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N° d’ordre :

N°de série :

UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA

Faculte des Sciences et Technologie


et des Sciences de la Matiere
Département d’hydrocarbure

Mémoire

MASTER PROFESSIONNEL
Domaine : Sciences Techniques
Filière : hydrocarbure
Spécialité : production et technique de puits
Presenté par : GASMI Med Tayeb
TOUAHRI Rida

Thème

Interprétation des Données des Essais de Puits


(Test Build up)

Soutenu le 24 /06/2012
Devant le jury composé de :

Mme KHOURSI Rachida MA(B) Président


Mr REMITA Abdarraouf MA(A) Examinateur
Mr TLILI Salah MA(B) Rapporteur

2011-2012
Avec l'aide et la grâce de Dieu s’est achevé ce modeste travail que je dédie :

A mes parents pour leur sacrifices et amour durant toutes mes années

d'études.

A mes frères

A mes sœurs

A mes chers oncles

A toutes les familles

A tous mes amies

A la science

A mes enseignants de l’Université de KASDI MERBAH Ouargla

Gasmi tayeb
Je dédie ce modeste travail, fruit de très longues années de
travail à:

A mes très chers parents qui ont fait mon bonheur et qui ont
partagés mes malheurs.

A mes très chères frère Med Massoud – Bachir – al Habib –


Slimane - Mohamed – Abed Lakhani – Hayat – Amal et toute ma
grande famille : TOUAHRI

A tous mes amis et amies surtout Med tayeb -Seghir -Ammar


- Ilyas -Azzedine - Djamal -Bachir -Abed Arrazzak Ibrahim -
Mouhamed -lazhari - Bachir - Abdalah serba - Moussa .

A tout famille de L’ UGEL

RIDA TOUARI
Tout d’abord, nous remercions le dieu me créateur.

Noun tiens à exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance à mon encadreur Mr. S.TLILI
d’avoir accepté de diriger ce travail et d’avoir mis à ma disposition tous les moyens qui m’ont
permis de mener à terme cette étude et aussi pour ses précieux conseils et ses encouragements.
Je tiens aussi à remercier Mme. R. KOURSI pour l’intérêt qu’il a bien voulu porter à ce travail
ainsi que pour l’honneur qu’il m’a fait en présidant le jury.
Mes remerciements vont également a Mr. A. REMITA pour s’être intéressé à ce travail et d’avoir
bien voulu m’honorer de leur présence dans ce jury.
Mes remerciements s’adressent également à tous ce qui m’a aidé et m’ont permis de faire aboutir ce
travail, en particulier ma famille pour le soutien moral et matériel, durant toute ma carrière
d’étude à l’université
Enfin, mes remerciements a touts les étudiants de mon promotion et je souhaite le bon courage a
tous les étudiants pour finir ces études.
Résumé

Dans le domaine de production des hydrocarbures beaucoup des techniques sont utilisées,
Les tests de puits ont constitué par leur application des progrès considérables dans le monde.
Les tests des puits ont pour but, d’Obtenir des informations essentielles sur le puits et le
réservoir.
C’est pourquoi, l’interprétation de ces mesures, est l’outil indispensable pour connaître l’état
du système puits- réservoir, ainsi que les différents paramètres qui affectent la production, Ce sont
la perméabilité, le skin et la pression de la couche….
La méthode de courbe type est le plus utilise par ce que plus simple, plus facile, le résultat
obtenu par la méthode courbe type bien correcte et bien précisé.
Les mots clé : essais de puits, interprétation, régime d’écoulement, courbe types

Abstract

In the field of hydrocarbon production lot of techniques are used, tests of wells formed by
application plying their considerable progress in the world.
The test wells are designed, to obtain essential information about the wells and reservoir.
Therefore, the interpretation of these measures is an indispensable tool to know the state of
well-reservoir system, and the various parameters that affect production, these are the permeability,
the skin and the pressure of layer....
The standard curve method is most used by that simplest, easiest, the result obtained by the
standard curve method although very clear and correct.
The key words: well testing, interpretation, flow regime, curve type.
SOMMAIRE Page
INTRODUCTION GENERALE 1
Chapitre I : Généralité sur les essais des puits
I-1 Les essais des puits 2
I-2 Objectifs des essais des puits 2
I-3 Principe des essais des puits 2
I-4 Les différents types de test 3
I-4-1 DST (Drill Stem test) 3
I-4-2 Test de Jaugeage 3
I-4-3 Le test BUILD UP 4
I-4-4 test d’interférence 5
I-4-5 Test Drow Down 5
I-5 Les équipements de surface utilisés lors d’un test 6
I-5-1 Tête de puits DST 7
I-5-2 Choke Manifold 7
I-5-3 Réchauffeur ou un échangeur à vapeur 7
I-5-4 Séparateur 8
I-5-5 Système de fermeture d’urgence ESD 9

Chapitre II : Les paramètres obtenus par les essais du puits

II-1 Les paramètres obtenus 11


II-2 Les paramètres obtenus direct 11
II-2-1 Pression de surface Ps 11
II-2-2 La pression de fond Pf 12
II-2-3 Température de fluide 13
II-3 Les paramètres obtenus indirect 13
II-3-1 Débits de gaz 13
II-3-2 Débit de liquide (hydrocarbure ou eau) 18
Chapitre III : Interprétation de la donne des essais de puits
III-1 Les équations fondamentales de l'interprétation: 22
III-1-1 Loi de Darcy 22
III-1-2 Equation d´états des fluides 23
III-1-3 Loi de conservation de Masse 23
III-1-4 Equation de diffusivité 23
III-2 Résolution de L´équation de diffusivité 24
III-2-1 Résolution en réservoir homogène infini (Ecoulement Transitoire) 24
III-2-2 Ecoulement Pseudo Permanant 25
III-2-3 Ecoulement Permanant 26
III-3 Grandeurs Sans Dimension 26
III-4 Notion de la zone Compressible et du Rayon d´Investigation 27
III-4-1 Zone Compressible 27
III-4-2 Rayon d´Investigation 27
III-5 Régimes d´écoulements 28
III-5-1 Régime Transitoire (Transient Flow) 28
III-5-2 Regime Pseudo Permanent (Semi-Steady State flow) 28
III-6- Principe de Superposition : 30
III-7 Effet de Capacité du puits : 30
III-8 Le Skin 31
III-8-1 Skin infinitésimal : 31
III-8-3 Skin d´épaisseur finie : 32
III-8-4 Rayon effectif : 32
III-9-Présentation des méthodes d'interprétation: 32
III-9-1 Courbes Types 32
III-9-2 Méthodes conventionnelles 33
III-10 Etapes d´Interprétation des essais de puits 33
III-10-1 Diagnostic 33
III-10-2Interprétation 34
III-10-3 Validation 34
III-11 utilisation des courbes types 35
III-11-1 Les courbes Types de Gringarten 36
III-11-2 Méthode d´interprétation 37
Chapitre IV : Application de l’interprétation sur test build up
IV-1 Utilisation de méthode de courbe types 39
IV-2 Exemple pratique sur le puits MD45 42

