Figure 1 – Onde plane monochromatique se propageant dans le plan (Ozx). Barre d’échelle : 628 nm.
On considère une onde plane monochromatique de pulsation ω et de vecteur d’onde k se propageant d’un
milieu d’indice n dont l’amplitude complexe dans un plan z = 0 s’écrit A(r) = A0 .eikx x+iky y , avec kx et ky
réels.
(1) Donner l’expression de l’onde en tout point M (x, y, z) en précisant l’expression générale reliant kx , ky
et kz .
(2) A quelle condition sur kx et ky l’onde est-elle une onde propagative ou une onde évanescente ?
(3) Donner l’expression de kz dans le cas d’une onde propagative se propageant dans le sens des z croissants.
(4) Donner l’expression de kz correspondant à une onde évanescente dans le sens des z croissants. Que
vaut la longueur caractéristique de décroissance de l’onde évanescente ?
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Soit une interface plane en z = 0 séparant un milieu 1 d’indice n1 (z < 0) d’un milieu 2 d’indice n2 (z > 0).
On considère la transmission à travers l’interface d’une onde plane propagative de pulsation ω1 et de vecteur
d’onde k1 se propageant dans le sens des z croissants.
(1) En écrivant au niveau de l’interface z = 0 que la dépendance spatio-temporelle de l’onde dans le milieu
1 est identique à celle de l’onde dans le milieu 2, déduisez-en les relations entre k1x , k2x , k1y et k2y et
la pulsation ω2 de l’onde dans le milieu 2.
(2) Sans perte de généralité, on supposera le repère cartésien orienté tel que k1y = 0 dans le milieu 1.
Montrez que les relations précédentes sont équivalentes aux lois de Descartes de la réfraction énoncées
dans le cadre de l’optique géométrique.
(3) En complétant la figure 2, retrouvez géométriquement la loi de la réfraction en dessinant les plans
d’ondes dans le milieu 2 en imposant la connection des plans d’ondes au niveau de l’interface. On
prendra n2 ' 2n1 .
Figure 2 – Réfraction d’une onde plane à l’interface z=0. Représentation en plans d’onde. A compléter : plans d’onde dans
le milieu 2.
(4) Dans le cas où n1 > n2 , montrez qu’il existe une valeur de k1x telle que l’onde dans le milieu 2 soit
évanescente. Dans ce cas, donner l’expression de l’onde dans le milieu 2 en fonction de x et z. Quelle
est la longueur caractéristique de décroissance de l’onde évanescente ?
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On suppose vérifiée l’approximation paraxiale, à savoir que les rayons d’un point à un autre sont très
faiblement inclinés par rapport à un axe (Oz) de référence. On note S(x0 , y0 , z0 ) la position de la source
d’ondes sphériques, et M (x, y, z) le point d’observation.
(1) On considère une onde sphérique convergente vers un point S de coordonnées S(x0 , y0 , z0 ). Calculer
l’expression de l’onde sphérique pour un point d’observation M (x, y, z) situé en z < z0 dans l’approxi-
mation paraxiale :
(2) On considère une onde sphérique divergente d’un point S de coordonnées S(x0 , y0 , z0 ). Calculer l’expres-
sion de l’onde sphérique pour un point d’observation M (x, y, z) situé en z > z0 dans l’approximation
paraxiale :
(3) En déduire l’expression générale qui décrit ∀z la propagation d’une onde sphérique dans le sens des z
croissants.
(4) A partir de l’expression précédente, trouver la condition nécessaire sur la distance entre la source et
le plan d’observation pour pouvoir assimiler sur une étendue latérale D = 1 cm une onde sphérique à
une onde plane avec une erreur sur le chemin optique inférieure à λ/10.
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Analyse spectrale
On considère un train d’onde quasi-monochromatique décrit par l’expression s(t) = a0 .ΠT (t). cos(2πν0 t), ou
ΠT est une fonction qui vaut 1 sur l’intervalle [0, T ] et 0 ailleurs.
8 Double raie
(1) Donner sans calcul l’expression de la transformée de Fourier de s(t) et la représenter sur un schéma.
Montrer que s(t) est un signal quasi-monochromatique.
(2) Exprimer s(t) sous la forme d’une fonction sinusoïdale à amplitude lentement variable. Représenter la
fonction s(t).
(3) Donner la représentation complexe S(t) du signal réel s(t).
(4) Montrer que le module de S(t) donne directement l’expression de l’enveloppe trouvée précédemment.
