PRINCE
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PREMIERE PARTIE................................................................................................................................5
I. INTRODUCTION.............................................................................................................................6
Généralités................................................................................................................................................21
Méthodes de calcul...................................................................................................................................22
Généralités................................................................................................................................................24
X. MUR DE SOUTENEMENT...........................................................................................................28
XI. RESERVOIR................................................................................................................................33
B1.- Généralités........................................................................................................................................37
Page3
42
DEUXIEME PARTIE..............................................................................................................................66
Page4
A. Détermination des efforts dans le portique..................................119
B. Détermination des armatures......................................................131
1-Détermination des sections d’acier dans les poutres....................131
IV. LES ESCALIERS......................................................................................................................133
A. Murs dont les appuis sont les colonnes de rives (Première partie du
bâtiment)........................................................................................141
B. Murs servant de parois au réservoir (deuxième partie du bâtiment)
142
VII. Les Fondations...........................................................................................................................148
ANNEXE I
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PREMIERE PARTIE
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I. INTRODUCTION
Reconnaissance du projet
Il est de coutume dans toutes les écoles d’ingénieurs de soumettre aux étudiants finissants
un travail dont l’objectif et l’envergure impliquent un exercice de réflexion important qui rallie
toutes les connaissances antérieurement acquises et bien aussi de nouveaux appris au cours de
cette même période.
C’est en effet un travail dont la bonne réalisation constituée par une approche plus ou
moins logique et convaincante du sujet à traiter débouche sur l’obtention du diplôme de fin
d’études. Ce travail on le reconnait couramment sous le nom de projet de fin d’études.
Pour le projet de béton armé (BAEL) proposé à la promotion sortante 2002- 2007, il est
question d’étudier un immeuble de six niveaux à double vocation commerciale et résidentielle
qui devra se localiser dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Quant à l’exploitation, la répartition des six niveaux du bâtiment se fera de manière dont
deux sont en sous-sol et quatre hors sol. En effet, le premier niveau du sous-sol est réservé à un
parking à l’usage des occupants des appartements, alors que le second plutôt consacré à des fins
multiples : dépôts, génératrice, etc. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont de préférence
dévolus à des activités commerciales tandis qu’aux deuxième et troisième étages séjournent six
appartements. Pour couronner le tout, un grand réservoir enterré d’une capacité avoisinant
120000 gallons placé sous le sous-sol 2 au Nord-est complète l’ensemble.
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II. II. JUSTIFICATION DE LA DISTRIBUTION DES POTEAUX
Pour ramener le sujet à notre cas précis, passons en revue les divers facteurs dont la prise
en compte nous a conduits à adopter notre distribution telle qu’elle est présentée sur les
planches :
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poteaux vu que la circulation des véhicules allait véritablement en souffrir. Il
convient par là de souligner qu’en vertu de toutes ces raisons, de légères
modifications ont été opérées au niveau du sous-sol 2 (le parking) sinon, on serait
amené à des cas où des poteaux n’aboutiraient pas jusqu’aux fondations ou
encore se trouveraient dans l’emplacement réservé à un véhicule.
Le réseau de distribution des colonnes étant déjà établi, il sera, dans cette section,
l’occasion de présenter les différents schémas de calcul envisageables parmi lesquels découlera
le choix de notre structure.
On est capable dans un premier cas de figure, d’adopter comme ossature un système de
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portiques multi-étagés unidirectionnel suivant la plus grande portée du bâtiment, et sur lesquels
viendraient s’appuyer des poutres secondaires.
Sans grand changement mais en permutant simplement la direction des éléments de la
structure précédente, on obtiendrait alors une structure analogue qui permettrait de préférence de
répartir les poutres secondaires suivant la direction de plus grande longueur et les portiques dans
l’autre direction.
D’un autre côté, il serait tout aussi possible de soumettre le bâtiment à un traitement
similaire dans ses deux directions. Ainsi adopterait-on comme structure un système de portiques
multi-étagés bidirectionnels et orthogonaux.
Dans les deux premiers cas de figure, des murs de contreventement seraient nécessaires
dans la direction perpendiculaire aux portiques, pour permettre de tenir compte des efforts
horizontaux tels que l’action du vent et l’effet des séismes.
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orthogonaux multi- étagés à nœuds indéformables. Ainsi, importe-il à ce stade de relater que des
dispositions, au niveau des angles, seront prises afin de garantir la conservation des angles après
déformation, autrement dit assurer l’indéformabilité des nœuds.
D’un autre coté, ce choix de structure se justifie aussi par notre incapacité de contreventer
le bâtiment par des voiles, en raison de l’impossibilité de disposer d’un ensemble de murs rigides
afin de rapprocher le plus possible son centre de rigidité à son centre de masse vu l’excentricité
de la cage d’escalier par rapport au centre de l’ouvrage. Cette excentricité dont on fait état rend
la cage d’escalier dans ce cas précis inopérante car sinon, ceci serait de gros de conséquences sur
la structure quant à ses réponses face aux excitations horizontales notamment celles dues au vent
ou à la composante horizontale des séismes.
De plus, il est tout à fait pertinent de remarquer que ce bâtiment s’inscrit dans la catégorie
des ouvrages de faible hauteur et donc, ses déplacements latéraux maxima seront de faible
amplitude. Par conséquent, l’argumentation qui sous-entend que le système des portiques dénué
de murs rigides est toujours sujet à de grands déplacements latéraux qui dérangent ou nuisent
beaucoup au niveau des superstructures et contre lesquels il faut se prémunir par des dispositions
rendant ce choix structural trop onéreux est vidée de sa substance car le disait-on tantôt, il s’agit
pour notre cas d’un immeuble à faible hauteur. En somme, il s’est avéré qu’opter pour un
système de portiques orthogonaux multi- étagés est le choix qui convient le mieux à cette
situation.
L’un des soucis majeurs qui préoccupe l’ingénieur dans la réalisation d’un projet de
génie civil, quelles que soient sa nature et son envergure, est d’amener les charges et contraintes
qu’il génère jusqu’aux fondations pour leur transmission au sol. Dans cet ordre d’idées, toute une
ossature sera mise en place pour assurer la descente des charges suivant le chemin le plus court
possible. Aussi, est-il plus ou moins intuitif et logique de comprendre que chacun des éléments
du squelette structural jouera un rôle plus ou peut-être moins prépondérant que d’autres.
Autrement dit, ils seront soumis à des niveaux de sollicitations vraiment différents. De ce point
Page11
de vue, il s’ensuit que le schéma de notre ensemble porteur peut être assimilé à une pyramide ;
image qui renvoie à l’idée de l’existence d’une hiérarchie dans le fonctionnement des éléments
porteurs. Pour ainsi dire, les différents éléments porteurs de notre ouvrage obéissent à une
hiérarchie qui peut se présenter de la manière suivante :
En amont, on retrouve les dalles qui transmettent leurs charges aux poutres celles-ci
reposent sur les colonnes (poteaux) qui vont conduire les charges jusqu’aux fondations pour
finalement aboutir au sol.
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Un plancher est une aire généralement plane, destinée à limiter les étages et à supporter les
revêtements de sols, dont les deux fonctions principales sont :
1) Une fonction de résistance mécanique : il doit supporter son poids propre et les
surcharges ;
En résumé, les planchers sont les éléments de la structure destinés à reprendre, en outre
des charges permanentes, les charges d’exploitations pour les transmettre aux éléments porteurs
verticaux.
Pour tous les niveaux du bâtiment, nous nous arrêtons sur le choix de la dalle pleine
dite sur quatre appuis. Ce choix se justifie par notre souci de vouloir rendre chaque niveau
indépendant et l’isoler des nuisances externes telles bruit (pour ne citer que celui-ci) et pour être
plus précis, nous voulons tout simplement par ce choix garantir l’isolation acoustique et
thermique de chaque niveau.
- Les dalles
Une dalle est un élément porteur, généralement horizontal dont deux dimensions sont
grandes par rapport à la troisième qui est l’épaisseur. Comme mentionné ci-avant, elles reposent
sur les poutres dont l’ensemble forme les planchers.
Pour le calcul des dalles, nous allons considérer à chaque niveau du bâtiment, les
différents panneaux de dalle délimités par les poutres ; dans le cas de notre structure ces
panneaux sont pour la plupart rectangulaires. Chaque panneau est une plaque portant dans deux
directions ; pour les dalles rectangulaires, on définit les portées mesurées entre nus des appuis :
lx et ly, avec lx ≤ ly. Les dalles seront encastrées sur leur contour.
- Les poutres
Les poutres : une poutre (ou barre) est un solide allongé, caractérisé par sa ligne
moyenne et sa section droite. Plus précisément, on appelle poutre le volume qui est engendré par
la surface S de centre de gravité G lorsque celui-ci décrit l’arc de courbe G0G1, S restant
normale à cet arc (figure p).
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Promotion 2002-2007
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
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fig. p
P
G0G1 est appelée ligne moyenne de la poutre ; la surface S d’aire S constitue la section droite
(ou transversale).
L’ensemble des poutres de notre structure auront le même mode de fonctionnement dans
la hiérarchisation de la structure et seront de section droite rectangulaire. Par conséquent, nous ne
disposerons pas Vde poutres secondaires, vu que les dimensions des différents panneaux de dalles
ne sont pas trop grandes.
Une colonne est une poutre verticale, elle travaille principalement en compression ;
comme il a été dit, l’ensemble des colonnes conduisent les charges jusqu’aux fondations pour
finalement aboutir au sol. Dans notre structure, les poteaux auront des sections variables, elles
décroissent au fur et à mesure qu’on passe à des niveaux supérieurs, la charge supportée étant de
moins en moins grande.
Les colonnes seront encastrées aux poutres, et formeront avec ces dernières les portiques.
Les colonnes auront un rôle essentiel à jouer dans la reprise des charges horizontales du bâtiment
du fait de l’absence de murs de contreventement.
h
Le moment causé par V est :
Page14
MV = V.h
Dans le cas de notre portique qui est un système à nœuds déplaçables et qui est sujet à des
actions latérales parfois importantes causées par les séismes, il s’avère nécessaire de considérer
l’effet du second ordre.
Cette méthode ne relève pas du règlement BAEL, mais on l’a droit à MM. C.-K. WANG
ET C. G. SILMON, tiré de leur livre Reinforced Concrete Design.
Deux catégories de moments sont à considérer dans les poteaux, plus précisément à leurs
extrémités :
A. Les moments causés par les charges gravitaires seules, c’est-à-dire les charges
verticales. Ils sont notés Mns1 pour l’extrémité supérieur et M ns2 pour l’extrémité
inférieure. Les charges gravitaires causent de faibles déplacements latéraux, par
conséquent, pour ce cas de chargement on ne considèrera pas l’effet du second
ordre.
B. Les moments causés par les charges latérales, c’est-à-dire les charges
horizontales. Ils sont notés Ms1 pour l’extrémité supérieur et Ms2 pour l’extrémité
inférieure et sont importants en valeurs. Dans ce cas de chargement les
déplacements latéraux sont importants et de ce fait l’effet du second ordre sera
pris en compte.
1
second ordre un coefficient majorant : δs = 1−Q
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Q=
∑ P u ∆0
V ul c
Où :
A ce stade du projet nous avons fait le choix du pré dimensionnement rapide. Les
sollicitations ne seront pas prises en compte.
Les dalles :
Page16
de dalle ayant la plus grande longueur sera retenu pour déterminer l’épaisseur de la dalle pour le
niveau concerné.
Toutefois nous avons remarqué que pour tous les niveaux un panneau de dalle
pourrait être considéré. Les niveaux ont en effet été regroupés suivant leur ressemblance dans la
distribution des colonnes.
Le panneau de dalle retenu a une longueur de 4.7m. Dans le cas d’une dalle continue
l’épaisseur h est comprise entre L/35 et L/25.
Les poutres :
Le pré dimensionnement des poutres se fera de façon similaire à celle des dalles, par
niveau. La poutre ayant la plus grande portée entre nus des appuis sera retenue pour déterminer
la hauteur h et la largeur b de la section des différentes poutres pour les niveaux en question.
La poutre retenue a une portée entre nus des appuis de 4.60m. Dans le cas d’une
poutre continue :
Les poteaux :
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B ≥ N/10
q: charge d’exploitation
g : charge permanente
q= 1.5 kN/m2
Forme de pente :
La forme de pente a en général une pente de 1% selon la ligne de plus grande pente,
une épaisseur au point le plus bas d’au moins 3 cm pour des raisons de résistance.
Son épaisseur moyenne peut être estimée égal à épaisseur minimale / 3 + épaisseur
maximale * 2/3
Dans notre cas la ligne de plus grande pente a été choisie suivant la direction Sud-
Est Nord-Ouest et a pour longueur 10.9 m.
g:
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Plancher supérieur et inferieur niveau 5 (habitation) PH2 et PH1
q= 3.5 kN/m2
g:
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q= 2.5 kN/m2
g:
A ce stade nous allons considérer le poteau ayant la plus grande surface tributaire. Cette
surface a été calculée et est égale à 112.6m2
Poids propre poutre (P.P.P)
Le tableau ci-dessous nous donne pour chaque niveau le côté a de la section du poteau
qui supporte le plancher haut (PH) du niveau considéré.
Pour la descente des charges la colonne ayant la plus grande surface tributaire a été
retenue. Le tableau ci-dessous nous permet de trouver la charge ultime Nu=1.35*G+1.5Q en MN
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Généralités
Un escalier est un élément structural qui permet de passer d’un niveau à un autre. Les
différents éléments d’un escalier sont :
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La contremarche, partie verticale de ces gradins
Le limon, la poutre qui porte un ensemble de marches
La paillasse, la dalle située sous l’escalier
Palier
Contremarche
Marche
Palier
Paillasse
Si h est la hauteur d’une contremarche et g la largeur d’une marche, on doit pour que
l’escalier puisse être monté facilement, avoir entre ces deux quantités la relation :
2h + g = environ 64 (h et g en cm)
h = H/n
g = L/(n-1)
En générale il ne faut pas prévoir plus d’une vingtaine de marches successives sans les
séparer par un palier (fig. ci-dessus). Aussi dans l’étude d’un escalier, il faut prendre soin de
réserver une distance suffisante entre la partie de la construction située au-dessus de l’escalier et
la marche qui se trouve à l’aplomb de cet obstacle, pour éviter tout risque de se heurter la tête en
montant l’escalier. Cette distance s’appelle l’échappée et doit être au moins égale à 2.20 m.
Notre bâtiment compte quatre escaliers : le premier constitué de 3 marches, donne accès à
l’entrée du bâtiment. Deux assurent les déplacements entre le rez-de-chaussée et l’étage 1, enfin
le quatrième dessert tous les niveaux du bâtiment.
Méthodes de calcul
Page22
L’escalier donnant accès à l’entrée du bâtiment sera calculé comme un escalier
sans limon. Dans ce cas, la paillasse est l’élément résistant et porte de palier à
palier, elle est constituée par une dalle inclinée d’épaisseur h semi encastrée aux
deux extrémités. Dans notre cas cet escalier sera semi encastré à deux dalles
dénivelées.
h Paillasse
Mur central
Palier
Page23
à la dalle inferieure de l’étage 1.
