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Travaux dirigés de l’UE Optique Cohérente

Licence 3 Physique, année 2017-2018

Ondes monochromatiques planes et sphériques

1 Généralités sur les ondes planes progressives monochromatiques


(1) Rappeler l’expression d’une onde plane monochromatique de vecteur d’onde k en notation complexe
(convention e−iωt ).
(2) Pour l’onde représenté sur la figure 1, donner les valeurs numériques des coordonnées du vecteur k
dans la base (ez , ex ).

Figure 1 – Onde plane monochromatique se propageant dans le plan (Ozx). Barre d’échelle : 628 nm.

2 Ondes propagatives et ondes évanescentes

On considère une onde plane monochromatique de pulsation ω et de vecteur d’onde k se propageant d’un
milieu d’indice n dont l’amplitude complexe dans un plan z = 0 s’écrit A(r) = A0 .eikx x+iky y , avec kx et ky
réels.

(1) Donner l’expression de l’onde en tout point M (x, y, z) en précisant l’expression générale reliant kx , ky
et kz .
(2) A quelle condition sur kx et ky l’onde est-elle une onde propagative ou une onde évanescente ?
(3) Donner l’expression de kz dans le cas d’une onde propagative se propageant dans le sens des z croissants.
(4) Donner l’expression de kz correspondant à une onde évanescente dans le sens des z croissants. Que
vaut la longueur caractéristique de décroissance de l’onde évanescente ?
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3 Réfraction d’une onde plane sur une interface plane

Soit une interface plane en z = 0 séparant un milieu 1 d’indice n1 (z < 0) d’un milieu 2 d’indice n2 (z > 0).
On considère la transmission à travers l’interface d’une onde plane propagative de pulsation ω1 et de vecteur
d’onde k1 se propageant dans le sens des z croissants.

(1) En écrivant au niveau de l’interface z = 0 que la dépendance spatio-temporelle de l’onde dans le milieu
1 est identique à celle de l’onde dans le milieu 2, déduisez-en les relations entre k1x , k2x , k1y et k2y et
la pulsation ω2 de l’onde dans le milieu 2.
(2) Sans perte de généralité, on supposera le repère cartésien orienté tel que k1y = 0 dans le milieu 1.
Montrez que les relations précédentes sont équivalentes aux lois de Descartes de la réfraction énoncées
dans le cadre de l’optique géométrique.
(3) En complétant la figure 2, retrouvez géométriquement la loi de la réfraction en dessinant les plans
d’ondes dans le milieu 2 en imposant la connection des plans d’ondes au niveau de l’interface. On
prendra n2 ' 2n1 .

Figure 2 – Réfraction d’une onde plane à l’interface z=0. Représentation en plans d’onde. A compléter : plans d’onde dans
le milieu 2.

(4) Dans le cas où n1 > n2 , montrez qu’il existe une valeur de k1x telle que l’onde dans le milieu 2 soit
évanescente. Dans ce cas, donner l’expression de l’onde dans le milieu 2 en fonction de x et z. Quelle
est la longueur caractéristique de décroissance de l’onde évanescente ?
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4 Généralités sur les ondes sphériques monochromatiques


(1) Rappeler les expressions des amplitudes complexes d’une onde sphérique convergente et d’une onde
divergente. On notera S la source et M le point d’observation.
(2) Donner l’expression de l’intensité lumineuse associée à une onde sphérique. En déduire que la puis-
sance lumineuse moyenne traversant une surface sphérique centrée sur une source d’onde sphérique
monochromatique est constante. Quelle est l’origine de ce résultat ?

5 Onde sphérique monochromatique dans l’approximation paraxiale

On suppose vérifiée l’approximation paraxiale, à savoir que les rayons d’un point à un autre sont très
faiblement inclinés par rapport à un axe (Oz) de référence. On note S(x0 , y0 , z0 ) la position de la source
d’ondes sphériques, et M (x, y, z) le point d’observation.

