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Des résultats positifs
La convergence économique :
les situations économiques des pays de l’UE se rapprochent
Les écarts de taux d’inflation entre pays de la zone euro diminuent :en 78, l’écart entre les taux d’inflation est de 1  !" En #!, le tauxd$inflation est quasi nul dans tous les pays"
Une con%er&ence des taux d’intér't : en 8(, le taux d$intér't del$Espa&ne est deux fois plus &rand que celui de l$)llema&ne,  partir de ## ils sont identiques"
les ni%eaux de %ie des différents pays se rapprochent : plus le paysd$Europe a%ait un ni%eau de %ie *as en ##, plus lacroissance du ni%eau de %ie a été rapide
Les déterminants : l’union monétaire,rempart contre la crise
La +E est indépendante des Etats européens - elle a donc eu pour o*.ectif prioritaire delutter contre l’inflation sans craindre un re%ers électoral
/isposer d$une monnaie commune a permis de limiter les effets de la crise : 0la +E a pu mener une politique trs réacti%e aprs la crise et *aisser les taux d$intér't pour relancer la croissance 02our les pays les plus fra&iles et les plus endettés, appartenir l$UE monétaire leu permet d$o*tenir des taux d$intér't plus *as" 0ela é%ite de mener des dé%aluations compétiti%es qui sont néfastes lorsqu$elles sont &énéralisées
Des difficultés persistantes :
La crise de 2008 a stoppé la convergence économique
onstat0La crise de 3447 a entra5né une au&mentation des écarts de taux d$inflation" En 3448, on a%ait un écart de 6 points entrele taux d$inflation le plus éle%é et le taux d$inflation le moins" En 3414, l’écart est de 7 points" 0'me si les taux d$intér'ts directeurs définis par la +E sont les m'mes dans l$union monétaire, les taux d$intér't dumarché sont différents et les écarts s$accroissent : 3 points en 3414, ( points en 3416, en raison des primes de risque quesu*issent les 29 ;2ortu&al, 9rce, talie, Espa&ne< 0Les 2+ par ha*itant qui a%aient con%er&é depuis la fin des années #4, ont recommencé  di%er&er, opposant une Europedu nord ;en particulier l’)llema&ne< qui s’enrichit et qui re*ondit aprs la crise  une Europe de ud qui s’enfonce dansla crise et dont les déficits ;pu*lics et de la *alance des paiements< s’accroissent"
 
1
 
 
333 = Les conséquences de l’Union monétaire sur les politiques économiques
ondialisation, finance internationale etinté&ration européenne
Science
 >otions :
Euro, union économique et monétaire
3"3 ?uelle est la place de l$Unioneuropéenne dans l$économie 
Aiche 3333= ?uels sont les résultats des politiques macro0économiques dans l’UE@
 
