PROJET
- UNIQUE projet
-ORIENTE VERS UN OBJECTIF CLAIREMENT PRECIS
-D'UNE CERTAINE COMPLEXITE sous projet
-A UN DEBUT ET UNE FIN
-INCERTITUDE QUANT AU DEROULEMENT ET AU COUT Bornes activités
RESSOURCES
2. Une limite dans le temps : il a un début et une fin, marquée par l'atteinte de l'objectif.
3. Une singularité: le projet n'est jamais la reproduction à l'identique de ce qui existe déjà.
La conduite d’un projet est confié à un responsable, le chef de projet, pour celui-ci, gérer le
projet consiste à engager les actions nécessaires pour atteindre l’objectif, dans les limites du
budget et dans le délai fixé tout en respectant les normes de qualité afférentes.
LE RESPONSABLE
METHODE C P S
Chef
De Projet
Spécifique
. Les Qualités du Chef de projet :
Manager par projet, c'est manager les hommes qui interviennent pour apporter leur
compétence dans les projets. Qui plus est, les spécialistes, les intervenants qui vont
travailler,sont de métiers différents avec chacun son langage, ses enjeux, sa façon de
voir le projet.
Enfin, il s'agit de transformer une simple addition d'experts, au départ, en une véritable
équipe.
. Le Chef de projet est incapable d’assurer tout seul un parfait management de projet,
donc c’est grâce à ses équipiers que l’équipe possède l’ensemble des qualités
requises afin d’assurer ce management.
L’EQUIPE
METHODE C P S
Complémentarité
Participation
Solidarité
LA METHODE
METHODE C P S
Conduite
De PROJETS
De SYSTEMES
.Il existe trois typologies fondées respectivement sur l’objet du projet, la place
économique du projet dans l’entreprise et le client du projet.
Sur le plan des méthodes, le «modèle standard» de l’ingénierie réunit une gamme
d’outils visant à la décomposition du projet, sa planification et le contrôle de coûts, Ce
modèle va s’affirmer dans l’ingénierie des grands projets unitaires jusqu’à la fin des
années 1970, qui marque le début d’une crise grave pour le secteur marqué par une
montée de la concurrence internationale et une mise en cause de certains excès dans
l’usage de ce modèle standard,
Donc de nouvelles démarches de gestion des projets émergent, qui donnent un poids
plus important au chef de projet, et pour terminer, on insistera sur l’avant-projet, qui
est dédié à une définition préliminaire parce qu’il traite de manière un peu particulière
le triptyque «spécifications-délai-coût», ce qui a une incidence sur le pilotage de ce
type de projets.
L’approche «projet» est de plus en plus utilisée dans les organisations pour gérer des
opérations exceptionnelles, on doit retrouver pour ces opérations les contraintes de
spécifications techniques,de ressources et de délai qui caractérisent tout projet.
1-4-2-Typologie des projets en fonction de leurs clients :
Le pilotage d’un projet est nécessairement influencé par la manière dont sont
négociées ses contraintes et les possibilités d’une renégociation ultérieure, ce qui
n’est pas sans incidence sur les profils de poste, l’organisation et la gestion des
projets, de ce point de vue, les projets à coûts contrôlés se distinguent des projets à
rentabilité contrôlée.
Dans le cas des projets à rentabilité contrôlée, la même entreprise assume le risque
de développement et d’exploitation et l’impact économique du projet n’est mesurable
qu’une fois achevé le cycle de vie du produit.
Il est difficile de parler d’un projet avant d’avoir fait une analyse détaillée du travail à
faire, c’est pour cela il est nécessaire d’effectuer une estimation générale afin
de cadrer le projet.
LE CADRAGE
METHODE C P S
Cadrage
Pragmatique
Et Synthétique
La méthode CPS est un élément important dans le cadre de la communication et il
constitue un moyen utile pour :
1- Le projet
« Le Quoi »
2- Les objectifs
3- La technique
4- Le planning ‘’Le comment’’
5- Les moyens
6- Management du projet
‘’L’organisation’’
7- La communication
1. Le projet :
- Nom
- Définition succincte
- Caractéristiques essentielles
- Motifs qui sous tendent ce projet
2. Les objectifs :
- Techniques (les résultats attendus du projet)
- Délai (date de fin de projet, dates intermédiaires)
- Coût (coût raisonnable pour réaliser ce projet)
- Hiérarchisation de ces objectifs.
