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L’Humanisme

I. La naissance de l’Humanisme.
1. La Renaissance.
La Renaissance est une période historique débutant au XVème siècle allant
jusque la fin du XVIème siècle. Lors de cette période on assiste à une
redécouverte dans les manières de penser et de faire, aussi bien artisanalement
qu’artistiquement.

Cette période naît en Italie, plus


précisément en Florence avec des
artistes souhaitant s’exprimer et
créer librement, sans restriction.
Cette période historique et souvent
confondu avec son mouvement
principal qu’est l’Humanisme.

Figure 1 : L’école d’Athènes, Raphaël, 1510-1511

2. L’Humanisme.
Ce mouvement de la Renaissance fût partagé par de grands philosophes tel
que Dante ou encore Pétrarque. Ces artistes sont considérés comme les
premiers propagateurs de la manière de penser humaniste.

Cependant il a récemment été prouvé et démontré que c’est en réalité des


artistes de l’antiquité tel qu’Homer qui ont commencé à propager ce courant,
bien que moins puissamment qu’au XVème siècle. C’est pourquoi de
nombreuses personnes situent la naissance de l’Humanisme à l’Antiquité
grecque et considèrent qu’il a simplement pris
une plus grande ampleur au fil du temps en
passant notamment par leurs successeurs
romains avec par exemple Plaute et le théâtre
ou encore Terence. Ils influenceront d’ailleurs
beaucoup la comédie humaniste au XVIème
siècle.

L’Homme de Vitruve est une parfaite


représentation picturale de ce courant. En effet
sa représentation du corps humain montre que
l’on commence à s’intéresser au corps Humain
et à l’Homme en général. De plus il ne faut
aucune distinction entre les sciences et l’art en
les mélangeant même.
Figure 2 : L'Homme de Vitruve, Léonard de Vinci
II. Les idées humanistes.
Ce mouvement qu’est l’Humanisme se caractérise par l’envie de retrouver
l’ancienne manière de penser. Ce courant se résume à une : « Théorie ou doctrine
qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement ». L’être humain
est au-dessus de tout.

1. Les révolutions et évolutions.


A. Les grands voyages.
C’est lors de cette période qu’est la Renaissance qu’ont lieux ce
que l’on appelle les grands voyages menant aux grandes découvertes.
Ils existent de nombreux grands voyages :
 1448 : L’étude d’une nouvelle route maritime vers les Indes
commence, l’explorateur portugais, Bartolomeu Dias ira
alors plus loin que prévu.
 1492 : Christophe Colomb découvrira l’Amérique par erreur
et fera quatre voyages vers ce continent jusqu’en 1504. C’est
lui-même qui avait auparavant convaincu les couronnes
espagnoles de l’autoriser à faire ce voyage.
 1497 : Vasco de Gama réussit sans
erreurs à atteindre les Indes et
suivant le parcours de Bartolomeu (Il
longe l’Afrique).
 1500 : Découverte du Brésil.
 1519 : Magellan entame un tour du Figure 3 : Parcours de V. De
monde. Gama

C’est grâce à ces grands voyages que de grandes évolutions ont


lieux :

 La carte du monde évolue petit à petit pour former petit à


petit les 5 continents comme nous les connaissons
aujourd’hui.

Figure 4: Planisphère réalisé par Al Idrissi en 1154 Figure 5 : Planisphère de Cantino, 1502
 La boussole traverse le continent asiatique pour atterrir an
Europe ce qui facilitera la tâche des marins pour se diriger.
Elles étaient de base constituée d’une cuillère tournant sur
une sorte de table, la forme fût plus tard modifiée pour
devenir plus petite, transportable et pratique. La cuillère fût
alors remplacée par une aiguille pivotante.

 La caravelle devient le bateau de voyage pour tous les


explorateurs, il évoluera pour devenir toujours plus grand et
fonctionnel.
B. Les sciences.
Le domaine des sciences à lui aussi bien
évolué, que ce soit en astronomie, mathématiques
ou encore en Médecine. Il y a notamment les
théorèmes de Cardan, Viète et Descartes qui sont
inventés facilitant le calcul de nombres complexes
(tel que pi).

