FASCICULE 3
SOMMAIRE
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CHAPITRE I.........................................................................................................................................................................3
CHAPITRE II .......................................................................................................................................................................4
CHAPITRE III......................................................................................................................................................................9
CHAPITRE I
- La fourniture et la pose de canalisations en polyéthylène haute densité et des pièces de raccord, en tranchée
commune avec l'eau usée.
- la mise en place par l’Entrepreneur de tout dispositif pour maintenir l’alimentation en eau potable des
riverains pendant toute la durée du chantier.
Cette disposition est réputée incluse dans le prix des tuyaux d'alimentation ,du réseau principal.
CHAPITRE II
Ces matériaux devront, d'une manière générale, satisfaire aux conditions fixées dans le CCTG.
L’ensemble des matériaux devra être agrée par le service gestionnaire du réseau d’eau potable.
En solution de base, seuls pourront être utilisés des conduites en PEHD résistants à une pression nominale de 16
bars. (SDR 9).
b - Dimensions utilisées
25 9 6
63 9 6
125 9 6
Les canalisations en PEHD seront de série 16 bars avec joints souples conformes aux normes NFT 54002, 54003
et 54006 de diamètres extérieurs Ø 75, 90, 110, 140 et 160.
c - Indication de provenance
Les tuyaux devront porter, de façon indélébile et non détachable : l’indication de leur origine, c’est-à-dire, le
monogramme du fabricant, leurs dimensions intérieures et extérieures théoriques et, si possible, la pression de
service le long d’une génératrice, au moins une fois par mètre. Le Maître d’Oeuvre refusera les canalisations sur
lesquelles le marquage sera absent ou partiellement effacé ou illisible.
Le fabricant fournira à l’appui des matériaux à réceptionner une garantie de provenance comportant : nom du
fabricant, de la matière première, type et caractéristiques de celle-ci, et indiquant formellement que les tuyaux
mis en réception l’ont bien été à partir de la dite matière.
En outre, la réception des tuyaux ne déchargera pas le fabricant de toute responsabilité. La mise en réception des
tuyaux comporte acceptation de la part du fournisseur de ceux-ci, d’une garantie de 10 années à partir de
l’époque de leur mise en service, du bon fonctionnement des canalisations qu’il a fabriquées, si les prescriptions
du présent cahier des charges sont respectées et si, ultérieurement à la pose, celles-ci n’ont subi aucun dommage
du fait d’un agent mécanique extérieur.
Seuls sont admis les tuyaux caractérisés de façon indélébile de la marque de qualité alimentaire
et organoleptique pour eau potable, conformément à la norme NFT 54-063.
Les diamètres et épaisseurs des tuyaux sont ceux de série 16 bars définies par les mêmes
dispositions,
PE 80 , SDR9.
Les pièces de raccord seront en bronze ou autres alliages ayant une bonne tenue à la corrosion.
Elles sont du type préconisé par le fabricant des tuyaux qui doit donner pour ces pièces les mêmes garanties que
pour ceux-ci.
Les bouches à clé seront de type réglable à vis (type TOTALE CHAUSEE de Pont à Mousson ou similaire). Les
surfaces des tampons de châssis porteront des aspérités venues de fonte ou de fabrication, pour que les pièces ne
soient pas glissantes. A la coulée, les surfaces horizontales de contact entre châssis et tampons, devront être bien
brossées et seront ensuite usinées au tour, de façon à permettre l'obtention d'une assise parfaitement stable des
tampons sur les feuillures.
Le jeu circulaire entre tampons et cadres, sera suffisamment réduit, pour éviter la pénétration des détritus, de
goudron ou d'asphalte.
Chaque pièce portera sur sa face intérieure une marque venue de fonte en caractères de 0,02 m de hauteur,
indiquant l'usine dans laquelle elle a été fondue.
Les bouches à clé, du type série renforcée, devront être d'un type agrée et pèseront au minimum 13 kg pour le
modèle sous chaussée et 7 kg pour le modèle sous trottoirs.
Leur diamètre intérieur quel que soit le type, variera entre 100 et 110 mm.
2.4.3 - ROBINETTERIE
Vannes :
Les robinets vannes seront du type à opercule caoutchouc et corps en fonte ductile.
Ventouses :
Les ventouses seront équipées de robinets incorporés et seront de type PAM VENTEX Ø 60 série 16 bars ou
équivalente.
Elles seront à grand débit d’air pour conduites de tous diamètres et seront placées dans un regard Ø 1000.
Ils seront en acier recouvert époxy. Les colliers seront munis d’une rondelle de sécurité en caoutchouc.