3. La technique :
- La base sur laquelle le projet s’appuie
- Les difficultés principales de ce projet
- Les solutions de repli en cas de problème
4. Le planning :
- Dates clés
- Grandes phases du planning
-Les points du rendez-vous
5. Les moyens :
- Les hommes (spécialistes, groupes, sociétés)
- Le matériel (les locaux, outillages divers…)
6. Le management de projet :
- Le responsable
- Son pouvoir
- L’équipe, le rôle de chacun
- L’organisation de l’équipe
7. La communication :
•Ce processus nécessite des études préliminaires dont l’objet principal est de :
Cette longue durée d’adaptation peut porter préjudice aux premiers projets initiés qui
risquent en quelque sorte « d’essuyer les plâtres » de processus de maturation.
L'organisation par projet amène à faire coexister deux logiques différentes dans
l'entreprise :
1. La logique du métier, qui conduit à devoir être rentable et à produire dans la durée.
•MAITRE D'OUVRAGE :
-C'est le client, il prend la décision de lancer le projet, il est positionné à un
niveau d'encadrement supérieur dans l'entreprise.
•CONDUCTEUR D'OPERATION :
-Assistant à maître d'ouvrage, mène un projet qui va jusqu'à la mise en service
de l'ouvrage.
•MAITRE D'ŒUVRE :
-C'est celui qui a en charge la conception et la réalisation du projet. Il a une
responsabilité opérationnelle et tactique.
•L'ENTREPRISE :
-Réalisation des travaux.
•Nécessité d’un bon pilote et des équipes (que constituera le pilote) capables de
tenir des engagements :
-Avec de la rigueur et une véritable gestion de projet (et non simplement
un suivi).
-Avec de la souplesse et de l’adaptabilité dans tous les domaines.
•Nécessite de bonnes méthodes avec des équipes formées à ces méthodes.
1/ Tout d’abord, le management par projets se veut au service d’une approche des
organismes orientés projets avec la volonté de mieux prendre en compte la
complexité organisationnelle. Or il est clair qu’un élément essentiel de cette
complexité réside dans la dimension du facteur humain tel qu’on peut l’appréhender
par la sociologie des organisations, la psychologie du travail, l’ergonomie.
3/ La dernière raison qui s’impose de façon évidente est liée à la place accordée à la
capitalisation de l’expérience tout spécialement dans la perspective du
management par projets. Un tel souci suppose une approche particulièrement efficace
de la gestion des compétences effectivement détenues par les acteurs de
l’organisation en lien avec la problématique générale de la gestion des connaissances
pour un organisme orienté projets.
Chacun des types de structures est plus ou moins adapté aux caractéristiques du
projet et à l'entreprise dans laquelle il va se développer.
Les quatre types de structures de base pour manager les projets sont :
1.La structure avec facilitation : La structure par facilitation est la plus simple à mettre
en place. Elle est utilisée lorsque l’importance et les enjeux du projet sont relativement
faibles. L’équipe projet est transversale. Le « facilitateur » est choisi parmi les
intervenants sur le projet, il dépend de sa hiérarchie métier, il n’a aucune autorité sur
les autres intervenants. Son principal rôle est de favoriser les échanges d’informations
entre métiers et de proposer des suggestions aux différents intervenants
Une fois cette identification réalisée, il convient ensuite d’analyser, de manière plus ou
moins détaillée, leurs causes et leurs incidences potentielles, et de les caractériser.
Il en résulte alors une liste de risques possibles qu’il convient ensuite de classifier selon
différentes typologies de causes possibles (causes techniques, politiques,
organisationnelles…), de façon à définir des actions de maîtrise adaptées à chaque
risque.
La gestion des risques s'appuie également sur une analyse quantitative pour mieux
appréhender et estimer leurs impacts sur les coûts, les délais et/ou les spécifications
techniques du projet.
