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TAPISSERIES FLAMAND

ES POUR
LES DUCS DE BOURGOG
NE
L’EMPEREUR CHARLES
QUINT
ET LE ROI PHILIPPE II
ars ‘09
21 novembre ‘08 - 29 m

SINT-PIETERSPLEIN 9 GENT
Images: © Patrimonio Nacional Layout: Kunsthal Sint-Pietersabdij
Propos géné
ral de l’expo
sition
Les tapisseries flam
andes des quinzièm
notre patrimoine na e et seizième siècle
tional. Les grands s sont un joyau de
Audenarde, Maline ce ntres flamands de
s, Bruges ou Tourna tissage, tels Bruxell
inégalé les superbes i, ont réalisé avec un es,
projets ou “cartons raffinement techniq
renommés. Si Bern ” conçus souvent pa ue
ard van Orley et Mich r des peintres
par excellence, d’au iel Coxcie furent les pe
tres grands noms co intres cartonniers
et Raphaël demeure mme ceux de Rube
nt attachés à des pr ns, Jordaens
Le renouvellement ojets de tapisseries
du langage des form importantes.
se traduit dès lors es qui s’accomplit à la
aussi dans la tapisse Renaissance
rie.
En vue de l’expositio
n Tapisseries flam
l’empereur Charle andes pour les du
s Quint et le roi Ph cs de Bourgogne,
de ce patrimoine ar ilip pe II, les œuvres les
tistique ont été sélec plus précieuses
espagnoles et ont tionnées dans des
été réunies avec les collections
de Gand, qui cons tapisseries de l’abb
tituent l’unique série aye Saint-Pierre
au seizième siècle encore existante à
pour un commandit avoir été réalisée
aire privé de nos ré
gions.
Kunsthal Sint-Pieter
sabdij organise cette
la Fondation Carlos exposition en colla
de Amberes. Le co boration avec
espagnol Fernando m m issaire de l’expositio
Checa, directeur ho n est le professeur
noraire du musée du
Prado à Madrid.
Quarante tapisserie
s des quinzième et
de ce genre artistiq seizième siècles illu
ue pour la Cour de strent l’importance
bourguignons et es s Habsbourg et leurs
pagnols. Les Rois prédécesseurs
de Hongrie et Char catholiques, Margu
les Quint figurent pa erite d’Autriche, Mar
tapisseries de la Re rmi les plus grands ie
naissance. Mais la collectionneurs de
aussi de nombreuse no ble sse espagnole et fla
s tentures aux églis mande a légué elle
à Pastrana, Zamor es et cathédrales.
a, Palencia, Sarago Ce fut le cas notam
plus importantes co sse et Lérida, où es ment
llections européenne t conservée l’une de
s de tapisseries fla s
mandes.
Derrière ces œuvre
s d’art se cache to
à la vie nomade tant ut un monde. Elles
de la cour des ducs se prêtaient parfaite
Charles Quint et de de Bourgogne que ment
son fils Philippe II et de celles de l’empe
ceux-ci à travers l’E ell es voyageaient dans les reur
urope entière. Ces bagages de
destinées seulemen “fresques mobiles”
t à accroître le conf n’étaient évidemmen
prestige social de leu ort personnel, le pla t pas
r commanditaire. Le isir esthétique ou le
religieux, historique urs compositions va
, mythologique ou riées, à caractère
connotation politiqu allégorique, avaient
e. L’image de la dy le plus souvent auss
nastie et de l’Etat su i une
rtout, ainsi que celle
du prince, revêtaien
t une grande importa
et des Habsbourg nce aux yeux du po
d’Espagne. L’expos uvoir bourguignon
ition illustre égalem
ent cet aspect.

