A ma chère mère qui a tout sacrifié pour me permettre d’atteindre cette étape de
ma vie. Aucune dédicace ne saurait exprimer mes sentiments, que Dieu te
préserve.
A mon chère Papa qui sans ses sacrifices, et ses privations pendant toutes ses années
d’étude, je n’aurai eu peut-être pas la chance d’arriver à ce stade. Merci Papa pour
votre motivation, pour votre soutien moral et financier que vous m’avez accordé d’une
façon très généreuse.
À mes chères sœurs Pour leur soutien et leur présence permanente. Je n’oublierai
jamais leurs sacrifices envers moi.
Essouiba meryeme
Remerciement
Mes vifs remerciements vont aussi aux membres de jury d’avoir accepté d’évaluer
mon modeste travail.
This project aims optimizing the flow of materials in the production line BODY 1
to minimize delays, increase efficiency and improve the production rate. So after
having defined its performance and tools, a diagnosis was made.
تحسين السلسلة اللوجيستيكية ليس فقط وسيلة لتحسين األداء االقتصادي و البيئي ,و إنما هو في غالب األحيان مصدر للرفع
من إنتاجية و كفاءة الشركة .إذن فمن الضروري على الشركة اعتماد سياسات إدارية فعالة تقنيا واقتصاديا ,األمر الذي دفع
ليوني لنظام األسالك إلى اعتماد أساليب تساعدها في مراقبة و تحسين العمليات اإلستراتيجية المعتمدة.
يهدف هذا المشروع إلى تحسين تدفق المواد في خط اإلنتاج بودي 1من أجل الحد من التأخير و زيادة الكفاءة و تحسين
معدل اإلنتاج ,و ذلك بتطبيق كانبان مزدوج و اإلرغونومي.
و من أجل تقييم نجاعة الحلول المطبقة تمت مراقبة النتائج المحصل عليها.
Introduction générale
LEONI qui est un leader dans le domaine du câblage automobile en Europe et 4ème
mondialement a suit la voie du toyotisme afin de garder sa part de marché voire de
le contrôler.
C’est dans cette perspective que s’inscrit mon projet de fin d’études
intitulé « L’optimisation des flux dans la ligne de production BODY 1» dont
l’objectif est d’optimiser les retards et d’améliorer la productivité.
Chapitre 1
Présentation de l’organisme d’accueil
Introduction
LEONI dispose de 206 sites dans le monde qui sont repartis comme suivant : 143
sites de production, 53 centres de recherche et développement et 10 centres de
distribution.
LEONI GM installée sur 12 000 m², l'usine a nécessité 7,5 millions d'euros
d'investissement. Elle emploiera 1 800 personnes d'ici à la fin de l'année. Le groupe
allemand prévoit avec cette nouvelle unité de production de réaliser un chiffre
d'affaires annuel de plus de 30 millions d'euros et fournira en grande partie le
constructeur américain General Motors principalement Opel SARAGOSSE basé en
Espagne (véhicule Opel Corsa) avec un objectif de production par jour 1250.
D’après l’organigramme LEONI adopte une structure hiérarchique qui repose sur le
principe d’unicité du commandement, chaque salarié ne dépendant que d’un seul
supérieur hiérarchique. Tout au long de la période de mon stage, on a effectué notre
travail au sein du service Logistique.
Le système de production de LEONI GM est basé sur KSK ce dernier travaille sur
les principes du juste à temps. Les différents repères et composants sont regroupés
par des modules, chaque module correspond à une option, et chaque KSK représente
un faisceau c'est-à-dire un ensemble des modules, puisque la production est
personnalisé chaque KSK est unique car elle contient les modules demandés par le
client selon ces désires mais certains modules sont basics c'est-à-dire ils sont
présents à n’importe quel faisceau, et les autres modules sont demandé plus au
moins selon La commande personnalisée de chaque client. Chaque module a son
propre CMJ, c’est un pourcentage qui présente la probabilité de la présence de ce
module au niveau des faisceaux commandés.
Chaque ligne de production a une fiche KSK avec une couleur qui la distingue.
La zone de coupe :
La zone de préparation :
Cette zone prépare les fils coupés dans la zone coupe pour le montage du faisceau,
elle effectue des opérations que la machine KOMAX ne peut pas les effectuer Ex : le
sertissage de quelques connexions, Mais certaines références des fils passent du
magasin sans passer par la préparation car ne nécessitent pas de préparation
supplémentaire.
Le sertissage :
C’est l’opération où s’assemble le câble avec la connexion, son but est d’assurer la
liaison électrique entre les commandes et les éléments de la voiture.
Le câble est constitué de deux éléments essentiels :
Le brin : Partie métallique en cuivre qui assure la conduite électrique ;
L’isolant : Gaine isolante en PVC, c’est elle qui enveloppe le brin.
Jumelé : C’est un fil composé de deux repères ou plus soudés dans l’une des
extrémités.
L’Epissurage :
Figure 10 : Epissureuse
Opération de retreinte :
Les opératrices dans les différentes épissures doivent fixer un manchot pour
protéger la connexion ou le soudage d’épissure, puis l’épissure doit passer dans la
machine raycheme pour chauffer le manchot, Cette machine contient une matière
de collage qui se fond lors de chauffage pour coller et attacher le manchot à la
connexion. Il y a trois types de manchot et chaque référence a sa propre durée de
chauffage et sa propre température.