(1) On considère une onde sphérique convergente vers un point S de coordonnées S(x0 , y0 , z0 ). Calculer
l’expression de l’onde sphérique pour un point d’observation M (x, y, z) situé en z < z0 dans l’approxi-
mation paraxiale :

(2) On considère une onde sphérique divergente d’un point S de coordonnées S(x0 , y0 , z0 ). Calculer l’expres-
sion de l’onde sphérique pour un point d’observation M (x, y, z) situé en z > z0 dans l’approximation
paraxiale :

(3) En déduire l’expression générale qui décrit ∀z la propagation d’une onde sphérique dans le sens des z
croissants.
(4) A partir de l’expression précédente, trouver la condition nécessaire sur la distance entre la source et
le plan d’observation pour pouvoir assimiler sur une étendue latérale D = 1 cm une onde sphérique à
une onde plane avec une erreur sur le chemin optique inférieure à λ/10.
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6 Focalisation d’une onde plane par une lentille mince


(1) Faire le schéma en rayons de la focalisation d’une onde plane par une lentille mince convergente de
distance focale F. On considérera d’abord le cas de l’onde plane parallèle à l’axe optique de la lentille,
puis le cas où l’onde plane fait dans le plan du dessin un petit angle θ avec l’axe optique
(2) A l’aide de l’expression paraxiale d’une onde convergente obtenue à l’exercice précédent, montrez
qu’une lentille mince est équivalente à un "masque de phase" dont on donnera l’expression en fonction
de F.
(3) On souhaite retrouver le résultat précédent dans le cadre de l’optique géométrique. Pour ce faire,
on considère le cas d’une onde plane en incidence normale sur une lentille convergente plan-convexe,
représenté sur la figure 2. On note R le rayon de courbure de la partie convexe, et n l’indice optique
du verre. Dans l’approximation paraxiale (petits angles), calculer la phase acquise le long d’un rayon
lumineux lors de la traversée de la lentille, du plan d’entrée z = 0 au plan de sortie z = e, où e est
l’épaisseur de la lentille. Comparer avec le résultat de la question précédente.

Figure 3 – Géométrie d’une lentille plano-convexe.


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Analyse spectrale

7 Train d’onde quasi-monochromatique

On considère un train d’onde quasi-monochromatique décrit par l’expression s(t) = a0 .ΠT (t). cos(2πν0 t), ou
ΠT est une fonction qui vaut 1 sur l’intervalle [0, T ] et 0 ailleurs.

(1) Rappeler l’expression de la transformée de Fourier de cos(2πν0 t) et la représenter sur un graphique.


(2) Calculer la transformée de Fourier de ΠT et la représenter sur un graphique.
(3) En déduire la transformée de Fourier de s(t).
(4) A quelle condition sur T et ν0 le signal s(t) est-il quasi-monochromatique ?

8 Double raie

On considère un signal constitué de la somme de deux signaux monochromatiques de même amplitude et


de fréquences ν1 et ν2 légèrement différentes (|ν1 − ν2 |  ν1 +ν
2 ) :
2

s(t) = a0 . cos(2πν1 t) + a0 . cos(2πν2 t)

(1) Donner sans calcul l’expression de la transformée de Fourier de s(t) et la représenter sur un schéma.
Montrer que s(t) est un signal quasi-monochromatique.
(2) Exprimer s(t) sous la forme d’une fonction sinusoïdale à amplitude lentement variable. Représenter la
fonction s(t).
(3) Donner la représentation complexe S(t) du signal réel s(t).
(4) Montrer que le module de S(t) donne directement l’expression de l’enveloppe trouvée précédemment.

9 Enveloppe lentement variable et représentation complexe

On considère un signal pouvant s’écrire sous la forme d’une onde sinusoidale de fréquence ν0 ayant une phase
φ(t) et une amplitude a(t) lentement variable (hypothèses de l’enveloppe lentement variable) :

s(t) = a(t). cos(2πν0 t − φ(t))

(1) Exprimer la transformée de Fourier de TF[s(t)] en fonction des transformées de Fourier de a(t).eiφ(t)
et a(t).e−iφ(t)
(2) Rappeler la relation entre la transformée de Fourier d’une fonction et sa transformée de Fourier inverse.
En déduire TF−1 [s(t)] à partir de TF[ s(t)].
(3) Comment se traduisent les hypothèses de l’enveloppe lentement variable sur le spectre de s(t) ?
(4) On rappelle que la représentation complexe d’un signal réel est obtenue :
- en passant dans le domaine spectral en calculant la transformée de Fourier inverse du signal réel
- en supprimant les composantes de fréquences négatives et en doublant celles de fréquence positives
- en revenant au domaine temporel par transformée de Fourier directe
Sous les hypothèses de l’enveloppe lentement variable, montrez que la représentation complexe du
spectre s’écrit S(t) = a(t).eiφ(t) .e−i2πν0 t .
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Diffraction à l’infini
Notations : On notera (x0 , y 0 ) les coordonnées dans le plan de l’objet diffractant, (x, y) les coordonnées dans
un plan d’observation "lointain", et (X, Y ) les coordonnées dans le plan focal d’une lentille convergente.