C’est également à cette époque que l’on


envisage que la Terre soit ronde et gravitant autour
du Soleil, réfutant toutes les pensées considérées
comme acquises jusqu’à présent. C’est Nicolas
Copernic qui est le premier à envisager une telle
Figure 6 : Lunette de Galilée
théorie, et c’est Galilée qui tente de le prouver un peu
plus tard. Il crée pour prouver ceci l’ancêtre des télescopes que l’on appelle
lunette de Galilée, elle est capable de grossir 6 fois un objet au début puis
évoluera pour grossir jusque plus de 9 fois. Il découvre grâce à cet instrument
que la Lune à des reliefs et prouve un peu plus tard prouve la théorie de
Copernic. Des évolutions en également lieux dans le domaine de la médecine.
En effet les humanistes étaient fascinés par le corps humain. On peut après
1552 espérer la survie des personnes amputés qui mouraient auparavant très
rapidement après la chirurgie. On commence également à disséquer de
nombreuses espèces pour en comprendre le fonctionnement de différents
organismes, ce qui mène à l’explication du système de circulation du sang
ainsi que ses constituants et apports aux muscles. Ces découvertes
permettront la découverte d’un vaccin contre la peste. Les premiers
accouchements assistés par de vrais médecins commencent également.

Ici encore, toutes ces découvertes mènent à des inventions améliorant


les quotidiens tel que :
 Les horloges
 Les montres de poche
 Les fenêtres en verre
 Le thermomètre
 La machine à monnaie
 La poste
 Les armoires etc...
Ainsi l’Humanité connait un grand pas en ce qui concerne le savoir
ainsi que la santé ce qui facilite la vie quotidienne et les modes de vie au long
terme.
C. Les arts.
Les arts également connaissent des révolutions
dans la pratique ainsi que la théorie. La peinture par
exemple se centre sur l’Homme. De Vinci ou encore
Michel Ange ont porté plus d’intérêts à l’Homme, la
peinture nue se développe alors peu à peu. Les jeux de
lumières eux aussi deviennent de plus en plus courants,
accompagné d’un retour, encore une fois, aux scènes de
l’Antiquité, qu’elle soit grecque ou latine. D’un niveau
technique, la peinture à toile apparaît avec la peinture à
l’huile. Brunelleschi développe les techniques de
perspectives linéaires et enfin, pour faciliter le travail
des peintres, le chevalet fait son apparition.
Du côté de la Littérature, les ouvrages
autrefois écrits en petites quantités deviennent
Figure 7 : Chevalet
plus facile d’accès grâce à l’imprimerie. Elle naît en
1456 en Allemagne grâce à Gutenberg.
Il crée une machine afin de gagner du
temps ainsi que répandre le savoir plus facilement,
ainsi que bien évidement et surtout la religion. Ce
long travail de création prit un peu plus de deux
ans. Grâce à cela environ 200 ouvrages sont
imprimés en 3 ans contre un seul si un moine
Figure 8 : Machine à imprimer de
avait travaillé seul.
Gutenberg
On appelle alors ces ouvrages imprimés grâce à l’invention de
Gutenberg les « incurables ». Les caractères gothiques sont imprimés sur des
feuilles reliés entre elles par des nerfs de bœuf. Plus tard les reliures
deviennent de la peau de veau ou de truie. C’est au XVIème siècle que la
reliure commence à être commerciale.
C’est grâce à toutes ces inventions que la bibliothèque royale voit le
jour. L‘imprimerie prend alors une grande importance. Tout les livres produits
sur le territoire doit être apporté au moins une fois à cette bibliothèque.

2. Les grandes idées des humanistes.


A. Une nouvelle vision sur l’Homme.
Au Moyen-Âge, toutes les pensées ainsi que manières d’agir étaient
faits en fonction de l’Eglise qui contrôlais tout. L’Homme vît alors pour subir la
volonté de Dieu pour donner suite au pêché d’Adam, le pêché originel. Dieu
dirige alors le monde et décide de tout indirectement. On ne peut pas
s’échapper de notre destin, soit nous allons aux cieux, soit aux enfers. Et nos
actes ne peuvent changer ce que Dieu à décidé pour nous.
C’est dès la fin du XVème siècle que de grands penseurs, artistes,
écrivains, scientifique, essayent de rompre ces idées que la population a. Ils
veulent que le peuple croît que l’Homme est maître de sa vie. Il n’a pas à subir
mais seulement à en choisir autrement. Ils s’appuient sur des écrits de
l’Antiquité pour affirmer cela.
L’ancien mode de pensé reviens et deviens un nouveau mode de
penser pour les contemporains humanistes. De vieux ouvrages refont leur
apparition. Les anciens penseurs ne connaissaient pas la religion et pensaient
donc que la vie était une quête de bonheur que l’on obtenait à travers le
savoir. Les humanistes deviennent alors optimistes et croient au progrès de
l’Homme. Ils développent aussi leur esprit critique et tentent de répandre leur
manière de penser en faisant beaucoup de traductions qui sont
malheureusement très souvent erronées.

