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Travail réalisé par :

KHALAI Oumaima
ESSAMMAA Redouane Sous l’encadrement de :
GASSEME Amine
Mme NAHMED Zineb
 INRODUCTION

 LES DIFFERENTS TYPES DES POLITIQUES


INDUSTRIELLES
 POLITIQUE HORIZONTALE
 POLITIQUE VERTICALE

 DES EXEMPLES SUR LES POLITIQUES INDUTRIELLES


 CAS DES ETATS UNIS
 CAS DU MAROC

 CONCLUSION
 BIBLIOGRAPHY
 Introduction :

On mesure le développement économique en se basant sur le développement industriel. Les pays


les plus riches de la planète sont couramment appelés « pays industrialisés » et la production
industrielle est un indice aussi commenté que le produit national. En effet, depuis la Révolution
industrielle, c'est par l'essor et la maturation de leurs industries que les pays les plus avancés ont
assuré leur croissance, l'augmentation à long terme de leurs produits nationaux.

L’industrie nationale est soumise à la concurrence des producteurs étrangers. Les mouvements
de réaffectation des facteurs de production, entre différents secteurs prennent du temps, ont des
conséquences sociales et économiques très onéreuses (coûts de reconversion d’un bassin
industriel tels que l’industrie de l’acier ou les mines). Les pouvoirs publics doivent intervenir de
manière à garder une certaine cohérence au sein du système productif, mettant en place les
éléments de ce qu'on appelle plus ou moins confusément une « politique industrielle ».

Depuis 1945, les politiques industrielles ont fait l’objet de débats particulièrement intenses. La
cause revient à trois évènements majeurs à savoir : la fin des 30 glorieuses et le choc des années
70 pour la France ; l’émergence du Japon comme super puissance manufacturière au début des
années 80, aussi la montée en puissance de la chine et l’effet des délocalisations.

Le débat sur la politique industrielle n'est pas nouveau, Depuis la seconde guerre mondiale,
la définition et les modalités d’intervention de la politique industrielle font l’objet des débats
politiques :

 Le courant libéral : stipule que les mécanismes du marché (la main invisible d’A.
Smith) sont suffisants pour régulariser l’économie. L’Etat doit veiller au respect des
règles concurrentielles. En d’autres termes, il n’y a pas de véritable politique industrielle.
 Le courant keynésien considère que l’Etat doit intervenir pour atteindre certains
objectifs prioritaires. Il y a donc coexistence d’un secteur public avec le secteur privé.
L’Etat doit ainsi mettre en place des aides et des subventions afin d’assurer le
développement des activités industrielles.
 Le courant marxiste considère que l’intervention de l’Etat a pour objet d’assurer la
persistance du mode de production capitaliste, en prenant à sa charge les capitaux
nécessaires à la bonne marche du système. Ces capitaux sont simplement dévalorisés. Or
comme l’Etat ne cherche pas à faire de profits en contrepartie de son activité, cela signifie
que la masse des profits continue à se répartir entre les capitalistes.
 Pour les tenants de la théorie de la croissance endogène, la croissance est
assimilée à un phénomène autoentretenu par accumulation de quatre facteurs principaux
: la technologie, le capital physique, le capital humain et le capital public, il incombe à
l’Etat de créer des structures institutionnelles qui soutiennent la rentabilité des
investissements privés et de subventionner les activités insuffisamment rentables pour les
agents économiques et pourtant indispensables à la société (pôles de compétitivité).
 Alors c’est quoi une politique industrielle ?
I. La politique industrielle et ses types :

La politique industrielle est une politique menée par les gouvernements d'un pays dont le but
est d'aider les agents économiques internes par le moyen de subventions et de crédits d'impôt.
Cette aide doit permettre de favoriser la production ou la recherche et développement. Une
politique industrielle a pour but de relancer l'industrie en période de crise économique. Elle prend
la forme de crédits d'impôt ou de fonds d'investissement afin de soutenir l'innovation, le
financement ou l'information des entreprises ainsi que la recherche. Le but recherché par une
politique industrielle est avant tout de garder les entreprises sur le territoire d'un Etat. Pour être
efficace, une politique industrielle doit avant tout favoriser les activités productrices d'avantage,
c'est-à-dire les entreprises susceptibles de créer des emplois sur le territoire national.