On considère un signal pouvant s’écrire sous la forme d’une onde sinusoidale de fréquence ν0 ayant une phase
φ(t) et une amplitude a(t) lentement variable (hypothèses de l’enveloppe lentement variable) :
(1) Exprimer la transformée de Fourier de TF[s(t)] en fonction des transformées de Fourier de a(t).eiφ(t)
et a(t).e−iφ(t)
(2) Rappeler la relation entre la transformée de Fourier d’une fonction et sa transformée de Fourier inverse.
En déduire TF−1 [s(t)] à partir de TF[ s(t)].
(3) Comment se traduisent les hypothèses de l’enveloppe lentement variable sur le spectre de s(t) ?
(4) On rappelle que la représentation complexe d’un signal réel est obtenue :
- en passant dans le domaine spectral en calculant la transformée de Fourier inverse du signal réel
- en supprimant les composantes de fréquences négatives et en doublant celles de fréquence positives
- en revenant au domaine temporel par transformée de Fourier directe
Sous les hypothèses de l’enveloppe lentement variable, montrez que la représentation complexe du
spectre s’écrit S(t) = a(t).eiφ(t) .e−i2πν0 t .
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Diffraction à l’infini
Notations : On notera (x0 , y 0 ) les coordonnées dans le plan de l’objet diffractant, (x, y) les coordonnées dans
un plan d’observation "lointain", et (X, Y ) les coordonnées dans le plan focal d’une lentille convergente.
On considère un diaphragme de fonction de transmission t(x0 , y 0 ) situé dans le plan z = 0 et éclairé par
une onde plane monochromatique en incidence normale (k = kez ). On s’intéresse à la répartition d’intensité
I(x, y) dans un plan de côte z = D.
(1) A l’aide du principe d’Huygens-Fresnel, donner l’expression reliant l’amplitude complexe A(x, y, D)
du champ à la distance D et la fonction de transmission t(x0 , y 0 ).
(2) En déduire l’expression de A(x, y, D) dans l’hypothèse où la distance D est grande devant toutes les
dimensions latérales.
(3) A quelle hypothèse supplémentaire correspond le cas de la diffraction à l’infini ? On notera a la dimen-
sion caractéristique du diaphragme.
(4) En déduire l’expression reliant l’intensité lumineuse I(x, y, D) et la fonction de transmission du dia-
phragme
(5) Que représente géométriquement les grandeurs x/D et y/D qui apparaissent dans la formule de dif-
fraction à l’infini ? A l’aide d’un schéma, déduire que l’on peut observer la diffraction à l’infini dans
le plan focal d’une lentille convergente (de distance focale notée F ), et donner l’expression reliant les
coordonnées x et y en champ lointain aux coordonnées X et Y correspondantes dans le plan focal de
la lentille.
(6) Que devient la figure de diffraction si l’onde incidente fait un angle α avec la normale au plan du
diaphragme, par comparaison avec le cas de l’incidence normale ?
On considère le cas d’une fente rectangulaire de largeur a et b dans les directions x et y, éclairée en incidence
normale par une onde plane monochromatique.
(1) A l’aide de la fonction porte ΠL (valant 1 sur l’intervalle [− L2 , − L2 ] et 0 ailleurs), exprimer la fonction
de transmission tf (x0 , y 0 ) d’une fente rectangulaire de largeur a et b dans les directions x et y.
(2) Calculer l’intensité de la figure de diffraction à l’infini d’une fente rectangulaire
(3) Représenter la figure de diffraction sur la ligne y = 0.
(4) Que se passe-t-il si b → ∞ ? Quelle est alors l’allure de la figure de diffraction
— sur un écran lointain vérifiant la condition de Fraunhofer le long de la direction x ?
— dans le plan focal d’une lentille convergente ?
(5) On considère à présent uniquement la diffraction selon la direction x. Pour λ = 500 nm et a = 1 mm,
quelle est la distance minimale de validité de la formule de diffraction à l’infini ? Quelle est la largeur
angulaire du pic central de la figure de diffraction (mesurée entre les deux annulations de par et
d’autre du pic) ? A quelle distance dans le plan focal d’une lentille (F = 50 cm) cette largeur angulaire
correspond-elle ?
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On considère le cas d’un réseau de période b constitué d’une série de N fentes identique de largeur a dans la
direction x, éclairé en incidence normale par une onde plane monochromatique. On néglige les phénomènes
de diffraction le long de la direction y (hypothèse des fentes "hautes").
