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MATRAS Anne-Laure

LPro GAPP
EVALUATION UE 2 – Dynamiques collectives de travail

1. Décrire la situation collective de travail de référence afin d’identifier le réseau mis en


œuvre

A – J’ai décidé de décrire le travail collaboratif que j’ai appréhendé au cours du travail dirigé
de Mme JANIER, « climat et qualité de vie ». Pour ce travail, nous devions constituer un
groupe de 3 étudiantes. Il y a deux étapes à ce TD : une phase de diagnostic et une phase
d’élaboration d’une action.

B – Le travail a débuté le 6/11/2017 sur une durée de presque 2 mois. Il y avait deux
échéances importantes de rendu de travail, ce qui a rythmé le travail de groupe (16/11 et le
31/12). Le travail collaboratif s’est conclu le 30/12 par la remise de la production finale du
travail. Le travail collaboratif s’est déroulé lors des semaines de présentiel et à distance. Il y a
plusieurs réunions de travail à distance qui ont duré environ 1h30 à chaque fois. Lors de la
semaine de présentiel de décembre, nous avons également fait plusieurs rencontres afin de
pouvoir avancer sur la seconde phase du travail.

C – Durant ce travail collaboratif, nous avions 2 objectifs à réaliser : réaliser un diagnostic et


proposer des actions pour répondre aux problématiques soulevées par le diagnostic.
Tout d’abord, nous devions analyser à partir des documents fournis (résultats de
questionnaires passés en collège), les représentations des collégiens. L’analyse nous a
conduits à établir un diagnostic. Suite à ce diagnostic, nous avons choisi un thème sur lequel
nous souhaitions agir, un sujet qui nous semblait important, un thème sur lequel il est
essentiel que les élèves soient sensibilisés. Après une concertation entre les membres du
groupe, nous avons choisi le sommeil.
Nous avons construit une carte de climat de structure afin de pouvoir répertorier les leviers
sur lesquels nous pouvions agir afin d’améliorer la qualité du sommeil des élèves. Nous
avons donc présenté la carte climat de structure et avons choisi 3 leviers sur lesquels agir. La
seconde phase de notre travail, consistait à élaborer 3 actions afin de répondre aux leviers
soulevés. Dans une démarche de promotion à la santé, nous avons mis en place une action
de protection, une action de prévention et une action d’éducation à la santé.