10 Généralités sur la diffraction à l’infini

On considère un diaphragme de fonction de transmission t(x0 , y 0 ) situé dans le plan z = 0 et éclairé par
une onde plane monochromatique en incidence normale (k = kez ). On s’intéresse à la répartition d’intensité
I(x, y) dans un plan de côte z = D.

(1) A l’aide du principe d’Huygens-Fresnel, donner l’expression reliant l’amplitude complexe A(x, y, D)
du champ à la distance D et la fonction de transmission t(x0 , y 0 ).
(2) En déduire l’expression de A(x, y, D) dans l’hypothèse où la distance D est grande devant toutes les
dimensions latérales.
(3) A quelle hypothèse supplémentaire correspond le cas de la diffraction à l’infini ? On notera a la dimen-
sion caractéristique du diaphragme.
(4) En déduire l’expression reliant l’intensité lumineuse I(x, y, D) et la fonction de transmission du dia-
phragme
(5) Que représente géométriquement les grandeurs x/D et y/D qui apparaissent dans la formule de dif-
fraction à l’infini ? A l’aide d’un schéma, déduire que l’on peut observer la diffraction à l’infini dans
le plan focal d’une lentille convergente (de distance focale notée F ), et donner l’expression reliant les
coordonnées x et y en champ lointain aux coordonnées X et Y correspondantes dans le plan focal de
la lentille.
(6) Que devient la figure de diffraction si l’onde incidente fait un angle α avec la normale au plan du
diaphragme, par comparaison avec le cas de l’incidence normale ?

11 Diffraction par une fente rectangulaire

On considère le cas d’une fente rectangulaire de largeur a et b dans les directions x et y, éclairée en incidence
normale par une onde plane monochromatique.

(1) A l’aide de la fonction porte ΠL (valant 1 sur l’intervalle [− L2 , − L2 ] et 0 ailleurs), exprimer la fonction
de transmission tf (x0 , y 0 ) d’une fente rectangulaire de largeur a et b dans les directions x et y.
(2) Calculer l’intensité de la figure de diffraction à l’infini d’une fente rectangulaire
(3) Représenter la figure de diffraction sur la ligne y = 0.
(4) Que se passe-t-il si b → ∞ ? Quelle est alors l’allure de la figure de diffraction
— sur un écran lointain vérifiant la condition de Fraunhofer le long de la direction x ?
— dans le plan focal d’une lentille convergente ?
(5) On considère à présent uniquement la diffraction selon la direction x. Pour λ = 500 nm et a = 1 mm,
quelle est la distance minimale de validité de la formule de diffraction à l’infini ? Quelle est la largeur
angulaire du pic central de la figure de diffraction (mesurée entre les deux annulations de par et
d’autre du pic) ? A quelle distance dans le plan focal d’une lentille (F = 50 cm) cette largeur angulaire
correspond-elle ?
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12 Diffraction par un réseau de fentes

On considère le cas d’un réseau de période b constitué d’une série de N fentes identique de largeur a dans la
direction x, éclairé en incidence normale par une onde plane monochromatique. On néglige les phénomènes
de diffraction le long de la direction y (hypothèse des fentes "hautes").

(1) Exprimer la fonction de transmission du réseau tr (x0 ) à l’aide de la fonction de transmission d’une
fente unique tf (x0 ). On supposera la première fente positionnée en x = 0.
(2) Sachant que TF[f (x − x0 )](fx ) = e−2iπfx x0 .TF[f (x)](fx ), en déduire l’expression de la transformée de
u)
Fourier de la fonction de tr (x0 , y 0 ) à l’aide des fonctions sinc(u) = sin(u)
u et gN (u) = sin(N
sin(u) .
(3) En déduire l’expression I(x) de l’intensité diffractée par le réseau.
(4) Tracer l’allure de la fonction sinc2 (u), en précisant la position des zéros.
(5) Donner les caractéristiques principale de la fonction gN2 (u) : périodicité, positions importantes et

largeur des pics principaux. Tracer son allure pour N=6.


