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Introduction générale

Aujourd’hui, l’optique est le domaine de la physique le plus apte à concevoir les schémas de
transports d’informations sur de longues distances et avec des débits élevés. Actuellement les
résultats de la recherche intensive dans ce domaine sont en plein développement.
C’est en 1966 que sera lancée l’idée de transporter sur de grandes distances des signaux optiques
sur une fibre, mais il faudra des années pour maîtriser les procédés de fabrication et contrôler la
composition des matériaux qui influent de manière décisive sur les pertes. On parviendra alors à
obtenir des atténuations assez faibles pour que devienne possible la transmission des signaux sur
des distances suffisamment grandes pour présenter un intérêt pratique et rendre la technique
optique compétitive. Partie en 1960 de 1 000 dB/km, l’atténuation est descendue à 20 dB/km en
1975, puis 0,2 dB/km en 1984. Et alors par la pose du premier câble optique de liaison
transatlantique en 1988 avec un débit de 280 Mb/s, les performances des systèmes n’ont pas
cessé de croître. Leur fusion progressive avec d’autres domaines comme la télévision ou
l’informatique suscite de nouvelles applications et donne lieu à une explosion de la demande en
bande passante.

Avantage de la communication optique.


Ces fibres ont, tout d’abord, des avantages en terme de performances : une bande passante
optique très grande (25 THz), c’est-à-dire un multiplexage possible de plusieurs signaux, une
portée et une capacité bien supérieures aux autres supports classiques, une très faible atténuation
(jusqu’à 0,2dB/km), ce qui permet de couvrir des distances plus grandes sans la nécessité
d’installer des répétiteurs. En termes de mise en œuvre: faible poids, faible taille (cœur de
quelques microns dans une gaine de quelques centaines de microns), connexions et
raccordements deviennent de moins en moins complexes. En sécurité électrique : isolation totale
entre terminaux, utilisation possible en ambiance explosive sous forte tension, applications
médicale et électromagnétique. La fibre n’est pas sensible aux parasites électriques. En
inviolabilité : difficulté d’interception d’un signal véhiculé sur une fibre optique. Et un avantage
économique : le coût de la transmission optique n’est pas élevé (souvent moins cher que le
cuivre).
Domaines d’utilisation:
Télécommunications : Liaisons urbaines et interurbaines (grande capacité), liaisons sous-
marines sur des tronçons de plus de 200 km sans amplification optique ou répéteurs.
Câbles sous-marins: exemple Flag Atlantic 1, entre les USA et l’Europe à 1,28 Tbps. A
comparer avec 2500kbps des premiers câbles sous-marins en cuivre.
Vidéocommunications: Nombreuses expériences mais développement ralenti par le coût. La
distribution reste en coaxial tandis que les liaisons centrales utilisent la fibre.
Liaison et réseaux de données: Les fibres optiques commencent à être couramment utilisées
pour des liaisons point à point compatibles avec les standards classiques, dans des sections de
réseaux en anneau (type Token Ring) ou en tant que passerelles entre réseaux. Grâce aux
différents composants optiques (coupleurs, répartiteurs...) les fibres optiques permettent aussi de
constituer des réseaux multiterminaux. Les nouveaux réseaux tels que FDDI (Fiber Distributed
Data Inteface) sont conçus dès le départ pour l'utilisation de la fibre optique.
Liaisons industrielles : Ce sont des applications variées (télémesures, télécommandes,
surveillance vidéo, bus de terrain) où l'insensibilité de la fibre aux parasites est un avantage
essentiel.
Capteurs et instrumentation : Les fibres sont de plus en plus présentes dans l'instrumentation
optique, où elles permettent d'effectuer des mesures à distance en des points difficiles d'accès.
Les capteurs utilisent la fibre optique elle-même comme élément sensible servant en même temps
de support de transmission.
Transport de lumière : Les applications classiques (éclairage, visualisation, endoscopie) ou plus
récentes (transport de faisceaux laser pour l'industrie, la mesure, la médecine) ont vu leurs
performances s'améliorer, et leur coût baisser, grâce au développement des technologies des
fibres optiques.
Les ondes électromagnétiques
Les ondes EM sont formées d’un champ électrique E et d’un champ magnétique B (fig.1) :
Figure 1. Les ondes électromagnétiques

Caractéristiques d’une onde EM


• fréquence f [Hz]
• célérité (vitesse de propagation) c [m/s]
• longueur d’onde [m]
• intensité [W/m²]
La longueur d’onde est la distance parcourue en une période :
= cT = c/f
c et dépendent du milieu de propagation :
• dans le vide : c0 = 299 792 458 m/s (300 000 km/s)

Notion d’indice : Dans le vide la lumière se propage à la vitesse : c 1299792458ms. Dans un


autre milieu la lumière se propage à une vitesse v, proche mais toujours inférieure à c. On définit
l’indice n du milieu par : n c/v.

