1. INTRODUCTION
0 .1 . État de la question
Selon le prof Célestin KAPUTU KM dans ses études sur les méningites
et méningo-encéphalite, différencie le syndrome méningé et le syndrome
encéphalitique comme quoi le syndrome méningé est une inflammation des
méninges (arachnoïde et pie-mère) et du liquide céphalo spinal. Il
s’accompagne constamment des modifications biologiques du LCR. Il peut
être consécutif à une méningite (liquide clair ou trouble, LCR anormal), une
hémorragie méningée (liquide hémorragique), un meningisme (liquide
normal) .son diagnostic positif est confirmé par les céphalées, le
vomissement, raideur de la nuque. Cependant cette triade peut être
inconstante. Différentes manouvres confirment la raideur méningée ou la
relèvent dans les formes frustes) : par le signe de Kerning et le signe de
Brudzinski.
Cosmopolite,
Plusieurs bactéries peuvent en être responsables,
Trois germes sont plus incriminé (80% de cas) dont haemophilus
influenzae qui provoque fréquemment de méningites chef les enfants ;
Néisseria méngitidis (méningocoque) responsable d’épidémies,
provoque la méningite chef les enfants et les jeunes adultes ; les
streptococcus pneumoniae (pneumocoque) cause la méningite chef les
sujets jeunes et des adultes de plus de 40ans.2
0.2Problématique
1
Prof DR Célestin KAPUTU KM, neuropsychiatre, Pathologies neurologiques, UNIKIN, D2, 2016-2017, P46 ,47 .
2
CT, Dr MULENGA, interniste, pathologies infectieuses et parasitaires, UNIKIN D1 2015-2016
3
www.caducee.net /dossier spécialisé /infection /méningite. Asp . vendredi 20/ 01/2017 à 10hà 05min
-3-
les serogroupes : A, B, C, W135, X et Y ; et les autres sont isolés plus
rarement4.
4
Scheifele D, Halperins S pour le projet IMPALT. Lutte contre l’infection à Haemophilus influenza du type B à
l’aide de Pentece. Canada.1998-1999.RMT 2000
-4-
En Californie (Etat américain) les autorités du département of public
Heath avaient recensé 56 cas de méningite invasive (meningococcus dise ase)
en 20145
Au Niger, une épidémie de méningite avait fait 573 morts sur plus de
8 500 cas entre janvier et juin 2015 (Mini santé, Niger 2015).7
5
https://www.creapharma.ch/meningite.htm.mrcredi,le 15/3/2017 à 13h20
6
www.who.int/mediacente/factsheets/fs 141/frmercredi, le 15/3/2017 à 14h10
7
www.minisante, Niger, épidémiologie de la méningite chez leshe enfants, 20/1/2017 à 8h00.
8
www.radiookapi.net/emission-2/2007/10/04/kinshasa-lameningite chez les enfants
9
www.minisante,RDC,epidemiologie de la méningite chez les enfants, 24/1/2017 a 11h00
-5-
Dans les 5 dernières années, 52 Zones de Santé avaient notifié des
épidémies des méningites, parmi ces Zones, 21 avaient envoyé des
échantillons aux laboratoires, 8 seulement avaient été confirmés positifs En
2007, le ministère de la santé de la RDC avait notifié 53 cas suspects, dont 6
cas mortels (taux de létalité de 11,3%) dans la zone de Santé d’Adi de la
province orientale à la frontière de l’Ouganda, au Nord-est du pays (Mini
santé RDC, 2014).
Question principale :
Questions spécifiques :
Quelle est la fréquence de la méningite bactérienne dans les services
de néonatologie et de pédiatrie à l’Hôpital provincial du nord Kivu ?
Quels sont les paramètres épidémiologiques liés à cette pathologie ?
Quels sont les signes les plus fréquents lors de la consultation à
l’hôpital par la méningite bactérienne?
10
PLIKATIS, Mortalité Infantile due aux méningites chez les enfants de 0 à 5 ans, revue/UNILU, 2012, Inédit.
11
BULOZI ANZURUNI volonté, aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la méningite
bactérienne chez les enfants de 0 -14 ans, ISTM Goma 2016
-6-
Quel est le schéma thérapeutique utilisé pour la prise en charge de la
méningite bactérienne ainsi que son évolution?
0.4. Objectifs
Objectif général
Objectifs spécifiques :
Déterminer la fréquence de la méningite bactérienne dans les services
de néonatologie et de pédiatrie à l’Hôpital provincial du nord Kivu;
Identifier les paramètres épidémiologiques liés à cette pathologie ;
Identifier les signes les plus fréquents lors de la consultation de la
méningite bactérienne à l’hôpital provincial du nord Kivu.
Déterminer le schéma thérapeutique utilisé pour la prise en charge de la
méningite bactérienne ;
choix du sujet
Intérêts du sujet :
-7-
Intérêt personnel
Intérêt scientifique
Le travail mettra à la portée du public des informations sures et fiables
en matière de la méningite chez les enfants,
Source des données de documentation pour d’autres chercheurs et
futurs cadets scientifiques qui auront à nous emboiter le pas dans
l’avenir.