(6) A partir des courbes I(X) représentées sur la figure 4 et obtenue dans le plan focal d’une lentille
de focale F = 100 mm et pour une longueur d’onde λ = 500 nm, déduire les paramètres a, b et N
du réseau correspondant. On précisera l’incertitude associée à la determination de chacun des trois
paramètres.

13 Spectroscopie par réseau

On considère le cas d’un réseau de période b constitué d’une série de N fentes identique de largeur a dans la
direction x. On néglige les phénomènes de diffraction le long de la direction y (hypothèse des fentes "hautes").
On suppose connue la formule donnant l’intensité de diffraction (cf. exercice précédent). Le réseau est éclairé
par de la lumière jaune provenant d’une lampe à Sodium, constituée de deux raies à λ1 = 589.00 nm et
λ2 = 589.59 nm.

(1) Que se passe-t-il si on éclaire un réseau avec une lumière polychromatique présentant un spectre de
raies ?
(2) Donner la position du k ème ordre de diffraction pour une longueur d’onde λ.
(3) En déduire le pouvoir de résolution du réseau, défini comme la plus petite différence de longueurs
d’onde distinguables. D’après cette formule, quel est l’ordre de diffraction a priori le plus approprié
pour faire de la spectroscopie ?
(4) Quel est le pouvoir de résolution autour de λ = 500 nm d’un réseau à 200 motifs par mm et de largeur
1 cm ?
(5) A quelle(s) condition(s) sur les paramètres du réseau peut-on distinguer les deux raies du Sodium sur
le premier ordre de diffraction ?
(6) A quelle(s) condition(s) sur les paramètres d’un réseau peut-on mesurer la largeur d’une raie indivi-
duelle ?
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Figure 4 – Diffraction par un réseau de fentes. (a) : Intensité mesurée dans le plan focal d’une lentille de focale F = 100
mm. (b) : zoom sur le pic central.
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14 Limite de résolution et critère de Rayleigh pour un diaphragme cir-


culaire

On considère le cas de la diffraction à l’infini par un diaphragme circulaire de rayon R éclairée par une onde
plane monochromatique.

(1) Rappeler les caractéristiques principales de la figure de diffraction associée à un diaphragme circulaire
de rayon R. On donnera ces caractéristiques à la fois en terme d’angles et en terme de distances dans
le plan focal d’une lentille de focale F.
(2) Quelle est la limite de résolution angulaire d’un système optique constitué d’une lentille de rayon R ?
(3) Quelle est la taille minimum des détails observables par un satellite espion équipé d’un téléscope de
diamètre d’ouverture D = 10 cm volant à 100 km d’altitude ? Même question pour un avion volant à
10 km d’altitude ?

15 Application à l’œil humain


(1) La pupille d’un œil standard en condition d’éclairement usuel a un diamètre d’environ 3 mm. Quelle
est la dimension de la tâche de diffraction sur la rétine sachant que la focale d’un œil standard au
repos est de 17 mm ?
(2) La taille caractéristique des cellules rétiniennes est de l’ordre de 2 à 4 microns. Conclusion quant à
l’origine de la limite de résolution associée à la vision ?
(3) Quel problème se pose si on souhaite imager les cellules rétiniennes ?
(4) Le peintre Seurat utilisait une technique de représentation consistant en la juxtaposition de petites
touches de couleur de diamètre environ 0.3 mm ("pointillisme"). Dans les conditions d’éclairement
standard à quelle distance doit-on se placer d’un tableau "pointilliste" pour ne plus distinguer les
points et observer ainsi un fondu des couleurs.

Figure 5 – La tour Eiffel Inachevée, George Seurat, 1890.


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16 Apodisation

A l’aide d’une lunette astronomique, on souhaite observe deux étoiles rapprochées dont l’une (S1 située
sur l’axe de la lentille) est bien plus brillante que l’autre (S2). On supposera pour simplifier que l’on peut
modéliser la diffraction par l’ouverture de la lunette par un problème à 1 dimension, avec un diaphragme
assimilable à une fente de largeur 2L.
(1) Décrire ce que l’on observe dans le plan focal de l’objectif si seule l’étoile S1 est présente. En déduire
les conditions sur la position angulaire et l’intensité de l’étoile S2 pour qu’elle ne soit pas "masquée"
par l’étoile S1.
(2) On interpose sur la fente une lame partiellement transparente dont la fonction de transmission est :

|x|
t(x) = (1 − ) ∗ Π2L (x)
L
où Π2L est la fonction porte de largeur 2L centrée en 0. Représenter l’allure de la fonction de trans-
mission.
(3) Déterminer la distribution d’intensité correspondante quand seule l’étoile S1 est présente.
(4) La comparer à l’intensité obtenue pour S1 sans la présence de la lame. Conclusions ?

