ENSEIGNEMENT À DISTANCE
76-7 8, r u e S a in t -L az ar e
750 09 P A R IS
Té l. : 01 42 71 9 2 5 7
ie
m
COURS
hi
(LEÇONS ET EXERCICES)
-C
S ue
re iq
iè ys
h
em P
Pr s -
ur
co
1ER TRIMESTRE
de
Classe de
it
Sciences
tra
1ère S Physiques
Ex
SOMMAIRE
1ère S
SCIENCES PHYSIQUES
1 e r Trimestre
ie
m
Série 1
hi
Leçon Vision et formation des images
-C
S ue
Série 2
re iq
iè ys
Leçon Lumières colorées - Couleur des objets
h
em P
Pr s -
Série 3
ur
co
Série 4
Série 5
ie
Série 6
m
Leçon Couleur et quantité de matière
hi
-C
Série 7
S ue
Leçon Géométrie des molécules
re iq
iè ys
h
Série 8
em P
Pr s -
SCIENCES PHYSIQUES
1ère S
1 è r e SÉRIE
ie
m
hi
-C
LEÇON
S ue
Vision et formation des images
re iq
iè ys
h
em P
Pr s -
ur
co
de
it
tra
Ex
1èreSérie
LEÇON
ie
Pour qu’un objet soit visible, il doit émettre de la lumière (directement ou indirectement) et une partie
de cette lumière émise doit être captée par l’œil.
m
Ainsi, on distingue les sources primaires et secondaires de lumière :
hi
- les sources primaires sont des objets qui produisent la lumière qu’ils envoient (exemple : bougie,
-C
lampe, Soleil, étoile) ;
- les sources secondaires ne produisent pas de lumière ; ce sont des objets qui réfléchissent ou
diffusent la lumière qu’ils reçoivent d’une autre source (primaire ou secondaire).
S ue
Lorsque la lumière est diffusée, celle-ci est envoyée dans toutes les directions. Par exemple, la Lune
est une source secondaire car elle ne fait que diffuser la lumière en provenance du Soleil.
re iq
iè ys
II – Les lentilles minces
h
Une lentille est un milieu transparent limité par deux calottes sphériques (ou par une calotte sphérique
et un plan).
Les lentilles étudiées sont considérées comme minces, c’est-à-dire, que leur épaisseur est très petite
ur
1èreSérie
ie
m
hi
-C
- les lentilles minces convergentes :
S ue
elles sont caractérisées par des bords minces et un centre épais.
re iq
une lentille convergente est représentée par le symbole :
iè ys
h
em P
Pr s -
Trois types de lentilles convergentes peuvent être distingués selon leur forme :
ur
co
de
it
tra
Ex
1èreSérie
3. Effet d’une lentille sur un faisceau lumineux
Si on en envoie un faisceau de rayons parallèles sur une lentille divergente, alors le faisceau émerge
sous forme d’un faisceau divergent.
ie
m
hi
-C
S ue
re iq
Si on envoie un faisceau de rayons parallèles sur une lentille convergente, alors le faisceau émergeant
converge en un point.
iè ys
h
em P
Pr s -
ur
co
de
- son centre optique : tout rayon passant par le centre O d’une lentille ne subit aucune déviation.
Le point O est le centre optique de la lentille.
1èreSérie
ie
m
- son axe optique : l’axe optique principal est la droite passant par le centre O perpendiculaire à la
hi
lentille (voir schéma ci-dessus).
-C
- son foyer image : tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge en passant par un point
de cet axe, appelé foyer principal image et noté F’ ;
S ue
re iq
iè ys
h
em P
Pr s -
- son foyer objet : un point situé sur l’axe optique, noté F par lequel passent les rayons émergeants
parallèlement à l’axe principal. Appelé foyer principal objet.
ur
co
de
it
tra
Ex
Remarque
Un faisceau de rayons parallèles, incliné par rapport à l’axe optique, converge en un point du
plan perpendiculaire à cet axe et passant par le foyer image F’: ce plan est appelé plan focal
image.
