Anda di halaman 1dari 153

Module : Finances publiques

– S4 -
Prof. Mohamed Harakat –
Université Mohammed v- Rabat
Année universitaire 2014-2015
4 Mai 2015
Objectifs du module

• Permettre aux étudiants d’acquérir les principes théoriques et


pratiques de base régissant les lois de finances et du budget
(structures, préparation, présentation, exécution et contrôle).
• Disposer des fondements de la réforme budgétaire et de la
nouvelle loi organique des lois de finances (gestion axée sur le
résultat et la performance).
• Appréhender les principes de la gouvernance financière de
l’évaluation des politiques publiques de l’impact et de contrôle
des finances publiques
• Découvrir des cas pratiques sur les derniers développements de
la nouvelle gestion publique et de la jurisprudence budgétaire
et financière (cour des comptes, conseil constitutionnel, rapports).
Objectifs pédagogiques et
scientifiques
A la fin du module les étudiants seront en mesure de:
Définir les fondements, les normes et les principes de la
nouvelle gouvernance financière
Formaliser et définir l’organisation financière et comptable du
Royaume, les acteurs de la gestion budgétaire et publique
Appréhender les modalités d’élaboration de vote, d’exécution et
de contrôle du budget
Saisir les modalités pratiques de la gestion budgétaire
définir les principes de base afférente à la nouvelle gestion axée
sur le résultat et la performance
Saisir les responsabilités administratives, financières et pénales
des acteurs de la gestion budgétaire
Appréhender les organismes chargés du contrôle et de l’audit de
la gestion budgétaire
Analyser l’apport de la nouvelle gestion budgétaire à la bonne
gouvernance financière .
Méthodologie et supports
pédagogiques utilisés
• Présentation des cours sur Power point
• Invitation d’experts et praticiens (marocains ou
étrangers) en finances publiques pour animer des
conférences sur des cas spécifiques (invitation des
étudiants à des rencontres organisées sur les finances
publiques à l’intérieur ou à l’extérieur de l’établissement)
• Dossiers de lecture (dirigée) suivis par des rendus et des
exposés.
• Diffusion des supports pédagogiques
• Implication des étudiants aux cours et aux exposés
• lecture des textes et législations financières .
Plan général du module
Introduction

• 1ere PARTIE : le cadre comptable, juridique et économique de l’étude des


finances publiques

• 2eme PARTIE : Processus et procédures de la décision budgétaire et


financière

• 3eme PARTIE : la réforme budgétaire

• 4eme PARTIE : la gouvernance fiscale

• 5eme PARTIE : Evaluation ,impact et contrôle des finances publiques

Conclusion générale.
Introduction
• Pourquoi l’enseignement des finances
publiques ? intérêt et enjeux
• Essai de définition et objet de l’étude des
finances publiques
• Développement historique des finances
publiques
• Finances publiques et disciplines voisines
• Origines et standards internationaux de la
gestion des finances publiques
• Méthodologie approche et plan du cours.
1ere PARTIE : le cadre comptable, juridique et
économique de l’étude des finances publiques
La comptabilité publique

• Les organismes publics (Organisation du


ministère des finances)
• Les opérations financières.
• Les acteurs de la gestion budgétaire et
financière : ordonnateurs comptables et
contrôleurs
2E PARTIE
Processus et procédures de la décision budgétaire et
financière
• Budget, lois de finances et lois organiques des lois
de finances
• Procédures d’élaboration et de présentation de la loi
des finances
• La nouvelle loi organique des lois de finances et
nouvelle gestion publique axée sur le résultat (à la
lumière des expériences étrangères)
• L’exécution budgétaire (engagement, liquidation,
ordonnancement et contrôle)
• Droit budgétaire et responsabilité des ordonnateurs
et des comptables.
3E PARTIE
la réforme budgétaire
• CDMT
• Globalisation
• Contractualisation
• Partenariat
• Genre
• Réforme du contrôle des dépenses publiques
et des recettes
• GID et GIRF
4e PARTIE
: Recettes publiques et gouvernance
fiscale
• Structures
• Engagement
• Contrôle
• Évaluation
5e PARTIE
Evaluation, impact et contrôle des
finances publiques
• Etudes d’impact
• Contrôle préalable (politique et administratif)
• Le contrôle administratif
• Le contrôle externe à l’administration
• Les juridictions financières
• Le contrôle politique : contrôle parlementaire (et loi de
règlement)
• Le contrôle social
• L’évaluation des politiques publiques : financement, acteurs et
mécanismes.
Conclusion
Bibliographie sélective
• « Réforme budgétaire et gouvernance financière » – REMA-2008
• « Finances publiques au Maghreb : défis de la reddition des comptes et de la
transparence » REMA-2014
• « Evaluation des politiques publiques et des systèmes de gouvernance dans les
pays arabes » REMA -2012
• « La réforme de la loi organique relative aux lois de finances »REMA-2009
• M, Harakat « Finances publiques et impératives de la performance »
LHarmattan – Paris- 2011
• M, Harakat « Finances publiques à l’épreuve de la performance » Rabat 2010-
2013
• Marc Leroy « Sociologie des finances publiques » La Découverte 2007
• Marc Leroy « Sociologie de l’impôt » Que Sais je ?, 2002
• M.Loroy « l’impôt, l’Etat et la société » Economica -2010
• M, Leroy –G, Orsoni « Le financement des politiques publiques » Bruylant,
2014
• Rapports : lois de finances – cours des comptes
INTRODUCTION

• Pourquoi l’enseignement des finances


publiques ? intérêt et enjeux

« Prendre position sur les affaires de la


communauté et le faire du point de vue de la
rationalité(…) nécessite de comprendre de quoi il
s’agit et de pouvoir apprécier ce qui est en jeux »
Eric Weil
L’intérêt de l’étude des finances
publiques

Compréhension des systèmes de gestion et d’action


publique (Environnement international, national et local)
Définition des objectifs stratégiques permettant de
maitrisé un environnement à haut risque
Mise en place de structures organisationnelles
(architecture budgétaire, loi de finance)
Communication et information budgétaire
Évaluation des risques

Prof.Mohamed Harakat
Intérêt pragmatique
Comprendre les affaires de la communauté
Saisir Fondements juridiques , économiques
et sociaux
Appréhender le financement et l’évaluation
des politiques publiques
Maitriser les principes de la gouvernance
financière (Stratégie de l’Etat )
Saisir les principes et les fondements des
études d’impacts
• Intérêt démocratique,

• Intérêt économique,

• Intérêt technique
Définition des finances publiques

• Une science – carrefour

• Approche pluridisciplinaire

• Diversité des phénomènes que cette science


appréhende
Hypothèse et définition de départ

• Les finances publiques apparaissent comme


une science pluridisciplinaire, originale , dont
la définition est par là même délicate et les
sources variées .

Prof.Mohamed Harakat
Caractéristiques des finances
publiques
• Image négative (aridité, techniques
compliquées)
• Phénomènes complexes de l’étude (exigerait
une compréhension globale)
• La pierre angulaire de la construction de l’État
parlementaire
• Une science moderne pluridisciplinaire.