Volées
Palie
r
Cet escalier dessert tous les niveaux et se compose de plusieurs volées dont
chacune est encadrée par deux paliers. Certains des paliers se trouvent au même
niveau des planchers et sont considérés comme leur prolongement.
Cage
Paliers
Généralités
Les fondations d’une construction sont les parties de celles-ci en contact avec le sol
auquel elles transmettent les charges de la superstructure.
L’organisation de ces fondations, pour être adéquate, doit remplir certaines conditions,
Page24
respecter certains principes :
Dans le rapport d’étude géotechnique fourni par le LNBTP il est mentionné que le sol sur
lequel on devra fonder qu’il est une formation marneuse avec des intrusions graveleuses dont :
La capacité portante ultime (à la rupture) est généralement la somme des trois termes :
Page25
qr = γ (B/2) Nγ + γ D Nq + c Nc
La contrainte admissible qadm est obtenue à partir de la contrainte à la rupture q r qui est
affectée d’un coefficient de sécurité égal à 3. Ce coefficient de sécurité est affecté directement
aux termes de surface et de cohésion mais à une partie seulement du terme de profondeur. γd qui
désigne qui désigne la contrainte verticale des terres au niveau de la fondation n’a pas à être
minoré.
Nous allons donner l’expression de la charge admissible dans le cas d’un sol homogène et
horizontal recevant des charges verticales et centrées :
Où :
Nq =
tg 2 ( π4 + ∅2 )e πtg ∅
Nc = cot ∅( N q −1)
1.85 ( N q−1 ) tg ∅
Nγ =
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Promotion 2002-2007
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
Dans le cadre de ce projet la contrainte admissible au sol a été fixée à l’avance. Elle est
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égale à 0.2 MPa pour ce sol.
En ce qui concerne les tassements, on fera l’hypothèse que les conditions suivantes sont
satisfaites :
Suivant les valeurs de D/A, on distingue les fondations superficielles ou directes des
fondations profondes :
Suivant la valeur du rapport L/A, on distingue les semelles filantes et les semelles
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isolées :
Cependant d’autres facteurs entre en compte pour le choix des semelles filantes. Par
exemple s’il y a chevauchement des semelles isolées.
D’après le rapport d’étude géotechnique fournit par le LNBTP qui propose un système de
fondations superficielles dans le cadre de la construction d’un immeuble à 4 niveaux hors sol
(R+3) ; il a été convenu que dans le cas de notre bâtiment qui repose sur le même sol support et
qui en outre aura deux niveaux en sous-sol, des fondations superficielles seraient également
retenues.
X. MUR DE SOUTENEMENT
Les murs servant aussi de parois au réservoir et dont la plus grande hauteur est 8.35 m
Page28
Des murs périphériques du bâtiment (voiles) comparable à une sorte de rideau dont le
calcul se fera par tranche de 1 m de hauteur et dont les appuis seront constitués par les
colonnes de rive qui les traversent.
Ce qui suit concerne surtout le premier type de murs, ceux dont les parois sont celles du
réservoir et qui font chacun une hauteur totale de 8.35m. Le deuxième type de murs sera pris en
compte dans le calcul des portiques, en effet les efforts qu’ils reprennent seront transmis aux
poteaux auxquels ces murs sont encastrés.
Page29
De manière
générale, les murs comportent :
-Un rideau ou une paroi résistante Ri presque verticale qui reçoit la poussée des terres et qui
est terminé à sa partie supérieure par une nervure de raidissement n. Ce rideau prendra aussi
appui sur les contreforts C. Habituellement il est muni de barbacanes régulièrement espacées afin
d’éviter l’accumulation des eaux à l’arrière du mur. Pour notre cas, il n’en sera pas ainsi ; et cette
accumulation qui aura pour effet d’augmenter la pression interstitielle (poussées
supplémentaires) sera de préférence prise en compte dans les calculs de stabilité.
- une semelle de fondation S qui déborde en avant du rideau, jusqu’au point A, de manière à
assurer une meilleure répartition des pressions sur le sol. Dans notre premier type de mur, une
partie de la semelle se confond avec le radier du réservoir et l’autre partie se trouve sur son
prolongement du côté du remblai.
-des contreforts C dont le rôle est de solidariser le rideau et la semelle et à maintenir les
positions relatives de ces éléments.
Pour tout ce qui suit, nous admettons que notre mur soutient un remblai à terre-plein
horizontal. Nous distinguons alors :
Page30
Ces forces comprennent :
le poids G des éléments constitutifs du mur, son poids propre;
le poids du remblai à l’aplomb du débord amont de la semelle;
la charge due aux surcharges du trottoir et de la rue
Nous négligerons les charges se trouvant sur le débord aval de la semelle.
Page31
En raison de la position des murs périphériques du bâtiment (deuxième type) qui n’auront
pas de semelle d’une part et, d’autre part, vu que les autres (premier type) constituent les parois
du réservoir et par conséquent leur semelle coïncide avec le radier de celui-ci avec juste un
débordement, les vérifications des états d’équilibre statique ne sont pas nécessaires et nous
passons directement au calcul de résistance.
Pré dimensionnement
Pour le pré dimensionnement des murs, nous retenons ceux coïncidant avec la paroi du
réservoir. Elle est la plus haute partie de l’ouvrage à retenir les terres et s’étend sur une hauteur
de 8.35 m. Etant donné que la hauteur dans le cadre des murs de soutènement est l’élément clé
pour le dimensionnement, c’est le motif qui justifie notre choix de les considérer pour notre pré
dimensionnement.
Vu que la hauteur est assez importante et par conséquent, soucieux d’éviter une trop
grosse épaisseur de mur, nous prévoyons une poutre intermédiaire horizontale et à faire porter le
rideau sur les contreforts. En plus, désireux de prendre une option économique, on choisit deux
épaisseurs différentes de part et d’autre de la poutre horizontale.
Page32
Méthodes de calcul
XI. RESERVOIR
Page33
Le bâtiment, comme mentionné dès la présentation du projet, est agrémenté d’un grand
réservoir d’environ 120 000 gallons placé sous le niveau S2 dans la direction nord-est. Il s’agit
dans le cadre du projet d’un réservoir enterré de forme rectangulaire dont les dimensions en plan
valent 10.75 m de largeur et 21.20 m de longueur. En élévation, il s’étend sur une hauteur de 2.84
m dont 0.55 m de tirant d’air.
Les forces en présence sont : la poussée des terres, la poussée du liquide (réservoir
plein) et les charges mortes. Comme le réservoir en question repose sur le sol, nous convenons
que le poids de l’eau sur le fond est équilibré par la réaction du sol.
Méthodes de calcul
Deux méthodes sont généralement utilisées pour le calcul des réservoirs rectangulaires et
nous citons, en l’occurrence, la méthode des tranches horizontales et celle des tranches
verticales. La méthode des tranches verticales convient pour les réservoirs de grande longueur
dont la hauteur et la largeur sont faibles tandis que, celle des tranches horizontales est
avantageuse pour les réservoirs de grande profondeur et dont la longueur et la largeur sont
faibles. Il s’ensuit alors que la méthode appropriée pour le calcul du réservoir du projet est celle
des tranches verticales.
Toutefois, dans notre cas le réservoir se trouve enterré et posé sur le sol, l’action des
terres sur les parois verticales du réservoir étant vide est prépondérante par rapport à celle
résultante de la différence de pression qu’exerceraient l’eau et les terres en même temps.
Comme il a été mentionné plus haut, le radier du réservoir n’est soumis à aucun effort
puisque les charges agissantes sont équilibrées par la réaction du sol. On devrait prévoir pour les
nappes supérieure et inférieure un quadrillage d’armatures destiné à combattre les effets du
retrait et des tassements différentiels. Toutefois le radier sera ferraillé comme les semelles des
murs de soutènement.
Page34
Hypothèses
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XII. PRISE EN COMPTE DES ACTIONS HORIZONTALES
(CONTREVENTEMENT)
1.- Généralités
2.-Mise en contexte
Etant donnée la configuration de notre ouvrage traversé par un escalier desservant tous
ses niveaux, la première réaction logique serait d’utiliser sa cage dans le contreventement de la
structure. Cependant, un inconvénient majeur s’allie à son utilisation et nous a forcés à mettre de
coté cette option. Cet inconvénient émane du fait que l’escalier est excentré par rapport au centre
de masse du bâtiment et une pareille situation entraînera pour conséquence la création d’un bras
de levier et génèrera un moment de torsion qu’il faut combattre au moyen de murs
complémentaires (voiles) qui, dans le meilleur des cas, doivent partir des fondations pour
aboutir au plancher supérieur. Pourtant, des ouvertures trop fréquentes et irrégulières dans les
murs telles portes, fenêtres, etc. nous empêchent de nous disposer d’un ensemble de rideaux de
murs traversant tous les niveaux. A défaut de cela, il était aussi possible de concevoir un
contreventement par niveau où les murs qui ne seraient pas les mêmes pour chaque niveau se
trouveraient encastrés aux planchers qui s’y attachent. Mais, arriver à encastrer les murs aux
planchers afin d’assurer une rigidité suffisante à la structure paraîtrait trop dangereux, en ce sens
qu’il existe des planchers dont l’étendue n’est pas continue et présenterait une certaine faiblesse
quant à la reprise des actions du vent.
Fort de tout ce qui est susmentionné, nous avons décidé pour le contreventement du
bâtiment de calculer les colonnes en conséquence de manière à reprendre les sollicitations des
actions horizontales au moyen des portiques seuls. Il découle en première approximation de notre
décision deux avantages énormes, dont l’un revêt un aspect purement économique et l’autre, à la
Page36
fois économique et structural, qui la justifient par rapport aux deux autres. En effet, l’utilisation
des voiles présente le désavantage d’être d’une part trop onéreuse. D’autre part, leur suppression
rend la structure plus légère ; donc, moins de charges à reprendre et par conséquent, moins de
dépenses au niveau des fondations.
Nous admettons pour l’action du vent qu’elle s’applique directement sur les parois
externes et/ou internes du bâtiment. Nous considérons aussi qu’elle s’y exerce normalement
d’où, il en résulte un effort qui agit perpendiculairement sur les parois.
L’effort résultant de l’action du vent constituera une charge horizontale dont l’effet devra
se manifester en imposant un cisaillement cumulatif à chaque niveau en partant de la terrasse au
plancher supérieur du sous-sol1 où l’on aura le cisaillement maximal. A partir du sous-sol1, il
gardera sa valeur constante pour le sous-sol et ce, jusqu’aux fondations.
Mis à part ce cisaillement, l’action du vent tendrait aussi à renverser l’édifice ce qui
aurait pour conséquence de solliciter beaucoup plus les poteaux extrêmes dans la direction où
elle agit. Nous basant sur la formule donnant le centre de poussée du vent à 0.556 h et, étant
donné qu’en plus, notre édifice contient deux niveaux de sous-sol, nous estimons qu’il est
suffisamment enterré et la stabilité au renversement de la structure est déjà assurée. Nous ne
tiendrons compte que de l’effort supplémentaire qu’apportera le vent aux moments fléchissant et
à l’effort tranchant dans les colonnes.
Nous supposons que le terrain où se situe l’ouvrage est plat et se trouve dans un
environnement dégagé, par conséquent nous négligeons la présence d’autres constructions
situées aux abords de l’édifice.
Nous retenons pour la zone d’impact du projet un site normal pour le bâtiment.
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B.- Etude parasismique
B1.- Généralités
Etant donnée la position de l’île d’Haïti, région exposée aux secousses sismiques, dans le
cadre de l’étude de notre bâtiment, le recours au calcul parasismique s’impose.
Les séismes se manifestent par des ondes sismiques provoquant des mouvements alternés
très rapides tant horizontaux que verticaux du sol et, par conséquent, des ouvrages fondés dessus.
Les forces d’inertie qui en résultent provoquent des sollicitations dynamiques importantes dans
les ouvrages, d’où la nécessité d’en tenir compte dans leur conception et leur dimensionnement.
Dans le but d’assurer un bon comportement d’une structure aux sollicitations engendrées
par un séisme, on doit tenir compte de nombreux facteurs :
Selon les exigences du Code national du bâtiment du Canada (CNBC), les structures
calculées doivent posséder un certain niveau de rigidité, de résistance et de ductilité.
Les sollicitations résultant d’un séisme, peuvent être, en règle générale, estimées avec
une précision suffisante par la méthode des charges de remplacement. Méthode qui sera retenu
dans le cadre de notre bâtiment.
La méthode des charges de remplacement est en général appliquée dans le cas des
Page38
bâtiments d’une hauteur n’excédant pas 50m, dont la répartition des masses est pratiquement
symétrique et garde une certaine uniformité d’un étage à l’autre.
n
ah
Q s= ∑ (Gi+Qperm , i)
g i=1
Page39
Qsi=Qs n
∑ ( Gi+Qperm ,i )∗Zi
i=n
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XIII. METHODES DES ETATS-LIMITES
Les ouvrages et éléments d’ouvrages doivent être conçus et calculés de manière à pouvoir
résister avec une sécurité appropriée à toutes les sollicitations prévues et à présenter une
durabilité satisfaisante durant toute la période d’exploitation envisagée.
1- Actions
Les actions sont l’ensemble des charges (forces, couples,…, charges permanentes,
climatiques et d’exploitation) appliquées à la structure, ainsi que les conséquences des
modifications statiques ou d’état (retrait, variations de températures, etc.) qui entrainent des
déformations de la structure.
2- Sollicitations
Les sollicitations sont les efforts provoqués, en chaque point et sur chaque section de la
structure, par les actions qui s’exercent sur elle ; les sollicitations sont exprimées sous forme de
forces, d’efforts (normaux ou tranchants), de moments (de flexion, de torsion), etc.
2) Les états-limites de service au-delà desquels ne sont plus satisfaites les conditions
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normales d’exploitation et de durabilité, qui comprennent les états-limites de fissuration
et de déformation.
Les actions permanentes sont appliquées pratiquement avec la même intensité pendant
toute la durée de la vie de l’ouvrage ; elles comportent :
Les actions variables sont celles dont l’intensité est plus ou moins constante, mais qui
sont appliquées pendant un temps court par rapport aux actions permanentes. On distingue :
Les actions d’exploitation qui sont définies par les conditions propres d’utilisation
de l’ouvrage.
Les actions climatiques (le vent dans notre cas)
Les actions dues à la température.
Les actions appliquées en cours d’exécution.
Les actions accidentelles (FA) : les séismes, action du feu, chocs de véhicules, etc.
1.35G + 1.5Q ;
1.35G+W ;
G+Q+Fa
G+Q;
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XIV. JUSTIFICATION DES SECTIONS SOUMISES A DES SOLLICITATIONS
NORMALES
On entend par sollicitations normales celles qui peuvent être équilibrées par des
contraintes normales développées sur les sections droites des pièces. Les éléments de réduction
de ces sollicitations sont dans les cas les plus courants le moment fléchissant et l’effort normal.
Le béton
Quelle que soit la qualité du béton défini par sa résistance caractéristique à la
compression, le diagramme contraintes-déformations pouvant être utilisé dans tous les cas est le
diagramme non linéaire dit parabole-rectangle (figure ci-dessous). Il comporte un arc parabole
passant par l’origine et d’axe parallèle à l’axe des contraintes et d’abscisse ε bc = 0.002 et d’un
segment de droite parallèle à l’axe des déformations et tangente à la parabole en son sommet. Ce
segment s’étend de la valeur 0.002 à 0.0035 de l’axe des déformations.