CONCLUSION GENERAL 43
BIBLIOGRAPHIE 44
Liste de figure

CHAPITRE I
Fig I-1 Principe d’un essai de puits 2
Fig I-2 : tête de puits 7
Fig I-3 : choke manifold 7
Fig I-4 : Réchauffeur et échangeur de chaleur 8
Fig I-5 : séparateur horizontale tri-phasique 8
Fig I-6: Système de fermeture ESD 9
Fig I-7 : instillation de système de fermeture d’ergones 10
CHAPITRE II
Fig II-1 : Schéma Installation de porte orifice 15
Fig II-2: Compteur 19
Fig II-3: Bacs de comptage 20
CHAPITRE III
Fig III-1 Représentation de la loi de Darcy 22
Fig III-2 les types d'écoulements 24
Fig III-3 diagramme d'écoulement pseudo permanent 25
Fig III-4 diagramme d'écoulement permanent 26
Fig III-5 Outil de Diagnostic des types d´écoulements 28
Fig III-6 Evolution de la pression et la dérivée en Ecoulement Pseudo-Permanent 29
Fig III-7 Evolution de la pression et la dérivée en Ecoulement Permanent 29
Fig III-8 : Historique de deux débits 30
Fig III-9 Notion du skin infinitésimal 31
Fig III-10 Notion du Skin d´épaisseur finie 32
Fig III-11 Diagnostic et Interprétation d´un essai de puits 34
Fig III-12 Validation du modèle et des paramètres. 35
Fig III-13 Courbes Types pour un puits avec effet de capacité du puits et Skin dans
un réservoir homogène infini. 36
Fig III-14 Méthode d´un essai de puits sur les courbes types 38
CHAPITRE IV
Fig IV-1 : Séquence d´un test de remonté de pression 39

Liste des Tableaux


Tableau II-1 : Tableau de calcul de coefficient 17
Tableau IV-1 : Données initiales nécessaires à l’interprétation 41
Tableau IV-2 : Tableaux des donnés obtenue par le graphe de courbe type 42
INTRODUCTION GENERALE

Dans le domaine de production des hydrocarbures beaucoup des techniques sont


utilisées, Les tests de puits ont constitué par leur application des progrès considérables dans
le monde.
Les tests des puits ont pour but, d’Obtenir des informations essentielles sur le puits et
le réservoir.
C’est pourquoi, l’interprétation de ces mesures, est l’outil indispensable pour
connaître l’état du système puits- réservoir, ainsi que les différents paramètres qui affectent
la production, Ce sont la perméabilité, le skin et la pression de la couche….
C’est dans ce contexte que nous venons présenter ce travail intitulé « Interprétations
des données des essais des puits (test build up)», pour ce faire, le manuscrit est organisé de
la façon suivante :
Le premier chapitre présente une généralité sur les essais des puits.
Le deuxième chapitre présente la méthode d’extraction des paramètres obtenus par
les essais des puits.
Le troisième chapitre montre le traitement des données des essais de puits.
Le quatrième chapitre nous avons donné un exemple d’interprétation sur le test
build- up.
Enfin, à partir des résultats trouvés nous avons conclu que l’interprétation des essais
des puits sont très intéressantes dans le domaine pétrolière particulièrement l’exploitation
des réservoirs.

1
Généralité sur les essais des puits Chapitre I

I-1Les essais des puits :


Les essais des puits ou Wells testing sont des tests spéciaux qu’on effectue sur les puits à
huile ou à gaz pour avoir des informations très utiles et évaluer les paramètres de production de ces
puits afin de les exploiter dans de bonnes conditions. Il existe plusieurs types de tests [1].

I-2Objectifs des essais des puits :


D´une façon générale, le but d´un test de puits est d´obtenir des renseignements sur un puits
et sur un réservoir, á savoir [2]:
1. Perméabilité du réservoir.
2. Degré d´endommagement du puits (l’effet de Skin).
3. La pression du réservoir Pr.
4. Les limites géométriques du réservoir.
5. Le type du réservoir.
6. Caractérisation d´une fracturation du réservoir.
7. Evaluer les communications entre les puits …etc.

I-3Principe des essais des puits :


Le principe d´un essai de puits est de faire varier le débit du puits pour provoquer une
perturbation des pressions existant dans le réservoir.
La mesure de l´évolution de la pression en fonction du temps et son interprétation fournit
des renseignements sur le réservoir et le puits (Fig I-1)[2].

Production/Injection Analyse de
Fluide réponse

Entre Sortie
Réservoir

Fig I-1 Principe d’un essai de puits [3]

2
Généralité sur les essais des puits Chapitre I

I-4 Les différents types de test

I-4-1 DST (Drill Stem test)


C’est la mise en production d’un puits juste après son forage par une complétion provisoire,
à travers un train de test, dans le but de déterminer les paramètres de la couche productrice et de
décider sur le type de complétion définitif à descendre dans le puits [1].

Pour faire le test DST :


- Descente le train de test plus tampons d’eau.
- Montage l’équipement de surface.
- Encrage de packer.
- Test hydraulique d’équipement de surface a pression supérieure à 1,5 fois la pression de
service.
- Ouverture la vanne DST de fond est mise en commination avec l’intérieur de la tige,
dégorgement puits vers la torche puis passage sur séparateur de test.
- Choix la duse fixe.
- Comptage pendent un certain temps.
- Fermeture du puits.
Avec les équipements de test :
- Train de test de fond DST.
- Tête de puits provisoire de test.
- Choke manifold.
- Séparateur.
- Equipement de raccordement du séparateur.
- Bac de comptage et stockage huile ou condensât.