De même, le plan focal objet est un plan perpendiculaire à l’axe optique et passant par le foyer
objet F. Les rayons issus d’un point de ce plan émergent en formant un faisceau de rayons
parallèles inclinés par rapport à l’axe optique.
1èreSérie
Plan focal image
ie
Plan focal objet
m
hi
-C
S ue
b) Cas des lentilles divergentes
re iq
iè ys
De la même façon, une lentille divergente possède un centre optique et un axe optique.
On définit le foyer principal image F’ comme étant le point de l’axe optique d’où semblent provenir
h
De même, le foyer principal objet F est le point de l’axe optique lorsque la lentille intercepte un
faisceau convergent dont le point de convergence serait en F en l’absence de la lentille, ce faisceau se
transformant en un faisceau parallèle à l’axe principal.
Ex
1èreSérie
ie
Remarque :
m
Les deux foyers principaux d’une lentille divergente sont virtuels (ils sont à chaque fois dans le
hi
prolongement des rayons lumineux).
Ainsi le foyer image F’ est du côté de la lumière incidente et le foyer objet F est du côté de la lumière
-C
émergente.
S ue
5. Définitions
a) Distance focale
re iq
iè ys
L’axe optique étant orienté dans le sens de propagation de la lumière, en considérant le centre
optique O, on définit la distance focale ƒ’ telle que :
h
̅̅̅̅̅
ƒ ′ = 𝐎𝐅′
em P
̅̅̅̅
OF′représente la mesure algébrique de OF’. Sa valeur est la distance entre O et F et son signe donne
la position de F’ par rapport à O.
Pr s -
Remarques :
ur
relation :
̅̅̅̅̅
OF′ = − ̅̅̅̅
OF
it
tra
b) Vergence
Pour caractériser une lentille, les opticiens utilisent la vergence. Elle est définie comme étant l’inverse
de la distance focale.
Notée C, la vergence est donnée par :
1
C=
ƒ’: distance focale en mètre (m)
ƒ’
C: vergence en dioptrie (𝛿)
Le signe de la vergence est du signe de la distance focale ; par conséquent, la vergence est positive
pour une lentille convergente et négative pour une lentille divergente.
1èreSérie
Illustration
ie
m
hi
-C
III – Image d’un objet donnée par une lentille convergente
S ue
1. Construction géométrique de l’image d’un objet
re iq
iè ys
a) Utilisation de rayons particuliers
Soit AB, un objet positionné de façon perpendiculaire à l’axe optique. Pour obtenir l’image A’B’ de
h
- Le rayon BI parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par le foyer image F’.
L’image A’B’ se forme à l’intersection de ces deux rayons.
Ex
- Un troisième rayon permet de confirmer la position de A’B’, à savoir, le rayon BF passant par le
foyer objet de la lentille ; celui-ci émerge de la lentille parallèlement à l’axe optique et passe par
B’.
1èreSérie
- si la distance entre l’objet et la lentille est supérieure à la distance focale, alors on obtient une
image réelle de l’objet ; celle-ci est donc visible et peut être observée sur un écran par exemple.
L’image obtenue est renversée et selon la position de l’objet, elle peut être plus grande ou plus
petite que celui-ci (voir construction précédente au III.1.a).
ie
- dans le cas où la distance objet – lentille est inférieure à la distance focale, l’image obtenue ne
peut être recueillie sur un écran. Elle est dite virtuelle et se forme derrière l’objet. Dans ce cas,
m
elle est droite et plus grande que l’objet (exemple : image d’un objet regardé à travers une
loupe).
hi
-C
La position de l’image est déterminée en prolongeant les rayons lumineux émergeant de la lentille.
S ue
re iq
iè ys
h
em P
Pr s -
ur
co
a) Repérage
it
tra
Les positions des points image et objet sont repérées sur le schéma optique à partir du centre optique
O de la lentille, considéré comme l’origine du repère. L’axe optique constitue l’axe des abscisses.