Coopération

Depuis l’exposition
Carolus (1999 - 20
une collaboration fru 00) Kunsthal Sint-P
ctueuse avec la Fo ietersabdij poursuit
L’exposition El fruto ndation Carlos de Am
de la Fe et le catalog beres de Madrid.
témoignage éloquen ue homonyme (200
t. 5) en sont un
La Fondation Carlo
s de Amberes porte
l’Espagnol de Fland le nom du Flamand
re) Karel van Antwer d’Espagne (ou de
En 1594, celui-ci lég pen, originaire de la
ua quelques immeu ville du même nom
sa mort, de refuge bles de Madrid, po .
aux pèlerins pauvre ur qu’ils servent, ap
Pays-Bas. Dans l’u s or igi naires des Dix-sept rè s
ne de ces maisons Provinces des
Real Diputación de fu t cr éé l’hôpital Saint-A
San Andrés de los ndré, géré par la
Telle est l’origine de Flamencos, Fundac
cette respectable ins ión Carlos de Ambe
quatre cents ans m titution, vieille aujou res.
ais encore toujours rd’hui de plus de
considérations actu trè s active. Toutefois, en
elles, les buts phila raison de
Les activités de la nthropiques ont fai
Fondation sont déso t place à un projet
entre l’Espagne et rmais centrées sur culturel.
les pays qui ont fai les échanges cultu
à savoir la Belgique, t pa rti e des anciennes Di rels
les Pays-Bas, le Lu x-sept Provinces,
se traduit par toutes xe m bourg et le nord de
sortes d’événemen la France. Cela
des symposiums, de ts culturels, tels qu
s conférences, des e des expositions,
l’édition de publica concerts, des prés
tions propres. Le siè entations de livres
bibliothèque spécial ge de la fondation abrit et
isée en matières eu e également une
sous le patronage ro pé ennes. La fondation
du Roi d’Espagne, est placée
général du patrimoin de différents amba
e espagnol auprès ssadeurs, du direc
du musée du Prad du Conseil de l’Eur teur
o et de la Manufac ope et des directeur
Kunsthal Sint-Pieter tu re ro yale des Tapisserie s
sabdij s’attèle main s. Avec la Fondation
Tapisseries flaman te na nt à un nouveau proje ,
des pour les Ducs t, l’exposition
et le roi Philippe II. de Bo urgogne, l’empere
ur Charles Quint
Le commissariat de
l’exposition est confi
professeur à l’Univ é à Fernando Chec
ersité Complutense a Cremades,
Carlos de Amberes de Madrid, protecte
et directeur honora ur de la Fondation
Le professeur Chec ire du musée natio
a est, en Espagne, nal du Prado à Mad
concerne l’histoire la grande autorité po rid.
de l’art espagnol. Ku ur tout ce qui
lui d’excellentes relat nsthal Sint-Pietersa
ions depuis le proje bdij entretient avec
duquel fut organisée t Charles Quint 1500
à Gand la grande ex - 2000, dans le cadr
qui attira près de 15 position historique e
0 000 visiteurs. et culturelle Carolu
s

Potentiel tour
istique
Les tapisseries flam
andes ont été pend
de luxe, internationa ant plus de quatre
lement réputé, que cents ans le principa
le monde entier. Ell les Pays-Bas méridi l produit
es se trouvent aujou onaux exportaient
importants en Belgi rd’hui dans des co dans
que et à l’étranger. llections privées et
Real à Madrid, le M Pour n’en nommer musées
usée du Vatican à que quelques-uns:
de nombreux châtea Rome, le Château le Palacio
ux de la Loire. du Wawel à Cracov
ie,
Les plus vieilles tapis
series datent du tre
les plus importants izième siècle. Les ce
étaient alors Tourna ntres de production
nombreuses comm i et Arras. Ces deux vil
andes des ducs de les reçurent de
tapisseries sont réali Bourgogne. Au qu
sées aussi à Bruges atorzième siècle, de
mais sûrement, la ta , Audenarde et Gand s
pisserie conquit sa . Lentement
dans le nord de l’E pla ce à côté des vitra
urope, des fresque ux, surtout populai
qui, sous l’influence s, très prisées en Ita res
de l’Orient byzantin, lie, et des mosaïque
vénitienne. Ce n’es re mportaient un franc s
t pas seulement le succès en terre
à leur vogue croissa luxe ostentatoire de
nte. Le fait qu’elles s tapisseries qui co
également un gran pouvaient facilemen ntribua
d rôle. Au seizième t être déplacées jou
Malines et Anvers. siè cle , les centres importa a
Au dix-septième siè nts sont Bruxelles,
quasiment au dix-h cle , le succès décline et
uitième siècle. Elle l’activité disparaît
sous l’influence du reprend à la fin du
courant néogothique dix-neuvième siècle
Cette tendance s’e , suscitant la créatio ,
st poursuivie au vin n de nouveaux ateli
ont renouvelé fond gt ièm e siècle. Les créate ers.
amentalement le m urs modernes
étier traditionnel.
La tapisserie flaman
de est l’un des prod
à l’étranger. Cette uits de l’art flamand
notoriété en fait un les mieux connus
étranger amateur de pô le d’attraction pote
culture. ntiel pour le tourist
e