L'objectif de cette quantification est alors double. Il s'agit, tout d'abord, de bien
distinguer parmi les risques préalablement identifiés, ceux qui n'en sont pas ou qui sont
non fondés, et qu'il convient par conséquent de rejeter de l'analyse, et ceux qui sont
réels et susceptibles d’affecter le déroulement du projet, qui demandent alors une
attention constante et qui doivent faire l'objet d'un traitement et d'un suivi particuliers.
Le but de cette hiérarchisation est d’apprécier l’impact de chacun des risques détectés
sur le projet et de déterminer globalement le niveau d’exposition aux risques du projet. Il
en résulte alors une liste ordonnée et valorisée de risques associés au projet.
La finalité de cette quantification est de pouvoir ainsi se focaliser sur les risques
prépondérants, de préparer les parades les plus efficaces possibles et de définir les
actions à mener en priorité pour les maîtriser.
Cela nécessite donc de définir des réponses types et de mettre en œuvre, risque par
risque, un certain nombre d’actions visant soit à supprimer ses causes, soit à
transférer ou partager sa responsabilité ou le coût du dommage à un tiers, soit à
réduire sa criticité (en diminuant sa probabilité d’apparition ou en limitant la gravité de
ses conséquences), soit à accepter le risque tout en le surveillant.
Au fur et à mesure que le projet se déroule, le portefeuille des risques potentiels doit
être réajusté en fonction des nouvelles informations recueillies.
-
L’objet de cette étape est de mettre à jour la liste initiale des risques identifiés,
d’affiner les données caractéristiques des risques déjà connus, de réévaluer leur
criticité, de contrôler l’application des actions de maîtrise, d’apprécier l’efficacité des
actions engagées, et de surveiller le déclenchement des événements redoutés et
leurs conséquences.
Pendant le temps des projets, les deux structures vont devoir cohabiter.
Le management de projet crée ainsi une double contrainte, source de conflits entre :
l’entreprise « verticalisée », et. l'entreprise « transverse ».
Pour éviter que le management par projet reste sans effets, quelques principes
doivent être respectés :
Un chef de projet et une instance de pilotage pour manager le projet. Même si en
termes de ressources, l'investissement est lourd, chaque projet, doit être incarné par
un référent clairement identifié.
.Une communication forte sur le projet avant, pendant et après la mise en oeuvre de
la dynamique de changement, avant, pendant et après chaque projet.
•Mauvaises spécifications
–vagues, incomplètes, instables
•Mauvaises estimations
–fausses, oublis, précisions insuffisantes
•Mauvais suivi
–écarts non détectés à temps
•Manque d'expérience
–Complète du métier de chef de projet.
.7 maladies les plus usuelles d’un projet :
•LE PROJET FORCE … ou faire le bonheur des utilisateurs sans leur consentement
–L’informatique croit au besoin
- La phase préparatoire :
. L'étude d'opportunité :
* Réalisation :
Cette étape est de la responsabilité du maître d'œuvre, sous contrôle du maître
d'ouvrage. Lors de la réalisation de l'ouvrage l'accent doit être mis sur la
communication afin de pouvoir prendre les décisions au plus vite.
Ainsi, la mise en place d'un plan de communication permet d'animer le projet, par
exemple au travers de l'utilisation d'un tableau de bord de pilotage, présentant
graphiquement les résultats du projet, permettant au chef de projet de prendre les
décisions d'arbitrage en cas de déviations d'un rapport d'avancement permettant à
tous les acteurs du projet d'être informé des actions en cours et achevé.
D'une manière générale, sont désignées sous le terme de reporting l'ensemble des
actions de préparation et de présentation de rapports d'activité.
* Documentation :
* Validation :
Lorsque l'ouvrage est réalisé, il convient que le maître d'œuvre s'assure qu'il répond
au cahier des charges. On parle de tests unitaires pour désigner la validation par le
maître d'œuvre de la conformité du produit à chacune des clauses du cahier des
charges.
* Recette :
On appelle « recette » la vérification de la conformité de l'ouvrage à la demande
formulée dans le dossier validé de conception générale.
