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4.

La politique étrangère du sénégal


Le sénégal est situé dans la partie occidentale du continent africain. Il s’étend sur
une superficie de 196.000 km carrées et compte près de 10 millions d’habitants.
Sur le plan institutionnel et politique, le pays est surtout connu pour avoir, de
manière
relativement précoce en Afrique, connu un multipartisme (limité dans les années 70,
illimité depuis le début des années 80). Sur le plan international, le Sénégal s’est
également
illustré par une diplomatie très active qui a mis un soin particulier à rester
relativement
« équilibrée » et notamment à conserver, avec l’ancienne puissance coloniale que
constitue
la France, des rapports étroits. D’autre part, la ‘visibilité internationale’ du Sénégal
est
restée perceptible grâce au nombre de ses ressortissants présents dans des
institutions
intergouvernementales, au sein des Nations Unies ou d’organisations régionales.
L’année 2000 a vu le Sénégal réaliser, pour la première fois de son histoire, une
alternance politique pacifique, au terme d’élections saluées comme transparentes.
Le désir
de changement affiché jusque dans le slogan du parti victorieux l’a emporté. La
question
est de savoir, ici, dans quelle mesure la politique étrangère du pays a été affectée
par cette
volonté de rupture, et d’éventuellement évaluer les inflexions que cette politique a
subies.
L’idée de se pencher sur les transformations éventuelles de la diplomatie
sénégalaise
est intéressante à double titre. D’une part, on le sait, la politique extérieure des Etats
constitue un de leurs secteurs d’activité qui change le moins, les « intérêts » de l’Etat
survivant la plupart du temps aux vicissitudes de la politique intérieure ; d’autre
part, la
diplomatie même des Etats est souvent menée par un personnel assez particulier,
qui ne lie
pas systématiquement sa vision des choses aux transformations de la politique
nationale.
Face à ces facteurs « conservateurs », il serait souhaitable d’observer de quelle
manière
l’alternance de 2000 a influé sur la diplomatie sénégalaise ; en d’autres termes,
d’évaluer la
part de la continuité et du changement dans cette politique extérieure.
La présente étude sera menée autour des trois axes suivants :
• Les tendances lourdes dans la politique étrangère du Sénégal ;
• Le rôle des institutions ;
• La réalité politique.
Chacun de ces points doit être étudié séparément. Les informations et les
appréciations
auxquelles cette étude renvoie sont d’abord le fruit d’un colloque organisé au mois
de juin
2011 par l’Institut Sud-Africain des Affaires Internationales (SAIIA), qui a réuni
différentes
personnes ayant participé ou réfléchi à la politique extérieure du Sénégal. D’autre
part,
l’étude s’appuie sur des enquêtes et recherches documentaires effectuées
notamment dans
le cadre du ministère des Affaires étrangères du Sénégal. On espère, par cette
diversité
d’approches, cerner les dimensions de la politique étrangère : les aspects juridico-
institutionnels, les aspects pratiques et empiriques, les enjeux politiques, et l’arrière-
plan
quelquefois subjectif ou personnel, sans oublier la dimension économique et
financière,
elle-même objet de luttes âpres, avouées ou cachées.

