GROUPE BCP
2015
SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU LE GLORIFIE
SOMMAIRE
8
MOT DU PRESIDENT
14
LE GROUPE BANQUE
CENTRALE POPULAIRE
60
GOUVERNANCE
D'ENTREPRISE
98
FONCTIONS SUPPORT :
ACTIVITE 2015
10 16 Présentation du Groupe
ENVIRONNEMENT 20 Dates clés
ÉCONOMIQUE
22 Faits marquants
INTERNATIONAL ET
NATIONAL 24 Chiffres clés
28 Stratégie du Groupe :
Elan 2020
ETATS
FINANCIERS
RAPPORT ANNUEL 2015
MOT DU PRESIDENT
Durant les cinq dernières années, le Groupe développement des entités dédiées au financement
Banque Centrale Populaire a connu une évolution des Grandes Entreprises, au conseil financier et
remarquable, portée par trois accomplissements aux marchés des capitaux, qui ont atteint sur cette
majeurs : le renforcement du leadership du période des positions de référence en matière de
Groupe sur le marché de la Banque de Détail, parts de marché.
l’enrichissement de son offre destinée aux
entreprises et l’affirmation de sa dimension Parallèlement, le Groupe Banque Centrale
africaine. Populaire a consolidé sa dimension africaine par
l’extension de son développement sur le continent
En matière de Banque de Détail, notre stratégie (il est désormais présent dans 11 pays africains)
de conquête commerciale a permis de consolider et par le renforcement de sa participation dans
l’ancrage régional à travers un rythme soutenu la holding Atlantic Business International, une
d’ouvertures d’agences, portant leur nombre à participation portée aujourd’hui à 75% du capital.
près de 1400, faisant du Groupe Banque Centrale
Populaire le premier réseau du secteur bancaire Le raffermissement du positionnement continental
national au service de plus de 5 millions de clients. du Groupe s’est également traduit par de nouvelles
Ce maillage territorial renforce la dimension acquisitions, ainsi que par la création de nouvelles
régionale de notre Groupe et accompagne le projet filiales : Atlantic Microfinance for Africa (Amifa) qui
national de régionalisation avancée aux enjeux est dédiée au développement du microcrédit en
socio-économiques forts. Afrique ou encore Payment Center for Africa (PCA)
qui se positionne d’ores et déjà comme leader dans
Notre Groupe a également étoffé son offre le domaine des services monétiques.
destinée aux entreprises, en accélérant le
RAPPORT ANNUEL 2015
En dehors du continent, le GBCP, déjà présent financier universel à vocation régionale, avec une
en Europe, au Moyen-Orient et au Canada, a stratégie articulée autour de trois axes prioritaires
renforcé sa présence en Amérique du Nord à qui constituent le ciment de notre développement
travers l’ouverture d’un Bureau de représentation pour les années à venir ainsi que les fondements
à Washington D.C. de notre nouvelle organisation managériale : une
banque de détail mutualiste profondément ancrée
Les efforts considérables déployés par notre dans les régions, une banque de financement et
Banque ont permis de réaliser d’excellentes d’investissement de référence au Maroc et une
performances qui ont conforté notre position banque universelle multi-métiers à l’échelle du
de premier collecteur de dépôts et de premier continent.
distributeur de crédits à l’échelle nationale en 2015
et permis à notre groupe d’être élu « African Bank Cette dynamique de conquête sera engagée via de
of the Year » lors des African Banker Awards. nombreux projets de grande envergure permettant
de renforcer notre présence sur nos marchés-
Je tiens, à ce titre, à rendre un hommage cibles, d’améliorer notre efficacité opérationnelle,
appuyé à l’ensemble de nos collaborateurs au et de réaffirmer notre ambition d’être pionniers
Maroc, en Afrique subsaharienne, en Europe, au dans l’innovation technologique au service de notre
Moyen-Orient et en Amérique du Nord, pour leur clientèle.
engagement et leur fidélité.
C’est donc un nouveau défi qui se profile à l’horizon
Fort de ces accomplissements, notre Groupe pour notre Groupe et qui nous engage à renforcer
souhaite aujourd’hui amorcer un nouveau cycle notre implication et notre dynamisme pour un élan
de croissance dont les orientations stratégiques d’envergure à l’échelle nationale et internationale.
majeures ont été baptisées plan « Elan 2020 ». Il appelle donc à une mobilisation certaine des
femmes et des hommes qui contribuent à l’essor
Dans le cadre de cette nouvelle vision, notre
de notre Groupe mus par les valeurs distinctives
institution prendra la dimension d’un groupe
du Groupe Banque Centrale Populaire : Solidarité,
Proximité, Citoyenneté et Performance.
Mohamed BENCHAABOUN
9
ENVIRONNEMENT
ÉCONOMIQUE INTERNATIONAL
ET NATIONAL
RAPPORT ANNUEL 2015
finalement été peu favorable en 2015 : elle a été caractérisée 6,4 6,2
Afrique subsaharienne
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
13
LE GROUPE BANQUE
CENTRALE POPULAIRE
Présentation du Groupe
Dates clés
Faits marquants
Chiffres clés
Stratégie du Groupe
RAPPORT ANNUEL 2015
Le Groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) Ces particularités du Groupe prennent source
tire sa force de ses valeurs de solidarité et de dans le caractère tridimensionnel de la structure
mutualité, et également de son organisation et de organisationnelle du Crédit Populaire du Maroc
son fonctionnement unique au Maroc. Il se compose (CPM), formée par le Comité Directeur – organe
de Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation suprême du Groupe–, la BCP et les BPR. Une triple
coopérative, de la Banque Centrale Populaire en tant dimension coopérative, capitalistique et fédérale,
qu’organe central de forme de société anonyme cotée avec des fondements reposant sur une gouvernance
en Bourse, de filiales spécialisées, de fondations partenariale entre les clients-sociétaires et les
et de banques et représentations à l’étranger. Cet actionnaires.
ensemble opère en synergie.
BANQUES POPULAIRES
FONDATIONS
RÉGIONALES
Les Banques Populaires Régionales sont de forme Cotée en Bourse depuis le 8 juillet 2004, la Banque
coopérative. C’est cette dimension qui marque Centrale Populaire (BCP) agit notamment en qualité
la différence institutionnelle du CPM au sein du de compensateur central du Groupe, gère les
système bancaire marocain, notamment du fait des excédents de trésorerie des Banques Populaires
particularités suivantes : Régionales et assure le refinancement ainsi que
la gestion des services d’intérêt commun pour le
- Le capital des BPR est détenu par leurs clients- compte des organismes du Crédit Populaire du
sociétaires et par la Banque Centrale Populaire ; Maroc.
COMITÉ DIRECTEUR DU
CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC
EXTERNALISATION ET
METIÈRS SPECIALISÉS FILIALES INTERNATIONALES
SOUS-TRAITANCE
GTA-C2A VIE
17
RAPPORT ANNUEL 2015
19
RAPPORT ANNUEL 2015
2000
Réforme du Crédit Populaire
du Maroc portant sur :
• la valorisation de la dimension
régionale des BPR ;
• l’élargissement des prérogatives
du Comité Directeur.
2004
1926
Dahir portant création 2 février
du modèle organisationnel
de la Banque. 1961
Refonte du CPM.
RAPPORT ANNUEL 2015
2014
• Désengagement de l’Etat
du capital de la BCP.
• Obtention de l’agrément pour 2015
la création de Atta’mine Chaabi.
21
RAPPORT ANNUEL 2015
DISTINCTIONS ET TROPHÉES
23
RAPPORT ANNUEL 2015
Le 9 mars 2016, le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale
Populaire, sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, ont examiné l’évolution de l’activité & des
résultats et arrêté les comptes du Groupe au 31 Décembre 2015.
Le Groupe, clôture l’exercice 2015 avec de bonnes performances commerciales et financières, dans un environnement
économique peu porteur pour l’activité de crédit.
+ 4%
14 747
+ 14,4 %
2 511
2 195
bancaire.
Sur une base sociale, le résultat net de la BCP affiche une amélioration de 6,1% à 1,8
milliard de DH. Déc 2015 Déc 2014
+ 11,9 % solide. Signalons à ce niveau que l’année 2015 a été caractérisée par l’augmentation
34 724
en Afrique subsaharienne dans l’encours des dépôts se situe à 10,2% contre 9,5% un En millions de DH
229 821
an auparavant. + 8,9 %
Sur le marché national, le Groupe consolide son statut de premier collecteur de dépôts, Déc 2015 Déc 2014
améliorant son positionnement de 15 points de base avec une part de marché de 26,7%.
Cette dynamique de collecte a permis au Groupe de recruter 420 000 nouveaux clients
en 2015, portant son portefeuille à près de 5,2 millions de relations. La banque bénéficie d’une large base de dépôts non
rémunérés qu’elle continue à optimiser en vue de préserver la meilleure structure des ressources de la place, soit 63,3% de
ressources non rémunérées.
NOMBRE
Dans le cadre de sa politique de proximité, engagée depuis plusieurs décennies, le
D’ AGENCES Groupe continue d’étendre son réseau de distribution au service de la bancarisation du
pays et de l’inclusion financière, avec l’implantation de 70 agences bancaires au Maroc,
portant leur nombre à 1 396. Ce réseau est soutenu par 2 374 points de distribution
+ 70 Agences
1 396
1 326
25
RAPPORT ANNUEL 2015
Depots des particuliers locaux : ≥ +12% avec une part de marché de 21,8%
La consolidation du leadership du Goupe en matière de mobilisation des dépôts des particuliers locaux continue de constituer
un axe prioritaire majeur. Au terme de cet exercice, le Groupe a renforcé son positionnement de 104 points, portant sa part de
marché à 21,8%, avec une collecte additionnelle de 9,9 milliards de dirhams. Cette performance confirme la pertinence de ses
choix et la vigueur de son action commerciale.
Annee remarquable en matiere de depots des Marocains du Monde : collecte additionnelle de 4 milliards de dirhams
portant l’encours a 83,1 milliards de DH, avec 51% de part de marche
Sur le marché des Marocains du Monde, le Groupe a réalisé des performances remarquables avec une collecte additionnelle de
4 milliards de dirhams, soit +5%, lui permettant de consolider son positionnement dominant, avec un volume de dépôts de 83,1
milliards de DH et une part de marché de 51%. Ces réalisations sont sous-tendues par une multitude de canaux de distribution
et de transfert ainsi que par le dynamisme commercial du réseau de proximité.
GESTION
Gestion d’actifs : 32,5 milliards de DH ≥ +4,6% D’ACTIFS
Toujours en matière de mobilisation de l’épargne au plan national, le Groupe a poursuivi
en 2015 le développement de la gestion d’actifs, à travers sa filiale - métier Upline Group. En millions de DH
32 542
31 013
L’encours des actifs sous gestion s’est amélioré de 4,6% à 32,5 milliards de DH. Au plan + 4,6 %
de l’intermédiation boursière, notre filiale a enregistré un volume de transactions de 16
Déc 2015 Déc 2014
milliards de DH, en progression de 12,8%.
206 082
En millions de DH
+ 2% L’encours des créances sur la clientèle a ainsi été porté à 210,1 milliards de dirhams
contre 206 milliards un an auparavant. La répartition de cet encours fait apparaître une
Déc 2015 Déc 2014 montée de la part de l’Afrique subsaharienne dans le total des crédits à l’économie,
passant à 10,6% contre 9,6% en 2014.
Au niveau national, la banque a conquis une place de choix en matière de financement de l’économie affichant une part de marché
de 24,5%. Par catégorie de contrepartie, l’année 2015 a été décrétée « Année de la PME » à travers le renforcement de l’innovation
et l’accompagnement dédié à cette clientèle en matière d’information, de recherches d’opportunités d’investissement et de
financement (offres à taux préférentiels, crédit TVA, …). Le Groupe a, par ailleurs, contracté un prêt de 100 millions d’euros auprès
de la BERD destiné à financer les PME industrielles dans le cadre de leur expansion, avec l’assistance technique nécessaire. Le
Groupe a aussi participé de manière soutenue au Fonds de Soutien aux PME, programme pour la restructuration des entreprises
en difficulté, en contribuant à plus de 45% aux encours dédiés à soutenir cette catégorie d’entreprises. Dans la lignée de sa
stratégie, la TPE constitue également un axe stratégique prioritaire pour le Groupe qui a mis en place, en 2015, un réseau expert
dédié aux TPE afin de leur procurer un accompagnement ciblé.
En ce qui concerne les flux, la Bourse de Casablanca a réalisé en 2015 un volume de 40,5 MMDH, soit une progression
de 2,8% par rapport à une année auparavant. Au 31 décembre 2015, la capitalisation du marché boursier marocain
ressort à 453,2 MMDH, soit 19,8 fois la masse bénéficiaire des sociétés cotées.
La BCP semble avoir bien résisté au FORCE RELATIVE BCP VS MASI VS INDICE DES BANQUES EN 2015
mouvement baissier qui a caractérisé le 130
marché boursier marocain en 2015. En effet, Plus haut de l'année
2015 : 238 Dhs
le titre BCP est le seul du secteur bancaire 120
coté à avoir clôturé l’exercice sur une note BCP : +0,8%
110
positive, soit une croissance de 0,8% à 215
DH contre une baisse de -2,7% pour l’indice 100
des banques et une contraction de -7,22% Banques : -2,7%
pour le MASI. 90
Plus bas de l'année
MASI : -7,2% 2015 :208,3 Dhs
Côté volumes, la BCP demeure parmi 80
les valeurs les plus dynamiques de la
place casablancaise en 2015 : elle s’est BCP MASI Banques
classée 3ème valeur la plus active de
l’année après avoir enregistré 9,2% des
échanges sur le marché central, soit
2 646,6 MDH.
Principaux ratios boursiers au 31/12/2015
Elle s’est également classée 3ème en termes de
PE 2014 PB 2014 DY 2014
valorisation (avec une valeur de 39,2 MMDH), soit un
gain d’une place au classement des capitalisations BCP 17,8x 1,5x 2,44%
boursières, grâce notamment à l’augmentation de Banques 17,8x 1,8x 2,89%
capital de 1,7 MMDH réservée au personnel.
MASI 19,8x 2,2x 4,5%
Sources : Bourse de Casablanca et Division Analyses et Recherches
27
RAPPORT ANNUEL 2015
I. Renforcer la banque de détail mutualiste, profondément ancrée dans les régions et moteur de liquidités pour le
Groupe :
• Mettre les atouts coopératifs du Groupe au service de la nouvelle politique de régionalisation ;
• Consolider sa position de référence dans ses métiers bancaires classiques ;
• Renforcer son positionnement sur les métiers spécialisés ;
• Devenir leader national en matière d’innovation, grâce notamment au digital.
II. Poursuivre le développement d’une banque de financement et d’investissement de référence au Maroc, moteur
de rentabilité et d’emploi des ressources
• Consolider les positions du Groupe en tant que Banque de Financement de référence pour les Grandes Entreprises ;
• Poursuivre le développement sur les activités de marché et de banque d’affaires.
III. Devenir un acteur financier de référence en Afrique subsaharienne
• Etendre et renforcer l’implantation africaine du Groupe ;
• Consolider l’activité Corporate de ses filiales africaines ;
• Développer la banque de détail en Afrique.
RAPPORT ANNUEL 2015
1 3
Une Banque de détail 2 Une Banque Universelle
mutualiste, profondément multi-métiers à l’échelle
ancrée dans ses régions et Une Banque de financement du continent, véritable
moteur de liquidités pour et d’investissement de relais de croissance du
le Groupe. référence au Maroc, moteur Groupe
de rentabilité et d’emploi
des ressources
4
Fonctions support et régaliennes renforcées
a) Mettre les atouts coopératifs au service de la nouvelle service de la nouvelle politique de régionalisation avancée,
politique de régionalisation dans l’objectif de contribuer activement à la réussite de ce
Le plan Elan 2020 consacre la dimension citoyenne et chantier institutionnel.
régionale de la Banque des Particuliers et de la TPME Le Groupe prévoit dans ce sens d’impliquer davantage
en cohérence avec sa mission originelle de proximité au les sociétaires dans la vie de leur région et renforcer leur
service du tissu économique régional. sentiment d’appartenance et leur statut particulier au
En effet, le Groupe mettra ses atouts coopératifs au sein de leurs banques régionales respectives.
29
RAPPORT ANNUEL 2015
Le plan Elan 2020 consacre l’importance des Marocains Le plan Elan 2020 comporte un important volet digital qui
du Monde, un segment sur lequel le Groupe entend consacre l’ambition du Groupe de se hisser à la position
réaffirmer son leadership historique. de leader de l’innovation client.
31
ACTIVITÉ DU GROUPE
ACTIVITE DU GROUPE
Une nouvelle organisation managériale pour porter les nouvelles ambitions
Trois axes prioritaires constituent le ciment de la stratégie de développement du Groupe pour les années à venir : une
banque de détail mutualiste profondément ancrée dans les régions, une banque de financement et d’investissement de
référence au Maroc et une banque universelle multi-métiers à l’échelle du continent.
Ces piliers sont aujourd’hui ancrés au sein de deux Pôles stratégiques et exécutifs qui portent la nouvelle organisation
managériale.
SOCIÉTAIRES
INSTITUTIONNELS FLOTTANT
BANQUES POPULAIRES
RÉGIONALES
BCP S.A.
BANE
• Gestion d’actifs
ASSURANCE
FILIALES
BANQUE D’AFFAIRES
DISTRIBUTION
AFIN
RAPPORT ANNUEL 2015
BCP S.A.
BANE
• Gestion d’actifs
ASSURANCE
FILIALES
BANQUE D’AFFAIRES
DISTRIBUTION
AFIN
Le plan « Elan 2020 » consacre la dimension citoyenne et régionale de la Banque des Particuliers et de la TPME, et met
l’accent sur le renforcement du leadership du GBP sur les différents segments de clientèle : particuliers, professionnels
et entreprises. Le développement de la banque de détail repose sur 3 leviers prioritaires:
• l’approfondissement des bastions historiques que sont la clientèle des Particuliers résidents et non-résidents ;
• l’accompagnement intégré de la TPE et PME régionale ;
• la mise à l’échelle et l’optimisation des infrastructures soutenant le service bancaire.
1
Inclut les encours auprès de la clientèle Particuliers et Professionnels Résidents et Marocains du Monde.
35
RAPPORT ANNUEL 2015
RESTRUCTURATION DE L’OFFRE DESTINÉE AUX Chaabi Bank, le Groupe Banque Centrale Populaire a
FONCTIONNAIRES « PACK PUBLIC » lancé une nouvelle offre packagée destinée aux jeunes
étudiants Marocains en Europe, à travers le réseau Chaabi
L’offre à destination des fonctionnaires se décline en trois
Bank : « Pack Chaabi Bank Etudiant ».
types de packages :
Il s’agit d’un bouquet de produits et services bancaires
• Pack Public Essentiel ; 100% Groupe Banque Centrale Populaire, proposés à un
• Pack Public Plus ; tarif préférentiel, pour mieux accompagner les étudiants
et répondre à leurs besoins à l’étranger comme au Maroc.
• Pack Public Premium.
L’offre « Pack Chaabi Bank Etudiant » donne aux clients
Chaque package offre une gamme complète de services l'accès à un compte au Maroc et à un compte auprès des
regroupant deux grandes catégories de prestations : agences Chaabi Bank en Europe.
• La Banque au quotidien qui propose à la clientèle Dans l’optique de renforcer son positionnement sur
des fonctionnaires différents services pour optimiser le marché des jeunes, la Banque a conclu plusieurs
conventions de partenariat avec les universités et grands
la gestion de leur compte (compte chèque, carte de
établissements publics et privés de l’Enseignement
paiement, opérations de caisse et banque à distance) ;
supérieur au Maroc. A travers ces conventions, plus
• Les solutions de financement qui englobent le crédit de 85 000 étudiants bénéficient du « Pack 18-25 », une
à la consommation et le crédit immobilier à des taux offre qui propose une panoplie de services bancaires et
avantageux. d’avantages para-bancaires à travers divers partenariats
et conventions.