σbc
0.85fcj / θγb
10-3 εbc
1 22 3.5
Diagramme parabole-rectangle
Page43
simplifié. La figure ci-contre illustre ce nouveau diagramme.
Avec :
Sur une distance 0.2yu à partir de l’axe neutre la contrainte est nulle.
Sur la distance restante, la contrainte vaut 0.85fcj / θγb.
L’acier
Le diagramme contraintes (σs) - déformations (εs) est conventionnellement défini ci-après :
σs
fe/γs
fe/(Es.γs) 10° oo εs
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Diagramme contraintes-déformations Promotion
des 2002-2007
aciers
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
Page44
B.- Etat-limite ultime de résistance
Hypothèse de calcul
- Le béton tendu n’est pas pris en compte
- Les sections droites restent planent jusqu'à l’état limite, ainsi les déformations des
fibres sont proportionnelles à leur distance à l’axe neutre.
- Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton, les déformations
sont les mêmes pour les deux matériaux (adhérence)
- Le diagramme contraintes-déformations du béton sera un parabole-rectangle dans
le cas général. Il pourra être rectangulaire simplifié si la section n’est pas
entièrement comprimée.
- Le diagramme contraintes-déformations des aciers sera bilinéaire.
- On peut supposer concentrée en son centre de gravité la section d’un groupe de
plusieurs barres, tendues ou comprimées, pourvu que l’erreur ainsi commise sur la
déformation unitaire ne dépasse pas 15 %.
On remarque que la rupture ne peut intervenir que suivant l’une des trois façons ci-après :
Epuisement des aciers en traction, c’est-à-dire l’allongement de rupture (10o/oo) est atteint.
Epuisement de la résistance du béton en flexion, c’est-à-dire le raccourcissement ultime
(3.5 o/oo) est atteint.
Epuisement de la résistance du béton en compression simple, c’est-à-dire le
raccourcissement ultime (2 o/oo) est atteint.
A' O' 2° oo 3.5° oo εbc
D B
3h/7
O1
1b C
d 1a 2c
h
2b
2a
εs 10° oo B' 3 B"
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et A allongement
RENE Jerry Jacky racourcissement
Promotion 2002-2007
O E
Diagramme des trois pivots
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PRINCE
Page45
En rassemblant ces différents cas de rupture sur un diagramme, on obtient l’ensemble des
déformées possible de la section à l’état limite ultime. Cet ensemble est formé de trois familles
de droites passant chacune par l’un des trois points de déformation ultime A, B, C représentant
respectivement l’allongement maximum des aciers tendus, les raccourcissements maxima du
béton en flexion et en compression simple.
Une droite passant par A indique que la rupture est atteinte par insuffisance de l’acier
tendu. Une droite passant par B indique que la résistance du béton en flexion est épuisée. Enfin
une droite passant par C indique que la résistance du béton en compression est épuisée.
On peut alors définir sur le diagramme des trois pivots six sous-domaines :
Ces trois familles de droites forment un ensemble dépendant d’un seul paramètre qui peut
être, par exemple, l’ordonnée de l’axe neutre ou la distance y u de celui de la fibre la plus
comprimée de la section :
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Promotion 2002-2007
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PRINCE
Page46
2- Domaine 2 (pivot B) : 0.2593d ≤ yu ≤ h
3- Domaine 3 (pivot C) : yu ≥ h
Posons α = yu/d, on a :
Nous appellerons moments de référence MAB et MBC les moments résistants de la section à
l’état limite ultime évalués par rapport au centre de gravité des aciers tendus et qui sont obtenus
lorsque le diagramme des déformations coïncide respectivement avec les droites AB et BC sur le
diagramme des trois pivots.
Ainsi, si Mu est le moment ultime appliqué rapporté au centre de gravité des aciers
tendus, le pivot peut être déterminé une fois connus les moments MAB et MBC :
3. Si Mu < MAB, On est dans le domaine 1 : pivot A
4. Si MAB < Mu < MBc, On est dans le domaine 2 : pivot B
5. Si Mu > MBC, On est dans le domaine 3 : pivot C.
Désignons par :
b : Largeur de la poutre.
h : Hauteur de la poutre.
d : Hauteur utile de la poutre.
e : Distance nappe d’acier inférieur par rapport à la fibre la plus tendue.
fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton âgé de 28 jours.
fe : Limite d’élasticité de l’acier.
σbc : Contrainte de compression du béton.
Page47
εs : Allongement relatif de l’acier tendu.
εbc : Raccourcissement relatif du béton comprimé.
Mu : Moment de calcul ultime égal au moment appliqué.
µ : Moment réduit, soit µ = Mu / (b*d2* σbc).
d
h
Zc
As Ns
εs
Equilibre :
La méthode de calcul :
Mu= 0.8095byuσbc.(d-0.4160.yu)
Page48
Mu= 0.8095.b.d.σbc.α(1-0.4160.α)
µ = Mu/( b.d2.σbc)
µ = 0.8095.α.(1 - 0.4160.α)
α = 1.2(1- √(1-2.06µ))
Connaissant le pivot :
La section totale des armatures tendues As est la somme des sections A1 et A2.
Page49
Cette vérification consiste à s’assurer que la contrainte du béton σb ne dépasse pas 0.6fcj.
C C
Pour les poutres à section rectangulaire soumisesNserv
à la flexion simple dont les armatures
sont en acier de classe FeE40, on peut ne
c pas procéder à la vérification de la contrainte en
σbc
compression du béton lorsque
A'sla hauteur
d' relative de l’axe neutre (yu/d) à l’état-limite
σ's/n ultime est
yc
au plus égale à : (g-1)/2 + fcj/100 avec g yserv
= Mu/Ms. Où Mu désigne le moment ultime agissant et
eA
Ms le moment de dservice agissant et fcj la résistance.
h
En écrivant le bilan des efforts appliqués à la section, on montre que yc est solution de :
yc3 + p.yc + q = 0
n = Es/Eb = σs/σb
Page51
La solution de l’équation de troisième degré yc3 + p.yc + q = 0 n’a qu’une seule racine et
peut être résolue par la formule de Cardan :
1 1
[ √ ( ) ( ) ] [ √( ) ( ) ]
q 2 P 3
q 2 P 3
−q 3 −q 3
yc = + + + − +
2 2 3 2 2 3
Page52
Où η est un coefficient de fissuration dont la valeur est égale à 1.6 pour les
armatures à haute adhérence.
b) Le diamètre des armatures les plus proches des parois est au moins égale à 6 mm
c) Les armatures de peau sont réparties et disposées parallèlement à la fibre moyenne des
poutres de grandes hauteur ; leur section est d’au moins 3 cm2 par mètre de longueur de
parement mesurée perpendiculairement à leur direction.
Page53
Les déformations sont à considérer que lorsqu’elles peuvent gêner l’utilisation de la
construction ou engendrer des désordres dans cette dernière ou dans les éléments qu’elle
supporte.
Le calcul des déformations est effectué pour évaluer les flèches dans l’intention de fixer
les contre-flèches à la construction ou de limiter les déformations de service.
Page54
TANGENTES (L’EFFORT TRANCHANT)
A.- Généralité
L’étude du moment de flexion fournit les dimensions des armatures longitudinales dans
une section donnée ; l’étude de l’effort tranchant permet de vérifier l’épaisseur de l’âme et de
déterminer les armatures transversales et l’épure d’arrêt des armatures longitudinales.
On dit que sur le plan mené à travers un élément s’exerce une action tangente simple
lorsque la contrainte qui s’exerce sur le plan se réduit à sa composante située dans le plan
considéré.
Soit une poutre en béton armé, fléchie. Considérons deux facettes planes orthogonales
dont l’une est perpendiculaire aux fibres longitudinales de la poutre. Du fait que, par hypothèse
les contraintes normales du béton tendu sont nulles, ces deux facettes OA et OB du prisme OAB
sont soumises à un état de cisaillement simple.
On voit que la rupture de la pièce peut être obtenue soit par écrasement des bielles trop
fortement comprimées, soit par écartement de celles-ci ; pour prévenir cet écartement, il faut
disposer des aciers qui traversent les fissures, et viennent les coudre. On remarque enfin que les
bielles, qui forment un angle important avec la verticale, ont tendance à glisser sur la surface de
l’appui, et qu’il faut donc assurer leur stabilité par un ancrage. Finalement, les conditions à
remplir pour assurer la stabilité d’un élément fissuré vis-à-vis du cisaillement sont :
Page55
Ancrage des bielles
τ = V/b.z
Le BAEL propose que les justifications de l’âme d’une poutre soient conduites à l’état
limite ultime à partir de la contrainte tangente τu prise conventionnellement égale à :
τu = Vu/b.d
Les armatures de couture encore appelées armatures transversales sont inclinées d’un
angle α ; la disposition la plus efficace correspond à α = 45 0, mais on utilise souvent par
commodité, lorsque cela est possible α = 900.
Nous opterons dans le cadre de ce projet pour des armatures transversales verticales
c’est-à-dire lorsque α = 900.
La justification vis-à-vis de l’état limite ultime des armatures de couture s’exprime par la
relation :
At τ u−0.3 f tj k
≥
b s t 0.8 f e (cosα +sinα )
At τ u−0.3 f tj k
Page56
≥
b st 0.8 f e
b : Largeur de la poutre.
0.8 A t f e
St =
b (τ u −0.3 f tj k )
Chaque écartement sera répété autant de fois qu’il y a de mètres dans la demi-
portée.
Page57
Aucune armature d’effort tranchant n’est requise si les conditions suivantes sont
remplies :
- La pièce concernée est bétonnée sans reprise sur toute son épaisseur
- La contrainte tangente τu définie précédemment est au plus égale à 0.05fcj
Lorsque la dalle comporte des armatures d’effort tranchant, les valeurs limites de la
contrainte tangente τu sont celles donné pour les poutres à armatures d’âme droites multipliées
par :
1 si h ≥ 0.30m
Page58
A.- Généralité
Le mot d’adhérence désigne l’action des forces de liaison qui s’opposent au glissement
des armatures suivant leur axe par rapport au béton qui les enrobe. La capacité d’adhérence des
barres au béton est mise en évidence et mesurée en exerçant une traction F sur une barre noyée
dans un bloc de béton. La tendance à l’arrachement de la barre provoque la formation des bielles
obliques comprimées qui s’appuient elles-mêmes sur des zones de béton plus éloignées, en y
provoquant des contraintes tangentielles.
Bielle oblique
τs = F/(l ui) ≤ τu
Avec :
Les armatures peuvent être groupées en paquets à condition de les disposer de façon
compacte et d’opposer le minimum de gêne à la mise en place du béton. Le périmètre utile est
égal au périmètre minimal circonscrit à la section droite du paquet. Pour des paquets de même
diamètre Ø :
1 barre : u = ᴨ.Ø
Page59
2 barres : u = (ᴨ+2).Ø
3 barres : u = (ᴨ+3).Ø
Paquets
L’adhérence d’une barre est mesurée par des essais de traction et de flexion. Ces essais
consistent à déterminer, d’une part la relation entre la force dans la barre et le glissement relatif
acier béton et d’autre part, la force d’arrachement, c’est-à-dire de rupture d’adhérence.
Ancrer une barre c’est la prolonger, au-delà de la section de calcul, d’une longueur telle
que la résultante des contraintes d’adhérence équilibre l’effort axial appliqué à la barre. Cette
longueur est la longueur d’ancrage, sur laquelle la contrainte d’adhérence est supposée constante
et égale à sa valeur ultime : τu = 0.6 ψs2 ft28.
ψs coefficient de scellement qui vaut 1 pour les ronds lisses et 1.5 pour les barres à haute
adhérence.
L’ancrage de l’ensemble d’un paquet n’est pas autorisé. Chaque barre doit être ancrée
individuellement.
Ancrage rectiligne :
Les barres rectilignes de diamètre Ø et de limite élastique fe sont ancrées sur une longueur
ls = longueur de scellement droit.
∅fe
l s=
D’où 4 τu
Page60
A défaut de calcul précis, on adopte les valeurs forfaitaires suivantes pour le rapport ls/Ø :
50 pour les aciers à haute adhérence (ψs = 1.5) Fe E500 et pour les ronds lisses Fe
E215 et Fe E235
La pleine section d’une armature rectiligne ne peut être prise en compte dans le calcul
qu’à une distance de son extrémité égale à sa longueur de scellement droit, du fait que la
mobilisation de la force d’adhérence requise ne peut être complète sur une distance inférieure.
Mais cette longueur n’est pas souvent réalisable du fait que les armatures inférieures sont
nécessaires au droit de l’appui et qu’un ancrage rectiligne imposerait une sur-longueur
inadmissible à l’about de la poutre. Aussi est-on amené à utiliser des ancrages par courbure qui
permettent de réduire l’encombrement e la pièce du fait de l’amélioration de l’ancrage, résultant
de l’augmentation sensible de l’effet de frottement sur le béton.
L’effet de la courbure est loin d’être négligeable. Il permet une réduction assez sensible
de la longueur d’ancrage.
Les règles BAEL admettent, qu’à défaut de calcul précis, l’ancrage d’une barre rectiligne
Page61
terminée par un crochet normal (figure qui suit) est assuré lorsque la longueur de la partie ancrée
mesurée hors crochet est au moins égale à :
0.4 ls s’il s’agit d’une barre à haute adhérence de nuance Fe E400 ou Fe E500
Par ailleurs, dans toute partie courbe d’une barre de diamètre Ø, le rayon de courbure r
doit satisfaire à l’inégalité suivante, dite condition de non-écrasement du béton :
r ∅ σs
∅ ( )
≥0.2 1+ v
e r f cj
v Coefficient numérique égal à l’unité lorsque la barre est isolée ou fait partie d’un
ensemble de barres courbées disposées en un seul lit.
Page62
XIX. METHODES DE CALCUL DES PORTIQUES
1.- Rappel
- On appelle action du nœud A sur la barre AB le couple TAB compté positivement dans le
sens des aiguilles d’une montre. TAB = MA (MA moment fléchissant en A).
- On appelle action du nœud B sur la barre AB le couple TBA compté positivement dans le
sens des aiguilles d’une montre. TBA = -MB (MB moment fléchissant en B).
- Les valeurs des constantes mécaniques de la barre AB sont telles que a=2b=c=L/(3EI).
- Les actions nœuds sur barre de la poutre AB dans l’ossature sont obtenues a partir des
relations du point 4) par :
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Promotion 2002-2007
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
Page63
TBA = γBA – [b/(ac-b2)] ωA – [a/(ac-b2)] ωB + [(b+a)/(ac-b2)] WAB
- En posant KAB = [c/(ac-b2)] , KBA = [a/(ac-b2)]
λAB = b/c , λBA = b/a
les relations précédentes deviennent
TAB = γAB – KAB.ωA – λAB.KAB.ωB + KAB(1+ λAB) WAB
TBA = γBA– λBA.KBA.ωA – KBA.ωB + KBA(1+ λBA) WAB
Page64
système dépende de n déplacements.