Ils seront tout bronze (pas de boisseau sphérique sur portée Téflon) avec bride non percée à décharge 16 bars.
Ils subiront en usine un contrôle mécanique et une épreuve d’étanchéité conforme aux normes NFE 29.311 ISO
5208.
Poteaux incendie
Les caractéristiques principales des poteaux incendie de 100 mm seront conformes à la norme NFS 61-213.
Les poteaux incendie seront incongelables et renversables comportant une prise principale de 100 et deux prises
latérales de 65. Ils seront livrés peints en rouge.
L’appareil sera établi de façon que le coffre de la colonne montante et le tube allonge soient rigoureusement
verticaux et que son socle soit parfaitement fixé et boulonné sur des goujons fixés dans un bloc de fondation de
dimensions 100 x 100 x 100 afin d’assurer à l’ensemble une stabilité parfaite et durable.
2.5.1 - GENERALITES
Les granulats nécessaires à la réalisation des ouvrages seront fournis par l'Entrepreneur.
- à la norme X.P.18 540 d’Octobre 1997.(caractéristiques des granulats destinés aux travaux routiers)
- au fascicule 23 du C.C.T.G..
La provenance des granulats sera soumise à l'agrément du Maître d'Oeuvre dans le délai défini à l'article 8.1 du
C.C.A.P. Pour chaque classe granulaire, la même et unique provenance doit être conservée pour l'exécution de la
totalité de la fourniture afférente à un lot déterminé.
La localisation de l'extraction sera soumise à l'agrément du Maître d'Oeuvre. Les granulats doivent provenir de la
partie des gisements offrant le plus de garantie. Celui-ci se réserve la possibilité de notifier par Ordre de Service,
une modification de la localisation si les caractéristiques se révèlent insuffisantes.
Dans le cas où il serait proposé de disposer pour toute ou partie de la fourniture de stocks existants,
l'Entrepreneur devra apporter la preuve qu'ils ont été constitués selon les règles définies au présent C.C.T.G. et
fournir les justifications garantissant la qualité (réalisation des essais d'admission uniquement). A défaut de
fournir cette preuve, tout le stock peut être refusé.
a) - Caractéristiques intrinsèques
Les granulats doivent appartenir à la catégorie définie par la norme X.P.18.540 d'Octobre 1997.
* Concernant la granularité :
TAMISATS
MINIMA MAXIMA MOYENNES
40 100 - -
31,5 85 100 92
20 62 90 76
10 35 62 48
6,3 25 50 37
4 19 43 31
2 14 34 24
0,5 5 20 12
0,2 3 14 8
0,08 2 10 6
* Angularité :
* Sensibilité au gel :
* Teneur en eau :
La teneur en eau des matériaux doit être inférieure ou égale à 3 % au moment du pesage.
Les limites de liquidité et de plasticité doivent être non mesurables. Le coefficient d'aplatissement des roches
massives sera inférieur ou égal à 20.
CHAPITRE III
Le mortier de ciment pour enduits et joints sera composé de 400 kg de ciment au mètre cube.
La désignation , le classe, le dosage en liant, les destinations et les résistances à la compression et à la traction
exigées des différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après :
La composition des bétons C 200 et C 250 sera telle que le volume de granulats moyen et gros soit double de
celui du sable.
La formule nominale du béton B 25 ainsi que sa provenance seront soumises à l'agrément du Maître d'Oeuvre. La
consistance des bétons frais B25 devra être telle que les affaissements mesurés au cône d'Abrams restant compris
entre 5 et 9 centimètres.
Le malaxage du béton sera fait mécaniquement à l'aide d'une bétonnière à débit intermittent qui opérera le
mélange gravillon, ciment et sable sec.
Les bétonnières à débit contigu sont interdites, la durée du malaxage sera au minimum de 2 MINUTES pour une
capacité de bétonnière égale ou inférieure à 250 litres.
Les matériaux seront mesurés avant malaxage dans les caisses de dimensions appropriées, le mélange
correspondra toujours à un nombre exact de sacs de ciments.
L'emploi de bétons courants et de qualité fabriqués en usines est admis après l'agrément de l'usine par le Maître
d'Oeuvre.
La mise en oeuvre du béton sera conformément aux prescriptions du fascicule 65 du CCTG et de ses annexes
techniques.
Les moyens de transport du béton éventuellement utilisés, entre le lieu de fabrication et le lieu de mise en oeuvre,
ne devront pas provoquer une ségrégation du mélange. L'entreprise devra constamment disposer sur le chantier
d'un nombre et d'un assortiment de pervibration des bétons mis en oeuvre, quelle que soit la cadence de
bétonnage et les conditions de mise en oeuvre.
