Plan
2. Un poème musical
o Ce poème ressemble à une chanson : il en a toutes les caractéristiques.
o Hétérométrie (vers de différentes longueurs).
o Retour d’un distique qui joue le rôle de refrain.
o Vers impairs (7 syllabes) du distique.
o Rimes féminines.
o Absence de ponctuation qui laisse la lecture plus libre.
o Tonalité et techniques très proches de celles de Verlaine qui prônait la
musicalité du vers
3. Le pont Mirabeau
o Nous avons déjà dit que le pont Mirabeau représentait la modernité.
o Mais le pont a une valeur symbolique propre aussi.
o Il est l’élément central du poème.
o Il est le symbole de ce qui lie bien sûr : « Les mains dans les mains
restons face à face ».
o Et ce qui reste : « restons (…) / tandis que sous le pont (…) passe / (…)
l’onde ».
o Il relie les amants.
o Il relie la tradition poétique à la modernité poétique.
o Il est l’espoir : l’espoir d’un lien qui perdure, qui peut se recréer.
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2. Un poème de la douleur
o Ce poème chante la mort et la perte plus que l’amour.
o Malgré une apparence de légèreté.
o Valeur universelle sensible aussi avec le « nous ».
o C’est un lyrisme renouvelé : le « je » individuel laisse place au
« nous ».
o Le « nous », c’est le poète et la femme aimée, mais c’est aussi le
lecteur.
o Il y a une antithèse entre l’immobilité du poète :« je demeure ».
o Et la mobilité de l’eau : « passent », « coule », « viennent ».
3. Une espérance ?
o L’espérance est présente sous forme de divinité.
o C’est une personnification → majuscule dans le texte.
o La nature, c’est aussi le hasard.
o Retour du distique comme un refrain.
o Ou encore le dernier vers qui reprend le premier vers.
o Entre la monotonie (la chanson) et la répétition infernale…
o C’est cette ambivalence qui fascine.
o Cette monotonie est à la fois rassurante et angoissante.
Conclusion
Introduction
Considéré comme le premier recueil de la modernité poétique au XXe siècle : nous sommes à
la vielle de la guerre (1913)
Apollinaire embrasse la modernité littéraire et artistique : il est proche notamment des
cubistes (Picasso, Braque, etc).
« Zone » ouvre le recueil : c’est une manière d’entrer dans cette modernité poétique.
Problématique
Plan
2. Les souvenirs
o durant cette nuit, le poète dresse le bilan de sa vie
o il constate : « Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages », « Tu as
souffert de l’amour à vingt et à trente ans »
o amour, voyage, expériences personnelles.
o mais le bilan est plutôt négatif → cf vocabulaire et champ sémantique
(« souffert », « douloureux »)
o il conçoit la vie comme une migration, une voyage → le thème des migrants
est symbolique : c’est l’errance, le départ, le non-retour : « étoile », « rois-
mages »…
3. La méditation poétique
o le poème s’apparente donc à une méditation poétique
o c’est une introspection : le poète sonde son âme et ses souvenirs
o cette méditation est lyrique : c’est le « je » et les « sentiments » qui
prédominent
o la « zone », qui donne son titre au poème, est la « zone » intime de la vie
o il y a une forte valeur symbolique des propos du poète
o la religion tient également une place très importante : « tes fétiches
d’Océanie et de Guinée / Ils sont des Christ d’une autre forme, etc
[transition]
2. L’expression du moi
o la modernité est aussi marquée par l’expression du moi
o c’est encore à la tradition des arts visuels que se rattache Apollinaire
o c’est un nouveau lyrisme
o c’est l’alternance du « je » et du « tu » qui crée cette nouvelle émotivité.
o le « tu » est une réflexion (comme dans un miroir)
o le « je » est l’expression directe du moi
o « Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais
sangloter » → il y a constat dans un premier temps et expression de
l’émotion et du sentiment dans un second temps.
3. La modernité
o tout cela converge vers un message unique adressé au monde : embrasser la
modernité
o c’est l’appel final du poème : « Soleil cou coupé »
o c’est une explosion : explosion des carcans, explosion de l’inspiration
o d’où l’image du feu (« brûlant », « soleil »)
o mais aussi de l’alcool qui donne son titre au recueil
o « Adieu adieu » est un au-revoir au monde ancien
o le jour se lève, c’est un renouveau
Conclusion