L’assemblage :
Il existe trois types d’assemblage, selon les types de faisceaux BODY, HDLP, IP. La
ligne Body la plus grande division contient 5 lignes, IP contient 3 lignes, HDLP la
plus petite contient 3 lignes.
L’assemblage du faisceau s’effectue dans des carrousels, chaque faisceau se fixe
dans un carrousel qui comporte une opératrice spécialisée dans une tache spécifique,
l’opératrice ne se déplace pas mais le carrousel bouge, l’opératrice effectue la
même tache pour chaque carrousel c'est-à-dire pour chaque faisceau qui passe
devant elle.
picking :
Cette opération se situe dans les lignes d’assemblage consiste à souder les brins
des fils, l’épissure effectué dans cette étape est exécutée par des machines
nommées SCHUNK, ces machines contiennent un écran qui affiche la référence des
fils les sections, les couleurs. Dans quelques références effectuées dans cette
machine, on peut ajouter aussi les manchots.
Les étapes d’épissurage :
Le processus d’épissurage commence par le scan du code à barre de la
feuille du KSK.
Après le scan le système affiche dans l’écran les épissures demandées
pour cette KSK avec leurs paramètres.
Test électrique :
Contrôle final :
Le contrôle final effectué dans le poste contrôle final où il y a une planche contient
les différentes dimensions du faisceau, consiste à fixer le faisceau sur la planche
pour vérifier toutes les dimensions, et pour assurer que tous les différents
composants à savoir les agrafes, les nœuds, les connexions sont à la place correcte.
GP 12 :
C’est un processus de qualité qui permet de valider ou rejeté informatiquement
une KSK après la vérification des points déjà défini.
L’Expédition :
Après le contrôle, les faisceaux sont emballés dans des sacs en plastiques puis
dans des
Cartons qui seront expédiées par la suite vers le magasin de l’expédition.
Conclusion :
Nous avons pu décrire d’une façon brève l’organisme d’accueil en suivant une
structure en entonnoir. Premièrement nous avons présenté le groupe LEONI un des
leaders mondial dans le domaine de câblage. Puis nous avons passé à la description
de la section LEONI GM là où j’ai passé mon stage.
Chapitre 2
Conduite du projet
Introduction
Mon stage à LEONI GM s’inscrit dans le cadre d’un projet de fin d’étude, qui permet
de compléter et mettre en œuvre le savoir acquis
Donc l’objet de ce stage de fin d’étude consiste à proposer des solutions pour
améliorer l’efficience, optimiser les délais, minimiser le nombre d’effectif et
améliorer la performance de la ligne.
Démarche proposée :
Pour réaliser ce projet et pour répondre à la problématique nous avons choisi la
démarche DMAIC qui constitue une démarche utilisée pour piloter les projets de
manière structurée. Cette démarche se compose des étapes suivantes qui
constituent l’acronyme DMAIC
D : Défine ou Définir
M : Measure ou Mesurer
A : Analyse ou Analyse
I : Improve ou Améliorer
C : Control ou Contrôler
Lieu du projet
A la multinationale LEONI WIRING SYSTEMS GM
Equipe du projet :
Opportunités Menaces
(Opportunities) (Threats)
-Satisfaire le client
-Gagner une bonne image de marque -Manque de ressources matérielles
dans le marché -Retard passation de la commande
Surtout que LEONI GM est un nouveau site qui vise à gagner d’autres nouveaux
projets pour prendre sa place parmi les autres sites LEONI réparties dans le monde
et surtout LEONI Ukraine qui représente son premier concurrent ; puisque 20
faisceaux par jours qui doivent être produites à LEONI GM se produisent à LEONI
UKRAINE ce qui représente une grande perte pour l’entreprise.
Pour ce faire nous avons utilisé l’outil SIPOC qui se présente sous forme d’un
schéma explicitant tous les éléments importants dans le processus.
S : les fournisseurs: le service, les personnes ou groupes qui fournissent tout ce qui est
transformé au cours du processus (MAGASIN)
I : les entrées: les informations ou les matériels utilisés (composants et fils) ;
P : le processus: les différentes étapes du processus de fabrication du faisceau BODY.
O : les sorties: le produit, le service ou les informations fournis au client.
C : les clients : le client final (MAGASIN).
Un arrêt de production est le mal qui coûte cher à une entreprise industrielle en
termes de son patrimoine financier et en termes de réputation et qui pèse lourd sur
son image de marque vis-à-vis de ses clients. Les arrêts de la chaîne d’assemblage
présentent une obsession pour les dirigeants puisque un arrêt d’une minute coûte
cher à l’entreprise.
objectif (Nombre de
réalisé écart
faisceaux)
week1 1000 954 46
week2 1000 935 65
week3 1000 950 50
week4 1000 945 55
week5 1000 910 90
Table 3 : tableau présentant l’écart de production du mois février
Figure 17 : graphique représentant l’écart entre l’objectif et réalisation de nombre des pièces
61 *2*4*11*188=1009184 Euro
Question Réponse
Conclusion :
Ce chapitre avait pour but de présenter le contexte de travail et du projet et de
décrire le cahier des charges du projet ainsi que ses limites et ses objectifs. Nous
avons cadré le projet en définissant sa problématique et son périmètre.