Yves Morvan (1985, p.319) définit la politique industrielle comme « un ensemble d’orientations
coordonnées par les pouvoirs publics visant à agir sur les conditions de détermination des
attitudes des agents, de façon à atteindre des objectifs considérés comme importants ».

La définition la plus simple serait de parler de toute politique influant sur l’évolution de
l’industrie, elle désigne l'intervention publique en vue de développer le secteur industriel d'un
pays. Elle vise principalement à stabiliser, voire à relancer en période de crise, l'industrie
nationale.

Ainsi, à travers le champ d’action, on distingue deux mesures d’intervention étatique :

1. Des mesures indirectes : ne prétendent pas avoir d'effet direct sur les activités
industrielles correspondant à :
 Des politiques conjoncturelles générales : destinées à agir sur la « conjoncture
économique », c’est à dire sur le rythme de la croissance économique. Elle agit soit
avec des outils monétaires (baisse du taux d’intérêt pour encourager l’investissement),
soit avec des outils budgétaires (hausse des dépenses publiques et/ou baisse des
impôts).
 Politique d'aménagement territorial : (un système d’actions cohérentes
volontaires multidisciplinaires par lequel une organisation vise une meilleure
répartition spatiale des activités économiques, elle conserve sa vocation à réduire les
inégalités entre les territoires. Elle place par exemple parmi ses objectifs l’accès de la
plus grande partie possible du territoire national à des réseaux haut débit…), de
relations de travail, d'aides aux exploitations, de soutien de la recherche....

2. Des mesures directes : les mesures prétendent avoir des "effets directs" sur les
activités industrielles. On peut distinguer deux types de mesures directes :
a) Les mesures directes horizontales : ont notamment pour objet de promouvoir
l'ensemble des entreprises. La politique industrielle touche de nombreux domaines,
par conséquent s’applique à l’ensemble de l’industrie. Elle vise la création d’un climat
favorable à toutes les entreprises.
Ces mesures peuvent correspondre des politiques de la concurrence, de la concentration...
 Politique de la concurrence : La libre concurrence ne signifie pas l’absence
de règles. Si, dans les pays à économie de marché, les entreprises disposent de
marges de manœuvre significatives, leurs stratégies sont encadrées par un
ensemble de normes juridiques destinées justement à permettre une concurrence
effective, équitable et surtout profitable aux consommateurs :
 La prohibition des cartels
 Les ententes sous conditions
 L’interdiction des Abus dominantes
On peut prendre comme exemple le « Sherman Act » qui était adopté par les Etats Unis
pour interdire toute sorte de monopole ou de domination.

 Politique commerciale : On peut définir une politique commerciale comme


étant l’ensemble des lois et règles dans le commerce des mécanismes et moyens
mis en œuvre par l’Etat pour atteindre les objectifs que s’est fiée dans le but
d’améliorer la situation économique générale du pays. Ce moyen se caractérise
par le protectionnisme et le libre-échange. En effet, elle se repose sur :
 Les Modifications Tarifaires
 Les aspects commerciaux de la propriété Intellectuelle
 La conclusion d’accord commerciaux relatifs aux échanges de
 Marchandises et de services.
 Les Mesures de défense commerciale (en cas de Dumping)
 Les infrastructures

 Politique technologique :
Elle s’agit des externalités technologiques positives à l’aide des stratégies
élaborées pour développer et valoriser le patrimoine intellectuel et le savoir-
faire dans le domaine technologique. Elle se focalise principalement sur :
 Une formation universitaire ou de laboratoire de recherche public
performant.
 Financement de l’activité R&D industriels.
 Les droits de propriétés intellectuels (Brevets).