5.Pouvoir d’achat des ménages


Les revenus sont les revenus monétaires
dont les principales sources sont:
- les revenus salariaux
- les revenus issus des entreprises familiales et autres activités non
agricoles.
- Les revenus tirés de la vente des produits agricoles et assimilés
- et enfin les transferts reçus.
L'autoconsommation n'a pas été prise en compte.
Revenu moyen: Le revenu moyen annuel par ménage calculé est de
2.231.'867 FCFA selon le rapport de l'ESAM.
Ce revenu moyen annuel est plus élevé en milieu urbain soit
3.769.093 FCFA à Dakar contre 1.075.662 FCFA en zone rurale.
Revenu médian: La moitié des ménages sénégalais ont un revenu
moyen inférieur à 763758 FCFA. Cette médiane varie selon le milieu
de résidence. De 154176 FCFA en milieu rural, elle passe à
472093 FCFA dans les autres villes et à 1604348 FCFA à Dakar( Voir
rapport de synthèse ESAM, 1996).
Environ 43,9 % des ménages ont moins de 600000 F de revenu par an,
soit 50000 F par mois. Cette fraction correspond à 22,4 % à Dakar, 19,5
% dans les autres centres urbains et à 61 % en milieu rural.
. Composante du revenu des ménages
L'analyse de la valeur moyenne par ménage selon les différentes
composantes du revenu effectuée dans l'ESAM, montre que la principale
source de revenu des ménages reste les unités de production non
agricoles (UPNA). Cette source de revenu occupe 28 % de l'ensemble.
Il vient en deuxième position, la rémunération des salariés qui occupe
24% environ. Ces deux sources constituent plus de la moitié du revenu
total d'un ménage.
L'autre partie des composantes est dominée par les transferts reçus par
les ménages et les revenus de la propriété avec des poids équivalant
respectivement à 19 % et 13 %.
Par ailleurs, il faut noter que l'évaluation du revenu des ménages est très
biaisée car les ménages sont réticents quand il s'agit de dévoiler
l'ensemble de leurs sources de revenu aux enquêteurs ce qui fait que les
revenus sont toujours sous-estimés.
6.Taux d’intérêt
Les taux d’intérêts appliqués par le système bancaire sénégalais à la clientèle
demeurent toujours élevés, se situant au minimum au-dessus de 12%, selon les
données établies par l’agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique
de l’Ouest (BCEAO). Les taux débiteurs minimum se situent à 12,13% pour les
banques et 17% pour les établissements financiers tandis que les niveaux maximum
s’établissent à 15% pour les banques et à 22% pour les établissements financiers.
Quant aux taux créditeurs, ils ressortent dans une fourchette comprise entre 1% et
9% pour les banques.
7.Taux d’impôt/société
Le taux de l’impôt sur les sociétés est de 25%.
Le taux a été revu à la baisse en 2006, le faisant passer de 33% à 25%. Cette
mesure
contribue à la mise en œuvre d’un régime de droit commun incitatif pour les sociétés
avec
d’une part, l’extension de l’amortissement accéléré notamment au secteur du
tourisme et
d’autre part, la suppression de la provision pour le renouvellement du matériel et de
celle de
la réduction d’impôt pour investissement de bénéfices.
8.Information sur le secteur
Le transport maritime constitue un sous-secteur important de l’économie de la structure de
l’économie maritime. Pour l’Afrique, le commerce maritime représente 80% des échanges
entre les autres continents. Cependant, qu’une analyse simple de la situation des échanges
maritimes dans le monde révèle des disparités selon le niveau de développement.
Les pays en développement, en particulier ceux d’Afrique et d’Océanie, paient en moyenne
40% et 70% de plus que les pays développés pour le transport international de leurs
importations. Ce constat s’explique principale par l’existence de déséquilibres commerciaux
dans ces régions, le retard pris par les réformes portuaires et aéroportuaires et le fait que
leurs volumes commerciaux et leur degré de connectivité sont plus faibles que ceux d’autres
régions.

S’exprimant vendredi à Saly, à l’ouverture d’un atelier de restitution des travaux du comité de
suivi et d’évaluation des questions liées à la facturation des services maritimes, Mamadou
Ndione directeur général du Cosec , a fait noté qu’au-delà de ce constat, il est apparu que
certains opérateurs maritimes appliquent des augmentations sur leurs tarifications. Cette
volatilité des taux, conjuguée au flot de surcharges et autres augmentations générales de
taux, décidées par les armateurs, rend les tarifs de la ligne régulière peu lisible et ne permet
pas à l’opérateur économique de déterminer, de façon précise et sur un long terme, ses
charges.

‘’Le Sénégal n’échappe pas à ce constat, puisque le port de Dakar est aujourd’hui le théâtre
de pratiques tarifaires’’, a-t-on lu dans le même document rendu public lors du démarrage de
cet atelier de deux jours qui permettra de restituer les travaux du sous-comité scientifique qui
a mené une étude et produit un rapport sur les tarifications des services portuaires au
Sénégal.

Il s’agira aussi de proposer des solutions relatives aux disfonctionnements engendrés par
cette situation. Ainsi, au sortir de la rencontre, un consensus devra être dégagé et des
‘’mesures correctives multiformes et urgentes’’ à mettre en œuvre seront arrêtées.
Selon Mamadou Ndione, la complexité du maritime est à la dimension du vaste tour de table
des acteurs.

