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EXAMEN DES ÉVÉNEMENTS DE CRUE LES PLUS SIGNI-

FICATIFS QUI SE SONT PRODUITS DANS CERTAINS BAS-


SINS VERSANTS DE PETITE SURFACE DANS LE BUT DE
FIXER LE MAXIMUM DES DÉBITS PRÉVUS

SERGIO GIAMBETTI

RÉSUMÉ

On examine les événements des crues les plus importants qui se sont produits sur
six bassins versants ayant une surface comprise entre 3,3 et 15 km 2 . A travers les
enregistrements fournis par les hydro-métrographes installés sur ces bassins on déter-
mine les éléments les plus caractéristiques de chaque hydrogramme de crue. Ces
données expérimentales sont ensuite mises en rapport avec ceux dérivant de certaines
formules d'hydraulique fluviale dans le but de confirmer ou non la validité de ces
dernières pour la recherche des débits maxima qu'on doit attribuer aux bassins versants
de petite surface.

AVANT-PROPOS

Le secteur des enquêtes sur la formation et le procédé évolutif des événements de


crue qui dépassent les crues normales vérifiées sur les lits fluviaux des petits bassins
versants est presque toujours insuffisant.
En effet les recherches expérimentales effectuées pour déterminer les caractéristiques
particulières de ces événements exceptionnels ont été dirigées, de préférence, aux cours
d'eau doués d'une plus vaste zone d'alimentation.
Etant donné que le Service Hydrographique, sur ce territoire de l'Emilie et de la
Romagne, a effectué déjà presque au début de son institution, des relevés systématiques
sur certains torrents qui comprennent des bassins versants d'une surface comprise
entre 3 et 15 km 2 , il semble intéressant d'élaborer tout le matériel acquis pendant
ces périodes d'observation et de considérer, pour chaque événement de crue assez
important, les éléments les plus caractéristiques qui les distinguent.
Il est évident que si ces stations hydrométriques et pour le relevé des débits ont
été installées dans le seul but de connaître les débits pendant les diverses phases de
l'année, peuvent permettre également des enquêtes intéressants sur la structure et
sur la grandeur des intumescences de caractère exceptionnel.
Pour cette raison on a choisi les stations plus convenables pour une recherche de
ce genre en tenant compte de la disponibilité des enregistrements hydrométrographiques
pendant au moins deux ans ainsi que les enregistrements pluviographiques sinon
directement sur le bassin, au moins dans les zones voisines au bassin même.
La limitation des cas, liée à la brièveté relative de chaque période d'observation,
comporte naturellement des difficultés sensibles dans le but des déductions relatives
aux faits trascendants la normalité; cependant on pense qu'on pourra tirer de l'ensemble
des données à disposition des indications valides pour le calcul de cette nature.

CARACTÉRISTIQUES FONDAMENTALES DES BASSINS VERSANTS, COMPRISES PAR LES STATIONS


DE MESURE CHOISIES POUR L'EXAMEN

Dans le but de notre enquête les stations qui ont été choisies sont les suivantes :
1) Le Torrent Orsigna (Reno) à Setteponti (période 1925-1936)
2) Le Rio Faldo (Reno) à Setteponti (période 1924-1936)

629
3) Le Torrent Savena(Idice) à CasteJ délie Alpi (période 1936-1964)
4) Le Rio Cella(Idice) à S.Benedetto du Querceto (période 1937-1938)
5) Le Torrent Correcchio (Sillaro) à Portone (période 1949-1964)
6) Le Rio Para (Fiumi Uniti) à Para (période 1936-1940).
Les caractéristiques dimensionnelles, morphologiques et de la couche végétale des
dits bassins versants sont indiquées synth étiquement de la façon suivante :

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Limit's des bassins considérée
limits du compartiment hydrographique
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® " de Savena d Castel dell'Alpi
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Fig. 1

— Torrent Orsigna à Setteponti — champ d'alimentation d'une forme tendantiellement


en forme de lance à une altitude maximum au-dessus du niveau de la mer de 1732 m,
et minimum à 601 m (zéro hydrométrique); horizons lythologiques constitués par des
arénaires silicieuses et calcaires intercalées par des schistes argileux de l'éocène supé-
rieur qui le rendent pratiquement imperméable; manteau boisé formé par des plantes
à gros tronc et des bois taillés pour une extension de 4/5 de la surface entière, qui
résulte de 15 km 2 ; la longueur de la ligne fluviale est de 7,3 km et l'altitude moyenne
par rapport au zéro hydrométrique est de 4/4 m.