L’importance
de la tapisse
que forme d’a rie flamande
rt dans les P en tant
et seizième si a ys-Bas aux q
ècles uinzième
À partir du 15e siècle
, des tapisseries de
nos contrées. L’ind grandes dimensions
ustrie drapière méd sont réalisées dans
nombreuses villes iév ale avait fait la prospérit
flamandes. Lorsqu é économique de
quatorzième siècle e l’industrie lainière
, beaucoup d’entre entre en crise, à la
de tapisseries. elles tentent une re fin du
conversion dans le
tissage
La tapisserie flaman
de des quinzième et
les plus splendides seizième siècles en
de l’art de la Renaiss gendra les créations
tissages de laine, de an ce en Flandre. Ce so
soie et de fils d’or et nt de somptueux
par séries ou cham d’argent, comman
bres. Ces tentures dés le plus souven
leurs sujets variés, se distinguent par t
allant des armoiries leurs compositions
contemporains, telle et verdures à la repr et
s que des batailles ésentation d’événem
de l’Ancien Testam décisives, mais auss ents
ent, de la vie du Ch i de scènes inspirée
de l’histoire ancienn rist et des saints ou s
e, des romans de ch encore d’épisodes
mythologiques et all evalerie ou des saga
égoriques, d’idylles s, de tableaux
guerre et du comba amoureuses, etc. C’
t qui sert de fil roug est le thème de la
l’exposition, avec de e entre les tapisserie
s chefs-d’œuvre co s sélectionnées po
à la série « L’histoir mme « La bataille de ur
e de Scipion ». Cette Zama », appartena
les Romains aux Ca bataille opposa, en nt
rthaginois comman 202 avant Jésus-Ch
marquants de la se dés par Hannibal. L’é rist,
conde guerre puniq pisode, un des plu
ue, est rendu ici de s
façon magistrale.
De nombreuses ta
pisseries parmi les
espagnole. Les Ro plus belles de la Re
is catholiques étaie naissance sont prop
flamandes. En outre nt des collectionne riété
, à la fin du quinzièm ur s acharnés de tapis
existaient déjà entre e siècle, des relation series
la Castille et la Fland s commerciales so
au seizième siècle re. Les relations fure lides
par l’union dynastiqu nt encore renforcées
Habsbourg, qui eu e de la famille espa
x-mêmes étaient ap gnole Trastámara au
parentés aux ducs x
de Bourgogne.
C’est avant tout la
double union de Je
Jeanne la Folle) avec anne de Castille (co
Philippe le Beau et nnue plus tard com
qui s’avéra ultérieu de Don Juan avec me
rement d’une impo Marguerite d’Autrich
par un hasard de la rta nc e capitale pour l’art e
destinée, le fils aîné de la tapisserie. En
Charles, succéda su de Jeanne de Castille effet,
r le trône d’Espagn et de Philippe le Be
de la dynastie de Ha e. Jusqu’au règne de au ,
bsbourg aussi se ré Philippe II, les mem
de tapisseries. Mar vé lèrent être des colle br es
guerite d’Autriche et ctionneurs enthousia
une précieuse colle Marie de Hongrie su stes
ction. rtout ont su rassem
bler
Le renouvellement
du langage des form
avec force dans les es qui marque la Re
tapisseries. On cher naissance s’exprim
la perspective, l’anim che à dépasser l’esp e
ation des figures, la ace bidimensionnel
l’arrière-plan archite fo rme de celles-ci et par
ctonique. La Renaiss leur relation avec
corps humain en re an ce souligne égalem
présentant celui-ci ent l’importance du
des thématiques au de manière plus pla
x sujets historiques stique. L’élargissem
de scènes de l’antiqu et mythologiques et ent
ité classique constitu à la représentation
e une autre évolutio
n de cette époque.
À l’origine des tapis
series prestigieuse
leurs galons dans l’a s on trouve bien sû
rt pictural. Au seizièm r des artistes qui on