C’est cela qui fait à la fois son charme et les enjeux connexes dérivant sur l’ensemble du
tissu économique et social. Concluant son propos, il a déclaré que les participants à cet
atelier peuvent être assurés de l’implication du Cosec à leurs côtés dans l’intérêt des
chargeurs producteurs et exportateurs agissant dans des segments essentiels pour ne pas
dire vitaux de l’économie sénégalaise.

‘’Le Cosec peut être vu comme un outil d’aide à plus de résilience de notre économie,
conformément à la vision du Chef de l’Etat’’, a soutenu M. Ndione, rappelant le Cosec joue
un rôle de mise en synergie des acteurs pour qu’au sortir d’une réflexion collective, aider à
mieux s’accorder autour de l’essentiel.

Pour sa part, le conseiller technique numéro 1 du ministre des Pêches et de l’Economie


maritime, Babacar Banda Diop, l’importance des échanges maritimes du Sénégal et son
impact sur l’économie nationale obligent les pouvoirs publics et les acteurs du secteur à une
plus grande attention, pour mieux cerner les nombreuses contraintes du domaine, afin de
trouver les solutions le mieux adaptées.

‘’La mainmise des compagnies étrangères sur le marché africain, en l’absence de flotte
africaine, entrainent ainsi la double tarification du fret, le manque de compétitivité de nos
port, l’absence de structure de régulation et de contrôle, sont autant de facteurs qui
justifient notre manque de maitrise des taux de fret appliqués qui font l’objet d’augmentation
par certains opérateurs maritimes, en violation flagrante de certaines dispositions
réglementaires en vigueur au Sénégal’’, a relevé M. Diop.

9.Evolution du marché

Depuis plus d’une décennie, le Sénégal présente des atouts remarquables dans
le continent africain. Il s’agit notamment d’une stabilité politique, d’une visibilité
démocratique et d’une croissance continue de l'ordre de 5% par an depuis 1994
avec
une tendance à 6% durant les 2-3 dernières années, dans le respect des grands
équilibres (inflation annuelle comprise entre 0 et 2%, déficit budgétaire contenu à 1
à
2% du PIB) ce qui fait du Sénégal le pays le plus performant de l'Union Economique
et Monétaire de l'Ouest Africain (UEMOA), répondant à la quasi-totalité des critères
de convergence. Le PIB atteint désormais 7,6 Md Dollars, soit plus de 700 USD par
habitant.
Sans oublier un programme de libéralisation de l'économie et de privatisation
presque achevé : mise en place d'une agence de promotion des investissements
(APIX) en 2000, nouveau code des investissements, privatisation des filières « coton
»
et « arachide ».
Par ailleurs, ce pays est marqué par un remarquable désendettement extérieur,
porté par l'initiative pour les pays pauvres très endettés (PTE) qui a atteint son
point
d'achèvement en 2004 et a vu la France consentir à une annulation de dette de près
de 250 M en novembre 2004, relayée par l'annulation de la dette multilatérale fin
2005.
Enfin une proximité géographique, linguistique et culturelle avec le Maroc qui
facilite l'insertion des opérateurs marocains , dans un climat cependant de plus en
plus concurrentiel, avec la montée en puissance de nombreux acteurs émergents
(Chine, Inde, France, Moyen Orient, Afrique du Sud et Afrique de l'Ouest).
Depuis janvier 2005, les autorités sénégalaises ont lancé une stratégie de
croissance accélérée qui vise un objectif de croissance de 7 à 8% par an et dont la
finalisation est attendue au second 2006 pour une mise en oeuvre à partir de 2007.
Cette stratégie volontariste fixe un horizon, 2015, et une ambition, un Sénégal
émergent. Les autorités se lancent un défi à elles-mêmes en déclarant vouloir, avec

