Conceptiond’une
d’uneliaison
liaisonencastrement
encastrement
1- Introduction
2- Caractérisation d’une liaison encastrement
2-1 Efforts Transmissibles
2-2 Analyse Fonctionnelle d’une Liaison encastrement et CdCF
3- Les différentes solutions constructives (choix et dimensionnement)
3-1 Liaisons indémontables
3-1-1 Soudure
3-1-2 Brasage
3-1-3 Frettage
3-1-4 Collage
2
1- Introduction Pourquoi réaliser une liaison complète ?
- Associations de matériaux :
poulie en caoutchouc et
flasques métalliques
- Intégration de composants
standards : les roulements,…
- Transport : le démontage du
mécanisme permet de
gagner en encombrement
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2- Caractérisation d’une liaison encastrement
2- 1 Efforts transmissibles
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2- Caractérisation d’une liaison encastrement
2- 2 Analyse fonctionnelle d’une liaison encastrement
FT2
Transmettre
des efforts
FT3
Être démontable Optionnelle
F4
Résister à l’environnement
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2- Caractérisation d’une liaison encastrement
2- 2 Analyse fonctionnelle d’une liaison encastrement
Critères Niveaux
FT1 Précision
Positionner Rx = ? degrés Tx = ? mm
S1 par rapport à S2 Rotation : Rx, Ry, Rz Ry = ? degrés Ty = ? mm
Translation : Tx, Ty, Tz Rz = ? degrés Tz = ? mm
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3- Les différentes solutions constructives (choix et dimensionnement)
3- 1 Les liaisons indémontables
Tube 1
3-1-1 Soudure
Un cordon est réalisé par une fusion localisée au
niveau de l’assemblage des 2 pièces.
Il est souvent nécessaire d’avoir un métal d’apport
de caractéristiques proche des pièces à Cordon
assembler. Si c’est le cas la soudure possède
approximativement la même résistance que la
pièce. Tube 2
Quelques règles pour la conception :
Les pièces sont chauffées en présence d’un métal d’apport dont la température de
fusion est inférieure à celle du métal des pièces à assembler. Le joint se forme par
capillarité emboîtement ou recouvrement.
La résistance est fonction du métal d’apport (inférieure à la résistance des pièces
à assembler).
Principe : réaliser un assemblage cylindrique avec d > D jeu <0 dans l’ajustement
Montage :
a) A la presse ceci nécessite des chanfreins importants sur l’arbre et l’alésage et une
lubrification, il subsiste une variation de serrage après la mise en place.
b) Par effet thermique : dilatation de l’alésage (en le chauffant) et rétraction de l’arbre (en
le refroidissant)
+M
E : 210 000 MPa
DM=37mm
f : 0,1
d =15 mm
D= 40mm
Questions :
L=14mm 1- Vérifier la résistance de l’arbre à la torsion
2- Déterminer la pression de contact P
3- Vérifier la résistance du pignon
4- Déterminer le serrage S théorique et le serrage effectif
5- Le serrage permettrait-il de supporter l’effort axial ?
3- 1 Les liaisons indémontables 11
3-1-3 Le frettage
Résistance
3- 1 Les liaisons indémontables 13
3-1- 4 Le Collage
Avantages :
Répartition plus régulière des contraintes
Possibilité d'assembler des matériaux de nature et d'épaisseur différentes
Peu d'altération des matériaux au niveau du joint : pas de température
d'assemblage élevée, pas de percement des pièces, absence de corrosion
électrochimique
Élasticité des joints collés : amortissement des vibrations
Étanchéité des joints collés et possibilité d'isolation électrique, électromagnétique,
phonique...
Allègement des structures
Amélioration de l'esthétique de l'assemblage
Prix de revient généralement inférieur à un assemblage traditionnel
Opération facilement automatisable permettant des grandes cadences de
production
Inconvénients :
Résistance à la chaleur souvent limitée
La durabilité en milieux sévères est parfois moyenne (5 à 20 ans)
Des traitements de surfaces sont souvent nécessaires
Faible résistance au pelage
Démontage difficile
Le temps de prise de la colle est parfois long
Calcul :
1) La précision dépend de l’ajustement de l’assemblage cylindrique et
de l’ajustement de la clavette
2) Les dimensions de la clavette doivent être déterminées en fonction
de sa sollicitation (cisaillement + matage)
3- 2 Les liaisons démontables 15
3-2-1 Clavetage
1- Précision de positionnement
Exemple :
Données :
Ajustement : 15H8f7 : 16 µm< J1<61 µm et Lg = 22 mm
Clavette :
y Ajustement Arbre-Clavette : 5 P9h9 : – 42 µm< J2<18 µm
Ajustement Moyeu-Clavette : 5 D10h9 : 30 µm< J3<108 µm
Calcul de Rz et Ry :
J1
α= = 0,003 rad = 0,16°
x Lg
α
Rz=Ry = 2α =0,32°
J1
Lg Calcul de Rx :
J3
β= = 0,014 rad = 0,82°
r
Rx=2β =1,6°
Pression de contact
b=
a) Au matage :
5m
a=5
Couple
P= Ft C
Matage avec Ft=
Lu.a 2 d 2
Surface matée
P= Ft = 180 Mpa
Lu.a 2
mm
b=
b) Au cisaillement :
5m
a=5
m
Résistance élastique au cisaillement
Reg = 200 MPa
Surface cisaillée
Contrainte de cisaillement
Hypothèse (forte) : répartition uniforme de contrainte dans la section
τ = Lu.b
Ft
= 90 MPa < 200 MPa OK
3 : Cannelures
3- 2 Les liaisons démontables 19
3-2-2 Centrage long + goupille
Principe : interposer un élément pour enlever la rotation et la
translation dans un assemblages cylindrique.
La goupille permet de supprimer le degré de liberté en rotation
y et en translation et permet donc de transmettre un moment et un
effort axial entre l’arbre et l’alésage
Cylindriques Cylindriques à cannelures
Les principaux type :
Cylindriques creuses
x
(5) et (10) :
(16) et (19) :
(19) et (10) :
3- 2 Les liaisons démontables 21
3-2-3 Centrage court + appui plan
Problème à résoudre : Accepter des défauts de positionnement (axial (δa), radial (δr)
et angulaire (θ)) entre 2 arbres (1) et (2), tout en transmettant la puissance.
Liaison encastrement
Désalignement
2 =
1 Pb de montage
Contraintes dans les liaisons
0
Solutions :
Rigides :
Élastiques :