I-4-2 Test de Jaugeage:


Le jaugeage c’est une opération en surface de puits très importante, utilisée pour connaître
les paramètres de production d’un puits sous les conditions d’exploitation, (pression en tête,
pression de ligne, débit des liquides, débit de gaz) [1].
Ceci nous permet de connaitre les paramètres optimums d’exploitation de ce puits et le
suivre régulièrement afin de le rentabiliser au maximum et dans de bonnes conditions.
Avant de commencer le test de jaugeage d’un puits à gaz il faut au préalable :
- Montage d’équipement de surface de test.

3
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
-Test hydraulique de l’installation a pression supérieure à 1,5 à la pression de service.
-Ouverture le puits sur le séparateur.
-Comptage pendant un certain temps.
-Fermeture du puits.
Remarque :
Dans le cas d’un puits à gaz il faut avoir la pression de tarage de la vanne de sécurité de fond.
Pour réaliser ce test en utilise les équipements suivant :
- Séparateur.
- Installation de raccordement de séparateur.
- Bacs de comptage et stockage huile ou condensât.
- Pompe d’ergones.

I-4-3 Le test BUILD UP:


Ou La remontée de pression est le test le plus utilisé dans le domaine pétrolier, ce test
nécessite la fermeture de puits, l’augmentation de la pression de fond en face de la formation doit
être mesurée en fonction du temps, de fermeture en plus des suppositions faites sur la solution de
l'équation de diffusivité, une théorie de base utilisée pour analyser des données de test de fermeture,
suppose que le puits produit à un débit constant pendant un certain temps avant la fermeture [4].
Les objectifs de ce test sont d'évaluer et analyser:
- La perméabilité effective de réservoir.
- Le taux d'endommagement de la formation.
- La pression moyenne de réservoir.
- Les limites de réservoir. (Les failles)
- Les problèmes d'interprétation (l’effet de capacité)
Les avantages de test BUILD UP:
Ce test est préférable par rapport à d’autres tests pour les raisons suivantes:
- Le contrôle de débit (puits fermé Q = 0)
- La durée de l’effet de capacité peut être réduite ou éliminée en introduisant une vanne de
fermeture au fond.
- Le test peut être utilisé dans certain puits qui fonctionne avec des moyens artificiels
(pompage).

4
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
Les inconvénients de test BUILD UP:
- Perte de la production durant le test.
- Redistribution des fluides dans le puits durant le test rend l’analyse des données difficile
lorsque la vanne de fermeture de fond n’existe pas.
- Nécessite un débit constant pendant la période qui précède la fermeture.
- Le test BUILD UP est un essai à deux débits, par conséquent les méthodes de
superposition doivent être utilisées pour l’interprétation des données.
Le test BUILD UP est un essai a deux débits, ce qui signifie que les variations de pression
mesurées durant la fermeture ne sont pas seulement influencées par la fermeture de puits, mais aussi
par la période de débit avant la fermeture. On peut envisager deux cas suivant le rayon
d’investigation atteint pendant la période de débit avant fermeture (régime permanent ou régime
pseudo permanent)

I 4-4 tests d’interférence:


C’est un test réalisé entre plusieurs puits pour étudier la communication entre les couches
productrices des puits, Le principe est d’enregistrer la perturbation de pression causée Par
l’ouverture d’un puits dans les puits avoisinant [1].
Pour fournir le test d’interférence en suive :
- Fermeture des puits.
- Descente par les équipements wire-line les enregistreurs de pression.
- Montage installation de test dans un des puits et test des équipements à pression égale
1,5fois la pression de service.
- Ouverture puits sur séparateur de test.
- Enregistrement de la pression en continu dans les autre puits de la perturbation causée par
les séquences d’ouverture et de fermeture du Puits.
- Remontée les enregistreurs.
- Interprétation des enregistrements.
Les équipements de test d’interférence même les équipements de test de jaugeage avec:
- Enregistreurs de pression de fond.
- Equipement wire-line pour descend les enregistreurs.

I-4-5 Test Drow Down :


Ce sont des tests de puits en débit (drawdown) avec enregistrement au fond, suivi d’une
remontée de pression (build-up) ; ces tests servent à évaluer le réservoir [1].

5
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
Le résultat d’analyse nous permet d’avoir :
- la perméabilité moyenne.
- le rayon de drainage.
- la distance à la barrière imperméable.
- le skin (endommagement) ….etc.
La séquence de test drowdown comme suivant :
- Fermeture du puits.
- Descente par les équipements wire-line l’enregistreur de fond.
- Montage installation de surface et test d’équipement à pression égale 1,5 à la pression de
service.
- Ouverture puits sur séparateur de test.
- Enregistrement de pression de fond.
- Fermeture puits pour remonter de pression.
- Fermeture puits.
- Remontée l’enregistreur.
- Interprétation d’enregistrement.
Comme le test d’interférence en utilise Les équipements de test de jaugeage avec les
équipements suivant :
- Equipement wire-line outil de descente +Sas.
- Enregistreur de pression fond.

I-5Les équipements de surface utilisés lors d’un test


L’équipement de surface doit permettre en particulier :
- de supporter les pressions en tête et assurer la sécurité en surface.
- de maintenir des débits compatibles avec la capacité des installations et le programme de
test.
- de récupérer des échantillons.
- de séparer l’effluent s’il arrive en surface pour que chaque phase soit comptabilisée
séparément.
- de connaître les conditions de débit, de séparation, de comptage et d’échantillonnage.
- de stocker ou brûler l’effluent.
Les équipements de base en surface sont les suivants :

6
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
I-5-1 Tête de puits DST :
Une tête de contrôle appelée aussi tête d'éruption
Elle permet en particulier d'orienter l'effluent vers les installations de surface et défermer le
puits en tête en cas de nécessité [2].
La tête contient quatre vannes (Fig I-2):
- vanne maîtresse
- vanne de curage
- deux vannes latérales

Fig I-2 : tête de puits [5]

I-5-2 Choke Manifold:


Il permet de régler le débit du puits et d’abaisser la pression de l’effluent de manière à être
en dessous de la pression de service des équipements en aval [3] (Fig-I-3).

Fig I-3 : choke manifold [5]

I-5-3 Réchauffeur ou un échangeur à vapeur


Dans le cas d’une huile, et tout particulièrement d’une huile visqueuse, il favorise
l’écoulement de l’huile et la séparation huile -eau en diminuant la viscosité de l’huile.
Dans le cas d’un gaz, il permet de réchauffer le gaz afin d’éviter la formation d’hydrates,
dans ce cas, la détente du gaz n’est pas faite en une seule fois au niveau du manifold.