Les couples T donnés par les relations au point 7) du paragraphe ci-dessous sont fonctions :
Les équations d’équilibre des nœuds sous l’action des couples donnent p relations
linéaires (on a donc un premier groupe d’équations)
Les relations complémentaires sont obtenues par la condition d’équilibre des charges
horizontales.
La méthode pour écrire cet équilibre consiste à procéder à une coupure horizontale de la
structure à chaque niveau de l’ossature, puis à écrire, à chaque fois, l’équilibre des efforts
tranchants dans les sections situées immédiatement au dessus de la section de coupures. On
obtient alors les n équations supplémentaires.
Le système devient alors un système de n+p équation à n+p inconnu donnant les
moments sur appuis pour chaque barre du portique. Pour une barre de longueur L, le moment en
travée M(x) et l’effort tranchant E(x) en une section x sont donnés par les formules classiques :
Page65
DEUXIEME PARTIE
Page66
A. Calcul des moments
Hypothèses :
Comme il a été dit dans la première partie de ce document, pour chaque plancher du
bâtiment nous allons considérer des panneaux de dalles rectangulaires délimitées par les poutres.
Ces dalles soumises à des charges réparties sur toute leur surface, porteront dans deux directions
et seront encastrées sur leurs contours aux poutres qui les supportent.
Méthode de calcul :
Pour le calcul des dalles rectangulaires encastrées, quel que soit leur élancement α =lx/ly
(avec lx : petite portée et ly : grande portée), on commence par déterminer les moments de
flexion qui s’y développeraient si elles étaient articulées sur leurs contours. La méthode pour la
détermination de ces moments est la suivante :
Les moments de flexion maximaux Mx et My peuvent être réduits de 15 à 25% selon les
conditions d’encastrement. Par continuité, il est préférable de prendre pour les appuis de rive les
moments d’encastrement à 0.3 Mx et 0.5 Mx pour les appuis intermédiaires. (Voir les figures de la
page suivante).
Page67
Appui de rive
lx -0.5 Mx lx
Appui -0.3 Mx
de rive
Dalle
continue
ly -0.75 My ly -0.85 My
-0.5 Mx
-0.5 Mx
-0.3 Mx -0.5 Mx
-0.5 Mx -0.5 Mx
-0.85 Mx
-0.75 Mx
Si on désigne par :
On doit avoir :
Page68
Modèle de calcul :
Nous allons exposer les démarches de calcul pour un seul panneau de dalle. Les autres
résultats seront affichés dans différents tableaux dans l’ANNEXE I.
Le panneau dalle retenu (panneau P4) est situé au plancher haut du niveau 2 (PH2). Son
côté droit est un appui de rive. (Voir plan STR - 9).
Les actions :
Moments de flexion :
α = lx / ly
α = 4.35 / 4.60
α = 0.95
µx = 0.0410 et µy = 0.8875
Mx = µx . p . lx2
Mx = 11.53 kN.m
Page69
My = µ y . Mx
My = 10.23 kN.m
Pour déterminer les valeurs des moments sur appuis et en travées nous prendrons les
coefficients indiqués sur le schéma suivant :
lx= -0.5 Mx
4.35
n
w e
ly=4. -0.75 My
60
s
-0.5 Mx
-0.5 Mx -0.3 Mx
-0.85 Mx
Vérifications :
Page70
Suivant petite portée, on doit avoir : Mtx + (Mw + Me)/2 ≥ 1.25Mx
Mtx + (Mw + Me)/2 = 9.80 + (5.77 + 3.46)/2 = 14.415
1.25Mx = 14.4125
Donc Mtx + (Mw + Me)/2 ≥ 1.25Mx
Panneau 4 h= 0,18 m
Petite portée Grande portée
lx ly
= 4,35 m = 4,60 m
M
w 5,77 kN/m2 Mn 5,77 kN/m2
Me 3,46 kN/m2 Ms 5,77 kN/m2
Mt Mt
x 9,80 kN/m2 y 7,68 kN/m2
Remarque: le moment d’encastrement sur un appui commun à deux panneaux est le plus grand
en valeur absolue des moments calculés pour chacun des deux panneaux.
Page71
B. Détermination des armatures
Hypothèses :
Le calcul des armatures s’effectue à la flexion simple par les méthodes de calcul des
poutres. En effet pour chaque panneau on considèrera une tranche de dalle de 1.00 m de large ;
au final on aura à calculer les armatures pour une poutre de 1.00 m de large et pour hauteur
l’épaisseur de la dalle soit 0.18 m dans notre cas.
Méthode de calcul :
Désignons par :
b : Largeur de la poutre.
h : Hauteur de la poutre.
d : Hauteur utile de la poutre.
e : Distance nappe d’acier inférieur par rapport à la fibre la plus tendue.
fc28 : Résistance caractéristique à la compression du béton âgé de 28 jours.
fe : Limite d’élasticité de l’acier.
σbc : Contrainte de compression du béton.
σs : Contrainte de traction dans l’acier.
εs : Allongement relatif de l’acier tendu.
εbc : Raccourcissement relatif du béton comprimé.
Mu : Moment de calcul ultime égal au moment appliqué.
µ : Moment réduit, soit µ = Mu / (b*d2* σbc).
0.85fcj / γb 0.85fcj / γb
Page72
Soit yu la distance de l’axe neutre de la déformation à la fibre la plus comprimée d’après
le diagramme rectangle simplifié:
Sur une distance 0.2yu à partir de l’axe neutre la contrainte est nulle.
Sur la distance restante, la contrainte vaut 0.85fcj / θγb.
Détermination du pivot :
On remarque que la rupture ne peut intervenir que suivant l’une des trois façons ci-après :
2a
εs 10° oo B' 3 B"
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et A allongement
RENE Jerry Jacky racourcissement
Promotion 2002-2007
O E
Diagramme des trois pivots
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
Page73
En rassemblant ces différents cas de rupture sur un diagramme, on obtient l’ensemble des
déformées possible de la section à l’état limite ultime. Cet ensemble est formé de trois familles
de droites passant chacune par l’un des trois points de déformation ultime A, B, C représentant
respectivement l’allongement maximum des aciers tendus, les raccourcissements maxima du
béton en flexion et en compression simple.
Une droite passant par A indique que la rupture est atteinte par insuffisance de l’acier
tendu. Une droite passant par B indique que la résistance du béton en flexion est épuisée. Enfin
une droite passant par C indique que la résistance du béton en compression est épuisée.
On peut alors définir sur le diagramme des trois pivots six sous-domaines :
Ces trois familles de droites forment un ensemble dépendant d’un seul paramètre qui peut
être, par exemple, l’ordonnée de l’axe neutre ou la distance y u de celui de la fibre la plus
comprimée de la section :
Page74
Domaine 3 (pivot C) : yu ≥ h
Posons α = yu/d, on a :
Nous appellerons moments de référence MAB et MBC les moments résistants de la section à
l’état limite ultime évalués par rapport au centre de gravité des aciers tendus et qui sont obtenus
lorsque le diagramme des déformations coïncide respectivement avec les droites AB et BC sur le
diagramme des trois pivots.
Ainsi, si Mu est le moment ultime appliqué rapporté au centre de gravité des aciers
tendus, le pivot peut être déterminé une fois connus les moments MAB et MBC :
Si Mu < MAB, On est dans le domaine 1 : pivot A
Si MAB < Mu < MBc, On est dans le domaine 2 : pivot B
Si Mu > MBC, On est dans le domaine 3 : pivot C.
d
h
Zc
As Ns
εs
Equilibre :
Somme des forces : Nb +N’s – Ns = Nu (dans notre cas Nu=0, nous sommes en flexion
Page75
simple).
Sommes des moments : Mu= Zc.Nc + (d-d’). A’s . σ’s
Mu= Zc.Nc
Mu= 0.8095byuσbc.(d-0.4160.yu)
Mu= 0.8095.b.d.σbc.α(1-0.4160.α)
µ = Mu/( b.d2.σbc)
µ = 0.8095.α.(1 - 0.4160.α)
α = 1.2(1- √(1-2.06µ))
Connaissant le pivot :
σs
fe/γs
Page76
A partir des équations d’équilibre on détermine les sections d’acier As et A’s si acier en
compression nécessaire.
Modèle de calcul :
Nous allons déterminer les sections d’acier pour le panneau de dalle P4 dont les moments
sur appuis et en travées on déjà été déterminés. On rappelle que le calcul se fera par tranche de
1.00 m pour chacune des directions.
Faisons d’abord le calcul pour la petite portée. Le moment appliqué est le moment
calculé en travée : Mu = Mtx = 9.80 kN.m.
MAB = 0.1873.b.d2.σbc
MBC = µBc.b.d2.σbc
Avec b = 1.00 m, d=0.15 m, σbc = 0.85fc28 / γb soit σbc = 0.85*30000/1.5 = 17000 kPa
Mu < MAB, On est dans le domaine 1 : pivot A (acier en compression non nécessaire)
µ = Mu/( b.d2.σbc)
µ = 0.02562
α = 1.2(1- √(1-2.06µ))
α = 0.032096
σs = 347826.09 kPa.
Page77
Nb = 0.8095b.α.d.σbc
Nb = 66.2548 kN
Ns = 66.2548 kN.
As = Ns / σs
As < As min
Alors on choisit une section d’acier égale au max de ces trois valeurs :
As = 0.002xbxh
Page78
C. Dispositions constructives
Les panneaux de dalles ne sont pas des éléments immergés et ne sont pas soumis à des
intempéries sauf pour la terrasse. Nous sommes donc dans le cas où la fissuration est considérée
comme peu préjudiciable. On a fait le choix d’un enrobage des aciers de 3 cm d’épaisseur.
Pour une section d’acier de 3.6 cm2, en choisissant des barres Ø ½ correspondant à une
section de 1.266 cm2, il en faudrait 2.84 barres soit 3 barres.
L’écartement des armatures ne doit pas dépasser les valeurs du tableau suivant :
Page79
Types de charge en fissuration
Espacement peu préjudiciable
reparties
concentrées
ESPACEME maximal seulement
NT Direction la
MAXIMAL min (3h et 33 min (2h et 25
plus sollicitée
DES cm) cm)
(petite portée)
ARMATURE
S Direction la
moins
min (4h et 45 min (3h et 33
sollicitée
cm) cm)
(grande
portée)
Le moment le plus fort s’exerce selon la petite portée : les armatures correspondantes
seront donc placées le plus bas possible (voir figures ci-dessous).
0.45 m 0.33 m
Page80
I LES PORTIQUES
A (Première
B partie
C du bâtiment)
D E F
PH3
Les portiques sont formés par l’ensemble poutres, colonnes. Les liaisons entre les poutres
et les colonnes sont des encastrements. Dans notre bâtiment nous avons opté pour des portiques
PH2
dans les deux directions, pour des raisons de contreventement, sujet qui a été débattu dans la
premièrePH1
partie de ce document.
Nous allons nous limité au calcul d’un seul portique. Il s’agit du portique 5 que l’on peut
identifier
PH0sur les plans. Ce portique a été choisi parce qu’il contient le poteau le plus chargé
représenté en trait discontinu sur le schéma ci-dessous :
PH-1
Page81
A B
45°
F Pour les panneaux reposant sur quatre côtés, on admet
généralement que les charges appliquées se transmettent à chaque
lY
côté selon le schéma ci-contre : le triangle ABF sur le côté AB, le
00
PRINCE
Page82
La poutre indiquée sur le schéma ci-dessous reprend alors les charges appliquées sur la
surface hachurée.
45.
0 0°
Panneaux de dalle
Poutre
Les charges appliquées sont alors reparties de façon trapézoïdales ou triangulaires. Dans
les deux cas, pour faciliter les calculs ces charges sont converties en charges uniformément
reparties.
Charge équivalente pour le calcul des moments de flexion dans le cas d’une charge
trapézoïdale :
lx
Peq= P*(1-1/3*α2) α = ly
Charge équivalente pour le calcul des moments de flexion dans le cas d’une charge
triangulaire :
Peq= (2/3)*P
Page83
ou triangulaire et Peq charge uniformément repartie équivalente.
Planc G1 G1 (kN/m
her (kN/m2) AB BC CD DE EF
8.04 22.51 23.27 22.76 20.90 23.27
PH3 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
7.12 19.94 20.61 20.16 18.52 20.61
PH2 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
7.12 19.94 20.61 20.16 18.52 20.61
PH1 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
6.59 18.46 19.08 18.67 17.14 19.08
PH0 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
6.59 18.46 19.08 18.67 17.14 19.08
PH-1 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
4.71 13.19 13.63 13.34 12.25 13.63
PH-2 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
2- Charges permanentes ponctuels sur les nœuds. Ces charges sont dues aux travées
perpendiculaires qui transmettent également leurs efforts sur les nœuds.
Planc G2 G2 (Kn)
her (kN/m2) A B C D E F
8.04 38.21
PH3 kN/m2 kN 60.88 kN 45.27 kN 60.49 kN 76.21 kN 38.35 kN
7.12 33.85
PH2 kN/m2 kN 53.93 kN 40.10 kN 53.59 kN 67.51 kN 33.97 kN
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7.12 33.85
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PH1 kN/m2 kN 67.86 kN 67.88 kN 67.44 kN 67.51 kN 33.97 kN
6.59 31.34
PH0 kN/m2 kN 62.83 kN 62.84 kN 62.44 kN 62.50 kN 31.45 kN
6.59 31.34
PH-1 kN/m2 kN 62.83 kN 62.84 kN 62.44 kN 62.50 kN 31.45 kN
4.71 22.39
PH-2 kN/m2 kN 44.89 kN 44.90 kN 44.61 kN 44.65 kN 22.47 kN
Planc Q1 Q1 (kN/m)
her (kN/m2) AB BC CD DE EF
1.50 4.20 4.34 4.25 3.90 23.27
PH3 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
3.50 9.80 10.13 9.91 9.10 10.13
PH2 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
3.50 9.80 10.13 9.91 9.10 10.13
PH1 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
5.00 14.00 14.47 14.16 13.00 14.47
PH0 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
5.00 14.00 14.47 14.16 13.00 14.47
PH-1 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) kN/m)
2.50 7.00 7.24 7.08 6.50
PH-2 kN/m2 kN/m) kN/m) kN/m) kN/m) 7.24 kN/m)
2- Charges ponctuels sur les nœuds. Ces charges sont dues aux travées perpendiculaires
qui transmettent également leurs efforts sur les nœuds.
Planc Q2 Q2 (kN/m)
her (kN/m2) A B C D E F
8.04 7.13
PH3 kN/m2 kN 11.36 kN 8.45 kN 11.29 kN 14.22 kN 7.16 kN
7.12 16.64
PH2 kN/m2 kN 26.51 kN 19.71 kN 26.34 kN 33.18 kN 16.70 kN
7.12 16.64
PH1 kN/m2 kN 33.36 kN 33.36 kN 33.15 kN 33.18 kN 16.70 kN
6.59 23.77
PH0 kN/m2 kN 47.65 kN 47.66 kN 47.36 kN 47.40 kN 23.85 kN
6.59 23.77
PH-1 kN/m2 kN 47.65 kN 47.66 kN 47.36 kN 47.40 kN 23.85 kN
4.71 11.88
PH-2 kN/m2 kN 23.83 kN 23.83 kN 23.68 kN 23.70 kN 11.93 kN
Page85
2-Prise en compte des actions horizontales
D’après les règles NV 65 révisées, la pression du vent à prendre en compte dans les calculs
dépend d’un certain nombre de paramètres :
De la région : qvo
Du site du projet : Ks
De la hauteur du bâtiment Kh
De la dimension de l’élément étudié : δ
De la forme de la construction : C
D’un coefficient de majoration dynamique : β
Dans ces conditions, la pression du vent vaut alors : qv = qvo Ks Kh δ C β
1. Détermination de qvo
qvo est donné par la relation suivante :
La vitesse du vent de projet étant fixée à 200 Km/h soit 55.56 m/s
- qvo = (55.56)2/1630
- qvo = 1.894 KN/m2
2. Hypothèses sur le site
Nous supposons que le terrain où se situe l’ouvrage est plat et se trouve dans un
environnement dégagé, par conséquent nous négligeons la présence d’autres constructions
situées aux abords de l’édifice.
