I
I
I
I
I RECOMMANDATIONS
POUR LA CONSTRUCTION PARASISMIQUE
I DES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
I A RISQUE SPECIAL
I
I
I
I
I
I
I
I
I 1990
I
I
I
1 DIRECTION REGIONALE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE
PROVENCE - ALPES - COTE D'AZUR
I
I
I
I
I RECOMMANDATIONS
I POUR LA CONSTRUCTION PARASISMIQUE
DES INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
I
A RISQUE SPECIAL
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I 1990
I
SOMMAIRE
n" pages
PREAMBULE
2. LE SITE 17
2.1. Choix du site 17
2.1.1. Les effets à l'échelle locale 17
2.1.2. Quel site choisir ? 19
2.2. Mouvements sismiques de référence (Effets directs) 23
2.3. Faille active - Effets induits 24
3. LES OUVRAGES 25
3.1. Généralités 25
3.2. Facteurs favorisant la résistance des ouvrages aux séismes .. 26
3.3. Dommages les plus fréquents subis par les réservoirs de gaz . 27
ou de liquide lors des tremblements de terre
3.4. Dispositions générales pour la conception d'ensemble des .... 29
réservoirs
3.4.1. Réservoirs sphériques aériens 33
3.4.2. Réservoirs cylindriques horizontaux sous talus 36
3.4.3. Réservoirs cylindriques aériens sur berceaux 36
3.4.4. Réacteurs et colonnes 37
3.4.5. Réservoirs cylindriques verticaux à fond plat 37
3.4.6. Tuyauterie 40
3.4.7. Stockage en cavités souterraines 41
3.4.7.1. Concepts généraux 41
3.4.7.2. Conception 45
3.5. Dispositions constructives 46
3.5.1. Importance du détail constructif 46
3.5.2. Fondations 50
3.5.2.1. Généralités 50
3.5.2.2. Etude et reconnaissance du sol 50
3.5.2.3. Fondations de type superficiel : semelles, .. 51
massifs, radier
3.5.2.4. Fondations profondes 52
3.5.2.5. Liaisonnement des fondations 55
3.5.3. Ancrage des superstructures aux fondations 55
3.6. Calcul simplifié 56
3.6.1. Fondations 56
n° pages
3.6.1.1. Principes généraux 56
3.6.1.2. Longrines 65
3.6.1.3. Fondations superficielles 65
3.6.1.4. Fondations profondes sur pieux 66
3.6.2. Calcul des réservoirs 68
3.6.2.1. Réservoirs sphériques 69
3.6.2.2. Réservoirs cylindriques verticaux à fond plat •••• 78
3.6.2.3. Réservoirs aériens horizontaux sur berceaux 92
3.6.2.4. Stockage en cavités souterraines 98
1. Définition
1.1. Diversité des effets engendrés par les tremblements de
terre
1.2. Aléa sismique aux différentes échelles
1.3. Aléa sismique et risque sismique
2. Méthodes d'évaluation
2.1. Analyse sismotectonique
2.2. Approches probabiliste et déterministe
2.3. De la source sismique à l'aléa sur le site
2ème partie : EXEMPLE -EVALUATION DETERMINISTE DE L'ALEA SISMIQUE EN
PROVENCE OCCIDENTALE
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
PREAMBULE
1) Information du public ;
2) Technologie de stockage (chlore et gaz de pétrole liquéfiés) ;
3) Etudes du site industriel de MARTIGUES - LAVERA ;
4) Exercices d'intervention (PPI - Alerte) ;
5) Risque sismique ;
6) Maîtrise de l'urbanisme - Distances d'isolement.
CNRS M. DELFOSSE
SOCOTEC M. GUGLIARELLI
EDF M. MAZET
SHELL-BERRE M. PUPIER
SHELI.-ROGNAC M. ASSELIN
M. BALLAND
BP-LAVERA M. DORMENVAL
GEOGAZ M. MARGUERITE
GEOSTOCK M. YOU
M. COLIN
ATOCHEM M. WINTER
SOLLAC M. KERNOA
1
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I 100 ZOO k
Classe oes D a t i n w i s
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Svnicilt moyarv»
Forte sismol»
0.10 g
0.15 g
0.25 g
0.35 g
0.15 g
0.20 g
030 g
0.40 g
020 g
0 25 g
0.35 g
0.45 g
I
I
6
7
Commentaires :
CONSULTATION D U P.E.R.
EVENTUELLEMENT EXISTANT
CLASSIFICATION D E S S T R U C T U R E S ET
EQUIPEMENT D E L'INSTALLATION
Cl EN R E G A R D DE LA S U R E T E
MISE EN CONFORMITE DE
y L'INSTALLATION AVEC ARRETE PREFECTORAL
E LES DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES D'EXPLOITATION
PARASISMIQUES
P. GODEFROY B R G M . N o v . 89
16
17
Chapitre 2 : LE SITE
2.1. Choix du site
Figure 2-1
PROBLEMES POSES
EFFETS DIRECTS
\ \
LE MOUVEMENT SISMIQUE OBTENU
"AU ROCHER HORIZONTAL AFFLEURANT"
FAILLE ACTIVE
PEUT ETRE PROFONDEMENT MODIFIE :
POUVANT DEBOUCHER
EN SURFACE © AU SOMMET D'UNE BUTTE
© SUR UNE PENTE
© SUR UNE RUPTURE DE PENTE
© DANS UNE VALLEE
© EN BORDURE DE FALAISE , etc..