b) Mesures directes verticales : la concentration


ils sont beaucoup plus sélectives et volontaristes que les précédentes et peuvent
viser plusieurs des firmes déterminées ou des ensembles des firmes, s'agissant soit de
"politiques de firmes", dans le cadre d'un projet de défense, de prestige, de soutien
l'emploi... soit de "politiques de secteurs" ou "politiques de branches", "politiques de
projets", "politiques de filières"...; ces politiques ont souvent reposé sur des
"méthodes de sélectivité" susceptibles de permettre un tri parmi les activités à
promouvoir, à reconvertir ou à abandonner.

II. Exemples sur des politiques industrielles :


1. Politique industrielle des Etats Unis :

 Un fort soutien aux PME dans l’accès aux marchés publics

Lors de la signature de l’accord de l’OMC sur les marchés publics, les Etats-Unis sont
parvenus à sauvegarder une partie de leur arsenal de promotion de l’ « achat public
américain », à travers une loi de 1953, le « Small Business Act », devenue « Small
Business Developpement Innovation Act » en 1982. Ce texte vise à assurer aux PME
(moins de 500 personnes) une part minimale dans les marchés publics, soit
directement, soit indirectement. Les objectifs minimaux sont d’accorder aux PME
23% des contrats directs et 40% de la sous-traitance. Pour cela, les marchés inférieurs
à un montant de 100.000 dollars ou ceux auxquels 2 PME au moins peuvent répondre
sont réservés aux PME ; par ailleurs, les entreprises qui se voient attribuer des
marchés publics d’un montant supérieur à 1 million de dollars doivent s’engager à en
sous-traiter une partie aux PME.
Les résultats de cette politique sont spectaculaires : les sources disponibles montrent
que les PME américaines décrocheraient environ 40% des marchés publics (soit
environ 100 milliards de dollars par an), contre 11% en moyenne en France et 5% en
Europe. L’Europe, qui n’avait pas fait valoir une réglementation de cette nature lors
de la signature de l’accord sur les marchés publics n’a aujourd’hui pas l’autorisation
de mettre en œuvre un tel régime, alors même que le total des commandes publiques
au sein de l’Union atteint aujourd’hui 1500 milliards d’euros. Malgré les demandes
répétées de la part de plusieurs Etats-membres et de nombreuses PME innovantes, la
Commission n’a pas repris à son compte l’objet d’égaliser les droits des PME
européennes avec ceux des américaines.
 Une large utilisation des subventions pour stimuler l’effort de
R&D :

Une partie importante de l’aide aux entreprises passe par des subventions destinées
à soutenir l’effort de recherche dans des domaines liés - de façon parfois lointaine -
avec la défense, la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. C’est notamment
grâce à des crédits publics destinés à la sécurité intérieure qu’ont été financés les
réseaux Wi-Fi (accessibles à tous gratuitement : ménages, PME...) dans plusieurs
villes américaines, comme Philadelphie. De même, les enjeux de santé publique font
l’objet d’une forte mobilisation : face à la grippe aviaire, le Congrès a voté plus de 7
milliards de dollars de crédits pour subventionner l’industrie des vaccins aux Etats-
Unis (industrie qui, par ailleurs, affichait un net retard par rapport à sa concurrente
européenne...)

 Politique commerciale : Le président américain a annoncé, jeudi 1er mars,


qu’il taxerait, la semaine prochaine, l’acier importé à hauteur de 25 % et
l’aluminium à hauteur de 10 %. « Pour une longue période », dénonçant dans la
foulée les déficits commerciaux généralisés qu’enregistrent les Etats-Unis.

o M. Trump, lors d’une réunion convoquée d’urgence à la Maison Blanche,


n’en a pas dit mot devant la presse. En réalité, il s’agit d’une mesure
essentiellement commerciale de ce pays qui importe 27 % de son acier. Selon
les participants à la réunion, elle visera tous les partenaires des Etats-Unis, en
particulier le Canada (16 % des importations d’acier), le Brésil (13 %),
la Corée du Sud (12 %), le Mexique et la Russie (9 %) loin devant
l’Allemagne (3,8 %) et la Chine (2,2 %).