7
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
Mais en plusieurs fois, en particulier, on dispose d’une Duse à mi-serpentin dans le
réchauffeur ou l’échangeur [3].(FigI-4)

Rechauffeur indirect monte sur patine


1MMBtU/hr – service H25

Rechauffeur indirect monte sur patine


1MMBtU/hr – service H25

Echangeur a vapeur monte sur patine


4.33MMBtU/hr – service H25

Fig I-4 : Réchauffeur et échangeur de chaleur [6]

I-5-4 Séparateur :
Il permet de séparer les différents fluides (gaz, huile et eau éventuellement) et par là même il
permet le comptage et l'échantillonnage de chacun de ces fluides séparément. [3](FigI-5)
Il existe plusieurs types, horizontal, vertical ou trois phase.

Fig I-5 : séparateur horizontale tri-phasique [5]

8
Généralité sur les essais des puits Chapitre I
I-5-5 Système de fermeture d’urgence ESD:
Le système ESD contrôle les vérins de commande de la tête de puits où une vanne de
sécurité de surface supplémentaire se situe en amont de la duse du manifold (FigI-6).
Le système de contrôle ESD peut être installé sur un séparateur, un réchauffeur, des bacs
de jaugeage, ou tampon (FigI-7).
Le système ESD peut être complété par des alarmes de niveaux haut/bas ou par des
détecteur de haute et basse pression en amont du porte duse, du réchauffeur, et du séparateur. Ces
détecteurs commanderont la fermeture du puits lorsque la pression montera au-dessus d’un seuil de
niveau haut (duse bouchée) ou chutera en dessous d’un Seuil de niveau bas (rupture de ligne ou
fuite). [5]

Fig I-6: Système de fermeture ESD [5]

9
Généralité sur les essais des puits Chapitre I

Fig I-7 : instillation de système de fermeture d’ergones [6]

10
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II

II-1 Les paramètres obtenus :


Il y a quatre paramètre obtenu par les essais du puits, trois obtenu direct par les
équipements; la pression de surface Ps, la pression de fond de puits Pf et la température de fluide. Le
quatrième paramètre est le débit de fluide dans la surface Q ce dernier obtenu par en calcul ou
indirect.

II-2 Les paramètres obtenus direct:


II-2-1 Pression de surface Ps :
C’est la force qui appliquée par le fluide sur les équipements de surface de test (tète de puits
et séparateur).Les appareille de mesure de pression de surface :
- Manomètre
- Manomètre enregistreur
- Manomètre à la balance
Il existe deux manomètres convenant pour les pressions rencontrées en exploitation pétrolier
- À tube de bourdon
- À soufflet (avec le cas particulier du manomètre a lame d’acier
Le second est généralement plus précis que le premier mais il est plus fragile, aussi est-il à
déconseiller sur chantier on utilise dans les installations de test de tube de bourdon série pétrolier.
Les établissements bourdon donnent pour les manomètres de ces types une précision de
±0,5% dans la plage allant P/4 à 3P/4 P étant la graduation maximale de l’appareil. Il est
recommandé, en ce qui concerne l’emploi des manomètres.
De choisir des manomètres dont la graduation maximale est supérieure d’au moins 50% de
la pression à mesurer
D’éviter de placer un manomètre sur une portion d’installation sujette à vibrations
D’enlever les manomètres avant d’exécuter sur une installation des travaux donnant lieu à
chocs
De placer les manomètres verticaux
Les manomètres enregistreur il convient de signaler que leur précision est inférieur à celle
des manomètres série pétrole (de l’ordre de ±2% du maximum de l’échelle)
Dans tous les cas, manomètre et manomètre enregistreur doivent être soigneusement
étalonnés.
Les manomètres à balance à poids, dont la précision est de l’ordre de 1‰ ou supérieur, sont
généralement employés pour receler périodiquement les indications des manomètres.

11
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II

II-2-2La pression de fond Pf


C’est la force qui appliquée par le fluide sur les appareilles de mesure de fond (AMERADA)
par le fluide.
Dans la plupart des cas de mesure de pression de fond on utilise l’enregistreur de pression
Amerada (RPG3) les renseignements concernent la mise en œuvre de ces appareils ont été
rassemblés par la commission exploitation pour la mise en œuvre de l’enregistreur Amerada[1].
Nous citons pour mémoire l’appareil suivent qui n’est utilisé que dans des cas bien
particuliers.
a) Manomètre Sperry-sun :
Sur cet appareil, l’élément sensible qui est un tube de bourdon, est connecté au secondaire
d’un transformateur différentiel dont le primaire est relié à un moteur électrique par l’intermédiaire
d’un réducteur, un circuit électronique préprogrammé assure un calage identique des deux
enroulements du transformateur par action du moteur (précision± 0,005).la relation de ce dernier
est enregistrée sur un diagramme du type Amerada entraîné par une horloge.
Remarquer que l’on n’obtient pas un enregistrement de la pression en fonction du temps
mais des points de mesure sur un base de temps préréglée du système électronique, l’appareil est
entraîné par des piles.
b) Manomètre GRC (Amerada électronique) :
Il donne une précision de 2,5‰ et une sensibilité de 250 g/cm2.
La jauge de fond SPG.3 peut être employée indifféremment avec un enregistreur continu
(alimentation110v),
SPR4 ponctuel (alimentation par piles).
SPRI l’enregistreur permet d’obteniez 3 décimales le lecteur fournit 4 décimales et servira
donc pour les étalonnages et la détermination précises de pression.
II-2-3 Température de fluide :
Elles sont réalisées grâce des thermomètres.
- Thermomètres enregistreurs à tentions de vapeur.
- Thermomètres à dilatations de mercure.

Il convient de notre simplement : la précision de mesure dépond particulièrement du soin


portée à leur mise en place (gaine plongeant suffisamment dans le fluide dont on mesure la

12
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
température dans le fluide dont on mesure la température présence d’un liquide bon conducteur
entre bulbe et gaine calorifugeage de la gaine à l’aire libre,).[1]
Remarque :La difficulté majeure rencontrée pour construire ces appareils a été sous
doute l’élimination de l’influence des variations de résistance du câble, lorsque varie la
température, en utilisant un câble à 2 conducteurs (l’âme de cuivre isolée alternativement).Dans la
jauge SPG3, existe un relais polarisé permettant de mettre en circuit du potentiomètre de mesure,
ce potentiomètre est constitué par un enroulement de 10000 spires, il est alimenté par un courent de
12v, tandis que le relais agit sous l’action très brève d’un courant de 57v, obtenu par la décharge
d’un condensateur .En surface, existe un ensemble de relais permettant de commuter la jauge SPG.3
et de sélectionner un des deux éléments des résistances de mesures du potentiomètre.