Prof.Mohamed Harakat
Fiances publiques et État

• « Ce sont les besoins financiers qui ont été à


l’origine de l’État moderne »
J. Schumpeter

Prof.Mohamed Harakat
Economie ,politique et éthique
• Les phénomènes financiers publics revêtent
des aspects économiques , juridiques ,
politiques et sociologiques
• Éthique politique et transparence des finances
publiques

Prof.Mohamed Harakat
Finances publiques et gouvernance
globale

• La moralisation des finances publiques ,


corollaire de la moralisation de la vie politique
• Nouvelle culture de gestion
• Finances publiques et gouvernance des
sociétés complexes
• Une nouvelle articulation et cohérence du
processus de décision
• « … ne mesurant ni résultats, ni capitaux,
notre comptabilité publique incite à détruire
notre capital collectif »
Bruno MARTIN - VALLAS
Développement historique de
l’économie et des finances publiques

• Conception Libérale de l’ intervention de l’Etat (19é siècle – 1ére


guerre mondiale)
• Les finances publiques modernes (1914- 198O)
- Les guerres et les transformation apportées à l’Etat (régulation de la
production militaire et civile, travail de la femme )
- crise de 1929 (new deal –USA combattre le chomage – Plan
marshal
- TIC
- Accroissement considérable des financements publics(politique
sociale, politique économique et fiscale)
• Finances publiques , crise ,réforme budgétaire et bonne
gouvernance financière (1980-2O15)
Finances publiques à l’horizon du XXIe siècle
(mondialisation et gouvernance globale)

• L’apport considérable des organisations


internationales (NU,BM,FMI,INTOSAI,GAFI,TI) à la
codification et à la standardisation des normes de
gouvernance financière
• Crise (classe moyenne et capital )
• TIC et impératifs de transparence
• Gouvernance mondiale (Rente et corruption )
• Regroupement régionaux (UE)
• Accroissement des actes budgétaires décentralisés
(collectivités locales
lutte contre la déperdition des
ressources et du temps
Processus d’accumulation du XXIe
siècle
• Dynamique du rapport capital travail
• Rendement élevé du capital et faible croissance
• Ce processus est déstabilisant : principal menace
pour la dynamique de la répartition des richesses
à très long terme
• Un Etat régulateur
• impôt progressif sur les revenu
HYPOTHESES ET CERCLE VERTUEUX DE LA
GOUVERNANCE

Transmission CONCEPTION –
de la
connaissance Compétence et
innovation

suivi Organisation ,
et réalisation information
communication

29
‫‪1- Thomas Piketty‬‬ ‫دي ا‬ ‫ا‬
‫س‬ ‫ر ا دل روات ا رن ا وا د وا ر ن‪،‬‬ ‫ا وز‬ ‫ا ذر ن‬ ‫•‬
‫دي رف‪،‬‬ ‫دا‬ ‫ا( ر وز ا روة & ‪ % & & %‬و‪ # $‬ا" زا !‬ ‫•‬
‫ر و &م ا ر ‪ %‬وا‪ &$‬ر ا ‪/‬ھ ل و ‪-‬و ن ا ‪ ,-‬ءات ر ا* ج ‪,"،‬ض ا ‪ ,‬وت‪،‬‬ ‫•‬
‫ا ‪-‬و ن ؤدي إ ‪ 5‬ر ن ‪ 4‬و( ت ا‪ ! - % ( 4‬ن ‪ 23‬و رات ا و‬ ‫ب ا‪ &$‬ر ا &ب‬ ‫•‬
‫ل ردود ‪ % ( %‬رأس ا ل ) !د د‬ ‫دي‬ ‫ز ‪ 9‬ف وھ ‪ %‬ا و ا‪$‬‬ ‫( م‬ ‫ا را‪-‬م و ر‪-‬ز ا روات‬ ‫•‬
‫و‪ <4‬د ‪ %‬وز ا روات ا> د ا طو ل‪،‬‬ ‫ر‪& 3‬‬
‫ا ‪ %,‬ر ا و ‪ %‬وا‪ ($‬ط ‪ %‬ردود ‪ %‬رأس ا ل و " ف أ ‪ -‬ل ا‪ $‬ء ا ظو ‪ %‬ا* ‪ % 4‬ا را ‪9 %‬ر ل‬ ‫•‬
‫ا‪ &$‬ق وا* ف‪،‬‬
‫> راده ” و&‬ ‫أ‪ -‬ر (د‪ $‬وإ‬ ‫د(م م ‪4‬‬ ‫دور دو ‪ %‬ا ق وا ون وا & واة وا ؤ&& ت وا & & ت ا و ‪%‬‬ ‫•‬
‫دھ " ‪،‬‬ ‫‪ 5‬ش ا ة ا‬ ‫‪&C %‬ن‬ ‫ا ر ت ا‬
‫‪-‬ل ر ن ا ‪ 4‬ا‬ ‫د‬ ‫دي وا‪( 4$‬‬ ‫دد دور ا دو ‪ %‬ا ظ م ا‪$‬‬ ‫د ا& & ر"‬ ‫ء ا‬ ‫•‬
‫‪،‬‬
‫& ن أداء ا ؤ&& ت‬ ‫ا شا و‬ ‫‪9‬رورة ا "راط ا ‪-‬ل‬ ‫•‬
‫‪-‬ل‬ ‫د د ا و ‪ 3‬وا‬ ‫ا& ل ا ذج ا ر ‪ ، % 9‬ر م أھ ! ‪ ،‬ن ا‪4‬ل‬ ‫د ون ط ون ‪ ($‬دال‬ ‫ا‪$‬‬ ‫•‬
‫‪ %‬ا راد ا & طرة ( ! و ! ‪،‬‬ ‫د ‪ %‬و ا‪ % ( 4$‬ا‬ ‫ا‪$‬‬
‫(د ‪ 5 ( %‬ا د"ل ‪،‬‬ ‫رض ‪9‬ر ‪%‬‬ ‫ا ‪ -,‬ر‬ ‫•‬
‫رض ‪9‬ر ‪ 5 ( %‬رأس ا ‪ -‬ت و روات ا> م ‪ ) ،‬دئ ا ‪ % ,‬وا & ء ‪ %‬وا ‪(% -‬‬ ‫•‬
‫"‪ ,‬ض ا د و ‪ %‬ا " ر‪% 4‬‬ ‫•‬
‫‪.‬‬ ‫دا‬ ‫د(م ا ر ‪ %‬ا د راط ‪ 5 ( %‬رأس ا ل ( ‪ 5‬ا‬ ‫•‬
Cercle vicieux du sous développement
Finances publiques et disciplines
voisines

• Finances publiques et économie politique,


• Finances publiques et comptabilité publique,
• Finances publiques et comptabilité nationale
• Finances publiques et planification,
• Finances publiques et phénomène de la gouvernance
globale.
• Finances publiques et e gouvernance (système
d’information et de communication)
• Finances publiques et économie du savoir ,
Objet des finances publiques

• Gouvernance financière (rôle stratégique de


l’Etat, reddition des comptes ),
• Développer les richesses et lutter contre la
pauvreté(chômage)
• Évaluer les systèmes de gouvernance
Reddition des comptes ,transparence et
réforme budgétaire
Gouvernance et réforme budgétaire

1-Globalisation des crédits


Fongibilité des crédits et
assouplissement des procédures
P d’exécution budgétaire
h
a 2-Contractualisation des 3-Partenariat entre l’État
s relations Engagements et les associations :
e mutuels et partage des rôles et Objectifs communs, moyens
des responsabilités entre mutualisés pour plus
niveaux Central et Déconcentré d’efficacité et de proximité
1
4-Cadre de Dépenses à
Moyen Terme (CDMT):
Programmation budgétaire
pluriannuelle glissante pour plus
de Visibilité sur les moyens