B. Une soif de savoir.


Selon de grands humanistes comme Rabelais ou Montaigne,
l’éducation était primordiale. Selon eux, l’Homme devient maître du monde
en enrichissant le plus possible sa culture à travers de nombreuses œuvres.
C’est pourquoi ils enseignent à leurs élèves les langues anciennes tel que
l’hébreu, le latin et le grecque. Ils incitent également leurs élèves à être
autonomes et se forger leurs propres opinions sur les ouvrages qu’ils lisent ou
des sujets quelconques.
Le savoir scientifique, lui, s’approfondit dans de nombreux domaines
tel que les mathématiques avec l’algèbre, l’astronomie avec les théories de
Copernic et l’apport de Galilée, l’anatomie avec la découverte des organes et
du fonctionnement du corps humain et en zoologie ainsi que botanique et
géographie grâces aux grandes découvertes.
III. La désillusion humaniste.
1. Une guerre de religion.
C’est dans la nuit du 17 au 18 octobre 1534 que sont apposées un peu
partout dans le Royaume de France une affiche comportant un texte injurieux
contre la religion du roi qui était alors François Ier. On appelle cette affaire
« l’affaire des Placards » qui était la manière d’appeler une affiche autrefois.
Le roi en a lui-même reçu une à sa porte. L’auteur de cet affront n’est nul
autre que le pasteur contre le sacrement catholique, Antoine Marcourt.
C’était un affront direct envers le roi, recevant ses pouvoirs de droits divins.
François Ier déclenche alors la
persécution de protestants créant ainsi des
guerres entre catholiques et protestants. De
nombreux massacres ont lieux. La guerre
civile est sanglante et sans pitié, elle
encourage les protestants à se cacher et ne
faire confiance à personne. On compte 8
guerres de Religion avec des temps de
pause assez court entre chacune d’elles,
c’est toujours un évènement marquant qui
ravive le conflit constamment. Toutes ces
Figure 9 : Gravure sur cuivre de Matthäus Merian l’Ancien guerres sont motivées par l’Edit publié le 29
(1593–1650)
janvier 1535 par François Ier où il ordonne
l’extirpation et l’extermination des « sectes luthérienne et autre hérésies ».
C’est avec l’Edit de Nantes de 1598
que cette guerre prend fin grâce à Henri
IV. C’est dans cet édit que la tolérance est
demandée accordant ainsi des droits de
culte aux civils et politiques.
Ce sont les horreurs de ces guerres
qui détruit tous les espoirs que les
Humanistes avaient mis dans l’Homme. Le
mouvement prend fin avec les artistes
profondément marqués par le violence et
l’intolérance.

Figure 10 : Edit de Nantes de 1598


2. Les Lumières : Un mouvement post humaniste
s’inspirant de celui-ci.
Le mouvement des "Lumières" désigne le courant intellectuel,
philosophique et littéraire du XVIIIe siècle qui prône l'usage de la raison. La
liberté est primordiale et l’autorité arbitraire n’existe pas. L’absolutisme
monarchique et la religion est à abolir. Le progrès des arts et des sciences
ainsi que la recherche du bonheur sur Terre sont mis en avant.
On peut donc remarquer que
l’Humanisme et la philosophie des
Lumières se ressemblent en bien des
points. Cependant il existe une
différence bien distincte. En effet les
philosophes des Lumières
commencent le chemin vers la
révolution de 1789 à partir de la mort
de Louis XIV et empruntent un grand
nombre de leurs idées ainsi que mode
Figure 11 : Le serment du jeu de Paume de
d’agissement à leurs prédécesseurs humanistes. David
Ils cherchent à abolir l’absolutisme monarchique contrairement aux
humanistes ne se penchant pas autant sur la question politique étant donné
que leur roi les tolérait.
De plus les humanistes cherchent à faire cohabiter religion et savoir en
publiant une bible mieux traduite et plus fidèle aux écrits, en masse. Les
philosophes des Lumières, eux, ne voient aucune cohabitation possible, et
n’en veulent pas une. Les périodes, la religion ainsi que leur point de vue
politique sont donc certaines de leurs différences.

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