Les travaux de bétonnage seront suspendus par temps froid, et pendant les grandes chaleurs suivant les
prescriptions que donnera le Maître d'Oeuvre et auxquelles l'Entrepreneur sera tenu de se soumettre sans qu'il
puisse élever aucune réclamation à ce sujet.
En cas de gelée, l'exécution des maçonneries et bétons sera interrompue sauf autorisation écrite du Maître
d'Oeuvre. Tous les bétons seront prévibrés au moyen de matériels agréer par le Maître d'Oeuvre
Dès le prise du béton, les ouvrages ou parties d'ouvrages seront arrosés, entretenus mouillés pendant CINQ
JOURS (5).
Le Maître d'Oeuvre se réserve le droit de faire tous les essais de résistance du béton et des matériaux qu'il jugera
utiles.
En particulier, il est procédé aux contrôles des constituants, aux épreuves d'études de convenance et de contrôle
des bétons, conformément aux prescriptions du fascicule 65 du CCTG.
La résistance à la composition des ouvrages en béton mesurée sur des cylindres de 200 cm2 de section à VINGT
HUIT JOURS (28) sera de :
3.1.4 - COFFRAGES
Les catégories de coffrages sont celles définies à l'article 17 du fascicule 65 du CCTG. leur domaine d'emploi est
le suivant :
3.1.5 - BADIGEON
Sans objet.
Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux prescriptions du fascicule 65 du CCTG et de ses
annexes techniques.
Les tranchées seront exécutées avec des engins mécaniques ou à la main suivant les dispositions prévues par
l'article 37 du fascicule 71 du CCTG.
Les tranchées seront comptées au mètre linéaire, les largeurs et profondeurs seront réalisées en fonction des
diamètres des canalisations et seront prises forfaitairement égales aux largeurs et profondeurs définies dans les
coupes type figurants dans les dessins des ouvrages.
La longueur sera mesurée suivant l'axe de la canalisation en place sans déduction des ouvrages construits sur le
tracé.
Pour les autres ouvrages, il sera pris en compte le volume engendré par les talus verticaux situés à 50 cm du
béton de la base des ouvrages, la hauteur sera comptée jusqu'à l'arase des terrassements généraux.
Les tuyaux seront posés en tranchée ouverte soit dans le terrain en place, soit dans le remblai préalablement mis
en place.
Dans les terrains rocheux, l'emploi d'explosif est subordonné à l'autorisation du Maître d'Oeuvre.
Les déblais en excès ou impropres aux remblais seront transportés aux dépôts définitifs si leur nature les rend
irréemployables.
Les fouilles seront remblayées avec les matériaux du site ou en grave tout-venant 0/31,5.
L'Entrepreneur devra étayer, blinder ou coffrer les fouilles au fur et à mesure de leur approfondissement et sous
sa responsabilité.
Il restera responsable de tous les éboulements que pourraient éprouver les installations des autres entreprises, les
ouvrages souterrains, les canalisations de toute sorte et les accidents qui pourraient survenir sur la voie publique
du fait des travaux.
Il sera également responsable du choix de la protection des fouilles pour la sécurité de son personnel.
L'Entrepreneur sera entièrement responsable de toutes les mesures à prendre à ses frais pour :
Il sera ensuite exécuté dans les conditions prévues à l'article 59 du fascicule 71 du C.C.T.G.
Le remblai autour des tuyaux sera fait avec des matériaux sableux. Ce remblai sera réalisé jusqu'à une hauteur de
0,10 m au dessus de la génératrice supérieure des tuyaux.
A partir de ce niveau, le remblaiement sera effectué par couches de VINGT (20) cm d'épaisseur, compactées
mécaniquement avec des graves tout venant0/31.5 en traversée de voiries ou avec les matériaux du site.
Ce volume sera pris égal à celui des tranchées comme défini au 3.2.1.1 ci-dessus, déduction faite du volume
occupé par les ouvrages construits sur le tracé, de celui occupé par les canalisations, et de celui occupé par le
sable de lit de pose et d'enrobage.
Les tuyaux (en fonte ou en PEHD) seront posés conformément aux règles de l'art sur un sol parfaitement
nivelé (fascicule 71 du C.C.T.G., fourniture et pose de canalisations d'eau, accessoires et branchements).
Un lit de pose en sable d'épaisseur minimum de 10 centimètres (0,10m) sera exécuté sous la génératrice
inférieure des tuyaux.
Les tuyaux ainsi posés, une couche de sable sera régalée jusqu'à dix centimètres (0,10m)
d'épaisseur au dessus de la génératrice supérieure assurant la protection et le calage de la conduite.