Intérêt social
Il est certes que toute recherche scientifique doit être circonscrite dans
le temps et dans l’espace. Nous avons orienté notre recherche au sein de
l’hôpital provincial du Nord Kivu, allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre
2016.
0.7Subdivision du travail
I.1.2. Epidémiologie
streptococcus pneumonie,
Neisse ria méningitidis.
Hémophiles influenzas.
12
https//fr.wikipédia.org/wiki/enfant, vendredi, 10/2/2017 à 8h00
13
http:/frm.wikipédia.org/wiki/méningite, lundi, 13/2/2017 à 10h20
- 10 -
Néisseria méningitidis de serogroupe A en Afrique et en cause des grandes
épidémies.
14
www.medecine.Ups-Else.fr/.../index 17.htm,mardi,28/2/2017à10h30
- 11 -
I.1.3.2. Le système nerveux central (ou névraxe)
a. Anatomie de l’encéphale
b. 1. Anatomie
b.2. Fonctions
15
https:/fr.m.wikipédia.org/wiki/Système-nerveux-central,mercredi 01/3/2017 à 07h30
16
https/fr.m.wikipedie.org/wiki/meninges, jeudi 02/3/2017à 8h00
17
www.commentguerir.com/article/examen./cr jeudi 02/3/2017à10h00
- 14 -
a) Les rôles de LCR ou LCS (Spinal)
b) Caractéristiques
18
https://fr.m.wikipédia.ord.wiki.liquide-cérébro-spiral;samedi 04/3/2017 à 09h00
- 15 -
c) Composition moyenne de LCS
Liquide cérébro-spinal normal est constitué de :
Eau 99% ;
Protéines (protéinorachie) : 0,42±0,05gl/l ;
Glucose (glycorachie) : 50 à 75% de la glycémie.
Ions (concentration molaire) :
Na+ (sodium) : 147mmo/l
K+ (potassium) : 2,9mmo/l
Cl+ (Chlore): 113mmo/l
Ca2+ (calcium) : 1,1mmo/L
Bactérie ;
Virus ;
Parasite ;
Néoplasique.
a) Etiologie bactérienne
Nouveau-né à 3 mois :
Streptocoque du groupe B,
Escherichia coli et autres bactéries à gram négatif,
listéria monocytogène.
1 mois à 6 ans :
Streptocoque pneumoniae (pneumocoque) ;
Néisseriaméningitidis (méningocoque) : le type A prédomine en Afrique
(75 à 80% de cas) ;
Haemophilus influenzae.
Supérieur à 6 ans :
Streptocoque pneumoniae ;
Néisseriaméningitidis.
- 16 -
b) Etiologie virale
Entérovirus : le plus fréquent (50 à 80%) à tout âge y compris chez le
nourrisson (le virus écho, les virus coxsackie,…) ;
Virus ourlien : était responsable de 10 à 20% des cas avant la
vaccination.
Herpès virus : rare chez les enfants ;
c) Etiologie parasitaire
d) Etiologie néoplasique :
I.1.6. Physiopathologie
19
Fr.wikipedie.org/wiki/méningites04/3/2017 à 09h00
- 17 -
traumatisme crânien ou d’un acte de neurochirurgie. Le plus souvent, une
méningite est hématogène, secondairement au passage dans le sang d’une
bactérie. Une telle invasion est souvent facilitée par une infection virale qui
altère la barrière ou muqueuse physiologique. Une fois dans la circulation,
cette bactérie pénètre l’espace sous arachnoïdien en franchissant un point
de faiblesse de la barrière hémato-encéphalique, par exemple au niveau d’un
plexus choroïde. Ainsi, une méningite survient chez un quart des nouveaux
nés atteints de septicémie à streptocoque B. C’est au moins souvent le cas
chez l’adulte.
Lorsque la contamination des méninges est directe, elle peut être liée à la
présence d’un dispositif à demeure, à une fracture du crâne ou à une
infection des voies aériennes supérieures avec formation d’un chenal vers
l’espace sous-arachnoïdien, rarement, une pathologie congénitale de la dure-
mère est en cause.
a. Diagnostic clinique
Pleurs incessants ;
Troubles comportementaux : Irritabilité, geignement, somnolence ;
Manifestations neuro-végétatives : déstresse respiratoire ; troubles
vasomoteurs (syndrome Arlequin) ;
Convulsion ;
Hypotonie, Manque d’appétit ;
La fièvre peut être modérée ou manquée ;
Bombement de la fontanelle.
Signes de gravité :
20 ème
HARRISON M et all : Précis de médicine interne, 16 éd., Flammarion, Médecine-science, Paris, 2006
- 20 -
Bactériologie : coloration gram, culture et antibiogramme ;
Recherche des antigènes bactériens et urinaires par technique rapide ;
Bilan de coagulation ;
PCR ;
Ponction lombaire est faite au moindre doute et examen de liquide
cephalospinal(LCS).