630
— Le Rio Faldo à Setteponti — il débouche dans la rivière Reno presqu'exactement à
la hauteur du torrent Orsigna; il a une structure lythologique et un manteau boisé
analogues à ceux indiqué pour le torrent Orsigna; un champ d'alimentation avec un
sommet à 1296 m sur le niveau de la mer et un zéro hydrométrique à 605 m; sa surface
totale est de 3,3 k m ; ; la longueur de la ligne fluviale est de 2,4 km, son altitude par
rapport au zéro hydrométrique est de 320 m.

— Le Torrent Saoena à Castel délie Alpi — son champ d'alimentation a son sommet à
1276 m et son zéro hydrométrique à 750 m au dessus de la mer, ses horizons lythologi-
ques sont constitués par des arénaires et des marnes éocéniques de la série "massifs"
avec des affleurements de diabase et d'argiles écailleuses qui les rendent pratiquement
imperméables; le manteau boisé est formé par des taillis pour une étendue de 2/3 de la
surface totale qui résulte de 11,5 km 2 , la longueur de la ligne fluviale est de 5,3 km,
l'altitude moyenne par rapport au zéro hydrométriqueest de 275 m..

— Le Rio Cella à San Benedetto du Querceto — Champ d'alimentation à une altitude


maximum de 838 m et minimum de 310 m (zéro hydrométrique); ces formations
d'argiles écaillées dominent celles-ci assurent l'imperméabilité même si elles obstaclent
l'alignement de la couche protective d'essences végétales ; le terrain est en prépondérence
nu et le manteau boisé occupe à peine 1/5 de la surface totale de 10 km 2 ; la longueur
de la ligne totale est de 4,5 km et l'altitude moyenne relative est de 260 m,

— Le Torrent Correcchio à Portone — a son origine sur les lignes extrêmes des collines
qui portent à la plaine du Pô = son attitude est de 299 m et le zéro hydrométrique a
52 m; on doit le considérer en partie imperméable par la présence dans les parties de la
vallée terminales par des sédimentations sableuses jaunâtres et de gros graviers
pliocéniques ; prévalent les sols labourables nus qui favorisent de grands phénomènes
d'absorbtion hypodermique des précipitations; la surface du bassin est de 6,1 km 3 ,
la longueur de la ligne fluviale de 6,5 km et l'altitude moyenne relative de 84 m.

— Le Rio Para à Para— champ d'alimentation semblable à une feuille à bords


irréguliers, altitude maxima et minima respectivement de 391 m et de 49 m; on peut
le considérer imperméable par le fait que les terrains qui s'y trouvent sont constitués
par des marnes et des argiles pliocéniques en amont et par des sédiments alluvionneux
avec une couche argileuse sur la partie frontale ; la végétation est en prévalence herbacée ;
surface 14 km 2 ; longueur de la ligne fluviale 7,8 km et altitude moyenne relative 115 m.
La corographie reportée dans la figure 1 met en évidence que les bassins qu'on a
examinés reflètent, avec une harmonie distributive suffisante, les zones montagneuses
et collinaires du territoire de l'Emilie et de la Romagne comprise dans le Compartiment
de la Section Hydrographique de Bologne.

A N A L Y S E DES D O N N É E S DISPONIBLES P O U R U N E PRÉCISATION DES PARAMÈTRES F O N D A M E N -


TAUX CONFIRMES POUR CHAQUE HYDROGRAMME DE CRUE

Avant de passer à l'examen particularisé du matériel d'observation, on précise que


le manque presque systématique des stations pluviographiques dans le domaine de
chaque bassin considéré a rendu impossible la détermination de la quantité de pluie
qui forme la base de chaque événement de crue et par conséquent le nombre de
ceux-ci, pris en examen, s'est considérablement réduit.
Dans le prospectus n°l ont été reportés, pour les hydrogrammes relatifs aux
intumescences d'une certaine grandeur, les paramètres suivants :
— la plus grande hauteur hydrométrique;
— la durée de chaque phase ascendante ou descendante;