La recette est un processus rigoureux et méthodologique effectué dès la réception de
la commande. Elle est réalisée conformément au dossier de contrôle établi par la
maîtrise d'ouvrage, rassemblant les documents définissant la façon de laquelle
l'ouvrage doit être contrôlé.
La recette est parfois dite provisoire pendant une période de temps appelée délai de
garantie. Cette étape se conclue lors de l'expiration du délai de garantie par la
rédaction d'un dossier de recette, cosigné par le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage
contenant les remarques du maître d'ouvrage et éventuellement le refus de l'ouvrage
s'il n'est pas conforme au cahier des charges.
* Qualification :
La qualification consiste à vérifier la conformité des capacités de l'ouvrage aux
spécifications techniques du maître d'ouvrage.
*Mise en production (elle comprends les sites pilotes et la généralisation) :
** Sites pilotes :
La mise en place de sites pilotes permet de tester l'ouvrage dans sa dimension
technique, comme dans celle de l'organisation et de l'adhésion des utilisateurs.
L'expérience des sites pilotes permet de préparer le déploiement, de mieux en
apprécier la charge, et d'en identifier les difficultés a priori.
**: Généralisation :
La généralisation est le déploiement en masse de l'ouvrage auprès des utilisateurs
finaux, et elle implique généralement des changements dans la façon de travailler
des utilisateurs, ce qui freine l'adoption du produit par ces derniers. D'autre part,
lorsque le projet vise un nombre d'utilisateurs finaux très important, il n'est souvent
pas envisageable de passer directement d'une expérimentation à une généralisation.
Chapitre 3 – Suivi de projet et la maîtrise des coûts et des délais
Le suivi est la phase la plus difficile du projet, ce suivi ne sera efficace que si tous les
moyens permettant le contrôle ont été mis en place dans la phase de préparation.
- Le plan qualité
- Les rapports périodiques d’application du plan qualité
- Les réunions d’avancement qualité
- Le contrôle du respect des procédures
- Le contrôle de cohérence entre les documents
- La vérification de traçabilité
- La participation aux essais de recette et de qualification
- Les revues
- Les audits
- les expertises.
-Pour un petit projet dont on maîtrise les moyens on gérera par les
tâches, et pour un grand projet on gérera d’avantage par les dates.
1-2-1-Contrôle :
1-2-2-Ajustements :
1-2-3-Estimation de l’avenir :
Ces deux valeurs ne sont comparables que si le travail effectué correspond au travai
prévu,
ce qui n’est pratiquement jamais le cas. On est amené à définir le coût budgété du
travail
effectué (CBTE) afin de prendre en compte l’avancement réelle du projet.
Le CBTE peut être déterminé par addition du CBTE de chaque tâche, ceci n’est possible
que pour les projets ayant une bonne lisibilité.
(R = J – Retard)
Synthèse
OBJECTIFS :
Coûts et délais sont en effet indissociablement liés : un projet qui prend du retard voit
généralement son budget augmenter et la répartition des pics d'engagement sur
l'ensemble du projet (lissage) peut avoir des répercussions sur le délai général.
DEFINITION :
Coût d'équipement : Le coût d'équipement dans les bases de données est toujours un
coût global de production Hors Taxe (fixé à la sortie d'usine à une date déterminée)
:coût Ex Works.
Le coût peut donc varier en fonction d'un certain nombre de facteurs (frais financiers,
frais de transport, inflation…)
Budget technique : somme des coûts estimés (coûts d'équipement & coûts de main
d'oeuvre) et des provisions pour aléas (marges)
Coût des travaux "à date" : coût mis à jour des travaux à la date de révision
Coût réel des travaux exécutés "à date", CRTE : coût réel des travaux exécutés à la
date de révision.
Coût budgété des travaux exécutés "à date", CBTE : coût des travaux exécutés
valorisés suivant les coûts prévus au budget prévisionnel .
Coût budgété des travaux prévus "à date", CBTP : coût des travaux prévus à la date
de révision.
PRE REQUIS :
L'estimation du budget total du projet, ainsi que la date de mise en route (et donc la
durée impartie au projet) sont des éléments fournis dès la Phase de Proposition
d'expérience.