D – Le groupe de travail comptait 3 étudiantes de licence. Les trois étudiantes ont trois
parcours différents, ce qui a permis d’enrichir le travail de groupe. Nous sommes toutes trois
issues de la formation continue avec des professions différentes, qui nous permettent de
développer chacune des compétences complémentaires.
E – Le travail collaboratif s’est déroulé sur deux mois, en alternant travail en présentiel et
travail à distance, ce qui a exigé de mettre en place des modalités de travail et
d’organisation variés.
Lors des phases de travail à distance, qui ont représenté la plus grande partie du temps,
nous avons décidé de beaucoup échanger afin de pouvoir avancer au mieux dans notre
travail.
Afin que ces échanges soient efficaces, il a fallut organiser le travail en amont des réunions
de travail. Nous avons décidé d’avoir des phases où chacune travaille et réfléchit de son côté
sur un objectif donné. Par exemple, chacune a d’abord étudié les documents donnés et
ressorti des indicateurs importants pour établir un diagnostic. Nous avons ensuite utilisé les
appels visioconférence afin de mettre en commun nos travaux et pouvoir se mettre d’accord
sur un diagnostic commun.
Les réunions de travail à distance ont été primordiales dans l’avancée de notre travail. En
effet, cela a permis de pouvoir exposer nos différents points de vue et après beaucoup
d’échanges et surtout une phase de négociation, pouvoir se mettre d’accord sur un travail
commun. Chacune a eu la place de pouvoir s’exprimer, sans jugement des autres. Il nous a
semblait nécessaire de pouvoir confirmer ce que chacune pouvait penser. Nous avons
beaucoup questionné les autres durant toute la durée du travail, afin de pouvoir être
certaines que nous avions compris ce que l’autre voulait exprimer. Les réunions en
visioconférence, nous ont également permis de pouvoir fixer un objectif de travail pour les
semaines qui venaient. A la fin de chacun appel, chacune avait un objectif à réaliser. Par
exemple, après avoir mis en commun ce qui nous avons ressorti des représentations des
élèves, nous avons fait un plan pour rédiger notre diagnostic. Nous nous sommes réparties
les différentes parties du diagnostic, équitablement, et en fonction également des thèmes
dans lesquels chacune était plus à l’aise.
Afin de faciliter la mise en commun de nos recherches, nous avons créé différents
documents sur « DRIVE ». Nous avons utilisé ce logiciel pour travailler sur un seul document,
où chacune a pu écrire sa partie. Afin de s’organiser, nous avons utilisé des couleurs
différentes et surligner ce que nous voulions corriger. Cette technique nous a permis de
pouvoir avancer chacune en fonction de ces contraintes personnelles et/ou professionnelles.
Le logiciel nous a aussi permis de créer un dossier dans lequel nous avons déposé les
document issus de nos recherches personnelles pour que chacune puisse y avoir accès.
Dans l’organisation du travail, nous avons également beaucoup réparti les tâches. Que ce
soit dans la recherche documentaire, dans l’écriture de la production finale, il nous a
semblait pertinent de découper le travail. En effet, le travail à distance rend la rédaction des
documents difficile. Ainsi afin de ne pas perdre de temps, de respecter les délais, nous avons
répartir la rédaction de la production finale de notre travail. La répartition s’est faite en
fonction des affinités de chacune. Chaque membre du groupe a pu produire la partie dans
laquelle il était le plus à l’aise.
Durant les deux mois, nous avons eu une semaine durant laquelle nous avons l’occasion de
pouvoir travailler en face à face. Durant cette semaine, nous avons fait deux regroupements.
Ces deux séances, nous ont permis de pouvoir faire un point très précis et pouvoir fixer les
objectifs à tenir. Cette phase a était importante car elle a permis de pouvoir reformuler les
intérêts du travail que nous voulions rendre et de pouvoir ce redire ce que nous voulions
mettre le plus en avant. Cela a été un moment rassurant dans ce travail collaboratif, qui a
permis à chacune de pouvoir se féliciter du travail déjà accompli et de pouvoir se motiver sur
le travail qui restait à faire.

Nous avons mis en œuvre une réelle démarche de travail en réseau. En effet, nous avions un
objectif commun, pour lequel chacune, avec ses spécificités et ses savoir-faire, a travaillé. Il a
été nécessaire durant ce travail, de pouvoir mettre de côté nos fortes identités
professionnelles (domaine médical, domaine social, domaine commercial), afin de pouvoir
agir dans le même sens, dans le même intérêt. Mais ce sont également ces différentes qui
ont permis d’enrichir le travail que nous avons produit. Chacune a des compétences
spécifiques qui a un instant T du travail collaboratif ont été pertinentes dans l’avancée du
projet. Il y a eu un réel travail collaboratif où les responsabilités ont été partagées par
chacune. Au vue des ces éléments, nous pouvons penser que nous sommes dans un Réseau
d’Ouverture et de Collaboration (ROC) de type 3.
Cependant, sommes-nous vraiment dans un objectif de changement des mentalités ? Je ne
pense pas. En effet, le travail collaboratif est mis en place en réponse d’une demande de
notre enseignant. Le réseau que nous avons développé, même s’il est partenarial, est
centralisé autour de la « commande » de travail qui nous a été faite. Dans ce cas, nous
sommes plus dans un ROC 1.

Si ce travail collaboratif était à refaire, qu’est-ce que je modifierai ? J’ose répondre :


« RIEN ». En effet, ce travail m’a beaucoup enrichi car nous avons appris les unes des autres.
De plus, l’implication des membres de ce groupe a été égale. Ainsi, le fait que chacune ait
montré son envie de pouvoir faire un projet précis, cohérent et innovant, a motivé notre
travail tout au long des deux mois. Nous avons su nous parler, nous remettre en question,
mettre nos idées en « concurrence » afin d’avancer sur notre projet.