LIQUEFATION
| EN©.©,©
TASSEMENTS
MOUVEMENTS DE TERRAIN
GLISSEMENTS 1
EBOULEMENTS > EN©,©
AFFAISSEMENTS )
19
- des effets induits : ils sont dus aux grands déplacements de sols
induits par les vibrations sismiques sur les formations
superficielles (fig. 2.4) :
• Tout d'abord les sites pour lesquels l'aléa régional est élevé :
où l'on a établi par exemple que le séisme maximum historiquement
vraisemblable conduit à une intensité macrosismique supérieure ou
égale à VIII. On peut bien sûr construire pour de tels niveaux
d'agression, mais le coût est plus élevé et le risque plus grand.
* Voir glossaire.
20
Figure 2 - 2
FAILLE NORMALE
@ M O U V E M E N T VIBRATOIRE PARTICULIER
SI O U V R A G E SITUE PRES DE LA FAILLE
Jusqu'à une distance inférieure à la \
nVOIR GLOSSAIRE
21
Figure 2-3
EFFETS DIRECTS
SITE
LA SOURCE SISMIQUE
ET DU TRAJET
l» 2 V
T - PERIODE (S)
( B ) DE LA T O P O G R A P H I E .
DE LA N A T U R E ET DE
LA GEOMETRIE DES SOLS
Q ROCHER HORIZONTAL
(2) PENTE
(3) EBOULIS
0 VALLEE , etc..
T - PERIODE (S)
22
Figure 2 - 4
EFFETS INDUITS
PHENOMENE DE LIQUEFACTION
Ouvrage incliné
ou disloqua
ft
[ \
* *
j remontée d'eau et de sable
* M < l i t
LA
. ' . . " ,
L JL y (.(., /. r
--':-^:':^>
- . / * - , ' . V - sable liquéfié - '. <'J ' - '"'..•* . .'• :
MOUVEMENTS DE TERRAIN
GLISSEMENT
CAVITE
AFFAISSEMENT
EBOULEMENT
23
Pour chaque séisme de référence défini par exemple par une démarche
déterministe, on déterminera le mouvement sismique sous la forme d'un
spectre de référence en essayant de prendre en compte les paramètres les
plus déterminants quant à la forme finale du spectre, au minimum :
24
• de la source sismique :
• du site lui-même :
• Liquéfaction, tassement,
• Mouvements de terrain (glissement, éboulement, affaissement),
3.1. Généralités
Photo : EERI
Fig. 3.1 - Cloquage en patte d'éléphant
29
Fig. 3.3 - Rupture de la soudure entre le fond et la paroi du réservoir (photo : EERI)
I 31
I
I
I
I
I
I
I
I Fig. 3.4 - Cloquage du fond du réservoir sous l'effet de soulèvements
(photo : P.C. Jennings)
I
I
I
I
I
I
I
I Fig. 3.5 - Dommages au couvercle du réservoir
(photo : EERI)
I
I
I
I
32
Les diagonales devraient relier les têtes des poteaux aux pieds des
poteaux voisins (fig.3.8). Si des tirants fixés à la sphère sont
utilisés, le raccord doit être réalisé au moyen de goussets importants.
Les soudures directes en sifflet sont à éviter.
OUI TOLERABLE
NON
iture de
freins
< cloison
anneau interne
/
TT J = £ p berceau
<l
a) Coupe longitudinale
remblai éventuel
cloisons avec
raidisseurs
Les zones les plus vulnérables aux effets des séismes sont
l'ancrage de la colonne et la structure du support, qui nécessitent un
niveau de ductilité élevé. La structure en béton armé exige donc un
calcul et un ferraillage adéquats, pouvant lui conférer au moins le
niveau de ductilité II au sens défini par le Code modèle européen CEB
(réf. 3.5.).
Sur sol ferme, une réduction importante des contraintes dans les
viroles peut être obtenue par l'emploi d'appuis parasismiques (cf.§
3.6.2.2. et annexe A ) .
38
V , a n c r a g e ductile
support béton a r m é
ductilité niveau II ou
Il est important que le réservoir repose sur un sol qui n'est pas
sujet au glissement ou à la liquéfaction.
Réservoirs ancrés
Dans tous les cas, en périphérie, le fond doit être constitué par
une tôle annulaire d'une largeur radiale minimale de 70 cm, soudée bout
à bout.
40
3.4.6. Tuyauterie
Les cavités sont des aménagements bien plus résistants aux séismes
que les ouvrages de surface. Leur stabilité est menacée essentiellement
par les failles actives qu'elles pourraient recouper. En dehors des
traversées de faille, les cavités enterrées peuvent supporter sans
s'effondrer des séismes de grande magnitude.
(L-a?fe5000djf
d-deplacement relatif
I
I
I
I
I
V-— manchon de
610 mm
I
I a) Découplage par manchons (d'après la réf. 3.14)
I
I
I
I
I
I
I b) Tuyau flexible (photo EERI)
I
Fig. 3.15 - Découplage des réservoirs et des tuyauteries
I
I
I
I
I
44
)
^
A 1
¡a
• — "
i vô iipr
<
i * î-
r— ' • • •
ARTICULATION A CARDANS
DEPLACEMENT HORIZONTAL
3.4.7.2. Conception
Tension Compreision
- > .. . . -
Tunnel
a. DEFORMATION AXIALE
,:^r¿rl^^.A,.