La protection de la canalisation s'effectuera par la mise en place d'un grillage avertisseur en PVC bleu à
0,40m au-dessus de la génératrice supérieure. L'entrepreneur devra remplacer les grillages existants rencontrés
s'ils sont détériorés.
Le grillage signalisateur muni d'un fil inox destiné à la détection des canalisations sera posé
obligatoirement sur toutes les canalisations et tous les branchements.
Le grillage sera raccordé aux appareils de fontainerie.
Les conduites seront contrebutées à chaque coude, té ou plaque d'extrémité, par massif de béton dont le volume
ne sera pas inférieur suivant le diamètre des conduites et le types des pièces spéciales, aux chiffres suivants
(établis pour une pression d’essai de 10 bars).
On veillera à ce que le calage n'apporte aucune atteinte aux revêtements des canalisations et permette tout
démontage éventuel des conduites et des pièces, en laissant libres notamment les joints.
Les tuyaux ne devront subir aucune contrainte qui résulterait d’une mauvaise pose.
Certaines courbures à grands rayons peuvent être facilement réalisées par des déviations successives des joints à
emboîtements.
Dans ce cas, l’emboîtement des tuyaux doit être conduit à partir de tuyaux parfaitement alignés horizontalement
et verticalement.
La déviation ne doit être réalisée que lorsque le montage du joint est complètement achevé.
Tous les boulons et écrous en acier, employés comme accessoires pour les canalisations enterrées, sur brides,
joints Gibault ou tous autres matériaux, seront protégés contre la corrosion.
1 - trempage avant pose des boulons et écrous, dans un bain de carbolac ou de goudron.
2 - Après confection des joints à bride ou Gibault, ou autres, recouvrement de l'ensemble des pièces d'une bande
anti-corrosive d'un type agréé par le Concessionnaire du réseau. Ce recouvrement devra être réalisé de telle sorte
qu'il y ait étanchéité absolue entre les pièces à protéger et la terre, qu'aucune infiltration d'eau, si minime soit-elle,
ne puisse atteindre les dites pièces, la bande adhésive devant parfaitement coller aux pièces à protéger et aux
tuyaux et brides de support de ces pièces.
Les joints seront exécutés avec le plus grand soin et avec toutes les précautions d'usage, telles que
centrage des tuyaux, nettoyage des extrémités mâles et femelles, et ce, quel que soit le type de joint préconisé.
Les rondelles d'étanchéité de qualité "eau" seront mises en place exemptes de toutes souillures.
Les brides des pièces de raccordement seront serrées uniformément de façon à assurer un écrasement
équilibrés au joint de caoutchouc.
Les pièces de fontainerie en fonte EXPRESS sont destinées au raccordement des différentes canalisations.
Elles seront posées, conformément aux règles de l'art, sur un lit de grave 0/31,5 de vingt centimètres (0,20m)
parfaitement nivelé.
La réalisation de butées, au moyen de massif en béton, afin d'éviter les efforts de poussée du fluide, sera
nécessaire :
3-2-8 - ROBINETTERIE
Les robinets vannes diamètre nominal 60, 80, 100, 125, et 150mm seront en fonte ductile suivant les
normes de la série EURO 20 du type "PONT A MOUSSON" ou similaire, les bouches à clé de commande seront
de type "TOTALE" pour chaussée de PONT A MOUSSON ou similaire et comportant une tête mobile, le tube
allongé en fonte, la cloche de vanne et la tige de manœuvre, les fermetures des robinets seront sens inverse
horloge, les manœuvres seront faites à l'aide d'un volant dans le cas d'une implantation indiquée par le maître
d'œuvre en remplacement des bouches à clé.
Ces appareils de sécurité se montent en général sur un piquetage vertical pratiqué à la partie supérieure de
la conduite.
Les tés en fonte ductile à deux emboîtements et tubulure à bride permettront l'installation de ces appareils.
L'ensemble sera monté dans un regard de visite. En cas d'impossibilité due à l'encombrement du réseau
existant de placer le regard directement sur la conduite, celui-ci sera déporté ainsi que la ventouse.
Ces appareils seront conformes aux normes NF S 61-213 ET 61-214 et seront installés selon les
conditions définies par le CCTG fascicule 71
Les raccordements des vidanges et décharges des canalisations se feront en accord avec le maître d'œuvre.
Les démolitions, percements des ouvrages d'assainissement, se feront dans les règles de l'art, ainsi que
leur fermeture en respectant le cahier des charges du Service Hydraulique Urbaine (assainissement) sur les
collecteurs.