II-3 Les paramètres obtenus indirect:


Débit de fluide (Q) ou la quantité de fluide produise (pour les puits producteur) ou injecter
(pour les puits injecteur) par unité de temps .l’unité de mesure de débit est (m3/s).
Il existe deux types débit selon la nature de fluide:
- Débit de gaz.
- Débit de liquide.
II-3-1 Débits de gaz :
a) Mesure débits de gaz :
D’une façon très générale, les débits de gaz sont mesurés au moyen d’un système
déprimogène comportent (Fig-II-1) [1]:
- un orifice contenu dans un porte-orifice.
- un manomètre différentiel enregistreur (débit mètre).
Sur un séparateur de test, le porte-orifice toujours d’un modèle permettant le changement
d’orifice sans arrêt des débits, le modèle le plus fréquemment utilisé est le porte-orifice Daniel.
Un débitmètre doit toujours comporter outre l’enregistrement de la pression différentielle,
l’enregistrement de la pression au niveau du porte-orifice (en générale pression amont orifice).
Pour la mesure du débit de gaz il est recommandé de placer le débitmètre au-dessous du
porte orifice afin d’éviter des accumulations de condensant dans la cellule du débitmètre et dans les
tuyauteries de liaison. Les parties “horizontales” de ces derniers doivent, pour la même raison, être
légèrement inclinées. Ces précautions sont souvent complétées par l’adjonction de pots de purges ;
ces derniers sont obligatoires si le débitmètre ne peut être placé au-dessous du porte-orifice.

13
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
Il est enfin impératif que le branchement du débitmètre comporte un by-pass et une vanne
de décompression afin qu’au cours des manœuvres, cet appareil soit protégé contre la chasse de
mercure ou avarie de la cellule.
L’installation d’un système déprimogène doit toujours être complétée par un moyen de
mesure de la température du gaz ce peut être un simple thermomètre ou mieux un enregistreur de
température.

Fig II-1 : Schéma Installation de porte orifice [1]


Pour une bonne précision de la mesure, il est impératif de respecter les recommandations
quant aux longueurs droites des conduites amont et aval porte-orifice, de veiller à ce que l’alésage
de ces conduites soit identique à l’alésage du porte-orifice et à ce que les soudures qu’elles
comportent soient arasées intérieurement.
Il convient de signaler que les débitmètres sont parfois complétés par des dispositifs
intégrateurs ces dispositifs sont toutefois permanents employés sur l’installation de test de puits par
suite d’une source de courant électrique.
Les débitmètres doivent, bien sûr, être soigneusement étalonnés. Les compteurs
volumétriques sont peut utiliser pour la mesure des débits de gaz sur des installations de test, pour
des raisons d’encombrement, de souplesse, de coût, et de précision. Par contre les compteurs à

14
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
hélice sont peu encombrements, de bonne précision (de l’ordre de 0,5%) et possèdent une large
plage de mesure ; leur emploi est donc envisageable sur des installations de tests, sous réserve de
disposer de la source d’énergie électrique nécessaire.

b) L'équation de calcul débit de gaz :


Pour calculer le débit de gaz obligatoire connue le paramètre de base suivant [3] :
Ps : pression statique absolue en psi = (pression lue par le compteur +15psi).
ΔP: différent de pression mesurée par Barton aux deux côtes d’orifice.
Tf : température en écoulement en ºf.
D : diamètre de la conduite= line bore en pouce (donne dans la référence de conduite).
d : diamètre d’orifice en pouce (donne dans la référence d’orifice).
C=Fb x Ftfx Fg x Fpv x Y x Fm x Fu x Fr
Ftf : facteur de température d’écoulement.
Ftf= [520/ (460+T)] 0,5 en º f.
Ftf= [288,556/ (273,2+T)] 0.5 °c dans le système SI.
Fg= (1⁄g) 0,5 avec G : facteur de densité spécifique.
Z : facteur de compressibilité ou déviation entre le gaz réel et gaz parfait.
Fpv : facteur de super compressibilité.
Fpv=1/√z.
Z=P/ (ρ r T).
r : constante des gaz parfaits pour une matière donnée.
Y : facteur d’expansion.
Fu : facteur d’unité (rendre de débit en m³/h).
Fu =0,02832→ Q=m³/h.
Fu=0,67968→ Q=m³/j.
Fm : facteur de manomètre.
Fr : facteur de correction de nombre de Rynolde.
Fb: facteur d’orifice.
On trouve le Fb en fonction du diamètre de l’orifice et du diamètre de pipe selon le type
de la prise de pression flange tap ou pipe tap.
Généralement la prise de pression du gaz est à ,1’’de part et d’autre de l’orifice : au niveau
de les brides.

15
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
Exemple de calcul de coeficient d'oriffice:

Tableau. II-1 Tableau de calcul de coefficient [3]

Equation général :
Q= C.√ (Ps x ΔP) / Q : débit de gaz (stdM3/T) II-1

16
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II

II-3-2 Débit de liquide (hydrocarbure ou eau) :


a) mesure de débit de liquide (hydrocarbure ou eau) :
Il existe plusieurs moyens de mesure des débits du liquide [1]:
- Chambre de mesure:

Ce dispositif est surtout utilisée sur des séparateurs fixes il est parfois utilisée sur des
séparateurs mobiles, mais seulement dans le cas de capacités modestes car il est encombrant sa
précision est de l’ordre 2% dans les meilleures conditions (chambre bien étalonnées) sur les
installations fixes on utiles en général, pour cela, des table d’étalonnages, établies par le
constructeur et donnant la capacité utile de chambre on fonction de niveaux de déclenchement des
flotteurs , mesures à partir d’un ligne de référence sur les installation mobiles, il est recommandé
d’employer un petit bac “d’étalonnage” placé à distance réglementaire, soigneusement étalonnée et
de vérifier fréquemment la capacité des chambres en les faisant débiter sur ce bac.
L’emploi de chambre des mesures est peu recommandé si l’on désire des mesures de bonne
qualité, cas outre leur précision médiocre elles perturbent la mesure des débits de gaz par les
variations de la pression de séparateur qu’entraînent leurs vidanges périodiques.
- Compteur :

C’est l’appareil le plus employé, surtout sur les séparateurs mobiles (Fig-II-2) .Il existe :
- des compteurs volumétriques à piston ou à palettes.
- des compteurs à hélice.
Les compteurs volumétriques (surtout à piston) résistent mal aux impuretés abrasives, et aux
survitesses.
Les compteurs à hélice résistante mieux que les précédents aux impuretés et aux survitesses,
et ont générale des plages de nécessites souvent un petite source de courent électrique et un
appareillage électronique.
Les compteurs permettent d’atteindre une précision de l’ordre de 0,5% dans de bonnes
conditions, il convient de faire les remarques suivantes :
- Un compteur ne donnes une bonne précision que dans une plage de débits bien
déterminés : le compteur sera mal adapté au débit à mesurer si ce dernier variable.
- La précision s’en ressent : il est parfois possibles dans ce cas de l’améliorer en utilisant le
régulateur de niveau en tout ou rien.

