Ces réunions se tiendront une semaine après la décision du président américain Donald
Trump de quitter l'accord nucléaire avec l'Iran, que les Européens veulent sauver en
prenant les choses en main.
Les Européens ont entamé des discussions dès mercredi pour convaincre l'Iran de ne
pas sortir de l'accord encadrant son programme nucléaire en réponse au retrait des
Etats-Unis.
Les déclarations se sont succédées depuis Paris, Londres et Berlin qui ont pesé de tout
leur soutien pour cet accord.
Federica Mogherini a affirmé que l'UE était "déterminée à préserver" l'accord nucléaire
iranien, "l'une des plus belles réussites jamais réalisées de la diplomatie".
Le Plan d'action conjoint (JCPOA, le nom officiel de l'accord nucléaire iranien) "répond à
son objectif qui est de garantir que l'Iran ne développe pas des armes nucléaires", a
estimé Mme Mogherini après l'annonce de Donald Trump.
La Chine et la Russie, les deux autres signataires de l'accord, ont également réitéré leur
engagement.
Le texte conclu en 2015 vise à faciliter les échanges commerciaux avec l'Iran et à
relancer son économie, en levant de lourdes sanctions internationales en échange d'un
engagement de Téhéran à limiter ses activités nucléaires et à ne jamais chercher à
obtenir la bombe atomique.