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633
— le débit maximum et moyen de l'onde de crue;
— la hauteur de la précipitation moyenne rapportée qui a provoqué le fait alluvial ;
— les totaux du flux et de l'écoulement qui ont été vérifiés à la fin de l'événement;
— le coefficient d'écoulement.
Ce dernier, outre qu'avec les facteurs géologiques et de la couche végétale du
bassin, doit être mis principalement en rapport avec l'état d'imbibition du terrain,
assez différent pendant les phases saisonnières de l'année. Lorsqu'il se vérifie ou non
de fortes précipitations à celles-ci sont liées effectivement les phénomènes bien connus
de saturation ou d'acidité sur la couche superficielle du champ d'alimentation.
La première observation qui dérive de l'examen du prospectus ci-dessus cité
concerne le grand changement de la signification absolue des données contenues dans
celui-ci, malgré la sélection effectuée du matériel à disposition. D'autre part l'étude
d'événements de crues assez modestes est justifié, dans la plupart des cas, pour la
caractéristique bien nette de leurs hydrogrammes.
On remarque aussi que sur certains bassins, quoique les observations systématiques
comprennent un certain nombre d'années (jusqu'à 16) jamais on n'a relevé des débits
en pleine crue presqu'en ligne avec celles à caractère exceptionnel. A ce propos il
suffit de rappeler l'alluvion du 5 octobre 1937 pendant lequel, sur le Rio Faldo à
Setteponti on put déterminer expérimentalement une contribution unitaire, de 35 m 3 /sec
par km 2 .
En outre il apparaît clairement que quelques-une parmi les paramètres les plus
significatifs pris en considération, présentent très souvent des discordances notables
même dans le secteur du même bassin versant.
Enfin, non moins intéressantes apparaissant les observations suivantes :
— dans chaque bassin, du moins pour les événements provoqués par des précipitations
relativement plus intenses, la durée de la phase de concentration de l'hydrogramme
de crue ne résulte pas trop différent que celui qu'on obtient en applicant la formule
bien connue de Giandotti sur le temps de
T_4S+l,5L
0,8 H
où T est exprimé en heures, 5 (surface du bassin) en km 2 , L (longueur de la ligne
fluviale) en km et H (différence entre l'altitude moyenne du bassin et celle de la section
considérée) en m;
— le rapport entre les temps de la durée de la phase descendante et ascendante de la
vague de crue résulte assez notable, et montre la tendance générale qu'elle soit comprise
entre les chiffres 5 et 6 ;
— de façon analogue, le rapport entre le débit maximum et le débit moyen résulte
distinct des valeurs très hétérogènes qui ne permettent pas d'encadrer les événements
en fonction très précis, tels leur débit en sens absolu et l'intensité de la pluie qui
les a provoqués;
— les coefficients d'écoulement tendent à prendre une signification numérique assez
élevée pendant les crues qui se vérifient en automme, en hiver et au printemps,
alors que elles manifestent une forte réduction que celles qui se produisent en été;
— ces coefficients, quoique à travers des discordances assez fortes, tendent à augmen-
ter compte tenu du fait alluvionnaire, en procédant des relevés collinaires vers
ceux de la moyenne et haute montagne: à ce propos le fait est significatif que les
valeurs plus élevées soient notées sur le Rio Falda (0.91 -0.79) sur le Torrent
Orsigna(0.81)etsurleT.Savena(0.80 - 0.79).
Quoique ces observations sur le matériel receuilli ne permettent aucune référence
assez sûre en ce qui concerne les événements de caractère exceptionnel, on doit retenir
possible de caractériser, sous certains profils particuliers, quelques une des situations
individuées.

634
Pour ce qui concerne la succession des temps d'une vague de crue il semble de
pouvoir identifier dans la valeur 5 le rapport entre la durée de la phase descendante et
celle montante, de cette façon l'abcisse totale de l'hydrogramme, dans des cas impor-
tants, devint enfin à sa base égale à six fois le temps de la phase de concentration, (fig.2)

0A- Durée de Là phase asceûc/çpte


ou de co/?cej7£ràl~fon.

A B- ûuree de la ph&se descendant

0 A temps B
Fig.2

En ce qui concerne un autre paramètre important constitué par le rapport entre le


débit maximum au sommet et le débit moyen, subsiste, selon ce que nous avons déjà
observé, de nombreux cas d'incertitude. En procédant à un choix entre les crues
ordinnaires et celles tendentiellement singulières, on peut prendre, pour ces dernières
une valeur constante égale à 7.
Par rapport à la validité de cet argument pour ce qui concerne la dépendance du
coefficient d'écoulement dans la phase saisonnière où se vérifie la crue, il est suffisant de
faire remarquer que les mois d'automme, en hiver et au printemps qui sont preque
toujours caractéristisés par d'abondantes et fréquentes précipitations et par un état
d'imbibition du sol assez fort, alors que pendant les mois d'été les pluies sont assez
rares et le degré d'aridité du sol assez accentué. La propension reconnue d'élévation du
coefficient d'écoulement en procédant des terrains en colline vers les montagneux,
nous porterait à prendre dans les cas d'orages exceptionnels, une valeur pas inférieure à
0.8 pour les bassins proprement en montagne et une valeur maximum de 0.7 pour les

635
1- T.Orsigna à' Sefteponh' 4- fii'o Celle 3' SBened. del Querceto
2- Rio Fa/do s" Seffeponti 5-Rio CorrecMo en loca/ire* "H Portone,,
•3- T. Savent <?' Castel de//'Âlpi 6- Rio Para a* Para

0 surface 5 km* 10 15
Fig. 3

bassins de type collinaire. L'application de coefficients d'écoulement aussi élevés se


justifie aussi par le fait que dans les bassins versants de petite surface on ne peut pas
parler d'un vrai centre d'averse, caractérisé par une précipitation certainnement plus
élevée que celle rapportée à tout le champ d'alimentation car l'expérience nous enseigne

636
que cette dernière, par rapport à la première, si vraiment elle n'égale pas, cependant
elle subit une réduction assez modeste (pas supérieure au 10%).