cette stratégie, transformer l'actuel environnement des affaires, encore trop souvent
difficile, en un environnement des affaires de classe internationale.
C'est aussi dans ce cadre que plusieurs des grands travaux annoncés depuis
2000 vont commencer à voir le jour concrètement : infrastructures urbaines et
hôtels
pour l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui est prévue fin 2007,
démarrage en 2006-2007 des travaux de l'autoroute, de la plate forme industrielle
de
Diamniadio et du futur aéroport.
C'est donc dans un environnement en mouvement que peuvent se développer
les échanges avec le Sénégal, et ce d'autant que ce pays est un véritable point
d'entrée
pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, du fait de son positionnement géographique
et de son implication dans les structures régionales et africaines : l'Union
Economique et Monétaire de l'Ouest Africain (UEMOA), la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Nouveau Partenariat
pour le Développement de l'Afrique (NEPAD) et l'Union Africaine (UA).
Parmi les secteurs porteurs, on peut relever notamment les grappes de la
stratégie de croissance accélérée, l'agro industrie, les NTIC, le tourisme et
l'artisanat
haute de gamme, la pêche, le textile/habillement, mais aussi les mines (au-delà des
phosphates, il y a en effet l'important gisement de fer de Falémé au Sud-est du pays)
et les infrastructures (transports, télécoms, environnement) dont le développement
est nécessaire pour soutenir la SCA, et aussi l'environnement et l'énergie.
10.Liberté d’échange commerciale
Sans disposer de ressources naturelles très importantes, le pays réalise une assez bonne
performance avec des échanges qui représentent plus de 75 % du PIB en moyenne entre
2011 et 2015 ; la tendance est stable ces dernières années. Cette situation peut être
interprétée comme plutôt favorable en particulier depuis 2011, dans la mesure elle évite
à l’économie une trop forte volatilité due aux cours des matières premières et des
devises. L’économie peut compter également sur une certaine diversification dans la
structure des échanges et sur l’existence d’un marché intérieur assez résilient.
L’essentiel des exportations de biens (90 %) s’appuie sur des produits non transformés ou
très peu transformés. Les principaux produits exportés sont les produits de la pêche, le
phosphate, le pétrole brut et un peu d’or. En pointe des exportations, les produits de la
pêche bénéficient depuis plusieurs années d'une modernisation des équipements
portuaires et d'une industrie agro-alimentaire émergente. Les résultats sont
suffisamment spectaculaires pour être soulignés : en 2015, le Sénégal a multiplié par
deux la valeur de ses exportations de produits halieutiques et d’huile brute d’arachide,
par cinq celle du sésame, quadruplé celle des exportations de minerais, et multiplié par
trente les expéditions de graines d’arachide, de 1,177 Md à 31,155 MdFCFA. Le secteur
de l’arachide est en restructuration et l’extraction de minerais profite essentiellement de
la dynamique de la production aurifère.

Le Sénégal importe principalement des produits transformés : du pétrole raffiné, des


céréales, des produits agro-alimentaires, des machines diverses et des véhicules.
Les flux d’échanges avec les pays de la zone UEMOA représentent une part croissante des
échanges commerciaux, en moyenne environ 10 %, essentiellement en réexportation
surtout vers le Mali, pays enclavé.

La balance commerciale est structurellement et lourdement déficitaire sur longue période,


environ 17,5 % du PIB en moyenne de 2009 à 2016. « L’alignement des planètes »
particulièrement favorable depuis 2014, avec à la fois une bonne pluviométrie qui a dopée
les exportations, une baisse concomitante des prix des matières premières importées dont
le pétrole, et une amélioration du change €/$ a permis une amélioration de la balance
courante, dont le déficit a été réduit de près de 9 % en 2014 à 7,6 % en 2015.

Malgré la progression des exportations, l’augmentation des importations liée à la


dynamique de la croissance a entrainé, selon les derniers chiffres du FMI d’octobre 2016,
une dégradation significative du compte des transactions courantes passant de -7,6 % du
PIB en 2015 à - 8,4 % en 2016. La dégradation de la balance des services traduit certaines
difficultés au niveau du fret et au niveau du secteur du tourisme (poste « voyages »).

La balance des revenus se creuse en raison essentiellement du rapatriement des re venus


des investissements ; les transferts courants nets sont projetés à 1 088,5 MdFCFA, soit en
hausse de 46,1 MdFCFA par rapport à 2015, à la faveur des transferts courants privés.