Orienté dans le sens de propagation de la lumière, l’axe des ordonnées étant perpendiculaire à l’axe
Ex
1èreSérie
Considérons la formation d’une image A’B’ d’un objet AB par une lentille convergente.
ie
m
hi
-C
En considérant les triangles ABO et A’B’O, on remarque que ce sont des triangles semblables. Par
conséquent, on peut écrire la relation :
̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
S ue
A′B′ OA′
=
̅̅̅̅
AB ̅̅̅̅
OA
re iq
De même en considérant les triangles OF’ I et A’B’F’ qui sont semblables, nous pouvons écrire :
iè ys
̅̅̅̅̅
A′B′ ̅̅̅̅̅
F′A′ ̅̅̅̅̅
F ̅̅̅̅̅
′ O + OA′ ̅̅̅̅̅
OA′
h
= = =1+
̅̅̅
OI ̅̅̅̅̅
F′O ̅̅̅̅̅
F′O ̅̅̅̅̅
F′O
em P
Pr s -
̅̅̅̅̅̅̅
A ′ B′ ̅̅̅̅̅̅
OA′
Comme ̅̅̅̅
AB = ̅̅̅
OI, la relation = 1 + ̅̅̅̅̅ devient :
ur
̅̅̅
OI F′ O
̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
co
A′B′ OA′
=1+
̅̅̅̅
AB ̅̅̅̅̅
F′O
de
̅̅̅̅̅̅
A′B′ ̅̅̅̅̅̅
OA′ ̅̅̅̅̅̅
OA′ ̅̅̅̅̅̅
OA′
Or
̅̅̅̅
= ̅̅̅̅
donc
̅̅̅̅
=1+
̅̅̅̅̅
AB OA OA F′O
it
tra
1 1 1 1 1
= + = −
̅̅̅̅
OA ̅̅̅̅̅
OA′ F′O ̅̅̅̅̅ OF′
OA′
1èreSérie
1 1 1
− = =C
OA′ ̅̅̅̅
̅̅̅̅̅ OA ̅̅̅̅̅
OF ′
ie
avec OA, ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅ OA′, ̅̅̅̅̅
OF′en m et C en 𝛿.
m
Cette relation permet de déterminer algébriquement les positions de l’objet et de l’image par rapport
hi
au centre optique.
-C
Exemples
S ue
1
algébrique), donc diminue.
̅̅̅̅
OA
re iq
1
D’après la formule de conjugaison, comme ̅̅̅̅̅′ est constante,
iè ys
OF
1
Alors diminue, donc ̅̅̅̅̅
OA′ augmente.
̅̅̅̅̅̅
OA′
h
em P
=0
̅̅̅̅̅̅
OA′
co
- Dans le cas où l’objet est à l’infini, le terme tend vers zéro et, d’après la relation de conjugaison :
̅̅̅̅
OA
1 1
≡ ̅̅̅̅̅
̅̅̅̅̅′ ≡ OF′
it
̅̅̅̅̅ donc OA
̅̅̅̅̅̅
OA′ OF′
tra
c) Relation de grandissement
̅̅̅̅̅
A′B′ ̅̅̅̅̅
OA′
γ= =
̅̅̅̅
AB ̅̅̅̅
OA
1èreSérie
γ est une grandeur algébrique sans dimension.
Remarques :
ie
IV – L’œil
m
hi
1. Anatomie de l’œil
-C
L’œil est un globe sensiblement sphérique, limité extérieurement par une membrane blanche, épaisse
et résistante, la sclérotique, qui est pratiquement indéformable ; la partie extérieure de cette
S ue
membrane, appelée cornée, est transparente.
re iq
Une deuxième membrane, la choroïde, transforme l’œil en chambre noire, diaphragmée par l’iris,
dont la teinte donne aux yeux leur couleur. L’ouverture de ce diaphragme, nommée pupille, a un
iè ys
diamètre qui peut varier, sans que nous en ayons conscience, entre 2 et 8 mm environ en fonction de
l’intensité de la lumière reçue par l’œil.