Dans le chapitre suivant nous allons faire une étude pour mesure la situation
actuelle et mettre en place les indicateurs nécessaires pour la bonne conduite du
reste du projet.
Chapitre 3
Mesurer et analyser la problématique
Introduction :
La deuxième phase de la démarche DMAIC est la phase mesurer qui consiste à
recueillir les données et les informations nécessaires pour nous orienter dans les
étapes suivantes.
1. Phase Mesurer
Partons du principe qu’on peut améliorer que ce que l’on mesure, une étape
préliminaire de mesure de l’état actuel du processus de production est la
modélisation de la cartographie réelle du processus.
L’outil VSM est le moyen adéquat qui permet de cartographier visuellement le flux
des matières et de l’information allant de la matière première jusqu’au produit fini
sous une bonne vue d’ensemble.
Il est donc un outil puissant de synthèse qui permet de comprendre en un coup d’œil
comment est fabriqué un produit et quelles sont les étapes nécessaires à sa
fabrication.
1.1 La démarche de la VSM dans le processus :
Les objectifs qu’on prétende avoir par l’élaboration de la VSM pour le processus
sont :
de visualiser ce processus dans sa globalité;
de représenter dans une page la chaine de production.
de choisir les indicateurs avec lesquels on va évaluer le projet.
d’indiquer le processus goulot.
de mettre en lumière les priorités de simplification des flux de matière
et d’information;
de représenter sur une seule page la chaîne de production remaniée
(l’état futur).
La plus grande utilité de cet outil, est qu’il force à aller sur le terrain, à faire des
observations instantanées, des rencontres, poser des questions etc.… et donc à
comprendre la vraie vie et pouvoir en extraire les améliorations potentielles.
Les différentes phases sur lesquelles il faut s’arrêter dans cette optique sont
successivement : Le client, la livraison, les postes de production, les stocks des
encours et les fournisseurs.
Client
Les informations jugées nécessaires pour ce dernier sont les suivant :
Postes de production :
nombre opérateurs
station : le nombre de poste
temps de cycle : laps de temps écoulé entre la sortie du processus du premier
puis du second produit,
Takt Time : c’est le rythme auquel le client achète le produit.
efficience : Elle se mesure sous la forme d'un rapport entre les résultats
obtenus et les ressources utilisées
Stock : tous les stocks sont sous forme d’un supermarché
lead time ou le temps de traversé: C’est le temps qu’il faut pour une pièce
pour parcourir un processus dans sa totalité
Fournisseurs :
Les informations jugées nécessaires pour ce dernier sont les suivant :
La livraison -fournisseurs : comme il y’a une diversité des composantes et
des fils approvisionnés la réception se fait presque continuellement.
Fournisseurs : étant donné qu’il y’a plusieurs fournisseurs qui livrent une
infinité de produits a LEONI il est très difficile de donner des informations
représentatifs pour ces derniers.
Après avoir défini les informations, les récepteurs et les émetteurs on trace ces
informations sur la VSM.
Les arrêts imprévus sont dûs à des arrêts causés par la main d’œuvre, rupture des
composants, panne du système ou autres problèmes.
Cette quantité dépend du temps productif, plus le temps productif est grand plus
la quantité produite est grande plus on a une bonne efficience.
processus
Pré- picking USS 1 USS 2 Final Clip Electrical Bracket Visual GP- Leak test/
block assembly test test test control 12 Packaging
Cycle
time 7,8 5,1 4,6 4,5 5 3,9 4,9 4,1 3,8 4,2 4,5
Tact Time
4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3 4,3
Efficience 53,67 63,43 62,77 62,14 65,56 64,34 64 ,15 63 ,45 66,1 66,1 64,24
en %
Table 6 : valeur du temps de cycle, takt time et l’efficience
Interprétation et discussion :
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Final assembly
Clip test
Bracket test
GP-12
Pre-block
USS 1
USS 2
Electrical test
picking
Leak test/Packaging
Visual control
processus
Conclusion :
Jusqu’à maintenant grâce au VSM on est arrivé à détecter le processus goulot qui
crée des retards majeurs pénalisant la production.
Pour bien détailler ces retards On a utilisé d’autres outils qui nous permettent
d’analyser les paramètres de suivi que nous avons choisi et déterminer les causes
racines générant les retards et les variations que nous avons observées.
2. L’analyse du problème :
La phase analyser permet d’identifier et vérifier les causes profondes dans le but
de déterminer les exigences des processus, les capacités et les options.
D’après la phase Mesurer, nous avons déduit que le problème majeur des retards
rencontré est au niveau des pré-blocs. Du coup, pour réussir la démarche DMAIC la
phase analyser est indispensable.
Pour détecter les causes racines des variations observées dans l’étape précédentes
nous avons suivi les étapes suivantes :
2.1 Collecte des causes :
Nous n’avons pas pu effectuer une réunion brainstorming en vue de non
disponibilité des acteurs, c’est pourquoi nous avons procédé autrement afin de
collecter les causes possibles. Nous sommes partis chez les parties concernées pour
chercher les causes possibles du problème.