Nous retenons pour la zone d’impact du projet un site normal pour le bâtiment.
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3. Détermination de Kh.
L’action du vent est une fonction croissante de l’altitude du point étudié par rapport au sol.
En effet, en se rapprochant du sol le vent subit un ralentissement dû au frottement du sol et de
la végétation.
h 18
K h 2.5
h 60
relation : (pour h < 500 m).
D’où Kh = 1.1
5- Valeur de C.
Ce coefficient est fonction de l’aérodynamisme de la construction. La base de notre
construction étant éloignée du sol (car elle repose sur des colonnes), on peut prendre C = 1.3
Ce coefficient est fonction de la période de vibration T qui sera calculée par la méthode
Page87
dite simplifiée. En effet, pour les bâtiments courants, si on désigne par :
H
T 0.09
L
On obtient ξ =0.3
Coefficient de pulsation τ
Le coefficient τ dépend de la hauteur h au dessus du sol de l’élément étudié. Il se lit sur l’échelle
fonctionnel, pour h = 14.8, τ = 0.35
La charge linéaire W appliquée sur le portique 5 est obtenue en multipliant qv par la surface
d’impact reprise par ce portique et divisant par la hauteur hors sol du portique :
La largeur de la surface d’impact étant 4.37m, on obtient W = 1.61*4.37 soit W = 7.04 kN/m
Page88
B.- Etude parasismique
n
ah
Q s= ∑ (Gi+Qperm , i)
g i=1
ah g Gi Qper, i Qs
PH3 3.50 m/s2 9.80 m/s2 1499.40 kN 499.46 kN
PH2 3.50 m/s2 9.80 m/s2 1499.40 kN 921.74 kN
PH1 3.50 m/s2 9.80 m/s2 1631.70 kN 1003.07 kN
1499.40 4672.46
PH0 3.50 m/s2 9.80 m/s2 kN 742.22 kN kN
1477.35
PH-1 3.50 m/s2 9.80 m/s2 kN 731.31 kN
1477.35
PH-2 3.50 m/s2 9.80 m/s2 kN 100.50 kN
∑ ( Gi+Qperm ,i )∗Zi
i=n
Page89
zi Gi + Qper, i Qsi
PH3 19.72 m 1998.86 kN 1157.72 kN
PH2 16.72 m 2421.14 kN 1089.77 kN
PH1 13.72 m 2634.77 kN 973.14 kN
PH0 10.22 m 2241.62 kN 616.72 kN
PH-1 6.72 m 2208.66 kN 399.55 kN
PH-2 3.35 m 1577.85 kN 142.29 kN
La charge totale de remplacement répartie sur toute la hauteur du bâtiment est reprise par
un ensemble de 7 portiques et une colonne seule, cet ensemble est alors constitué de 32 colonnes
au total. Toutefois le portique 5, portique de calcul compte 6 colonnes. La charge reprise par le
portique 5 est alors estimée à 6/32 de la charge totale. Le tableau ci-dessus résume les résultats
obtenus :
Qsi
217.07
PH3 kN
204.33
PH2 kN
182.46
PH1 kN
115.64
PH0 kN
PH-1 74.92 kN
PH-2 26.68 kN
Page90
Les murs de soutènement qui contournent le bâtiment en sous-sol seront calculés comme
des rideaux qui s’appuient sur les poteaux. Les charges résultant de la poussée des terres seront
alors transmis aux différents portiques.
Dans notre cas le mur s’élève sur une hauteur de 6.4m. La poussée se transmet au poteau
suivant le schéma ci-dessous :
Page91
Considérant notre portique de calcul, La/2 + Lb/2 = 4.37 m. Au final la partie du mur qui
transmet la poussée au poteau a 6.4 m de haut et 4.37 m de large.
La répartition de la poussée du remblai sur le mur est triangulaire et est donnée par
l’expression : Q= k.γ.(H-x)
Dans notre cas où le mur est à parement vertical et soutenant un remblai limité à la partie
supérieure par un plan horizontal, k = tan (π/4-ϕ/2)2.
On a donc à la base du mur, pour x = 0 une poussée de 59.62 kN/m2, soit 260.54 kN/m
Le remblai supporte, de plus, une surcharge uniforme q par mètre carré. Il existera en plus
de la poussée des terres mentionnée précédemment, une poussée Q1 due à la surcharge et donnée
par : Q1= k.q (kN/m2)
Cette charge est uniformément répartie le long du poteau, et elle vaut dans notre cas :
25.7kN/m
Page92
E. Détermination des efforts dans le portique
Q2 1
Page93
sur remblai (Q3)
G 1.35
Etat limite ultime pour les
ELUP Q1P 1.5
travées paires chargées
Q2 1.5
G 1.35
Etat limite ultime pour les
ELUIMP Q2 1.5
travées impaires chargées
Q1IMP 1.5
G 1
Etat limite de service pour
ELSP Q2 1
les travées paires chargées
Q1P 1
Les éléments horizontaux (les poutres) auront tous une section de 30 cm de hauteur et 20
cm de largeur.
La section des poteaux varie par contre :
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Niveau Sections (cm x cm)
N3 40 x 40
N2 40 x40
N1 40 x 40
N0 40 x 40
N-1 45 x 45
N-2 50 x 50
A B C D E F
PH3
PH2
PH1
PH0
PH-1
PH-2
Dans ce cas de chargement on détermine les moments maximums en travées et les efforts
normaux dans les travées chargées :
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Moments à l'état limite ultime (ELU) kN.m
Travée
s AB BC CD DE EF
PH3 33.0977 23.3321
PH2 33.592 34.6435 37.1775
PH1 37.2559 26.9571
PH0 37.5561 38.5034 41.6458
PH-1 40.6704 29.4254
PH-2 22.9303 23.6294 25.3981
Efforts normaux à l'état limite ultime (ELU) kN
Travées AB BC CD DE EF
PH3 -29.561 -22.665
PH2 10.205 8.24 11.795
PH1 5.107 4.314
PH0 0.594 0.687 0.73
PH-1 -3.639 -2.327
PH-2 -1.714 -2.851 -1.31
Page96
B.- Travées impaires chargées
A B C D E F
PH3
PH2
PH1
PH0
PH-1
PH-2
Dans ce cas de chargement on détermine les moments maximums en travées et les efforts
normaux dans les travées chargées :
Page97
PH1 34.0037 34.814 37.9512
PH0 41.1897 29.8356
PH-1 37.0326 38.0308 41.075
PH-2 25.2643 18.3469
Page98
C.-Toutes les travées chargées
A B C D E F
PH3
PH2
PH1
PH0
PH-1
PH-2
Dans ce cas de chargement on détermine d’une part, les moments et les efforts tranchants
aux appuis, d’autre part les efforts normaux dans toutes les travées.
- - - - - - - -
Page99
54.619 61.051 63.945 59.624 57.488 47.706 45.188 58.899
PH3 -55.499 6 5 7 8 9 3 1 9 -61.799
- - - - - - - - -
58.687 69.772 71.766 66.422 66.043 52.907 50.599 65.170 75.098
PH2 -68.362 7 7 3 1 6 3 4 1 6
- - - - - - - - - -
66.964 59.761 69.912 71.576 66.552 65.858 52.717 51.107 66.371 74.117
PH1 8 2 5 7 2 5 6 2 9 4
- - - - - - - - -
67.270 78.219 77.649 73.415 72.327 56.780 57.759 73.939 78.307
PH0 -70.772 6 4 9 7 5 2 7 8 2
- - - - - - - - -
88.409 56.650 82.593 74.608 73.902 73.123 53.212 62.353 63.966
PH-1 8 2 2 2 1 7 7 5 6 -95.38
- - - - - - - - - -
36.563 51.121 44.147 52.818 45.543 45.071 39.998 30.481 55.230 41.659
PH-2 1 2 2 1 4 3 8 9 5 1
- - - - - - - - -
Page100
48.957 49.934 51.370 47.541 47.274 37.878 36.578 46.637 53.777
PH2 2 -41.994 2 8 3 6 1 9 7 2
- - - - - - - - - -
47.913 42.789 50.031 51.236 47.639 47.132 37.746 36.578 47.491 53.014
PH1 4 3 2 1 2 7 4 9 3 9
- - - - - - - - - -
50.154 47.595 55.421 54.977 51.998 51.998 40.202 40.939 52.320 55.485
PH0 2 1 3 6 5 5 9 3 2 3
- - - - - -
52.725 52.361 52.361 37.565 44.345 68.146
PH-1 -63.235 -39.697 -58.658 1 4 4 8 9 -44.895 6
- - - - - - - - -
25.917 36.757 31.433 32.550 32.550 28.709 21.659 39.679 29.570
PH-2 6 3 9 -37.857 5 5 8 6 1 2
Page101
PH2 6.67 5.633 4.63 3.93 7.681
PH1 1.129 4.101 4.646 3.733 1.06
PH0 11.947 10.228 9.509 10.329 12.172
- - - - -
131.77 150.21 155.34 149.60 131.86
PH-1 2 7 9 2 9
- - - -
397.07 312.24 335.19 396.53
PH-2 8 -331 5 9 1
Page102
A B C D E F
Dans ce cas de chargement on détermine d’une part, les moments maximaux aux
extrémités des colonnes notés respectivement Ms1 et Ms2 pour les extrémités supérieures et
inférieures; d’autre part les efforts tranchants maximaux dans les colonnes.
Page103
kN.m
Colonn
es A B C D E F
Ms - - - -
1 -64.1457 119.6397 119.0247 122.9155 122.2961 -62.7320
N3
Ms
2 -25.1323 21.3646 21.0971 24.9202 23.9378 -25.9411
Ms - - - - - -
1 130.4655 183.0689 183.2538 188.1192 186.4331 128.2920
N2
Ms
2 -2.8972 64.0888 64.4692 71.4063 70.8251 -3.5348
Ms - - - - - -
1 165.7592 246.8795 243.0084 249.0802 247.3825 160.4881
N1
Ms
2 70.7930 167.6673 161.5527 167.4331 164.5348 68.6860
Ms - - - - - -
1 139.2690 227.8359 228.2323 240.9220 243.3766 133.2504
N0
Ms
2 197.1154 248.0439 243.5622 250.0369 247.3620 118.9985
Ms - - - -
N- 1 9.7330 121.9589 130.6962 148.6650 159.3261 -87.6542
1 Ms
2 336.9060 311.0586 342.0000 378.9146 409.8485 243.3481
Ms
N- 1 203.5690 56.1000 96.5538 127.8440 166.7623 127.4746
2 Ms
2 636.7388 627.0385 581.3148 528.2937 472.0219 179.4808
- - - - -
Page104
N-1 293.00 129.259 141.232 157.486 169.903 218.000
00 0 0 0 0 0
- - - -
N-2 595.07 191.991 158.938 131.295 100.085 356.350
10 0 0 0 0 0
X
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Page105
Déplacement des noeuds Déplacement des noeuds
x y z x y z
Joint Joint
m m m m m m
N1 0.0000 0.0000 0.0000 N8 0.0000 0.0000 0.0000
N2 0.0175 0.0000 0.0002 N9 0.0163 0.0000 0.0000
N3 0.0557 0.0000 0.0004 N10 0.0552 0.0000 0.0000
N4 0.1080 0.0000 0.0007 N11 0.1078 0.0000 -0.0001
N5 0.1561 0.0000 0.0008 N12 0.1557 0.0000 -0.0001
N6 0.1848 0.0000 0.0009 N13 0.1844 0.0000 -0.0001
N7 0.2028 0.0000 0.0009 N14 0.2022 0.0000 -0.0001
Page106
A B C D E F
PH3
PH2
PH1
PH0
PH-1
PH-2
Page107
Dans ce cas de chargement on détermine d’une part, les moments maximaux aux
extrémités des colonnes notés respectivement Mns1 et Mns2 pour les extrémités supérieures et
inférieures ; d’autre part les efforts normaux à la base des colonnes.
