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Document 1 :La discrimination positive a longtemps été présentée, en France, comme une technique de recentrage de l’Etat- providence . Elle s’identifiait une ! forme équita"le de l’égalité #, qui imposait de rompre avec un principed’universalité ou de gratuité des prestations sociales pour donner plus  ceu$ qui ont moins #. Elle désignait, ni plus nimoins, une politique de ci"lage des conditions d’acc%s au service pu"lic ou au$ revenus de transfert. &ais ladiscrimination positive !  la fran'aise # tend, depuis quelques années,  s’éloigner du champ des politiques sociales pour gagner un terrain "alisé de longue date dans de nom"reu$ pa(s sous le la"el d’! affirmative action #. )e la"elrecouvre, partout o* il a cours, une série de mesures préférentielles qui poursuivent un triple o"+ectif : un o"+ectif derattrapage entre groupes inégau$, un o"+ectif de lutte contre les discriminations, un o"+ectif de promotion de la! diversité #.
La discrimination positive est une politique de rattrapage entre groupes inégaux
L
affirmative action
 désigne initialement une politique d’intégration prioritaire adoptée dans un conte$te de transitionentre un régime d’oppression institutionnelle et la proclamation du principe d’égalité des droits et des chances. L’ndeli"érée du +oug "ritannique, les Etats- nis des années / ou l’0frique du ud des années 2/ voient na3tre unenouvelle société profondément marquée par le fossé qu’( ont creusé des décennies ou m4me des si%cles d’inégalitéstatutaire. Dans un tel conte$te, la consécration +uridique du principe de non-discrimination appara3t commeradicalement insuffisante : ! 5n ne peut pas rendre sa li"erté  un homme qui, pendant des années, a été entravé par des cha3nes, l’amener sur la ligne de départ d’une course et croire qu’on est ainsi parfaitement +uste. # )omme lesouligne cette cél%"re métaphore du président des Etats-nis L(ndon 6. 7ohnson, des mesures de rattrapage accélérés’imposent,  titre transitoire, lorsqu’il s’agit de com"ler une différence de positions initiales dont l’ampleur est tellequ’elle frappe d’a"surdité l’idée m4me de compétition entre des hommes li"res et égau$. 5n décide alors d’aménager,au "énéfice des groupes traditionnellement opprimés, un acc%s préférentiel au$ ressources qui sont la clé de leur développement socio-économique : l’emploi, les capitau$, l’enseignement supérieur et, plus rarement, la propriétéfonci%re ou les fonctions politiques.)ette philosophie générale de l’
affirmative action
 e$plique deu$ de ses traits essentiels : ce sont des politiquescentrées sur le groupe, et ce sont des politiques élitistes. Leurs destinataires ne sont pas des regroupements ou descatégories d’individus, mais "ien des groupes d’appartenance. 5n conserve en effet le crit%re qui avait permis demaintenir ces groupes dans une position su"alterne 8la race, la caste, le se$e, l’ethnie, la tri"u...9, mais pour en inverser la fonction : ce crit%re était un handicap et enfermait les individus dans un destin  il fait dorénavant figure d’atout etouvre devant eu$ les voies de la mo"ilité sociale. &ais c’est "ien le m4me crit%re qui préside  la discrimination
Thème 1122 – Quels sont les moyens des pouvoirs publics pour assurer la justicesociale T! " La politique de discrimination positive contribue"t"elle # la justice sociale
 ; 7ustice sociale et inégalités
$egards croisés
1 - )omment les pouvoirs pu"lics peuvent-ilscontri"uer  la +ustice sociale < =otions : >galité, discrimination, assurance ? assistance,services collectifs, fiscalité, prestations et cotisationssociales, redistri"ution, protection sociale.0cquis de premi%re : >tat-providence, prél%vements o"ligatoires, revenus de transfert
 