Compression
-\îvs**'* V '
o
b. COURBURE LONGITUDINALE
Section du tunnel
ta
tu
•o
c
o
Déformation
du tunnel e
o
u
Cb
Joint longitudinal
a < 30*
Joints circulaires
wm$S
Raccordement de tubulure
Raccordement de brida
^M
\
a \ \
\
\
Fond moins épais
i peut être i \
que la virole
1
I
|
I
l'extérieur \
ou a l'Intérieur \ _.LJf\
r
m
D121
Ligne d e
tangence
(31
,3 m m max
t
Surépaisseur
nit
¡l •
•
a
de métal
rla m u t a i • •
? p. ^ i
r
d¿casi »J t-
-f- n nb:-
ir u
U
Section A A Section BB
S c h é m a s (a) : Fixation dea accessoires
Piège forgée
3.5.2. Fondations
3.5.2.1. Généralités
Armatures
Ancrage
Pieux
La répartition des pieux doit être uniforme tant dans les diamètres
que dans l'implantation et leur rigidité symétriquement répartie.
a - Armatures longitudinales
Ztnts
critiques
a) Zones critiques
II
••y.'-V.:;. l / S o i
b) Déformée
b - Armatures transversales
- la partie supérieure des pieux sur une longueur égale à 2,5 fois
leur diamètre nominal,
Dans le cas où le béton est mis en place dans une chemise ou une
gaine métallique abandonnée dans le sol après coulage, la section
d'acier de cette chemise ou de cette gaine peut, défalcation faite de
l'épaisseur de métal susceptible de se corroder pendant la durée de vie
de l'ouvrage, être prise en compte dans l'évaluation de la quantité
d'armatures transversales définies ci-dessus sans avoir cependant pour
effet de réduire ces armatures de plus de 50%.
Des liaisons sont à prévoir à cet effet qui relieront entre elles
les fondations superficielles ou profondes de tous les points d'appui
isolés de la structure, de manière à s'opposer dans toutes les
directions à des mouvements de translation ou de rotation. Ces liens
seront réalisés sous la forme d'un réseau bi-directionnel de longrines
en béton ou en profilé métallique de grande section afin de disposer
d'une raideur de flexion convenable ainsi que d'une résistance analogue
en traction et en compression.
Les attaches des longrines aux semelles seront assurées par des
dispositions d'armatures assurant avec des recouvrements la transmission
des efforts sans solliciter le béton à la traction et sans provoquer de
poussée au vide.
Les ancrages doivent être conçus de manière que leur mode de ruine
soit de type ductile. Cette disposition s'oppose à l'emploi de boulons
HR. La figure 3.21 montre quelques exemples d'ancrages corrects.
Les réservations prévues dans les massifs ou dans les semelles lors
de leur réalisation, dans le but de faciliter le montage et le réglage
de la superstructure, sont à concevoir en respectant les principes
suivants :
3.6.1. Fondations
Figures 3 . 2 1
Fig. 3.21a
ELEVAT(0 M
jicLeWa c a b * H « de v-af>reric|ve:
AHT" d£*l d«xvr\ cil*t~
.«0 _
i
X a
K coula. o-f>leine
/ow/7/e
f
Ra sa.y*af-ton avec.
de. f'i\-c¡e.r-
_ OÇ _ Arnin/uris de dïFPuSion
58
Fig. 3.21b
C O U P E a-a
LA
. . . . \ \ .
L/rm f-af-ioM do. lehCo-rL cte cowbrcssion ulfimc
N < d. * . he . B0 So aire f/oh'ne:
Fig. 3.21c
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Fig. 3.21d
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61
Fig. 3.21e
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62
Fig. 3.21f
RESERVOIR S U R B E R C E A U X METALLIQUES
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CONTREVENTEMENT LONGITUDINAL
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Fig. 3.21g
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Fig. 3.21g
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D u t + îlihe. ^ assurer
p^v »es boo Ions oo k |J«h\i«. d'al»oo|- tM
65
- L'état ultime des fondations ne doit pas être atteint avant celui de
la structure. Cette condition peut être considérée comme satisfaite
lorsque les vérifications prescrites ci-après sont effectuées avec un
résultat positif compte-tenu de la combinaison d'actions suivante :
1,35 E + G + P + I ^ Q
i Ed. i k
3.6.1.2. Longrines
F = ± a W
g
Principes généraux
Il doit être vérifié que les pieux sont aptes à supporter les
charges verticales, y compris celles engendrées par l'action sismique,
dans l'état de déformation résultant de l'action combinée du sol et de
la structure portée.
• Béton : 1,5
• Armatures : 1,15
67
Domaine de validité.
- les pieux doivent avoir dans toutes les directions horizontales une
flexibilité suffisante pour qu'ils ne développent avec le sol qu'une
interaction modérée et que leur déformée puisse être valablement
assimilée à la déformée du sol.
dmÄJC = a p_ (2H) 2
G ir
T = 4H = 4 H./£
Vs VG
p s = I P± IU G s = I G ± 1U
ï H± I Hi
T = ¿H
>/T~GT~HT"
V2 P* Hi
E + G + P + l± ij>EI Qilc
Dans le cas où les poteaux sont à 2 étages séparés par une ceinture
horizontale, leur raideur peut s'écrire :
Réponse en accélération
Accélération spectrale :
Accélération de calcul :
- horizontalement :
- verticalement :
V = a M g (AHR) (12)
(NP)
a = 2(LP)/3, (13)
b = (LP)/3.