Page108
- - - - - -
N2
340.016 597.396 552.479 569.177 626.931 352.886
- - - - -
N1
522.601 -944.95 904.749 901.503 961.939 524.184
- - - -
N0 - 1326.93 1290.62 1265.23 1329.36 -
720.518 5 7 2 9 748.089
- - - -
N-1 - 1702.28 1680.32 1632.83 1701.38
921.753 1 3 2 3 -956.79
- - - -
N-2 - 1966.26 - 1873.93 1945.14 1360.62
1350.23 3 1935.03 4 7 6
Les calculs ont été menés suivant les méthodes de calcul décrites dans la première partie du
document (Réf. Pages 42)
compri en
Page109
mé barre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Acier cm2 9.913 4.47 9.913 4.47 9.913 4.47 9.913 4.47 9.913 4.47 9.913
en 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф
tendu barre 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8"
PH2
Acier cm2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
compri en
mé barre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Acier cm2 9.714 4.448 9.714 4.448 9.714 4.448 9.714 4.448 9.714 4.448 9.714
en 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф
tendu barre 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8"
PH1
Acier cm2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
compri en
mé barre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Acier cm2 10.508 4.899 10.508 4.899 10.508 4.899 10.508 4.899 10.508 4.899 10.508
en 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф
tendu barre 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8"
PH0
Acier cm2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
compri en
mé barre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Acier cm2 11.346 4.749 11.346 4.749 11.346 4.749 11.346 4.749 11.346 4.749 11.346
en 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф
tendu barre 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8" 5/8" 7/8"
PH-1
Acier cm2 2.355 0 2.355 0 2.355 0 2.355 0 2.355 0 2.355
compri en 2ф 2ф 2ф 2ф 2ф 2ф
mé barre 1/2" 0 1/2" 0 1/2" 0 1/2" 0 1/2" 0 1/2"
Acier cm2 2.677 2.818 2.677 2.818 2.677 2.818 2.677 2.818 2.677 2.818 2.677
en 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф 3ф
tendu barre 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2"
PH-2
Acier cm2 1.405 0 1.405 0 1.405 0 1.405 0 1.405 0 1.405
compri en 2ф 2ф 2ф 2ф 2ф 2ф
mé barre 3/8" 0 3/8" 0 3/8" 0 3/8" 0 3/8" 0 3/8"
Détermination des Sections d'acier pour les poutres, pour l'effort tranchant
Effort Contrainte Effort Section Espace
Planc tranchant tangente Normal armature ment
k
her
Vu (kN) τu (MPa) Nu (kN) At (cm2) St (cm)
0.9366
PH3 87.501 1.620388889 -34.192 81 1.43 24.12
0.9364
PH2 100.193 1.855425926 10.303 01 1.43 19.32
0.9657
PH1 100.279 1.857018519 5.552 28 1.43 19.64
PH0 108.614 2.01137037 16.318 0.8992 1.43 16.73
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Page110
0.6118
PH-1 114.832 2.126518519 -209.578 93 1.43 13.53
0.0080
PH-2 64.943 1.202648148 -535.651 54 1.43 19.06
Pour les armatures d’effort tranchant, on utilisera des étriers ф 3/8 de pouce que l’on
disposera perpendiculairement à la fibre moyenne de la poutre et seront espacés suivant les
dispositions constructives décrites dans la première partie du document (Réf. Page 57)
Page111
Pour chacun de ces poteaux nous allons considérer trois sections :
Poteau A :
a) Section 1 :
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 10431.23 kN
∆0 = 0.0175 m
Vu = 1533.73 kN
lc = 3.05 m
Q = 0.039
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.04
b) Section 2 :
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Page112
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 8595.362 kN
∆0 = 0.0382 m
Vu = 1108.88 kN
lc = 3.35 m
Q = 0.088
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.097
c) Section 3 :
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 6680.77 kN
∆0 = 0.0523m
Vu = 719.43 kN
lc = 3.50 m
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Q = 0.139
Page113
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.161
Poteau B:
a) Section 1 :
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 10431.23 kN
∆0 = 0.0163 m
Vu = 1533.73 kN
lc = 3.05 m
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Q = 0.036
Page114
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.038
b) Section 2 :
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 8595.362 kN
∆0 = 0.0389 m
Vu = 1108.88 kN
lc = 3.35 m
Q = 0.09
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.099
Page115
M1 = 4.0985 + 1.099*-121.9589
M1 = -129.9343 kN.m
- Pour l’extrémité inférieure du poteau : M2 = Mns2 + δs.Ms2
M2 = -2.0748 + 1.099*311.0586
M2 = 339.7786 kN.m
c) Section 3 :
Q=
∑ P u ∆0
V ul c
∑ Pu = 6680.77 kN
∆0 = 0.0526m
Vu = 719.43 kN
lc = 3.50 m
Q = 0.14
Détermination de δs:
1
δs = 1−Q
δs = 1.162
Page116
Pour le calcul des armatures on prendra pour chaque section le moment maximum calculé
pour les deux extrémités du poteau en question :
Page117
Sections d'acier retenues pour les poteaux pour la flexion composée
Quantit
Nivea Sectio é Colonnes
u ns
d'acier A B C D E F
cm2 34.176 45.568 45.568 45.568 45.568 34.176
N3 12ф 16 ф 16 ф 16 ф 16 ф 12ф
en barre 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4"
cm2 34.176 45.568 45.568 45.568 45.568 34.176
N2 12ф 16 ф 16 ф 16 ф 16 ф 12ф
Section en barre 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4"
3 cm2 34.176 45.568 45.568 45.568 45.568 34.176
N1 12ф 16 ф 16 ф 16 ф 16 ф 12ф
en barre 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4"
cm2 34.176 45.568 45.568 45.568 45.568 34.176
N0 12ф 16 ф 16 ф 16 ф 16 ф 12ф
en barre 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4"
cm2 81.024 34.176 34.176 34.176 34.176 81.024
Section
N-1 12ф 12ф 12ф 12ф
2
en barre 16 ф 1" 3/4" 3/4" 3/4" 3/4" 16 ф 1"
121.53 121.53
Section cm2 6 101.28 101.28 101.28 101.28 6
N-2
1
en barre 24 ф 1" 20 ф 1" 20 ф 1" 20 ф 1" 20 ф 1" 24 ф 1"
Détermination des Sections d'acier pour les poteaux, pour l'effort tranchant
Effort Contrainte Effort Section Espacem
Nive tranchant tangente Normal armature ent
k
au
Vu (kN) τu (MPa) Nu (kN) At (cm2) St (cm)
0.8150
N3 49.279 0.307994 -295.897 64 1.43 33.30
0.9785
N2 86.509 0.540681 10.303 35 1.43 33.30
0.9884
N1 119.004 0.743775 5.552 33 1.43 33.30
0.9660
N0 140.274 0.876713 16.318 04 1.43 33.30
0.8965
Page118
N-1 293 1.446914 -209.578 05 1.43 12.65
0.7857
N-2 595.071 2.380284 -535.651 4 1.43 5.03
Pour les armatures d’effort tranchant, on utilisera des étriers ф 3/8 de pouce que l’on
disposera perpendiculairement à la fibre moyenne Du poteau et seront espacés suivant les
dispositions constructives décrites dans la première partie du document (Réf. Page 57)
Le bâtiment comprend en effet deux parties qui sont calculées séparément. Pour le calcul
de la deuxième partie du bâtiment, nous avons procédé de façon similaire à la première. Nous
avons fait le choix d’un portique de calcul (représenté ci-dessous) suivant les mêmes hypothèses.
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Cette partie du bâtiment étant en sous-sol, nous n’avons considérer comme charges
Page119
horizontales que l’effet des séismes sur le portique, un mur de soutènement sera calculée pour
reprendre la poussée des terres qui est très élevée, en effet dans cette zone la hauteur de terre est
de 8.35m. Pour tenir compte de l’effet des séismes, des dispositions constructives seront prises
Barre 12 Barre 11
au niveau des nœuds (frettage…).
Barre 13 Barre 14 PH -1
Barre 6
Barre 15 Barre 16 Barre 17 Barre 18 PH -2
Barre 2
Barre 8
Barre 5
Barre 10
Barre 19 Barre 20 Barre 21 Barre 22 PH -3
Barre 1
Barre 7
Barre 3
Barre 4
Barre 9
1 2 3 4 5
Les dimensions retenues pour les éléments du portique sont :
Page120
barre 1 1.425 ELU1 -186.898 -3.503 1.0386 1.425
barre 1 2.85 ELU1 -179.828 -3.503 6.031 2.85
barre 2 0 ELU1 -115.193 -11.159 -21.6849 0
barre 2 2.75 ELU1 -107.007 -11.159 9.0033 2.75
barre 2 5.5 ELU1 -98.821 -11.159 39.6915 5.5
barre 3 0 ELU1 -148.877 -1.402 -1.8205 0
barre 3 1.425 ELU1 -141.808 -1.402 0.1768 1.425
barre 3 2.85 ELU1 -134.738 -1.402 2.174 2.85
barre 4 0 ELU1 -474.558 -0.992 -1.2651 0
barre 4 1.425 ELU1 -467.488 -0.992 0.1491 1.425
barre 4 2.85 ELU1 -460.418 -0.992 1.5633 2.85
barre 5 0 ELU1 -340.722 5.054 6.0542 0
barre 5 1.525 ELU1 -336.182 5.054 -1.6529 1.525
barre 5 3.05 ELU1 -331.643 5.054 -9.36 3.05
barre 6 0 ELU1 -256.045 -3.294 -5.9185 0
barre 6 1.225 ELU1 -252.399 -3.294 -1.883 1.225
barre 6 2.45 ELU1 -248.752 -3.294 2.1525 2.45
barre 7 0 ELU1 -237.296 -0.983 -1.2506 0
barre 7 1.425 ELU1 -230.226 -0.983 0.1498 1.425
barre 7 2.85 ELU1 -223.156 -0.983 1.5502 2.85
barre 8 0 ELU1 -100.293 1.949 2.9832 0
barre 8 1.525 ELU1 -95.753 1.949 0.0114 1.525
barre 8 3.05 ELU1 -91.214 1.949 -2.9603 3.05
barre 9 0 ELU1 -233.377 6.88 5.8133 0
barre 9 1.425 ELU1 -226.308 6.88 -3.991 1.425
barre 9 2.85 ELU1 -219.238 6.88 -13.7954 2.85
barre 10 0 ELU1 -162.42 4.157 6.9359 0
barre 10 1.525 ELU1 -157.88 4.157 0.5967 1.525
barre 10 3.05 ELU1 -153.341 4.157 -5.7425 3.05
Page121
barre 12 0 ELU1 -1.786 1.194E-13 4.05E-14 0
barre 12 0.3 ELU1 -0.893 1.194E-13 4.69E-15 0.3
barre 12 0.6 ELU1 2.728E-14 1.194E-13 -3.112E-14 0.6
barre 13 0 ELU1 -11.159 -98.821 -39.6915 0
0.4863
barre 13 6 ELU1 -11.159 -78.164 3.3481 0.48636
0.9727
barre 13 3 ELU1 -11.159 -57.508 36.3412 0.97273
1.4590
barre 13 9 ELU1 -11.159 -36.852 59.2878 1.45909
1.9454
barre 13 5 ELU1 -11.159 -16.195 72.1879 1.94545
2.4318
barre 13 2 ELU1 -11.159 4.461 75.0416 2.43182
2.9181
barre 13 8 ELU1 -11.159 25.117 67.8487 2.91818
3.4045
barre 13 5 ELU1 -11.159 45.774 50.6093 3.40455
3.8909
barre 13 1 ELU1 -11.159 66.43 23.3235 3.89091
4.3772
barre 13 7 ELU1 -11.159 87.086 -14.0089 4.37727
4.8636
barre 13 4 ELU1 -11.159 107.743 -61.3878 4.86364
barre 13 5.35 ELU1 -11.159 128.399 -118.8131 5.35
barre 14 0 ELU1 -14.454 -120.353 -120.9656 0
barre 14 0.5 ELU1 -14.454 -99.882 -65.9069 0.5
barre 14 1 ELU1 -14.454 -79.411 -21.0838 1
barre 14 1.5 ELU1 -14.454 -58.939 13.5037 1.5
barre 14 2 ELU1 -14.454 -38.468 37.8556 2
barre 14 2.5 ELU1 -14.454 -17.997 51.9718 2.5
barre 14 3 ELU1 -14.454 2.474 55.8524 3
barre 14 3.5 ELU1 -14.454 22.946 49.4974 3.5
barre 14 4 ELU1 -14.454 43.417 32.9067 4
barre 14 4.5 ELU1 -14.454 63.888 6.0804 4.5
barre 14 5 ELU1 -14.454 84.359 -30.9815 5
-1.332E-
barre 15 0 ELU1 0 -3.864E-15 16 0
barre 15 0.45 ELU1 0 2.886 -0.511 0.45
barre 15 0.9 ELU1 0 9.458 -3.1501 0.9
barre 15 1.35 ELU1 0 19.719 -9.5767 1.35
barre 15 1.8 ELU1 0 33.666 -21.45 1.8
Page122
Résultats des efforts pour ELU1= 1.35G + 1.5 Q
Barre Station Combinaison Effort normal Effort tranchant Moment Station
m KN KN KN-m m
barre 16 0 ELU1 8.348 -41.931 -18.0085 0
barre 16 0.5 ELU1 8.348 -24.385 -1.4295 0.5
barre 16 1 ELU1 8.348 -6.838 6.3762 1
barre 16 1.5 ELU1 8.348 10.708 5.4087 1.5
barre 16 2 ELU1 8.348 28.255 -4.3322 2
barre 16 2.5 ELU1 8.348 45.802 -22.8465 2.5
barre 17 0 ELU1 10.297 -45.412 -19.8862 0
barre 17 0.5 ELU1 10.297 -27.866 -1.5667 0.5
barre 17 1 ELU1 10.297 -10.319 7.9794 1
barre 17 1.5 ELU1 10.297 7.228 8.7522 1.5
barre 17 2 ELU1 10.297 24.774 0.7516 2
barre 17 2.5 ELU1 10.297 42.321 -16.0222 2.5
barre 18 0 ELU1 0 -17.581 -5.8498 0
barre 18 0.47 ELU1 0 -4.939 -0.8591 0.47
barre 18 0.94 ELU1 0 2.764E-15 4.996E-17 0.94
barre 19 0 ELU1 7.656 -64.635 -27.7159 0
0.4458
barre 19 0.44583 ELU1 7.656 -42.757 -3.7765 3
0.8916
barre 19 0.89167 ELU1 7.656 -20.879 10.4091 7
barre 19 1.3375 ELU1 7.656 0.999 14.8408 1.3375
1.7833
barre 19 1.78333 ELU1 7.656 22.876 9.5186 3
2.2291
barre 19 2.22917 ELU1 7.656 44.754 -5.5575 7
barre 19 2.675 ELU1 7.656 66.632 -30.3873 2.675
barre 20 0 ELU1 6.254 -68.106 -32.5613 0
0.4458
barre 20 0.44583 ELU1 6.254 -46.228 -7.0745 3
0.8916
barre 20 0.89167 ELU1 6.254 -24.35 8.6584 7
barre 20 1.3375 ELU1 6.254 -2.472 14.6375 1.3375
1.7833
barre 20 1.78333 ELU1 6.254 19.406 10.8628 3
2.2291
barre 20 2.22917 ELU1 6.254 41.284 -2.6659 7
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PRINCE
Page123
barre 21 0 ELU1 0.208 -56.535 -21.4575 0
barre 21 0.5 ELU1 0.208 -32.914 0.9047 0.5
barre 21 1 ELU1 0.208 -9.292 11.4561 1
barre 21 1.5 ELU1 0.208 14.33 10.1967 1.5
barre 21 2 ELU1 0.208 37.951 -2.8735 2
barre 21 2.5 ELU1 0.208 61.573 -27.7545 2.5
Résultats des efforts pour ELU1= 1.35G + 1.5 Q
Statio Momen
Barre n Combinaison Effort normal Effort tranchant t Station