Nous avons posé la question suivante : « Pourquoi l’efficience est faible au niveau
des pré-blocks»
D’après les problèmes que nous avons pu détecter, nous avons réalisé le
diagramme d’Ishikawa.
Ce dernier est un outil permet d’identifier les causes génératrices d’un problème
avec une représentation structurée de l’ensemble des causes qui produisent un effet.
Suite à une analyse du diagramme Ishikawa nous avons trouvé que les causes du
problème sont bien détaillées entre le magasin et la ligne de production.
Le vote pondéré est un outil d’aide à la décision qui sert à analyser une multitude
de problèmes ou solutions et permet au groupe de quantifier une analyse et traiter
efficacement une diversité de propositions et solutions, afin de mesurer leur impact
sur le problème.
Pour notre cas le seuil du vote est 10, la grande valeur est celle qui a une gravité
très élevée.
2.4 Pareto
Après la pondération des causes une analyse Pareto semble indispensable pour
sélectionner les familles principales responsables de l’état dégradé de l’atelier. Le
tableau suivant résume la méthode de l’élaboration du diagramme Pareto :
D’après le diagramme Pareto ci-dessus nous constatons que les causes principales
des retards au niveau des pré-blocs sont :
Manque ou rupture des composants
Retard de l’opératrice
Cadence élevée
déplacement opératrice
servitude aléatoire entre le magasin et la ligne
Postes désordonnés
absence de l’opératrice
encombrement de la ligne
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons pu identifier durant la phase « mesurer » le poste
goulot du processus étudié grâce à l’outil VSM. Ensuite, nous avons effectué une
analyse sur les causes du dysfonctionnement observé en utilisant Ishikawa, vote
pondéré et Pareto.
Le chapitre qui suit, consiste à apporter au processus les améliorations permettant
aux postes pré-bloc de réduire ses variabilités et augmenter leur efficience.
Chapitre 4
Améliorer
Introduction :
Suite à l’analyse critique du processus de production et au diagnostic au niveau des
pré-blocs, nous proposons une stratégie innovante segmentée en 2 types de
solutions:
1. Kanban double-bac:
L’opératrice qui est le client du système Kanban consomme le premier bac jusqu'à
son épuisement et passe pour utiliser le second bac plein, l’approvisionneur-ligne va
transporter le bac vide vers la zone mise en place pour les bacs vides. Le bac vide
constitue un ordre de production pour l’approvisionneur magasin ; donc
l’approvisionneur-magasin(Le fournisseur) prend le bac vide et retourne au magasin
du stockage pour remplir le bac, Cette opération se répète ce qui rend la ligne de
production comme un flux tirée.
Approvisionneur Approvisionneur-magasin/Approvisionneur-
-magasin magasin
Approvisionneur-
L’opératrice
ligne
Figure 23 : illustration du principe Kanban
Notre Kanban sera appliqué 2 fois par équipe sachant qu’il y a deux équipes par
jour chaque équipe travaille 8h, donc l’approvisionneur-magasin va livrer et
collecter les bacs après 4h. Nous avons défini au premier lieu les références des
composants et par la suite nous avons calculé la CMJ et la quantité afin de déterminer
les niveaux de remplissage ainsi que le type de bac.
À 6h00 L’approvisionneur-magasin collecte tous les bacs vides afin de les remplir
et les livrer après 4h, l’opération se répète ainsi après 4h.
Pour ensuite calculer la quantité des composants pour une seule ligne avec la
relation suivante :
quantité/ligne = CMJ/4 (4 lignes de production)
Puisque l’entreprise travaille avec deux équipes, nous calculons la quantité avec la
formule suivante :
quantité/Shift= (quantité/ligne)/2 (2équipes/jr)
Après nous avons calculé la quantité par 4heures en divisant la quantité par équipe
sur 2
quantité/4h= (quantité/shift)/2
Nous avons aussi ajouté un arrondi de 20% pour avoir à la fin du tableau la quantité
finale pour chaque pré-bloc.
Le tableau suivant présente le calcul de la quantité par 4heures effectué pour les
différents composants du pré-block 1
Nous avons ensuite déterminé pour chaque composant le type de bac qui lui
convient en se basant sur sa quantité.
A : Petit
B : Moyen
C : Grand
D : Très Grand
Après avoir calculé la quantité et déterminer les types de bacs, nous avons tout
d’abord établi pour chaque type une échelle voire (annexe), puis nous avons défini
le niveau de remplissage pour chaque composant selon l’échelle établie
Le tableau ci-dessous présente toutes les références du poste ‘1’ avec leurs
quantités, les types des bacs, le niveau du remplissage et le Rack ou on doit mettre
les bacs :
Après avoir toutes les tâches préparatrices nécessaires pour le Kanban nous avons
passé à l’application de la solution.
Chaque kanban est connu par sa carte qui comporte toutes les informations
nécessaires pour le bon approvisionnement des composants.
Pour notre projet kanban double bac la carte est accrochée sur le container (bac)
de chaque composant pour faciliter le déplacement, le remplissage des bacs dans le
magasin ou dans les racks.