hostile et  la discrimination positive : naturalisé par une idéologie d’e$clusion, ce crit%re dessine les contours degroupes au$quels on acc%de par la naissance e$clusivement, et dont on ne se li"%re que par la mort.@olarisées sur le groupe, les politiques d’
affirmative action
 sont des politiques fonci%rement élitistes : elles necherchent pas  lutter contre la pauvreté, mais  réduire l’écart entre différents groupes. La stratégie retenue consiste faire surgir, au sein de ceu$ qu’on cherche  intégrer dans la société glo"ale, des élites sociales, économiques ou politiques, dont on parie qu’elles +oueront ensuite un rAle moteur dans le progr%s général du groupe. L’effort portedonc sur des couches mo(ennes et supérieures qu’on veut aider  atteindre les positions sociales qu’elles auraient! normalement # occupées en l’a"sence de discrimination.Le t(pe de priorités retenues par les différentes politiques d’
affirmative action
 manifeste clairement cette volonté de permettre l’élite du groupe d’accéder au$ ! lieu$ de pouvoir # dont elle a si longtemps été e$clue : cession préférentielle, en 0frique du ud ou en &alaisie, de parts sociales des grandes entreprises ma+oritairement détenues par des 6lancs et des )hinois  priorité d’acc%s, en nde,  une fonction pu"lique traditionnellement monopolisée par les hautes castes acc%s facilité, dans tous les pa(s, au$ perspectives de mo"ilisociale ouvertes par leséta"lissements d’enseignement supérieur. Bien de tout cela ne concerne,  l’évidence, les mem"res du ! groupe ci"le #qui croupissent dans la mis%re : ils n’ont tiré ni ne tirent le moindre "énéfice direct d’une politique qui, de toute fa'on,ne leur est pas destinée. 0u$ Etats-nis, par e$emple, l’alternative entre l’
affirmative action
 et le ! plan &arshall pour l’0mérique noire # que réclamaient certains mem"res du mouvement pour les droits civiques a été clairementformulée, et déli"érément tranchée C. l est en outre avéré que la réduction des inégalités entre groupes 8plus oumoins forte d’un pa(s  l’autre, mais partout attestée9, s’est accompagnée, dans tous les pa(s concernés, d’unaccroissement des inégalités internes au$ groupes "énéficiaires.De nom"reu$ esprits sem"lent au+ourd’hui séduits, en France, par cette approche de la discrimination positive. onfai"le cot n’est pas le moindre de ses attraits. l sem"le commode, par e$emple, d’instituer, ici ou l, des ! fili%resGE@ # permettant un acc%s préférentiel  des écoles plus ou moins grandes, plutAt que d’entreprendre un vaste programme de réta"lissement de l’égalité dans l’acc%s au savoir, ou m4me une refonte de la carte scolaire. Lesréformateurs ! réalistes # proposent ainsi, lorsque le concours, ! sous une apparence égalitaire, avantage les candidatsqui ma3trisent les codes socioculturels essentiels #, d’instiller dans les écoles o* se reproduisent les élites une petitedose d’él%ves qui ne ma3trisent pas ces ! codes socioculturels essentiels # CH. L’élite découvrira ainsi la ! diversité #,le concours sera préservé, et on se sera évité la peine d’anal(ser les ressorts sociau$ de l’effet discriminatoire qu’il produit de mani%re sans cesse accrue depuis le dé"ut des années I/ 8car qui sait +usqu’o* pourrait mener une telleenqu4te...9. 8J9la discrimination positive ne prend sens qu’en fonction de discriminations dont l’ampleur, la persistance et le caract%redestructeur sont clairement avérés. Les sociétés qui ont institué ce t(pe de politiques s’( sont résignées comme on serésout  ingurgiter un rem%de amer mais efficace : !
 Pour en finir avec le racisme
, affirmait un +uge américain dansune formule qui a fini par acquérir la force d’un slogan,
nous devons commencer par prendre la race en compte. Il n’ya pas d’autre voie.