17
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
- l’ouverture maximale de la vanne automatique étant réglée de façon à ce que le débit
correspondant se trouve dans la plage de bonne précision.

Fig II-2 : Compteur [1]

- Bac de comptage :

Il est enfin possible d’utiliser un bac de comptage pour la mesure des débits de liquides :
cette méthode n’est toutefois à conseiller que pour de débits modestes pour des raisons de
dimensions du bac, il est en effet nécessaire, si on veut que la mesure soit correcte et que le temps
de remplissage du bac ne soit pas trop court [1].
Un bac de comptage doit toujours être placé a une distance de sécurité du reste de
l’installation (Fig-II-3).

18
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II

Fig II-3: Bacs de comptage [1]


b) L’équation de calcul de débit huile :
- Avec bac à 60ºf :

Q=H x Brr x VFC x (1-BSW) II-2


H : jauge final -jauge initiale =jauge débité.
Brr : barimage du bac.
VFC : facteur de correction de volume de la température observée à la température de
condition standard (60º).
BSW : basic sédiment and water (résidu sédiment et eau après la centrifugation
Au moyen d’une centrifugeuse.

19
Les paramètres obtenus par les essais des puits Chapitre II
- Avec compteur à60ºf :

Q=Vο x OMCF x (1-BSW) x VFC x (1-Shr) II-3


Avec :
Vο : débite calculée par le compteur.
OMCF : facteur mécanique de compteur (oil mètre correction factor).
Shr : pourcentage gaz dissous dans l’huile à (60º).

20
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-1 Les équations fondamentales de l'interprétation:


On considère que l'écoulement est monophasique d’huile dans le réservoir [7].

III-1-1 Loi de Darcy :


La loi de Darcy est la loi utilisée pour décrire les écoulements de fluides en milieu poreux.
Elle exprime que le débit de fluide qui traverse un échantillon de roche est proportionnel
(Fig III-1).
-Au gradient de pression exercé sur l´échantillon,
-A la section S de l´échantillon,
k
-A la mobilité du fluide

Fig. III-1 Représentation de la loi de Darcy [8]

La loi de darcy s´applique à l´intérieur d´un intervalle de temps pendant lequel le débit et les
différents paramètres sont constants.
Cette loi ne dépend ni de la porosité du milieu ni de la compressibilité des fluides ou celle de
la roche.
- Expression Victorville :
L´expression vectorielle de la loi de Darcy est la suivante :
k
q s grad P III-1

- Expression en écoulement radial circulaire :
La loi de Darcy en écoulement radial circulaire s´exprime par :
k P
q 2 h III-2
 r
Elle peut s´intégrer entre deux valeurs de la distance au puits rwetre:

2 kh Pw  Pe
q III-3
 Ln rw
re

22
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-1-2 Equation d´états des fluides :


Cette loi exprime que la densité du fluide varie avec la pression. Cette variation est traduite
par la compressibilité équivalente du fluide mobile.
1   
ce 
  P r
III-4

Tous les renseignements tirés d´un essai de puits sont obtenus parce que la roche et les
fluides sont compressibles.
Dans un réservoir pétrolier, plusieurs entités sont compressibles :L´huile, Le gaz, L´eau et
Les pores.
La compressibilité globale d´un élément unitaire du volume poreux est due à l´ensemble de
ses éléments compressibles : ct  c s  cw sw  cg sg  c p

III-1-3 Loi de conservation de Masse :


La variation de la masse du fluide contenu dans l´élément de volume est égale à la
différence entre les quantités de fluide entrées et sorties pendant l´intervalle de temps :
   S 
div V  0 III-5
t

III-1-4 Equation de diffusivité


L´équation de diffusivité est la loi qui régit l´évolution de la pression dans le réservoir et
dans le temps. Par la combinaison de ces trois équations et en moyennant deux hypothèses :
-Compressibilité des fluides faible et constante
-Gradients de pression faibles : c´est le cas dans les réservoirs où les vitesses d´écoulement
sont faibles.
On obtient l´équation de diffusivité ordinaire sous la forme :
1 P
P  0 III-6
k t
k
k Est appelé diffusivité hydraulique du milieu III-7
 ct
k
C´est le rapport entre la mobilité des fluides et la capacité compressible du réservoir  ct .
h
La forme générale de l´équation de diffusivité en écoulement radial circulaire est la suivante :
 2 p 1 p 1 p
  =0 III-8
r 2 r r k t

23
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-2 Résolution de L´équation de diffusivité :


L´équation qui décrit l´évolution de la pression dans le réservoir en fonction du temps et de
la distance au puits est obtenue en résolvant l´équation de diffusivité avec plusieurs conditions aux
limites. Ces conditions aux limites décrivent :
-L´état des pressions au début de l´essai
-Les limites du réservoir
- L´état du puits.
En fonction des conditions aux limites, l’équation peut être résolu pour les différents
régimes d’écoulement : Transitoire, Pseudo Permanant et Permanant.

Fig III-2 les types d'écoulements [8]

III-2-1 Résolution en réservoir homogène infini (Ecoulement Transitoire):


L´hypothèse la plus souvent faite est de supposer le réservoir homogène, isotrope,
d´épaisseur constante et limité par des épontes imperméables. Le puits traverse la couche sur toute
son épaisseur [8].
La compressibilité et la viscosité des fluides sont constantes et uniformes.
En utilisant les conditions aux limites suivantes :
- P = Pi et t = 0 dans tous le réservoir (Pression initiale uniforme : Pi)

- P = Pi et r = ∞ durant tout le temps (Réservoir infini).

-Débit constant dans le puits considéré comme ayant un rayon infinitésimal.