selon la +E, trois facteurs expliquent la fin de la con%er&ence économique0la croissance du re%enu par t'te pourrait a%oir été entra%ée par la mau%aise qualité des institutions et de la &ou%ernance" Eneffet, les pays les mieux classés en termes de &ou%ernance tendent  présenter les plus hauts ni%eaux de re%enu" En re%anche, la9rce, l’Espa&ne, l’talie et le 2ortu&al sont mal notés en termes de &ou%ernance" Br de mau%aises institutions peu%ent éroder laconfiance et le capital social essentiels pour les échan&es et l’inno%ation" 0les pays présentant les plus fortes ri&idités structurelles ont été particulirement affectés par la crise financire" ) lon& terme,les ri&idités sur le marché du tra%ail et sur les marchés des *iens et ser%ices contri*uent  la mau%aise allocation des facteurs de production, ce qui emp'che d’accro5tre de faCon soutena*le le potentiel d’offre" ) court terme, elles emp'chent une réallocationdes facteurs en dehors des secteurs touchés par la crise, ce qui contri*ue  la persistance du chDma&e" 0dans les années qui ont précédé la crise, la fai*lesse de la croissance potentielle dans plusieurs pays mem*res a été dissimulée par un *oom de la demande domestique alimenté par le crédit" L’rlande, l’Espa&ne et, dans une moindre mesure, la 9rce et le2ortu&al ont enre&istré une forte hausse de l’endettement du secteur pri%é" En effet, suite  l’adoption de la monnaie unique et lacon%er&ence des taux d’intér't nominaux, les taux d’intér't réels ont fortement chuté, en particulier dans les pays périphériques"ette *aisse des taux d’intér't réels a entra5né une expansion du crédit et de la demande, mais celle0ci a entretenu en retour la *aisse des taux d’intér't réels en alimentant l’inflation" /ans la mesure o les autorités *ud&étaires ont surestimé la croissance potentielle, c’est00dire finalement la soutena*ilité de la croissance, elles ont eu tendance adopter une politique *ud&étaireexcessi%ement accommodante, ce qui alimenta le *oom et réduisit la mar&e de manFu%re *ud&étaire nécessaire pour faire face une crise" En outre, la forte demande domestique s’est traduite par un creusement des déficits extérieurs" Un tel processus esttout  fait normal dans des économies en rattrapa&e, mais les entrées de capitaux ont financé l’acti%ité dans des secteurs peu productifs, peu exportateurs, mais présentant de fortes rentes"
Les difficultés de coordination des politiques économiques
Les limites de l’euro, monnaie unique
/es limites structurelles lors de la création de l’euro : 0la monnaie a certes des fonctions économiques ;intermédiaire des échan&es, unité de compte, réser%e de %aleur<, maiselle a aussi des fonctions sociales : elle sym*olise l’appartenance une communauté" Br cette dimension estinsuffisante a%ec l’euro du fait de l’a*sence de citoyenneté politique européenne"0lors du traité de aastricht, pour crédi*iliser la +E, les allemands qui étaient réticents  a*andonner le deutsch maront institué l’indépendance de la +E" Les diri&eants sont certes nommés par les autorités politiques, mais, au coursde leur mandat, n’ont pas de comptes  rendre aux &ou%ernements" l n’y a donc pas de pilota&e politique de l’euro :la +E s’intéresse alors peu aux %ariations du chDma&e" ) l Hin%erse les diri&eants de la AE/ doi%ent rendre descomptes au on&rs et sont donc plus réactifs  la situation du pays
une monnaie unique inadaptée  des situations économiques différentes: l’adoption de l’euro entra5ne plusieurs conséquences :0le taux d’intér't nominal est identique dans tous les pays de la zone euro" e n’est pas le cas du
 
taux d’intérêt réel(taux d’intérêt nominal – taux d’inflation).
En effet, les taux d’inflation sont restés différents dans la zone euro"es taux d’intér't réels trs fai*les ont fa%orisé l’au&mentation de la demande et &énéré de la croissance en Espa&ne et le2ortu&al a%ant la crise de 3448"0le taux de chan&e est maintenant unique quel que soit la nature de la compétiti%ité du pays:
un pays comme l’)llema&ne qui a une compétiti%ité0qualité peut continuer  exporter a%ec une monnaie forte
un pays qui a une compétiti%ité =prix %a 'tre pénalisé par cette monnaie forte : ses prix  l’exportation enmonnaie étran&re %ont au&menter, ce qui %a réduire ses exportations et sa croissance" En outre, il ne peut plusmener de dé%aluation compétiti%e" )insi, un pays qui a une croissance économique fai*le et un taux de chDma&eéle%é ne peut réduire son taux de chan&e pour au&menter sa compétiti%ité0prix" La seule solution est alors la *aisse du coIt salarial qui entra5ne une diminution de la demande effecti%e0La difficulté consiste  sa%oir quelle politique monétaire adopter : au&menter les taux d’intér't pour limiter l’inflation ouin.ecter de la monnaie dans l’économie pour fa%oriser la croissance :
2our les pays a%ec une croissance économique fai*le, une au&mentation des taux d’intér'ts entra5ne une hausse du coIt del’emprunt qui n’incite pas les acteurs économiques  in%estir" La fai*le au&mentation de la demande &énre alors une haussefai*le de la production : la croissance économique reste fai*le et le taux de chDma&e éle%é
2our les pays  forte croissance économique, une diminution des taux d’intér't incite les acteurs  emprunter,  in%estir" Lademande au&mente, ce qui crée de l’inflation"
Pour Keynes, dès lors que tous les facteurs de production ne sont pas mis en oeuvre (situation desous-emploi), une politique monétaire expansive aura un eet moteur sur la sphère réelle (Keynesrejette donc la théorie quantitative de la monnaie quand léconomie est en situation de sous-emploi)!"a chute du taux dintér#t qui résultera de cette politique monétaire permettra, $ e%cacité mar&inaledu capital constante, dau&menter la renta'ilité de linvestissement!
3
 
 
Les limites des politiques budgétaires dans l’U!
 