La carte définit la quantité essentielle pour une durée bien précise, référence,
emplacement dans le magasin et l’emplacement sur les racks, désignation et numéro
de la carte et d’autres informations qui sont bien détaillées sur la figure suivante :
Grâce à cette carte, les bacs ont un emplacement unique dans la ligne de
production, cet emplacement est fait suite à un questionnaire des opérateurs de la
ligne de production dans le but de respecter l’ergonomie du poste et éviter le
gaspillage du temps par tout mouvement inutile.
Ainsi nous avons fait une carte d’identification du composant qui contient l’image,
la référence et le niveau de remplissage que nous avions déjà définis afin de faciliter
la tâche de remplissage pour l’approvisionneur-magasin.
Après avoir réalisé les étiquettes du notre Kanban, nous les avons collé sur les bacs,
notons bien que chaque référence a une étiquette et son type de bac.
La mise en place du projet kanban double bac dans le pré-block n’était faite
qu’après une formation des approvisionneurs -ligne, approvisionneurs -magasin et
opératrices puisqu’ils sont les trois acteurs principaux du projet.
La formation est organisée de la manière suivante :
Le kanban double bac a été approuvé par les approvisionneurs -lignes, et pour les
impliquer dans le projet, on a essayé de prendre leur proposition qu’on pourrait
éventuellement mettre en application.
Les approvisionneurs de lignes sont des éléments clés dans la réussite de ce projet,
c’est dans ce sens qu’on doit leur préparer une formation expliquant en détail le
fonctionnement de l’approvisionnement en utilisant le Kanban double bac.
Après formation des acteurs du projet ; le projet est mis en place en présence de
toute l’équipe pour réussir son implémentation
La figure suivante présente la mise en place du Kanban double bac dans la ligne
body 1 au niveau des pré-blocs :
Et la figure ci-dessous montre la mise en place de la zone des bacs vides à côté des
racks.
Synthèse :
Dans cette partie nous avons montré comment nous avons mené le projet kanban
double bac au niveau des pré-blocs.
Dans la partie suivante des améliorations effectuées nous allons expliciter comment
nous allons mener le projet ergonomie du poste.
2. L’ergonomie :
Dans cette partie nous avons proposé la démarche ergonomique des postes qui a
pour but de diminuer le temps de préparation des pré-blocs pour augmenter la
quantité produite pour améliorer l’efficience.
Dans cette partie nous allons nous intéresser à un seul poste pour pouvoir évaluer
le gain apporté par les actions mises en place avant de le présenter devant le
directeur pour qu’il soit validé et ensuite généralisé sur les autres postes.
Cette partie comporte trois phases importantes pour mener à bien la démarche :
L’analyse du poste se débute par la collecte des données pertinentes. Les entretiens
que nous avons établis permettent de bien connaitre le travail, comprendre les
différentes opérations effectuées par l’opératrice ainsi que les difficultés associées
et savoir le point de vue des opératrices sur la situation de travail analysée.
Pour réussir nos entretiens nous avons utilisé un questionnaire (voir annexe 2) qui
sert à recueillir les informations recherchées afin de nous orienter vers les étapes
suivantes.
Ce questionnaire a pour objectif de connaitre :
Dans cette étape nous sommes allées sur le terrain, pour réaliser des observations
pour chaque poste, les observations sont organisées de la manière suivante :
Les observations ont été organisées avec la présence du médecin pour analyser
les vidéos et détecter les différentes postures contraignantes
Pour avoir des résultats pertinents dans cette étape nous avons utilisé trois outils :
Date: Equipe: Date: Equipe Date: Equipe: Date: Equipe: Date: Equipe: Date: Equipe:
27/02/2015 SADIK 04/03/2015 LHIBA 05/03/2015 LHIBA 06/03/2015 LHIBA 07/03/2015 LHIBA 09/03/2015 LHIBA
Nb Nb Nb Nb Nb Nb
faisceaux
90
faisceaux
80
faisceaux
95
faisceaux
90 80 85
faisceaux faisceaux
Après avoir calculé la charge capacitaire du poste nous classifions sa charge selon
trois types :
La couleur signification
Charge> 450
Charge<350
350<charge<450
Table 13 : variation des couleurs selon la charge capacitaire
Les résultats obtenus durant cette phase sont synthétisées dans un plan d’action
(PDCA) (voir annexe 6) dans le but de bien cadrer les différentes informations
recueillis.
Durant le remplissage du plan nous avons pris en considération les différentes typologies
des causes du problème qui se répartissent de la manière suivante :
Aménagement physique :
Les dimensions du poste : influencent sur les postures et les conditions pour
lesquelles on exerce des efforts. Ce qui peut générer plus particulièrement des
problèmes comme l’organisation ou l’agencement des éléments dans l’espace ce qui
peut être une source de difficulté par exemple les bacs, les produits lubrifiants ou
l’outil à gaffes.
Les surfaces d’appui : insuffisantes (par exemple, manque d’espace pour bien placer
les pieds) ou inadéquates (par exemple, l’opératrice appuie ses genoux sur des
surfaces dures pour exécuter son travail), peuvent générer des problèmes.
La présence d’obstacles: peut rendre le travail plus difficile en ce qui concerne les
postures et les efforts. (Des crochets non utilisés génèrent des obstacles devant le
déplacement de l’opératrice).