se sont des peintre e siècle, âge d’or de t gagné
s comme Bernard la tapisserie de Brux
qui, à la demande va n Or ley, Jan Vermeyen elles,
de la Cour impériale, et Pieter Coecke va
ou cartons. Ceux-c ré ali sent nombre de m n Aelst
i étaient peints, aux odèles de tapisserie
aussi parfois à l’huil dim ensions réelles, souv s
e. Le style et la valeu ent à l’aquarelle, m
de l’auteur des carto r artistique des tent ais
ns. Ce seront de plu ures dépendaient gr
de grands noms te s en plus souvent des pe an de ment
ls que Rubens, Jord intres renommés,
tapisseries monum ae ns et Raphaël, qui four
entales. Le sommet niront les projets de
prodigieuse série « de l’exposition, ce s
La Conquête de Tu sont deux tapisserie
à la demande de Ch nis » conçue en 1548 pa s de la
arles Quint. Ces te r Jan Cornelisz. Ve
fascinant de la prise ntures offrent au sp rmeyen,
de Tunis, en Afrique ectateur un panora
campagnes de l’Em du Nord, un épisode d’ m a
pereur. une des innombrab
les
Les grands centres
flamands de la tapis
Bruges et Tournai, serie, Bruxelles, Au
réalisaient les carto denarde, Malines,
Cela exigeait des an ns avec un raffinemen
nées de travail. Les t technique inégalé.
et l’atelier devait qu acomptes étaient to
elquefois s’endette ujours insuffisants
nécessaire. r lourdement pour
réunir l’investissem
ent
Des œuvres d’art au
ssi follement coûteu
à la cour la plus fas ses et imposantes
tueuse de toute l’E convenaient parfaite
au quinzième siècle urope : la maison de ment
. Les ducs Philippe s souverains bourgu
magnificence de leu le Bon et Charles le ignons
r cour à un degré inc Téméraire portèrent
des ouvrages très onnu jusqu’alors. C’ la
appréciés au quinz était une ambition
encourageaient gran ième siècle, comm que
dement. Philippe le e l’Éthique d’Aristot
de continuer cette Beau, père du futu e,
tradition. L’art de la r Charles Quint, s’e
d’or, d’argent et de tapisserie était fort fforça
pierres précieuses en vogue à sa cour.
les métaux précieu jouissaient du plus Les bijoux
x et les pierres préc grand prestige, mais
bien plus lourdemen ieuses venaient les après
t que les panneaux ta pisseries, qui étaie
peints. nt taxées
Par ses commande
s continuelles, pass
Bruxelles et des au ées aux liciers les plu
tres villes des Pays s renommés de
éminent de l’art de -Bas, Charles Quint
la tapisserie. La sé s’e st révélé un mécèn
en est un exemple rie magistrale de ta e
emblématique. Elle pisseries “Los Hono
à Aix en 1520 et illu fut exécutée à l’occ res”
strait les idéaux éle asion de son couron
et son engagemen vés sur lesquels il en nement
t. L’empereur y était tendait fonder son
l’accompagnaient très attaché et les éthique
continuellement à tra neuf tentures géan
comme une scène vers l’Europe. Chaq tes
de théâtre. L’allégo ue tenture est conç
morale – trône au ce rie – la personnifica ue
ntre, entourée d’un tion d’une qualité
de la Bible ou de l’h e quantité impressio
istoire universelle. L’u nnante d’exemples
l’exposition. Il met n de ces chefs-d’œ tirés
en scène Fortuna, uvre est présenté da
Cette tapisserie es la déesse romaine ns
t en quelque sorte de la chance et du
la vision morale du une encyclopédie de malheur.
monde qui constitu s connaissances et
de l’époque. Avec aient le bagage intell de
cette série, c’est to ectuel de l’homme
bibliothèque de man ute la Librairie des cultivé
uscrits richement en ducs de Bourgogn
tapisserie. Les tent luminés, qui semble e, cette
ures produisent dè convoquée dans la
à la plupart des tissa s lors aussi un effet
ges anciens, les co très pictural et, cont