L'entrepreneur devra maintenir une pente suffisante à la surface des parties excavées et exécuter en temps utile
les saignées, rigoles, fossés et canalisations provisoires nécessaires à l'évaluation des eaux hors des excavations ;
au cas où en cours de travaux, il serait conduit à procéder par pompage, les frais correspondants seront à sa
charge.
L'entrepreneur devra, sous sa responsabilité organiser son chantier de manière à le débarrasser des eaux de toutes
natures (eaux, pluviales, d'infiltration, de source, etc...
Tous les frais résultant des équipements fonctionnant en permanence pour éliminer les arrivées des eaux
souterraines seront à sa charge.
L'entrepreneur aura en outre à sa charge l'épuisement ou le détournement éventuel des eaux pluviales et de
ruissellement.
Il devra prendre également toutes dispositions pour que les servitudes d'écoulement existantes soient
convenablement assurées pendant et après les travaux.
Les canalisations devront être éprouvées au fur et à mesure de l'avancement des travaux. La fourniture de l'eau
pour les essais sera à la charge de l'entrepreneur.
Les épreuves seront faites dans les conditions qui permettront d'examiner effectivement le tronçon de conduite
éprouvé et en particulier, tous les joints. Ces épreuves auront lieu avant remblaiement.
L'entrepreneur aura notamment à sa charge, la fourniture et la pose de toutes les plaques pleines, butées,
branchements d'alimentation nécessaires à l'exécution des épreuves dans les conditions prescrites, ainsi que le
matériel nécessaire aux épreuves. Les extrémités des tronçons seront obturés en conservant des points de
remplissage et d’évacuation d’air.
Quand les joints seront d'un type tel, qu'ils cesseront d'être visibles sous un revêtement ne permettant plus de voir
directement les fuites, un premier essai de vérification préalable sera effectué avant application du revêtement. Il
peut être effectué à l'air, à la pression d'épreuve.
Il sera suivi obligatoirement de l'épreuve prévue ci-dessous, à laquelle il ne saurait en aucun cas se substituer.
Des cavaliers de terre seront disposés au milieu de chacun des tuyaux de canalisation comportant des joints
autres que soudés ou collés en vue de s'opposer à tout déboîtement ou mouvement de la canalisation.
La conduite sera mise en eau progressivement en évitant les coups de bélier dus à un remplissage trop rapide et
en assurant une purge maximum de l'air de la canalisation. Le débit de remplissage ne dépassera pas 1/10ème du
débit de service.
Le Maître d'Oeuvre, s'il le juge utile, pourra imposer une mise sous pression d'épreuve préalable de 5 mn la
pression étant ensuite ramenée à 0 et remontée à la pression d'épreuve définie comme ci-dessous pendant le
temps prescrit ; toute précaution étant prise pour éviter les coups de bélier dans la conduite.
La pression d'épreuve est la pression statique majorée de 50 %. Elle ne pourra pas être inférieure à 10 bars.
Au cours des essais, la pression ne devra pas être augmentée inutilement au-dessus de la pression d'épreuve
imposée et ne devra pas dépasser la valeur limite indiquée par le fabricant pour la série de tuyaux et de pièces
prévue.
La pression d'épreuve sera appliquée pendant tout le temps nécessaire à la vérification des tuyaux et des joints,
sans que la durée de l'épreuve puisse être inférieure à 30 mn ni la diminution de pression supérieure à 0,2 bar.
Les manomètres utilisés doivent être régulièrement étalonnés et vérifiés. Ils seront de plage égale à 16 bars avec
des graduations inférieures ou égale à 0,2 bars.
L'entrepreneur devra remédier à tout défaut d'étanchéité constaté à l'épreuve en exécutant immédiatement à ses
frais, les réparations quelles qu'elles soient dont l'épreuve aura fait reconnaître la nécessité. Ne seront toutefois
pas à sa charge, le remplacement, la fourniture et la pose des pièces non fournies par lui et dont le défaut de
résistance sera dû à la mauvaise qualité du matériau ou à un vice de construction.
Ces réparations effectuées, il sera procédé à une nouvelle épreuve que dans les mêmes conditions que ci-dessus.
Une analyse du taux de chlore sera réalisée sous le contrôle du service gestionnaire. En cas de résultat
satisfaisant, les conduites seront rincées et raccordées.
En cas de résultat non satisfaisant, une analyse bactériologique sera réalisée par un organisme agréé par les
services gestionnaires des réseaux à la charge de l’entreprise, avec rinçage et raccordement des canalisations en
cas de résultat positif et reprise de l’ensemble de la procédure en cas de résultat négatif.
Le raccordement de la canalisation au réseau existant est conditionné par le résultat positif des analyses à la
charge de l’entreprise.