Une politique *ud&étaire européenne commune inexistante : le *ud&et européen ne représente que 1J du 2+, il est doncimpossi*le de mener des politiques d$austérité ou de relance commune" Les Etats européens %ont donc adopter des politiquesnationales qui peu%ent se ré%éler contradictoires"
/es politiques *ud&étaires non coopérati%es : au sein m'me de l$Union européenne, les &ou%ernements mettent en placedes politiques *ud&étaires censées améliorer leur situation économique au détriment des autres pays : =l$impact des politiques de relance est différent selon la taille du pays" Elle est inutile pour un petit pays ou%ert puisquel$au&mentation de la demande %a se traduire par une au&mentation des importations et ne permet pas d$au&menter la croissancedu pays"  =Les Etats peu%ent mener des politiques fiscales concurrentielles qui s’appuient sur la straté&ie du passa&er clandestin : les paysréduisent le taux de prél%ement o*li&atoire ;K2B  ;impDts M cotisations sociales<N2+ x 144< afin d’attirer les épar&nants etin%estisseurs des autres pays européens
/es politiques *ud&étaires trop ri&oureuses qui &énrent des effets per%ers
 : l
es critres mis en é%idence par les différentstraités ;déficit *ud&étaire  6J du 2+ et dette pu*lique inférieure  !4J du 2+< imposent de mener des politiques deri&ueur conformes  l’analyse li*érale" 0
l faut da'ord diminuer les dépenses pu'liques considérées par les li'éraux comme des dépensesimproductives, car elles ont une e%caciéconomique très duite! "eet multiplicateur desdépenses pu'liques est inférieur $ * une au&mentation des dépenses pu'liques de ++ euros&énère une au&mentation du P inférieure $ ++ euros !"es dépenses pu'liques ne restaurent doncpas les conditions de lore et nassurent pas de sortie de crise! omme il ny a pas dau&mentationdes richesses créées, il ny a pas davanta&e de rentrées .scales! omme les dépenses au&mententet les recettes non, se pose alors le pro'lème du dé.cit 'ud&étaire et de son .nancement!
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l faut aussi diminuer les imp/ts selon les li'éraux *
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"aer en 01+ a repris une vieille tradition li'érale qui remonte $ 2!3mith elui-ci écrivait dès445 dans son livre 6 7echerches sur la nature et les causes de la richesse des nations 8 * 6limp/t peut entraver lindustrie ( travail ) dupeuple et le détourner de sadonner $ certaines'ranches de commerce et de travail quifourniraient de loccupation et des moyens desu'sistance $ 'eaucoup de monde ! 2insi tandisque dun c/il o'li&e le peuple $ payer, delautre il diminue ou peut-#tre anéantit quelques-unes des sources qui pourraient le mettre plusaisément dans le cas de le faire 8 3elon "aer*
 jusquau taux de prélèvement o'li&atoire 9, lerendement mar&inal des prévementso'li&atoires, 'ien que décroissant est positif *lau&mentation du taux de prélèvementso'li&atoires en&endre une au&mentation desrecettes pu'liques (masse prélevée)! ette au&mentation est de plus en plus fai'le $ mesureque lon se rapproche de 9!
 au-del$ du seuil 9, toute au&mentation des prélèvements o'li&atoires détermine une diminutiondes recettes .scales! ette 'aisse est dautant plus forte que lon séloi&ne de 9 (le rendementmar&inal est donc né&atif)! :uand le taux est supérieur $ 9 (dit taux optimal), léconomie rentredans la ;one des taux dissuasifs ou prohi'itifs * ceux-ci duisent lincitation au travail desména&es qui multiplient les comportements dévasion et de fraude .scale ( cf par exemple , ledéveloppement du travail au noir ) ! <ès lors, le montant de la 'ase .scale sur laquelle sontprélevés les imp/ts et cotisations sociales diminue et les recettes pu'liques chutent (laréduction de la 'ase .scale fait plus que compenser lau&mentation des taux de prélèvementso'li&atoires)!
"aer constate alors que le montant des masses prélevées 9 serait le m#me pour = taux trèsdiérents! eci revient au vieil ada&e des .scalistes * 6 il faut demander peu au contri'ua'le et'eaucoup $ limp/t! 8
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"au&mentation des taux de prélèvements nuit donc $ la croissance économique dès lors quelon se trouve dans la ;one prohi'itive * les individus font moins deorts puisquils considèrentquune partie de leurs eorts nest pas rémunérée
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ette au&mentation des prélèvements o'li&atoires limite aussi la consommation de ména&es! "athéorie du revenu permanent de >!?riedman montre que ce nest pas parce que les ména&es ontvu leur revenu au&menter pendant une année, quils vont accro@tre leur consommation! lspeuvent considérer que cette au&mentation du revenu nest que transitoire! <ès lors, la majeurepartie du revenu supplémentaire sera épar&née, ce qui naura aucun eet sur la demande!
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