Les transferts de fonds de la diaspora à destination du Sénégal sont en hausse de près de


50 MdFCFA en 2016 ; ils devraient, ainsi, s’établir à 1 017 MdFCFA, soit 11,7 % du PIB.
Le flux financier généré par les diasporas sénégalaises en Europe et aux Etats -Unis, est
au moins égal au volume de l’Aide Publique au Développement comptabilisée (40 $ par
habitant et par an).

11.Infrastructure
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) et le Plan d’Actions Prioritaire (PAP), sa déclinaison
opérationnelle, prévoient un programme ambitieux d’infrastructures, en particulier dans
les domaines des transports, de l’énergie, de l’eau, de la santé et de l’éducation, tant sur
financement public interne et externe que dans le cadre de partenariats public privé
(PPP).

Cette politique s’appuie sur la volonté de promouvoir les investissements privés nationaux
et surtout internationaux. Les retards importants dans ce domaine ont limité les
potentialités de l’économie sénégalaise et empêché le pays de se doter d’un secteur public-
privé dynamique. C’est le principal frein à la définition d’une croissance plus vigoureuse,
plus stable et véritablement créatrice d’emplois à terme. Une meilleure maîtrise du coût
des facteurs au niveau du transport, aurait des effets distributifs directs sur les agents
économiques. Le pays a choisi, dans le cadre de cette nouvelle politique, de réaliser
notamment des projets d’infrastructures suivant des schémas de partenariat public -privé.

Depuis 2004, un cadre juridique et institutionnel approprié concernant l’Etat et les


Collectivités locales a été constitué autour de la loi Construction Exploitation Transfert
(CET) et par la création d’un Conseil des Infrastructures .Le Code des Obligations de
l’Administration, modifié notamment en 2006 et en 2014 en vue de son adaptation aux
nouveaux textes sur les marchés publics et les PPP, s’est doté d’un cadre juridique général
unique en Afrique francophone régissant les relations contractuelles entre les entités
publiques et ses co-contractants et a adopté en 2014 de nouveaux textes relatifs aux
marchés publics et au contrat de partenariat. Le Code des marchés publics (CMP) adopté
en septembre 2014, est conforme, comme les deux précédents codes de 2007 et 2011, aux
Directives de l’UEMOA relatives aux marchés publics et délégations de service public
adoptées en 2005.

L’allègement des procédures de passation de marchés qui constitue l’un des objectifs du
CMP de 2014 provient notamment du relèvement de leur seuils d’application ainsi que des
seuils de contrôle a priori. La principale innovation du CMP de 2014 réside dans la
possibilité de passer par entente directe un marché public avec une entreprise qui fait une
offre spontanée pour un projet d’au moins 50 Md FCFA. A condition que celle-ci apporte
le financement intégral de ce montant en conformité avec les règles d’endettement du
Sénégal, et qu’elle s’engage lorsqu’elle est étrangère, à sous-traiter aux nationaux au
moins 10 % du montant du marché et définit le cas échéant, des modalités de transfert de
compétences et de connaissances.

La nouvelle loi qui étend les missions qui peuvent être confiées à l’opérateur privé peut
désormais comprendre, outre la transformation d’ouvrages ou biens existants ainsi que la
gestion (et non l’exploitation). Elle s’applique « à tous les secteurs de la vie économique
et sociale, à l’exception des secteurs soumis à une réglementation particulière, notamment
les secteurs de l’énergie, des mines et des télécommunications ».

12. Indice de compétitivité

Rapport mondial sur la compétitivité 2017-2018 : Le Sénégal gagne six places et se


classe 11ème en Afrique.
Le Rapport mondial sur la compétitivité 2017/2018 a été rendu public depuis le 28
septembre 2017. On apprend que le Sénégal a amélioré son score qui est passé de
3,7 à 3,8. Ainsi, il a gagné six places par rapport à 2016/2017. En Afrique de l’Ouest,
le Sénégal se classe premier en occupant la 106e sur 137 alors que dans le
classement 2016/2017, il occupait la 112e place. Il est suivi du Cap-Vert (110e), du
Ghana (111e). Le Rapport mondial sur la compétitivité 2017/2018 évalue la
compétitivité de 137 pays à travers l’Indice global de compétitivité (Igc) regroupant
douze piliers sur une échelle de 1 à 7 mesurant entre autres la résilience de
l’économie, l’efficacité et l’innovation, la qualité des institutions, des infrastructures,
la santé, l’éducation. Pour ce présent rapport, les meilleures performances du
Sénégal sont notées dans les piliers relatifs à l’innovation (51e), aux institutions
(67e), à l’efficience du marché des biens (82e) et l’amélioration continue de
l’environnement macroéconomique (84e contre 92e en 2016/2017 et 103e en
2015/2016).