(1) Exprimer la fonction de transmission du réseau tr (x0 ) à l’aide de la fonction de transmission d’une
fente unique tf (x0 ). On supposera la première fente positionnée en x = 0.
(2) Sachant que TF[f (x − x0 )](fx ) = e−2iπfx x0 .TF[f (x)](fx ), en déduire l’expression de la transformée de
u)
Fourier de la fonction de tr (x0 , y 0 ) à l’aide des fonctions sinc(u) = sin(u)
u et gN (u) = sin(N
sin(u) .
(3) En déduire l’expression I(x) de l’intensité diffractée par le réseau.
(4) Tracer l’allure de la fonction sinc2 (u), en précisant la position des zéros.
(5) Donner les caractéristiques principale de la fonction gN2 (u) : périodicité, positions importantes et
On considère le cas d’un réseau de période b constitué d’une série de N fentes identique de largeur a dans la
direction x. On néglige les phénomènes de diffraction le long de la direction y (hypothèse des fentes "hautes").
On suppose connue la formule donnant l’intensité de diffraction (cf. exercice précédent). Le réseau est éclairé
par de la lumière jaune provenant d’une lampe à Sodium, constituée de deux raies à λ1 = 589.00 nm et
λ2 = 589.59 nm.
(1) Que se passe-t-il si on éclaire un réseau avec une lumière polychromatique présentant un spectre de
raies ?
(2) Donner la position du k ème ordre de diffraction pour une longueur d’onde λ.
(3) En déduire le pouvoir de résolution du réseau, défini comme la plus petite différence de longueurs
d’onde distinguables. D’après cette formule, quel est l’ordre de diffraction a priori le plus approprié
pour faire de la spectroscopie ?
(4) Quel est le pouvoir de résolution autour de λ = 500 nm d’un réseau à 200 motifs par mm et de largeur
1 cm ?
(5) A quelle(s) condition(s) sur les paramètres du réseau peut-on distinguer les deux raies du Sodium sur
le premier ordre de diffraction ?
(6) A quelle(s) condition(s) sur les paramètres d’un réseau peut-on mesurer la largeur d’une raie indivi-
duelle ?
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Figure 4 – Diffraction par un réseau de fentes. (a) : Intensité mesurée dans le plan focal d’une lentille de focale F = 100
mm. (b) : zoom sur le pic central.
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On considère le cas de la diffraction à l’infini par un diaphragme circulaire de rayon R éclairée par une onde
plane monochromatique.
(1) Rappeler les caractéristiques principales de la figure de diffraction associée à un diaphragme circulaire
de rayon R. On donnera ces caractéristiques à la fois en terme d’angles et en terme de distances dans
le plan focal d’une lentille de focale F.
(2) Quelle est la limite de résolution angulaire d’un système optique constitué d’une lentille de rayon R ?
(3) Quelle est la taille minimum des détails observables par un satellite espion équipé d’un téléscope de
diamètre d’ouverture D = 10 cm volant à 100 km d’altitude ? Même question pour un avion volant à
10 km d’altitude ?
16 Apodisation
A l’aide d’une lunette astronomique, on souhaite observe deux étoiles rapprochées dont l’une (S1 située
sur l’axe de la lentille) est bien plus brillante que l’autre (S2). On supposera pour simplifier que l’on peut
modéliser la diffraction par l’ouverture de la lunette par un problème à 1 dimension, avec un diaphragme
assimilable à une fente de largeur 2L.
(1) Décrire ce que l’on observe dans le plan focal de l’objectif si seule l’étoile S1 est présente. En déduire
les conditions sur la position angulaire et l’intensité de l’étoile S2 pour qu’elle ne soit pas "masquée"
par l’étoile S1.
(2) On interpose sur la fente une lame partiellement transparente dont la fonction de transmission est :
|x|
t(x) = (1 − ) ∗ Π2L (x)
L
où Π2L est la fonction porte de largeur 2L centrée en 0. Représenter l’allure de la fonction de trans-
mission.
(3) Déterminer la distribution d’intensité correspondante quand seule l’étoile S1 est présente.
(4) La comparer à l’intensité obtenue pour S1 sans la présence de la lame. Conclusions ?
17 Réseau blazé
Optique de Fourier
Important : Dans tous les exercices de cette partie, on suppose le diamètre des lentilles suffisamment grand
pour négliger les effets de diffraction liés à la taille des lentilles.