 #La discrimination positive est ce qui reste quand on a tout essa(é, ou quand on sait d’avance qu’une approchee$clusivement répressive ne produira ses fruits qu’ tr%s long terme. &ais elle n’a pas vocation,  supprimer les(mptAme de causes que l’on n’a pas le courage de traiter.ource : KénaMle )alv%s, Nu’est-ce que la discrimination positive <, in https:??.inegalites.fr?Nu-est-ce-que-la-discrimination-positiveDocument  :
Document H :Lors de la f4te des quinOe ans de la fili%re GE@ d’acc%s  ciences-@o @aris,  la mi-décem"re, il n’a pas été questionde ce chiffre un peu g4nant : plus de P/ Q des él%ves admis  l’nstitut d’études politiques 8E@9 via la conventiond’éducation prioritaire 8)E@, son nom officiel9 sont issus de familles )@ R. )ertes, les sociologues rangent dans cettecatégorie socioprofessionnelle supérieure les patrons du )0) P/ comme les travailleurs indépendants ou les professions li"érales, recouvrant des réalités sociales tr%s diverses. &ais sur un groupe de 1H él%ves admis rue aint-Kuillaume en +uillet /1, on passe m4me rapidement de P/ Q, le chiffre de la direction de ciences-@o,  celui de PSQ o"tenu de "onne source par 
 Libération
 et que dément l’E@. &4me si un flou entoure cette statistique car elle est "asée sur du !déclaratif# d’étudiants qui, parfois, surévaluent la catégorie socioprofessionnelle de leurs parents,l’o"+ectif de mi$ité sociale imaginé il ( a quinOe ans avec le )E@ sem"le quelque peu dévo(é. 8 J9D’o* sortent alors ces !plus de P/ Q# de !fau$ )E@# de ciences-@o, ces contre"andiers de la mi$ité sociale < De "onne ou de mauvaise foi, les l(cées partenaires ont laissé venir eu$ des él%ves qui n’auraient sans doute pas davoir acc%s au$ ateliers ciences-@o. @our les proviseurs de l(cées qui se trouvent  arcelles 8Tal-d’5ise9, &ontreuil,)lich(-sous-6ois 8eine-aint-Denis9, ainte-Kenevi%ve-des-6ois 8Essonne9 ou Bou"ai$ 8=ord9, l’étiquette ciences-@o permet d’attirer des enfants qui seraient partis ailleurs dans l’enseignement pu"lic ou dans le privé et donc demaintenir dans leur éta"lissement une mi$ité sociale. D’o* leur mansuétude,  laquelle s’a+oute la réticence des professeurs  refuser l’acc%s des ateliers ciences-@o a des non-"oursiers. i l’o"+ectif est de permettre au$ uns de
 
franchir les fronti%res sociales dans un sens, les enseignants se voient mal +ouer au$ douaniers sociau$ en interdisant la présence d’un fils de prof ou de médecin dans ces ateliers.ource : @hilippe Dourou$ et &ar(am El Uamouchi, ciences-@o : une diversité trop homog%ne, Li"ération
(
H +anvier /1VDocument P : )Liquer ici)ompléter le ta"leauDéfinition de la discrimination positive Bemise en cause de l’universalité des prestations0ssurer une égalité équita"le : tenir compte des conditions de départde chacunWraiter de mani%re différente des individus qui sont dans dessituations économiques ou sociales différentes : acc%s préférentiel des ressources pour les catégories désavantagéesBemise en cause de l’universalité des prestations0ssurer une égalité équita"le : tenir compte des conditions de départde chacun@a(s fondateurs de ce principe nde lors de la décolonisation. E- dans les années 12/  0friquedu ud dans les années 122/@oint commun de ces pa(s : des anes, voire des si%clesd’inégalités de droit. )omme les inégalités sont entrées dans laculture et la tradition, postuler d’un seul coup l’égalité +uridique estinsuffisant
 
 pour assurer une égalité réelle@a(s réticents  mettre en Xuvre ce principe
France : égalité des droits est le plus développée la discrimination positive remet en cause cette idée
Formes d’inégalités repérées pour +ustifier lamise ne place de mesures de discrimination positive -La couleur de peau ou l’ethnie au$ Etats-nis-En France, les statistiques ethniques sont interdites, crit%reséconomiques ou se$uelles 8parité9 ou sociale 8 part de "oursiers ou de catégories populaires dans un éta"lissement9&esures mises en place-Nuotas : des places réseres au$ individus en fonction decertains crit%res. L’entrée l’niversité ne dépend passeulement des sultats, mais des caractéristiquesethniques : un individu de minorité ethnique entrera avecdes résultats inférieurs  un "lanc.-cience @5 : concours difrent : convention entre cience@o et un l(cée GE@-@arts d’action  un pri$ préférentiel5"+ectifs recherchés
-duire les inégalités entre les groupes-@olitique élitiste : trouver les meilleurs dans chaquegroupe
ucc%s-0u$ Etats-nis, création dune classe mo(enne etsupérieure noire 85"ama9-@lus dam"ition pour les l(céens de GE@ : fin del’autocensure-@olitique qui a un coput fai"le-&4me niveau de réussite pour les l(céens issus deconvention GE@ que les autresLimites et effets pervers générés par la mesure-tiliser les mesures de discrimination positive en trichant :mettre en avant des caractéristiques afro-américaines alorsqu’on ne l’est pas , puisque chaque individu déclare  quelethnie il appartient  intégrer un l(cée GE@ pour avoir unconcours plus facile-ousvalue les sultats des minorités : l’e$rieur, lesrésultats sont vus comme dus  la discrimination positive etnon au$ mérites personnels-ntégration difficile dans des niversités reconnues du faitd’un décalage culturel

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