2. La politique industrielle du Maroc :

La politique industrielle au Maroc est passée par plusieurs phases depuis les
années 60. En effet, sur la période 1960-1980, le Maroc avait opté pour une stratégie
de substitution aux importations visant à installer un système productif capable de
réduire la dépendance par rapport à l’acquisition de biens industriels de l’étranger.
Bien que cette orientation ait permis au pays de dresser les piliers de base pour un
certain nombre de branches industrielles, ce modèle connaîtra cependant un
essoufflement à partir de la fin des années 70, une situation exacerbée par la
problématique de l’endettement durant cette phase. Le Maroc s’est ainsi retrouvé
avec un tissu industriel caractérisé, notamment, par certaines distorsions dues aux
politiques protectionnistes, par la formation de monopoles, ainsi que par la faiblesse
des effets d’entrainement, liée au manque d’intégration du secteur productif national.
A partir du début des années 80 et jusqu’à 2005, le Maroc a essayé de remédier aux
insuffisances constatées en favorisant une politique axée sur la promotion des
exportations. Cette dernière permettra à plusieurs branches intensives en main
d’œuvre de se développer, en l’occurrence le textile et l’agro-alimentaire. En
revanche, le secteur industriel au Maroc est demeuré limité à des exportations,
majoritairement à faible valeur ajoutée, concentrées géographiquement et à niveau
de compétitivité faible comparativement à des pays émergents de l’Asie, de l’Europe
de l’Est, ainsi que de la région MENA. A partir de 2005, le Maroc connaîtra un
tournant par rapport au modèle de politique industrielle adopté, en instaurant une
stratégie basée sur les métiers mondiaux, considérés parmi les secteurs les plus
dynamiques du commerce mondial. C’est ainsi que le pays a vu se succéder depuis
2005 le Plan Emergence, puis le Pacte National pour l’Emergence Industrielle, avant
d’initier sa nouvelle politique industrielle intitulée « Plan d’Accélération Industrielle
2014 – 2020 » et ce, après avoir constaté l’insuffisance des progrès réalisés en matière
de compétitivité et la faible contribution de l’industrie à la croissance et à l’emploi.

L’objectif de ce policy brief consiste, ainsi, à analyser brièvement la stratégie de


ciblage sectoriel du Plan d’Accélération Industrielle 2014 – 2020, en faisant ressortir
le positionnement de ces nouveaux écosystèmes industriels dans l’espace-produit,
ainsi que par rapport aux capacités cognitives et productives actuelles du Maroc.
 Conclusion :

Les politiques industrielles ont leur utilité lorsqu’un pays veut se développer et conquérir
les parts de Marché Mondial. A l’ère de cette mondialisation poussée, on assiste à un
déséquilibre de la concurrence induisant des politiques anti-trust dont l’application s’avère
difficiles.

Bien qu’une nouvelle culture de concurrence est en émergence, elle est loin d’être une
réponse adéquate aux défis et enjeux d’une concurrence globalisée, elle bénéficie aux acteurs,
États et entreprises, les plus puissants, et elle exerce d’importantes pressions sur les acteurs
qui détiennent moins de pouvoir sur les marchés et sur les institutions de l’économie
mondiale.

 Bibliographie :
 http://www.ocppc.ma/publications/la-strat%C3%A9gie-industrielle-
2014-2020-du-maroc-et-ses-implications-potentielles-sur-le.
 https://www.persee.fr/doc/rei_0154-3229_1992_num_60_1_1420.
 https://www.youtube.com/watch?v=6fWpVVSnpV4&t=187s.

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