Par ailleurs et dans le cadre de la stratégie nationale
L’offre monétique a été enrichie par la mise en place
d’intégration de la jeunesse, la Banque a lancé en 2015
d’une carte prépayée « GlobalCard » co-brandée « Groupe
de nouveaux produits d’assistance. Cette nouvelle offre
Banque Centrale Populaire » et « Global Exchange », qui
vient enrichir la gamme
permet à son porteur d’avoir la provision résultante d’une
des produits et services à
opération de change manuel en dirhams directement sur
destination des jeunes et
cette carte. Elle est destinée aux voyageurs de passage au
renforcer le positionnement
Maroc et constitue un moyen de substitution à la monnaie
du Groupe sur un segment de
fiduciaire. Cette carte a été récompensée par le Trophée
marché à fort potentiel. Elle
« Best Innovative Card Programme » lors de la dixième
se décline en deux nouveaux
édition des Cartes Afrique Awards 2015.
produits d’assistance :
• Mise en marche de la transformation digitale JAYLE-E et JAYLE-E Junior
Un ensemble de programmes a été engagé dans • Nouvelle dynamique
l’objectif d’élargir le spectre fonctionnel des canaux pour la conquête
digitaux. Cette mise à niveau a été couronnée par des du marché de la
innovations bancaires aussi bien à l’échelle nationale bancassurance
qu’internationale.
La publication au Bulletin
Les services de banque à distance se sont ainsi étoffés Officiel de l’arrêté ministériel
sur tous les canaux : internet, mobile, guichets bancaires portant sur l’agrément de
automatiques et centre de relation client, affichant un l’entreprise d’assurances et
niveau d’activité important. de réassurance « Mutuelle
Au titre de l’exercice 2015, le nombre de clients en ligne Atta'mine Chaabi » marque
a dépassé les 2,9 millions avec un taux de croissance de un nouveau tournant pour
17%, générant ainsi plus de 50 millions de transactions, le Groupe Banque Centrale
soit une progression de 11%. L’ambition du Groupe étant Populaire.
de préparer la transition vers une offre omnicanale Cette nouvelle entité
optimisée. intervient dans les domaines
• Renforcement de la position sur le marché des de l’assurance-vie et de
jeunes l’épargne , en s’appuyant sur
un réseau d’agences dense
Dans le cadre de l’enrichissement de l’offre destinée aux
et efficace, privilégiant la
jeunes et afin de consolider sa synergie avec le réseau
proximité et la qualité de
RAPPORT ANNUEL 2015
service. Elle a pour ambition d’optimiser le bénéfice portant le portefeuille global à environ 1,6 million de
client, notamment à travers la garantie d’une prestation clients.
aux meilleurs standards du marché, et la maîtrise de En 2015, le Groupe Banque Centrale Populaire a élargi
l’ensemble des traitements liés aux différents événements son réseau d’intermédiaires en opérations bancaires
qui jalonnent le cycle de vie d’un contrat d’assurance. à travers le partenariat avec le réseau de proximité de
En plus des produits d’épargne et de retraite existants, le Maroc Traitement des Transactions - M2t (Point service
Groupe se positionne sur de nouveaux produits porteurs, Proximo-Tasshilat).
notamment ceux de la prévoyance. L’année 2015 a été Compte tenu de la capillarité de leur réseau, les points
ainsi marquée par le lancement de la nouvelle gamme services de M2t permettent un accès de forte proximité
des produits de prévoyance Atta’mine Chaabi. Cette offre aux produits et services financiers et la prise en charge
englobe les trois nouveaux produits déclinés ci-après : des opérations bancaires de base, facilitant l’inclusion
− Atta’mine Chaabi Hissab : assurance décès liée au financière des populations les plus défavorisées.
compte ; En outre, conscient que l’éducation financière constitue
− Atta’mine Chaabi Ousra : assurance prévoyance un des mécanismes incontournables pour la promotion
famille ; d’une finance plus inclusive, le Groupe Banque Centrale
− Atta’mine Chaabi Hayat : assurance décès Populaire a contribué à la 4e édition des Journées de la
accidentel. Finance pour les Enfants, organisée du 09 au 17 mars 2015
par la Fondation Marocaine pour l’Education Financière,
• Contribution continue à l’inclusion financière des en partenariat avec Bank Al-Maghrib.
populations les plus défavorisées
La stratégie Low Income Banking développée par le
Groupe s’est traduite par la captation en 2015 d’une
nouvelle clientèle estimée à plus de 260 000 individus,
37
RAPPORT ANNUEL 2015
Dans un contexte économique marqué par une relance timide dans les principaux pays d’accueil, le Groupe Banque
Centrale Populaire a repris l'initiative sur le marché des Marocains du Monde et accentué son positionnement en matière
de flux de transferts et de collecte des ressources. Cette évolution traduit une montée en puissance de l’activité du réseau
sur les différents compartiments du marché.
Grâce à la nouvelle organisation commerciale du réseau à l’étranger et à la densification des partenariats internationaux,
le Groupe renforce sa présence de proximité auprès de la clientèle des Marocains du Monde.
Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée par l’ouverture d’un Bureau de Représentation à Washington, le lancement de
l’offre de bi-bancarisation avec la Caisse Desjardins (Canada) ainsi que la mise en place du programme de fidélité Bladi
F’bali, en collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme.
2014 2015
RAPPORT ANNUEL 2015
39
RAPPORT ANNUEL 2015
B to B in Africa, qui est une mission commerciale avec d’accompagner les besoins évolutifs des entreprises.
pour objectif d’ouvrir de nouvelles opportunités aux Enfin pour appuyer le positionnement de la BCP sur le
entreprises marocaines en leur permettant de rencontrer marché de l’entreprise et mettre en avant toutes ses
les opérateurs clés à chaque étape et d’intensifier les forces et ses atouts, une campagne institutionnelle a été
échanges entre le Maroc et les pays visités. Le Sénégal, lancée fin mai 2015.
le Mali et le Burkina Faso ont été les trois destinations de
l’édition 2015. Accélération de la stratégie en faveur des TPE
Dans cette même ligne, la participation à la Foire Le développement de la TPE dans les différentes régions
Internationale d’Abidjan est venue réaffirmer du Maroc constitue également un axe stratégique pour le
l’engagement du Groupe en matière d’accompagnement Groupe.
des entreprises sur les marchés internationaux. C’est dans ce cadre que la Banque a défini un dispositif
Renforcement de l’offre complet afin de répondre précisément aux besoins de
ces entreprises qui constituent une pépinière pour la
Partenaire de référence des PME, le Groupe Banque multiplication des PME.
Centrale Populaire s’est également attaché à déployer de
nouveaux services innovants en phase avec leurs besoins. Ainsi, en 2015, la Banque Centrale Populaire s’est
distinguée par la mise en place d’un réseau expert dédié
Le dispositif d’accompagnement a été enrichi pour aux TPE afin de leur procurer un accompagnement ciblé
apporter des solutions aux différentes thématiques permettant de soutenir les entreprises justifiant des
d’actualité impactant la croissance, la pérennité et la projets porteurs.
compétitivité de l’entreprise marocaine, notamment via
le lancement du crédit TVA et de l'offre de transmission. L’année aura également connu le lancement de la 1ère
édition du programme "ISTITMAR CROISSANCE".
Par ailleurs, la Banque Centrale Populaire a renforcé
son engagement en faveur du développement durable La Banque s’est imposée en étant leader pour cette
en lançant une offre sur mesure et complète pour première édition lancée en partenariat avec Maroc PME,
accompagner les investissements des entreprises puisqu’elle a accompagné plus de 50% des dossiers de
dans leur démarche d’optimisation de leur efficacité candidature de TPE.
RAPPORT ANNUEL 2015
Private Banking
Par ailleurs, 2015 a été marquée par le lancement de Le Private Banking : partenaire de choix dans
l’enregistrement des auto-entrepreneurs. A travers son l’accompagnement de ses clients pour l’après
réseau regroupant des ressources dédiées et expertes, la
«Contribution Libératoire »
Banque a accompagné le projet de mise en œuvre du statut
de l’auto-entrepreneur, à la fois par la sensibilisation Suite à l’opération « contribution libératoire » en 2014,
de cette population aux avantages du statut et par leur l’équipe du Private Banking s’est fixé un nouvel objectif :
intégration au registre national de l’auto-entrepreneur. l’accompagnement de ses clients dans le placement des
avoirs rapatriés, le conseil relatif aux déclarations fiscales
nécessaires et la gestion des autorisations spécifiques
demandées à l’Office des Changes.
Le Private Banking : partenaire dans le
développement des activités du Groupe Banque
Centrale Populaire en Afrique.
Depuis le renforcement de la présence du Groupe
Banque Centrale Populaire sur le continent africain avec
l’acquisition de la Banque Atlantique (ABI), le Private
Banking a pour mission de créer une synergie effective
avec les entités concernées afin de servir au mieux la
clientèle patrimoniale d’ABI.
Une série de missions ont été effectuées au Sénégal et
en Côte d’Ivoire entre les différents représentants de la
banque privée BCP et les responsables de la clientèle VIP
d’ABI afin de mettre en place une collaboration efficace
et efficiente.
En effet, le potentiel du marché de la gestion de
patrimoine au niveau du continent africain présente une
opportunité stratégique pour le Groupe, et le Private
Banking a aujourd’hui pour objectif prioritaire d’assister
notre partenaire bancaire ABI dans la mise en place d’une
filière banque privée.
Le Private Banking : partenaire expert pour
l’optimisation du patrimoine de ses clients
Toujours à la recherche de la satisfaction client,
l’ingénierie patrimoniale du Private Banking a mis en
place une panoplie d'outils d'aide à la décision spécifique
au métier de « gestion de patrimoine ».
En effet, à l’image des banques privées internationales,
des outils ont été conçus afin de munir les conseillers
patrimoniaux des meilleurs moyens pour répondre avec
célérité et efficacité aux requêtes des clients.
• Le "KYC" (Know Your Client), également connu sous le
nom de « Risk Profile », a pour objectif de déterminer
Participation significative au fonds de soutien
le degré de sensibilité du client au risque par rapport
aux TPME à son horizon de placement, une étape importante
Dans le cadre du programme conjoint de Bank Al-Maghrib préalable à tout choix d’investissement financier.
et du GPBM pour la restructuration des entreprises
• Le « bilan patrimonial » recense les données
rencontrant des difficultés conjoncturelles, le Groupe
complètes du client, ses ressources et objectifs
s'est fortement impliqué dans ce nouveau programme.
financiers, actuels et futurs. Il permet aussi d’effectuer
Sa participation soutenue dans l'ensemble des régions
des simulations sur des éléments d’investissement,
du Maroc lui a permis de contribuer à plus de 45% aux
d’optimisation fiscale, d’assurance-vie et d’héritage.
encours dédiés à la restructuration des TPME.
Les résultats de cet outil se présentent sous forme
d’une proposition de placement spécifiquement
dédiée au client.
43
RAPPORT ANNUEL 2015
FILIALES :
La Banque de Détail, des Marocains du Mondes et de la TPME offre à ses clients particuliers et entreprises une palette
de produits et services complète et à très forte valeur ajoutée. Elle s’appuie à ce titre sur ses filiales spécialisées qui
constituent de réels centres d’expertises dédiées dans différents domaines :
- Sociétés de Financement : Vivalis SALAF, Maroc Leasing, Dar Addamane ;
- Assistance : Maroc Assistance Internationale ;
- Marocains du Monde : Chaabi Bank ;
- Société de location longue durée : Chaabi LLD.
VIVALIS SALAF a été créée en 1989 pour répondre à une demande de plus en plus accrue du marché national du
crédit à la consommation.
Avec pour principale mission de mettre à la disposition de sa clientèle des offres de crédit variées et répondant aux
attentes immédiates des bénéficiaires.
Les produits commercialisés par VIVALIS SALAF sont :
• Prêt Personnel
• Crédit Auto
• Location avec Option d’Achat
Dans un contexte de mutations profondes et rapides, où le secteur du crédit à la consommation connaît une
stagnation de ses principaux indicateurs d’activité, Vivalis Salaf a opéré des réalisations appréciables et a consolidé
sa position sur son marché.
Ainsi et malgré le resserrement des conditions d’octroi, la production brute a enregistré une croissance de 7,1% à
2.601 millions de dirhams, tandis que l’encours brut s'est établi à 5.427 millions de dirhams.
Quant aux indicateurs de résultat, Vivalis Salaf a vu son PNB progresser de 8,1% en une année en se situant à
305 MDH.
Animée par la volonté d’un développement soutenu et le souci de consolider les bases d’une croissance saine,
rentable et durable, Vivalis Salaf œuvre pour la construction d’un centre d’expertise métier et de savoir-faire
industriel qui vise à créer de la valeur et à contribuer de façon significative aux résultats du Groupe.
Sur le plan du Capital humain, Vivalis Salaf consolide l’adoption d’une politique Ressources Humaines de plus en
plus valorisante des compétences et alliant la performance à l’efficacité.
Dans le cadre des actions citoyennes visant l’accompagnement par notre Groupe d’un programme pilote d’insertion
socio-professionnelle au profit des jeunes en situation de handicap mental, Vivalis Salaf a versé un don au profit de
la fondation de gestion du centre national Mohammed VI des handicapés pour la construction et l’aménagement
d’un centre dédié à leur insertion.
Grâce au développement d'un pôle d’expertise et de savoir-faire et s’appuyant sur une éthique forte, Vivalis Salaf
consolide sa position sur son marché et s’affirme comme un acteur référent en se projetant dans l’avenir avec
sérénité et responsabilité.
RAPPORT ANNUEL 2015
Filiale du groupe Banque Populaire, DAR ADDAMANE est une institution de garantie
créée en 1989 par l’ensemble des établissements bancaires.
Société Anonyme de droit privé, membre de l’association professionnelle des
sociétés de financement «APSF», sa mission principale est :
- Faciliter à l’entreprise, la PME et la TPE en particulier, l’accès au financement en garantissant : les
crédits d’investissement bancaires et de leasing, ainsi que les crédits de fonctionnement finançant le cycle
d’exploitation ;
- Accompagner l’entreprise dans chacune des étapes de son existence, à savoir de sa création à son
développement ou sa mise à niveau.
Ses principaux produits sont :
- Force Leasing : garantie du crédit –bail finançant les opérations d’extension et de mise à niveau ;
- Attahfiz Leasing : garantie du crédit –bail finançant les opérations de création.
L’année 2015 a été globalement marquée par une évolution de la production et du chiffre d’affaires en ligne avec
les objectifs fixés.
Ainsi, en termes de production, les garanties affectées s’élèvent à près de 600 MDH.
Créée en 1976, Maroc Assistance Internationale (M.A.I) occupe une position de leader sur
le marché de l’assistance au Maroc.
Considérée comme une des filiales stratégiques du Groupe Banque Centrale Populaire,
M.A.I s’inscrit dans une stratégie d’amélioration continue de la qualité de ses produits et
services, à travers une politique d’innovation constante.
Son objectif premier est d’apporter à ses assurés une assistance humaine, médicale et
technique, dans leur quotidien et lors de leurs voyages dans le monde entier, à travers un réseau de prestataires
qualifiés.
Pour ce faire, les missions de Maroc Assistance Internationale s’articulent autour de quatre volets :
• assister et accompagner le client face aux aléas de la vie en temps réel, 24h/24 et 7j/7 ;
• écouter pour mieux comprendre et évaluer la situation dans laquelle se trouve l’assuré ;
• agir vite et avec efficacité, grâce à une équipe de professionnels ;
• intervenir dans le monde entier grâce à un réseau de prestataires rigoureusement sélectionnés.
Les principaux produits de M.A.I sont :
• marocains du monde : injad achamil et injad salama ;
• particuliers : injad monde, schengen visa… ;
45
RAPPORT ANNUEL 2015
CHAABI BANK est une filiale du GBP créée en 1972 en France. Elle assure une présence
du Groupe dans les principaux pays d’accueil des Marocains en Europe, à savoir : France,
Belgique, Espagne, Italie, Allemagne, Pays Bas et Grande Bretagne.
Jusqu’au début de la décennie 1990, la mission de Chaabi Bank consistait en la promotion
des opérations de collecte et de transfert de l’épargne des MDM vers le Maroc, cette mission
a été ensuite élargie à l’exercice d’autres activités de banque commerciale en vue de mieux
accompagner cette clientèle.
L’obtention du passeport européen en 2007 et le déploiement de la marque « Chaabi Bank » en Europe ont mis cette
filiale au centre du plan stratégique du Groupe. Ces faits constituent en effet une étape majeure dans l'évolution
de Chaabi Bank.
Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée pour cette filiale par :
• l’obtention de l’agrément de la BCP auprès de l’ACPR pour la commercialisation de l’offre MDM en France ;
• Le développement du réseau et le déploiement de la nouvelle démarche commerciale au niveau des
succursales ;
• La poursuite des efforts de recrutement de la clientèle pour le compte du Groupe qui a permis d'enregistrer
une évolution remarquable de 24 % par rapport à la même période de l’année précédente ;
• La poursuite de la promotion des transferts via le réseau Chaabi Bank vers le Maroc, ce qui a permis d’assurer
une progression positive en montant et en volume ;
• Depuis le lancement des activités avec le réseau Banque Atlantique à fin mai 2014, on enregistre une évolution
des transferts de 65% en valeurs et de 157% en nombre.
CHAABI LLD est une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire qui opère dans la location
longue durée et offre des solutions flexibles associant l'acquisition de véhicules et leur gestion.
Elle offre une panoplie de prestations et de services avantageux moyennant un loyer mensuel
forfaitaire calculé selon une durée et un kilométrage initialement déterminés.
Les produits commercialisés par Chaabi LLD sont :
• la location longue durée ;
• la location moyenne durée ;
• le fleet management.
Les performances régulières et ascendantes de Chaabi LLD lui ont permis de renouer avec la rentabilité, de
consolider ses fonds propres et d’asseoir une bonne image auprès de ses clients et de ceux du Groupe.
En adaptant son offre aux exigences de sa clientèle, de plus en plus intéressée par une solution à forte valeur
ajoutée, Chaabi LLD clôture l’exercice 2015 avec un chiffre d’affaires en augmentation de 21% par rapport à
l’exercice 2014.
Déjà certifiée ISO 9001 version 2008, Chaabi LLD a pu passer avec succès l’audit de suivi pour le maintien de sa
certification pour l’ensemble de ses activités.
Résolument tournée vers l’amélioration continue de son système de management de la qualité, Chaabi LLD
envisage de passer à une version plus récente de certification de ses activités.
RAPPORT ANNUEL 2015
47
RAPPORT ANNUEL 2015
BCP S.A.
BANE
• Gestion d’actifs
ASSURANCE
FILIALES
BANQUE D’AFFAIRES
DISTRIBUTION
AFIN
Ayant connu un développement significatif de ses activités, la Banque de Financement et d’Investissement constitue
aujourd’hui un important moteur d’emploi des ressources et de rentabilité pour le Groupe. Elle porte à ce titre, dans
le cadre du plan Elan 2020, une stratégie de développement ambitieuse qui accorde une attention particulière à la
valorisation de sa base de clientèle d’une part, et d’autre part à une maîtrise des risques de premier ordre.
La Banque de Financement et d’Investissement prévoit par ailleurs de poursuivre son développement sur les marchés de
capitaux dans le cadre de l’inflexion stratégique déjà entamée.
L’exercice 2015 a conforté les importantes réalisations de la Banque de Financement et d’Investissement qui consolide
ainsi sa position de financeur de référence des Grandes Entreprises (GE) au Maroc.
49
RAPPORT ANNUEL 2015
FILIALES :
La Banque de Financement et d’Investissement s’appuie sur l’expertise significative développée au sein de ses filiales
afin de délivrer à ses clients un service à très forte valeur ajoutée. A ce titre, la BFI dispose de trois filiales spécialisées
leaders dans leurs domaines :
- Upline Groupe ;
- Chaabi International Bank Offshore ;
- MEDIAFINANCE.
Désignée, depuis début 1997, comme Intermédiaire en Valeurs du Trésor (IVT), MEDIAFINANCE est un intervenant
confirmé sur les marchés primaire et secondaire de la dette publique négociable.