La maîtrise des coûts et des délais, (suivi de l'affectation des coûts, des délais et
contrôle des dérives) ne peut s'effectuer qu'une fois identifié le contenu, l'organisation
et les différentes étapes du déroulement du projet (soit une fois appliquées les 3
recommandations précédentes).
PERIODE D'ELABORATION :
La gestion des coûts et des délais doit être engagée dès la Phase de faisabilité.
La maîtrise des coûts et des délais débute Phase de Définition Préliminaire.
DEMARCHE :
Un coût et un délai pour chaque tâche du projet est systématiquement estimé et pour
chaque ressource du projet est systématiquement évalué.
Les coûts et délais doivent être suivis au travers de documents de référence mis à
jour et conservés (budget et planning)
Chaque acteur doit participer à l'établissement des coûts et des durées des tâches
qui lui incombent, Il doit ensuite respecter ces données : Pour des projets relativement
importants (à partir de 500 tâches), un responsable planning, au sein du Project
Office, peut être désigné à chaque niveau des sous systèmes. Il doit travailler en
concertation avec l'ensemble des acteurs impliqués dans le projet :recueillir les
informations, vérifier leur conformité avec les exigences du niveau
supérieur,communiquer les données au Project Office,assurer la cohérence des
interfaces entre tâches.
La maîtrise des coûts et des délais de l'ensemble du projet relève du Project Office (la
gestion des informations concernant ces paramètres se faisant au niveau Système) et
plus particulièrement de la fonction de "project control" pour les coûts :
Un budget prévisionnel est élaboré, phase par phase et sur la base du Product tree ou
du WBS . Les imputations de coûts doivent être accompagnées des hypothèses
d'établissement (explications). Les appréciations de coûts se précisent au fur et à
mesure du déroulement du projet.
Un planning du projet doit être établi, afin de respecter les échéances fixées, de
vérifier le déroulement des activités par rapport aux prévisions et de rendre compte de
l'état d’avancement du projet grâce au suivi.
Le suivi du planning est absolument essentiel, car il permet de constater d'éventuels
décalages par rapport aux prévisions initialement planifiées et donc de proposer des
actions correctives pour éviter la remise en cause des objectifs du projet.
DOCUMENTS ETABLIS :
Cost book : recueil de fiches de coût (constituées à partir du Product tree ou du WBS)
avec leurs hypothèses d'établissement.
Planning de niveau de détail le plus fin (pour un pilotage en interne).
Planning de synthèse (pour le Project Office)
Rapport d'avancement planning (planning et commentaires sur l'état d'avancement du
projet).
Tableau de bord (semestriel, il est destiné aux acteurs institutionnels) : planning de
synthèse et commentaires sur l'état d'avancement du projet ,état budgétaire du projet
(crédits engagés, crédits payés).
1. Généralités :
La main d'oeuvre qui affecte son temps ("main d'oeuvre environnée") supporte alors la
main d'oeuvre qui ne l'affecte pas, ainsi que les autres charges de l'entreprise telles
que le fonctionnement général ou l'amortissement des infrastructures et des
équipements. Cela explique les coûts horaires relativement élevés proposés par les
entreprises.
Les principes de base nécessaires pour maîtriser les coûts sont les suivants :
* l'évaluation systématique des coûts d'équipements (coûts catalogue
pour instrumentation standard, coûts des contrats et marchés pour) infrastructure
et équipements spécifiques).
* l'estimation systématique des ressources et de leurs coûts
* l'enregistrement et le contrôle des coûts
* l'identification des risques de dépassement des coûts
* l'établissement de données et de documents de référence (la base de données doit
être tenue régulièrement à jour).
* L'estimation la plus précise des coûts correspondants avec les hypothèses retenues,
ce qui doit donner lieu à la rédaction d'une fiche de coût par tâche ou lot de travaux
(en fonction de l'importance du projet).
Le budget doit donner lieu à la production d'un Cost Book, qui doit au minimum
rassembler les fiches de coûts dans les bases de données.
Les estimations de coût sont déterminées par l'ensemble des caractéristiques du
produit, ou des lots de travaux, par le contexte d'élaboration, de production
(technologie de fabrication, connaissance des matériaux et critères de réception),
ainsi que par la situation économique.