Planchers :
L’opératrice travaille pour une longue durée debout ou marche sur une surface
dure, comme le béton dont la surface est très dure pour les jambes et le dos.
Incident/Imprévu :
être difficile à contrôler. Pour notre cas le pistolet glisse souvent lors de sa mise en
place.
Vitesse/Rythme de travail :
Dans le plan d’action (PDCA) on garde les solutions qui apparaissent les plus
convenables aux problèmes cités dans la première colonne de PDCA en anticipant
tous les avantages et désavantages possibles avant de passer à la phase de leur
validation en choisissant ceux qui n’ont pas des impacts négatifs sur la production
ou sur la qualité des poste en amont et en aval des pré-blocs.
Dans cette phase on applique les solutions sous la forme de prototype pour qu’on
puisse les essayer avant de les généraliser sur les autres pré-blocs. La plupart de ces
solutions existaient dans le stock dans le service maintenance ou sont réalisée après
leur conception par l’équipe dans le service technique par M.Elkhellouki
responsable du service est son équipe. Ces améliorations sont réparties de la manière
suivante :
Avant Après
Avant Après
Avant Après
Avant Après
Avant Après
Avant Après
Avant Après
Figure 39 : changement de la fourche fixe
Le plan de
chargement
Le plan de chargement est le plan qui permet à l’opératrice et à celui qui monte
les fils dans les tubes (filiste) de connaitre exactement l’emplacement des fils avant
de les monter.
La couleur
désigne les
repères qui
s’encliquettent
dans le même
boitier.
Avant Après
La figure ci-dessus est un aperçu général sur les améliorations mises en place.
Avant Après
Figure 44 : comparaison entre l’état avant et après au niveau du pré-block 1
Pour la solution équilibrage des postes pré-block nous avons proposé la procédure
suivante qui permet d’équilibrer les postes, en d’autres termes réduire la charge
capacitaire d’un poste chargé en anticipant la préparation de certains pré-blocks
dans d’autres postes moins chargés.
Equilibrage du poste
Date de création : Date de MAJ:
Objet/Objectif.
Cette procédure précise la démarche à suivre pour équilibrer le poste
Domaine d’application :
Responsable :
Le service IE.
Logigramme :
Étape Logigramme
non production
4 charge>capacité
normale
oui
5 équilibrage des postes pré-blocs
étude de capabilité de
transférer des pré-blocs d'un
poste vers un autre
7 non
présence capabilité
oui
8 transfère des pré-blocs
Explication de l’étape 5 :
NON
poste capable
OUI
Synthèse :
Dans cette partie nous avons présenté la démarche que nous avons suivie pour
travailler sur l’ergonomie des postes pré-blocs.
grâces à ces améliorations nous avons pu éviter dire éliminer tout ce qui présente
une contrainte devant l’opératrice pour exécuter son travail correctement et pour
réduire la fatigue des opératrices.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons choisi le poste 1 comme un poste pilote du chantier
Kanban et ergonomie des postes.
Dans le chapitre suivant nous comment ces solutions vont permettre l’amélioration
de la performance du processus pré-block.
Chapitre 5
CONTROLER
Introduction :
La dernière phase de la démarche DMAIC est la phase contrôler qui consiste à faire
un suivi des actions qui ont étés réalisées pour pouvoir évaluer les indicateurs qui
ont êtes mises en place durant la phase mesurer.
Après avoir mis en place la plupart des plans d’actions proposés dans le projet
kanban nous avons fait une comparaison entre les anciens et les nouveaux temps de
rupture des composants pour le poste concerné.
Le tableau ci-dessus illustre les résultats obtenus du suivi que nous avons effectué
et qui a pour objectif de calculer l’écart entre l’état avant et l’état après
amélioration.
L’écart est un indicateur clé qui permet de comparer les changements entre l’état
avant et l’état après amélioration dans le but d’évaluer l’impact des solutions mises
en place sur le processus
Grâce aux améliorations réalisées dans les postes pré-blocs ; nous avons pu
supprimer les arrêts dûs à la rupture des composants ce qui a permis de réduire le
temps de rupture des composants à 217,27 secondes donc un écart de 3,62 min.
Sachant qu’avec l’efficience du mois Mars on produisait 85 faisceaux en
moyenne par équipe
Donc dans chaque heure de production le nombre des faisceaux qui doit être
produit est de l’ordre 11,33
Donc 60min/11,33= 5,29 min pour chaque faisceau
Donc grâce à l’écart qui est égale à 3,62 min on produit un faisceau de plus
pour une durée de 15 heures.
1.2 Suivi du temps de cycle des pré-blocs :
Afin visualiser les résultats obtenus nous avons chronométrés le temps de cycle
avant et après les améliorations ergonomiques réalisées au niveau du poste pré-bloc
1. Le tableau ci-dessous met en évidence les résultats obtenus :
Interprétation :
Après avoir évalué le succès des actions ergonomiques mises en place nous avons
décidé de les généraliser pour le reste des pré-blocs. Durant la durée de mon projet
nous avons réussi à les dupliquer sur deux autres postes pré-blocks (voir Annexe 7
et annexe 8).
