1. Un peu de trigonométrie :
a) Projection du vecteur-vitesse par le sinus de l’angle de ce vecteur avec l’horizontale. vz = v.sinα
d’où vz = 175 km.h -1 = 48,6m.s -1
b) ∆z = L.tanα avec tanα = 20%= 0,2 soit ∆z = 10 m ; angle α = atan(0,2) par rapport au sol ;
Surface cadastrale = surface vue en plan, projection sur le plan horizontal.
S c = L.d (longueur L par largeur d) d’où la surface au sol S sol = (L/cosα)x = 1020 m²
c) Faire un schéma. L’axe de la Terre est incliné de φ par rapport au plan de son orbite autour du Soleil. La
position en latitude est déterminée par l’angle (OM, plan équatorial) où O est le centre de la Terre et M la position
considérée. Au solstice d’été : L = h.tan(λ - φ) et au solstice d’hiver : L = h.tan(λ + φ). h = 22,6 m, en hiver
l’ombre s’étend sur L’ = 64,8 m
2. Dépassement :
Faire un schéma !
Arrière du camion : X(t) = vo.t + L et pour l’avant de la voiture : v = vo + a.t qui donne x(t) = vo.t + at²/2
Dépassement réalisé quand x(t) = X(t) + ∆L où ∆L = d + D + L’ avec L’ = 20 m.
d’où la condition ∆L + L = at²/2 dont on tire tdép instant où le dépassement est fini.
La distance parcourue par le camion est alors vo.tdép.
3. Fontaine :
voir cours sur le mouvement à accélération constante. Intégrer le mouvement avec la CI sur la vitesse horizontale. Pour
l’estimer : débit = section x vitesse.
Trouver l’instant où z a diminué de h. Calculer les coordonnées du vecteur-vitesse, puis en déduire l’angle α.
b) Le mouvement dans le référentiel géocentrique est circulaire, selon un cercle situé dans le plan
orthogonal à l’axe de rotation terrestre, dont la position et le rayon dépendent de la latitude λ.
5. Tube cathodique :
Connaissant l'accélération, on peut intégrer par rapport au temps et en déduire la vitesse. Le calcul d'intégration se conduit
indépendamment sur chaque coordonnées, en tenant compte des conditions
F qU
initiales du mouvement : =γ = ey y
L D
m md
donne v = vo ex + qU.t /(m.d) e y ( à t = 0 : v = vo ex ). α
O
Une seconde intégration amène le vecteur position, avec la condition initiale x
OM (t = 0) = 0 :
OM = vo.t ex + qU.t2/(2m.d) e y
L'équation paramétrée par le temps t de cette trajectoire est : {x = vot ; y = qU.t2/(2m.d)} ;
en éliminant la variable t entre les deux équations il vient : y = (qU/2md)(x/vo)2 équation d'une parabole de sommet O(0, 0).
Le point de sortie de la région située entre les plaques, S, est obtenu en considérant qu'en S : xS = L.
Donc S est atteint à l'instant tS = L/vo, d’où la position de S : OS = L ex + (L/vo)². qU/(2m.d) e y
Calculons la pente de la trajectoire donnée par le rapport des coordonnées de la vitesse entre S et P :
vSy / vSx = (L/vo2). qU/(m.d).
6. Roue de vélo :
a) Décomposons le vecteur-position : z
OM = OI + IC + CM = xi + R j + Rer (1)
M
θ
er
On peut projeter le vecteur unitaire radial sur la base cartésienne :
er = − sin θ i − cosθ j C
j eθ
i
j
O I x
x
eθ donc :
i
er OM = ( x − R sin θ )i + R(1 − cosθ ) j
θ On obtient alors la vitesse par dérivation temporelle (la base cartésienne est
invariante) :
• •
V = (v o − R θ cos θ )i + R θ sin θ j
on peut aussi procéder directement en dérivant (1) en tenant compte du caractère variable des vecteurs de la base polaire :
=
•
On tire : V == v o i + R θ eθ (2)
Ce qui conduit au même résultat, explicité sur la base cartésienne, en employant : eθ = − cos θ i + sin θ j
Le vecteur vitesse peut aussi s’expliciter complètement dans la base polaire, en partant de (2) et en projetant l’unitaire de la
base cartésienne selon : i = − sin θ e r − cos θ eθ
b) il suffit d’écrire que la vitesse du point M va s’annuler quand M passe en I, c'est-à-dire pour θ = 0 modulo π, car le support a
une vitesse nulle au point de contact I. (On ne veut pas de vitesse relative entre la roue et le support en I).