17 Réseau blazé

On considère un réseau de phase de pas a, constitué de prismes d’angle au sommet α, avec α  1 . Le


prisme est constitué d’un matériau transparent d’indice n. L’observation se fait dans un plan (X,Y) situé à
une distance D du réseau. Ce réseau est représenté ci dessous :
(1) A partir de la loi de la réfraction, exprimer l’angle de déviation d’un rayon en incidence normale
traversant le prisme.
(2) Retrouver le résultat précédent en calculant la facteur de transmission complexe du prisme. On prendra
pour origine x=0 le sommet du prisme.
(3) En déduire l’amplitude du champ diffracté par un prisme dans le cadre de la diffraction à l’infini d’une
onde plane en incidence normale.
(4) Exprimer le facteur de transmission d’un réseau de période a constitué d’une série de N prismes (on
supposera le sommet du premier prisme en x = 0).
(5) En déduire déduire l’expression de l’amplitude et de l’intensité du champ diffracté à l’infini dans le
cas d’une onde plane en incidence normale sur le réseau de N prismes. Que se passe-t-il quand N tend
vers l’infini ?
(6) Pour N  1, représenter graphiquement l’intensité diffractée, en précisant les positions des pics et des
zéros d’intérêt.
(7) Pour quelle valeur particulière de la longueur d’onde tous les pics d’intensité de la figure de diffraction
(sauf un) coïncident-ils avec les minima de la fonction enveloppe ? Le réseau est alors dit blazé à la
longueur d’onde λ. Quel est l’intérêt de ce type de réseau par comparaison avec des réseaux plus
conventionnels utilisant simplement des fentes ou des traits ?
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Figure 6 – Réseau blazé


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Optique de Fourier
Important : Dans tous les exercices de cette partie, on suppose le diamètre des lentilles suffisamment grand
pour négliger les effets de diffraction liés à la taille des lentilles.

18 Montage 4f

On considère un montage optique constitué de deux lentilles convergentes de distances focales identiques
notée f, séparée d’une distance 2f. On notera (x, y) les coordonnées dans le plan focal objet de la première
lentille, diffractant, (X, Y ) les coordonnées dans le plan focal image/objet de la première/seconde lentille,
et (x0 , y 0 ) les coordonnées dans le plan focal image de la seconde lentille. On considère la propagation d’un
champ monochromatique dans ce système optique. On note A(x, y) l’amplitude complexe du champ dans le
plan focal objet de la première lentille, etA(x0 , y 0 ) l’amplitude complexe du champ dans le plan focal image
de la seconde lentille.

(1) Faire un schéma du montage.


(2) Rappeler la relation entre le champ dans le plan focal image d’un lentille convergente et le champ dans
son plan focal objet.
(3) En déduire la relation entre le champ dans le plan focal objet de la première lentille et le champ de le
plan focal image de la seconde lentille. Peut-on prédire ce résultat à partir de l’optique géométrique ?

19 Filtrage spatial

On considère le montage 4f de l’exercice précédent. On place dans le plan focal objet de la première lentille
un réseau de traits de pas a, que l’on éclaire le montage avec une onde plane monochromatique en incidence
normale. On considère le nombre de traits éclairés du réseau N  1, et l’épaisseur des traits  a.

(1) Qu’observe-t-on dans le plan focal image de la première lentille ?


(2) Que doit-on mettre dans ce plan pour éliminer toutes les fréquences spatiales strictement supérieures
à 1/a ?
(3) Qu’observe-t-on alors dans le plan focal image de la seconde lentille ?
(4) Comment obtenir le même effet avec un montage à une seule lentille ?