m KN KN KN-m m
-
barre 22 0 ELU1 -2.723 -61.29 26.3216 0
barre 22 0.5 ELU1 -2.723 -37.669 -1.5819 0.5
barre 22 1 ELU1 -2.723 -14.047 11.347 1
barre 22 1.5 ELU1 -2.723 9.575 12.465 1.5
barre 22 2 ELU1 -2.723 33.196 1.7723 2
-
barre 22 2.5 ELU1 -2.723 56.818 20.7313 2.5
Page124
Résultats des efforts pour ELS= G + Q
Statio Momen Statio
Barre n Combinaison Effort normal Effort tranchant t n
m KN KN KN-m m
barre 1 0 ELS -138.167 -2.403 -2.7359 0
barre 1 1.425 ELS -132.93 -2.403 0.6886 1.425
barre 1 2.85 ELS -127.693 -2.403 4.113 2.85
-
barre 2 0 ELS -82.275 -7.919 15.3812 0
barre 2 2.75 ELS -76.212 -7.919 6.3969 2.75
barre 2 5.5 ELS -70.148 -7.919 28.1749 5.5
barre 3 0 ELS -105.145 -1.004 -1.3035 0
barre 3 1.425 ELS -99.908 -1.004 0.1273 1.425
barre 3 2.85 ELS -94.671 -1.004 1.5582 2.85
barre 4 0 ELS -337.388 -0.723 -0.9158 0
barre 4 1.425 ELS -332.151 -0.723 0.1148 1.425
barre 4 2.85 ELS -326.914 -0.723 1.1453 2.85
barre 5 0 ELS -242.86 3.6 4.3038 0
barre 5 1.525 ELS -239.498 3.6 -1.1857 1.525
barre 5 3.05 ELS -236.135 3.6 -6.6751 3.05
barre 6 0 ELS -181.996 -2.34 -4.1891 0
barre 6 1.225 ELS -179.294 -2.34 -1.3225 1.225
barre 6 2.45 ELS -176.593 -2.34 1.544 2.45
barre 7 0 ELS -168.767 -0.689 -0.8791 0
barre 7 1.425 ELS -163.53 -0.689 0.102 1.425
barre 7 2.85 ELS -158.293 -0.689 1.0832 2.85
barre 8 0 ELS -71.938 1.375 2.1082 0
barre 8 1.525 ELS -68.575 1.375 0.0118 1.525
barre 8 3.05 ELS -65.213 1.375 -2.0847 3.05
barre 9 0 ELS -166.585 4.819 4.0696 0
barre 9 1.425 ELS -161.348 4.819 -2.7974 1.425
Page125
barre 10 0 ELS -116.192 2.945 4.9004 0
barre 10 1.525 ELS -112.83 2.945 0.4094 1.525
barre 10 3.05 ELS -109.467 2.945 -4.0816 3.05
Page126
barre 14 1 ELS -10.259 -56.381 -14.9682 1
barre 14 1.5 ELS -10.259 -41.847 9.5889 1.5
barre 14 2 ELS -10.259 -27.313 26.8791 2
barre 14 2.5 ELS -10.259 -12.779 36.9023 2.5
barre 14 3 ELS -10.259 1.755 39.6584 3
barre 14 3.5 ELS -10.259 16.289 35.1476 3.5
barre 14 4 ELS -10.259 30.823 23.3697 4
barre 14 4.5 ELS -10.259 45.357 4.3249 4.5
barre 14 5 ELS -10.259 59.891 -21.987 5
barre 15 0 ELS 0 -2.665E-15 0 0
barre 15 0.45 ELS 0 2.087 -0.3709 0.45
barre 15 0.9 ELS 0 6.804 -2.2727 0.9
barre 15 1.35 ELS 0 14.151 -6.8888 1.35
barre 15 1.8 ELS 0 24.128 -15.403 1.8
Page127
barre 19 1.3375 ELS 5.516 0.693 10.4155 1.3375
barre 19 1.78333 ELS 5.516 16.063 6.6804 1.78333
barre 19 2.22917 ELS 5.516 31.433 -3.9072 2.22917
barre 19 2.675 ELS 5.516 46.803 -21.3474 2.675
barre 20 0 ELS 4.512 -47.868 -22.9055 0
barre 20 0.44583 ELS 4.512 -32.498 -4.9906 0.44583
barre 20 0.89167 ELS 4.512 -17.128 6.0719 0.89167
barre 20 1.3375 ELS 4.512 -1.758 10.2818 1.3375
barre 20 1.78333 ELS 4.512 13.612 7.6393 1.78333
barre 20 2.22917 ELS 4.512 28.982 -1.8558 2.22917
barre 20 2.675 ELS 4.512 44.352 -18.2034 2.675
barre 21 0 ELS 0.189 -39.701 -15.0449 0
barre 21 0.5 ELS 0.189 -23.104 0.6563 0.5
barre 21 1 ELS 0.189 -6.506 8.0587 1
barre 21 1.5 ELS 0.189 10.091 7.1623 1.5
barre 21 2 ELS 0.189 26.689 -2.0328 2
barre 21 2.5 ELS 0.189 43.286 -19.5266 2.5
Résultats des efforts pour ELS= G + Q
Statio Momen
Barre n Combinaison Effort normal Effort tranchant t Station
m KN KN KN-m m
-
barre 22 0 ELS -1.874 -43.068 18.5016 0
barre 22 0.5 ELS -1.874 -26.471 -1.1167 0.5
barre 22 1 ELS -1.874 -9.873 7.9693 1
barre 22 1.5 ELS -1.874 6.724 8.7567 1.5
barre 22 2 ELS -1.874 23.322 1.2453 2
-
barre 22 2.5 ELS -1.874 39.919 14.5649 2.5
Page128
Page129
barre 6 2.45 ELU2 -177.281 -13.324 19.0272 2.45
barre 7 0 ELU2 -169.075 -9.405 -22.358 0
barre 7 1.425 ELU2 -163.838 -9.405 -8.9564 1.425
barre 7 2.85 ELU2 -158.602 -9.405 4.4452 2.85
barre 8 0 ELU2 -71.009 -14.565 -21.1222 0
barre 8 1.525 ELU2 -67.646 -14.565 1.0891 1.525
barre 8 3.05 ELU2 -64.284 -14.565 23.3003 3.05
barre 9 0 ELU2 -137.93 -1.531 -15.5363 0
barre 9 1.425 ELU2 -132.693 -1.531 -13.3548 1.425
barre 9 2.85 ELU2 -127.456 -1.531 -11.1733 2.85
barre 10 0 ELU2 -98.868 -6.424 -11.1625 0
barre 10 1.525 ELU2 -95.505 -6.424 -1.3664 1.525
barre 10 3.05 ELU2 -92.143 -6.424 8.4297 3.05
Page130
barre 13 5.35 ELU2 -11.751 87.599 -75.8995 5.35
barre 14 0 ELU2 -25.076 -89.682 -94.9267 0
barre 14 0.5 ELU2 -25.076 -75.148 -53.7191 0.5
barre 14 1 ELU2 -25.076 -60.614 -19.7784 1
barre 14 1.5 ELU2 -25.076 -46.08 6.8952 1.5
barre 14 2 ELU2 -25.076 -31.546 26.3019 2
barre 14 2.5 ELU2 -25.076 -17.012 38.4415 2.5
barre 14 3 ELU2 -25.076 -2.478 43.3141 3
barre 14 3.5 ELU2 -25.076 12.056 40.9198 3.5
barre 14 4 ELU2 -25.076 26.59 31.2584 4
barre 14 4.5 ELU2 -25.076 41.124 14.3301 4.5
barre 14 5 ELU2 -25.076 55.658 -9.8653 5
barre 15 0 ELU2 0 -2.665E-15 -3.553E-15 0
barre 15 0.45 ELU2 0 2.087 -0.3709 0.45
barre 15 0.9 ELU2 0 6.804 -2.2727 0.9
barre 15 1.35 ELU2 0 14.151 -6.8888 1.35
barre 15 1.8 ELU2 0 24.128 -15.403 1.8
1.421E-
Page131
barre 18 0.94 ELU2 0 2.109E-15 14 0.94
barre 19 0 ELU2 2.88 -52.556 -30.1176 0
barre 19 0.44583 ELU2 2.88 -37.186 -10.1126 0.44583
barre 19 0.89167 ELU2 2.88 -21.816 3.0399 0.89167
barre 19 1.3375 ELU2 2.88 -6.446 9.3399 1.3375
barre 19 1.78333 ELU2 2.88 8.924 8.7874 1.78333
barre 19 2.22917 ELU2 2.88 24.294 1.3824 2.22917
barre 19 2.675 ELU2 2.88 39.664 -12.8751 2.675
barre 20 0 ELU2 -13.28 -54.79 -31.2991 0
barre 20 0.44583 ELU2 -13.28 -39.42 -10.2983 0.44583
barre 20 0.89167 ELU2 -13.28 -24.049 3.85 0.89167
barre 20 1.3375 ELU2 -13.28 -8.679 11.1458 1.3375
barre 20 1.78333 ELU2 -13.28 6.691 11.5891 1.78333
barre 20 2.22917 ELU2 -13.28 22.061 5.1799 2.22917
barre 20 2.675 ELU2 -13.28 37.431 -8.0818 2.675
barre 21 0 ELU2 -17.053 -49.794 -27.4577 0
barre 21 0.5 ELU2 -17.053 -33.197 -6.71 0.5
barre 21 1 ELU2 -17.053 -16.599 5.7389 1
barre 21 1.5 ELU2 -17.053 -0.001639 9.8891 1.5
barre 21 2 ELU2 -17.053 16.596 5.7406 2
barre 21 2.5 ELU2 -17.053 33.193 -6.7067 2.5
Résultats des efforts pour ELU2= G + Q + Fa
Statio
Barre n Combinaison Effort normal Effort tranchant Moment Station
m KN KN KN-m m
barre 22 0 ELU2 -11.893 -54.399 -32.2742 0
barre 22 0.5 ELU2 -11.893 -37.802 -9.224 0.5
barre 22 1 ELU2 -11.893 -21.204 5.5274 1
barre 22 1.5 ELU2 -11.893 -4.607 11.9801 1.5
barre 22 2 ELU2 -11.893 11.991 10.134 2
barre 22 2.5 ELU2 -11.893 28.588 -0.0108 2.5
Page132
Les calculs ont été menés suivant les méthodes de calcul décrites dans la première partie du
document (Réf. Pages 42)
Sections d'acier retenues pour les poutres, pour la flexion composée / niveau PH-2
Page133
Barre 15 Barre 16 Barre 17 Barre 18
Quantité travé travé travé travé
appui appui appui appui appui appui appui appui
e e e e
Acier cm2 - 2.06 2.06 3.3 0.8 3.3 2.9 0.8 2.9 2.9 2.9 -
en 2ф 2ф 3ф 2ф 3ф 3ф 2ф 3ф 3ф 3ф
tendu - -
barre 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2"
Acier cm2
compri en
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
mé barre
Sections d'acier retenues pour les poutres, pour la flexion composée / niveau PH-3
Barre 19 Barre 20 Barre 21 Barre 22
Quantité travé travé travé travé
appui appui appui appui appui appui appui appui
e e e e
Acier cm2 2.92 1.3 2.92 3.1 1.3 3.1 3.4 1.8 3.4 3.7 1.71 3.7
en 3ф 2ф 3ф 3ф 2ф 3ф 3ф 2ф 3ф 3ф 2ф 3ф
tendu
barre 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2" 1/2"
Acier cm2
compri en
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
mé barre
Pour les armatures d’effort tranchant, on utilisera des étriers ф 3/8 de pouce que l’on
disposera perpendiculairement à la fibre moyenne de la poutre et seront espacés d’au moins
St=15 cm suivant les dispositions constructives décrites dans la première partie du document
(Réf. Page 57)
en
Page134
barre 8ф 3/4" 8ф 3/4" 8ф 3/4" 8ф 3/4"
Section
Réserv 1 cm2 22.784 22.784 45.568 22.784 22.784
oir en 16ф
barre 8ф 3/4" 8ф 3/4" 3/4" 8ф 3/4" 8ф 3/4"
Pour les armatures d’effort tranchant, on utilisera des étriers ф 3/8 de pouce que l’on
disposera perpendiculairement à la fibre moyenne de la colonne et seront espacés d’au moins
St=10 cm (sauf en zone de recouvrement ou St peut être réduit à 6 cm) suivant les dispositions
constructives décrites dans la première partie du document (Réf. Page 57)
-L = 1.20 m
L’élément résistant est la paillasse, constituée par une dalle inclinée d’épaisseur constante
L1
semi-encastrée aux deux extrémités. LesPmarches
2
P1 au dessus de la dalle sont considérées comme
H
une surcharge et n’interviennent pas dans la résistance.
P
Préparé par : ALCIDE Jacques Junior et RENE Jerry Jacky
Promotion 2002-2007
α
L
Projet de béton armé (BAEL), GENIE CIVIL, CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE A PORT-AU-
PRINCE
Page135
Soit p la charge par mètre courant de paillasse ; cette charge se décompose en une charge
perpendiculaire à la paillasse p1 = p cos α et en une charge parallèle à la paillasse p2= p sin α.
L21 L21 L1 PL
M = p1 = p cos α 10 = P cos α = 10
10 10
C’est-à-dire le même que si l’on avait une poutre horizontale de portée L soumise à une
surcharge verticale égale à P.
Quand à la force p2, elle provoque un effort de compression sur la moitié inférieure et un
effort de traction sur la moitié supérieure, ces efforts étant tous les deux égaux à :
L1 H
P sin α = p
2 2
PL
M = 10 = 1.51 KNm
-Le calcul des armatures principales se fait comme une section soumis soumise à un moment de
Page136
flexion avec traction.
-Les armatures de répartition sont prises au quart des armatures principales soit : 0.6775 cm2
(3ø1/4)
Les marches de cet escalier sont de section rectangulaire et sont en porte à faux. Elles
se calculent comme une poutre en console soumise à son poids propre et à
la surcharge d’exploitation. Le palier est supporté par une poutre qui
s’appuie sur le mur central et elle aussi est en porte à faux.
Page137
Calcul des marches
PL
Le moment ultime découle de la formule : 2 = 1.86 KNm/m, pour lequel on trouve
0.90 cm2 de section d’acier pour les armatures principales; soit 2ø 3/8 par marche et 1ø1/4
comme acier de répartition.
Le pallier a la forme d’un demi-cercle. Il est supporté par une poutre en porte à faux qui
est accrochée au mur central. La poutre divise le pallier en deux parties qui s’appuient en console
de part et d’autre de la poutre qui les supporte.
1.35 × 22.332
Le moment de calcul vaut : Mu = 2 = 15.1 KN.m
Page138
Calcul du pallier
Surcharge : 4.725 KN
Cet escalier se compose uniquement de deux volées séparées par un palier. Le palier est
supporté par une poutre en porte à faux qui prend appui sur le poteau adjacent. Le palier, à son
tour, se calcule comme une poutre en porte à faux.
Les deux volées 1 et 2 s’appuient respectivement sur les planchers inférieur et supérieur
Page139
et sur le palier.
Calcul de la poutre
Portée : 1m
Calcul du palier
Dimension : 1 × 1 × 0.15
Page140
L = 2.4 m, largeur : 1 m, épaisseur : 0.15 m.
J. L’escalier principal
Page141
Cet escalier dessert tous les niveaux du bâtiment et se compose de plusieurs volées dont
chacune est encadrée par deux paliers. Certains des paliers se trouvent au même niveau des
planchers et sont considérés comme leur prolongement. Les autres se calculent comme des
poutres en porte à faux qui, dans ce cas, sont supportées par des poutres qui s’appuient en porte à
faux sur les colonnes les plus proches. Les volées, à leur tour, se calculent aussi comme le
premier escalier, un escalier sans limon où, rappelons-le, la paillasse est l’élément résistant.
Surcharge : 6.13 KN
Les portées sont les mêmes que pour l’escalier C, le même ferraillage est retenu.
XXII. LA RAMPE
Page142
Une rampe a été prévue pour permettre la circulation des véhicules entre le sous-sol 1 et
le sous-sol 2. Cette structure comporte en fait trois rampes et deux paliers comme le montre la
représentation en trois dimensions ci-dessous. A noter que la figure ci-dessous ne donne pas les
détails sur la structure portante de la rampe.
La rampe sera constituée d’un ensemble de dalles encastrées sur leur contour. Les côté
qui donnent sur les murs de soutènements seront encastrés à ces derniers et les autres côtés seront
encastrés à des poutres.
Les dalles sont calculées avec la même méthode de calcul des dalles des différents
planchers du bâtiment.
Page143
A Murs dont les appuis sont les colonnes de rives (Première partie du bâtiment)
Les tranches de 1 m de hauteur ont les appuis constitués par les colonnes de rive qui les
traversent.