- à la base : (MB) = - bV
Tronçon inférieur :
Tronçon supérieur :
On pourra prendre :
d = c s (1 + AVR) + M (18)
Z
c 2 = c s (1 - AVR) - M
Z
cs = Mg (19)
(NP)A
74
T = _4_V (20)
3A
On devra avoir :
et la contrainte de traction
en appelant
c < f. (24)
75
Appui« p g M 1—dqw
S>2v£^
^Msss/sssssss'''* '
f2 (LI)
- le facteur de charge :
ß = Mg (28)
(NI) (PCR)
U2 = g (AS) (29)
4 7i2 (NX) 2
- le déplacement admissible :
U 2 est
La stabilité = (0,917 - ß)
assurée (LC)
avec un coefficient de sécurité(30)
d'au moins
1,5 si :
U2 < U 2 (31)
77
Ui = U a (1 + (RI) ) (34)
(RP) + (RT)
78
(NP)
Conclusion
Calcul pseudo-statique
ß = [3 (1 - v2)]*/(Rem)* (39)
(VA) = PD (40)
ß
(MA) = - p D (41)
2T 2
cx = ± 6 (MA) (42)
e
ta
T, = 3 (VA) (43)
2eb
b = 2 (IMA|)* (44)
Pr>
81
c2 = N ^ (46)
eb
Ntl = pD R (47)
c tl = Nta (48)
eb
Calcul dynamique
Le principe de calcul que nous indiquerons ici est basé sur les
travaux effectués par HOUSNER en 1957 (réf.3.13), repris et vulgarisés
ensuite par HARRIS et CREDE en 1961 (réf.3.12) puis par NEWMARK et
ROSENBLUETH avec quelques modifications en 1971 (réf.3.15) et par
DAVIDOVICI et HADDADI (1982) (réf.3.9).
Méthode de calcul
o * ^ Í^A
Ni = 1 l(KS)/Mx]* (52)
2TT
83
ou, en explicitant :
Si = 0,5% (54)
Il faut noter, par ailleurs, que les efforts maximaux sont atteints
lorsque le réservoir est plein avec cependant une hauteur libre au
sommet égale au moins à 2% de la hauteur de remplissage H.
W = n (DS) (56)
avec :
n = 0,69 q (57)
1 - (0,92 (DS)i q2/R)
et q = (KS) R (58)
Mi g
W < 0,2 R
(59)
et W < 0,02 H
V = F 0 + Fi (60)
Fo = (M» + M,-) a g,
(61)
Fx = M! (AS)! g,
x 2 = 2 V/3 7T Re b (62)
(MR) = F 0 H 0 + Fx Hi (65)
c3 = ± (MR) - (66)
TTR2eb
24
c* = JLta (69)
eb
Nt2 = pb R (70)
c c 2 = Uta (71)
eb
Contraintes résultantes
c = Ci + c 2 + c 3 + c A (72)
c t = c tl + c t 2 (73)
T = i! + T 2 (74)
(MR)S (75)
F. =
N-l
(RA) E S A cosa (2ïïi/N)
- (RA) est le rayon du cercle sur lequel sont disposés les ancrages ;
c. S fe
(78)
T. < 2,1 MPa
N = P cos 6 (80)
et l'effort tranchant : ,
T = P sin 6 (81)
c N = P cos 9 (82)
2 eb
- contrainte de cisaillement :
c x = 3P sin 9 (83)
4 eb
89
M 2 = M 0 + Mr (84)
Nx = _ ! [(KS)/M!]*
2TT
(85)
N 2 = _J. [(RI) + (KS)]*
2TT M2
u\ = g (AS) 1 /4TI 2 N 2 !,
(86)
U 2 = g (AS)a/4iT2 N 2 2
Xx = (KS)/M3
4TT2 (N 2 2 - N2i)
N2! - N 2 2
N2!
(87)
Yx = 1 + Xj (Ma/Mi)
1 + X 2 ! (Ma/Mi)
Y 2 = 1 + X 2 (Ma/Mt)
1 + X 2 2 (Ma/Mx)
ier mode :
F xl = (KS) Tx Ux (1 - X»)
(88)
Fax = T x Ux [(RI) Xx - (KS) (1 - Xa)]
Vx = F u + Fax (89)
2ème mode :
Fxa = (KS) T 2 U 2 (1 - X a )
(90)
Faa = Ta U 2 [(RI) X 2 - (KS) (1 - Xa)J
V = (V2x + V 2 2 ) * (92)
7er mode :
Mi = F u Hx + Fax H 0
92
Conclusion :
Le calcul parasismique d'un réservoir cylindrique à fond plat est
gouverné sur la résistance des ancrages qui, lorsqu'ils sont
insuffisants, entraînent un soulèvement partiel du réservoir et des
déformations de cloquage en "pied d'éléphant" à la base des viroles. Il
peut en résulter la rupture de la paroi et 1'épanchement du liquide à
l'extérieur du réservoir. Un système d'isolation à la base diminue de
façon importante le moment de renversement et permet de résoudre
aisément le problème des ancrages, ainsi que le montre l'exemple traité
en annexe 4.