Le Sénégal, en se classant à la 11e place africaine, fait partie des quatre pays avec
l’Éthiopie, la Tanzanie et l’Ouganda qui ont amélioré leur performance pendant
cinq années consécutives.
Sur le plan mondial, la Suisse est la 1ère économie la plus compétitive, suivie des
États-Unis (2e), de Singapour (3e), des Pays-Bas (4e) et de l’Allemagne (5e). Le reste
du top 10 est composé respectivement de Hong Kong, de la Suède, du Royaume-Uni,
du Japon et de la Finlande.
En Afrique, le classement des dix économies les plus compétitives reste dominé par
l’Ile Maurice 45e mondial, suivie du Rwanda (58e), de l’Afrique du Sud (61e), du
Botswana (63e), du Maroc (71e), de l’Algérie (86e), de la Namibie (90e), du Kenya
(91e), de la Tunisie (95e) et de l’Égypte (100e).

Toutefois, selon l’enquête d’opinion menée auprès de chefs d’entreprises, l’accès au


crédit (21,1%), le taux de taxation (15,8 %), la réglementation fiscale (8,8 %), la
corruption (8,3 %) et la formation de la main d’œuvre (6,9 %) sont considérés
comme étant les principaux obstacles auxquels sont confrontés les hommes
d’affaires au Sénégal. A ce niveau, il a été relevé que les scores du Sénégal sont
inférieurs à la moyenne en Afrique pour l’efficience du marché du travail, l’accès à la
santé et à l’éducation primaire malgré les efforts dans ce domaine.

Le rapport indique également que près de 10 ans après la crise économique,


l’économie mondiale est sur une tendance positive. En effet, la croissance lente et
constante observée au cours des dernières années devrait se poursuivre, pour
atteindre 3,5 % en 2017, selon le document.
13.Investissement
Les points forts
Les principaux atouts du pays sont :
 Une position géographique stratégique renforcée par des relations politiques
internationales et régionales de bonne facture. Ce qui permet un accès privilégié aux
marchés régionaux et internationaux.
 L’adhésion du pays à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA)
ainsi qu’à la zone franc CFA garantit la stabilité monétaire et l’accès au capital avec
des taux d’intérêt faible.
 Un coût de production compétitif
 Une main-d'œuvre bon marché et qualifiée
 D’importantes ressources naturelles offshore de pétrole et de gaz naturel
 Une économie relativement saine et compétitive
 Différentes réformes pro-business ont vu le jour au cours des dernières années
comme la rénovation du cadre juridique et fiscal par exemple.
 Le soutien des bailleurs de fonds dans le cadre du Plan Sénégal Émergent atténue la
pression de la dette sur l’économie et permet de rassurer les marchés.
Les points faibles
En revanche, le pays se caractérise par de nombreux freins à l’attraction des IDE.
Les principales faiblesses du pays sont :
 La vulnérabilité de l’économie face aux aléas climatiques et à l’évolution du cours des
produits de base
 Une faible productivité des entreprises et une faible diversité des activités
 Des infrastructures encore largement sous-développées, notamment dans l’énergie
et les transports
 Une administration lente et corrompue qui ne met pas en place suffisamment
rapidement les réformes structurelles attendues par les marchés
 Malgré des améliorations certaines l’environnement des affaires est toujours perturbé
par une forte tendance du gouvernement à l’interventionnisme, une justice partiale et
lente et des régulations globalement défaillantes
 L'insécurité, notamment à la frontière avec le Mali.
Les mesures mises en place par le gouvernement
Au cours de l'année 2017 le gouvernement sénégalais a mis en place de
nombreuses mesures d'incitation pour les investissements. Voici certaines de ces
mesures :
- Une plus grande protection des investissements
- La définition de secteurs prioritaires pour l'investissement
- L’établissement d’une nouvelle société est désormais moins coûteuse (réduction
des frais de notaire relatifs à l’enregistrement d’une société et réduction de
l’investissement initial obligatoire), et plus rapide : la délivrance des documents
d’agrément s'effectue en 10 jours.