2. Analyser de l’émergence de la situation de référence : problème reconnu comme


commun

A – Les membres du groupe avaient des intérêts communs : pouvoir rendre un travail précis,
innovant et créatif. Chacun avait cette finalité en tête. Je pense que la diversité des
professions initiales de chacune a fait qu’une part de nos intérêts était cependant
personnelle. En effet, nous avions chacune à apprendre de l’autre, et nous avons exposé nos
idées personnelles dans le but d’améliorer notre travail. Je pense donc que les intérêts de
chacune étaient dans le fait de défendre son point de vue afin d’enrichir notre but commun.
B – Dans notre travail collaboratif, nous avons voulu séparer certaines parties du travail afin
d’améliorer l’organisation et la rendre efficiente. Ainsi, à certains moments du partenariat,
nous n’avions pas les mêmes objectifs à remplir : nous avons différencié les thèmes de
recherche, ou bien nous avons réparti les parties à rédiger. Nous avions donc des objectifs
propres au niveau de l’organisation du travail collaboratif. Mais tous les membres du groupe
avaient le même objectif final.

C – Il nous a fallu beaucoup échanger afin de pouvoir se mettre d’accord sur notre objectif
commun. Nous avons d’ailleurs eu un problème d’interprétation dans l’élaboration de notre
diagnostic. Il a fallut partager nos points de vue, expliquer ce que chacune pensait, être
précises et claires sur nos idées afin de pouvoir éclaircir ce différent d’interprétation. On
comprend bien ici que pour que le problème soit compris part tous de la même façon, il y a
une grande part de négociation et d’échange. Le problème, l’objectif a été cependant bien
compris par tous de la même façon.

Le problème était reconnu par tout comme commun. Nous avons articulé notre travail
autour de cette problématique qui nous était posée.

3. Analyse du contexte de la négociation : quelle place pour la négociation ?

Au cours de notre travail, nous avons plusieurs séquences de négociation. Cette négociation
était dans une dimension de complémentarité : chacun a apporté quelque chose afin que les
questions sur le problème donné puissent avancer. Nous avons su faire preuve de partage,
d’écoute, de respect afin de pouvoir réussir ces séquences de négociation.
Nous avons dû négocier en début de travail afin de pouvoir établir un diagnostic qui
convienne à toutes. En effet, nous avons travaillé chacune de notre côté sur une partie du
diagnostic, puis mis en commun nos travaux. Chacune a donc rédigé une partie. En mettant
en commun nos travaux, nous avons eu un problème sur la formulation d’un élément du
diagnostic. Le travail à distance peut rendre difficile la compréhension des écrits. Ainsi, nous
avons décidé de faire une réunion en visioconférence « en urgence », afin de pouvoir se
mettre d’accord sur l’élément du diagnostic qui posait un souci de compréhension. Les mots
utilisés ne voulant pas dire la même chose pour tout le monde, il nous a fallu échanger et
exposer nos points de vue afin de trouver un consensus. Chacun a pu donner ses idées. La
séquence de négociation a abouti à la reformulation de l’élément qui posait problème.

Durant notre travail collaboratif, nous avons su être complémentaires afin d’aboutir à une
construction collective de notre projet. Je ne modifierai rien dans notre travail car il a été
rempli d’échanges et de négociation. Nous avons su être attentives aux idées de chacune
afin que chacune soit valorisée et soit partie intégrante de ce travail.
4. A partir de l’analyse de la situation collective de travail, vous préciserez la nature du
travail collaboratif mis en œuvre : était-il de type « partenarial » ?

Afin de définir si le travail collaboratif a été de type « partenarial », je souhaite exposer les
arguments suivants :
- Nous sommes toutes de milieux professionnels différents, avant d’être étudiantes, et
avons donc des points de vue divers. Malgré ces différences, nous avons su articuler
nos idées pour construire notre projet : il y a eu plusieurs séquences de négociation.
- Durant notre travail collaboratif, il y a eu une nécessité de faire un consensus afin de
répondre au sujet. Chacune a apporté ses compétences, son savoir-faire, au besoin
du collectif.
- Chacune a trouvé son intérêt dans ce travail.
- Nous avons su utiliser le savoir-faire de chacune afin d’être plus efficaces dans notre
organisation. Ainsi, encore ici, chacune y a trouvé un intérêt.
- Notre travail collaboratif a su valoriser le travail de chacune : chacune a donc été
impliquée dans ce projet.
Au travers de ces arguments, je peux dire que le travail que nous avons mené, a été de type
partenarial.

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