24
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

L´évolution de la pression en fonction du temps et de la distance au puits est régit par


l´équation suivante :

q  r2 
pi  p  r , t    Ei  
4 kh  4kt 
III-9

Où Ei (x) est la fonction exponentielle intégrale définie par:

 eu
 Ei   x    du III-10
x u
- Approximation Logarithmique :
Quand l’évolution de la pression est mesurée au niveau du puits actif de rayon rw , l’équation
de diffusivité pour un réservoir homogène infini devient :

q  r2 
pi  pwf  t    Ei  
4 kh  4kt 
III-11

r2
Dès que le rapport   102 ce qui est généralement réalisé avant la fin de l’effet de
4kt
capacité du puits, la fonction Ei peut être remplacée par son approximation logarithmique :

q  kt 
pi  pwf  t    ln 2  0.8 III-12
4 kh  rw 
En unités pratiques U.S et en tenons compte de l´endommagement du puits l’équation III-12
s’écrit sous la forme :
162.6qB  k 
pi  pwf  t    log t  log  3.23  0.87 S  III-13
4 kh   ct rw
2

Cette équation est la plus utilisée dans le domaine d’interprétation des essais de puits.
III-2-2 Ecoulement Pseudo Permanant :
p p
En utilisant les conditions aux limites suivantes :  0;  cte
r t
.

Fig III-3 diagrame d'ecoulement pseudo permanent

25
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

p
 0 , r=re
r
q  r r2 
P  Pwf  ln   III-14
2kh  rw 2re2 

III-2-3 Ecoulement Permanant :


En utilisant les conditions aux limites suivantes :

Fig III-4 diagrame d'ecoulement permanent


p
 0 ; r = reet P=PB=cte.
r
q  r 
P  Pwf  ln  III-15
2kh  rw 

III-3 Grandeurs Sans Dimension :

En utilisant les grandeurs sans dimension suivantes en unités S.I.


2 kh
Pression : pD  p
qB
r
Longueur : rD 
rw
kt
Temps : t D 
 ct rw2
L´équation de diffusivité en grandeurs sans dimension s´écrit :

1  rD2 
PD  Ei   III-16
2  4tD 

En tenons compte de l’approximation logarithmique et le skin, l’équation III -15devient :

pD   ln tD  0.81  2S  III-17

26
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-4 Notion de la zone Compressible et du Rayon d´Investigation :


III-4-1 Zone Compressible :
Le débit qui existe à une distance r du puits à l´instant t peut être déterminé à partir de la loi
de Darcy locale exprimé en écoulement radial circulaire (l'équation III-2) et à partir de l´équation
III-9 qui décrit l´état des pressions :
r2

qr , t   qb e 4 kt
III-18
q : est le débit en tête de puits.
qb : est le débit au fond du puits.
kt : perméabilité en fonction de temps.
r : distance du puits.
La notion de la zone compressible permet de situer de manière pratique la zone du réservoir
atteinte par la perturbation de débit.
La variation de la pression du puits traduit principalement les propriétés du réservoir dans la
zone compressible.

III-4-2 Rayon d´Investigation :


L´évolution de la pression au puits reflète les propriétés de la portion de réservoir traversée
par la zone compressible. Il est intéressant de caractériser la position de cette zone. C’est ce que
recouvre la notion de rayon d´investigation d´un essai.
Plusieurs définissions ont été donnés à la notion du rayon d´investigation, parmi lesquelles :

- Definition de Jones :

Le rayon d´investigation est l´endroit du réservoir où l´évolution de la pression représente

kt
1% de l´évolution observée au puits : ri  4
 ct
- Definition de Poettmann :
Le rayon d´investigation est l´endroit du réservoir traversé par un débit égal à 1%du débit

kt
puits : ri  4.29
 ct

27
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

- Définition de J. Lee et Muskat :


Le rayon d´investigation est l´endroit du réservoir où l´évolution de la pression est la plus

kt
grande : ri  2
 ct
La simulation a montré que cette dernière est la plus proche des résultats de la simulation,
donc c’est l´équation la plus applicable pour situer le rayon d´investigation d´un essai de puits.

III-5 Régimes d´écoulements :


Ils existent plusieurs régimes d´écoulement qui dépendent de la position de la zone
compressible. Le type du puits, la configuration réservoir puits, l´hétérogénéité du réservoir et la
nature des limites du réservoir influent sur le régime d´écoulement.
Chaque type d´écoulement est caractérisé par une droite caractéristique qui est utilisé
comme un outil de diagnostic pour caractériser les types d´écoulements (voir figure ci-dessous).

Fig. III-5 Outil de Diagnostic des types d´écoulements

III-5-1 Régime Transitoire (Transient Flow):


C´est le régime qui caractérise l´écoulement avant que la zone compressible atteint les
limites du réservoir.
III-5-2 Regime Pseudo Permanent (Semi-Steady State flow):
C´est le régime qui caractérise l´écoulement lorsque la zone compressible atteint un
ensemble de limites à flux nul.

28
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

Fig III-6 Evolution de la pression et la dérivée en


Ecoulement Pseudo-Permanent

Fig III-7 Evolution de la pression et la dérivée en


Ecoulement Permanent

Généralement, un essai de puits se déroule toujours en régime transitoire. Réservoir limit


test est un test qui a pour objectif de situer les limites du réservoir il dure généralement une longue
période.

29
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-6- Principe de Superposition :


Le principe de superposition permet de caractériser l´évolution de la pression dans le
réservoir pour une multitude de variation de débit.
Le fait que l´évolution de la pression est linéaire en fonction du débit, l´évolution de la
pression due à plusieurs débits est égale à la somme des évolutions de pression dues à chacun des
débits. C’est le principe de superposition.
L’équation générale de l’évolution de la pression pour un historique quel conque de débit est
donnée par :
qB n
pi  p  t     qi  qi1  pD t  ti 1 
2 kh i 1
III-19

Pour le cas de deux débits, q1 depuis t = 0 à t1 et q2 depuis t1, comme montré dans la figure
III-7, l´historique peut être considéré comme la somme :
-D´une production à débit q1 depuis t = 0 et
- D´une production à débit (q2 – q1) depuis t = t1.
L´équation de l´évolution de la pression devient :

pi  p  t  
qB  q  q  B P t  t
pD  t   2 1 D 1 III-20
2 kh 2 kh

Fig III-8 : Historique de deux débits

III-7 Effet de Capacité du puits :


Un essai de puits commence par une variation brutale du débit du puits à l´endroit de
fermeture (généralement en tête de puits). Le débit de la formation par contre suit une évolution
progressive due à la compressibilité de la colonne de fluide de la formation au point de fermeture.