T X
r
H
¿
|i I ¿-1. ¿
itrM*
«t i- ¿
/<•->
•»y
i
•v|/4 "^
a) Coupe longitudinale
b) Coupe transversale
n ri T
• i i»
• i
<HTj H .x H R-
Í-€ LJ U u wJ J.J Li kJ
4 +£ (.IX) tn >5
—^ si
c) Vue en plan
Figure 3.30 - Schéma d'un réservoir à axe horizontal posé sur berceaux
94
avec
n = 12 (1 + v) rx2 (100)
K L2
K = 10 (1 + v) (101)
12 + llv
Torsion accidentelle
avec :
ay = (ÇY) (107)
Z v (KX)„ Y.,2 + E^ (KY)„ X^2
Renversement
Isolation à la base
/
/
T.
\
-
\
\ /
T
\ /
\ / / /
y I ^ / \ / N N /
S / y ^ ' \ /
/ LAVERA
¥ * - -, * - ~ -,
_ - * *
/ / ^ "" ~ ~ * ' \ / \ / , N
/ \ /
smuLoe
8/ 1/87
l
/i * - ' * / \ ' * * * * * * ; * » / . ' \ * ^ - - •*• i \ 800
NOMBRE QE TRIASSES
NOMBRE DE TROUS
A i -0,135 150.132
T = p V s am/(2Ttf)
avec :
T = contrainte de cisaillement,
p = masse volumique des terrains prise égale à 2,5.103 kg/m3,
am = accélération choisie pour le projet = 5 N/kg (0,5 g « 5 m/s~ a ),
Vs = vitesse de déplacement de l'onde de cisaillement égale à 2000 m/s,
f = fréquence caractéristique du mouvement = 2 Hz = 2 s - 1 .
En compression-traction, la formule équivalente sera :
o = p V p am/(27if)
avec :
Eléments finis
Caractéristiques mécaniques
Méthode
Modélisation monochromatique
avec :
U = déplacement horizontal
ü) = pulsation du mouvement (2nf)
Vs = vitesses des ondes de cisaillement
z = profondeur (z = 0 en surface)
102
Ü = tu2 U
IUI = 2 Au 3 = a ^
Ce qui donne :
27Tf
|T| = p Vs |Û|
Conclusions
36
27
18
o
Xi
-39 -23 -7 7 23 39
Figure 3-32 - Surcontraintes en parois de la cavité C IGMA
M
CO
1. DEFINITION
Encadré 2A
Progression des dommages aux constructions dans l'échelle d'intensité
MSK, d'après A. LEVRET, 1981, (2.2)
C B A C B A C 9 A C B * C • A C B A C B A C t * C 9 A 1. C U w M c a t t o n 0 M conafrucDon» (eonvtnjcttoft* non
® * H 4 L T $ t S l S M O T C C T O N iQUE
.^.U.tlàCT.MI
QUI
&
.MO|4»IL(ITC
.»•Q*I«C|| sniMrcCT«ai*uci
"BRGM, 1985"
RA = A ± x V
R = l (Ri x Ci)
2. METHODES D'EVALUATION
(3) Atténuation de
l'énergie rayonnée
par la source :
•odèlisation des
effets engendrés à
(2) Modèle d'occurrence distance
des séisies sur la
zone-source :
loi de distribution
fréquence-iagnitude
Symbolism«
(4) Probabilité de
dépasseient d'un
probabilité annualia
"a louveient du sol
danutt d'apparition spatial«
'. intansité éoictntral«
du atian* : t. |r. h |
sur le site, pour
•nttnsjté - wuil
la source 5,, au
<0
cours d'une pério-
Í intanaitA quaiconquaj f ¡xéa> (0 P. (I > i I S . ) - f( P , , 9 Sa < rn IO'dh
*jita ' • JJ *nt« i de de référence
I intanvté induit« au point
uni« • 1* ditunot R 0»
rèpiontri, dan« u n
uctour S P, . il > I ) a ¿ P. . (I > i I S¡) (5) Sonation sur tou-
l
•fita *• 'tita •
tes les sources: .
H : p r o f o n d « * du foyar
probabilité de
C : fréqutnc» annual !• im 1, > I0 dépasseient d'un
louveient du sol
sur le: site, au
cours d'une pério-
de de référence
Al-8
P (6 i n) = 1 - (1 - Pa)" = 1 - (1 - 1/T) n
P (8 i n) « 1 - e" n Pa
Unité
sismotectonique
Unité
g sismotectonique
1. INTRODUCTION
a: faile de Nîmes
b: faille de la Durance
c:faille de Castellane-Daluis
d: faille de Salon-Cavaillon
faille de Digne
faille de Moustiers-Sainte. Marie
faille du Var
faille de I"Argentera
0 20 km
l . I
• i m 2
Légende :
Néotectonique
• V . Q •« 16
Al-21
i : isolée, Q : quelques
n : nombreuses
0. s. S. M.
