ENVIRONNEMENT
Promotion : 2009-2010
Janvier 2010
Table des matières
Introduction ..................................................................................................................................................................... 3
Introduction
La gestion des eaux et plus précisément des eaux pluviales devient une
problématique pour les dirigeants des grandes villes africaines. On n’en veut pour
preuve les dégâts dus aux pluies diluviennes survenues le premier septembre dans la
ville de Ouagadougou.
La prévention des catastrophes liées aux pluies passe en partie par la maitrise du
• Démarche de travail
• Critère de dimensionnement
I. Présentation du projet
Le sens d’écoulement des eaux est déterminé à partir des courbes de niveau
représentées sur le plan parcellaire. On trace sur le plan des flèches
perpendiculaires aux courbes de niveau et représentant le sens d’écoulement de
l’eau. Le sens global des flèches donne le sens général d’écoulement des eaux. Ce
qui nous a permis de repérer les lignes de crête et les talwegs, et de délimiter trois
sous bassins versants principaux. Le sous-bassin auquel se rapporte notre travail 4
est celui situé tout en bas du plan parcellaire.
Cette opération consiste à identifier les différents points d’évacuation possibles des
eaux. Le réseau suit les grandes voies de circulation. Les exutoires sont situés au point
les plus bas de la zone d’étude.
Les primaires emprunteront le plus possible les talwegs et ils aboutiront aux
exutoires ;
Les secondaires déboucheront sur les primaires ;
Les tertiaires sillonneront les pâtés de maison ;
Chaque tronçon du réseau est lié à un bassin élémentaire qui l’alimente en eau
pluviale. Nous avons donc déterminé 8 bassins élémentaires sur notre zone de travail.
Les pentes des tronçons sont calculées à partir des cotes amont et aval des tronçons
selon la formule suivante :
Le bras polaire 'OQ' tourne librement autour du point fixe 'O'. On suit le périmètre de
la figure avec le curseur 'T' qui se trouve à l'extrémité du bras 'QT', fixé à 'OQ' par une
simple articulation en 'Q'. La roue 'W' intègre les déplacements perpendiculaires au
bras 'QT'.
0000 0121-0000=121
0121 0343-0121=222
*+***+**,+**
0343
0569-0343=226 S0 = 10 = 2230mm2
0569 -
0789 0789-0569=220
Sf= 2230mm2*(10000)2=2230*108mm2=223000m2=22.3ha
Le tableau suivant récapitule les différents coefficients obtenu sur chacun de nos
tronçons.
1-2 0,67 Marché de bétail 15%, Service Publique 30%, Habitat 55%
• La méthode rationnelle
• La méthode superficielle de Caquot
. /01
avec :
• I intensité de la Pluie : est fonction du temps de concentration tc et de la
période de retour T ;
• C (coefficient de ruissellement), qui traduit le fait qu’une partie de l’eau
précipitée ne parvienne pas à l’exutoire (pertes dues au ruissellement) ;
• A surface réceptrice (ou bassin versant) qui, en supposant que la pluie
tombe sur toute cette surface, influence le débit à l’exutoire.
0 , 3 , 3 4 5
.;;
6 0.01947
< .=>?
Période
ZTN ZTN Tirant Tirant
N° de A Pente tc I Q Revanche Hauteur B V
L (m) amont aval C calculé choisi
Tronçons retour T (ha) I (mn) (mm/h) (m3/s) r(m) H (m) (m) (m/s)
(m) (m) y (m) y (m)
(an)
1-2 630 295 289 1 17,3 0,67 0,010 16,69 138,05 2,00 0,56 0,60 0,20 0,80 1,20 2,96
3-4 780 294 289 1 22,3 0,76 0,006 22,91 117,82 2,50 0,66 0,70 0,20 0,90 1,40 2,70
5-6 620 294 289 1 21,3 0,71 0,008 17,58 134,52 2,54 0,64 0,70 0,20 0,90 1,40 2,85
7-8 530 293 289 1 10,1 0,71 0,008 15,98 141,08 1,26 0,50 0,50 0,20 0,70 1,00 2,55
9-10 610 293 289 1 11,3 0,76 0,007 18,80 130,08 1,40 0,53 0,60 0,20 0,80 1,20 2,20
11-12 430 290 288 1 22,9 0,79 0,005 16,39 139,31 3,15 0,76 0,80 0,20 1,00 1,60 2,58
13-14 360 288 287 1 13,3 0,45 0,003 17,43 135,08 1,01 0,55 0,60 0,20 0,80 1,20 1,53
15-16 100 285 284 1 11,5 0,4 0,010 3,97 283,04 1,63 0,52 0,60 0,20 0,80 1,20 2,62
0-E 2230 289 284 10 130 0,6777 0,002 77,10 64,23 15,72 1,60 1,60 0,20 1,80 3,20 3,07
IV.1.2. Limites de la méthode rationnelle
Théoriquement, la méthode rationnelle surestime les débits à évacuer dans la
mesure où elle n’intègre pas l’effet dynamique du réseau, et notamment les effets
de stockage.