5-Réforme du Contrôle :
6- Gestion Intégrée de la
P Allégement conditionné du
Dépense (GID) : Système
h contrôle à priori et
d’information dématérialisant la
renforcement du contrôle
a gestion budgétaire et comptable
interne et du contrôle à
s et favorisant la transparence
posteriori
e
7- Suivi et Audit des
2 performances : Rapport
annuel de la performance
Gouvernance
politique et
Gouvernance culturelle
Gouvernance financières
économique

Gouvernance
2conomie de
savoir
Caractère scientifique des finances
publiques

• l’ observation des phénomènes financiers,


- Secret qui entoure les opérations
financières,
- Contraintes structurelles et culturelles de la
gestion publique ,
- Complexité des opérations financières
Budget
• Explication des informations économiques
et financières ,

• Formulation des conclusions


Approches d’ analyse des
finances publiques
• Approche juridique,
• Approche économique,
• Approche managériale
• Approche psycho- sociologique
(impôt, prélèvement, traitement,
indemnités )
• « Dis - moi qui tu imposes et
comment tu dépenses et je te
dirai quel type de société tu
reflètes »
« Quand on cesse de compter c’
est la peine des hommes que l’on
oublie »

C. Bettelheim
« Refaire un Budget de l’Etat qui soit à
la fois simple pour l’ analyse
comptable, précis pour le vote du
politique et claire pour le jugement de
l’économiste »
Michel Debré « ces princes qui nous gouvernent »
Paris- 1957
• 1ere PARTIE

le cadre Juridique , comptable,


et économique de l’étude des
finances publiques
Définitions des finances publiques
04 manières possibles de définir les finances
publiques
1. Finances de l’Etat , des collectivités locales, établissements publics,
organisations internationales
2. Finances des administrations publiques non marchands ( système de
comptabilité nationale)Cette définition inclut les caisses de sécurité
sociale et exclut les services publics marchands assurés par l’Etat et les
collectivités locales et les établissements publics (OCP,RAM,ONCF)
3. Finances du secteur public et les finances des établissements à caractère
industriel et commercial
4. Comme l’ensemble des techniques des opérations et des règles régissant
les recettes, les dépenses, l’exécution et les dépenses publiques
Sources et fondements juridiques,
techniques et humains des finances
publiques
1. Les Déclaration universelle
2. Les nations unies et organisations internationales
(normes et standards internationaux )
3. La constitution (2011)
4. Les lois (constitution financière ) loi organique des
lois de finances
5. Le règlement
6. La jurisprudence financière , constitutionnelle et
administrative et commerciale
1- Déclarations universelles des Droits
de l’Homme et du citoyen (1789)

• « Tous les citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes


ou par leurs représentants,la nécessité de la contribution
publique,de la consentir librement,d’en suivre l’ampleur et
d’en déterminer la quotité,l’assiette,le recouvrement et la
durée »
Art.14 de la Déclaration Française des Droits de l’Homme
1- Déclarations universelles des Droits
de l’Homme et du citoyen (1789)

• « La Société a le droit de demander


compte à tout agent public de son
administration »
Art15
2- Déclaration universelle des Droits de
l’Homme (10/12/1948)
• Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour
assurer sa santé,son bien être,et ceux de sa
famille,notamment pour l’alimentation,l’habillement,le
logement,les soins médicaux ainsi que pour les services
sociaux nécessaires,elle a droit à la sécurité en cas de
chômage,de maladie,d’invalidité,de veuvage,de vieillesse ou
dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par
suite de circonstances indépendantes de sa volonté(..)
Art.25
2- Déclaration universelle des Droits de
l’Homme (10/12/1948)
• « Toute personne a droit à l’éducation. on doit être
gratuite,au moins en ce qui concerne l’enseignement
élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est
obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit
être généralisé;l’accès aux études supérieures doit être
ouvert en plein égalité à tous en fonction de leur mérite.
l’éducation doit viser au plein épanouissement de la
personnalité humaine et au renforcement du respect des
droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle doit
favoriser la compréhension,la tolérance et l’amitié entre
toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux(…) »
Art.26
Les normes et standards des
organisations internationales
• Banque mondiale
• FMI
• OCDE
• INTOSAI
• TI
3- la constitution (2011)
Article 1 la démocratie citoyenne et participative et les principes de la bonne
gouvernance et de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes
Titre XII de la bonne gouvernance des services
Légal accès des citoyens aux services publics et de la continuité des prestations rendues
(couverture équitable du territoire national) art,154
Les normes de gouvernance ( art,155-156-157-158-159-160)
La reddition des comptes art,156
Art39 (égalité devant)
• Art40 (l’égalité devant le développement du pays)
• Arti 75 (vote de la loi des finances, plan de développement stratégique, programme
pluriannuel)
• Art,76 (loi de règlement)
• Art 77 (l’équilibre des finances de l’Etat)
• titre IX Région et des autres collectivités territoriales
• Titre XII La cour des comptes (consolidation et la protection des principes et valeurs de
bonne gouvernance, de transparence et de reddition des comptes de l’Etat et des
organismes publics
ART,148 La cour des comptes assiste le parlement dans les domaines de contrôle et
l’évaluation des finances publiques
Article 1. Corrélation entre la
responsabilité et la reddition des comptes
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle ,
démocratique , parlementaire et sociale
Le régime constitutionnel du Royaume est
fondé sur la séparation , l’équilibre et la
collaboration des pouvoirs ainsi que sur la
démocratie citoyenne et participative et les
principes de la bonne gouvernance et de la
corrélation entre la responsabilité et la
reddition des comptes . ;;;
• « Tous supportent en proportion de leurs
facultés contributives , les charges publiques
que seule la loi peut , dans les formes prévues
par la présente constitution , créer et répartir »
Art 38
• « Tous supportent solidairement et
proportionnellement à leurs moyens , les
charges que requiert le développement du pays
et celles résultant des calamités et des
catastrophes naturelles »
• art39
4- Les lois
• La nouvelle loi organique des finances (en
cours)
• La loi n° 62-99 du 13 juin formant code des
juridictions financières
• La loi n° 15-97 portant code de recouvrement
des créances publiques du 3 mai 2000
• Les lois de finances comportant des
dispositions permanentes
5- Le règlement
• Le décret royal du 21 avril 1967 sur la
comptabilité publique
• Le décret du 31/07/1968 fixant les modalités
d’application du DR du 21 avril 1967
• Arrêtés, instructions , circulaires , décisions,
notes de service
6- la jurisprudence financière,
constitutionnelle , administrative
et commerciale
Les opérations financières
• La comptabilité publique a été conçue comme
l’ensemble des règles applicables à la gestion
des deniers publics
• Deux conceptions de deniers publics :
Conception traditionnelle affinée par la
jurisprudence :
les fonds : caisse et numéraires et tout moyen
de paiement
Les valeurs de portefeuille (titre de créance et
de dettes (bons , traites ou obligations)
Propriété publique (organismes publics)
Les organismes publics
• Etat ( services de l’Etat ,Trésor)
• Collectivités locales (région, préfectures,
province et communes , art,135 de la
constitution )
• Etablissements publics (établissements à
caractère administratifs (Université)
Etablissements à caractère industriel et
commercial (RAM,ONCF,ONE,OCP)
Organisation du ministère de
l’économie et des finances
• Le ministre de finances et le ministre délégué du budget
• l’Inspection générale des finances ;
• l'Administration des Douanes et Impôts Indirects ;
• la Trésorerie Générale du Royaume ;
• la Direction Générale des Impôts ;
• la Direction du Budget ;
• la Direction du Trésor et des Finances Extérieures ;
• la Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation ;
• la Direction des Domaines de l'État ;
• la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale ;
• la Direction des Affaires Administratives et Générales ;
• la Direction des Études et des Prévisions Financières ;
• l'Agence Judiciaire du Royaume.
• Le Ministère a également sous sa tutelle, les organismes suivant :
• l’Office des Changes ;
• la Caisse marocaine des retraites ;
• la Caisse centrale de garantie ;
• le Conseil déontologique des valeurs mobilières.
Conception moderne des finances
publiques
Elargissement de l’espace des finances
publiques :
• Patrimoine (comptabilité générale de
l’Etat/actif passif )
• Fonds souverains
• Finances islamiques
• Concessions et privatisations (PPP)
Fonds souverains
• Fonds possédés ou contrôles par l’Etat
• Actifs financiers gérés à long terme (politique
d’investissement)
• Financés par l’accumulation d’excédents de la
balance courante (x de matières premières,
excèdent d’épargne nationale)
• L’objectif de ces fonds est de fructifier ces
excédents budgétaires ou commerciaux dans
des placements (actions, obligations, bons de
trésor, cas de la CDG)
• Ces fonds privés deviennent des fonds publics
Cas de Fonds souverains gérés par les
pays arabes (en milliards de $)
Pays Montant
EAU 957
ARABIE SAOUDITE 431
KOWEIT 202,8
LIBYE 65
QATAR 60
ALGÉRIE 47
OMAN 8,2
Crise de la dette souveraine
• Une dette souveraine est une dette émise ou garantie
par un émetteur souverain (un État généralement ou
parfois une banque centrale).
• Les possibilités de remboursement sont étroitement
liées à la capacité fiscale des pays émetteurs, et donc
aux performances économiques et de la bonne gestion
budgétaire de ces pays.
• C'est à partir de ces critères que se fait la notation de la
dette souveraine.
• Le ratio endettement / PIB est l'une des bases
d'appréciation.
Caractéristiques de la comptabilité
publique
• Vérifier la régularité des opérations
financières et leur conformité à la
réglementation en vigueur
• Prudence, description des faits comptables
• Contrôle
• Détermination des responsabilités des
organismes gestionnaires
Contrôle du service fait (Décret Royal du 21
avril 1976 portant règlement de la
comptabilité publique )
• Art 5 Certification de l’ordonnateur
• Art 11 Validité de la créance
• Art 40 Vérification de la réalité de la dette
• Art 41 Principe de l exécution préalable du service
• Art 42 Opposition et suspension de paiement par le
comptable
• Art 49 Justification du paiement à des ayants droit
• Art 50 Perte d’une ordonnance ou d’un mandat
• Art 93 Limites de l’ordre de réquisition , passer outre
Comptable de fait
- Toute personne qui effectue sans y être
habilité par l’autorité compétente; des
opérations de recettes, de dépenses, de
détentions et de maniement de fonds ou de
valeurs
- qui procède à des opérations qui
n’appartiennent pas aux organismes publics
contrôlés par la cour des comptes
2eme PARTIE :
Processus et procédures de la
décision budgétaire et financière
Définition du budget
• Le budget est l’acte par lequel sont
prévues et autorisées les charges et
les ressources de l’Etat
• Il est arrêté par le parlement dans
la loi des finances qui traduit les
objectifs économiques et financiers
du gouvernement
Définition de la loi des finances
• La loi des finances « prévoit ,énonce et
autorise pour chaque année budgétaire
l’ensemble des ressources et des charges de
l’Etat dans les limites d’un équilibre
économique et financier qu’elle définit » Lof
1998
Caractéristiques de la loi des finances