Ceci conduit à :
= ω = /
c) Faire un tracé point par point en prenant des valeurs particulières de θ, à partir de l’expression du vecteur position. On
obtient une cycloïde.
On retrouve l’expression de l’accélération pour un mouvement circulaire uniforme. le mouvement de translation du vélo, qui
est à vitesse constante, n’introduit pas de terme d’accélération pour M.
7. Le bon braquet :
vitesse du vélo : celle d’un point de la circonférence de la roue (on suppose que le vélo ne dérape pas...). v = Rω2 où R est le
rayon de la roue et ω2 sa vitesse angulaire. Le braquet détermine le rapport des vitesses angulaires du pédalier (plateau) ω1 et
du pignon (lié à la roue) ω2. ω1 = 50 x ω1/12. v= 32,1 k/h.
8. Convoyeur hélicoïdal .
L’angle α du vecteur vitesse avec l’axe (Oz) a pour tangente le rapport de sa coordonnée orthoradiale avec sa coordonnée
axiale, soit : tanα = 2πR/h.
Le pas de l’hélice correspond à la dénivellation subie par le mobile sur un tour d’hélice. Soit à la variation ∆z pour une
variation ∆θ = 2π de l’angle θ. Soit pour un intervalle de temps T = 2π/ω ; donc h = a.T = 2πa/ω d’où finalement : a = ωh/2π.
r ur
Le vecteur-accélération se calcule par dérivation temporelle du vecteur-vitesse : γ = − Rω ²er
Ce vecteur-accélération apparaît orthogonal au vecteur-vitesse. Le mouvement sera donc uniforme puisque
r r r
r r d v r 1 d v² 1 d v ²
γ .v = .v = =
dt 2 dt 2 dt
ds h²
Par définition : v = , en intégrant cette relation : s(t) = ωt R ² +
dt 4π ²
sin θ . cosϕ
( )
dans la base cartésienne e x , e y , e z , soit en notant en vecteurs colonnes : er = sin θ . sin ϕ
cosθ
cosθ . cos ϕ
et eθ = cosθ . sin ϕ
− sin θ
Pour obtenir ces résultats, décomposer le vecteur er = cosθ e z + sin θ u où le vecteur u est dans le plan (Oxy). Le vecteur
( )
u se projette à son tour sur la base e x , e y , e z selon : u = cos ϕ e x + sin ϕ e y .
De même : eθ = − sin θ e z + cos θ u
b) Le mouvement a lieu cette fois dans un plan horizontal (c'est à dire orthogonal à (Oz)), à θ = cste.
( )
Définissons une base polaire e ρ , eϕ dans ce plan, où ρ est le rayon cylindrique : ρ = r.sinθ = L.sinθ.
eϕ est l'unitaire correspondant à l'angle ϕ, tangent à la trajectoire du mobile, qui décrit un cercle de rayon L.sinθ centré sur
l'axe (Oz).
Les vecteurs du mouvement (position, vitesse et accélération) s'exprimeront sur la base cylindro-polaire e ρ , eϕ , e z ( )
Vecteur position : AM = L sin θ eρ + L cos θ e z ;
•
vecteur vitesse : v = L sin θ ϕ eϕ car L cosθ e z = cste ;
•• • 2
vecteur accélération : γ = L sin θ ϕ eϕ − L sin θ ϕ e ρ .