OPTIQUE GEOMETRIQUE (Loi de Descartes):


Dans un matériau 1, la vitesse de propagation de la lumière est V1. On définit l'indice n1 : n1=c/v1,
Un faisceau lumineux lorsque heurte dans un surface qui sépare deux milieux figure (2)
transparents et d’indice de diffraction différentes (n1,n2) il se sépare en deux rayons :
1. un rayon réfléchi formant un angle r par rapport à la normal à l’interface des deux milieux.
2. un rayon réfracté avec un angle i2 par rapport à la même normale.
Vocabulaire
 Dioptre : surface de séparation de deux milieux transparents d’indices différents.
Exemple : surface de l’eau …
Figure 2
i1: angle d'incidence
i2: angle de réfraction
r: angle de réflexion
 Le point où le rayon incident rencontre le dioptre est le point d’incidence
 Le plan contenant le rayon incident et la normale au dioptre au point d’incidence est le
plan d’incidence
 Un miroir est une surface totalement réfléchissante.

Lois de la réflexion
 Les rayons incidents et réfléchis appartiennent au plan d’incidence.
 L’angle de réflexion et l’angle d’incidence sont égaux : |𝑖1 | = |𝑟|.

Lois de la réfraction
 Les rayons incidents et réfracté appartiennent au plan d’incidence.
 On a la relation suivante entre l’angle d’incidence et l’angle de réfraction :
𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2
 Ces lois peuvent être démontrées à partir du principe de Fermat
 Si 𝑛2 > 𝑛1 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑖2 < 𝑖1
 Si 𝑛1 > 𝑛2 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ 𝑖1 < 𝑖2
 Construction d’un rayon réfracté

Réfraction limite et réflexion totale


𝑛
La loi de la réfraction nous donne : 𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1. De plus on a : 0 < 𝑠𝑖𝑛𝑖2 < 1
2
 Si 𝑛2 > 𝑛1 (𝑖2 < 𝑖1 ) il existe toujours un rayon réfracté.
𝜋
 𝑆i l angled′ incidence es𝑡 2 alors 𝑖2 est maximal et vaut:

𝑛1
𝑖2𝑙𝑖𝑚 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑛2
𝑖2𝑙𝑖𝑚 : Angle limite de réfraction
Figure 3

 Si 𝑛1 > 𝑛2 (𝑖1 < 𝑖2 ) il n′ existe pas toujours de réfracté. On doit avoir ∶ 𝑠𝑖𝑛𝑖2 < 1 →
𝑛2 𝑛 𝑛
𝑠𝑖𝑛𝑖2 < 𝑛2 𝑠𝑜𝑖𝑡 ∶ 𝑠𝑖𝑛𝑖1 < 𝑛2 . 𝑂𝑛 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡:
𝑛1 1 1
𝑛2
𝑖1𝑙𝑖𝑚 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
𝑛1

 Si 𝑖1 > 𝑖1 lim : {𝑠𝑖𝑛𝑖2 > 1} donc il n′ existe pas de rayon réfracté: il y a réflexion totale.

Figure 4

La propagation dans les fibres se fait par réflexion totale des rayons, à chaque réflexion une partie
de la lumière est réfractée c'est-à-dire elle est perdue dans la gaine donc l’impulsion subit une
atténuation pénible, pour que l’atténuation soit nulle il faut alors choisir un angle d’ouverture

définie par ON  nc2  n g2 qui représente l'ouverture angulaire limite avant une transmission, où

nc et ng sont les indices de réfraction du cœur et de la gaine respectivement.

Propriétés générales des fibres optiques


Les fibres optiques en silice (figure5), sont structurées à partir d’un cœur (généralement
constituée de la silice dopée au germanium) central qui véhicule l’énergie lumineuse et qui est
revêtu d’une gaine (constituée également de silice renforcée cette fois- ci par des molécules de
bore ou de fluorure afin de diminuer l’indice de réfraction comparativement à celui du cœur)
assurant le confinement de l’énergie dans le guide d’onde. Le principe de la propagation d’un
rayon lumineux dans le cœur est la réflexion totale à l’interface entre le cœur et la gaine. En effet
les échanges d’énergie source fibre et fibre récepteur sont dépendants de plusieurs paramètres: les
dimensions du cœur, et l’ouverture numérique de la fibre qui conditionne le cône de réception et
d’émission de la lumière. En ce qui concerne les dimensions du cœur on trouve trois types de
fibre, les fibres optiques multimodales à saut d’indice, (figure5) sont caractérisées par un indice
de cœur constant et un indice de gaine légèrement inférieur pour assurer les conditions de
guidage de la lumière dans le cœur, malheureusement il souffre d’un comportement dispersif qui
se traduit par l’étalement de l’impulsion lumineuse, à cause de la différence de trajets parcourus
par les différents rayons lumineux guidés, la bande passante et le débit se trouvent diminués. Elle
est généralement utilisée pour de courtes distances (réseaux locaux).