Nous avons aussi établi un planning dans lequel on suit contrôle les actions mises en
place (voir annexe9) en calculant le taux de réalisation des taches « progress » par
la formule suivante.
Temps après
temps ancien en
Pré-block améliorations Ecart en
min
poste en min seconde
P2 BL30 1,01 1,01 0
P2 BL47 0,3 0,23 4,2
P2 BL33V1 2,12 1,35 46,2
P2 BL33V3 2,01 2,01 0
P2 BL33V5 2,01 2,01 0
P2 BL33V7 2,01 2,01 0
P2 BL33V9 2,25 1,9 21
P2 BL33V11 2,25 2,17 4,8
P2 BL37V1 1,04 1,04 0
P2 BL37V2 1,04 1,04 0
P2 BL38V1 0,41 0,38 1,8
P2 BL28V1 0,55 0,53 1,2
P2 BL28V2 1 0,56 26,4
P2 BL28V3 1 0,56 26,4
P2 BL28V4 1,09 1,1 -0,6
P2 BL29 1,39 1,28 6,6
Ecart 1
138
P3 BL22V1 0,42 0,42 0
P3 BL14V11-3D 1,01 1,01 0
P3 BL14V12-3D 1,3 1,24 0,06
P3 BL32V1 1,04 0,59 0,45
P3 BL32V2 1,1 1,05 0,05
P3 BL32V3 0,58 0,49 0,09
P3 BL32V4 0,58 0,49 0,09
P3 BL32V5 0,32 0,32 0
Interprétation :
Les résultats que nous avons obtenus nous ont permis d’avoir un écart de 4,28
minutes.
Donc au total nous avons réussi à produire 2 faisceaux de plus par jour.
Après avoir recalculé le temps de cycle de tous les pré-blocks réalisées dans le
poste 1,2 et 3, nous allons nous intéresser aux pré-blocs qui entrent dans la
constitution du module 644129908 afin d’établir le nouveau VSM. Pour ce faire nous
avons calculé le temps du cycle des, pré-blocks qui entrent dans la composition du
module.
Le tableau suivant représente les pré-blocks qui entrent dans le module 644129908
2. Nouveau VSM
Afin de mettre en gras l’amélioration réalisée au niveau du temps de cycle et aussi
de l’efficience grâce aux solutions proposées dans la phase améliorée, nous avons
élaboré une nouvelle cartographie du processus avec le VSM.
Les changements que nous avons présentés dans le nouveau VSM sont comme suit :
au niveau du flux de matière : nous avons ajouté une carte Kanban pour
montrer que qu’on utilise kanban double bac pour gérer le flux de matière
entre le magasin et les pré-blocks
au niveau des pré-blocks nous avons réduit le temps du cycle par 1,75 minute
et nous avons présenté la nouvelle valeur de l’efficience.
Pourcentage dans
cout horaire calcul somme en €
le site
Anapec 80,3% 1,1 0,8833
CDI 0,10% 2,39 0,00239
1,432809
Interim 16,85% 2,79 0,470115
CDD 2,76% 2,79 0,077004
Table 19 : calcul du cout de la main d’œuvre
Conclusion :
Ainsi avec ces amélioration on n’a pas pu gagner en terme financier seulement mais
aussi en terme motivation, implication et amélioration du rendement des
opérateurs.
Conclusion générale
Maitriser les délais, gagner en productivité, satisfaire ses clients, sont les leviers
que la société LEONI GM Wiring systems considère à l’amélioration de son efficacité.
C’est dans cette optique que s’inscrit le présent projet.
En effet ce travail nous a permis de mettre en évidence en premier lieu les grands
pertes dûs aux retards et aux arrêts de production, puis, après la définition du
processus goulot, nous avons entamée l’optimisation et l’amélioration de ce dernier
via l’application deux solution innovantes, la première consiste à la mise en place
de la méthode kanban double bac permettant de produire en « juste à temps » et
mettre en disposition tous les composants nécessaires pour une durée bien
déterminée et qui a pour but principal d’éliminer le stock et les mouvement
inutile ;la deuxième solution consiste à travailler sur l’ergonomie des postes Pour
minimiser le temps utilisé par l’opératrice en améliorant le milieu de travail .enfin
nous avons fait un suivi dans le but de contrôler et d’améliorer les solutions
implantées.
Bien que ce projet ne soit pas complètement terminé, des éléments développés
sont fonctionnels, d’autres sont validés par les responsables de la ligne, mais il reste
la généralisation de l’amélioration sur tout le site Leoni GM.
On envisage comme perspectives à ce projet :
La duplication du projet Kanban et ergonomie des poste sur les autres pré-blocs
L’application du projet kanban à l’assemblage finale
La duplication du projet kanban et ergonomie des postes sur les autres lignes
La mise en place d’un train cyclé pour alimenter les lignes
En effet, cette période était d’une extrême utilité, non seulement du point de vue
technique mais aussi du relationnel, étant intégré au sein d’une équipe pilotée par
des responsables expérimentés.