• Compétence législative
• Dimensions économiques financières et
sociales ,
• Globalité de la loi des finances
• Diversité de la loi des finances (Lf de
l’année , loi rectificative, loi de règlement)
Diversité de la loi des finances

• LF de l’année ,
• loi rectificative,
• loi de règlement
Principes budgétaires
• Principe de l’annualité,
• Principe de l’antériorité de l’autorisation,
• Principe de l’unité,
• Principe de l’universalité,
• Principe de la non affectation des recettes ,
• Principes de la spécialité des crédits
• Principe de l’équilibre ,
• Principe de la sincérité
Organismes qui participent à
l’élaboration du budget

Procédures
• La détermination du cadre général de la
décision budgétaire,
• Choix de la stratégie budgétaire,
• lettre de cadrage
Les organismes d’ élaboration de la
loi de finances

• Le gouvernement (ministére des


Finances),
• le parlement,
• la commission des finances
Classement des pays selon la structure parlementaire
et le temps alloué au parlement pour l’examen du
budget

STRUCTURE TEMPS ALLOUE AU PARLEMENT(EN


PAYS
PARLEMENTAIRE NOMBRE DE JOUR)

Argentine Bicamérale 75
Colombie Bicamérale 90
Guatemala Unicamérale 120
Honduras Unicamérale 120
Pérou Unicamérale 90
Brésil Bicamérale 100
France Bicamérale 70
Maroc Bicamérale 70
LA LOI DE FINANCES

• Budget de l’Etat
• SEGMA
• CST
Structures de la loi des finances

• 1re partie : conditions générales de l’équilibre


financier : c’est une partie descriptive qui fixe les
disposions relatives aux recettes (Impôt et
revenus autorisés) et celles de l’équilibre des
ressources et des charges (ressources, plafonds
des charges). Pour couvrir cet excédent la loi
autorise le gouvernement à contracter les
emprunts extérieurs et intérieurs.

2e partie de la loi de finances
Elle est à portée analytique puisqu’elle :

• Arrête par ministère les dépenses du Budget


Général de l’Etat.
• Évalue les recettes des services de l’Etat gérés
de manière autonome (SEGMA)
• • autorise les opérations de chaque catégories
de compte spéciaux du Trésor : (6 comptes).
I. Le budget général de l’Etat (BGE):
Il comporte deux parties : La première partie concerne les ressources, la
seconde est relative aux dépenses.
Les ressources de l’Etat / Elles comprennent :
– impôts directs (IS, IGR, Patente, PTS) et taxes assimilées (T.U, TVA) ;
– droit de douane ;
– impôt indirect ;
– droit d’enregistrement et de timbres ;
– produits des monopoles, exploitation et participations financières de l’Etat
ainsi que la part de l’Etat dans les bénéfices des établissements publics ;
– produits des amendes divers (justice, finance, intérieur, commerce, affaires
étrangères) ;
– recettes exceptionnelles et recettes d’emprunts ;
– fonds de concours (coopération internationale...) ;
– recettes d’ordre (renversement de fonds sur les dépenses budgétaires).
Les dépenses

Elles sont groupées sous trois titres :


