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Goodman explique tout simplement que la question de l’essence de l’art ou de ce qui fait qu’une

chose produite par un homme est une œuvre d’art est une fausse question. Parce qu’on ne peut
pas trouver de caractéristique essentielle qui soit commune à toutes les œuvres que l’homme
créé et que nous reconnaissons habituellement comme des œuvres d’art. Qu’y-a-t-il en effet
d’essentiellement commun entre un tableau de Van Gogh, une symphonie de Mozart, une
performance de Sophie Calle, un roman de Balzac et une sérigraphie d’Andy Warhol ? Difficile à
dire…

La proposition de Goodman est donc simple : arrêtons de perdre notre temps avec cette
question de l’essence ou de la définition de l’art (qu’est-ce que l’art ?) » et posons nous la seule
question qui vaille : quand y-a-t-il art ? Parce que ce qui intéresse Goodman au fond, c’est ce qui
se passe quand nous sommes en contact avec une œuvre d’art : l’action de l’art sur nous.

Reste donc à comprendre quand y-a-t-il art ?

Il y a art quand une chose produite par l’homme fonctionne comme une œuvre d’art, c’est-à-
dire, quand cette chose procure une expérience esthétique. Goodman prend l’exemple d’un
tableau de Rembrandt. Imaginons que ce tableau serve à boucher une cheminée, et que je ne
vois que l’arrière de la toile, alors à ce moment le tableau ne fonctionne plus comme une œuvre
d’art parce qu’il n’est pas disposé en telle sorte qu’il puisse me procurer une expérience
esthétique, comme s’il était exposé dans un musée.

Autrement dit, une même chose peut fonctionner comme une œuvre d’art quand elle est placée
dans un certain dispositif et ne pas fonctionner comme une œuvre d’art quand elle est placée
dans un dispositif différent. Par exemple, une série télévisée, pour une chaîne de TV, c’est un
produit industriel qui ne fonctionne pas comme une œuvre d’art, mais plutôt comme comme
une réalité économique. En revanche, la même série peut fonctionner comme une œuvre d’art
pour le spectateur, dès lors qu’elle lui procure une expérience esthétique (émotion, joie,
tristesse, compréhension…).

On comprend donc que le point essentiel c’est celui du fonctionnement esthétique des œuvres
d’art. Fonctionner comme une œuvre d’art, cela signifie que l’objet fonctionne comme un
symbole dont les propriétés présentent, à ce moment, un caractère exemplaire et exigent donc
une interprétation.

L'art est pour Hegel la façon privilégiée par laquelle l'esprit prend conscience de lui-même, se
montre en spectacle. L'art a pour but de se représenter soi-même, de mettre notre conscience
dans les choses et de la présenter au spectacle des autres. Il est donc de nature intelligible.
L'artiste met sa conscience dans les choses pour se montrer aux autres et se voir lui-même. L'art
est objectivation de soi, de sa conscience.

Platon : Le monde ou l'on vit est un monde d'apparence et d'illusion. Ce que l'on voit n'est pas la
vérité des choses, mais seulement une apparence. La vérité se trouve ailleurs que dans la
matérialité du monde. De ce fait, ce monde qui est une erreur ne doit pas être reproduit dans
une oeuvre d'art. En effet platon pense que toute oeuvre est une reproduction du monde
sensible. Et en le reproduisant, l'artiste effectue une double erreur par rapport au réel. Il va
reproduire un monde déja faux, cest un double éloignement du vrai. Il appelle cela la Mimésis,
une imitation de la réalité, qui est donc tromperie. De ce fait, il faut chasser les arts de la cité.

Pour Platon, l'art cest la mimésis, la reproduction de la réalité en moins bien. Dans L'allégorie de
la caverne chez Platon, on vit sans le savoir dans une grotte aux parois sombres et les ombres qui
sont devant nous nous pensons que cest le monde. C'est au philosophe de nous guider hors de
la caverne.

Théophile Gautier : L'art pour l'art. Il énonce que la valeur intrinsèque de l'art est dépourvue de
toute fonction didactique, morale ou utile. Toute fonction attribuée à l'art le trahit, car elle le
dénature, l'asservit à un besoin, le trahit.

Hegel : Le génie

Cette opposition, on peut trouver dans le texte de Hegel une conciliation.

Le génie serait bien un don naturel, mais ce don « pour être fécond »

doit « posséder une pensée disciplinée et cultivée , et un exercice plus ou

moins long ». Autrement dit le génie renvoie à une disposition innée, mais

qui ne peut se révéler, s’exprimer si elle n’est pas exploitée, développée,

actualisée par un exercice approprié. Le culte de l’artiste qui crée sous le

commandement d’une simple inspiration, de manière spontanée, est

condamné ici au profit de l’acharnement laborieux de l’artiste qui veut

exploiter au maximum ses compétences.

L’artiste doit donc bien son pouvoir à des caractéristiques innées (le génie

comme don naturel), mais aussi à des caractéristiques acquises (les exercices

adéquats qui lui confère son « talent », terme qui mêle à la fois l’inné

et l’acquis). Ainsi, l’artiste ne doit pas seulement exercer sa sensibilité, mais

sa volonté et une raison méthodique.

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