SYSTEME DE FAILLES EXTENSION en PROFONDEUR COUVERTURE SEDIMENTAIRE I.N.O O)
M. T. H. s.
Nom (1) (13) (14) '.15)
Segment M S L.T.P. P.M.P. T.M. P.M.S. L.T.S A.D.M. E.M. T. G. N
(2) (3) (4) (5) (6) (5) (4) (7) (S) (10) (Il) (12)
N.Z 70« E
Nîmes 70» à 90° 140 4000 1 1 q C D
NIMES NE.SW P C 300 MP 150
à S à
70°W
Pujaut 90° 30 8000 i i C C
à 90«
N.E 70° 65« à 6000
MOYENNE Aix-Sisteron à 80°W 80 0 à 1 1 n 300 C C
NE.SW P C îeo S
DURANCE
s.w 90° 2000 Oà
Alx-Méditerrané« 80 »W >50 M 1 q 100 D D
N 70« W à
70»
SALON Salon-Ventoux à 90° 60 0 7000 i n n 50 C D
N.S P C 110 D
CAVAILLCN, S 90° 70° E à
SaIcn-Méí i terranée 90» >30 M 3000 q q n
VENTOUX E.W P 45»S 30 MP 70C0 1000 C
4 4*00
44*00-
43r00
43*00-
5*00 6'00
OD inférieur« ou tg>\t à IV
INTENS 'TE EPTCENTRALE I Q P ] IV- V ET V
Si rtABLE
A B
1NCEHTAINE
O
D
O
•
S
B
O VII-VIII E T V I M
supêrisurt 9 VIII
C D
DECROCHEMENT C H E V A U C H E M ENT
4 3-30 43-30
10 20 K m
« EPICENTER
43'
4-30 5-30
décrochement
Tableau 2
sw
Aix-Métll tTtii)'"» 3.07.1750 I 43'32 5° 27 I „
1
15.06.1731 I 43°5Ô S 4 02 ' ï vil
18.10.1738 M 44<>03 5° 03 M vi-vii
28.08.1756 I 4 4 »03 5° 03 I V
12.07.1763 AF 43°51 5° 08- H ni
18.11.1769 AF 44° 0 3 4" 50- F /il
SALON- N 21.12.1769 AF 44°03 4» 50 M VII-VIII
8.12.1803 AF 43°55 5" 06 F VI
CAVAILLON Salon-Ventoux 28.12.1803 I 43°54 5» 07 I vi-vii
14.11.1887 AF 43»54 5" 02 F vi-vn
23.12.1934 TF 43°41 5° 05 F V
27.03.1935 AF 43°55 5° 05 F V
S é r i e de
ST M A R T I N - 1727-1730 :
DE-CRAU 27.05.1727 I 43'4l 4" 38 I vt-vn
28.10.1730 43"-11 4» 38 I VI-VII
Tableau 2 - EPICENTRES MACROSISMIQUES ASSOCIES AUX ACCIDENTS STRUCTURAUX MAJEURS DE LA PROVENCE OCCIDENTALE
Al-28
5. RESULTATS
/
1
Ss
* r i i n i
Mimt $
•
R 0 H
SITE INDUSTRIEL
12 juillet 1763 VII 4.7 ± 0.3 3 à 5 Salon - Cavaillon N-S Décrochement dextre à
composante normale
valeur calée en tenant compte de la magnitude instrumentale obtenue en recalibrant les sismogrammes de l'époque (M. CARA,1988)
** valeur calculée à partir des données instrumentales.
Al-33
Tableau 4 - Caractéristiques des S . M . H . V . retenus sur les sites industriels des Bouches-du-RhSne
SMHV proche Séis.e d« Intensité Profondeur Distance SOURCE SISMI0UE ASSOCIEE S. M.H. V.
(P) épicentrale Magnitude focale "¿elle au AU S.M.H.V.
SMHV "lointain" référence (M.S.K.) (k.) site (k«) No« Pendage Mécanisme Oistance ainiaale Intensité sur
(L) C) au site (ka) le site (M.S.K.)
s >
[ 12.07.1763
11.06.1909
VII
IX
4.7
5.9
3 a 5
3 a 5
46
38
Salon-Cavaillon
La Fare
80» E
50» N
D
I
3.5
16
VI-VII
VI-VII
: :-i:
VI-VII
11.06.1909 IX 5.9 3 a 5 42 La Fare 50' N I 20 VI
(2) MARSEILLE -
14.08.1708 VIII 5.2 3 à 5 61 Durance 80° SE D 0 VIII
L'ESTAOUE *P
ST MARTIN
St Martin
(9) DE
11.06.1909 IX 5.9 3 a 5 43 de Crau 70° N I 1.5 VIII-IX
CRAU à
- A : Site en champ tres proche de la source s isaique ; devrait faire l'objet d'une attention particulière pour la détemination du mouvement
sismique (spectre de réponse) et s'il y a lieu, pour la prise en compte de déformations potentielles en surface du sol, associées à la
rupture à la source.
- I : Site oit il peut être justifié de prendre en compte des saisies de référence plus lointains (par exemple : séisme Ligure du 23 février
1987) pour déterminer les spectres des S.M.H.V. Ces séismes conduisent» en effet, I une intensité de S.M.H.V. sur le site du «3me ordre
que celle fixée par les séismes proches mentionnés dans le tableau •*.
- Sur ce tableau, la distinction entre SHHV proche et "lointain" n'est qu'indicative puisque tous les SMHV définis sont situés à moins de 25 Km
des sites. Elle ne vise qu'a individualiser une source "très proche" (moins de 10 k« du site) d'une source un peu plus distante, le contenu
spectral de la première pouvant présenter des particularités a ne pas négliger.