Bibliographie
nantes.fr/pollux/show.action?id=024bfbd8-ebcc-4eea-a5e9-7f248bba1af4 ,
http://www.marrisconsulting.com/medias/fichiers/201002_outil_du_mois_v
http://christian.hohmann.free.fr/index.php/lean-entreprise/la-boite-a-outils-
Stream Mapping pour choisir les projets pertinents »volume 4 Mai 2009
Annexe
Annexe 9 : planning
Questionnaire :
Information opératrice
2- N° de poste : 1
3 - Age : 22 ans
6 - Poids (Kg) : 59 kg
7-Depuis combien d'années et mois travaillez-vous dans cette entreprise ? Plus de 6mois
La charge capacitaire :
8- La cadence est-elle
9-pouvez-vous nous décrire quelles sont les opérations effectuées et les difficultés
associées ?
Opérations/Actions Difficultés (à quoi les associez-vous)
- Des fourches qui blessent les
doigts lors de l’enrubannage
Enrubannage
10- Est-ce que vous avez éprouvé des douleurs ou malaises reliés à votre travail, au cours
de 3 derniers mois et qui vous gênent à effectuer votre travail correctement ? Si oui,
pouvez-vous nous préciser la ou les régions affectées, leurs causes et leurs fréquences ?
Côté gauche :
Côté droit :
Régions Fréquence A quoi les associez-vous ?
affectées
L’effort :
13- Quels sont les outils les plus pénibles que vous utilisez ?
-fil référence 5140E
Mains/poignets
Extension martélement
Déviation ulnaire Torsion
Epaules
penché en au dessus de Position
Poussée Traction
avant l'épaule d'abudiction
DOS
soulever pousser/traction
Flexion Torsion Extension
COU
Jambes
Position Bruit surface
accroupie glissante température
Pb-1 1 347,99 Pb-1 1 235,62 OK Pb-1 1 OK Pb-1 1 352 OK Pb-1 1 312 OK Pb-1 1 446 ok
264,42
Pb-1 1 280,23 Pb-2 1 551,92 NOK Pb-2 1 OK Pb-2 1 541 OK Pb-2 1 529 OK Pb-2 1 525 NOK
555,81
Pb-3 1 259 min Pb-3 1 352,65 OK Pb-3 1 OK Pb-3 1 360 NOK Pb-3 1 333 OK Pb-3 1 338 OK
351,37
Pb-4 1 476,93 Pb-4 1 463,05 NOK Pb-4 1 NOK Pb-4 1 503 NOK Pb-4 1 455 OK Pb-4 1 476 NOK
473,99
Pb-5-1 2 192,2975 Pb-5-1 2 205,93 OK Pb-5-1 2 NOK Pb-5-1 2 239 OK Pb-5-1 2 277 OK Pb-5-1 2 359 OK
216,235
Pb-5-2 1 192,2975 Pb-5-2 1 205,93 OK Pb-5-2 1 NOK Pb-5-2 1 239 OK Pb-5-2 1 277 OK Pb-5-2 1 359 OK
216,235
Pb-7 1 436,55 Pb-7 1 316,46 NOK Pb-7 1 OK Pb-7 1 328 OK Pb-7 1 326 OK Pb-7 1 271 OK
338,02
Pb-8 1 407,69 Pb-8 1 440,93 NOK Pb-8 1 OK Pb-8 1 424 OK Pb-8 1 405 OK Pb-8 1 268 OK
450,47
Pb-9 1 432,02 Pb-9 1 419,74 NOK Pb-9 1 NOK Pb-9 1 455 OK Pb-9 1 441 OK Pb-9 1 366 NOK
449,95
Pb-10 1 395,53 Pb-10 1 376,42 OK Pb-10 1 OK Pb-10 1 393 NOK Pb-10 1 378 OK Pb-10 1 366 NOK
379,21
Pb-11-1 2 250,535 Pb-11-1 2 250,5425 NOK Pb-11-1 2 OK Pb-11-1 2 515 OK Pb-11-1 2 232 OK Pb-11-1 2 278 OK
128,455
Pb-11-2 1 250,535 Pb-11-2 1 250,5425 NOK Pb-11-2 1 OK Pb-11-2 1 515 OK Pb-11-2 1 232 OK Pb-11-2 1 278 OK
128,455
Pb-12 1 322,33 Pb-12 1 517,73 NOK Pb-12 1 OK Pb-12 1 510 NOK Pb-12 1 482 NOK Pb-12 1 594 NOK
485,4
Mise en place d'un plan de chargement fils ( pour opérateur et pour Appro fils) K.Adrif/M.Essouiba W-9 OK
Changer l'emplacement du rack composants pour faciliter l'alimentation des filsK.Adrif/M.Essouiba W-9 OK
validation d'un Pistolet pour couper l'agrafe sur le poste pre-block M.Ziat/M.essouiba W-9 NOK
Prévoir une contre partie de maintien des cosses ( 3cosses) Khalouki / M,Ziat W-9 NOK
Méthodes Mise en place d'un sac de composants K.Adrif /M.Essouiba NOK W-10
Optimisation de la planche (Préparation nv lay out) M.Elghazali NOK W-10
Identification des crochets M.Elghazali NOK W-10
Identification des GAF M.Elghazali OK W-10
Equipements Mise en place de supports rubans et d'outil GAF Khalouki / elghazali NOK W-10
Mise en place d'un crochet pour enplacement des pre-blocks avec inversion
Khalouki / elghazali OK W-10