20 Strioscopie

On considère le montage 4f des exercices précédents. On place dans le plan focal objet de la première lentille
une lame de verre avec un diaphragme circulaire de diamètre D. On place sur la lame de verre au centre de
ce diaphragme un "objet de phase", de fonction de transmission t(x, y) = exp(iφ(x, y)), avec φ(x, y)  1, et
on éclaire le montage avec une onde plane monochromatique en incidence normale. On suppose φ(x, y) non
nulle sur une taille caractéristique d  D.

(1) Qu’observe-t-on sur un écran placé dans le plan focal image de la seconde lentille ? Montrer que
l’expression de l’intensité dans ce plan peut se décomposer en deux termes, l’un lié au diaphragme
seul, et l’autre lié à l’objet de phase seul.
(2) Montrer que l’on peut "filtrer" la distribution d’intensité précédente avec un disque opaque de façon
à ne laisser passer que la contribution lié à l’objet de phase. Préciser le diamètre optimal du disque
opaque.
(3) Donner alors l’expression de la figure d’intensité dans le plan focal image de la seconde lentille en
fonction de φ(x, y). Conclusion ?
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Cohérence
Préambule : Rappeler l’expression de l’intensité correspondant à l’interférence entre 2 ondes de même fré-
quence et de même amplitude présentant une différence de phase notée φ(r) au point d’observation.

21 Spectrométrie par transformée de Fourier

On considère un interféromètre de Michelson réglé en lame d’air et éclairé par une onde plane en incidence
normale. On note x l’épaisseur de la lame d’air. On place un détecteur d’intensité au foyer d’une lentille
convergente placée en sortie de l’interféromètre, et on s’intéresse à I(x) l’intensité mesurée sur le détecteur
en fonction de x.
(1) Faire un schéma illustrant le dispositif.
(2) Pour une onde monochromatique de fréquence ν0 , exprimer l’intensité I(x) mesurée par le détecteur.
(3) On considère à présent que l’onde plane incidente a été obtenue en filtrant une lumière blanche avec un
filtre passe-bande modélisé par une fonction porte centrée sur ν0 de largeur ∆ν. Exprimer l’intensité
I(x) mesurée par le détecteur et en déduire une méthode de mesure de ∆ν.
(4) On considère à présent que l’onde plane incidente a été obtenue en laissant passer uniquement les
fréquences correspondant au doublet du Sodium (λ1 = 589.00 nm et λ2 = 589.59 nm). On négligera
la largeur des raies individuelles. Exprimer l’intensité I(x) mesurée par le détecteur et en déduire une
méthode de mesure de ∆λ = λ2 − λ1 .
(5) On considère à présent le cas général d’une onde plane incidente dont le spectre fréquentiel est décrit
par une densité spectrale d’intensité Is (ν). Calculer l’expression générale de I(x) en fonction de Is (ν)
et justifier l’appellation de spectrométrie par transformée de Fourier associée à la mesure de I(x).

22 Trous d’Young et cohérence temporelle

On considère deux trous d’Young distants de a percé dans un écran opaque, éclairée par une onde plane en
incidence normale. Calculer l’expression de la figure d’interférence dans les quatres cas traités dans l’exercice
précédent (2 à 5).

23 Fentes d’Young et cohérence spatiale

On considère une fente fine percée dans un écran opaque placé juste devant une lampe spectrale quasi-
monochromatique (de longueur d’onde λ). On place la fente dans le plan focal objet d’une lentille convergente
de distance focale F1 , et on place après la lentille un écran opaque percé de deux fentes fines identiques,
distante de a, et parallèles et équidistante à la première fente. On observe l’intensité résultante dans le plan
focal d’une lentille convergente de distance focale F2 place après les 2 fentes.

(1) Faire un schéma illustrant le dispositif.


(2) Dans quelle condition peut-on négliger l’effet de la hauteur des fentes. On supposera cette condition
vérifiée par la suite.
(3) On considère d’abord le cas où toutes les fentes sont supposées infiniment fines. Qu’entend-on par
"infiniment fines" ? Calculer la distribution d’intensité observée dans le plan d’observation.
(4) On suppose toujours la fente source infiniment fine, mais on suppose à présent que les fentes parallèles
ont une largeur finie notée b. Calculer la distribution d’intensité observée dans le plan d’observation.
(5) On suppose à présent que la fente source a une largeur finie notée δ. Calculer la distribution d’intensité
observée dans le plan d’observation.
(6) En supposant la distance a réglable, proposer une méthode de mesure de δ.

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