Le cristallin, lentille biconvexe faite d’un corps élastique transparent, partage le globe oculaire en
h
Cette chambre postérieure est tapissée intérieurement par la rétine, membrane où se forme l’image
nette d’un objet observé. La rétine contient des photorécepteurs sensibles à la lumière et
ur
1èreSérie
2. Modèle réduit de l’œil
On peut établir une analogie entre l’œil et un système optique qui ne tiendrait compte que de ses
fonctionnalités optiques où chaque partie de l’œil possèderait un rôle particulier.
Ainsi, les relations entre les parties de l’œil et les éléments optiques sont les suivantes :
ie
m
hi
-C
S ue
re iq
iè ys
h
3. L’accommodation
em P
Pour un œil ne présentant aucun défaut, la vision d’un objet, lointain ou proche, est nette si son
Pr s -
Ainsi, pour un œil normal (œil emmétrope) au repos, l’image d’un objet très éloigné (considéré à
ur
l’infini) se forme sur la rétine. Dans ce cas, le cristallin ne se déforme pas et demeure relativement
peu bombé et donc peu convergent.
co
On définit le punctum remotum (PR) comme étant le point le plus éloigné visible au repos par l’œil.
Pour un œil emmétrope, le punctum remotum est situé à l’infini.
de
Pour la vision d’un objet proche, la formation d’une image sur la rétine (vision nette) nécessite que la
distance focale de l’œil change, les dimensions du globe oculaire ne pouvant varier. Les muscles
ciliaires vont agir sur le cristallin en le bombant, rendant celui-ci plus convergent.
it
Ainsi, le point le plus proche observable est appelé punctum proximum (PP) ; il est situé à environ
25 cm pour une personne de 40 ans (le PP dépend des individus et augmente avec l’âge).
Ex
En conclusion, l’œil normal voit net à l’infini sans accommoder et pour observer un objet situé au PP il
doit accommoder au maximum.
1èreSérie
Exercice 1
1. Construisez sur un schéma optique à l’échelle réelle, l’image A’B’ de l’objet AB.
ie
3. Vérifiez que les résultats trouvés au (2) sont en accord avec ceux obtenus sur le schéma optique.
m
Exercice 2
hi
Une lentille mince convergente donne d’un objet AB de hauteur 5 cm et situé à 120 cm avant la
-C
lentille, une image A’B’ située 60 cm après la lentille.
L’objet AB est perpendiculaire à l’axe optique de la lentille et A est situé sur cet axe.
S ue
2. Déterminez, par le calcul, le grandissement et la hauteur de l’image A’B’.
re iq
iè ys
Exercice 3
h
Un objet lumineux AB est placé à 3 cm devant une lentille convergente de distance focale ƒ = 5 cm,
perpendiculairement à son axe principal, le point A se situant sur cet axe.
em P
On prendra AB = 1 cm.
b) Cette image peut-elle être recueillie sur un écran ?
c) Quelle est la distance de l’image à la lentille ?
ur
d) Déterminez le grandissement.
co
Exercice 4
it
tra
On considère une lentille convergente qui donne d’un objet AB de hauteur 2 cm, une image A’B’
mesurant 3 cm.
Ex
1. Sachant que la distance AA’ de l’objet à l’image est de 1 m 50, déterminez la position du centre
optique O de la lentille.
1èreSérie
Exercice 5
On observe un texte à travers une loupe. L’image du texte vue d’une de façon nette lorsque l’œil est
situé à 12 cm de la loupe.
ie
4. Sachant que le texte est écrit avec des lettres d’une hauteur égale à 2 mm, déterminez la hauteur
m
algébrique de l’image d’une lettre.
hi
Donnée : distance focale de la loupe : ƒ’ = 3 cm.
-C
Exercice 6
On considère le montage suivant où l’objet AB est à une position fixe. La position de l’objet AB est
S ue
prise comme origine sur l’axe optique.
On déplace simultanément la lentille et l’écran pour rechercher la position permettant d’obtenir une
re iq
image nette avec un grandissement égal à -1.
Soit D la distance entre l’objet et l’écran.
iè ys
1. À l’aide de la relation de conjugaison et la formule du grandissement, trouvez une relation entre la
h
2. Pour une lentille, on obtient une distance objet-écran de 30 cm. Quelle est sa distance focale ?
Ex