^ Avignon
• >1.8
18S8
* L t> .
- # » • * '
Tableau 5 (résumé) - Intensité des SMHV et SMS fixés sur chaque site
INTENSITE DU INTENSITE DU
SITES SMHV SMS
Par ailleurs une attention particulière doit être portée aux sites
très proches (environ 1 km) des structures sismogènes retenues :
Fos-sur-Mer (secteur la et le), L'Estaque, St. Martin-de-Crau et
Marseille-la-Millière.
Enfin, pour les sites dont le SMHV fixé par les séismes de
référence associés aux structures sismogènes de la Provence occidentale
ne dépasse pas l'intensité VI, il convient de considérer également un
SMHV plus lointain, associé au déplacement de 1'epicentre du séisme
Ligure du 23 février 1887 (intensité épicentrale X) en limite
occidentale de l'unité sismotectonique de la Zone Ligure. Par exemple,
pour les sites se trouvant à l'Est du système de failles de la Durance,
ce séisme de référence est ainsi ramené à environ 150 à 160 km et
définit un SMHV d'intensité VI, au contenu spectral sensiblement enrichi
dans les basses fréquences.
GODEFROY P., THIRION S., LAMBERT J., CADIOT B., 1980 - Informatisation
du patrimoine de sismicité historique de la France. Bull. BRGM, 2ème
série, section IV, n°2, pp. 139-145.
Annexe 2 :
EVALUATION DES SPECTRES DE REPONSE ELASTIQUES
EXEMPLE Dû SITE DE LAVERA
P. MOUROUX (1)
1. PRESENTATION DU PROBLEME
. La magnitude M du séisme,
. La nature de la faille, origine du séisme (mécanisme en
faille normale, inverse, décrochante, etc.),
. L'inclinaison du plan de faille.
• LE SITE LUI-MEME :
Dans la pratique actuelle, celle qui est préconisée dans les règles
fondamentales de sûreté RFS I-2c applicables aux centrales nucléaires,
on détermine les spectres SMS à partir des spectres SMHV (§ 2.3 et 2.4),
qui sont eux-mêmes évalués à partir de la connaissance de la magnitude,
la distance focale et l'intensité sur le site. 2 cas peuvent se
présenter :
On déduit les spectres SMS en multipliant les spectres SMHV par des
facteurs de majoration k, fonction de la fréquence, justifiés pour
chaque site par des études sur les rapports qui existent entre spectres
correspondant à des séismes d'intensités respectivement égales à celles
des SMHV et des SMS.
Par ailleurs, la démarche utilisée dans la RFS I-2c est basée sur
une analyse statistique des spectres par classe d'intensité, dont les
corrélations sont moins acceptables dès que cette intensité est
supérieure à VII-VTII.
SPECTRES DE REFERENCE-
Ces spectres seront appelés "SNS" par soucis d'homogénéité avec les spectres de
"séismes lointains", mais cela n'apparaît pas explicitement dans la règle RFS I-2c
(§ 2.4).
A2-5
SEISMES DE REFERENCE
Intensité
epicentrale : I„ VII VI IX
Magnitude : M 4.7 4.4 5.9
Profondeur
focale : h 3 à 5 ki 2 ko 3 à 5 kn
S.N.H.V.
- Distance focale
liniaale au
site : R 8 km 3 k« 20 kn
- Intensité :
IsMHV VI VI VI-VII
Fréquence 1 2 5 8 10 20 i 30
(Hz)
SITE DE LAVERA
SPECTRE DE REPONSE
ELASTIQUE HORIZONTAL
DU "SMS"
AU "ROCHER HORIZONTAL"
SEISME PROCHE
A2-8
Nous avons donc déterminé les spectres pour les 3 couples suivants:
• M = 5.9, R = 37 km (I = VI-VII).
• M = 5,3, R = 20 km (I = VI-VII).
Fréquence (Hz) 0.1 0.2 0.5 1.0 2.0 5.0 10.0 j 20.0 25.0
Coefficient k 2.00 2.95 2.75 2.34 1.86 1.62 1.55 | 1.60 1.60
SITE DE LAVERA
SPECTRE DE REPONSE
ELASTIQUE HORIZONTAL
DU SMHV
AU "ROCHER HORIZONTAL
SEISME LOINTAIN
Aü-il
Figure A2-3
SITE DE LAVERA
SPECTRE DE REPONSE
ELASTIQUE HORIZONTAL
DU SMS
AU "ROCHER HORIZONTAL"
SEISME LOINTAIN
FREQUENCE (Hz]
A2-12
A3-1
Données numériques
Sphère
- sphère vide :
Poteaux
épaisseur de la paroi : 7 mm
aire de la section : A = jn (0,5= - 0,486a) = 0,01084 m 2
4
module de flexion
Z = JL = 329,4.10-& = 131,8.10-5 m 3
v 0,25
Tirants
- diamètre : d = 0,03 m
- section : S = 0,00071 m 2
- section réduite : S r = 0,73 S = 0,00052 m 2
- longueur libre : (LT) = 7,70 m
Calcul simplifié
Vue en plan
/
0
/
I
©
1
/
Vue en élévation
DU SMHV
10 100
FREQUENCE(Hx)
Figure A.3.2. - Spectre de réponse de calcul
A3-5
Accélérations spectrales
Accélérations de calcul
V = 106365 N
(MT)
a = 4,32 m
b = 2,16 m
(MT) = 459497 N.m
(MB) = - 229748 N.m
Contrainte statique :
Contrainte maximale :
Contrainte minimale :
(UZ) = 0,017 m
c = 644 MPa
A3-7
(AS) = 0,037 g
U 2 = 0,03 m
(PCR) = 1,327.10e N
$ = 0,268
A3-8
U 2 = 0,036 m
on a bien U 2 < U 2
et d'après (10) :
D'après (34) :
U! = 1,15 U 2 = 0,035 m
V = 8769 N
(MT) = (MB) = 28411 N
(UZ) = 0,003 m
c = 127 MPa < f«=
A3-9
Conclusion
Données numériques
R = 8,00 m ; H 12,60 m.