Disposant du statut de banque agréée, l’activité de cette filiale se focalise sur l’intermédiation en valeurs de Trésor
(IVT) :
- Gestion pour compte propre de tous les instruments offerts sur le marché ;
- Market-making de la dette publique dans le cadre du statut d’IVT ;
- Conseil et assistance en placement et gestion pour compte de tiers ;
- Corporate : conseil et ingénierie pour le compte d’émetteurs privés ;
- Conseil en placement sur les produits de taux ;
- Intermédiation sur le marché secondaire des BDT ;
- Tenue de comptes.
Par ailleurs, la conjoncture du marché de taux durant l’année 2015 a été marquée par :
- Le maintien par Bank Al-Maghrib du taux directeur stable à 2,50% ;
- La croissance devrait ressortir à 4,5% avec une hausse de 14,6% de la valeur ajoutée agricole et une progression
du PIB non agricole limitée à 3,3% pour l’ensemble de l’année 2015 ;
- L’allègement de l’insuffisance de liquidité du système bancaire de 14,2 milliards DH durant le quatrième trimestre
de l’année 2015. Ce déficit étant intégralement financé par la Banque Centrale. Ainsi, le taux interbancaire s’est
situé à 2,52% et les taux Repos ont traité dans une fourchette de [2.40% - 2.60%] ;
- Une hausse significative des levées brutes du Trésor qui se sont chiffrées à 127 milliards DH en 2015 contre 79
milliards DH un an auparavant, soit un croissement de 61%. L’essentiel de ces levées a porté sur les maturités
du moyen terme (48%) suivies de celles du court terme (29%) ;
- Un léger repli de l’activité sur le marché secondaire des bons du Trésor enregistrant un volume transactionnel à
fin 2015 de 177 milliards DH contre 184 milliards DH en 2014, soit une baisse de 4%.
Dans ce contexte, Mediafinance s’est adjugé sur le marché primaire un volume de souscriptions de 341 millions DH.
Sur le marché secondaire, la banque a réalisé un volume transactionnel de près de 2 milliards de DH.
51
RAPPORT ANNUEL 2015
CM
MY
CMY
INTERMEDIATION BOURSIERE
Après un début d’année haussier, le marché boursier marocain à enregistré à fin novembre 2015 une baisse de
8,85%. Cette tendance baissière à partir de la mi-mars fait suite à la publication de résultats annuels en baisse
(contraction de la masse bénéficiaire de 11,8% en 2014), tendance confirmée également après la publication des
résultats semestriels.
Sur le plan transactionnel, le volume quotidien moyen enregistré sur le marché à fin novembre 2015 est de l’ordre
de 282 millions DH, en baisse 12,97% par rapport à la même période de l’année dernière. Ce recul s’explique
essentiellement par la baisse sur les opérations de capital ainsi que du volume enregistré sur le marché de blocs
(près de -70%).
Notons que l’exercice 2015 a enregistré l’introduction des valeurs TOTAL MAROC et AFMA qui ont levé 7,1 Mrd MAD
sur le marché Actions.
Quant à la capitalisation boursière, elle a atteint 458,36 Mrd. MAD en baisse de 7.2%.
A fin novembre 2015, Upline Securities a réalisé un volume transactionnel de l’ordre de 5,5 Mrd MAD.
S’agissant de l’activité « Bourse en ligne » du Groupe Banque Centrale Populaire, elle a enregistré, au terme
de l'exercice 2015, une progression par rapport à 2014 et a pu doubler sa part de marché. Le nombre d’ordres a
enregistré également une évolution de 43%.
La plateforme d’intermédiation Boursière en Ligne du Groupe Banque Centrale Populaire a poursuivi ses efforts
d’amélioration offrant des fonctionnalités en phase avec les technologies d’information. A ce titre, les clients ont
pu participer via cette plateforme aux introductions en Bourse de TOTAL MAROC et d'AFMA via le module Offre
Publique de Vente du site.
Il y a lieu de souligner par ailleurs que la plateforme Bourse en Ligne du Groupe Banque Centrale Populaire est
en harmonie avec la nouvelle plateforme V6 de Maroclear et la nouvelle plateforme de cotation de la Bourse de
Casablanca.
CAPITAL INVESTISSEMENT
En 2015, l’activité du Capital Investissement a été marquée par les éléments suivants :
• Accroissement constant de la taille moyenne des fonds suite à l’émergence de fonds transrégionaux et attrait
de plus en plus important des institutions financières multilatérales internationales (BEI, SFI, BERD, BAD etc.)
pour le financement des activités des fonds en private equity opérant au Maroc ;
• Intérêt croissant des opérateurs pour l’investissement/accompagnement des entreprises en Afrique ;
• Aucun désinvestissement par cession sur les marchés financiers ;
• Prémices d’une dynamique de la demande relative aux fonds immobiliers locatifs, suite à l’intérêt manifesté
par plusieurs multinationales dans le secteur automobile pour s’installer à Tanger (TFZ), Kénitra (AFZ) et
l’Agropole de Meknès ;
• Dynamisme lié à la stratégie énergétique nationale et son impact sur l’investissement en infrastructure.
Pour accompagner la dynamique économique que connaît le Maroc, le Groupe Banque Centrale Populaire (GBCP) a
mis en place et contribué à la structuration de plusieurs fonds d’investissement généralistes et sectoriels couvrant
tous les secteurs porteurs de l’économie marocaine : Industrie, Agriculture, Infrastructure, Tourisme, Immobilier
Industriel, Nouvelles Technologies, etc.
L’activité de ces fonds est gérée par plusieurs sociétés de gestion de fonds affiliées à « Upline Alternative
Investments », avec un actif sous gestion d’environ 6,5 milliards de dirhams à fin 2015.
COURTAGE EN ASSURANCE
Pour Upline Courtage, l’assureur-conseil du Groupe, l’année 2015 a été marquée par la consolidation de la synergie
développée avec la BCP et les BPR. A la faveur des conventions de co-courtage signées avec des assureurs-conseil
leaders de la place, d’importants groupes industriels ont fait confiance à Upline Courtage pour la couverture de
leur patrimoine et de leur personnel.
L’effort commercial du réseau du Groupe, conjugué à l’innovation avérée des équipes d’Upline Courtage,
particulièrement en matière de la bancassurance, ont été à l’origine d’une augmentation de 61% et 76%
respectivement du montant global des primes émises et du chiffre d’affaires au cours de la période 2009 à 2015.
Avec un montant global des primes émises en 2015 de l’ordre de 522 millions DH, Upline Courtage consolide son
positionnement en tant que challenger sur le marché.
53
RAPPORT ANNUEL 2015
CIB Offshore, en tant que plateforme offshore du groupe Banque Centrale Populaire, aspire à devenir un acteur de
premier plan dans le segment du marché des zones franches, contribuer au rayonnement du Groupe à l’étranger
et suivre sa stratégie consistant à promouvoir la coopération Sud-Sud via ses filiales en Afrique.
Pour ce faire, les missions de CIB Offshore s’articulent autour de quatre volets :
- accompagnement des investisseurs en zones franches en matière de services financiers et concours bancaires
en devises ;
- constitution d’un levier de développement de l’activité de commerce extérieur du Groupe du fait de son statut de
banque à vocation internationale ;
- extension de la gamme des produits à l’International du Groupe BCP par la mise en place de solutions de
financements en devises défiscalisées ;
- renforcement de la synergie intra-groupe en matière de financements et opérations à l’international.
CIB Offshore propose une multitude de produits, à savoir :
- ouverture et gestion des comptes en devises, opérations de transfert et de rapatriement de fonds, opérations de
placement en devises et de couverture des risques de change, opérations de forfaiting, mobilisation des créances
à l’exportation ;
- financement en devises des opérations de commerce international, émission des garanties, cautions et avals ;
- assistance, conseil et financement des investissements et de l’exploitation des entreprises en zones franches ;
- clearing, financement des opérations de trade, forfaiting, placements, refinancements, co-financements et risk-
sharing pour le compte des filiales bancaires en Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, l’année 2015 a été marquée par le lancement de plusieurs chantiers structurants afin d’accompagner le
développement et la diversification de l’activité de CIB Offshore :
- lancement et suivi du projet d’extension et de rénovation du siège social de la Banque ;
- implémentation du nouveau système d’information ;
- lancement du projet de refonte de l’organisation de CIB Offshore pour accompagner le développement des
opérations du Groupe à l’International et aligner son activité sur les meilleures pratiques et sur les standards
internationaux ;
- lancement du processus de mise en conformité aux directives FATCA ;
- renforcement de l’effectif de la Banque par de nouveaux collaborateurs répondant à différents profils.
RAPPORT ANNUEL 2015
BCP S.A.
BANE
• Gestion d’actifs
ASSURANCE
FILIALES
BANQUE D’AFFAIRES
DISTRIBUTION
AFIN
Le plan Elan 2020 consacre le développement international du Groupe comme un relais de croissance majeur sur les cinq
prochaines années. Le Groupe Banque Centrale Populaire ambitionne de se hisser au rang de Groupe financier universel
à l’échelle du continent africain à travers l’extension accrue de ses activités de banque et d’assurance.
Sa stratégie de développement africain s’appuie fortement sur l’élan de développement porté par le Groupe Banque
Atlantique et la dynamisation des synergies avec ses autres entités. Le développement africain est érigé en pilier de la
nouvelle organisation du Groupe Banque Centrale Populaire avec une structure dédiée au développement international.
La holding Atlantique Business International, détenue à 75% par la BCP, a vocation à fédérer les activités du Groupe
dans les métiers de la banque, de l’assurance et de l’ingénierie financière dans 7 pays d’Afrique de l’Ouest
ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL est une holding financière, de contrôle et de développement portant les
participations majoritaires dans :
Banques d'affaires et
Assurances
Banques
55
RAPPORT ANNUEL 2015
200 000
Nombre de clients
150 000
100 000
50 000
0
BABF BABN BACI BAML BANE BASN BATG
Collecte de ressources
Les performances commerciales du Groupe ont permis de réaliser une collecte additionnelle nette de FCFA 280
milliards, soit une croissance de plus de 22% de l’encours des dépôts de la clientèle qui ont atteint FCFA 1 567
milliards à fin 2015.
RAPPORT ANNUEL 2015
Crédits à la clientèle
Les crédits accordés à la clientèle ont connu une croissance vigoureuse de +16% en glissement annuel. L’encours
brut progresse de FCFA 193 milliards, dont FCFA 123 milliards pour les crédits à court terme avec un additionnel de
FCFA + 110 milliards réalisé par la BACI , et 45 milliards FCFA pour les crédits à moyen et long termes.
57
RAPPORT ANNUEL 2015
De droit centrafricain, la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) est née d’un protocole d’accord signé le 13
février 1989 entre le Royaume du Maroc et la République Centrafricaine en vue de renforcer les liens économiques
et financiers entre les deux pays.
La BCP assure, en sa qualité d’actionnaire de référence, la gestion de la banque par le redéploiement de cadres
qualifiés auprès de sa filiale.
Avec pour principale mission de bancariser la population et de participer au développement de la PME-PMI, la BPMC
axe ses interventions essentiellement sur les secteurs de l'artisanat, de l'agriculture, du commerce extérieur…
Compte tenu de la crise militaro-politique que connait le pays depuis 2012, la conjoncture socio-économique
centrafricaine a été marquée au cours de l’année 2015 par la persistance des effets de cette crise avec une légère
reprise des activités économiques qui reste toutefois insuffisante pour la relance effective de l’économie.
Le système bancaire a continué à subir les effets de la crise à travers l’augmentation des frais généraux sous l’effet
des charges inhérentes à la sécurité ainsi que l’aggravation du volume des créances en souffrance comme corolaire
aux difficultés rencontrées par les différents acteurs économiques.
La BPMC a poursuivi la mise en œuvre du plan d’urgence visant la restructuration de la Banque, l’assainissement du
portefeuille et le respect des normes prudentielles réglementaires.
Amifa est une holding créée par le groupe Banque Populaire pour piloter son ambitieux programme de microfinance
en Afrique. Sa création est consécutive à la convention conclue entre le groupe, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Gabon et la
République de Guinée, portant sur le développement des activités de microfinance dans ces pays.
Pour ce faire, le groupe entend tirer parti de l’expérience réussie de sa filiale marocaine Attawfiq Micro-Finance – qui
est une référence en la matière – et aligner les activités d’Amifa sur les meilleures pratiques mondiales en matière
de microfinance et de microcrédit.
Atlantic Microfinance For Africa a pour principales missions de:
- favoriser la création de à travers le financement des activités génératrices de revenus ;
- soutenir et accompagner les micro-entrepreneurs en facilitant leur passage progressif de l’informel vers le
secteur organisé de l’économie ;
- participer à l’inclusion financière des populations non bancarisées en proposant des produits d’épargne adaptés ;
- participer à la concrétisation d’actions citoyennes au profit de la clientèle.
Les principaux faits marquants d’Amifa au titre de l’année 2015 concernent :
- la création de deux filiales en Côte d’Ivoire et au Mali suite à l’obtention de l’accord de Bank Al-Maghrib ;
- l’obtention du statut CFC ;
- l’inauguration de l’agence pilote Yopougon-Impôt en Côte d’Ivoire ;
- le lancement des activités des premières agences en Afrique.
59
GOUVERNANCE
D'ENTREPRISE
RAPPORT ANNUEL 2015
GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
SYSTEME DE GOUVERNANCE AU NIVEAU DU CPM
Le Crédit Populaire du Maroc (CPM) est un groupement de • M. Ahmed ZERKDI : Président du Conseil de
banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Surveillance de la Banque Populaire du Centre Sud ;
Banques Populaires Régionales. Il est régi par la loi 12-96 • M. Larbi LARAICHI : Président du Conseil de
portant réforme du Crédit Populaire du Maroc. Surveillance de la Banque Populaire de Meknès ;
La Banque Centrale Populaire (BCP) est une société • M. Abdelhadi BERRADA EL AZIZI : Président du Conseil
anonyme cotée à la Bourse de Casablanca à conseil de Surveillance de la Banque Populaire de Marrakech-
d'administration et à capital fixe. Elle est habilitée à effectuer Beni Mellal ;
toutes les opérations susceptibles d'être pratiquées par
les banques. La BCP est l'organisme central bancaire des • M. Abdellah BOURKADI : Président du Conseil de
Banques Populaires Régionales. A ce titre, elle est chargée Surveillance de la Banque Populaire de Fès-Taza ;
de gérer les services d'intérêt commun aux organismes du • M. Noureddine BELMAHJOUBI : Président du
Crédit Populaire du Maroc. Directoire de la Banque Populaire de Tanger - Tétouan.
Les Banques Populaires Régionales (BPR) sont des
banques de forme coopérative à capital variable, à
directoire et à conseil de surveillance. Les BPR peuvent
effectuer toutes les opérations de banque dans leurs
circonscriptions territoriales respectives.
Le CPM est placé sous la tutelle d'un Comité Directeur du
Crédit Populaire du Maroc.
Administrateur
M. Mohamed BELGHAZI Administrateur indépendant
indépendant
63
RAPPORT ANNUEL 2015
GOUVERNANCE D'ENTREPRISE
1- Comité d’Audit :
Le Comité d’Audit assure notamment la surveillance et
l’évaluation de la mise en œuvre des dispositifs du contrôle III. Système de gouvernance au niveau des
interne de la Banque ainsi que la conduite de l’activité de BPR
l’Audit.
Le CPM compte 10 Banques Populaires Régionales qui
Composition du Comité d’Audit sont dotées d’un mode de gouvernance dualiste avec un
Conseil de Surveillance et un Directoire.
Nom et prénom Qualité
M. Mohammed BELGHAZI Président Le Conseil de Surveillance de la BPR est chargé de
Mme Ghizlaine GUEDIRA contrôler la gestion, de participer à la définition des
Membre orientations stratégiques de la Banque en cohérence
représentant l’OCP S.A
M. Jalil SEBTI Membre avec la stratégie globale du Groupe, et d’exercer certaines
attributions spéciales arrêtées par les statuts.
2- Comité des Risques
Il vérifie et présente à l’Assemblée Générale Ordinaire
Le Comité des risques est chargé notamment d’assister annuelle ses observations sur le rapport du Directoire et
le Conseil d’Administration dans son rôle de surveillance sur les comptes de l’exercice.
des risques auxquels la Banque Centrale Populaire
est exposée, du respect de la stratégie et des politiques La gestion de la BPR est assurée par un Directoire
générales de gestion des risques et de la conformité à la responsable collégialement des réalisations et des
réglementation relative au risque. performances de la Banque.
Contrôle Permanent
Le respect de la conformité
RAPPORT ANNUEL 2015
STRUCTURE DE GOUVERNANCE
Le GBP est doté d’une organisation en ligne avec les meilleures pratiques et les meilleurs standards internationaux. Sa
structure de gouvernance intégrée lui permet de repérer les risques auxquels il est confronté, de mettre en œuvre un
système de contrôle interne adéquat et efficace, et d’établir enfin un système de suivi et de réajustements.
La responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision des risques est partagée entre :
• les instances de gouvernance et de pilotage (Comité Directeur, Conseil d'Administration, Comité d’Audit, Comité
Gestion des Risques, Comité de Surveillance des Engagements, Comité Placement...) ;
• la Direction Générale Risques Groupe et les autres fonctions dédiées et/ou impliquées dans le suivi des risques
(crédit, marché, liquidité et opérationnel) ;
Inspection Générale
Comité d’Audit
Conseil d’Administration de la BCP
Top Management
69
RAPPORT ANNUEL 2015
Mise à niveau des dispositifs risques des filiales africaines : accompagnement des
filiales africaines dans la construction et l’amélioration de leur dispositif de gestion des
risques, pour leur permettre de se mettre au niveau des standards du Groupe. Cela passe
par la mise en place d’outils d’aide à la décision (notation et scoring), l’élaboration d’un
reporting de surveillance intégré, et le pilotage du recouvrement des risques sensibles et
des créances douteuses et litigieuses.
Respect des nouvelles exigences réglementaires Bâle III : adoption définitive des
normes Bâle III et mise à niveau de l’ensemble des outils de gestion des risques en
conformité avec ces normes. Pour la gestion des fonds propres, le Groupe continue à
renforcer ses fonds propres de base qui, en 2015, représentent plus de 90% du total de ses
fonds propres. La gestion de la liquidité, quant à elle, reste un sujet prioritaire d’évolution
à l’horizon 2019 et la Banque respecte amplement les minimas réglementaires.
RAPPORT ANNUEL 2015
I.1 Risques de crédit et surveillance des et risques sensibles est opérée d’une manière très
rapprochée au niveau central.
engagements
• Le renforcement du dispositif de gestion des
Le risque de crédit représente une composante principale risques majeurs, avec le déploiement de nouvelles
de l’activité de la Banque, compte tenu de ses impacts versions des outils de gestion de ces risques avec
significatifs. Au cours de l’année 2015, le Groupe a (i) une version améliorée de la gestion des groupes
poursuivi ses efforts visant à renforcer ses politiques de contreparties liées, (ii) une version enrichie du
et à se doter des outils et normes lui permettant de moteur de notation, et la base de gestion des projets
disposer d’un bon niveau de maîtrise de ses risques. Les immobiliers. Cela permet d'une part, de disposer
principales réalisations pour cette année sont : de données pertinentes sur l'état d'avancement des
• La finalisation des modèles EAD (exposition en cas projets et des promoteurs et d'autre part, de réaliser
de défaut) pour la clientèle retail et l’engagement un suivi rapproché de la qualité du portefeuille.
du projet d’implémentation de l’ensemble des • Le renforcement du dispositif de surveillance des
paramètres de risque sur cette clientèle au niveau du engagements et la détection des créances sensibles.
système d’information. Ce projet structurant répond Des travaux de revue de portefeuille sont réalisés
à un double objectif de qualification des risques et et permettent de passer au crible les expositions
de développement d’une stratégie retail orientée par sur les principaux secteurs d’activité, en vue de
segment de marché et profil de risque. Il permettra définir des politiques de crédit appropriées (mesures
dans une seconde phase de mieux allouer les fonds d’accompagnement, désengagement…). Cette
propres à ce périmètre de clientèle. démarche constitue une étape importante pour la
• La poursuite des travaux engagés pour asseoir construction de notre modèle d’appétence au risque.
un dispositif efficace de gestion du risque pays et • La production régulière des reportings relatifs
de surveillance des engagements sur nos filiales aux exercices réglementaires de stress-test sur le
subsahariennes. Des limites d’exposition par pays portefeuille crédit et quantification des impacts sur
de risque final ont été ainsi définies, des processus les provisions, les fonds propres, et la politique du
de remontée d’informations ont été instaurés et Crédit.
une surveillance particulière des grands risques
I.2 Risques financiers et de marché
Le Groupe a continué à élargir son infrastructure de
gestion des risques financiers et de marché en veillant
à l’amélioration constante des outils d’analyse et de
surveillance conformément aux meilleures pratiques en
la matière.