• Titre I : Dépenses de fonctionnement : elles comprennent :
• les dotations des pouvoirs publics;
• les dépenses de personnel et de matériel afférentes au fonctionnement des
services publics;
• les dépenses diverses relatives à l’intervention de l’Etat notamment en matière
administrative, économique, sociale et culturelle;
• les dépenses relatives aux charges communes y compris les dépenses de la dette
viagère;
• les dépenses imprévues et les dotations provisionnelles;
• Dans l’état annexe de la loi finance figurent :
• les dépenses des listes civiles et les dotations de souveraineté des services
dépendant directement de S.M. le Roi (cour royale);
• les dépenses de la chambre des représentants;
• les dépenses du personnel et du matériel relatives aux différents ministères.
• Selon l’article 29 du LOF les dépenses de
fonctionnement et les dépenses d’investissement
sont présentées par chapitres. Pour chaque ministère
il est prévu, en ce qui concerne les dépenses de
fonctionnement un chapitre pour le personnel et un
chapitre pour le matériel et les dépenses diverses.
• Les dépenses d’investissement comportent un chapitre
par département ministériel ou institution.
• Les chapitres sont subdivisés en articles, paragraphes
et lignes, selon leur destination, leur objet ou leur
nature
Titre II : Dépenses d’investissement

• les dotations affectées aux dépenses résultant de l’exécution des


plans de développement approuvés par le Parlement.
• les dépenses non prévues au plan de développement et
programmées dans la loi de finances, destinées à la préservation,
la reconstitution ou l’accroissement du patrimoine national.
• les dépenses de personnel non titulaire peuvent être incluses
dans les dépenses d’investissement à la condition qu’elles ne
concernent que les agents affectés à leur exécution en régie.
• En gros les dépenses d’investissement résultent de l’exécution des
plans de développement économique et social ou des
programmations (CDMT). Elles permettent par conséquent
l’accroissement du potentiel de production.
Titre III : Dépenses de la dette
publique
• Elles comprennent l’ensemble des crédits
ouverts au nom du ministère des Finances au
titre de la dette amortissable et de la dette
flottante.
La dette amortissable

• Elle englobe les amortissements, les intérêts et


les commissions relatifs aux emprunts contractés
à long terme par le Maroc.
• La dette amortissable est une dette remboursable
à terme fixe ou par annuité. Elle comprend les
emprunts de 10 ans au moins, les emprunts à
moyen terme et à long terme.
• Figurent également les emprunts contractés par
l’Etat auprès du public ou au près des
établissements financiers du secteur public.
La dette flottante

• Elle se manifeste plus par l’émission des bons de trésor. Cette dette
se caractérise par la courte période des titres qui la composent ainsi
que par le caractère continuel des opérations d’émission et de
remboursement.
• Le volume de cette dette varie constamment et de manière
imprévisible (d’où son caractère flottant), en fonction de la
différence quotidienne entre les souscriptions (achat de titres) et
les remboursements (vente de titres).
• Faut-il préciser également le risque de remboursements massif qui
peut menacer les liquidités du trésor.
• Pendant les périodes de crise l’Etat peut procéder à des emprunts à
long terme pour faire face aux problèmes de trésorerie relatifs à ces
demandes de remboursements massifs.
II Services de l’Etat gérés de manière
autonome (SEGMA)
• Les SEGMA sont crées en vertu de l’article 45
de la constitution de 1996.
• L’article 37 de la loi des finances dispose « Le
gouvernement est autorisé à créer par décret
les SEGMA au cours de l’année 2001. Ces
décrets doivent être soumis à la rectification
du parlement… ».
Les SEGMA
• Ils comportent des recettes d’exploitation et
des recettes d’investissement
Exemples des SEGMA (2015
SERVICES / Gouvernement SEGMA
CHEF DE GOUVERNEMENT Royal Golf Dar ES SALAM

MAEC/ Affaires consulaires et sociales)

Ministère de l’Intérieur 16 CRI

Ministère de la communication Institut supérieur de l’Information et de la communication

Ministère de la santé Centres hospitaliers provinciaux et régionaux


Institut national d’hygienne

Ministère de l’économie et des finances SEGMA Charge de la privatisation


TGR
Administration des douanes et impôts indirects
Ministère du tourisme Institut supérieur international du tourisme de Tanger

Ministère de l’équipement et du Direction des équipements publics


transport et de la logistique Direction de la marine marchande

Ministère de la Jeunesse et des Sports Complexe Mohammed v – Casablanca – Complexe MY Abdellah

Ministère de la défense Centre Royal de télédétection spatiale


nationale
HCP INSEA –CND - ESI
Les comptes spéciaux du Trésor (CST)

Il s’agit d’une mise hors budget de certains services justifiés


par l’idée qu’il est inutile de les faire apparaître dans le budget
annuel compte tenu du caractère exceptionnel ou provisoire
de ces opérations destinés à s’équilibrer à plus ou moins
longue échéance. Selon l’article 17 du LOF les CST ont pour
objet de :
• décrire les opérations qui en raison de leur spécialisation
ne peuvent être incluses dans le cadre du budget général
de l’Etat.
• décrire des opérations ne conservant leur spécificité et en
assurant leur continuité d’une année budgétaire sur l’autre.
• garder trace, sans distinction d’année budgétaire
d’opérations qui poursuivent pendant plus d’une année.
Catégories des CST
Selon l’article 19 de la LOF les comptes spéciaux du Trésor comprennent six (6)
catégories de comptes spéciaux (...)
1. Comptes d’affectation spéciale (taxes parafiscales) :Fonds
pour la promotion du paysage audio visuel national)
2. Comptes d’adhésion aux organismes internationaux
3. Comptes d’opérations monétaires (achat et vente de
devise)
4. Comptes de prêts (prêt aux organismes publics)
5. Les comptes d’avance (aux organismes publics)
6. Comptes de dépenses sur dotation (FSDR , Fonds de
relations publiques)
RESSOURCES DE L’ETAT (2015)
Ressources de l’Etat Ressources
Ressources du BGE 268,101,625,000
Impôts directs et taxes assimilées 81,750,000,000
Impôts indirects 80,843,000,000
Droits de douanes 7,250,100,000
Droits d’enregistrement et de timbre 14,875,700,000
Produits de cessions de participation de l’Etat
Produits de monopole, d’exploitation et des 9,516,800,000
participations financières de l’Etat
Produits et revenus du domaine 349500,000
Recettes diverses 5,527,525,000
Recettes d’emprunt , dons et legs 67,989,000,000
Ressources des SEGMA 3,002,422,000
Ressources des CST 76,619,424,000
TOTAL RESSOURCES 347,723,471,000
CHARGE DE L’ETAT (2015)
Charges de l’Etat Plafonds des Charges
Dépenses de fonctionnement 194,762,186,000
Dépense de personnel 105,509,061,000
Dépense de matériel et dép, diverses 33,629,125,000
Charges communes 52,624,000,000
Dépenses imprévues et dotations provisionnelles 3,000,000,000

Dépenses et intérêts et commissions se rapportant à la 26,560,105,000


dette publique
Dépenses relatives aux amortissements de la dette à MLT 41,489,632,000

Dépenses d’exploitation des SEGMA 54,091,026,000


Dépenses d’investissement 5,527,525,000
Dépenses CST 63,212,808,000
Total des charges de l’Etat 383,118,179,000
Excédent des charges sur les ressources 35,394,708,000
Présentation sommaire de l’économie et finances publiques au Maroc (en 2005)

1. Budget général de l’Etat (28 ministères et 3 hauts commissariats (Plan, anciens combattants et eaux et forêts).

2. 1 budget annexe (RTM).