Le coût du prototype ou de la pièce de pré série n'est pas représentatif du coût de la
pièce de série .
Coûts d'équipement :
L'établissement du coût prévisionnel d'un équipement peut être basé sur le devis d'un
fournisseur, à condition évidemment que ce devis corresponde complètement aux
prestations que le concepteur souhaite voir réaliser.
Plus la définition des ces prestations sera précise, plus le devis préliminaire sera
juste. Les coûts d'équipement estimés sont toujours des coûts globaux de production
Hors Taxes, donc fixés à la sortie d'usine à une date déterminée (coûts " Ex Works" -
EW -)
Le calcul du coût horaire ("coût global de production") doit considérer les données
suivantes :
* le temps réellement travaillé dans l'année, soit 10 mois ouvrés une fois déduits
les jours de congés, fériés, de maladie...
* les charges sociales, soit près de 50% du salaire brut.
Pour la main d'oeuvre, il est conseillé de faire figurer le type de coût horaire retenu
(interne, externe...).
Coût de fonctionnement :
Dans un projet, tous les coûts doivent être comptabilisés, en particulier ceux
directement liés au fonctionnement des équipes (entretien, maintenance, chauffage
par exemple, location de locaux, coût de formation, missions, etc.).
Avant chaque début de phase, les risques de dépassement de coût doivent être
estimés : en conséquence, une marge (provision pour aléas) doit être définie pour
pallier ces incertitudes.
Les risques de mésestimation des coûts peuvent être liés aux raisons suivantes :
Chaque coût est estimé avec un degré plus ou moins grand de précision (la valeur
considérée d'un appareillage à construire est ainsi moins précise que celle d'un
équipement figurant sur catalogue) : si la valeur d'un équipement est estimée "selon
+/-15%", cela signifie que le coût réel atteindra au mieux 15% de moins que le coût
évalué et au pire 15% de plus...
La préparation d'un budget initial doit tenir compte de ces paramètres en fixant le
budget au minimum d'estimation et en lui ajoutant un pourcentage global d'aléas,
calculé en tenant compte de la précision des estimations. Les appréciations de coûts
devenant de plus en plus fines au fur et à mesure du déroulement du projet, le
pourcentage d'aléas défini ne saurait donc dépasser un montant fonction des phases
du projet.
En effet :
Le budget dont dispose le Chef de projet est à priori un budget "technique". Il est la
somme des coûts estimés (coûts d'équipement et coûts de main d'oeuvre) et des
Provisions pour aléas.
Les autres coûts (frais financiers, dépenses des organismes de tutelle...) ne doivent
pas être pris en compte dans ce budget.
Le coût objectif (coût fixé comme objectif à atteindre au début du projet, en fonction
de paramètres économiques, techniques ou scientifiques) doit être fixé avant le début
de la phase de Faisabilité et une Spécification Technique de Besoin doit
l'accompagner.
Il est égal au budget technique.
Il doit être respecté par le Chef de projet.
Le coût "CORE" des expériences CERN équivaut au budget "technique" tel que
défini ce dessus, avec cependant des variations sur le calcul du coût de main d'oeuvre
selon les pays.
* de tenir les délais impartis, ces délais dépendant du moment où les commandes
sont passées (engagées) et non pas du moment où elles sont payées.
* de fixer les délais acceptés du projet, après négociation et concertation entre les
acteurs institutionnels et le Project Office.
En effet, une des caractéristiques constantes des projets est de connaître un pic
d'engagements dès la phase de conception préliminaire des équipements principaux
durant laquelle il est usage de commander tout ce qui est à long délai, ainsi que tout
ce qui est indispensable à l'implantation du système (terrains, infrastructure,
équipements sur catalogue...).
Or, la plupart de temps, ces pics d'engagements ne sont pas acceptés pour des
raisons budgétaires et / ou comptables et leur "lissage" entraîne forcément des
conséquences sur les délais du projet.
4. Coûts en phases " Proposal ", " Faisabilité " et "Définition préliminaire"
Chaque acteur du projet doit veiller à respecter les coûts des tâches qui lui incombent.