En ce qui concerne la gestion actif-passif, une plateforme
de données et un moteur de calcul ont été mis en place
(en pré-production); ce qui permettra à la Banque de
mieux piloter le risque global de taux et de liquidité. En
parallèle, les méthodologies relatives aux conventions
d’écoulement ont été revues, et la modélisation des
principales options cachées a été finalisée.
Les principaux projets et actions réalisés sont relatifs à :
• La poursuite du projet de convergence visant
l’intégration des modèles internes dans le dispositif
de gestion des risques de marché. Dans ce cadre,
les différents contrôles des paramètres de marché
opérés au jour le jour ont été formalisés.
• L’élaboration d’une méthodologie pour la
détermination des limites des nouveaux produits,
permettant ainsi de gérer de manière appropriée les
niveaux de tolérance au risque et les expositions.
• La poursuite du projet d’implémentation de l’outil
ALM. Ce projet, dont la partie récupération des
71
RAPPORT ANNUEL 2015
• le renforcement des contrôles des conditions d’usage II.1.3 Processus de prise de risque
du système de notation des entreprises ;
L’entrée en relation
• un suivi adapté des risques majeurs et de
concentration ; Le Groupe fait de la connaissance du client une condition
préalable à tout nouvel engagement. Cette exigence est
• une plus grande réactivité face aux signes précurseurs
couverte par la directive BAM du 1er avril 2005 portant
de défaut.
sur les éléments d’informations devant être requis dans
La stratégie du Groupe en matière de risque de crédit se le cadre de l’instruction des dossiers de crédit. A ceux-
traduit par une définition des objectifs par profil de risque là, s’ajoutent les dispositions liées aux risques de non-
et par niveau de risques sensibles, notamment pour les conformité qui exigent le respect des mêmes termes.
entreprises. Cela devrait engendrer une amélioration
Conformément à ces exigences, la Banque a mis en place
continue de la qualité du portefeuille du Groupe et de
un ensemble de processus permettant d’assurer à la fois
réduire le nombre et le volume des expositions sensibles
une bonne sélection des prospects, une connaissance
de manière à atténuer l’impact des provisions sur bases
approfondie des clients lors de l’entrée en relation et
collectives et les pertes potentielles.
un suivi régulier pendant toute la durée de la relation
II.1.2 Politiques et procédures commerciale.
73
RAPPORT ANNUEL 2015
double regard et une meilleure célérité dans la décision, traduisant la collégialité de la décision ;
la demande de crédit doit préalablement faire l’objet d’une • un schéma délégataire à plusieurs dimensions qui
étude de faisabilité au niveau de l’entité commerciale en assure une adéquation entre le niveau du risque et
charge du dossier et d’une deuxième lecture du risque au celui requis pour la décision ;
niveau de la fonction Contre-étude.
• exclusion des pouvoirs des BPR des crédits au profit
Organisation des circuits de décision des apparentés, quels que soient leurs montants. Ces
L’organisation des circuits de décision repose sur un derniers sont soumis aux comités internes de crédit
schéma délégataire en adéquation avec la structure et tenus au niveau de la BCP ;
l’organisation du Groupe. Ce schéma est décliné selon les • des limites de compétences établies par groupe de
trois niveaux suivants : bénéficiaires liés ;
• pouvoirs délégués par le président du Comité • la séparation des tâches entre les entités
Directeur en faveur des Comités BCP et des présidents commerciales et celles chargées de l’évaluation, du
de Directoire des Banques Populaires Régionales ; suivi et de la gestion des risques liés au crédit, tant
• pouvoirs subdélégués par les présidents des BPR en au niveau de la BCP qu’au niveau des BPR.
faveur des centres d’affaires et succursales relevant La prise de décision
de leurs périmètres ; Le processus de décision s’appuie sur :
• pouvoirs subdélégués par les responsables des
• le désengorgement des comités à travers un filtrage
succursales aux responsables d’agences relevant de
en amont des dossiers par la contre-étude ;
leurs entités.
• la prévention du risque à travers un rôle plus
Ces pouvoirs, qui sont exprimés selon plusieurs
déterminant de la fonction Contre-étude. Son avis,
paramètres (nature de la demande, nature du crédit
signé et motivé, est obligatoire pour l’instruction de
et sa maturité, notation du client…), sont inversement
toute demande de crédit et il est déterminant dans la
proportionnels au niveau des risques (plus le risque est
prise de décision ;
élevé, moins la délégation est importante).
• la suprématie des Comités de crédit qui, moyennant
S’agissant des filiales du Groupe, les compétences sont
motivation de leurs décisions, peuvent agréer des
définies en montant de risques. En cas de dépassement
dossiers revêtus de l’avis défavorable ou réservé de la
de seuil, un processus d’escalade est mis en place pour la
Contre-étude.
prise de décision finale.
Le suivi de la relation
Le dispositif décisionnel de la Banque est basé sur les
principes suivants : La notation du client ainsi que la revue du dossier de
crédit est obligatoire au moins une fois par an et à
• analyse des dossiers par les entités commerciales
chaque évènement significatif intervenu sur la situation
initiatrices des demandes et deuxième lecture de
du client. Cette revue est exigée quelle que soit la nature
risque faite par les entités risques au niveau des BPR
des concours accordés. Les business plans initiaux des
et de la BCP ;
contreparties bénéficiant uniquement de crédit moyen et
• prévention du risque à travers un rôle plus déterminant long termes sont confrontés aux réalisations en vue de
de la fonction Contre-étude dans le filtrage des la mise en place de mesures correctives dans le cas de
dossiers et dans la prise de décision ; divergences importantes relevées.
• exercice des pouvoirs dans le cadre de comités
RAPPORT ANNUEL 2015
Le suivi rapproché de la relation se fait également par à la réglementation en vigueur matérialisée par la
le biais de visites périodiques sur site ainsi que par la circulaire 19/G/2002 de BAM définissant la classification
consultation de la documentation comptable annuelle et des créances en souffrance. L’élargissement de cette
états de synthèse intermédiaires. Le réseau communique définition au défaut bâlois a été réalisé dans le cadre d’un
à la fonction Risque tout élément décelé, par lui, jugé projet d’identification et d’historisation visant à préparer
alarmant sur la situation du client, et cela sans attendre la le passage aux méthodes internes.
revue annuelle du dossier. De même, le fonctionnement du L’évaluation et le suivi de la qualité des risques
compte (dépassements répétitifs ou chroniques, difficulté
d’honorer les engagements bancaires ou fournisseurs…) L’évaluation et la gestion des risques de crédit sont
est suivi par les entités concernées, chacune dans son assurées tant pour les contreparties individuelles
périmètre, dans le but d’un suivi permanent et rapproché (entreprises et particuliers) que pour celles liées aux
des risques. portefeuilles.
Le dispositif de suivi et de gestion des risques de crédit La Banque a mis en place un système de notation en ligne
est structuré autour des éléments suivants : avec les exigences réglementaires en termes d'utilisation
et d'usage. Ce système de notation couvre la clientèle des
• une architecture de contrôle déployée au sein de toute
entreprises et professionnels, ainsi que les projets liés à
la filière Crédit ;
la promotion immobilière. La clientèle des particuliers est
• une évaluation et un suivi indépendants de la qualité assujettie au scoring à l’octroi applicable aux crédits à la
des risques encourus ; consommation et aux crédits immobiliers.
• un suivi particulier des risques majeurs et des risques Par ailleurs, la Banque est engagée dans un projet
de concentration ; structurant visant la construction d'un système de notation
• un suivi permanent et rapproché des créances sensibles Retail qui servira à fonder sa deuxième tranche encore
(dépassements sur les lignes de crédit, autorisations nécessaire au passage aux approches notation interne.
échues et non renouvelées, impayés, etc.) ; Pour les « Project Finance », la Banque envisage de couvrir
• une filière Risques Crédit, à travers les fonctions cette catégorie d'exposition par un nouvel outil de notation
Risques au sein des Banques Populaires Régionales et compte tenu de l'ampleur que commence à prendre ce
la Direction Générale Risques Groupe de la BCP. type de financement dans le portefeuille de la Banque.
La définition du défaut utilisée en gestion est conforme Le système actuel de notation constitue le cœur du
dispositif de gestion des risques de crédit. En effet, la
75
RAPPORT ANNUEL 2015
Le suivi des risques de concentration L’objectif du dispositif de suivi des risques sensibles est
d’identifier le plus tôt possible les signaux de détérioration
La concentration individuelle des risques fait l’objet d’un potentielle du portefeuille sain, afin de pouvoir le traiter
suivi minutieux par la Banque pour, d’une part, obéir aux promptement, alors que des actions de protection des
règles prudentielles imposées par l’exigence de la division intérêts de la Banque, peuvent encore être assez efficaces
des risques et, d’autre part, assurer la diversification des et peu onéreuses.
contreparties nécessaire à la dilution des risques. A ce
titre, le Groupe a mis en place un processus d’examen des L'identification et le suivi de ces créances s’opèrent
100 premiers risques au sens contrepartie ou groupe de conjointement par les fonctions risques et les lignes
contreparties liées (environ 500 contreparties hors filiales). métiers à cadence mensuelle.
Ledit processus est dupliqué au niveau de chaque BPR. Le mécanisme mis en place consiste à échanger en
Parallèlement, une attention particulière est accordée permanence, avec les gestionnaires de la relation, des
aux engagements dès que leur niveau dépasse 5% des informations sur l'état de la créance en vue d’entamer
fonds propres. les négociations qui s’imposent pour sa régularisation
éventuelle.
En outre, la Banque dispose d’un dispositif de gestion et
de suivi du risque de concentration sectorielle s’articulant Les cas réapparus de façon récurrente et n’enregistrant
autour de règles et normes quantitatives et qualitatives. pas une évolution favorable de la situation sont
Ce suivi s’appuie sur des reportings périodiques, d’études inscrits dans la « Watch List », après décision des
sectorielles et de fiches de suivi. Quant au processus de comités compétents. Cette « Watch List » qui constitue
suivi opérationnel des expositions par secteur, il repose l’aboutissement de toutes les actions de surveillance fait
sur des indicateurs et limites dont le non-respect entraîne elle-même l’objet d’un dispositif de suivi, pour permettre
l’application de mesures adaptées. à la Banque de préserver, dans le temps, son potentiel de
recouvrement.
RAPPORT ANNUEL 2015
La « Watch List » constitue le cœur du dispositif de dimensionnement à la fois des provisions sur base collective (IFRS) et
celles pour risques généraux (comptes sociaux). Cela permet de faire converger parfaitement le système de gestion des
risques et celui de provisionnement.
Processus de surveillance et de gestion du Risque Pays
Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques, juridiques ou sociales d’un pays
affectent les intérêts financiers de la Banque. Il ne constitue pas une nature de risques différente des risques “élémentaires”
(crédit, marché, opérationnel) mais une agrégation des risques résultant de la vulnérabilité à un environnement politique,
social, macroéconomique et financier spécifique.
Le dispositif de mesure et de surveillance des risques pays repose sur les principes suivants :
• une organisation dédiée capable d’opérer les choix importants et d’effectuer les arbitrages nécessaires (Comité de
suivi des activités des Banques à l'international au niveau de la BCP, Comités de la Holding) ;
• une architecture de décision et de délégations de pouvoirs (filiale, holding, BCP) aussi bien en termes d’octroi de
crédit que d’investissement ;
• des comités de portefeuille dédiés au suivi et à la surveillance des contreparties et secteurs sensibles de chaque
filiale, avec un monitoring centralisé au niveau ABI et BCP ;
• enfin, une revue des risques pays lors des différents conseils d’administration et Comités d’Audit et Risques du
Groupe.
Sur le plan méthodologique, la BCP s’est dotée d’un dispositif de gestion du risque pays basé sur un modèle de notation
interne permettant de quantifier le risque sur les pays à partir de données et indicateurs économiques, financiers,
politiques et réglementaires. Cette notation est déclinée selon quatre types de risques différents : le risque de défaut
souverain, le risque de non-transfert, le risque corporate assimilé au risque de choc macroéconomique généralisé ainsi
que le risque de système bancaire. Pour chacun de ces types de risque, des notations distinguent le risque à court terme
(moins de 12 mois) et le risque à moyen terme (au-delà de 12 mois).
77
RAPPORT ANNUEL 2015
% Encours % Encours
37% 37% % Nombre
% Nombre
32% 30%
29% 27%
25%
21% 20% 20%
19%
17%
14%
11%
8% 6% 7% 8% 8%
5% 5%
4% 4%
2% 1%
0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
A B C D E F G H A B C D E F G H
% Nombre
Reflétant la concentration du tissu économique du
Royaume, la répartition géographique du portefeuille
27%
reste dominée par une forte représentativité de la
25% Banque Centrale Populaire et la Banque Populaire de
23% 22% 23%
20% Rabat-Kenitra, qui continuent de concentrer plus de 64%
15% 15%
13%
des emplois globaux.
7%
4% 5%
Répartition du portefeuille Entreprise
1% 0% 0% 0%
par zone géographique
A B C D E F G H
BCP 55%
BP RABAT - KENITRA 9%
BP MARRAKECH - BENI-MELLAL 6%
BP CENTRE SUD 5%
BP FES - TAZA 5%
En matière de concentration par secteur et par marché, la BP TANGER - TETOUAN 4%
répartition du portefeuille se présente comme suit : BP EL JADIDA - SAFI 4%
BP OUJDA 4%
BP MEKNES 4%
Répartition du portefeuille Entreprise BP NADOR - AL HOCEIMA 2%
par secteur d’activité BP LAAYOUNE 1%
79
RAPPORT ANNUEL 2015
Les risques de marché représentent les risques de La politique de gestion des risques de marché définit le
perte ou d’exposition sur le portefeuille de négociation cadre global de la gestion des risques liés aux activités
résultant d’une évolution défavorable des paramètres de de marché. Elle intègre, au sein d’un dispositif cohérent,
marché (taux de change, taux d’intérêt, prix des titres de l’ensemble des outils/processus de gestion des risques
propriété, coûts des matières premières, volatilité des ainsi que les principes et lignes directrices adoptés par la
instruments financiers dérivés). Banque pour orienter son exposition aux risques sur les
activités de marché. Cette politique prend appui sur un
La Banque, établissement financier de premier plan et
corpus réglementaire interne comprenant un ensemble
intervenant important en matière de produits financiers,
de circulaires, de procédures et de normes encadrant la
est dotée d’un dispositif de gestion des risques de
prise de risques sur les activités de marché.
marché qui couvre l’ensemble des activités sur les
opérations du portefeuille de négociation ou destinées La politique de gestion des risques de marché met
à la couverture de ses éléments. Les risques de marché l’accent sur :
issus du portefeuille bancaire font l’objet d’un suivi et d’un • les rôles et les responsabilités des organes de
encadrement adaptés dans le cadre de la gestion des gouvernance et de gestion ainsi que les missions des
risques structurels de taux et de liquidité. entités opérationnelles impliquées dans la gestion
des risques de marché ;
II.2.1 Stratégie risques
• la détermination et la revue des limites
En vue de sécuriser le développement des activités de opérationnelles ;
marché, le Groupe a développé, dans le cadre de sa stratégie
globale de gestion des risques, une culture de maîtrise et • la revue des expositions et des risques ;
• la définition des méthodologies de mesure des
risques et validation des modèles de valorisation ;
• les outils de suivi et de reporting.
Cette politique est déclinée à travers des circulaires et des
dispositifs régissant les activités de marché, notamment :
• un dispositif de séparation des portefeuilles
traduisant, les prérogatives des circulaires 26/G/2007
et 8/G/2010 relatives au calcul des exigences en fonds
propres au titre des risques de marché en un dispositif
formalisé de séparation des activités de négociation
de celles à caractère bancaire ;
• un système de délégation de pouvoirs encadrant les
attributions déléguées aux responsables des activités
de surveillance rigoureuse des risques de marché. de marché en vue de :
les principes directeurs de la stratégie risques du Groupe › sécuriser les opérations et limiter les risques ;
permettent de : › se conformer à la réglementation bancaire
• maîtriser les risques sur les expositions ; en matière de contrôle interne et de gestion
prudentielle ;
• sécuriser le développement des activités de
marché du Groupe dans le cadre des orientations › optimiser les circuits décisionnels ;
stratégiques du plan moyen terme et des dispositions › améliorer la rentabilité.
réglementaires ; • une politique de gestion des produits dérivés
• adopter les meilleures pratiques sur le plan de la décrivant le processus de lancement, de suivi et de
gestion des risques pour l’ensemble des activités de gestion d’un produit dérivé. Elle encadre ainsi les
marché. attributions déléguées aux différentes fonctions
Ces principes directeurs sont traduits en fonction du intervenant dans ce processus et les principales
niveau de tolérance de la Banque face aux risques de limites auxquelles cette activité est assujettie.
marché. Ils sont déclinés à travers une politique de
gestion prudente et un dispositif structuré.
RAPPORT ANNUEL 2015
II.2.3. Dispositif de gestion des risques de marché « Les Risques de contrepartie et Surveillance des
risques » : la gestion du risque de contrepartie relatif aux
Acteurs et entités impliqués dans la gestion des risques opérations de marché est encadrée par une circulaire
de marché spécifique impliquant l’ensemble des entités y compris
Le processus de gestion des risques de marché implique les BPR. Chaque entité agit dans le cadre des délégations
l’intervention d’un certain nombre d’acteurs ainsi que les qui lui sont conférées sur la base des normes régissant le
instances de gouvernance ad-hoc. risque de crédit. Les fonctions ''Risques de Contrepartie''
et ''Surveillance des risques'' interviennent sur les aspects
Les principaux acteurs du dispositif de gestion des risques
méthodologiques relatifs aux risques de contreparties en
de marché sont les suivants :
concevant et implémentant les normes du Groupe.
« La Banque des marchés » : constitue la première ligne
Dispositif de gestion des risques de marché
d’autocontrôle. Ses responsables doivent :
En vue d’encadrer les risques sur les activités de marché
• proposer une limite de risque pour chacun des
et d’en assurer la surveillance, la Banque est dotée d’un
portefeuilles sous gestion en fonction des objectifs de
dispositif organisé autour de quatre axes :
rendement et de la tolérance au risque. Ces limites
de risque sont soumises par le Risk Management au • un système de délégation des pouvoirs définissant le
Comité Placement pour validation ; processus de demande, de validation des limites et
d’autorisation des dépassements ;
• soumettre, pour approbation, suivant un dispositif
de délégations de pouvoirs régi par une circulaire • une activité de pilotage et d’arbitrage entre les
interne, les transactions qui dépassent leur niveau de différentes activités de marché via le Comité
compétence. Placement ;
« Le Middle Office » : réalise le contrôle de premier niveau • une activité de suivi et de surveillance des indicateurs
et exerce quotidiennement des actions de suivi en toute de risque par les entités et les organes de contrôle
indépendance par rapport aux opérationnels des activités des risques de marché ;
de marché. Ses principales attributions consistent en : • un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des
• un suivi et contrôle des opérations de marché (mise à risques de marché.
jour des données, suivi des positions, conformité des Limites applicables
opérations, analyse et correction des écarts…) ;
Le dispositif des limites est développé autour des
• une analyse des résultats des activités de marché : principaux critères suivants :
rapprochement, réconciliation et suivi des profits et
• la limite de taille maximale du portefeuille de
pertes (P&L)... ;
négociation obligataire, de change à terme, des
• un suivi des risques : surveillance des limites, analyse options de change et des matières premières ;
et suivi des opérations de couverture… ;
• les limites de Duration et de sensibilité pour le
• une optimisation et développement des moyens de portefeuille de négociation obligataire ;
traitement (participation et accompagnement lors
• les limites de Stop-Loss par tranche de position
des développements des systèmes d’information, des
relatives aux positions de change ouvertes et aux
nouveaux produits, des référentiels internes et des
transactions intraday pour compte propre ;
procédures de gestion…).