Par ailleurs, cette méthode est incapable de prendre en compte toute complexité
structurelle du réseau (notamment l’existence d’ouvrages spéciaux comme les
bassins de retenue) et toute complexité fonctionnelle du réseau (mise en charge,
influence aval, . . .).
Les limites de cette méthode nous ont amenées à dimensionner le réseau avec la
méthode superficielle de Caquot.
Ce choix est motivé par le fait qu’elle intègre deux phénomènes dans le
ruissellement urbain, à savoir :
• un stockage temporaire dans le réseau,
• le fait que le temps de concentration du bassin versant dépend du
débit.
Formule de la méthode superficielle de Caquot
1
c×b(T ) d×b(T )+1−ε
a(T ) × µ(M )
1
b(T ) 1−b(T )× f
1−b(T )× f 1−b(T )× f 1−b(T )× f
Qbrut(T ) = ×I ×C ×A
6 × (β + δ )
Où
0.84⋅b (T )
L
M 1−b(T )⋅ f M=
Avec
m= A
2
Tous nos bassins sont en parallèle, donc on doit déterminer l’équivalent des
paramètres suivants : Aeq ,Ceq, Ieq , Meq. Le tableau suivant récapitule les formules de
calcul.
Coefficient de
Superficies équivalente Allongement
ruissellement
∑ /B 1B ∑ B .B D.B EF
1é@ A 1B /é@ 0é@ Cé@
∑ 1B ∑ .B G∑ 1B
Des canaux en béton armé à sections rectangulaires ont été retenus pour le
dimensionnement.
La lame d’eau y est dimensionnée en section hydrauliquement favorable
pour tous les canaux à partir de la formule de Manning Strickler.
3
| AGOHOUNDJE/DAGBA
Q 8
y = 1
MASTER SPECIALISE Génie Sanitaire et Environnement GBESSIN/ETTIEN/NAPO/NSHIMIRIMANA
2 3 × Ks × I
Projet d’Assainissement Urbain : dimensionnement des bassins élémentaires et détermination des débits à l’exutoire
Largeur en gueule :
b = 2 y
Pour trouver la profondeur totale des caniveaux nous avons ajouté la
revanche à la valeur choisie du tirant d’eau. Nous avons choisi une revanche
r= 20 cm.
H IJ
2
by 3
V = Ks × I ×
b + 2 y
13
1-2 630 295 289 0,010 1 17,3 0,67 1,5147 1,146 4,471 5,1238 0,80 0,80 0,20 1,00 1,60 3,99
3-4 780 294 289 0,006 1 22,3 0,76 1,6517 1,098 5,792 6,3616 0,94 0,95 0,20 1,15 1,90 3,57
5-6 620 294 289 0,008 1 21,3 0,71 1,3434 1,215 5,445 6,618 0,91 0,95 0,20 1,15 1,90 3,82
7-8 530 293 289 0,008 1 10,1 0,71 1,6677 1,093 2,921 3,1934 0,70 0,70 0,20 0,90 1,40 3,25
9-10 610 293 289 0,007 1 11,3 0,76 1,8146 1,049 3,350 3,5141 0,75 0,75 0,20 0,95 1,50 3,14
11-12 430 290 288 0,005 1 22,9 0,79 0,8986 1,480 5,734 8,4894 1,11 1,15 0,20 1,35 2,30 3,33
13-14 360 288 287 0,003 1 13,3 0,45 0,9871 1,414 1,689 2,3879 0,76 0,80 0,20 1,00 1,60 1,97
15-16 100 285 284 0,010 1 11,5 0,4 0,2949 1,567 1,777 2,7851 0,63 0,65 0,20 0,85 1,30 3,39
0-E 2230 289 284 0,007 10 130 0,68 37,713 0,237 21,597 5,1162 0,85 0,90 0,20 1,10 1,80 3,33
Projet d’Assainissement Urbain : dimensionnement des bassins élémentaires et détermination des débits à l’exutoire
M 2,000
β+δ 1,400
a(T) 9,400
b(T) -0,500
c -0,410
d 0,507
f -0,287
ε 0,050
Ks 75
15
La méthode superficielle de Caquot est la plus indiquée car elle intègre les
caractéristiques du terrain (pente) et des phénomènes dans le ruissellement urbain
(stockage temporaire).
Conclusion
ANNEXE
17
290
289
288
287
Cote TN
286
Cote caniveau
285
284
283
0 500 1000 1500 2000 2500
21