ANALYSE DES RÉSULTATS QU'ON OBTIENT PAR L'APPLICATION DES PARAMÉTRES CHOISIS
ET COMPARAISON AVEC CEUX CONTROLES EXPERIMENTALEMENT

Une fois qu'on a reconnu, même pour les petits bassins la validité de la formule
Giandotti sur la recherche du temps d'écoulement on pense de pouvoir passer à la
déterminaison du débit maximum en appliquant l'expression connue qui dérive de
celle-là:
211
O = Y''PPS
AT
où y (rapport entre le débit maximum ou nul) égal à 7, é (coefficient d'écoulement)
compris entre 0.8 et 0.7, selon le type montagneux ou collinaire du bassin, X T (durée
de la vague de crue) égal à 6 fois le temps d'écoulement et p (précipitation rapportée
pour une durée légèrement supérieure au temps de écoulement résultant de l'équation:
p = 110,3 r » . »

relative à la courbe enveloppante tracée pour les fortes pluies vérifiées de 1921 à 1963,
sur le territoire de l'Emilie et de la Romagne.

PROSPECTUS N°2

Cours d'eau et Surface Longueur Hau- Temps d'écoule- Durée expé-


station. du de la teur ment selon la rimentale
bassin ligne moyen- formule Gian- des hydro-
en km 2 fluviale ne re- dotti. T grammes en
en km lative phase mon-
en m Heures Heures tante
centiè- et mi-
mes nutes
S L H d'heure

T. Orsigna a
Setteponti 15.0 7.3 474 1.52 lh31' lh22'
Rio Faldo à
Setteponti 3.3 2.4 320 0.75 0h45' lhl5'
T. Savena à
Castel dell'Alpi 11.5 5.3 275 1.62 lh37' lh.30'
Rio Cella à San
Ben. del Querc. 10.0 4.1 260 1.47 lh28' lh20'
T. Correcchio à
Portone 6.1 6.5 84 2.68 2h40' 2h45'
Rio Para à
Para 14.0 7.8 115 3.10 3h0.6' 3h40'

637
Avec les éléments les plus caractéristiques de chaque bassin pris en cause (prospec-
tus n°2) et avec les paramètres établis en precedence, on a calculé les efforts maximums-
probables au sommet d'une crue exceptionnelle et les conséquentes contributions
unitaires (prospectus n° 3).

PROSPECTUS N°3

Cours d'eau et station y V X P Q q m 3 /sec.


3
mm m /s km 2

T. Orsigna à
Setteponti 7 0.8 6 115 295 19.7
Rio Faldo à
Setteponti 7 0.8 6 110 125 37.8
T.Savena à
Casteldell'Alpi 7 0.8 6 120 220 19.1
Rio Cella à San Benedetto
del Querceto 7 0.8 6 115 200 20.0
T. Correcchio à Portone 7 0.7 6 160 95 15.6
Rio Para à Para 7 0.7 6 145 150 10.5

Ces derniers reportés dans la figure 3, semblent permettre l'individuation, quoique


en très petit nombre, de trois courbes bien distinctes qui pourraient se rapporter, en
ligne très générale, à des bassins versants de montagne, de moyenne montagne et en
colline.
Une confirmation à cette supposition dérive des données expérimentales relevées
en occasion de phénomènes exceptionnels qui se sont vérifiés pendant une période
d'observations de quarante ans environ sur des petits bassins du Compartiment.
En outre, il semble qu'on puisse ajouter que les contributions unitaires déduites
des trois courbes ci-dessus citées, paraissent être assez en ligne, lorsqu'on tient compte
des valeurs particulières de la pluie rapportée avec celles observées sur l'échelle
nationale.
Pour conclure cette modeste recherche on pense de pouvoir donner une confirmation
qu'on peut prouver sur la validité particulière de l'expression semi-empirique comme
le fondement cinématique étudiée par Giandotti pour le calcul rapide des débits
maximums, non seulement grands et moyens, mais aussi des petits bassins versants à
structure lythologique en prévalence imperméables.

638

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