La liberté d'établissement
Il y a une grande liberté d'investissement au Sénégal dans tous les secteurs:
agrobusiness, textile, nouvelles technologies, pêche, tourisme, mines. Les
entreprises et investisseurs étrangers ont les mêmes possibilités.
La réglementation concernant les prises de participation
Les étrangers peuvent être propriétaires de 100% d'une entreprise.
Les obligations de déclaration
L'agence de promotion des investissements étrangers dans le pays permet de
s'informer sur les autorisations nécessaires à l'implantation.
L'organisme auprès duquel déclarer l'investissement
Agence de promotion des investissements du Sénégal

Demande d'autorisation spécifique


L'Agence de promotion des investissements étrangers dans le pays permet de
s'informer sur les autorisations spécifiques.
Les agences d'aide à l'investissement
Agence de promotion des investissements du Sénégal

Les appels d'offres, les projets et les marchés publics


Tenders Info, Appels d'offres au Sénégal
Globaltenders, Appels d'offres et projets au Sénégal
DgMarket - Appels d'offres dans le monde, Appels d'offres dans le monde

14. La réglementation
Les activités liées au secteur de la Marine Marchande étaient, jusque là , régies par la
loi n° 62-32 du 22 mars 1962 portant Code de la Marine Marchande. Pour
l’application de cette loi, près d’une vingtaine de décrets ont été pris. D’où une
dispersion préjudiciable à une bonne application de la réglementation maritime par
l’administration elle-même et aux usagers. Ce qui ne milite pas en faveur d’une bonne
distribution de la mission de notre administration et des principes de bonne
gouvernance qui exigent une action de proximité de nature à mieux rapprocher
l’administration et les usagers du service public. Cette réglementation, datant pour
l’essentiel des premières années de l’accession de notre pays à la souveraineté
internationale, va bientôt entamer ses quarante années d’existence. C’est donc dire
qu’elle a besoin d’un « toilettage » en vue de son adaptation à l’évolution
technologique, à l’environnement maritime international et, d’une manière générale,
à la formation économique et sociale du Sénégal d’aujourd’hui : un pays intégré dans
le commerce mondial mais soucieux d’affirmer ses spécificités socio-économiques
dans une législation moderne. C’est ce souci qui est à l’origine de l’abrogation et du
remplacement de la loi n°62-32 du 22 mars 1962 par la présente loi portant Code de
la Marine Marchande. Dans le respect de la tradition législative sénégalaise, tous les
articles du Code possèdent un titre. Par ailleurs, le Code lui-même procède à un
regroupement harmonieux des matières composant les activités maritimes dans le
but d’en faciliter la consultation. Quant au fond, les axes suivants constituent la
trame de la réforme juridique : Adaptation de notre législation aux évolutions
internationales du droit maritime. La mondialisation des activités économiques
commande de ne pas se singulariser sur le plan des rapports économiques
internationaux. Pour cette raison, le Gouvernement du Sénégal a déjà signé plusieurs
Conventions Internationales touchant à divers aspects de l’activité maritime,
notamment la pollution maritime, la sécurité maritime, le jaugeage des navires, les
normes de formation des gens de mer ... La plupart de ces Conventions sont
aujourd’hui ratifiées. Il convient donc d’en tenir compte pour éviter les dysharmonies
entre cette réglementation internationale et les normes nationales devenues
obsolètes en grande partie. Pour cette raison, les Transports maritimes, les
Assurances Maritimes, les Ventes Maritimes, les Auxiliaires du Transport , les
Privilèges et Hypothèques, les Saisies et Vente de navires ... font l’objet de dispositions
plus modernes et mieux adaptées aux exigences actuelles. Prise en compte des
spécificités des activités maritimes sénégalaises Le Sénégal, comme la plupart des
pays en développement, se caractérise par une structure économique duale . D’une
part, un secteur moderne relativement bien agencé, d’autre part un secteur interlope
dont les acteurs agissent souvent en marge de la réglementation. Les activités
maritimes n’échappent pas à cette structuration duale. Ainsi, les conflits entre pêche
industrielle et pêche artisanale, l’insécurité dans le domaine du transport de
passagers et de marchandises, les conditions de placement et de travail des marins, la
configuration des navires... justifient le renvoi, par la présente loi aux Autorités
Maritimes pour les réglementations spécifiques en vue de compléter utilement la loi.
Par ailleurs, en ce qui concerne les activités d’expertise, la présente loi privilégie le
faire faire des sociétés de classification et des experts. Ainsi, il est substitué aux
anciennes dispositions qui ne reconnaissent que trois sociétés, la possibilité de faire
appel à un plus grand nombre de compétences. De même, pour préserver les acquis
en matière fiscale, la présente loi maintient la dispense totale des pirogues de pêche
artisanale de l’obligation d’immatriculation. Réaménagement du droit pénal de la
mer et du contentieux maritime Le régime disciplinaire et pénal du Code de 1962
nécessitait un réaménagement total dans le sens de sa modernisation. Ainsi, les
questions liées au respect des droits de la défense (voies de recours contre les
sanctions disciplinaires - conseil de discipline), les infractions nouvelles issues des
impératifs de protection des personnes et des biens (sécurité) de la nature et de
l’environnement (pollution marine) figurent dans la présente loi. En matière de
contentieux, les particularités liées au commerce maritime exigent des modes de
règlement modernes et adaptés à la réalité du monde maritime. Pour cette raison,
certaines règles de compétence ont été précisées et surtout la possibilité de recourir à
l’arbitrage a été affirmée. Une des dernières, et non des moindres idées de la réforme
introduites par la présente loi, est de privilégier la concertation par la mise en place
d’un Conseil Supérieur de la Marine Marchande présidé par le Ministre chargé de la
Marine Marchande, avec la participation du Ministre des Forces Armées qui
interviendront à titre consultatif sur les problèmes généraux et particuliers des
secteurs de la Marine Marchande et de la Marine Nationale

