Inspiré des théories d’organisation du travail comme le Taylorisme (théorie socio-économique qui
considère l’homme comme une force de travail égale au machine, devant avoir la même
productivité et la même cadence), le « Fast Management » encourage la montée de
l’individualisme et impose des conditions de travail autoritaires et stressantes.
Finalement, managers et chefs d’entreprises ont finis par comprendre que ces techniques de
management rigides et autoritaires ne motivaient nullement leurs salariés, mais qu’au contraire,
elles contribuaient à alimenter un ambiance de travail pesante et oppressante.
Les salariés se sentant pistés, chronométrés, contrôlés sans cesse etc., ils ressentent comme un
manque de confiance de la part de leurs supérieurs qui les démotive et dégrade l’ambiance et les
conditions de travail. Cette insatisfaction des salariés face aux méthodes de management de
leurs supérieurs induit, de fait, une baisse de leur productivité.
Né e 2004 environ, sur une idée de Heike Bruch et Sumantra Ghoshal, le Slow management
s’envisage par des applications concrètes comme :
- Comprendre le capital humain et le capital naturel dans les bilans comptables de
l’entreprise
- La prise en compte de chaque individus travaillant dans l’entreprise, quelque soit son
positionnement hiérarchique
- Prise en compte des risques psycho-sociaux et des maux liés aux conditions (physiques
ou morales) du travail en entreprise
- Mise en place d’une politique de « bien – être » au travail
- Une communication ascendante plus importante (des salariés vers les dirigeants)
- Etc.