uleurs ont conservé rairement
ici tout l’éclat de leu
La tapisserie est un rs nuances.
e forme d’art multifo
des châteaux et de nctionnelle. Les tent
s forteresses, mais ures décoraient les
les couvents, entre étaient pendues au murs
les piliers ou derrièr ss i dans les églises et
et protégeaient dans e les stalles. Elles em
le même temps de bellissaient les espa
même en rue, le lon s courants d’air et ces
g du chemin d’honn du froid. Elles apparaiss
joyeuses entrées. Ell eur, lors des grande aient
es décoraient les te s solennités ou des
ntes des généraux
en campagne.
Les tapisseries se
prêtaient donc parfa
ducs de Bourgogn itement à la vie nom
e que de celles de ade tant de la cour
Ces “fresques mob l’empereur Charles des
iles” n’étaient évide Qu int et de son fils Ph
le confort personne mment pas destiné ilippe II.
l, le plaisir esthétiqu es seulement à accr
Elles servaient égale e ou le prestige socia oître
ment de média pour l de leur commandit
sacrées. Leurs com transmettre des lég aire.
positions variées, à endes et des histo
ou allégorique, avaie caractère religieux, ires
nt le plus souvent au historique, mytholo
de la dynastie et de ssi une connotation gique
l’Etat surtout, ainsi politique. L’image
importance aux ye que celle du prince,
ux du pouvoir bour revêtaient une gran
illustrés par ces tent guignon et des Ha de
ures monumentales bs bo urg d’Espagne. Le
des cercles aristoc révèlent aussi les co s sujets
ratiques. nceptions et percep
tions
La collection royale
d’Espagne, rassem
conservés dans les blant les trésors his
palais et couvents toriques et artistique
Les œuvres flaman royaux, comprend s
des des seizième et un ensemble de 31
précieuse. Toutes ne dix-septième siècle 00 tapisseries.
sont d’ailleurs pas s en constituent la
toujours utilisées et des pièces de mus part la plus
décorent les palais ée: certaines sont
royaux dans les gran encore
des occasions.
Les séries conservé
es dans leur intégra
exceptionnel. En ra lité présentent évide
ison de leur qualité mment un intérêt
leur contenu, elles artistique aussi bie
font partie de ce qu n que de la richess
de plus précieux et e le patrimoine artis e de
constituent des joy tique flamand recè
aux de notre patrim le
oine national.
Kunsthal Sin
t-Pietersabd
une relation ij et la tapisse
privilégiée rie flamande
:
L’abbaye Saint-Pier
re de Gand occupe
de la tapisserie flam une place à part da
ande. Au seizième ns l’histoire florissa
et cinquante-sixièm siè cle, François d’Avro nte
e abbé de Saint-Pier ult, seigneur de He
suite unique de tent re , commande pour lfhaut
ures illustrant les vie son église abbatiale
consacrées à la vie s de Pierre et de Paul. Le une
de l’apôtre Pierre et s dix pièces, cinq
un atelier bruxellois au tant à la vie de Saint
. Dans le bord supé Paul, ont été tissées
de l’abbaye et les ar rieur figurent les ar dans
mes et la devise Fi mes et la devise Po
de l’abbé. Les titres ni s Legis Charitas (la ur Bi en
en latin font référen fin de la loi, c’est l’a
animaux impurs, ce à des sujets com mour)
le naufrage de Pa me la vision de Pi
ul à M alte of Paul punit er re des
Elymas.
Cette suite est parti
culièrement importa
encore existante à nte pour notre pays
avoir été tissée au . Il s’agit de la seule
mondialement célèb se izième siècle, l’âge série
re de Bruxelles, po d’or de la tapisserie
qui est le cas pour ur un commanditaire loc
la plupart des gran al. Contrairement à
connait pas d’autre des séries de la Re ce
édition tissée des Vi naissance flamande