Cependant, la maîtrise des coûts doit relever du Project Office. C'est en effet au
niveau "système" que sont gérées les informations concernant les coûts, mais aussi
les aspects techniques et les délais du projet.
Les responsables du projet doivent donc éditer des tableaux de bord complets et à
jour qui sont autant de documents d'aide à la décision en favorisant :
La maîtrise des coûts exige la mise à jour régulière du coût global du projet, ce qui
permet d'obtenir 4 types de coût "à date", c'est à dire à la date de révision.
1. Généralités :
La gestion des délais doit être mise en oeuvre durant la phase A (Faisabilité) Afin de
parvenir aux objectifs calendaires définis, une démarche de maîtrise des délais doit
être instaurée dès le démarrage des activités.
Chaque acteur doit veiller à respecter les délais des tâches qui lui incombent
Cependant, pour des projets relativement importants, un responsable planning doit
être désigné à chaque niveau des sous systèmes.
Le responsable planning doit travailler en concertation avec tous les acteurs impliqués
dans le projet à partir de 500 tâches (et jusqu'à 1000 tâches), ce responsable des
délais doit être impliqué à plein temps sur le planning considéré.
Le responsable planning doit être choisi dès le début de la phase B Il doit rendre
compte vis à vis du niveau immédiatement supérieur de la gestion des délais.
Il doit répondre aux exigences spécifiées par des plannings régulièrement mis à jour
et par le Plan de développement.
Planifier consiste à :
Le responsable planning désigné doit planifier les travaux à entreprendre, après avoir
discuté avec les responsables de lots de travaux.
Le responsable planning doit déterminer des événements clé. Ces points de référence
sont choisis avec les responsables des sous systèmes, ainsi qu'avec l'ensemble des
acteurs concernés, en fonction de leur caractère mesurable et vérifiable : on peut
identifier de façon certaine la date à laquelle ils doivent se produire. Il s'agit :
Le responsable planning doit tenir à jour les données plannings, afin de contrôler l'état
d'avancement du projet.
*une phase de " suivi " des travaux, au cours de laquelle le responsable observe
les décalages qui peuvent survenir entre ce qui a été prévu et ce qui est
effectivement réalisé.
* chaque acteur au niveau " n " doit préciser au responsable planning (niveau n+1)
les données qui lui sont indispensables.
La tâche essentielle du responsable planning est d'obtenir auprès des acteurs
opérationnels, les informations nécessaires. il doit également l'informer
immédiatement de tout changement intervenu en termes de délais.
* la remontée d'informations vers les niveaux supérieurs doit être cohérente. Des
réunions d'avancement doivent être tenues, tant au niveau système, qu'au niveau
de chaque composant.
Les réunions d'avancement ne sont pas des réunions techniques, au cours desquelles
sont adoptées des solutions aux problèmes techniques rencontrés.
Les documents indispensables au suivi des délais :
Dans la mesure où ces documents (tout comme ceux relatifs au aux coûts) sont
considérés comme sensibles, ils doivent être à diffusion restreinte (interne) ou non
(externe) selon leur teneur.
Ces commentaires portent uniquement sur les problèmes rencontrés et non sur les
solutions envisagées.
*R&D,
*les équipements, aménagements, fonctionnement,
*les crédits affectés à la réalisation des détecteurs :
.Chacun de ces postes est établi par laboratoire et un tableau final qui dresse la
synthèse de chacun des 3 postes.
.La classification utilisée pour la "R&D" (si possible) et pour le poste "détecteurs" est
établie suivant la classification PBS.
.La classification utilisée pour le poste "équipements…" est celle figurant dans les
tableaux.
.Pour ce tableau de bord, le niveau de détail requis est limité au niveau 4 du Product
tree.
*les notifications,
*les engagements,
*les paiements.
*un état du personnel :
Cet état fait la liste des personnes engagées dans les projets quelque soit leur statut :
.titulaires
.CDD,
.vacataires, etc.…
Ces personnes relèvent de 3 grandes disciplines :
.mécanique,
.informatique,
.instrumentation électronique.
.Ingénieurs,
.Techniciens.