• la limite courte de position de change ;
« Les risques financiers et de marché » : définit les
méthodologies de mesure de risque, instruit les limites • les limites de position par devise ;
et assure le suivi de l’ensemble des risques de marché • les limites de sensibilité au risque de taux par time-
de la Banque. Cette fonction est en charge du contrôle de buckets pour les opérations de change à terme,
deuxième niveau. Ses principales missions consistent à : swaps de change et de trésorerie en devises ;
• assurer un suivi des positions, des limites et des • les limites par indicateurs de sensibilité (Delta, Gama)
risques engendrés par les activités de marché ; pour le portefeuille des options de change.
• définir les méthodologies de mesure des risques et Le dispositif des limites est basé sur une grille de
de détermination des limites ; délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument,
• assurer le développement et l’optimisation des outils par marché et par intervenant. Le processus de proposition
et systèmes de mesure des risques ; et de validation des limites est encadré par une circulaire
interne.
• produire les reportings réglementaires et internes
destinés aux différents comités et instances de
gouvernance du Groupe.
81
RAPPORT ANNUEL 2015
Système de suivi des indicateurs de risque permettent d’encadrer les risques potentiels.
Le suivi des risques de marché est effectué La Banque a adopté une structure de gestion et de
quotidiennement par le Middle-Office et par le Risk suivi des risques de marché qui inclut le recours à une
Management. Le Comité de Gestion des Risques (CGR) approche VaR pour le portefeuille de négociation.
s’assure, via un reporting trimestriel des niveaux La VaR est définie comme étant la perte théorique
d’exposition, des rendements, des risques adossés maximale que peut subir un portefeuille en cas de
aux activités de marché, du respect des exigences mouvements défavorables des paramètres de marché,
réglementaires et de la conformité aux dispositifs de sur un horizon de temps et pour un intervalle de confiance
limites. donné. La Banque retient un intervalle de confiance de
Le reporting présenté au CGR comprend également 99% et un horizon de temps d‘un jour, en s’appuyant sur
l’analyse de la sensibilité des portefeuilles et les deux ans d’historique de données. Cela permet de suivre,
simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant au jour le jour, les risques de marché pris par la Banque
compte à la fois de la structure des portefeuilles et des sur les activités de trading.
corrélations entre les différents facteurs de risque. La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un
Le système de reporting des risques au sein du GBP revêt modèle historique basé sur les scénarios historiques des
deux formes : facteurs de risques inhérents au portefeuille trading. Ce
modèle prend implicitement en compte les corrélations
• un système de reporting interne de gestion sur le
entre les différents facteurs de risques. Une VaR globale
processus de surveillance des risques, le contrôle
est calculée pour l’ensemble des activités de négociation
interne et la conduite du projet Bâle II ;
et par nature d’instrument.
• un système de reporting réglementaire périodique
Consciente des limites du modèle de VaR, la Banque
vers le superviseur et les autorités de tutelle,
incorpore dans son dispositif de surveillance, des analyses
Le système de reporting réglementaire est connu et des limites de sensibilité. Ainsi, des impacts en termes
et standardisé pour toute la profession. Concernant de P&L à partir de scénarios standards ou de scénarios
le reporting interne, il porte notamment sur la de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille
communication des éléments suivants : de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois
• le suivi des niveaux d’avancement des chantiers catégories, à savoir des scénarios historiquement avérés,
relatifs aux outils du système d’information des des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.
risques et des plans de convergence des filiales du Les principaux scénarios retenus sont :
Groupe ;
• une variation des taux de +/-1 bp, +/-10 bps, +/- 25
• des indicateurs de surveillance des risques par bps, +/-50bps et +/- 100bps (indicateur global et par
compartiment ; tranche de maturité) ;
• des chantiers de concertation et d’études d’impacts • une variation extrême des taux de 200 bps ;
menés avec le superviseur et/ou avec la profession.
• une variation des cours de change de +/- 1%, 5%
Outils de contrôle et de gestion des risques de marché tenant compte de la corrélation entre l’EUR et l'USD
dans la composition du panier MAD ;
L’évaluation des risques de marché repose sur la
combinaison de deux groupes de mesures : le calcul de la • des variations extrêmes calculées sur la base d’un
Value at Risk (VaR) d’une part, et l’utilisation des mesures historique des taux, des cours des différentes devises
de sensibilité et des scénarios de stress d’autre part, qui et de l’indice MASI.
RAPPORT ANNUEL 2015
II.1.4. Evolution des expositions et du profil de risque d'autre part, des caractéristique de la dette du trésor en
circulation en 2015, et la volatilité accrue de la courbe des
Le tableau ci-dessous présente la VaR globale des activités
taux sur le long terme.
de négociation. Le risque des cours des actions, le risque
de taux d’intérêt et le risque de change représentent La VaR pour l’activité trading obligataire y compris le
les trois catégories de risque auxquelles la Banque est portefeuille OPCVM Obligataire en direct, à fin Décembre
exposée. 2015, s’est élevée à 43,48 millions de MAD.
La VaR globale (1 Jour à 99%) hors effet de corrélation II.3. Risques structurels de taux et de
du portefeuille global, à fin décembre 2015, est de 54,8
liquidité
millions DH, soit 0,13% de la Valeur marchande du
portefeuille. Dans le cadre de ses activités, le Groupe est exposé à
des risques structurels de taux et de liquidité issus des
La VaR est concentrée principalement sur le portefeuille
mécanismes de transformation des dépôts en crédit et de
obligataire et celui du change à terme et accessoirement
refinancement des activités bancaires. Ces risques sont
sur les opérations de trésorerie devises et dérivés et sur
considérés comme le cœur du métier. A ce titre, le Groupe
les titres de propriété.
attache une importance particulière à leur suivi et à leur
Cela est dû à la taille de ces portefeuilles, à la volatilité contrôle.
des facteurs de risques et à leurs poids par rapport aux
autres éléments dans le portefeuille de négociation. II.3.1. Stratégie risques
Compartiment de change La stratégie de gestion du risque global de taux et de
liquidité obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit
Les portefeuilles de change à terme et de swaps de dans le processus de développement planifié et adopté
change ont enregistré des fluctuations entre 64 millions par le Groupe.
et 3,3 milliards DH courant 2015.
Cette stratégie repose sur les principes directeurs
La position de change nette a enregistré une augmentation suivants :
par rapport à l’année 2014 pour atteindre 3,2 milliards
de MAD au 31 décembre 2015. Cette évolution provient • orienter les activités de développement dans le cadre
en partie de l’amélioration des positions de toutes les du Plan Moyen Terme en tenant compte du risque de
devises. Il est à noter qu’au cours de l’année 2015, Bank taux et des possibilités de refinancement ;
Al-Maghrib a procédé à un changement des pondérations • maintenir une structure stable et variée des dépôts
de cotation du dirham de « 80% Euro - 20% Dollar » à avec une maîtrise du potentiel de croissance des
« 60% Euro - 40% Dollar ». engagements ;
Néanmoins, les limites réglementaires par rapport au • améliorer progressivement le gap global de taux en
niveau des fonds propres, pour la position globale et vue de maintenir l’équilibre des différentes activités
les positions par devise, ont été respectées au cours de en termes de profil de risque ;
l’exercice 2015. • développer les actifs à taux variables pour immuniser
La VaR pour l’activité trading de change a atteint 5,3 la marge d’intérêt suite à une évolution à la hausse
millions de MAD en fin d’année. Le compartiment change des taux d’intérêt.
à terme représente le contributeur de VaR dans le
portefeuille de change avec 4 millions de MAD. II.3.2. Politiques et procédures
La politique globale des risques fait partie des plans de
Compartiment obligataire
développement et du suivi des activités classiques de la
Courant l’année 2015, les limites obligataires en encours Banque. Elle est approuvée périodiquement par les organes
de duration et sensibilité ont été rehaussées compte d’administration et de direction dans le cadre des comités
tenu d’une part, de la stratégie risque de la Banque, et et réunions habituels de gestion. Son fondement est traduit
83
RAPPORT ANNUEL 2015
85
RAPPORT ANNUEL 2015
Juin Décembre
Décembre 2014
2015 2015
• Gestion des risques liés aux activités externalisées L’organisation de la filière Risques Opérationnels au sein
du GBP : elle définit la politique générale en matière du Groupe s’articule autour de :
87
RAPPORT ANNUEL 2015
balayage des principaux risques potentiels encourus • l’utilisation d’autres outils internes comme celui de la
dans l’exercice d’une activité. Ce recensement est résolution des incidents informatiques afin de collecter
affiné ensuite progressivement au fil des réunions les incidents risques opérationnels associés aux
avec les experts métiers ; dommages aux actifs et aux dysfonctionnements SI.
• Mesure et évaluation des événements de risques : L’animation permanente des acteurs de ce processus a
pour chaque événement, le risque est évalué en permis d’améliorer la qualité des déclarations et d’avoir
termes de «probabilité d’occurrence» et d’«Impact/ une meilleure visibilité sur le profil de risque de la Banque.
perte» encourus en cas de survenance à l’aide d’une De plus, l’outil de gestion des risques opérationnels
grille de score adaptable aux BPR et aux filiales ; Groupe a été élargi à plusieurs filiales, dont Chaabi Bank,
• Appréciation des moyens de surveillance et de Attawfiq Micro-Finance, Maroc Assistance Internationale
couverture des risques : il s’agit de l’évaluation de ou encore Média Finance, qui y ont été formées afin de
la qualité des dispositifs de contrôle existants pour favoriser une collecte consolidée des incidents, tout en
chaque événement de risque. Cette cotation est accordant une indépendance à l’administration locale.
réalisée sur la base de deux critères : la pertinence
Dispositif de suivi des activités externalisées
du contrôle et son application.
Conformément aux recommandations de la circulaire
Processus de collecte des incidents
29/G/2007 de BAM traitant des activités externalisées,
Il existe un système de collecte des incidents risques le dispositif de suivi y afférent a été renforcé par la mise
opérationnels basé sur un mécanisme déclaratif à double en application d’une méthode d’évaluation spécifique
regard accessible aux différents acteurs des processus comportant les éléments principaux ci-dessous :
opérationnels majeurs de la Banque. • un recensement et une localisation des prestations
Des Correspondants Risques Opérationnels (CRO) ont été externalisées sur le périmètre CPM en séparant entre
désignés au sein des BPR et de la BCP, avec pour mission les prestations centralisées (monétique, éditique,
de déclarer tout incident répondant aux critères définis confection des chéquiers…) et les prestations en
par la procédure de collecte indépendamment de l’entité régions (tri et conditionnement de billets, transport
de survenance. de fonds, gardiennage…) ;
Les CRO des différents métiers saisissent directement • une analyse à l’aide de scores permettant de
dans l’outil informatique dédié. Le workflow est prévu pour hiérarchiser les domaines par niveau de risque et les
permettre aux responsables hiérarchiques de contrôler la prestataires par niveau de maîtrise des risques ;
pertinence des informations remontées par leurs
collaborateurs et d’être avertis en temps réel des
événements intervenus dans leur périmètre.
Etant basé sur un principe déclaratif,
l’exercice connaît des insuffisances en matière
d’exhaustivité et de régularité. Afin de remédier
à cette situation, plusieurs actions ont été
engagées. Elles concernent :
• le focus d’abord sur la déclaration des
incidents ayant un impact financier important ;
• la formalisation d’un guide méthodologique
détaillé sur la qualification et l’évaluation des
incidents ;
• des rapprochements entre les incidents
déclarés et les pertes comptables
enregistrées ;
• des recoupements sont effectués également
avec les fonctions en charge de la Qualité et
du suivi des Affaires Juridiques ;
89
RAPPORT ANNUEL 2015
Composition des Fonds Propres réglementaires (en MDH) Déc. 2015 Déc. 2014
91
RAPPORT ANNUEL 2015
Les réserves et primes liées au capital représentent la partie la plus importante des fonds propres de base en raison de
notre politique de capitalisation et de distribution qui s’appuie sur notre dynamique interne et notre structure coopérative.
A noter que les fonds propres de base ont été renforcés par la part stable du fonds de soutien (2,5 milliards de DH)
conformément aux nouvelles dispositions réglementaires.
Les fonds propres complémentaires qui s’élèvent à 3,1 milliards de DH, soit 9% du total des fonds propres, sont
principalement constitués des éléments suivants :
• dette subordonnée à hauteur de 1,5 milliard DH ;
• fonds de soutien (hors part stable) à hauteur de 142 MDH ;
• retraitements prudentiels à hauteur de 1 191 MDH.
RAPPORT ANNUEL 2015
Risque de marché 9%
Pour les risques de crédit et de marché, l’approche adoptée est la méthode standard. Le risque de crédit demeure le
grand consommateur des fonds propres. En effet, les actifs pondérés au titre du risque de crédit, ressortent autour de
167,6 milliards de DH, soit 81% du total des actifs pondérés. Au titre des risques de marché, les actifs pondérés sont
de 18,2 milliards de DH au 31 décembre 2015 (soit une baisse de 3% par rapport au 31 décembre 2014). Ils concernent
principalement le risque de taux d’intérêt (14,7 milliards de DH) puis le risque sur titres de propriété (2,1 milliards de DH)
et le risque de change (1,4 milliards de DH). La diversification des actifs et l’adossement en termes de maturité fait en
sorte que le risque de marché contribue faiblement dans la consommation des fonds propres.
Pour les risques opérationnels, l’approche adoptée est l’approche « indicateur de base ». Les actifs pondérés au titre des
risques opérationnels sont de 20,2 milliards de DH au 31 décembre 2015.
A noter qu’il n’y a pas d’exigence en fonds propres additionnelle au titre du pilier II (risque de concentration, risque global
de taux et de liquidité…) vu le respect des limites réglementaires.
93
RAPPORT ANNUEL 2015
CONTRÔLE PERMANENT
Afin d’accompagner la dynamique de croissance et de transformation que connaît le Groupe et de répondre aux nouvelles
dispositions réglementaires sur le Contrôle Interne régi par la circulaire « 4/W/2014 » de Bank-Al-Maghrib, l’année 2015 a
connu le renforcement du contrôle permanent par la mise en place d’une filière dédiée et pilotée par une fonction centrale
rattachée à la Direction Générale des Risques.
Principales réalisations
Le contrôle permanent vient s’insérer dans le schéma global du système de contrôle interne du Groupe rappelé ci-
dessous :
Informations et communications
Cette nouvelle approche a pour objectif de tendre vers Le Groupe s’est aussi employé à mettre en place des
plus de précision quant au niveau de maîtrise des activités ajustements organisationnels adaptés aux enjeux
du Groupe. d’indépendance et d’efficacité de la nouvelle filière de
Ainsi, au-delà des tâches de contrôles opérationnels contrôle permanent. Il a ainsi été décidé :
attribuées à chaque agent dans le cadre de l’exercice • la création d’une entité centrale dénommée Division
de ses fonctions, un contrôle a posteriori, réalisé par Contrôle Permanent au sein de la BCP, rattachée
des fonctions dédiées et indépendantes, vient donner à la Direction Générale des Risques Groupe. Cette
l’assurance raisonnable quant à la maîtrise des processus fonction a pour principales attributions de superviser
selon le niveau d’acceptation des risques par l’organe et d’animer le fonctionnement de la filière Contrôle
exécutif, approuvé par l’organe délibérant. Permanent sur le périmètre Groupe, d’établir les
Les plans d’action retenus pour répondre aux normes et méthodes y afférentes, mais aussi de
dysfonctionnements détectés auront pour objectif de réaliser les contrôles à posteriori sur certains
favoriser un environnement propice à la réalisation des périmètres d’activités de la BCP ;
performances attendues par le plan stratégique Elan • l’élargissement, au sein des Banques Populaires
2020. Régionales, du périmètre d’intervention de la fonction
initialement dédiée au contrôle a posteriori des
Organisation de la filière Contrôle Permanent engagements aux autres activités ;
Le Groupe a mis en place une charte de contrôle • la création de nouvelles fonctions dédiées au contrôle
permanent reprenant les principes fondamentaux du a posteriori au sein de la filiale de traitement BP
dispositif de contrôle permanent des activités. Celle-ci a Shore Back-Office ;
été diffusée à tous les niveaux de responsabilité.
RAPPORT ANNUEL 2015
• les opérations internationales; Par la suite, il a été établi un plan de contrôle régulier à
distance dont les résultats mensuels sont partagés avec
• la monétique ;
les différentes strates du management, dans le cadre de
• les valeurs mobilières. comités d’animation, pour une amélioration continue de
A ce titre, un référentiel de contrôle de niveau 1 et de l’activité.
niveau 2 a été élaboré. La démarche de formalisation s’est Pour le volet monétique, suite à la filialisation de ses
basée sur une analyse du corpus réglementaire interne, traitements, le référentiel des contrôles a été finalisé et
des cartographies des risques et des rapports d’audit, fera l’objet d’un déploiement selon un calendrier qui sera
étayée par le résultat d’ateliers avec les experts métiers. défini avec la filiale dans le courant de 2016.
Notons que le référentiel de contrôle de niveau 1 est
constitué de tous les contrôles opérationnels qui sont
• Opérations Internationales
documentés et mis en œuvre au sein de chaque fonction,
le but étant de garantir la régularité, la sécurité et la Au terme de l’année 2015, le déploiement du dispositif
validité des opérations réalisées. de contrôle sur le domaine opérations internationales
a permis de couvrir l’ensemble de l’activité de la
Le référentiel de contrôle de niveau 2 est l’ensemble des
Banque Populaire Régionale (BPR) pilote et de s’étendre
contrôles a posteriori qui visent à apporter l’assurance
progressivement à un périmètre plus large.
raisonnable que les contrôles de niveau 1 sont réalisés
et adaptés aux risques. Chaque contrôle de niveau 2 fait
l’objet d’une formalisation permettant d’identifier son • Valeurs Mobilières
périmètre, ses modalités techniques de mise en œuvre et
Au-delà des dispositions règlementaires imposées par
la traçabilité de son exécution.
le CDVM, le dispositif de contrôle permanent est venu
Afin de compléter le corpus du référentiel de contrôle, des accompagner le chantier de transformation SI qui borde
fiches de définition de mission des entités de contrôle, l’activité valeurs mobilières.
des fiches de postes/ emploi, des processus de contrôle
Les contrôles clés positionnés, qui viennent seconder le
et des canevas de reportings ont été formalisés.
contrôle dépositaire, ont permis de gérer cette transition
Des travaux de normalisation des sources dans la sécurité et la maîtrise de l’activité.
d’échantillonnage et des démarches de contrôle ont été
Le déploiement des travaux de contrôles a débuté au
lancés.
cours du deuxième semestre 2015 pour couvrir les volets
Par ailleurs, un chantier a été initié auprès de la holding suivants : OPCVM, bourses, tenue de compte et opérations
ABI afin d’arrimer le dispositif de contrôle permanent de sur titres.
ses filiales bancaires aux pratiques instaurées au sein du
Groupe BCP.
95
RAPPORT ANNUEL 2015
LE RESPECT DE LA CONFORMITÉ
Le Groupe Banque Populaire a toujours inscrit son action dans le respect des dispositions légales et réglementaires qui
lui sont applicables, ainsi que des normes professionnelles et déontologiques.
La fonction Conformité est le garant du respect des dispositions sus-mentionées par toutes les composantes du Groupe
Banque Populaire. Elle contribue de manière active à la sécurisation de ses activités ainsi qu’à la préservation de son
image et de sa réputation.