pour l’abbaye gant es des saints Pierre , on ne
oise. On présume dè et Paul que celle ré
spécialement à la de s lors que les carto alisée
mande de l’abbé d’ ns avaient été peint
à l’abbaye après le Av ro ult et qu’ils ont été s
tissage. Ceci rend restitués à celui-ci
cet ensemble uniqu ou
e encore plus remar
Il était logique que qu ab le.
le Supérieur de l’abb
saints patrons attitr ay e Saint-Pierre comm
és des monastères andât la vie des de
le commanditaire au fondés par Saint Am ux
ssi bien que l’artiste and. Dans le même
renommée de la Ha se réfèrent clairement te m ps,
ute Renaissance, les à la série la plus
en 1517-1521, pour Ac tes des apôtres, ré
le pape Léon X, d’ap alisée à Bruxelles
rès les cartons de
Raphaël et de son
La suite de tapisse atelier.
ries destinée à l’abb
bruxellois Pieter de ay e Sa int-Pierre a été dess
Kempeneer, connu inée par le peintre
(1503-1580). Cet ar aussi sous le nom
tiste a accompli l’e de Pedro de Campa
en Espagne, avant ssentiel de sa carri ña
de rentrer au pays. ère artistique en Ita
la somme annuelle Le 28 mai 1563, la ville de lie , puis
de 50 florins du Rh Bruxelles lui octroie
pour la réalisation de in qu ’e lle payait auparava
cartons de tapisse nt à Michiel Coxcie,
rie.
La marque d’atelier
est attribuée avec
bruxelloise de Fran une très grande pr
s (van) Ghieteels. La obabilité à la manuf
importantes de la co manufacture Ghiet acture
rporation, durant l’â eels est l’une des plu
même atelier qui ré ge d’or de la tapisse s
alisa, par exemple, rie bruxelloise. C’es
de tapisseries du ch de nombreuses piè t ce
âteau du Wawel à ces de la grande co
Cracovie. llection
Les tapisseries de
l’abbaye Saint-Pier
échappé aux fureur re connurent une his
s iconoclastes, elles toire mouvementée.
en bois dont les po seront protégées da Ayant
rtes, décorées de fle ns de grandes arm
grandes fêtes. Une urs et de paysages oires
exception est faite peints, ne s’ouvrent
artiste ou visiteur de seulement de temps qu’aux
marque. Lorsque les à autre pour quelque
les moines cachen Français supprimen
t les tentures dans t l’abbaye en 1796
qu’elles y sont trouv la maison de l’organ ,
ées et saisies. Au co iste. Ce n’est qu’en
suite est vendue et urs du dix-neuvièm 1809
dispersée. e siècle, la prestigieu
se
Neuf des dix tapisse
ries sont désormais
d’une collection pr localisées. Cinq d’en
ivée française. Quat tre elles font partie
d’origine, l’abbaye re sont aujourd’hui
Saint-Pierre de Ga revenues à leur desti
dans une vente pu nd. La ville de Gand nation
blique à New York, a pu en acheter de
puis une autre à un ux, en 1976,
collectionneur privé
, en 1987,
et la quatrième tout
récemment, en 2006
probablement cons , chez un antiquaire
ervée dans une co argentin. La dixièm
200 ans que les ta lle ct ion américaine. Le e est
pisseries ont été sa 2 juin 2009, cela fer
de l’abbaye Saint-P isi es chez Benoît Angelot a
ierre. Kunsthal Sint , musicien et organis
la suite complète de -P iet ersabdij rêve tout ha te
s tapisseries pende ut que, pour cette
à nouveau à son em date,
placement original.
Par ailleurs, Kunsth
al Sint-Pietersabdij
Pour n’en donner qu a l’expérience des
’un exemple, on pe expositions de tapis
château du Wawel ut citer l’exposition series.
à Cracovie, organis Tapisseries flaman
mille visiteurs. C’ét ée en 1988 et appréc des du
ait la toute premièr iée par quarante
du château du Waw e fo is qu’un nombre auss
el, l’ancienne résid i important de tapis
une ville d’Europe oc ence des rois de Po series
cidentale. logne, étaient prêtée