em = 0,009 m eb 0,012 m.
p = 800 kg/m3 E 2,1.10s MPa.
v = 0,30 g 9,81 m/s 2 .
pa = 0,098885 MPa (AV) 0,2 g.
Calcul pseudo-statique
(VA) = 24773 N
(MA) = - 2586 N.m
Calcul dynamique
a = 0,2 g
R = 0,635 ; H = 1,575
H R
M,- = 84 290 kg
et la masse du liquide :
M = p 7T R 2 H = 2 026 704 kg
Ma = 1 475 080 kg
Mx = 494 273 kg
Ni = 0,24 Hz
L'accélération spectrale horizontale correspondante lue sur le
spectre de réponse de la fig. A.3.2 avec un amortissement de 5% est de
0,007 g ; pour obtenir l'accélération correspondante à un amortissement
de 0,5%, il faut multiplier l'accélération à 5% par un facteur égal à
(0,05/0,005)°-* = 2,512.
D'où :
et d'après (55) :
(DSK = 0,078 m
A4-3
q = 1,825
n = 1,298
W = 0,10 m
F 0 = 3,059.10* N
Fi = 0,087.10e N
V = F 0 + Fa = 3,146.10* N
T 2 = 7,0 MPa
Moment de reenversement
H 0 = 7,08 m
Hi = 9,19 m
F. = (MR)
1
(RA) E N - cos 2 (2 Tii/N)
A — O
F . = 698 290 N
c. = 3849 MPa
T. = 34,0 MPa
F s = 36 511 N
c. = 201,2 MPa
T. = 1,6 MPa
Ces contraintes satisfont toutes deux aux conditions (78), avec des
boulons en acier doux pour lequel fc = 263 MPa.
p = 24 850 621 N
c N = 1033 MPa
c T = 108 MPa
A4-6
(AN) = 0,1963 m 3
et d'après (25) :
On a toujours :
et M 0 = 1 475 080 kg
Mi = 494 273 kg
M*. = 84 290 kg
Ni = 0,24 Hz
N 2 = 0,56 Hz
(AS)! = 0,007 g
(AS) 2 = 0,04 g
Ux = 0,030 m
U 2 = 0,032 m
A4-7
Xi = 0,070
X2 = - 4,444
Yi = 1,202
Y2 = - 0,206
7er mode :
F X1 = 37 086 N
F 21 = 8 347 N
Vi = F n + F2i = 45 433 N
2ème mode :
F 1 2 = - 39 686 N
F 2 2 = 566 955 N
V 2 = F 1 2 + F 2 2 = 527 269 N
V = 529 223 N
On a toujours :
Ho = 7,08 m
Hx = 9,19 m
1er mode :
2ème mode :
- contrainte d'adhérence :
et :
F. = 44 679 N
c. = 246 MPa
T. =1,9 MPa
Conclusion
. longueur : a = 2,60 m
. longueur : b = 0,50 m
. hauteur moyenne : L = 1,62 m
(ASX) = 0,2 g
(VX) = 43 242 N
(MX) = 70 052 N
A = ab = 1,30 m 2
et :
r x 2 = (IX)/A = 0,5633 m 2
K = 0,842
n = 3,158
(NY) = 66,6 Hz
(ASY) = 0,2 g
(KR) = 12 EI
d 3 (1 + 2n)
avec :
K = 6 (1 + v)/(7 + 6 v)
On trouve finalement :
K = 0,886
n = 1,994
l7 X AJ
Y, = i=î
l7 XAJ2
±—i
Yi = 1
Yj = O pour j > 1
(FY) = 43 242 N
A5-4
e = 0,94 m
cty = - 262.10-9
Du fait que les abscisses X± des berceaux sont positives d'un côté
du centre de torsion et négatives de l'autre, les forces additionnelles
de torsion accroissent d'un côté les forces de translation et les
diminuent de l'autre côté.
(FCY)i = 10 431 N
Renversement
(ASZ) = 0,2 g
7 a b2
Isolation parasismique
Pi = 0,45 MPa
p 2 = - 0,07 MPa
P! =0,26 MPa
p 2 = 0,12 MPa
Conclusion
Le calcul d'un réservoir sur berceaux est dominé par le calcul des
contraintes maximales et minimales sur le sol, lesquelles deviennent
rapidement excessives du fait de l'importance des moments de
renversement.
GLOSSAIRE
Effets directs d'un séisme : Effets dus aux seuls mouvements vibratoires
du sol.
Isoséiste : Courbe délimitant des zones d'égale intensité sur une carte
macrosismique.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LES OUVRAGES