3. 159 SEGMA (établissements de formation et centres hospitaliers).

4. 97 comptes spéciaux classés en six catégories.

Fonds extrabudgétaires

Fonds extrabudgétaires

5. Organismes de sécurités sociales (OSS) :

CMR (Caisse Marocaine de Retraite).

Régime collectif d’allocations de retraites.

Caisse nationale de sécurité sociale.

Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS).

6. Une cinquantaine de mutuelles d’assurance maladie pour les salariés du secteur privé.

7. 220 établissements publics nationaux à caractère administratif (universités, chambres d’agriculture, Centres hospitaliers régionaux non inclus dans
les collectivités locales, SEGMA, Fonds Hassan II pour le développement économique et social.

8. 16 régions.

9. 26 préfectures et 45 provinces.

10. 1 298 communes rurales et 249 communes urbaines.

Source : Transparence des finances publiques, Rapport FMI, 2005, p. 6.

PIB : 443,7 Milliards de dirhams (estimation 2004).

Dette/PIB : 66 % du PIB.
ACTEURS DE LA GESTIONPUBLIQUE

• ORDONNATEUR
• COMPTABLE
• CONTROLEUR
PRINCIPES D’EXeCUTION DU BUDGET
• Le processus d’exécution du budget : 2 phases
1- phase administrative :
engagement des dépenses ( acte de création
des charges)
Liquidation (phase de vérification de la réalité
de la dette et de fixation des montants de la
dépense, droits acquis des créanciers)
L’ordonnancement (l’ordre de payer)
PRINCIPES D’EXECUTION DU BUDGET
2- Phase comptable : le paiement
Il est l’acte par lequel l’organisme public se
libère de sa dette
PRINCIPES D’EXECUTION DES
RECETTES
• Emission des titres
• Mis en recouvrement
• Recouvrement
101
Fonctions des ordonnateurs, des
comptables et des contrôleurs
Catégories d’ordonnateurs
Les ordonnateurs : Les ministres sont de droit ordonnateurs de recettes
et de dépenses de leur département ainsi que des SEGMA et des CST, Ils
sont compétents pour administrer les biens, passer des marchés, liquider
les dettes et les créances.
Ordonnateurs délégués : Les ordonnateurs peuvent déléguer leurs
signatures en vertu de l’article 2 du dahir du 10/04/1957 par voie d’arrêté
Les sous-ordonnateurs : autorité déconcentrée qui est chargée de réaliser
certaines opérations financières sur le plan local dans le cadre
géographique et institutionnel de ses pouvoirs
Les ordonnateurs des collectivités locales (Président du conseil communal
(commune) et du gouverneur (le wali, préfecture et province, région).
-Les ordonnateurs des établissements publics (président d’université,
Directeur).
la responsabilité des ordonnateurs

La tenue d’une comptabilité administrative


Recettes : • constatation
• liquidation
Dépenses :
• engagement
• liquidation
• ordonnancement
Sanction disciplinaire : art. 7 – DR 21/4/1967
Responsabilité pénale
Responsabilité financière devant les juridictions
financières : Loi n° 62-99
Fonction des comptables publics
• « Est comptable public tout fonctionnaire ou
agent ayant qualité pour exécuter ,au nom de
l’Etat, d’une collectivité ou d’un établissement
public, des opérations de recette, de dépense ou
de maniement des titres, soit au moyen des fonds
et valeurs dont il a la garde, soit par virements
internes d’écritures, soit encore par
l’intermédiaire d’autres comptables publics ou de
comptes externes de disponibilités dont il ordonne
ou surveille les mouvements ». Selon l’article 41
de la loi n° 62-99 formant code des juridictions
financière
COMPTABLE DE FAIT
• « est comptable de fait toute personne qui
effectue sans y être habilité par l’autorité
compétente, des opérations de recettes, de
dépenses, de détentions et de maniement de
fonds ou de valeurs appartenant à l’un des
organismes publics soumis aux contrôles de la
Cour, ou qui, sans avoir la qualité de comptable
public, procède à des opérations portant sur des
fonds ou valeurs n’appartenant pas aux dits
organismes, mais que les comptables publics sont
exclusivement chargés d’exécution en vertu des
lois et règlements en vigueur »
Comptable public
– un fonctionnaire ou un agent public ;
– le titre légal de nomination. Nul n’est comptable
public si il n a été nommé par le ministre des
finances ;
– le maniement des fonds et valeurs (recouvrement des
recettes, paiement de dépenses, mouvements de
fonds et de comptes de disponibilité, conservation des
fonds et valeurs, conservation des pièces
justificatives, tenue de la comptabilité, production du
compte à la cour des comptes) ;
– deniers publics : fonds et valeurs appartenant aux
organismes publics
Classification des comptables publics
Les comptables directs du Trésor
• Le Trésorier général du royaume (TGR)
• Les receveurs des finances
• C. Les percepteurs
Agents comptables des chancelleries diplomatique et consulaires
Autres comptables spéciaux :
• les receveurs des douanes et impôts indirects ;
• les receveurs comptables de l’enregistrement et du timbre ;
• les conservateurs de la propriété foncière ;
• les receveurs des postes et télécommunications ;
• les secrétaires greffiers de tribunaux.
Les régisseurs (régisseurs de dépenses, régisseurs de recettes)
Eléments de réforme de l’organisation financière et
comptable du Royaume (depuis 1998)

• Rattachement du contrôle des engagements de


dépenses de l’Etat à la TGRT et au transfert des
compétences du contrôleur Général des engagements
de dépense de l’Etat au Trésorier Général du Royaume.
• Gestion Intégrée de la Dépense (projet GID-2005-
2011) ;
• l’organisation des départements ministérielle et de la
déconcentration administrative Décret n° 2- 06 – 52
du 13 février 2006
• Création des Trésorerie ministérielles et
interministérielles ( TM) à partir du 1 janvier 2007
Les Trésoreries ministérielles et
interministérielles (TM)
• Les Trésoreries ministérielles et interministérielles (TM) créés par la
décision du ministre des finances et de la privatisation sont des trésoreries
qui relèvent directement de la TG et sont placées auprès des
départements ministériels. Elles sont chargées :
• du contrôle de l’exécution des opérations de recettes, de dépenses et de
trésorerie qui leur sont confiées ;
• de la tenue de la comptabilité et de l’élaboration des situations de gestion
relatives aux opérations de l’Etat ;
• de toute attribution qui leurs sont confiées par des textes particuliers ou
des conventions.
• Les TM comprennent les services suivants :
• le service de contrôle des dépenses des biens et services ;
• le service de contrôle des dépenses de personnel ;
• le service de règlement, des recettes et de la comptabilité.
• Décision n° 4-O7 – TGR du 14 février 2007
Missions des TM
• tenue de la comptabilité des organismes
publics ;
• gestion des crédits budgétaire ;
• tenue de la comptabilité des engagements
• production du compte de gestion à la cour
des comptes.
Réseaux des comptables publics
1
Trésorier Principal
1
Payeur Principal des rémunérations
2
Trésoreries Ministériels
1
Agent bancaire central
1
Comptable Agent comptable de la cour des comptes
1
s relevant Agent comptable auprès du Parlement
de la TGR Trésoriers provinciaux et préfectoraux
50
Percepteurs, Receveurs et trésoriers
22
communaux
5
74
Receveurs de l’administration fiscale
Receveurs de l’Administration de Douanes et
Comptable 31
impôts indirects
s rattachés 55
Secrétaires greffiers
7
Etats des comptes produits à la cour
des comptes (2007)
Comptes Comptes
Poste comptable
Produits non produits

