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Science Economique Notions du référentiel : les fonctions de la monnaie, les

formes de la monnaie

4 – La monnaie et le financement 41 – A quoi sert la monnaie ?

Activité 1 - Les monnaies complémentaires de vraies monnaies ?

Les notions disponibles correspondent au I de la fiche 4-1- A quoi sert la monnaie ?


Objectif : Mettre en évidence les fonctions de la monnaie à partir de l’exemple des monnaies locales complémentaires

Document 1 :
A : Les monnaies locales complémentaires - FUTURE – ARTE jusqu’à 4.55
B : Monnaies locales, solution globale ? - Vox Pop - ARTE jusqu’à 1.18
C:
Pour disposer de trèfles, il est nécessaire d’adhérer à l’association La Tréflerie. L’adhésion est de 15 euros pour les
particuliers et de 25 euros pour les professionnels qui bénéficieront également d’un compte particulier.
Le nouveau membre devra ensuite déposer une somme en euros à l’association (250 maximum), qui sera convertie en
trèfles, sachant qu’un euro correspond à un trèfle. Chez les commerçants et autres prestataires qui seront identifiés par
un logo, le paiement se fera de manière numérique.
L’acheteur devra envoyer un SMS au 07 68 65 89 44, un numéro servant exclusivement à la gestion des transactions.
Dans ce texto, il faudra faire figurer le montant de l’achat et le numéro de compte du prestataire. L’acheteur recevra
une confirmation de son achat environ une minute après l’avoir effectué.
Source : Nancy Ladde, Le trèfle, une monnaie locale pour l’agglomération de Périgueux , Sud-Ouest 18/11/2016
Questions :
1. Pourquoi ces monnaies sont-elles qualifiées de complémentaires ? de locales ?
2. En quoi ces monnaies sont-elles de « vraies » monnaies ?

a) Quelles peuvent être leurs différentes formes ?


b) Que signifie fondable ? Est-ce la spécificité des monnaies locales complémentaires ?
c) Montrez qu’elles remplissent les 3 fonctions
3. Quels sont les différents avantages de ces monnaies ?
a) Présentez les intérêts économiques
b) Quels sont les autres intérêts de ces monnaies locales complémentaires ?

Document 2 :
A:
Lancée depuis un an et demi, la monnaie locale cherche à se développer, autant auprès des commerçants que des
clients qui partageraient les mêmes valeurs.Avec 2 500 trèfles en circulation, la monnaie locale lancée à Périgueux en
novembre 2016 fait encore figure de jeune pousse. Depuis un an et demi, elle a commencé progressivement à prendre
de l’ampleur, avec environ 70 utilisateurs et une vingtaine de prestataires qui l’acceptent.
Source : Nancy Ladde , Agglo de Périgueux : payer en trèfles, pour donner du sens à ses achats ,Sud-Ouest,
15/03/2018 à 8h59. Mis à jour à 10h05 par .
B:
Le lancement est prévu vendredi 20 avril, au cinéma Rex, à la veille de l’ouverture du Salon du bien-être.
A l’heure où la question de la pérennité des petits commerces du centre-ville de Sarlat (24) se pose, l’aqui fait son
apparition et espère frapper un grand coup dans l’économie du Périgord noir. C’est une monnaie scripturale locale
complémentaire qui doit permettre de privilégier les achats locaux.
Source : Marie-Laure Monturet, Périgord noir : six choses à savoir sur l’aqui, la nouvelle monnaie locale, Sud-Ouest,
18/04/2018.

C:
Abeille, sol-violette, eusko, pêche, beunèze, gonette et bientôt, la lignière: les projets de monnaie locale
complémentaire fleurissent en France depuis six ans, mais ils peinent pour le moment à dépasser une audience
confidentielle.
La monnaie locale la plus utilisée en France, l'eusko, revendique ainsi 3.000 adhérents sur un bassin de 300.000
habitants dans les 12 cantons basques des Pyrénées-Atlantiques, soit 1% de la population visée.
«C'est peu, mais ça fait seulement trois ans qu'on est là», plaide auprès de l'AFP Dante Edme-Sanjurjo, co-président de
l'association Euskal Moneta. «On n'en est qu'aux prémices, c'est un projet sur 10-20 ans» qui requiert beaucoup
d'information et de pédagogie, assure-t-il.
Changer ses euros pour une monnaie locale complémentaire (MLC) «demande un changement profond dans la
relation à l'argent» et dans ses habitudes de consommation, souligne aussi à l'AFP Françoise Lenoble, à l'origine de
l'abeille, la doyenne de ces monnaies, créée en 2010 dans le Lot-et-Garonne.
A Montreuil (Seine-Saint-Denis), où la première MLC d'Ile-de-France a été lancée il y a deux ans, on peut payer en
pêche au supermarché bio Les Nouveaux Robinson, à la brasserie locale La Montreuilloise, mais aussi à la librairie,
chez un ostéopathe ou encore chez le réparateur de vélos et une quarantaine de professionnels au total.
Mais «il faudrait plus de commerces de proximité, de boulangeries, de produits du quotidien», avance Fanny
Toumayan, gérante du dépôt-vente de vêtements pour enfants Saperlipôpette. Car pour le moment, lorsqu'elle propose
aux clients venant déposer des vêtements d'être payés en partie en pêches, elle se heurte généralement à un refus.
«Même nous, on est un peu bloqués: nos fournisseurs n'acceptent pas d'être payés en pêches, le loyer n'est pas payable
en pêches», souligne-t-elle.
Or pour repasser aux euros, la plupart des MLC pratiquent une pénalité - 5% pour la pêche - suffisamment dissuasive.
«On manque encore de fournisseurs» pour que les pêches continuent à circuler «sans nous revenir», reconnaît Brigitte
Abel, une des dirigeantes de l'association à l'origine du projet, qui rassemblait 421 utilisateurs au 5 mars.
Source : AFP, Monnaies locales: les initiatives se multiplient mais leur rayonnement reste limité , ,14.05.2016

B:
Il y a donc matière à s’interroger sur les obstacles que rencontrent ces monnaies dans leur déploiement, d’autant que
de précédentes expériences étrangères ont présenté les mêmes difficultés : aux USA, les monnaies locales ont régressé
après avoir été en vogue autour des années 2000 ; en Allemagne il y en a moins aujourd’hui qu’en 2008.
L’obstacle déterminant à un plus large essor des monnaies locales semble être le suivant : dès lors qu’il faut donner des
euros pour s’en procurer, d’une part, et que, d’autre part, les achats qu’elles permettent de faire peuvent tout aussi bien
être effectués en euros, la plupart des utilisateurs pressentis ne voient pas l’intérêt de se compliquer la vie en se dotant
d’une deuxième monnaie qui ne leur procure pas d’avantages et ne leur donne accès qu’à un nombre de fournisseurs
ou prestataires limité. Résultat : très peu de convaincus entrent dans le circuit, en convertissant une petite somme ; les
prestataires membres du réseau reçoivent cette monnaie en paiement, et, souvent, la rendent contre des euros à
l’organisme émetteur. Ainsi se crée un circuit fermé qui reste à très petite échelle, et, du coup, présente des charges de
fonctionnement (émission, animation, promotion…) qui ne vont pas manquer de poser problème par les temps qui
courent.
Source : Roger Morin , Les monnaies locales ont-elles un avenir ? ; La lettre du cadre, 05/08/2016
Questions :
1. Les monnaies locales sont-elles un succès ?
2. Comment expliquer ces résultats ?

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