Organisateur
par excellenc
historiques e e d’expositio
t culturelles ns
Kunsthal Sint-Pieter
sabdij est le centre
expositions historiq d’exposition de Ga
ues et culturelles de nd. On y organise
Kunsthal Sint-Pieter niveau national et int des
sabdij se présente ernational depuis 19
au contenu solide, av an t tout comme un or 58.
appréciées par un ganisateur d’exposit
et passionnant. De lar ge public et qui se dis ions
puis quelques anné tinguent par un récit
aussi un point d’ho es dé jà, les collaborateur cla ir
nneur à concevoir s du centre mettent
une formule de visite po ur leu rs expositions histo
destinée aux jeune riques et culturelles
s venus voir l’expos
ition en famille.
Le palmarès
, après cinqua
nte ans, est
impressionna
1980 – Saint Beno nt:
ît et ses moines au
1985 – Santiago x Pays-Bas – 60 00
de Compostela – 90 0 visiteurs
1988 – Tapisserie 000 visiteurs
s flamandes du châte
1991 – Portugal au au du Wawel à Crac
x confins du Moyen- ovie – 40 000 visite
1995 – Le vol auda âge – 45 000 visite urs
cieux de l’Agneau urs
1996 – Sept siècle Mystique – 25 000
s de présence augu visiteurs
1997 – Ganda & Bla stinienne – 30 000
ndinium – 30 000 vis visiteurs
1999 – 2000 – Ca iteurs
rolus – 142 000 vis
2000 – 2001 – Pa iteurs
ssagers flamands à
2002 – 7 000 ans bord du Titanic – 30
d’art perse – 54 00 000 visiteurs
2004 – L’ Empire 0 visiteurs
du Dragon – 20 00
2005 – El fruto de 0 visiteurs
la Fe. L’art flamand
du 16e siècle sur l’île
de La Palma – 25 00
0 visiteurs
KUNSTHAL S
INT-PIETERS
Sint-Pieters ABDIJ
plein 9
B - 9000 Ge
nt