Trésorerie principale 2 3
Paierie principale des rémunérations 3 3
Trésorerie des chancelleries diplomatiques et consulaires 1 3
Trésoreries régionales, préfectorales et provinciales 48 3
Perceptions, recettes municipales et trésoreries communales 282 575
Recettes de l’enregistrement et du timbre 51 298
Recettes des douanes et impôts indirects 71 128
Recettes des conservations foncières 186 168
Agences comptables des chancelleries diplomatiques et consulaires (ACCDC) 54 267
SEGMA . 389
Régions . 25
Préfectures et provinces 1 128
Communautés urbaines . 18
Communes urbaines 11 265
Syndicats de communes . 183
Trésoriers payeurs des établissements publics 277 769
Total 987 3224
4eme PARTIE : la gouvernance fiscale

À consulter le polycopié diffusé comportant ce


chapitre
5eme PARTIE : Evaluation ,impact et
contrôle des finances publiques
• La transparence et la performance deux
finalités de la gestion des finances publiques
• Deux approches fondamentales de contrôle
et d’évaluation des finances publiques :
Modèle français de contrôle
Modèle anglosaxon (audit, contrôle interne ,
évaluation)
Principes de contrôle
Concepts et notions voisins du
contrôle

• Reddition des comptes


• Gouvernance
• Révision
• Contrôle financier
• Inspection
• Évaluation
• Diagnostic

Prof.Mohamed HARAKAT
Spécificités du contrôle des finances
publiques
Modèle français de contrôle
• Contrôle financier préalable
• Contrôle administratif (comptable,
hiérarchique, inspections)
• Contrôle externe (juridictions financières :
cour des comptes, cours régionales des
comptes)
• Contrôle social ou populaire ( opinion
publique, presse, partis politiques, ONG)
Principes généraux et modalités de
contrôle
• Contrôle de régularité
• Contrôle de performance
• Contrôle de gestion
• Contrôle globale et intégré
• Evaluation des politiques publiques
• l’évaluation du contrôle interne et des risques
• Audit organisationnel
• Audit stratégique
• Audit social
• Etudes d’impact .
Modèle anglo-saxon d’audit et de
contrôle interne
Définition de l’audit
• L’audit peut être défini comme démarche
spécifique d’investigation et d’évaluation à
partir d’un référentiel, incluant un diagnostic
et conduisant éventuellement à des
recommandations.
• Cette démarche méthodologique, objective
et critique est menée de façon indépendante
et sur mandat contribue à la bonne
gouvernance de l’organisation
Prof.Mohamed HARAKAT
Définition de l’audit
• On peut définir l’audit par « toute évaluation
indépendante des diverses opérations et du
contrôle interne d’une entreprise pour
déterminer si des politiques et des procédures
sont suivies et maîtrisées, si les normes
étatiques sont atteintes ou dépassées, si les
ressources sont utilisées de façon efficace et
économique et si les objectifs à l’organisation
sont atteints».
Contrôle interne
L’approche classique du contrôle interne

« l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour


but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la
qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la
direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par
l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de
l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci ».
Cette définition fait ressortir cinq objectifs :
• – maîtrise de l’entreprise ;
• – sauvegarde des actifs ;
• – assurer la qualité de l’information ;
• – assurer l’application des instructions de la direction ;
• – favoriser l’amélioration des performances.
Organisation adaptée
• Respect des principes de séparation de fonction
Fonctions opérationnelles : achat, recrutement
Fonctions de détention: caisse, magasin
Fonctions comptable(comptabilité, budget
Fonction de contrôle(audit,apriori,externe)
• Formalisation des taches, des pouvoirs et des
responsabilités,
Pratique du contrôle interne
• Le CI se manifeste par :
• • L’organisation,
• • La séparation des tâches ,
• Le contrôle de l’incompatibilité (achat, stock,
contrôle)
• • Le contrôle physique,
• • L’autorisation et le visa,
• • Le contrôle arithmétique et comptable.
Les développements récents du
contrôle interne
• Le contrôle interne tel qu’il est développé dans les
quatre volumes de «l’Internal Control Integrated
Framework »( USA 1994) est défini « comme un
processus mis en œuvre par le personnel d’une
entreprise et conçu pour réaliser des objectifs
spécifiques. La définition est large et englobe tous
les aspects liés à la maîtrise d’une activité, tout en
permettant de se concentrer sur des objectifs
spécifiques. Le contrôle interne comprend cinq
éléments interdépendants permettant d’apprécier
l’efficacité du système ».
Evolution historique du contrôle
interne
1962 1977 -OECCA 1992(Committe of 2004 (COSO Framework
Sponsoring II)
Organization :COSO I)
- Organisation - Partie intégrante - Processus visant à - Gestion et évaluation
de l’organisation fournir une des risques (risque
comptable - Dispositive
rationnelle, assurance management)
permettant:
prevention raisonnable sur la
- Prevention réalisation des
sauvegarde
des erreurs du objectifs
- Prevention patrimoine - Système de
des frauds assurance management
dans
stratégique
l’application
des - Optimisation des
instructions opérations
amelioratio - Respect des lois et
n de la règlements
performanc
e
Pyramide de COSO 1
05 composantes du CI
1. Environnement du contrôle . C’est l’élément fondamental
de la culture d’une organisation ( l’intégrité, l’éthique, les
valeurs de compétence et de mérite des acteurs, la
philosophie et le style de pilotage),
2. Evaluation des risques : structure de détection de risque
3. Activités de contrôle : normes et des procédures pour
s’assurer de l’efficacité du contrôle (apriori, inspection,
audit, contrôle interne)
4. Information et communication : Recueillir et échanger
les informations nécessaires
5. Pilotage : Pilotage permanent permettant de conduire
effacement les actions et d’identifier les déficiences
(planification , force et faiblesse de la gouvernance)
Nécessité d’instaurer des procédures de contrôle in
des manuels de travail.

• “Qui fait quoi, comment ?”. :


• l’organigramme (l’organisation des services) ;
• la description de postes ;
• la répartition des tâches, responsabilités et délégations ;
• les circuits des documents ;
• les objectifs des services (indicateurs de performance) ;
• les risques à contrôler (zones de vulnérabilité) ;
• les moyens (logistiques humains et matériels) à mettre en œuvre.
• Ces procédures seront assorties de :
• • chek-listes ;
• • documents types ;
• • rapports périodiques (reporting) ;
• • formulaires ; guides ;
• • manuels de procédure, etc.
Normes d’audit

• Normes générales
• Normes de travail
• Normes de rapport

Prof.Mohamed HARAKAT
Normes générales

• Indépendance
• Compétence
• Qualité de travail
• Secret professionnel

Prof.Mohamed HARAKAT
Normes de rapport
• Rapport d’audit contractuel
• Rapport d’audit légal
• Rapport de la cour des comptes
• Rapport des inspections
Normes de travail

• Planification (encadrement)
• Évaluation du contrôle interne
• Collecte de l information probante :
- Sondage
- Vérification globale
- Examen analytique

Prof.Mohamed HARAKAT
Objet du contrôle interne des
finances publiques

SYSTEME DE
GESTION

SYSTEME EVALUATION SYSTEME


D’EVALUATION PERMANENTE DU D’ORGANISATION ET
CI D’INFORMATION

SYSTEME DE
GESTION
COURANTE
Instances de contrôle financier au
Maroc
• Contrôle financier préalable (CED,Dahir 30
décembre 1975)
• Réforme 2006 : rapprochement entre la TGR
et le CED
Contrôle administratif
• Contrôle hiérarchique
• Contrôle des comptables sur les ordonnateurs
• Contrôle opéré par les inspections
(IGF,IM,IGAT)
Contrôle externe à l’administration
• Contrôles opéré par les juridictions financières
• Contrôle opéré par le parlement
• Contrôle social (opinion publique , presse,
citoyens)
Les juridictions financières
• Cour des comptes
• CRC
Organigramme de la cour des
comptes

?????????????????????? ???? ?????