Figure5 : Fibre optique multimodale à saut d’indice

Pour remédier à certains défauts de la fibre à saut d'indice, on utilise les fibres à gradient d’indice
caractérisées par une variation régulière de l’indice dans le cœur entre l’axe de propagation et
l’interface cœur-gaine. Dans ce type de fibre, un faisceau de rayons lumineux injecté à l’entrée de
la fibre optique se propage de manière périodique (figure 6) ce qui permet de compenser les
différences de trajets parcourus par les rayons guidés par conséquent la bande passante est alors
significativement augmentée.

Figure 6 : Fibre optique multimodale à gradient d’indice


Pour améliorer encore les performances des guides d’onde en termes de bande passante et de
débits accessibles, les fibres optiques unimodales qui limitent la propagation dans la fibre à un
seul rayon, donc un seul mode guidé dans la structure (figure 7); dans ce type de fibre la
dispersion modale devient quasiment nulle. Mais les fibres unimodales nécessitent des lasers pour
transmettre les données à cause du faible diamètre du cœur. Ces fibres sont utilisées pour les
liaisons à longue portée dont elles peuvent soutenir les hauts débits sur des distances très grandes,
de plus elles sont compatibles avec le multiplexage dense en longueur d'onde (DWDM).

Figure 7 : Fibre optique unimodale

Ainsi on définit le terme ν, fréquence spatiale normalisée, telle que:

2 .a nc2  n g2 2 .a.ON 2
   anc 2
  

Où  représente la longueur d'onde, a le rayon du cœur et  la différence d'indice relative. Cette


formule détermine si la fibre est monomode ou multimode, dans le cas d’une fibre à saut d'indice:
si ν < 2,405, un seul mode se propage dans la fibre dite monomode ou unimodale et si ν > 2,405,
plusieurs modes peuvent se propager, la fibre est dite multimode. Le nombre de modes est donné
approximativement ν2/2.

L’atténuation
La puissance lumineuse est diminuée au cours de la propagation dans une fibre. Les pertes sont
majoritairement induites par l'absorption (OH-) qui résulte de la présence de l'eau (H2O). OH-
entre dans la fibre par un sous-produit de réaction chimique (pendant la fabrication de la fibre),
ou comme humidité dans l'environnement de fonctionnement, et par la diffusion Rayleigh, en
raison des impuretés et des micro-défauts de structure du matériau. L'atténuation typique des
fibres classiquement utilisées en télécommunications est de 0,2 dB/km à 1550 nm. À cette valeur
s'ajoutent les pertes dues aux conditions d'utilisation: les pertes par micro-courbures (dues au
conditionnement de la fibre) ainsi que les pertes aux épissures (raccords entre deux fibres). Il faut
noter aussi que certains effets non linéaires atténuent l'intensité de l’onde. En général, on donne
la puissance de l’onde électromagnétique, à la longueur d’onde λ qui parcourt une distance z, en
fonction de la puissance incidente par la formule:
 ln( 10) 
P( z )  P(0). exp   . dB ( ). z  1.2
 10 

Où αdB(λ) est le coefficient d’atténuation, exprimé en dB/km, à la longueur d’onde λ. L’évolution


de ce coefficient en fonction de la longueur d’onde est représentée sur la (Figure 8) pour une fibre
standard en silice :

Figure 8 : Atténuation d’une fibre standard en fonction de la longueur d’onde

L’observation de cette figure nous indique les trois fenêtres de longueurs d’onde utilisables avec
des fibres conventionnelles (autour de 0.9, 1.3 et 1.6 μm) qui présentent une faible valeur de
l'atténuation, mais les fibres peuvent être utilisées pour la transmission essentiellement dans deux
« fenêtres en longueur d’onde » :

• La « fenêtre à 1300 nm » qui a une largeur de bande de 50 nm et une atténuation moyenne


d’environ 0,4 dB/km.
• La « fenêtre à 1550 nm » qui a une largeur de bande de 100 nm et une atténuation moyenne
d’environ 0,2 dB/km.

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