A cet égard, et en application de la charte de conformité, le périmètre d’action de la gestion de la conformité porte sur
toutes les entités du Groupe. La politique du Groupe en la matière est organisée de façon centralisée selon les mêmes
normes et les mêmes règles de gestion, qui sont adaptées à la spécificité, à la nature de l’activité et aux exigences
réglementaires de chacune de ses entités.
La conformité réglementaire, la déontologie et l’éthique, le contrôle de gouvernance, la lutte contre le blanchiment des
capitaux et le financement du terrorisme, la protection des consommateurs et la protection des données personnelles
sont autant d’axes prioritaires pour la fonction Conformité Groupe.
font partie d’un dispositif opérationnel dont le contrôle est Pour l’exercice 2015, les principales évolutions et actions
assuré par les entités relais de la conformité au niveau de ont porté sur :
toutes les structures du Groupe. • la définition d’un nouveau modèle organisationnel de
Un comité d’éthique traite les questions de déontologie l’activité LAB/FT ;
et d’éthique qui lui sont soumises par les organismes du • la refonte de la stratégie LAB/FT du Groupe (approche
Crédit Populaire du Maroc, les filiales et les fondations par les risques, mise en place d’une cartographie des
du Groupe et arrête la stratégie déontologique du Groupe. risques LAB/FT, nouvelle politique de surveillance
des opérations, etc.) ;
LUTTE ANTI-BLANCHIMENT ET
• la poursuite du développement du système
FINANCEMENT DU TERRORISME (LAB/FT)
d’information LAB/FT à travers la mise en
En application de sa politique LAB/FT et en conformité à la place de nouvelles solutions (filtrage, profilage,
réglementation nationale et aux standards internationaux dématérialisation des échanges avec l’UTRF, etc.) ;
en la matière, les entités du Groupe veillent au respect
• le renforcement et la mise à jour du référentiel interne
des règles et principes définies par la fonction Conformité
du Groupe encadrant l’activité LAB/FT (politique LAB,
Groupe. Cette dernière définit le dispositif LAB/FT du
circulaires et procédures…) ;
Groupe (référentiel Interne, stratégie de surveillance,
système d’information) et s’assure de sa déclinaison par • la promotion de la culture de sécurité financière à
l’ensemble des entités au Maroc et à l’étranger. travers des actions de formation et de sensibilisation.
La politique LAB/FT du Groupe se décline en règles • l’accompagnement des fonctions chargées de l’activité
de gestion et en dispositifs opérationnels et mesures LAB/FT au sein des Banques Populaires Régionales,
visant à prévenir et à gérer tout risque de blanchiment des filiales et Fondations ;
de capitaux et de financement du terrorisme, et s’inscrit • l’assistance et l’accompagnement des différentes
dans un processus de revue et d’adaptation périodique à entités du Groupe dans la réalisation de leurs plans
l’évolution du contexte réglementaire et des activités du de développement, en conformité avec les règles de
Groupe. sécurité financière.
97
FONCTIONS SUPPORT :
ACTIVITE 2015
La Communication Groupe
FILIALES :
Le Pôle moyens et Plateforme mutualisés a pour mission de supporter les différentes structures du Groupe en
apportant des moyens et des plateformes misent en commun pour un fonctionnement optimisé.
101
RAPPORT ANNUEL 2015
L’activité d’archivage des documents prend de plus en plus une place de choix dans le
paysage professionnel de plusieurs acteurs économiques, administrations …
Le Groupe Banque Centrale Populaire dispose depuis plusieurs années déjà d’une filiale
spécialisée dénommée CHAABI DOC NET qui a pour principales missions :
- l’archivage et la conservation de tous documents, supports informatiques ou autres contenants d’information ;
- la Numérisation, l’indexation et le transfert physique, analogique ou numérique de tous documents ou support
d’archivage ;
- l’étude, le conseil et la gestion des documents et d’espaces d’archivage ;
- l’exploitation de tous systèmes informatiques optimisant la gestion de la recherche des dossiers par les clients
à distance.
Au titre de l’exercice 2015, les faits marquants ayant caractérisé la vie de Chaabi Doc Net peuvent être cités comme
suit :
- la mise en place d’une politique de baisse tarifaire pour une meilleure compétitivité sur le marché ;
- la certification Qualité ISO 9001 Version 2008 attribuée par le cabinet Veritas.
- le renforcement du dispositif de sécurité sur l’ensemble des sites d’exploitation de la société ;
- la prise en charge de l'archivage de nouveaux clients, hors groupe, permettant d’élargir la base clientèle de la
société.
Payement Center for Africa (PCA) se positionne comme leader dans le domaine des services monétiques à l’échelle
du continent africain.
Acteur industriel monétique de premier rang sur le continent africain, PCA accompagne les établissements de
crédit (banques, sociétés de crédit, institutions de microfinance) ainsi que les opérateurs télécom dans 3 principaux
domaines :
- le processing de transactions ;
- le Back-Office ;
- le développement et l’intégration de solutions mobiles et internet.
Pour ce faire, cette filiale dispose d’une plateforme sécurisée à la pointe de la technologie, qui permet à ses clients de
proposer, dans des délais très rapides, une offre riche, innovante, répondant aux meilleures pratiques internationales
de l’industrie monétiques.
PCA accompagne aujourd’hui pas moins de vingt banques de renom dans 11 pays d’Afrique, avec plus de 1 900 GAB
raccordés, 2 millions de clients mobiles, 4 millions de cartes monétiques et plus de 160 000 000 de transactions
monétiques traitées annuellement.
RAPPORT ANNUEL 2015
COMMUNICATION GROUPE
L’année 2015 a été marquée, sur le plan de la résultats annuels 2014 et semestriels 2015 ont été autant
communication institutionnelle, par la confirmation du d’occasions indiquées pour mettre en exergue son rôle
positionnement du Groupe Banque Centrale Populaire d’acteur majeur dans le développement national.
en tant qu’acteur financier national et régional de tout
La présentation des résultats annuels a été marquée,
premier plan, pleinement engagé dans des projets pour la première fois dans le secteur bancaire marocain,
de développement et de dynamique d’économies en par la distribution in situ du rapport d’activité 2014.
mouvement. Cette publication précoce a
Durant cet exercice, le Groupe été hautement appréciée
a continué à déployer sa par l’ensemble des acteurs
campagne de communication un nouvel elan financiers et médiatiques.
institutionnelle « Je suis pour une croissance durable Du fait des changements
populaire » à travers continus des comportements
l’habillage de l’espace Porte des consommateurs de
d’Anfa et de certaines façades plus en plus présents
des sièges des Banques et actifs sur Internet, la
Populaires Régionales, communication digitale s’est,
réaffirmant ainsi ses quant à elle, inscrite dans
fondamentaux et sa vocation l’accompagnement de cette
de banque universelle et de dynamique en contribuant
proximité. à optimiser la visibilité
Il a également soutenu de la marque, à travers
l’organisation de grands notamment la production
évènements (économiques, de capsules humoristiques
culturels, sportifs) de « Jazirat EL JEM » qui ont
portée à la fois nationale et enregistré un franc succès
internationale, et apporté un auprès des internautes.
appui majeur aux différents Les performances du Groupe,
organismes publics et privés ses réalisations en matière
opérant dans des domaines de soutien aux économies
variés, et ce, parallèlement des pays de présence,
aux nombreuses actions ainsi que sa place de plus
que mènent ses différentes en plus prépondérante sur
fondations en matière de Responsabilité Sociale et l’échiquier bancaire et financier africain, relayées et
Environnementale (RSE). mises en valeur par une communication efficace, lui ont
Les performances ont, quant à elles, fait l’objet d’une valu de nombreuses distinctions internationales, parmi
communication financière grand public mettant en valeur lesquelles le trophée de la « Meilleure Banque Africaine »,
la place prépondérante du Groupe sur la scène bancaire décerné lors de l’édition 2015 des African Banker Awards
marocaine et continentale, tandis que les annonces de qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
103
RAPPORT ANNUEL 2015
8 937 collaborateurs
48 %
dont
des effectifs sont des femmes
65%
dont près de
des cadres et
70%
11%
des collaborateurs sont des cadres
des managers
Cadres
La part des cadres représente près de 70% de l’effectif en 2015.
Effectif féminin
La part de l’effectif féminin représente 48% des collaborateurs en 2015, dont 65% sont des cadres.
Les agents de sexe féminin relevant du front-office (agences et centres d’affaires) sont au nombre de 3 145, soit 74%
de la population féminine, et 51% de l’effectif total du front-office. 288 d’entre-elles occupent des postes de directeurs
d’agences ou de centres d’affaires.
Pyramide des âges
L’âge moyen de l’effectif CPM est de près de 37 ans. Au niveau du front office, (agences
et centres d’affaires), il est d’environ 34 ans.
La pyramide des âges est répartie comme suit :
ans
s Ho
mme 55 +
mm
Fe es
2% 6%
55
8% 15 %
45
6% 8%
35
22 % 18 %
25
9% 5%
% %
25 20 15 10 5 0 0 5 10 15 20 25
RAPPORT ANNUEL 2015
• La population ayant moins de 30 ans représente 32% de l’effectif, soit 2 839 agents. On note une concentration au
niveau du front office (agences et centres d’affaires), avec un taux de 88 %.
Pyramide d’ancienneté :
• L’ancienneté moyenne Ho
e s mm
de l’effectif CPM est ans
mm es
de près de 12 ans. Au Fe
niveau du front-office
(agences et centres 10 % 20 %
20
d’affaires), elle se situe
autour de 10 ans. 16
4% 5%
• La population ayant plus
de 20 ans d’ancienneté 12
représente 30% de
l’effectif global, soit 2 8
16 % 15 %
662 agents.
4
10 % 6%
7% 6%
% 0 %
25 20 15 10 5 0 0 5 10 15 20 25
40 600 58 %
des formations
dans le domaine
J/H de formation commercial
En 2015, les nouvelles recrues de moins de 25 ans représentent plus de 60% de l’ensemble des recrutements, faisant de
l’intégration des jeunes un véritable enjeu. En matière de prise en charge des jeunes recrues, des programmes spécifiques
de formation fondamentale métiers dénommée « Cycle Générique Agence » ont été déroulés. La transmission des
savoirs entre collaborateurs est également garantie grâce à un système d’accompagnement au sein même des agences
du réseau des succursales.
105
RAPPORT ANNUEL 2015
Outre les cursus du cycle générique agence ciblant la Politique sociale de proximité
préparation des acquis professionnels des emplois au
niveau du réseau d’agences des succursales et des centres En matière de politique sociale, la priorité est de consolider
d’affaires, des programmes d’envergure de montée en les acquis sociaux et de les faire évoluer notamment par :
compétence des acteurs de la filière « professionnels », • le renforcement de la cohésion du Groupe à travers
à travers la formation des formateurs des Banques la mise en œuvre du plan de développement social,
Populaires Régionales, ont été conduits. Un programme • la poursuite de l’amélioration de notre système « Vie
spécifique a également été déployé en accompagnement sociale »,
des administrateurs du Groupe à travers un cursus
certifiant portant sur la gouvernance des institutions • la réalisation de nouveaux centres de vacances
financières : le programme Hakama. avec le développement du niveau de la qualité de
existent ;
Parallèlement, de nouveaux outils et modes
d’apprentissage basés sur l’intégration de capsules vidéo • le développement de l’animation de la vie sociale
comme outils pédagogiques ont été initiés. Des capsules au profit des collaborateurs du Groupe, de leurs
vidéo sur « la qualité de service » ont été ainsi produites familles et des retraités,
pour accompagner l’animation du réseau.
Dialogue social performant
L’Université d’Entreprise BCP Academy a poursuivi, en
partenariat avec l’ESSEC, le programme de formation en En complément aux importantes actions sociales
mode e-learning dédié à 40 cadres. engagées en 2014 par le Groupe, qui consistent à assurer
un mieux-être aux agents actifs ainsi qu’à leurs familles,
Enfin et afin de mesurer l’efficience et la perception étaient associées en 2015 les préoccupations suivantes :
des acteurs de la formation (formateurs, participants et
managers) de la qualité de l’offre formation, une enquête • le maintien du dialogue social, garant de la cohésion
satisfaction formation a été menée en 2015. Le plan et de la stabilité sociale au sein de la Banque
d’action qui en découle sera déployé à partir de 2016. et l’accompagnement des différents comités
impliquant les partenaires sociaux,
La politique de rémunération • le développement des canaux de communication
Non indépendante de la performance, la politique et d’assistance destinés aux agents retraités
salariale a toujours été essentielle pour le Groupe. Offrant notamment dans leurs relations avec les services
une grande stabilité à ses collaborateurs, la politique de internes et les organismes sociaux.
RAPPORT ANNUEL 2015
ÊTRE UN EMPLOYEUR
AGIR POUR
RESPONSABLE
L’ENVIRONNEMENT
• Conditions de travail favorables à la santé et
à l’épanouissement des collaborateurs • Réduction de l’empreinte environnementale
• Développement des compétences et propre du Groupe
carrières motivantes • Education à l’environnement
• Mixité Femmes-Hommes dans les directions • Financement des énergies renouvelables
• Transfert des savoirs aux plus jeunes • Impact environnemental et social des
• Rémunération de la performance financements
• Rétention des talents
GOUVERNANCE
&
CONFORMITÉ
RÉPONDRE À TOUTES
LES ATTENTES DE NOS CLIENTS ÊTRE SOLIDAIRE DE
NOS COMMUNAUTÉS
• Ethique commerciale
• Protection et satisfaction des clients • Accès à l’éducation
• Inclusion financière des populations • Actions sociales auprès des
défavorisées et des régions populations défavorisées
• Accompagnement au développement • Mécénat culturel et sponsoring
• Démocratisation des innovations • Responsabilité vis-à-vis
• Qualité et Sécurité des produits des fournisseurs
• Offre de produits responsables
Dans le cadre de ses enjeux RSE, et afin de mieux maitriser les impacts sociaux et environnementaux des financements,
Le Groupe a mis en place à partir de 2014, un Système de Gestion Sociale et Environnemental (SGES). En 2015, le
déploiement d’une application informatique dédiée au SGES au niveau du CPM, a permis de fluidifier les étapes de
vérification de non exclusion, de catégorisation et d’analyse des risques environnementaux et sociaux avant le traitement
des dossiers de financement par le Comité de Crédit, tout en facilitant le reporting.
L’année 2015 a aussi vu la réalisation du premier bilan du Groupe Banque Centrale Populaire sur sa démarche de
Responsabilité Sociale et Environnementale. Un premier Rapport RSE* portant sur les politiques et les actions menées
et permettant de mettre en exergue l’ensemble des initiatives et des programmes déployés par le Groupe, à travers ses
différentes composantes.
Dans le sillage de cette politique, le Groupe Banque Populaire a pris part à la 21ème Conférence sur les changements
climatiques (COP21) qui a eu lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Cet évènement, ayant réuni 195 pays ainsi que des acteurs économiques de divers horizons, avait pour objectif d’obtenir
un engagement de la part de toutes les parties prenantes concernant le maintien du réchauffement mondial en deçà
de 2°C.
Par ailleurs, Une participation aux activités sectorielles, mais aussi des contributions propres au GBP sont prévues à
l’occasion de la COP 22 qui se tiendra du 07 au 18 Novembre 2016 à Marrakech.
*
Le Rapport RSE du Groupe Banque Centrale Populaire est disponible sur le site www.gbp.ma 107
ETATS
FINANCIERS
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
111
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent Les plus ou moins values de cession des immobilisations
les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le
hors exploitation ainsi que les immeubles de placement. poste « Gains nets sur autres actifs ».
Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de Les plus ou moins values de cession des immeubles de
production de services, ou administratives. Elles incluent les placement sont enregistrées au compte de résultat dans le
biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple. poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres
activités »
Les immeubles de placement sont des biens immobiliers
détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi. 2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE
CENTRALE POPULAIRE
2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE
Approche par composants
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition
augmenté des frais directement attribuables, et des Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties
coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des linéairement sur 25 ans, alors qu’elles Dans les comptes
immobilisations est précédée d’une longue période de sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25
construction ou d’adaptation. ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants
qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.
Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les
critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût La définition des composants standards des différentes
direct de développement qui inclut les dépenses externes et les catégories de constructions a été effectuée suite à une
frais de personnel directement affectables au projet. expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines
BPR. La répartition par composants s’applique de manière
2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES différente selon la nature des constructions.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour
à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été
éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement
réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale. sur la durée d’utilité documentée en interne.
2.3.3. AMORTISSEMENT Evaluation
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de
après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.
location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation
d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul
égale à la durée de vie économique attendue du bien. des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une
durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à
aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût
« Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les
des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts
de résultat. externes.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments
pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, 2.4. CONTRATS DE LOCATION
ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages
Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou
économiques selon un rythme différent, chaque élément est
le bailleur de contrats de location.
comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti
selon un plan d’amortissement qui lui est propre. 2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR
2.3.4. DEPRECIATION Les locations consenties par une société du Groupe sont
analysées comme des contrats de location-financement (crédit-
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de
bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de
dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices
location simple.
de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non
amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un 2.4.1.1. Contrats de location financement
test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un
Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère
tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est
au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif.
comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.
Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour
En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée l’achat d’un bien.
en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas
La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat,
d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des
augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée
indices de dépréciation.
comme une créance.
Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste «
Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur
Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation
correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré
des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte
au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits
de résultat.
assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données 2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE
observables du marché : prix de marché cotés d’instruments ou
La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente »
de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des
comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne
devises, volatilité implicite, prix des marchandises.
relèvent pas des deux autres catégories.
La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement
prudentes. Elle est ajustée afin de tenir compte du risque de
comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus
liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de
lorsque ces derniers sont significatifs.
crédit des instruments financiers.
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les
2.6.4. MARGE DEGAGEE LORS DE LA NEGOCIATION DES changements de juste valeur, hors coupon courus pour les
INSTRUMENTS FINANCIERS titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux
La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments propres « Gains ou pertes latents ou différés ».
financiers (day one profit) : Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non
• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché réglementé sont formalisées en interne et
cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation respectées d’un arrêté à l’autre.
n’incorpore que des données observables du marché ; Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents
• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, précédemment comptabilisés en capitaux propres sont
lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou
marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».
le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est
alors comptabilisée en résultat. Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt
effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont
2.6.5. ACTIONS NON COTEES présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du
compte de résultat.
La juste valeur des actions non cotées est déterminée par
comparaison avec une transaction récente portant sur le capital Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont
de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs
et dans des conditions normales de marché. En l’absence financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à
d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir les recevoir est établi.
de techniques communément utilisées (actualisation des flux
2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE
futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif
net revenant au Groupe calculée à partir des informations La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance »
disponibles les plus récentes. comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance
Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir
de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation. jusqu’à leur échéance.
Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt
2.7. TITRES éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne
sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la
Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories : norme IAS 39.
• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;
Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au
• Actifs financiers disponibles à la vente ; coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui
• Placements détenus jusqu’à l’échéance. intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant
à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais
2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR
de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la
RESULTAT
valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur
La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits
comprend : assimilés » du compte de résultat.
• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;
2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS
• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de
DE TITRES
comptabiliser et d’évaluer à la juste valeur par résultat dès
l’origine, car cette option permet une information plus Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en
pertinente. pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur
portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé
Les titres classés dans cette catégorie sont initialement
sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les
comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant
opérations de pension initiées par les activités de transaction,
directement comptabilisés en compte de résultat.
le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers
En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les à la juste valeur par résultat ».
changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en
titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le
pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La
poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la
créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique «
juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à
Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension
revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées,
initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la
sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de
créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers
crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.
à la juste valeur par résultat ».
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à 2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES
la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés
d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation
en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable)
au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres
sont comptabilisés de la manière suivante :
empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas,
l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la
matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la catégorie «Actifs financiers à la juste valeur par résultat»
rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé
2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente »,
DECOMPTABILISATION à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément
couvert au titre du risque de change dans une couverture de
Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés
et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des en résultat.
changements de juste valeur sont prises en compte en
Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste
fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés.
valeur demeurent à leur cours de change historique.
Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction
des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés
ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré substantiellement
2.9. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS
tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors
décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont 2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET
constatées en résultat sous le poste approprié. ASSIMILES
Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à
2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE
l’échéance et engagements de financement et de garantie.
CENTRALE POPULAIRE
Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les
Les options retenues pour la classification des différents actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il
portefeuilles de titres sont les suivantes : existe une indication objective de perte de valeur mesurable
Actifs Financiers à la juste valeur par résultat liée à un événement survenu postérieurement à la mise
• Titres de transaction en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de
• Produits dérivés l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord
Actifs financiers disponibles à la vente au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.
• Bons du trésor classés en titres de placement
• Obligations marocaines non cotés
2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle
• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)
• OPCVM et actions Les provisions relatives aux engagements de financement et de
• Bons du trésor reclassés des titres d’investissement garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues.
Placements détenus jusqu’à l’échéance Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la
• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la
AFS) valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine de
• Bons du trésor habitat économique classés en titres de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des
placement. garanties et des perspectives de recouvrement du principal et
des intérêts.
2.8. OPERATIONS EN DEVISES
La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans
le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure
2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN
du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation
DEVISES
est constatée par le compte de résultat, également dans le
Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et poste « Coût du risque ».
aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts
numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs et produits assimilés » du compte de résultat enregistre la
monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie rémunération théorique de la valeur nette comptable de
fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour
clôture. actualiser les flux jugés recouvrables.
Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception 2.9.1.2. Dépréciation sur base collective
des écarts de change relatifs à des instruments financiers
désignés comme instruments de couverture de résultats futurs Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une
ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, analyse du risque par portefeuilles homogènes.
dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres. Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties
Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en
terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de
en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte
en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte
constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux
couverture et comptabilisés en résultat de la même manière différentes contreparties composant le portefeuille.
et selon la même périodicité que les résultats de l’opération Cette analyse fournit également une estimation des pertes
couverte.
115
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de
l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des
modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont titres.
enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint
du risque ». à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre
En application des dispositions des normes IFRS, il est possible entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de
de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de livrer un nombre variable de ses propres actions.
recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées
conditions en vigueur au moment de l’arrêté. à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de
2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la
A LA VENTE méthode du taux d’intérêt effectif.
Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés Les obligations remboursables ou convertibles en actions
individuellement par contrepartie du compte de résultat propres sont considérées comme des instruments hybrides
lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable comprenant à la fois une composante dette et une composante
résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation
l’acquisition. initiale de l’opération.
En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur 2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE
un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours CENTRALE POPULAIRE
en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication Selon la réglementation interne des BPR, celles-ci se réservent
objective de dépréciation. le droit inconditionnel de répondre favorablement aux
Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est demandes de remboursement des porteurs de parts sociales.
constatée en « Coût du risque » et peut être reprise en compte Cette disposition a pour effet de ne pas reclasser une quote-
de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée part du capital des BPR en passifs financiers.
du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la
dernière dépréciation. 2.10.3. ACTIONS PROPRES
Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en
sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers déduction des capitaux propres consolidés quel que soit
disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont
résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En éliminés du compte de résultat consolidé.
outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue
une dépréciation reconnue en résultat. 2.11. DERIVES ET DERIVES INCORPORÉS
2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur
CENTRALE POPULAIRE juste valeur.
de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité dégradation inacceptable des relations avec le personnel.
rétrospective et prospective des relations de couverture mises Typologie des avantages au personnel :
en place.
Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque
Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que Populaire sont classés en quatre catégories :
le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat
des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se • Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés
situe entre 80 et 125 %. annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;
Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations • Les avantages à long terme qui comprennent notamment
de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;
de vie résiduelle de la couverture compensent de manière • Les indemnités de fin de contrat de travail ;
adéquate celles des instruments couverts.
• Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment
Concernant les transactions hautement probables, leur par la couverture médicale des retraités.
caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence
d’historiques sur des transactions similaires. 2.13.1. AVANTAGES A COURT TERME
En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus
celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie
couverture sont transférés en portefeuille de transactions et des avantages consentis.
comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.
2.13.2. AVANTAGES A LONG TERME
2.11.3. DERIVES INCORPORES
Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que
Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin
sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans
caractéristiques économiques et les risques de l’instrument les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les
dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat membres du personnel ont rendu les services correspondants.
hôte. Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et
Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les
et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé. comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode
d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique
Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé
aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies,
dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs
mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement.
financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation
En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime
n’est effectuée.
considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé
immédiatement.
2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE
SERVICES 2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage
Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par
de la manière suivante : le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en
• Commissions qui font partie intégrante du rendement retraite ou de la décision de membres du personnel de partir
volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de
effectif d’un instrument financier : commissions de dossier,
fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date
commissions d’engagement, etc. De telles commissions
de clôture font l’objet d’une actualisation.
sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt
effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur 2.13.4. AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI
par résultat).
Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les
• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies
de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et
abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations
sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur appelées pendant l’exercice est constaté en charges.
et à mesure que le service est rendu. Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont
• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne
de bourse, commissions d’encaissement, commissions de lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou
change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique
service a été rendu. du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les
clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer
les prestations promises aux membres du personnel. Le principal
2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL
régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la
L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique couverture médicale des retraités et de leur famille.
ressortant des termes formels du régime à prestations définies, Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font
mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses
Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité démographiques et financières.
n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en
aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et
implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette
117
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de 2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE
paramètres tels que des hypothèses démographiques, de CENTRALE POPULAIRE
départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux
Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont
d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de
été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions
couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.
prévues par les normes IFRS.
Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur
de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif 2.15. IMPOTS COURANT ET DIFFERE
d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant
la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un 2.15.1. IMPOT COURANT
remboursement attendu d’une partie des montants versés au
régime. La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée
sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle
de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un se rapportent les résultats.
exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses
actuarielles et entraîner des écarts actuariels. 2.15.2. IMPOT DIFFERE
A partir du 30/06/2013, et conformément à la norme IAS Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des
19 révisée, le Groupe n’applique plus la méthodologie dite « différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs
du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts
engagements. différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles
La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre taxables à l’exception :
des régimes à prestations définies est représentative des droits •
Des différences temporelles taxables générées par la
acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;
coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation
•
Des différences temporelles taxables relatives aux
des engagements, du produit attendu des placements.
investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif
Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est
par un actuaire indépendant. capable de contrôler la date à laquelle la différence
temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette
2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE
différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir
CENTRALE POPULAIRE
prévisible.
Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les
cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé différences temporelles déductibles et les pertes fiscales
sur les capitaux propres. reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité
Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur
couverture médicale aux retraités et de départ volontaire lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales
anticipé ont été provisionnés pour la première fois. pourront être imputées.
Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la
base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application
chaque régime. est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera
réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et
Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au
réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant
taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain,
la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une
auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux
actualisation.
de rendement des obligations des entreprises de premières
catégories de maturité équivalente à la durée des régimes. Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils
trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent
Les actifs de couverture du régime de couverture médicale
de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de
sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat
compensation.
marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui
des ces dernières. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un
produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à
2.14. PROVISIONS AU PASSIF l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur
les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des
Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie
autres que celles relatives aux instruments financiers et aux futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont
engagements sociaux concernent principalement les provisions imputés sur les capitaux propres.
pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une
Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles
provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie
titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement
de ressources représentative d’avantages économiques sera
de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont
nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement
comptabilisés dans la même rubrique que les produits
passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé
auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante
de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé
est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du
pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette
compte de résultat.
actualisation présente un caractère significatif.
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non 2.21. PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus
bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée 2.21.1. FORMAT DES ETATS FINANCIERS
des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.
En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états
En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles
d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. prescrits par Bank Al-Maghrib.
Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées
2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS
à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises
exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble Un actif financier et un passif financier sont compensés et un
des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a
séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants
d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ». comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net,
soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
119
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 9 666 234 7 707 057
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 25 335 277 22 299 294
Instruments dérivés de couverture
Actifs financiers disponibles à la vente 26 512 233 28 390 362
Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 19 798 216 11 689 460
Prêts et créances sur la clientèle 210 134 275 206 081 804
Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux
Placements détenus jusqu’à leur échéance 16 104 743 17 402 448
Actifs d’impôt exigible 730 719 817 624
Actifs d’impôt différé 480 251 287 558
Comptes de régularisation et autres actifs 8 913 120 4 833 927
Actifs non courants destinés à être cédés
Participations dans des entreprises mises en équivalence 43 186 54 121
Immeubles de placement
Immobilisations corporelles 9 120 136 8 502 909
Immobilisations incorporelles 737 025 537 754
Ecarts d’acquisition 1 253 301 1 025 418
TOTAL ACTIF IFRS 328 828 716 309 629 736
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 550 175 69 716
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 53 207
Instruments dérivés de couverture
Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 25 804 021 32 414 027
Dettes envers la clientèle 250 313 094 229 821 368
Dettes représentées par un titre
Titres de créance émis 224 113 269 924
Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux
Passifs d’impôt courant 1 100 045 1 126 644
Passifs d’impôt différé 436 310 996 122
Comptes de régularisation et autres passifs 5 720 565 5 643 327
Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés
Provisions techniques des contrats d’assurance 846 810 126 172
Provisions pour risques et charges 2 318 107 1 748 166
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 2 642 489 2 719 018
Dettes subordonnées 2 675 911 2 637 424
Capital et réserves liées 19 775 674 17 344 131
Actions propres
Réserves consolidées 11 847 209 10 101 197
- Part du groupe(*) 3 699 622 3 294 220
- Part des minoritaires 8 147 587 6 806 977
Gains ou pertes latents ou différés 1 551 414 1 303 547
- Part du groupe(*) 1 230 798 1 333 413
- Part des minoritaires 320 616 -29 866
Résultat net de l’exercice 3 022 779 3 255 745
- Part du groupe(*) 2 511 387 2 195 480
- Part des minoritaires 511 392 1 060 265
TOTAL PASSIF IFRS 328 828 716 309 629 736
(*)
Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.
121
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 752 478 2 158 220
Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 609 147 232 599
RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 2 361 625 2 390 819
(*)
Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
123
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
(*)
Suite à la prise de participation majoritaire par la Banque Centrale Populaire dans le capital des Banques Populaires Régionales, la BCP consolide les BPRs par intégration globale.
(en milliers de DH)
Gains ou Capitaux
Réserves Réserves Intérêts
Actions pertes propres
Capital liées au et résultats minori- Total
propres latents ou part
capital consolidés taires
différés Groupe(*)
Capitaux propres clôture 31.12.2013 1 731 421 14 813 707 7 822 212 1 020 967 25 388 307 9 077 353 34 465 659
Opérations sur capital 7 265 7 265 368 494 378 788
Paiements fondés sur des actions -
Opérations sur actions propres -2 310 285 -2 310 285
Affectation du résultat 1 685 271 -1 685 271 -
Dividendes -822 424 -822 424 45 140 -777 284
Résultat de l’exercice 2 195 480 2 195 480 1 060 267 3 255 745
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations
-
et cessions (A)
Instruments financiers : variations de juste valeur et
335 720 335 720 -26 645 309 074
transferts en résultat (B)
Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (C) 31 981 -23 274 8 707 -9 830 -1 123
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
Gains ou pertes latents ou différés (A) + (B) + (C) 31 981 312 445 344 426 -36 475 307 951
Variation de périmètre -243 611 -243 611 -314 075 -560 714
Autres variations -63 844 80 662 16 818 -53 042 -36 223
Capitaux propres clôture 31.12.2014 1 731 421 15 612 710 8 208 718 1 333 413 26 886 261 7 837 377 34 723 637
Opérations sur capital 91 126 1 585 617 -14 364 1 662 379 - 1 662 379
Paiements fondés sur des actions -
Opérations sur actions propres -645 116 -645 116
Affectation du résultat 1 725 620 -1 725 620 -
Dividendes -908 995 -908 995 60 276 -848 719
Résultat de l’exercice 2 511 387 2 511 387 511 392 3 022 779
Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations
-
et cessions (D)
Instruments financiers : variations de juste valeur et
-56 227 -56 227 364 562 308 334
transferts en résultat (E)
Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 36 451 -46 388 -9 937 -14 073 -24 010
Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) 36 451 -102 615 -66 164 350 488 284 324
Variation de périmètre -99 245 -99 245 854 496 755 251
Autres variations -61 825 -63 832 -125 657 10 681 -114 976
Capitaux propres clôture 31.12.2015 1 822 547 17 953 127 8 853 498 1 230 797 29 859 969 8 979 595 38 839 564
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
RAPPORT FINANCIER
125
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 11 476 612 16 356 161
Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente 610 833 567 716
Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit 127 653 135 751
TOTAL DES PRETS ET DES CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE
19 798 216 11 689 460
CREDITS NETS DE DEPRECIATION
3.3.2. Ventilation des prêts et créances sur les établissements de 31/12/15 31/12/14
crédit par zone géographique
127
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
3.4.2. Ventilation de prêts et créances sur la clientèle par zone géographique 31/12/15 31/12/14
31/12/15 31/12/14
Titres de créance négociables 15 199 944 16 270 076
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 15 097 770 16 148 231
Autres titres de créance négociables 102 174 121 845
Obligations 904 799 1 132 372
IMMOBILISATIONS
1 356 663 619 638 737 025 1 122 539 584 785 537 754
INCORPORELLES
129
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
Dettes rattachées
Valeur au bilan 250 313 094 229 821 368
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Montant Gains ou
Variation de Autres Montant au
au pertes latents Dotations Reprises
périmètre mouvements 31/12/15
31/12/14 ou différés
Provisions pour
riques d'exécution
159 425 357 522 10 684 28 860 535 123
des engagements par
signature
Provisions pour
884 457 -35 775 80 610 929 292
engagements sociaux
Autres provisions
pour risques et 704 284 -9 071 184 844 102 338 75 973 853 692
charges
PROVISIONS
POUR RISQUES ET 1 748 166 -44 847 622 976 113 022 75 973 28 861 2 318 107
CHARGES
Opérations de location-
752 195 28 125 724 070 810 367 49 093 761 274
financement
OPERATIONS INTERBANCAIRES 550 311 929 064 -378 753 557 732 1 063 810 -506 078
Emprunts émis par le Groupe 146 505 -146 505 319 388 -319 388
Actifs disponibles à la vente 904 422 6 910 897 512 667 665 667 665
Actifs détenus jusqu’à échéance 723 741 723 741 786 222 4 331 781 891
131
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 2 183 458 231 081 1 952 377 2 242 500 325 597 1 916 903
Autres pertes
INFORMATION SECTORIELLE
(en milliers de DH)
BANQUE
SOCIETES DE BANQUE DE DETAIL
MAROC &
5.1 Bilan BANQUE
FINANCEMENT & ASSURANCE A ELIMINATIONS TOTAL
SPECIALISEES L’INTERNATIONAL
OFF SHORE
dont
ELEMENTS D'ACTIFS
ELEMENTS DU PASSIF
Dettes envers les
Etablissements de crédit et 15 700 377 13 325 861 12 928 962 -16 151 180 25 804 021
assimilés
Dettes envers la clientèle 222 891 587 827 223 26 595 362 -1 078 250 313 094
133
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
CAPITAL
% INTERET % METHODE DE
PARTICIPATION SOCIAL EN
BCP CONTRÔLE CONSOLIDATION
MILLIERS
MAGHREB TITRISATION 20,80% 24,00% 5 000 MEE
UPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 86,67% 100,00% 300 IG
UPLINE VENTURES 28,60% 33,00% 97 087 MEE
AL ISTITMAR CHAABI 86,67% 100,00% 44 635 IG
ICF AL WASSIT 86,67% 100,00% 29 355 IG
UPLINE COURTAGE 86,67% 100,00% 1 500 IG
UPLINE INVESTEMENT FUND 31,80% 36,00% 100 000 MEE
UPLINE GESTION 86,67% 100,00% 1 000 IG
UPLINE INVESTEMENT 86,67% 100,00% 1 000 IG
UPLINE MULTI INVESTEMENTS 86,67% 100,00% 300 IG
UPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 86,67% 100,00% 300 IG
UPLINE INTEREST 78% 90,00% 300 IG
ZAHRA GARDEN 43,34% 50,00% 50 MEE
CHAABI MOUSSAHAMA 86,67% 100,00% 5 000 IG
ALHIF MANAGEMENT 34,67% 40,00% 5 000 MEE
EMERGENCE GESTION 28,89% 33,33% 300 MEE
MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG
BP SHORE 72,94% 100,00% 176 250 IG
FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG
ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En
74,52% 100,00% 113 964 700 IG
KCFA)
ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 74,45% 100,00% 360 000 IG
BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO
41,75% 100,00% 6 000 000 IG
(En KCFA)
BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 39,89% 100,00% 6 500 000 IG
BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE
73,78% 100,00% 14 963 330 IG
(En KCFA)
BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (EN KCFA) 40,93% 100,00% 5 000 000 IG
BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (EN KCFA) 57,84% 100,00% 7 500 000 IG
BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En
49,65% 100,00% 13 570 053 IG
KCFA)
BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 62,81% 100,00% 8 752 876 IG
ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_
33,53% 100,00% 1 666 670 IG
IARD (EN KCFA)
ATLANTIQUE ASSURANCE COTE D'IVOIRE_VIE
48,93% 100,00% 2 320 190 IG
(EN KCFA)
GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE VIE (En
17,09% 100,00% 1 000 000 IG
KCFA)
GROUPEMENT TOGOLAIS ASSURANCE_IARD
26,08% 100,00% 3 500 000 IG
(EN KCFA)
135
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
Aux actionnaires de la
BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A
Casablanca
Responsabilité de la direction
La Direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états financiers, conformément
aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS). Cette responsabilité comprend la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la présentation des états financiers ne comportant
pas d’anomalie significative, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au regard des circonstances.