15.Coût de la main d’œuvre


Le Coût de la Construction des logements neufs à usage d'habitation a baissé de 0,7%
au premier trimestre 2016. Cette évolution résulte principalement du repli des prix
des « matériaux de construction » et du coût des « moyens de gestion ». Toutefois,
cette tendance à la baisse est atténuée par la hausse du coût de la « main d'œuvre ».
Le coût de « location du matériel » n'a pas enregistré de variation sensible au cours
du trimestre sous
Les prix des « matériaux de construction » ont reculé de 1,2% comparativement au
trimestre précédent. Cette baisse est liée principalement à celle des prix des
matériaux de base, des matériaux pour les travaux d'électricité, des matériaux pour
étanchéité et de ceux pour le revêtement des murs et sols. Le fléchissement des prix
des matériaux de base (-2,1%) est soutenu par celui des prix du fer (- 9,6%) et du
ciment ordinaire (-0,4%). La diminution des prix du sable (-1,1%) a contribué aussi à la
baisse des prix des matériaux de construction. La contraction des prix des matériaux
pour les travaux d'électricité (-0,3%) est induite par celle des prix des appliques (-
2,8%), des disjoncteurs (-1,5%) et des coffrets (-2,3%). La réduction des prix des
matériaux pour le revêtement des murs et sols (-0,1%) fait suite à celle des prix des
carreaux sols (-0,2%). Les prix des matériaux pour étanchéité (-0,2%), au même titre
que ceux des prix des matériaux de plomberie et sanitaire (-0,2%) se sont réduits au
premier trimestre 2016. En revanche, le relèvement des prix des matériaux de
menuiserie (+0,1%) a atténué le fléchissement de ceux observés dans le groupe «
matériaux de construction ». La baisse du coût des « moyens de gestion » (-5,2%) est
liée au repli des prix du carburant intervenu dans le courant des mois de janvier et
février 2016. Le coût de la « main d'œuvre » a augmenté de 0,5% par rapport au
quatrième trimestre 2015. Cette évolution provient essentiellement de la hausse du
coût de la main d'œuvre de la maçonnerie (+0,6%), du ferraillage (+7,0%) et des
travaux d'électricité (+1,4%). En outre, le repli des prix des services des peintres (-
1,2%) et des mouleurs (-3,9%) a amoindri l'augmentation du coût de la main

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