18 Montage 4f
On considère un montage optique constitué de deux lentilles convergentes de distances focales identiques
notée f, séparée d’une distance 2f. On notera (x, y) les coordonnées dans le plan focal objet de la première
lentille, diffractant, (X, Y ) les coordonnées dans le plan focal image/objet de la première/seconde lentille,
et (x0 , y 0 ) les coordonnées dans le plan focal image de la seconde lentille. On considère la propagation d’un
champ monochromatique dans ce système optique. On note A(x, y) l’amplitude complexe du champ dans le
plan focal objet de la première lentille, etA(x0 , y 0 ) l’amplitude complexe du champ dans le plan focal image
de la seconde lentille.
19 Filtrage spatial
On considère le montage 4f de l’exercice précédent. On place dans le plan focal objet de la première lentille
un réseau de traits de pas a, que l’on éclaire le montage avec une onde plane monochromatique en incidence
normale. On considère le nombre de traits éclairés du réseau N 1, et l’épaisseur des traits a.
20 Strioscopie
On considère le montage 4f des exercices précédents. On place dans le plan focal objet de la première lentille
une lame de verre avec un diaphragme circulaire de diamètre D. On place sur la lame de verre au centre de
ce diaphragme un "objet de phase", de fonction de transmission t(x, y) = exp(iφ(x, y)), avec φ(x, y) 1, et
on éclaire le montage avec une onde plane monochromatique en incidence normale. On suppose φ(x, y) non
nulle sur une taille caractéristique d D.
(1) Qu’observe-t-on sur un écran placé dans le plan focal image de la seconde lentille ? Montrer que
l’expression de l’intensité dans ce plan peut se décomposer en deux termes, l’un lié au diaphragme
seul, et l’autre lié à l’objet de phase seul.
(2) Montrer que l’on peut "filtrer" la distribution d’intensité précédente avec un disque opaque de façon
à ne laisser passer que la contribution lié à l’objet de phase. Préciser le diamètre optimal du disque
opaque.
(3) Donner alors l’expression de la figure d’intensité dans le plan focal image de la seconde lentille en
fonction de φ(x, y). Conclusion ?
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Cohérence
Préambule : Rappeler l’expression de l’intensité correspondant à l’interférence entre 2 ondes de même fré-
quence et de même amplitude présentant une différence de phase notée φ(r) au point d’observation.
On considère un interféromètre de Michelson réglé en lame d’air et éclairé par une onde plane en incidence
normale. On note x l’épaisseur de la lame d’air. On place un détecteur d’intensité au foyer d’une lentille
convergente placée en sortie de l’interféromètre, et on s’intéresse à I(x) l’intensité mesurée sur le détecteur
en fonction de x.
(1) Faire un schéma illustrant le dispositif.
(2) Pour une onde monochromatique de fréquence ν0 , exprimer l’intensité I(x) mesurée par le détecteur.
(3) On considère à présent que l’onde plane incidente a été obtenue en filtrant une lumière blanche avec un
filtre passe-bande modélisé par une fonction porte centrée sur ν0 de largeur ∆ν. Exprimer l’intensité
I(x) mesurée par le détecteur et en déduire une méthode de mesure de ∆ν.
(4) On considère à présent que l’onde plane incidente a été obtenue en laissant passer uniquement les
fréquences correspondant au doublet du Sodium (λ1 = 589.00 nm et λ2 = 589.59 nm). On négligera
la largeur des raies individuelles. Exprimer l’intensité I(x) mesurée par le détecteur et en déduire une
méthode de mesure de ∆λ = λ2 − λ1 .
(5) On considère à présent le cas général d’une onde plane incidente dont le spectre fréquentiel est décrit
par une densité spectrale d’intensité Is (ν). Calculer l’expression générale de I(x) en fonction de Is (ν)
et justifier l’appellation de spectrométrie par transformée de Fourier associée à la mesure de I(x).
On considère deux trous d’Young distants de a percé dans un écran opaque, éclairée par une onde plane en
incidence normale. Calculer l’expression de la figure d’interférence dans les quatres cas traités dans l’exercice
précédent (2 à 5).
On considère une fente fine percée dans un écran opaque placé juste devant une lampe spectrale quasi-
monochromatique (de longueur d’onde λ). On place la fente dans le plan focal objet d’une lentille convergente
de distance focale F1 , et on place après la lentille un écran opaque percé de deux fentes fines identiques,
distante de a, et parallèles et équidistante à la première fente. On observe l’intensité résultante dans le plan
focal d’une lentille convergente de distance focale F2 place après les 2 fentes.