tél. + 32 (0)9 243 97


30
fax + 32 (0)9 243 97
34
e-mail: drr.sintpie
tersabdij@gent.be
www.gent.be/spa
contact: geertrui.r
yckaert@gent.be

Ouvert
Du 21 novembre 20
08 au 29 mars 2009
Tous les jours exce
pté le lundi de 10
Fermé le 24, 25 et h 00 à 18h 00
31 décembre et le
1 janvier.

L’exposition est to
talement accessib
le aux personnes
en chaise roulante
.

Tarifs
8 euros: visiteurs
individuels
6,75 euros: visiteur
s en groupes (15
jeunes de 19 à 25 personnes au min
ans imum)
seniors à partir de
55 ans
gratuit: enfants et
jeunes jusqu’à 18
journalistes ans
accompagnateurs
de personnes hand
icapées
Audioguide
3 euros: néerland
ais, français, allem
and, anglais et es
pagnol.
Réservation des
billets
La réservation de
s billets n’est pas
en cas d’affluence obligatoire mais ga
. rantit un accès ai

Depuis la Belgique
: Ticket FNAC. Pa
r téléphone, 0900
la minute), via inte 00600 (0,45 euro
rnet www.fnac.be
les magasins FNAC et dans tous
Depuis la France: .
FNAC France Bille
t. Par téléphone, 08
la minute), via inte 92 684694 (0,34 eu
rnet www.fnac.com ro
les magasins FNAC et directement da
et le s supermarchés Ca ns tous
Depuis les Pays-B rrefour.
as, la Grande-Bre
tagne et l’Allemag
ne: Ticket FNAC.
Depuis la Suisse: Via internet www.
via internet www. fnac.be.
fnac.ch et dans to
us les magasins FN
AC.
Visites guidées
Langues: néerland
ais, français, allem
and, anglais et es
Durée: 1 h. 30 pagnol.
Prix: 75,00 euros
par groupe de 20
billets d’entrée no personnes maxim
n compris. um ou par classe
,
Visites adaptées po
ur des personnes
Réservation indisp présentant un hand
ensable: tél. + 32 icap mental léger
(0)9 269 60 02 ou modéré.
fax + 32 (0)9 225 18
14
e-mail: info@boek
jebezoek.be
Formules combiné
es pour visiteurs
individuels et grou
Formule 1: Pour gr pes
oupes:

10h00 rendez-vou
s au Kunsthal Sint
accueil par le guid -Pietersabdij
e et visite commen
‘Tapisseries flaman tée de l’exposition
des pour les ducs
l’empereur Charle de Bourgogne,
s Quint et le roi Ph
12h00 embarque ilippe II’
ment sur le bateau
transfert vers le ce à l’a rri ère de l’abbaye,
ntre historique
12h30 débarquem
ent dans le centre
déjeuner
entrée – plat princi
pale – dessert
14h30 promenad
e historique guidée
1 Gand et la cour , au choix parmi le
de Bourgogne s thèmes suivants:
2. Gand et Charle
s Quint V
3. Habiter, vivre et
travailler au 16e siè
4. Gand au temps cle
de la Révolte des
16h30 promenad Pays-Bas
e commentée en
avec commentaire bateau dans le ce
s et transfert vers ntre historique
17h30 fin l’abbaye Saint-Pie
rre
Prix par personne
: 45,00 euros
Réservation oblig
atoire 2 semaines
d’avance:
Gent-Watertoerist
Graslei 7
B-9000 Gent
tél. + 32 (0)9 269 08
69
fax + 32 (0)9 266 05
23
e-mail: info@gent
-watertoerist.be
Formule 2: visiteur
s individuels et gr
oupes.

Billet jumelé com


binant la visite de
l’abbaye Saint-Pie l’exposition et celle
rre en compagnie de
(movieguide). du moine virtuel Al
ison
Prix: visiteurs indi
viduels 11 euros;
9,75 euros. visiteurs en groupe
s
Réservation indisp
ensable:
tél. + 32 (0)9 269 60
02
fax + 32 (0)9 225 18
14
e-mail: info@boek
jebezoek.be
Catalogue
Prix: encore inconn
u
Un livre en trois la
ngues (néerlandais, fra
nçai s, espagnol)
Cafétéria ‘De Klei
ne Comptoir’
Exposhop

Vestiaire

Nocturnes exclus
ives et relations pu
bliques
Contactez Beatric
e Deboel:
tél. + 32 (0)477 77
14 39
e-mail: beatrice.de
boel@gent.be

Réservations Hôte
ls:
www.visitgent.be
Comment se rend
re au Kunsthal Si
nt-Pietersabdij
Par le train: Gare
Gent-Sint-Pieters
En transports en
commun au dépa
autobus 34, 35, 36 rt de la Gare Gent
, 55, 57, 58, 71, 72 -Sint-Pieters:
tram 1 (arrêt Kortr , 74, 76, 77, 78 (arrê
ijksepoortstraat) t Heuvelpoort)
A pied à partir du
centre
suivez la signalisat
ion pour les piéton
Kunstenkwartier / s vers Le Quartier
Sint-Pietersplein- des Arts:
site / Sint-Pieters
En voiture: P10 - abdij (Abbaye St-P
parking souterrain ierre)
autoroutes E 17 - Sint-Pietersplein
E 40 - sortie Gent
sortie nr.1 “Alle ric -Centrum - B401,
htingen” (toutes di
prendre à gauche rections),
aux premiers feux
continuer tout droi de signalisation,
t jusqu’aux deuxiè
prendre à droite et me feux (Heuvelp
continuer par la Ov oort),
erpoortstraat jusq
u’à la Sint-Pieters
plein.
Parking car tourist
iques: Bijlokekaai
.

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