Page144
Armatures
Haut Section en Section aux
eur travée appuis
m en barres en barres
0à1 7Φ3/4 5Φ3/4
1à2 6Φ3/4 4Φ3/4
2à3 5Φ3/4 4Φ5/8
3à4 4Φ3/4 4Φ5/8
4à5 4Φ5/8 4Φ1/2
5à
6.4 4Φ1/2 4Φ1/2
Ces murs seront indépendants de la structure du bâtiment, ils sont donc constitués d’un
rideau encastré à des contreforts distants de 2.4m entre axe et le tout repose sur une semelle de
fondation.
Rideau
Semelle
Page145
Calcul du rideau
Le rideau sera calculé de façon analogue au mur précédent, à la seule différence, on aura
deux sections de calcul. En effet l’épaisseur du mur varie comme il a été dit dans la première
partie du document.
Armatures
Haute Section en Section aux
ur travée appuis
m en barres en barres
0à1 5Φ1/2 5Φ1/2
1à2 5Φ1/2 5Φ1/2
2à3 4Φ1/2 4Φ1/2
3à4 4Φ1/2 4Φ1/2
4à5 5Φ1/2 5Φ1/2
5à6 4Φ1/2 4Φ1/2
6à7 5Φ3/8 5Φ3/8
7à
8.10 5Φ3/8 5Φ3/8
Page146
Calcul des contreforts
2 8.1
Largeur de la table de compression b = min ( 2 , 10 ) = 0.81 m
8.12 8.1
Le moment vaut : M = 0.406 × 19 × × 2 × + 0.406 × 12 × 8.1x2x
2 3
8.1
2 = 1.686 MNm
h0
M0 = σbbh0(d - 2 )
M0 = 6.3 MNm
M < M0, il s’agit d’une fausse poutre en T et se calcule comme une section rectangulaire de
largeur b = 0.8 m et de hauteur utile d = 2.6 m.
Page147
tranchant. Ces armatures vont assurer l’ancrage du rideau dans le contrefort.
8.12
V = 0.406x19x 2 x2 + 0.406x12x8.1x2 = 585 kN
585
D’où : τu = 0.4 x 2.65 = 0.55 MPa < 0.1 fc28 = 2.5 MPa OK
Vu b1
1
On a :τ u = z b h0
1 585 x 0.2
τu = 0.9 x 2.6 x 0.4 x 0.25 = 0.5 MPa < 0.1 fc28 OK
Vérifions que les armatures du hourdis sont suffisantes pour server d’armatures de couture
Vu b1 585 x 0.2
0.8 d bf e = 0.8 x 2.6 x 0.4 x 348 = 4 cm2/m < : la section d’armatures du rideau OK
(τu−0.5)b 0 st
At = 0.8 fe (fissuration préjudiciable)
L’effort d’arrachement sur le rideau sur une tranche de 1 m de hauteur est de : V/8.1 = 72.22 kN,
Page148
72.22
ce qui nécessite une section totale d’armatures égale à 348 = 2.1 cm2, soit par plan
d’armatures transversales
2.1
5 = 0.42 cm2
On aura donc 0.125 + 0.42 = 0.545 cm2, soit un cadre de Ф 3/8 tous les 20 cm.
Calcul de la semelle
La semelle est soumise à son poids propre, au poids du rideau, du remblai, des surcharges
sur le remblai et aux réactions du sol.
Les calculs sont menés pour une tranche de 1m dans la direction perpendiculaire au
rideau.
Considérant le schéma qui suit, le remblai est situé du côté BC, rappelons que le
Page149
contrefort se trouve du même côté, que BC= 2.65m, que la hauteur du remblai derrière le rideau
est de 8.10 et que AC=5m ; le point A étant constitué par une nervure qui partage le réservoir en
deux parties égales.
B C A
poids poids du poids du
total (N)
propre (N) rideau (N) remblai (N)
66500.00 40500.00 369360.00 476360.00
Le diagramme des charges sur la semelle est représenté par la figure qui suit :
C
B A
Réaction du sol
B C A
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Notre section de calcul se situe au point C, en effet le moment est plus élevé en ce point.
Les sections d’armature pour le moment de 484 269.3 N.m est : 46.2 cm2 soit 12 barres
de diamètre 7/8 de pouce.
Page151
A Pré dimensionnement :
Nous faisons l’hypothèse d’une semelle isolée carré et nous adoptons la méthode des
bielles : on peut considérer la semelle comme une succession de bielles de béton inclinées
travaillant en compression. P
a
Origine des bielles: B
d h
A
Désignons par :
a: largeur du poteau en m
A: Côté de la semelle
Déterminons A :
A≥ √ Pserv
q
A≥ √ 1.405
0.2
A ≥ 2.65 m
Page152
Soit A = 2.70 m
A-a ≥ d ≥ (A-a)/4
2.2 ≥ d ≥ 0.55
Soit d = 0.70
e ≥ Max{6Ø + 6cm ; 15cm ; (12Ø + 6cm)*}
(12Ø + 6cm)* : si les armatures sont munies de crochets
Etant donnée la faible profondeur d’ancrage des semelles et leur rapprochement à certains
endroits, pour éviter les déplacements latéraux de ces dernières les unes par rapport aux autres et
tout risque de chevauchement des semelles, nous allons faire le choix définitif d’un système de
fondations superficielles par semelles filantes dans une direction, de 2.50 m de large et de
0.70m de hauteur. Toutefois, dans la partie du bâtiment en sous sol qui sera calculée appart, on
aura des semelles carrées de 2.00 m de côté ; en effet ces semelles auront à supporter de plus
faibles charges. Des poutres transversales (longrines) vont relier les semelles entre elles pour
donner plus de stabilité au système (chainage des semelles).
Disposition particulière
Dans le rapport délivré par le LNBTP sur l’étude géotechnique du sous-sol où devra se
fonder l’immeuble en question, il est mentionné qu’il s’agit d’une formation marneuse avec des
intrusions graveleuses dont l’indice de plasticité compris entre 15 et 23 témoigne d’une plasticité
modérée. On stipule en plus que son temps de réaction aux variations de l’environnement
hydrique peut être court. Donc la mise hors d’eau du sous-sol s’avèrera nécessaire pour se
prémunir contre d’éventuels désordres qui pourraient survenir par suite de l’entrainement des
éléments fins.
Page153
La semelle calculée est carrée de 2.60 m de côté et supporte une colonne carrée de 0.40m
de côté.
A/h = (A-a)/d
En supposant que la répartition des contraintes est uniforme sous les semelles :
z
2
σsol = P/A
dR = P/A2.dx.dy
dF = dR.ρ/h B
A /2 A /2 dFc
P
Fa = A2h
∫ d h . ∫ x .dx dR dy y
A /2 0
ρ
dx dFb
PA
Fa = 8h x
dFa dF
P( A−a)
Avec A/h = (A-a)/d : Fa = 8d
Les sections d’armatures As sont les mêmes selon les deux directions. Avec P = Pu :
Pu .( A−a)
As = 8. d . σ s ; σs = fe / γs avec fe = 400 MPa et γs = 1.15
1.963∗( 2.7−.5)
As = 8∗0.7∗348 ; As = 0.0022160 m2 ; soit 22,160 cm2
Les armatures sont réparties uniformément selon les deux directions et s’étendent
Page154
jusqu’aux extrémités de la semelle. Soit 19 barres d’aciers de diamètre ½ pouce pour chaque
direction. L’enrobage des aciers est de 4 cm. Les barres sont alors espacées de 14 cm.
Déterminons si les armatures sont munies de crochets. Pour cela on compare la longueur
de scellement ls au côté A de la semelle :
Si A/4 < ls toutes les barres doivent comporter des ancrages courbes.
Si A/8 < ls ≤ A/4 les barres peuvent ne pas comporter de crochets.
On se trouve alors dans le deuxième cas : A/8 < ls ≤ A/4. Les barres ne comporteront pas
de crochets.
e ≥ Max{13.62 cm ; 15cm}
e ≥ 15 cm ; on choisit e = 25 cm.
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M. Méthode de calcul des semelles filantes.
Poutre continue sur appuis élastiques infiniment rapprochés (méthode : Intégration directe)
1.- Hypothèses
Notre poutre continue est une semelle de section constante, de largeur b, d’extrémité B A
et de longueur L. Les forces appliquées comprennent, d’une part les forces directement
appliquées à la poutre, d’autre part les réactions des appuis équivalentes à une densité de réaction
r proportionnelle au déplacement verticale ν d’une section de la poutre :
(1) r = - k.ν
En éliminant M et T des trois équations précédentes, nous voyons que ν est une intégrale
Page156
de l’équation différentielle :
(2) EI d4ν/dx4 + kν = -p
ν = -p/k
Nous pouvons écrire l’intégrale générale de l’équation différentielle (2) sans son second
membre :
Avec A, B, C et D, constantes qui sont précisées suivant les conditions aux limites de la
poutre.
Considérons une poutre illimitée dans les deux sens, les constantes A et B sont nulles
puisque ν et dν/dx tendent vers zéro lorsque x augmente indéfiniment ; C et D sont déterminées
par les conditions aux limites pour un cas de chargement donné.
x’ 0 x
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Pi
Γi
Γj
PB
Considérons maintenant une poutre de longueur finie, ce qui correspond à notre cas pour
le calcul des semelles :
déterminons PA, ΓA, PB, ΓB de façon que l’effort tranchant et le moment total dans
les sections x= a+ε et x= -a-ε soit nuls. On obtient alors un système d’équations
nous permettant de trouver PA, ΓA, PB et ΓB.
Nous pouvons alors couper la poutre illimitée dans les deux sections x=a+2ε et
x=-a-2ε sans modifier l’équilibre. Il en résulte que la solution pour la poutre
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illimitée sous l’effet des charges données, de PA, ΓA, PB et ΓB, coïncide dans
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l’intervalle (-a,a) avec la solution relative à la poutre de longueur finie.
Avant d’appliquer la méthode qui vient d’être exposée, nous utiliserons, pour simplifier
l’écriture du moment de flexion de l’effort tranchant et du déplacement vertical pour une section
quelconque, les quatre fonctions φ(u) ; ζ(u) ; ψ(u) et Θ(u) définies dans l’intervalle (-∞,+∞) par
les formules :
Pour u positif :
φ(u) = e-u (cos u + sin u)
ζ(u) = e-u sin u
ψ(u) = e-u (cos u - sin u)
Θ(u) = e-u cos u
Pour u négatif :
φ(u) = φ(-u)
ζ(u) = -ζ(-u)
ψ(u) = ψ(-u)
Θ(u) = -Θ(-u)
Les fonctions φ(u) et ψ(u) sont paires, et les fonctions ζ(u) et Θ(u) sont impaires. Les
fonctions φ(u), ζ(u) et ψ(u) sont continues, tandis que la fonction Θ(u) présente une discontinuité
pour u= 0 :
Θ(+0) = 1 ; Θ(-0) = -1
Etudions maintenant les divers cas de chargements de notre poutre de calcul en se basant
Page159
sur les résultats obtenus pour la poutre illimitée. On affichera les résultats en une section
d’abscisse x, du moment fléchissant M(x), de l’effort tranchant T(x), du déplacement ν(x) :
Dans le cas de notre poutre de calcul soumise aux forces P A et PB et aux charges
données Pi, on obtient comme résultats :
M(x) = (1/4γ)∑Pi ψ[γ(x-αi)]
T(x) = -(1/2)∑Pi Θ[γ(x-αi)]
v(x)=-(γ/2k)∑Pi φ[γ(x-αi)]
Dans le cas de notre poutre de calcul soumise aux couples ΓA et ΓB et aux couples
La constante k a les dimensions d’une contrainte. Elle est déterminée dans un catalogue
Page160
tiré du « Formulaire de l’ingénieur par Vadim Isnard, Arcady Grekow, Paul Mrozowicz ;
Edition: Eyrolles 1964 ».
Dans notre cas k = 68 750 kN/m2.
En résumé, nous avons exposé la méthode qui permettra de trouver la valeur du moment
fléchissant, l’effort tranchant et du déplacement vertical dans une section quelconque d’une
semelle filante.
La semelle étudiée a 23.55 m de long, 2.50 m de large et 0.70 m de hauteur. Elle supporte
une file de six poteaux du portique de calcul. Les poteaux sont disposés de la manière suivante :
A B C D E F
1.98 2.28
6.33 6.18
10.53 10.53
11.78 11.78
23.55
Page161
La semelle est sollicitée par les couples et les efforts normaux transmis par les poteaux, et
son poids propre :
A B C D E F
Moments (kN.m) 627.738 627.0385 581.3148 528.2937 472.0219 179.4808
Efforts normaux (kN) -1350.2300 -1966.2630 -1935.0300 -1873.9340 -1945.1470 -1360.626
Le poids propre est une charge uniformément répartie sur toute la semelle ; elle a pour
valeur 32.5 kN/m.
190.887
MB (kN.m) 3
489.720
TB (kN) 5
-
MA (kN.m) 22.3620
-
354.959
TA (kN) 1
Les fonctions φ ; ψ et Θ ont été définies dans l’exposé de la méthode. Elles permettent de
Page162
simplifier les calculs.
PB (kN) 2187.63357
ΓB (kN.m) 4018.63325
PA (kN) 1391.1903
ΓA (kN.m) -2266.53185
Dés lors nous pouvons déterminer les sollicitations au niveau de la semelle filante
assimilée à une poutre sur appui élastique.
Effort Déplacement
Abscisse Moment tranchant vertical
(m) (kN.m) (kN) (m)
-10.53 425.3250 657.5426 -0.008051
-8.43 -617.5197 274.309 -0.0069
-6.33 917.0024 1188.7591 -0.006816
-4.155 -383.0027 154.6848 -0.006655
-1.98 983.9369 1112.1605 -0.007003
0.15 -333.2561 130.3103 -0.006967
2.28 979.3747 1110.9987 -0.007276
4.23 -150.9879 141.2408 -0.007105
6.18 992.6433 1028.9295 -0.006969
8.355 -455.3775 0.8827 -0.006385
10.53 486.710 865.9526 -0.006586
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Les abscisses choisies correspondent à celles des efforts et couples appliqués à la semelle
et transmis par les poteaux, et celles situées à mi-portée entre les poteaux.
Le moment maximum positif est 992.6433 kN.m ; la section d’acier trouvée pour la
flexion simple est 45.26 cm2, ce qui correspond à 16 barres Ø 3/4" à répartir à la base de la
semelle.
Le moment maximum négatif est -617.5197 kN.m ; la section d’acier trouvée pour la
flexion simple est 45.26 cm2, ce qui correspond à 8 barres Ø 7/8" à répartir à la partie supérieure
de la semelle.
Pour l’effort tranchant, des étriers Ø 3/8" feront le contour de la section et seront espacés
de 40 cm.
Dans notre cas, le choix de séparer le bâtiment en deux structures voisines, se justifie par
les différences de charge dues au nombre de niveaux : la structure principale compte six niveaux
tandis que la deuxième située en sous-sol en compte seulement deux.
Pour une exploitation convenable du bâtiment, il nous faut traiter les joints qui existent
Page164
entre les deux parties, structurellement indépendantes.
Avant traitement, les planchers des deux parties du bâtiment sont séparés par une
distance de 6cm, tenant compte du déplacement des deux structures. C’est ce vide que l’on va
combler avec un liant, en effet il faut éviter tout risque d’infiltration.