RAPPORT FINANCIER
COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS 31 DECEMBRE 2015
137
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
139
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
BILAN
(en milliers de DH)
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 2 945 799 2 261 158
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 35 472 240 23 925 503
141
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 10 576 967 10 024 451
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 782 486 750 438
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 207 059 4 319 461
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 923 737 880 286
Produits sur titres de propriété 402 373 412 772
Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - -
Commissions sur prestations de service 424 234 444 098
Autres produits bancaires 3 837 078 3 217 396
CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 5 279 595 4 823 099
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 450 800 2 568 664
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 786 735 675 456
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 201 331
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - -
Autres charges bancaires 2 042 060 1 377 648
PRODUIT NET BANCAIRE 5 297 372 5 201 352
Produits d'exploitation non bancaire 2 039 063 1 409 690
Charges d'exploitation non bancaire 3 586 71 582
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 490 286 2 369 877
Charges de personnel 852 587 820 316
Impôts et taxes 81 882 40 662
Charges externes 1 281 535 1 216 819
Autres charges générales d'exploitation 70 402 64 098
Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations 203 880 227 982
incorporelles et corporelles
DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 343 056 1 864 590
Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 944 900 1 035 959
Pertes sur créances irrécouvrables 168 891 191 964
Autres dotations aux provisions 229 265 636 667
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 918 439 499 478
Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 502 506 373 779
Récupérations sur créances amorties 18 168 20 487
Autres reprises de provisions 397 765 105 212
RESULTAT COURANT 3 417 946 2 804 471
Produits non courants 3 308 2 754
Charges non courantes 571 377 48 015
RESULTAT AVANT IMPOTS 2 849 877 2 759 210
Impôts sur les résultats 1 019 677 1 033 590
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 1 830 200 1 725 620
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
(+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -1 593 118 -833 657
(+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions 174 302 -442 226
143
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
HORS BILAN
(en milliers de DH)
31/12/15 31/12/14
TITRES COTES 120 459 139 438 66 433 458 693 421 429 370
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimi-
- - - -
lées
Obligations - 139 438 433 179 572 617 279 045
Autres Titres De Créance - - -
Titres De Propriété 120 459 - 66 279 120 804 150 325
TITRES NON COTES 246 862 31 743 418 11 380 298 2 493 105 45 863 683 46 340 357
Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 31 721 983 31 721 983 33 418 816
Obligations 168 385 21 435 154 253 344 073 397 765
Autres Titres De Créance 78 477 78 477 95 727
Titres De Propriété - 11 380 298 2 338 852 13 719 150 12 428 049
TOTAL 367 321 31 882 856 11 380 364 2 926 563 46 557 104 46 769 727
147
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
T
d' évaluation
ANT NEAN
II-Changement affectant les régles de
présentation NE
INFLUENCE SUR LE
JUSTIFICATION PATRIMOINE ,
INDICATIONS DES DEROGATIONS
DES DEROGATIONS LA SITUATION FINANCIERE
ET LES RESULTATS
NT EANT
II-Dérogations aux méthodes d'évaluation
NEA N
III-Dérogations aux règles d'établissement
et de présentation des états de synthèse
149
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
Valeur
Dénomination ou raison sociale de la société Capital Social Taux de
Secteur d’activité comptable
émettrice en milliers participation
brute
A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 18 260 569
CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) Banque offshore 2 200 USD 70,00% 15 247
CHAABI BANK Banque 37 478 EUR 100,00% 418 920
BPMC Banque 10 000 000 FCFA 62,50% 18 044
BPMG Banque 100 000 000 GNF 77,25% 142 094
ATLANTIC BUSINESS INTERNATIONAL (ABI) Holding 113 964 700 FCFA 74,60% 1 597 540
MEDIAFINANCE Banque 206 403 60,00% 141 052
VIVALIS SALAF Crédit à la consommation 177 000 64,06% 166 929
BP SHORE IMMO Immobilier/ Aménagement 150 000 51,00% 76 500
CHAABI LLD Services Financiers 31 450 73,62% 23 152
MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assurance 50 000 77,43% 71 267
DAR ADDAMANE Services Financiers 75 000 5,71% 4 319
STE H. PARTNERS GESTION Fonds d'invest 5 000 50,00% 2 500
UPLINE GROUP Banque d'affaires 46 784 74,87% 760 375
GENEX PARTICIPATIONS services divers 1 250 100,00% 1 360
SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282
SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% 1
SCI OASIS PAPILLONS Immobilier 8 99,33% 814
SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936
CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'invest 600 000 49,00% 294 000
BANQUE PARTICIPATIVE DU MAROC Banque 340 000 80,00% 272 000
BANQUE POPULAIRE PATRIMOINE Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300
AL AKARIA INVEST Immobilier/ Aménagement 300 99,87% 300
MAROC TRAITEMENT DE TRANSACTIONS (M2T) Services Paiements 15 000 54,74% 75 343
CHAABI DOC NET Gestion des archives 36 626 31,84% 11 439
BANK AL AMAL Banque 600 000 24,11% 144 070
SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200
FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'invest 400 000 60,00% 240 000
MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623
SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9
BP SHORE GROUP Holding 5 000 52,00% 2 600
ATLANTIC MICROFINANCE Holding 110 000 99,95% 110 000
INFRA MAROC CAPITAL (IMC) Fonds d'invest 34 240 41,34% 1 241 000
BP CENTRE SUD Banque 1 082 352 51,60% 1 707 075
BP EL JADIDA-SAFI Banque 901 771 54,74% 953 630
BP FES-TAZA Banque 1 123 122 52,75% 1 016 186
BP LAAYOUNE Banque 583 861 52,71% 515 799
BP MARRAKECH-B MELLAL Banque 988 800 52,21% 950 718
BP MEKNES Banque 838 303 52,53% 1 059 959
BP NADOR-AL HOCEIMA Banque 857 389 52,63% 1 527 084
BP OUJDA Banque 748 844 52,47% 1 220 009
BP TANGER-TETOUAN Banque 993 758 52,44% 1 059 427
BP RABAT-KENITRA Banque 1 881 534 52,51% 1 861 466
B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 102 789
ATPS Services divers 300 100,00% 2 351
SOGEPOS Immobilier/ Aménagement 35 000 13,20% 4 622
CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Services 98 200 13,24% 12 853
CABLANCA FINANCE CITY AUTORITY Financier 400 000 12,50% 50 000
CASABLANCA TRANSPORTS Services 4 000 000 0,38% 15 000
AUTRES 17 964
C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 103 209
AWB MOROCCO MAURITANIE Holding 14 940 EUR 33,03% 53 209
UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement 131 000 000 38,17% 50 000
D) EMPLOIS ASSIMILES 1 098 252
UBAF Banque 250 727 EUR 4,99% 134 870
BACB Banque 79 453 £.S 8,26% 71 885
BACB Banque 120 980
UBAE Banque 159 861 EUR 4,66% 89 099
BMICE Banque 150 000 USD 4,00% 59 405
AUTRES 622 013
Total Général 19 564 819
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
CREANCES SUBORDONNEES
(en milliers de DH)
APPARENTES
Montant Ets. De
Eses Eses Non Autres 31/12/15 31/12/14
Global Cred.
Financières Financières Apparentes
& Assim.
Créances subordonnées 636 195 120 000 - - - 636 195 797 513
Titres subordonnés de la
clientèle
Prêts subordonnés à la
clientèle
Créances subordonnées en
souffrance
Immeubles d’exploitation
1 009 116 33 228 3 647 1 038 697 557 794 43 499 3 431 597 862 440 835
bureaux
Immeubles d’exploitation
- - - - - - - - -
logement de fonction
MOBILIER ET MATERIEL
592 920 22 651 5 569 610 001 449 570 36 686 5 462 480 794 129 207
D’EXPLOITATION
Mobilier de bureau
174 088 5 176 5 115 174 149 121 044 9 436 5 112 125 367 48 782
d’exploitation
Matériel de bureau
28 964 2 998 13 31 949 22 550 1 272 13 23 808 8 141
d’exploitation
Matériel informatique 292 375 13 918 222 306 070 251 529 17 921 118 269 332 36 738
Immeubles hors
830 023 88 007 1 977 916 053 337 124 34 583 1 644 370 063 545 991
exploitation
Mobilier et matériel hors
72 812 5 213 939 77 085 38 590 5 773 913 43 451 33 634
exploitation
Autres immobilisations
corporelles hors 156 399 48 530 432 204 497 65 226 15 935 432 80 730 123 767
exploitation
TOTAL 4 857 238 626 306 116 370 5 367 174 2 119 238 203 880 26 387 2 296 731 3 070 443
153
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
- Droit au bail - - - - - -
- Immobilisations en recherche - - - - - -
et développement
- Autres immobilisations 16 782 13 216 3 566 - - -3 566
incorporelles d'exploitation
- Immobilisations incorporelles - - - - - -
hors exploitation
IMMOBILISATIONS 99 075 13 147 85 928 195 812 109 904 -20
CORPORELLES
- IMMEUBLE D'EXPLOITATION 3 407 3 407 - 71 71 -
Terrain d'exploitation - - - - - -
Immeubles d'exploitation 3 407 3 407 - 71 71 -
bureaux
Immeubles d'exploitation - - - - - -
logement de fonction
- MOBILIER ET MATERIEL 5 465 5 462 3 226 223 -
D'EXPLOITATION
Mobilier de bureau 5 115 5 112 3 218 215 -
d'exploitation
Matériel de bureau 13 13 - 0 0 -
d'exploitation
Matériel informatique 118 118 - 3 3 -
Matériel roulant rattaché à - - - - - -
l'exploitation
Autres matériels d'exploitation 218 218 - 5 5 -
- AUTRES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES 72 470 1 289 71 180 134 726 63 545 -
D'EXPLOITATION
- IMMOBILISATIONS CORPO- 17 733 2 989 14 744 60 789 46 065 -20
RELLES HORS EXPLOITATION
- au jour le jour - - - - - -
- à terme - - - - - 7 545 615
INTERETS COURUS A PAYER 13 944 995 340 29 864 19 162 1 058 310 918 299
DEPOTS DE LA CLIENTELE
(en milliers de DH)
SECTEUR PRIVE
Secteur
DEPOTS public Entreprises Entreprises Autre 31/12/15 31/12/14
non
financières financières clientèle
155
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
PROVISIONS
(en milliers de DH)
31/12/15 31/12/14
157
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
NEANT
IMMOBILISATIONS DONNEES EN CREDIT BAIL ET EN LOCATION SIMPLE
DETTES SUBORDONNEES
(en milliers de DH)
APPARENTES
MONTANT NON AP- ETS. DE ESES AUTRES
ESES 31/12/15 31/12/14
GLOBAL PARENTE CRED NON
FINAN- APPA-
FINAN- RENTES
& ASSIM CIERES CIERES
DETTES 2 555 814 2 435 414 - 120 400 - - 2 555 814 2 556 019
SUBORDONNEES
DETTES
SUBORDONNEES A 2 500 000 2 379 600 - 120 400 - - 2 500 000 2 500 000
DUREE DETERMINEE
Titres subordonnés à - - - - - - - -
durée déterminée
Emprunts subordonnés
à durée déterminée 129 200 129 200 - - - - 129 200 129 200
auprès des établisse-
ments de crédit
Emprunts subordonnés
à durée déterminée 2 370 800 2 250 400 - 120 400 - - 2 370 800 2 370 800
auprès de la clientèle
DETTES
SUBORDONNEES - - - - - - - -
A DUREE
INDETERMINEE
Titres subordonnés à - - - - - - - -
durée indéterminée
Emprunts subordonnés
à durée indéterminée - - - - - - - -
auprès des établisse-
ments de crédit
Emprunts subordonnés
à durée indéterminée - - - - - - - -
auprès de la clientèle
INTERETS COURUS A 55 814 55 814 - - - - 55 814 56 019
PAYER
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
CAPITAUX PROPRES
(en milliers de DH)
Encours Affectation du Autres Encours
31/12/14 résultat variations 31/12/15
Réserves et primes liées au capital 15 192 850 745 566 1 585 615 17 524 031
Réserve légale 173 142 173 142
Autres réserves 5 538 777 745 566 6 284 343
Primes d'émission, de fusion et d'apport 9 480 931 1 585 615 11 066 546
Capital 1 731 419 - 91 128 1 822 547
Capital appelé 1 731 419 91 128 1 822 547
Capital non appelé -
Certificats d'investissement -
Fonds de dotations -
Actionnaires. Capital non versé -
Report à nouveau (+/-) 419 861 9 235 429 096
Résultats nets en instance d'affectation (+/-) -
Résultat net de l'exercice (+/-) 1 725 620 -1 725 620 1 830 200
Total 19 069 750 -970 819 1 676 743 21 605 874
159
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 42 797 629 44 626 848
Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 624 403 1 406 628
Crédits documentaires import - -
Acceptations ou engagements de payer - -
Ouvertures de crédit confirmés 1 624 403 1 221 628
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Engagements irrévocables de crédit-bail - -
Autres engagements de financement donnés - 185 000
Engagements de financement en faveur de la clientèle 24 077 878 24 258 681
Crédits documentaires import 6 833 577 11 512 122
Acceptations ou engagements de payer 1 766 772 2 071 052
Ouvertures de crédit confirmés 15 477 529 10 675 507
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Engagements irrévocables de crédit-bail - -
Autres engagements de financement donnés - -
Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 8 369 922 7 645 159
Crédits documentaires export confirmés 951 472 1 920 426
Acceptations ou engagements de payer - -
Garanties de crédits données - -
Autres cautions, avals et garanties donnés 7 418 450 5 724 733
Engagements en souffrance - -
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 8 725 426 11 316 380
Garanties de crédits données 1 197 325 229 736
Cautions et garanties en faveur de l'administration publique 3 100 435 2 647 617
Autres cautions et garanties données 3 652 141 8 327 343
Engagements en souffrance 775 525 111 684
Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 14 124 937 8 341 005
Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 7 056 3 699
Ouvertures de crédit confirmés 7 056 3 699
Engagements de substitution sur émission de titres - -
Autres engagements de financement reçus - -
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 13 982 067 8 306 386
Garanties de crédits - -
Autres garanties reçues 13 982 067 8 306 386
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 135 814 30 920
Garanties de crédits 135 814 30 920
Autres garanties reçues - -
Autres titres à recevoir
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
D < 1 mois 1 mois < D <3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D< 5 ans D >5 ans TOTAL
ACTIF
Créances sur les
établissements de crédit et 5 715 192 4 393 051 7 622 395 6 249 991 1 991 681 25 972 310
assimilés
Créances sur la clientèle 3 107 121 11 681 819 10 493 734 24 460 535 17 680 952 67 424 161
Crédit-bail et assimilés
TOTAL 9 487 407 17 231 226 24 490 119 42 707 208 42 691 525 136 607 485
PASSIF
Dettes envers les établissements
4 014 996 4 267 478 2 934 170 163 028 2 037 068 13 416 740
de crédit et assimilés
Dettes envers la clientèle 2 434 429 4 578 436 10 432 027 776 772 18 221 664
Titres de créance émis -
Emprunts subordonnés 1 500 000 1 000 000 2 500 000
TOTAL 6 449 425 8 845 914 14 866 197 939 800 3 037 068 34 138 404
31/12/15 31/12/14
ACTIF
Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chèques postaux - 142 187
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 10 037 508 9 491 543
Créances sur la clientèle 4 787 554 4 346 079
Titres de transaction et de placement 780 803 449 828
Autres actifs 13 516 45 687
Titres d'investissement 107 830 109 695
Titres de participation et emplois assimilés 2 830 443 2 583 480
Créances subordonnées -
TOTAL ACTIF 18 557 654 17 168 498
PASSIF
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 11 837 792 8 979 618
Dépôts de la clientèle 2 071 191 1 044 628
Autres passifs 4 648 671 7 144 252
TOTAL PASSIF 18 557 654 17 168 498
HORS-BILAN
ENGAGEMENTS DONNES 8 312 605 13 654 836
ENGAGEMENTS RECUS 7 405 439 5 185 202
161
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
ENGAGEMENTS DONNES
Titres achetés à réméré
Titres à livrer
- Marché primaire
- Marché gris
NT
NT
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
NEA
NEA
- Autres
ENGAGEMENTS REÇUS
Titres vendus à réméré
Titres à recevoir
- Marché primaire
- Marché gris
- Marchés réglementés
- Marché gré à gré
- Autres
MARGE D’INTERET
(en milliers de DH)
31/12/15 31/12/14
INTERETS PERCUS 5 913 282 5 950 185
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 782 486 750 438
* Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 207 059 4 319 461
* Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 923 737 880 286
INTERETS SERVIS 3 237 535 3 445 451
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 2 450 800 2 568 664
* Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 786 735 675 456
* Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis - 201 331
MARGE D'INTERET 2 675 747 2 504 734
31/12/15 31/12/14
PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT (DE PROPRIETE) 35 248 55 463
163
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 2 490 286 2 369 877
CHARGES DE PERSONNEL 852 587 820 316
Salaires et appointements 265 354 253 156
Primes et Gratifications 343 720 330 211
Autres rémunérations du personnel 13 644 14 759
Charges d'assurances sociales 48 931 44 976
Charges de retraite 161 097 154 483
Charges de formation 18 805 20 981
Autres charges de personnel 1 036 1 750
IMPOTS ET TAXES 81 882 40 662
Taxe urbaine et taxe d'édilité 5 031 5 904
Patente 17 356 14 217
Taxes locales - -
Droits d'enregistrement 39 508 -
Timbres fiscaux et formules timbrées 79 41
Taxes sur les véhicules - 7
Autres impôts et taxes, droits assimilés 19 908 20 493
CHARGES EXTERIEURES 306 472 301 754
Loyers de crédit-bail 43 315 49 054
Loyers de location simple 34 773 43 947
Frais d'entretien et de réparation 159 783 135 676
Rémunérations du personnel intérimaire 344 339
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 39 121 43 480
Primes d'assurance 6 223 6 725
Frais d'actes et de contentieux 786 1 494
Frais électricité, eau, chauffage et combustible 22 127 21 039
CHARGES EXTERNES 975 063 915 064
Transport et déplacement 33 661 34 417
Mission et réception 6 479 7 387
Publicité, publication et relations publiques 109 941 109 617
Frais postaux & de télécommunication 94 170 86 201
Frais de recherche et de documentation 14 226 14 330
Frais de conseil et d'assemblée 1 200 928
Dons et cotisations 35 904 31 385
Fournitures de bureau et imprimés 12 261 10 668
Autres charges externes 667 221 620 131
AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 70 402 64 098
Frais préliminaires -
Frais d'acquisition d'immobilisation -
Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 61 823 59 721
Pénalités et délits
Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats
Dons libéralités et lots
Subventions d'investissement et d'exploitation accordées
Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 8 579 4 377
Diverses autres charges générales d'exploitation
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES
203 880 227 982
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
COMMISSIONS REÇUES 26 553 397 779 25 253 420 072
31/12/15 31/12/14
Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 24 778 4 965
RESULTAT SUR ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES 144 081 76 383
167
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
31/12/15 31/12/14
AUTRES PRODUITS BANCAIRES 3 837 078 3 217 396
Plus values sur cession de titres de placement 383 790 53 701
Commissions sur produits dérivés 98 1 227
Gains sur produits dérivés de cours de change 870 851 321 837
Produits sur opérations de change 1 302 377 802 033
Divers autres produits bancaires 1 274 257 1 966 855
Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -
Produits des exercices antérieurs 3 994 3 699
Divers autres produits bancaires 1 270 263 1 963 156
Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 5 705 71 743
AUTRES CHARGES BANCAIRES 2 042 060 1 377 648
Moins values sur cession de titres de placement 1 101 29 402
Charges sur moyens de paiement 5 104 7 990
Diverses charges sur titres de propriété - -
Frais d'émission des emprunts - -
Autres charges sur opérations sur titres 301 925 429 150
Pertes sur produits dérivés de cours de change 730 631 245 455
Autres charges sur prestations de services 9 047 7 976
Charges sur opérations de change 875 264 565 174
Diverses autres charges bancaires 94 210 87 535
Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires - -
Cotisation au fonds de garantie des déposants 94 203 85 202
Produits rétrocédés - -
Charges des exercices antérieurs 7 2 333
Diverses autres charges bancaires - -
Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 24 778 4 966
PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 2 039 062 1 409 690
Produits sur valeurs et emplois assimilés - -
Plus-values de cession sur immobilisations financières 585 742 813
Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 109 904 112 362
Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - -
Produits accessoires 1 330 692 1 293 264
Subventions reçues - -
Autres produits d'exploitation non bancaires 12 724 3 251
CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 3 587 71 582
Charges sur valeurs et emplois assimilés - -
Moins-values de cession sur immobilisations financières - -
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et
3 587 10
incorporelles
Fonds de soutien CPM - 71 572
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
A. TVA collectée
B. TVA à récupérer
EN RAISON DE L'UNICITE
. Sur charges FISCALE LE TABLEAU EST
DISPONIBLE AU NIVEAU CPM
. Sur immobilisations
C. TVA dûe ou crédit de
TVA = (A-B)
169
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
MONTANTS MONTANTS
A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTÉS B. AFFECTATION DES RESULTATS
Décision de l’A.G.O du 21/05/2015
PERSONNEL
Effectif moyen des salariés employés pendant l'exercice 2 581 2 536 2 455
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
RESEAU
(en nombre)
Guichets périodiques
Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques 295 279
de banque
Succursales et agences à l'étranger 44 42
COMPTES DE LA CLIENTELE
(en nombre)
Bons de caisse 8 9
171
RAPPORT FINANCIER
COMPTES SOCIAUX AU 31 DECEMBRE 2015
EFFECTIFS
(en nombre)
31/12/2015 31/12/2014
Effectifs rémunérés 2 581 2 536
Effectifs utilisés 2 581 2 536
Effectifs équivalent plein temps 2 581 2 536
Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 344 1 347
Effectifs affectés à des tâches bancaires (équivalent plein temps) 1 237 1 189
Cadres (équivalent plein temps) 1 946 1 865
Employés (équivalent plein temps) 635 671
dont effectifs employés à l'étranger 23 24
Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT
Autres actifs dont l'établissement est dépositaire NEANT NEANT NEANT NEANT
Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion NEANT NEANT NEANT NEANT
Aux actionnaires de la
BANQUE CENTRALE POPULAIRE S.A
Casablanca