21 eme
Médecins sans frontières, guide clinique et thérapeutique 6 édition 2004,04/3/2017 à 09h40
- 21 -
intracrânienne. La PCR peut avoir une importance pour améliorer la
détection des bactéries dans la LCR ou pour accélérer un diagnostic d’une
méningite à entérovirus. En effet, une PCR à entérovirus peut être obtenue
en 24h alors qu’il faut au minimum 48h pour avoir les résultats d’une
culture22.
22
CADOZ M., Prince David L et Coll., Epidémiologie des méningites en Afrique, Dakar, Sénégal, 2010,P128.
23
D.Floret et le groupe des pathologies infectieuses pédiatriques, groupe Francophone de réanimation et
d’urgence pédiatrique. Les décès par infection bactérienne commentaire. Enquête dans le service de
réanimation pédiatrique. Arch. pédiatrique 2001 : 705 S-711 S.
- 22 -
Complications de la ponction lombaire
I.1.9. traitement
24
Eugene BRAUNWALD, principales de médicine interne, 4eéditionfrançaise, rue casimir. Delavigne, 75006
Paris. p 1982
25 ème
PILLY E : maladies infectieuse et tropicales, ouvrages du collègue des universités, 22 éd, Paris, 2010.
- 23 -
Vaccination :
2) Traitement curatif
3) Traitement adjuvant
Dexaméthasone
Son usage est justifié par l’inhibition puissante sur la sécrétion des
médiateurs inflammatoires responsables de la cascade d’événements
circulatoires et œdémateux cérébraux ; Source de complication, notamment
auditive. En pratique, la dose est de 0,15mg/Kg toutes les 6 heures pendant
26
Who : projet/vaccine/méningite/linkinghub-elservier.co/retrieve/Pii/
27 ème
PILLY E : maladies infectieuses et tropicales, ouvrage du collègue des universités, 22 éd, Paris, 2010.
- 24 -
48 premières heures du traitement, en procèdent à la première injection
juste avant la première dose d’antibiotique.
Restriction hydrique
Anticonvulsivants
HTIC
Les nursings
Céphalées : isolement en chambre seul, regrouper les soins de toilette
d’eau fraiche, éviter trop de visites ;
Hyperesthésie cutanée : Découvrir la personne ;
Photophobie : Baiser les rideaux, découvrir et donner à boire ;
Sueur : Laver, changer, faire boire29.
28
Carrière J.P : méningite de l’enfant. Maison, édition, Paris, 1997.
29
Who : méningites et soins, www.caducee.net/dossier spécialisé/infection/méningites, asp.2013
- 25 -
I.1.10. EVOLUTION ET PRONOSTIC
I.1.11. complications :
30 ème
PILLY E : maladies infectieuses et tropicales, ouvrages du collègue des universités, 22 éd, Paris, 2010.
- 26 -
2) Complications à moyen terme
Cadre opérationnel
Aspect épidémiologique
Méningite bactérienne chez
prévalence
les enfants de 0 à 16 ans
sexe
l’âge
provenance
modalité d’admission
séjour
modalité de sortie
Aspect clinique
signes cliniques
signes physiques
signes des gravites
Aspect thérapeutique
prise en charge médicale
prise en charge infirmière
- 28 -
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
I.2.1 : dénomination
Ainsi, pour répondre à ses besoins, il organise à son sein quatre services
principaux à savoir :
a. Services médicaux ;
I.2.6. le personnel
Le personnel administratif ;
Le personnel médical ;
Le personnel paramédical.
- 31 -
Tableau de la répartition du personnel de l’HP/NK selon les catégories.
catégories effectif
Médecins spécialistes 6
Médecins généralistes 31
Pharmacien 1
Chirurgiens dentistes 2
Administrateurs gestionnaires 2
Licenciés 1
Infirmiers A1 16
Techniciens A1 8
Assistant en pharmacie 1
Infirmiers A2 38
Nutritionniste A1 1
Infirmiers A3 18
Personnel de maintenances 45
Personnel administratif 20
Autres praticiens 5
TOTAL 195
32
I.2.7. Organigramme
COGE
CODI
DIRECTION
SECRETARIAT
Chacun travaille selon son affectation et à tour de rôle dans les services
cités ci-haut.
II.1. Matériel
Au total nous avons enregistré 1718 enfants hospitalisés dans les services
de néonatologie et de pédiatrie dont 74 enfants avaient fait la méningite
bactérienne et ce qui correspond à la taille de notre échantillon.
Critères d’inclusion
Critères d’exclusion
Tout enfant n’ayant pas rempli les critères d’inclusion ci-haut d’écrits.
Analyse documentaire
Collette de données
Les informations nécessaires à l’étude ont été obtenues dans les
registres des malades, puis l’analyse documentaire de tous les
dossiers des malades pris en charges dans les services de
néonatologie et de pédiatrie.
Méthode descriptive
Méthode analytique
ni 100
%
xi
ni : effectif observe
36
xi : effectif total
% : pourcentage
Il ressort de ce tableau que 51 cas soit 68.9% ont consulté l’HPNK et 23 cas
soit 31.1% ont été référés par d’autres structures sanitaires.
39
Il ressort de ce tableau que les signes cliniques les plus fréquents des
céphalées, fièvre, raideur de la nique et convulsions soit 37.8%.