( ) ( )
La projection de la base e ρ , eϕ , e z sur la base cartésienne e x , e y , e z permet d'exprimer tous les vecteurs dans cette dernière
base.
cosϕ − sin ϕ
eρ = sin ϕ et eϕ = cos ϕ
0 0
Le mouvement étant horizontal, on remarque sans surprise que le vecteur vitesse et le vecteur accélération ne comportent pas
de termes verticaux…
1°) L’équation y(x) = A.cos(B.x) doit mettre en jeu des constantes A et B telles que notamment : y(0) = do et y(L) = -do . A
correspond à l’amplitude de variation de y(x) donc A = do. B doit être tel que y(x+2L) = y(x) soit donc cos(Bx + 2L.B) =
cos(Bx)
ce qui implique : 2π = 2L.B. On tire B = π/L.
2°) La voiture testée doit tolérer une accélération maximale de 0,7 g (g = 9,8m.s-2). Avec quel espacement L doit-on disposer
les plots ?
Exprimons vitesse et accélération dans la base (ex, ey) en pensant aux dérivations composées.
r •r •r •
v = x e x + y e y avec x(t) = vo.t et donc x = vo .
Concernant la coordonnée y, elle n’est pas explicitement dépendante du temps t : y(x) avec x(t).
•
Par dérivation composée : y =
∂y ∂y ∂x ∂y
= = vo
∂t ∂x ∂t ∂x
r r r
v = vo e x – (π / L) v o .d o sin(π x / L)e y
r
r dv d r ∂ r ∂x
En procédant de même : γ = ( )
= vo ex +
dt dt ∂x
(
– (π / L) vo .dosin(π x / L)e y)∂t
r
soit γ == − (π ² / L²)vo ².do cos(π x / L)
Il faut avoir un module de l’accélération qui reste inférieur à 0,7 g. Il faut donc majorer la fonction
(π ² / L²)vo ².d o cos(π x / L) avec |cos(πx/L)| majoré par 1. On tire : L > πvo(do/0,7g)1/2.
Par les équations de mouvement : 0,8.h = voz.t – a.te²/2 où t est la durée d’écrasement, avec te = voz /a.
On tire 0,8.h = voz²/2a d’où a = 28 m.s-2 ≈ 3g (g = 9,8 m.s-2).
La vitesse horizontale est de vox = voz / tan(30°) ≈ 30 m/s. L’accélération horizontale serait a’ = vox / te
te ≈ 0,5 s et donc a’ ≈ 60 m.s-2 en supposant que la trajectoire reste rectiligne durant l’écrasement des cartons, ce qui est
sûrement à remettre en question.
On aurait globalement une accélération atot = (a² + a’²)1/2 = 62 m.s-2 ≈ 6 à 7 g .
Le risque le plus grand est de rater le matelas de cartons, du fait d’un vol très peu stable vue la faible surface de voilure de la
wing-suit (environ 3m²).. Une chute au sol serait autrement plus conséquente !
L’idée directrice de l’exercice est de s’appuyer sur le fait que la vitesse de A doit rester
ur
colinéaire à er .
uuur uuur uuur uur ur O B
OA = OB + BA = xex + ler dont on tire par dérivation temporelle : ex θ x
r d uuur uuur • uur • uur A
( )
v = OB + BA = xex + l θ eθ
dt eθ
r uur • uur e r
soit : v = vo ex + l θ eθ
uur uur
( )
Remarque : ex , eθ ne constitue pas une base orthogonale : le fait que la vitesse de A reste colinéaire à l’unitaire radial
•
n’implique donc pas d’avoir l θ = 0
La colinéarité de la vitesse avec l’unitaire radial se traduit aussi par l’orthogonalité entre la vitesse et l’unitaire orthoradial.
r uur uur • uur uur •
v.eθ = vo ex + l θ eθ .eθ = 0 ce qui amène : vosinθ = - l θ soit : dθ = − vo dt
sin θ l