??? ?????????????????
Les CRC selon la désignation, le siège
et le ressort territorial

DESIGNATION ET SIEGE RESSORT TERRITORIAL

Région de Laayoune-boujdour-sakia Elhamra ; région d’oued Ed


CRC–Laayoune
Dahab-lagouira,Région de Guelmime-Es-Semara
CRC –Agadir Région de Souss- Massa-Draa
CRC –Marrakech Région de Marrakech-Tensift El Haouz,Région de Tadla-Azilal
CRC- Settat Région de Chaouia Ourdigha, Région de Doukkala –Abda
CRC- Casablanca Région du Grand Casablanca
Région de Rabat Salé- Zemmour-Zaer,Région du Gharb –Chrarda –
CRC- Rabat
Benihssen
Région de Fès Boulmane
CRC- Fès
Région de Mekhnès –Tafilalet
Région de l’Oriental ;
CRC –Oujda
Région d’El Hoceima- Taza -Taounate
CRC-Tanger Région de Tanger – Tétouan
Attributions de la cour des comptes
Trois types d’attributions et de compétences :
• le jugement des comptes des comptables
publics et de la gestion de fait ;
• la discipline budgétaire et financière ;
• le contrôle de la gestion et de l’emploi des
fonds auxquels
• il faut ajouter d’autres missions tels que
l’assistance apportée au parlement et au
gouvernement et le rapport annuel.
Conclusion générale
Du gouvernement à la gouvernance
des finances publiques
Gouvernement Gouvernance

Objet Secteur public Affaires collectives et


Secteur privé humaines
Esprit Vertical- bureaucratique
Pouvoir des grands Démocratique- horizontal-
,citoyenneté
Décisions Ordre / autoritaire Négociation- concertation
Humanisation
Finalités Maintien de l’ordre Conscience humanitaire
démocratique Performance
–e. governance
transparence
Comparaison entre l’ancien et le
nouveau système de gouvernance

Instance Administration Contrôle


législative
1. Ancien système Fixe les Exécute Vérifie
(loi, texte) obligations et
modalités
2. Nouveau système Objectifs Gère les choix Evalue l’efficacité
programme Résultats des moyens et Mesure les
revolving en Outils des modalités résultats
fonction des Recommande
résultats (proposition
d’amélioration)
Eléments de de la gouvernance stratégique (
M. Harakat « Finances publiques et les impératifs de la performance – l’Harmattan,20011,
Paris

Vision
stratégique
Humanisation participative
du système de gestion
Organisation
et
communication

Transparence Employabilité
et Contrôle interne
GOUVERNANCE Croissance-
STRATEGIQUE Globale développement

Valeurs ,éthique
Identité, Mobilisation
des ressources/
Performance
Codification du savoir
E.Governance
148148
Corruption et gouvernance
financière

• Corruption = M+D- R
( R. Glitgaard)

M= Monopole
D = Pouvoir discrétionnaire
R= Obligation de rendre compte
De la gouvernance globale ?

• Mondialisation (FMI- Banque mondiale)


• la crise économique et sociale (Emploi, croissance, économie du
savoir ).
• Nécessité d’échanger, coopérer, agir de façon conjointe
• Garantir un environnement économique et social sain et durable.
• Stimuler l’économie et renforcer la régulation des marchés ,
• Prêter attention aux méthodes et outils innovants ( résultats concrets
et probants).
• Assurer la transparence et une gestion économique et financière
saine et de la performance
• Développer la gestion de l’information
• Développer des compétences humaines en gouvernance globale

NÉCESSITÉ DE renforcer les capacités stratégique et


organisationnelles de l’Etat face à un
environnements de plus en plus complexe voire
chaotique.
Acteurs internationaux et nationaux
de la gouvernance financière
• Organisations internationales (Nations unies , FMI Banque mondiale,
etc.) ,
• L’État (et regroupements régionaux );
• Diplomatie économique (ambassade , organisations professionnelles,
parlement, société civile );
• Entreprise
• Le gouvernement,
• Le ministère des Finances
• Les collectivités locales,
• Le parlement,
• Les instances de gouvernance et de contrôle ( Parlement ,Cours des
comptes, TGR,IGF,IGM,IGAT),
• Audit externe,
• Université,
• Société civile (ONG, Presse),
• Partis politiques.

151
Réforme budgétaire : objectifs et risques
Objectifs Risques

– concrétiser une vision claire de la réforme – faible vulgarisation de la philosophie de la


(stratégie, structures, indicateurs de réforme (formation, manque de brochure, ou
performance, formation, évaluation). information peu lisible, incompréhensible,
– connaître les dispositions de la gestion fondée globalité de la réforme).
sur le résultat. – mauvaise compréhension et caractère partiel
– favoriser une meilleure cohérence de l’action de la réglementation.
publique (dans l’espace et dans le temps). – faible implication des acteurs d’où la nécessité
– établir une documentation claire. des mesures suivantes :
– changer des pratiques administratives (budget – adoption d’une stratégie de formation et
de moyen). d’information consistant à inculquer de
– Contrôle, reddition des comptes, reporting). nouvelles valeurs de gestion permettant
– assurer une vision globale de la réforme (loi l’apprentissage collectif de la complexité. Dans
organique, comptabilité publique, régies, cette perspective les fonctionnaires ne doivent
contrôle politique). plus seulement obéir mais penser, voir
– changement des mentalités des gestionnaires imaginer.
(transparence, contrôle interne, adhésion – assurer une nouvelle doctrine de reddition des
effective du processus du changement). comptes fondée sur le bon usage de l’impôt,
l’évaluation des politiques et la production
d’une information critique et fiable sur les
conditions de la gestion publique.
– mettre en place des structures de contrôle
interne et d’évaluation continue des risques
(audit interne, inspections).
– instaurer d’une nouvelle alliance de l’expert et
du politique, à travers l’ouverture sur
l’université, l’opinion publique, les Think
Tanks et les citoyens.
– mettre en place des structures d’évaluation
des politiques publiques opérées par le
parlement
– la dynamisation des rôles des juridictions
financières
Risques pouvant entraver les projets
de réforme
Ils sont multiples et complexes :
– Risques stratégiques (processus de pilotage, style de
management) ;
– Risques de gestion (Fonctions opérationnelles,
incompatibilités );
– Risques ergonomiques (cadre de travail) ;
– Risques juridiques (lois et règlements) ;
– Risques de communication et d’information ;
– Risques de dépendance technologique et déficit en
économie du savoir ;
– Risques culturels.

Anda mungkin juga menyukai