30
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

Cette période pendant laquelle le débit fond évolue est appelée période d´effet de capacité de
puits (Well bore Storage effect).
V
La capacité du puits est définie par : C   III-21
P

V : Variation du volume de fluide dans le puits, dans les conditions du puits.


P : Variation de pression appliquée au puits.
La capacité de puits est homogène au produit d´un volume par une compressibilité.

III-8 Le Skin
Par définition générale, le skin est le paramètre qui caractérise l´endommagement où le
degré de stimulation de la formation selon que ça valeur est positive ou négative.
Les abords du puits ont des caractéristiques différentes de celles du réservoir à cause des
opérations de forage, de production et de traitement du puits [8].
La différence de perte de charge aux abords du puits peut être interprétée de trois façons :
III-8-1 Skin infinitésimal :
Cette approche suppose que la perte de charge due au skin est localisée dans un film
infiniment mince autour du puits (Fig-III-9)

Fig III-9 Notion du skin infinitésimal


La perte de charge adimensionnelle due au skin est définie par :
 qB
P  S III-22
kh

Avec α = ½ π en unités S.I.


α = 141,2 en unités pratiques U.S.
α = 18,66 en unités pratiques métrique

31
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-8-2 Skin d´épaisseur finie :


Dans cette approche, les pertes de charges sont supposées être localisées dans une zone de
rayon rs et de perméabilité k s autour du puits (figure III-10)

Fig III-10 Notion du Skin d´épaisseur finie

Les pertes de charges dues au skin sont exprimées par l´équation suivantes :

qB r qB r
Ps  Ln s  Ln s III-23
2 ks h rw 2 kh rw

III-8-3 Rayon effectif :


La méthode du rayon effectif consiste à remplacer le puits réel de rayon rw et de skin S par

un puits fictif de rayon rw et de skin nul.

rw  rwe _ s III-24

III-9-Présentation des méthodes d'interprétation:


Ces méthodes peuvent être classées en deux grandes familles:
- Les méthodes conventionnelles.
- Les méthodes utilisant les courbes types.

III-9-1 Courbes Types :


Ces méthodes sont apparues dans les années 70 et se sont développé dans les années 80.
Les courbes type sont des plots Log-Log des paramètres sans dimension sur lesquelles ont
cale les données réel d´un essai de puits pour déterminer certaines caractéristiques du réservoir.

32
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

Au début, la génération des courbes types était limité par certains hypothèses, avec le
développement de l´outil informatique et l´amélioration des méthodes de calculs, plusieurs types de
courbes types ont étaient générées représentant plusieurs type d’écoulement [8].
L´utilisation des courbes types ont été aussi améliorées par l´apparition de la dérivée et son
utilisation comme un outil de diagnostic.
L´avantage de l´utilisation des courbes types est d´interprété d´un seul coup la totalité des
données de pression et de ça dérivé, ce qui permet de déterminer la succession des écoulements
visibles dans l’essai. Il peut donc apporter un diagnostic sur le puits et le réservoir.
La détermination des différentes périodes d´écoulement permet d´appliquer les méthodes
conventionnelles d´interprétation à chaque écoulement.

III-9-2 Méthodes conventionnelles :


Les méthodes conventionnelles ont été mise au point à partir des années 30.
Elles étaient les seules disponibles jusqu’aux années 70 qui ont vue l´arrivée des courbes
types.
Ces méthodes consistent à tracer les droites et pentes correspondant à chaque type
d´écoulement ensuite utiliser les équations adéquates pour calculer les paramètres du puits et du
réservoir. Le diagnostic du type d´écoulement est donc nécessaire [8].
Les méthodes conventionnelles présentent certains inconvénients :
- Difficultés de diagnostiquer un écoulement
- Plusieurs données ne sont pas prisent en compte
- Difficulté de tracer la bonne droite

III-10 Etapes d´Interprétation des essais de puits


L´interprétation d´un essai de puits englobe plusieurs étapes qui servent au diagnostic, à
l’interprétation et enfin à la validation des résultats [8]. Généralement la démarche est la suivante:

III-10-1 Diagnostic:
Cette phase consiste à déterminer et délimiter les différents régimes d´écoulements observés
au cours de l´essai. La détermination de ces régimes permet de déterminer la configuration réservoir
puits qui seront ensuite utilisée dans l´interprétation (Fig III-11).
L´outil de diagnostic le plus puissant et le plus couramment utilisé est la dérivée de la
pression, les courbes types sont aussi utilisées comme moyen de diagnostic.

33
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

III-10-2Interprétation:
Une fois les régimes d´écoulements sont bien définis, on passe à l´étape de l´interprétation
par l´utilisation des différentes méthodes (la dérivée de la pression, les méthodes conventionnelles
et les courbes types) (Fig III-11).
L´interprétation à pour but la quantification des paramètres de la configuration réservoir
puits.

Fig III-11 Diagnostic et Interprétation d´un essai de puits

III-10-3 Validation
L’interprétation est validée par la génération d´une courbe type à partir des résultats de
l´interprétation à l´aide d´un modèle analytique.

34
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

L´écart de cette courbe généré des données réelles enregistrées traduit le degré de fiabilité du
diagnostic et des résultats de l´interprétation (Fig III-12).

Fig. III-12 Validation du modèle et des paramètres.

Un ajustement des paramètres est généralement nécessaire pour bien caler les données
réelles, surtout au niveau des transitions entre les différents écoulements.

III-11 utilisation des courbes types


Les planches de courbes types sont apparues dans la littérature pétrolière dans les années
70. Plusieurs auteurs ont présentés des courbes types à savoir :
- Les courbes types d’Agarwal et al.
- Les courbes types de Mc Kinley

35
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

- Les courbes types d’Earlougher et Kersch


- Les courbes types de Gringarten et al.
- Les courbes types de Bourdet et al.
Les courbes types de Gringarten et al sont les plus pratiques et les plus utilisées dans la
littérature. Ce sont les seules qui seront présentées ici.

Fig. III-13 Courbes Types pour un puits avec effet de capacité du puits et Skin dans un
réservoir homogène infini.

III-11-1 Les courbes Types de Gringarten :


Une courbe type représente l´évolution de la pression en fonction du temps pour une
configuration réservoir puits donnée. Elle est générée à l´aide d´un modèle analytique et représentée
avec des grandeurs sans dimension.
- Grandeurs sans dimensions :

Les grandeurs sans dimensions présentées précédemment sont données en unités U.S comme suite :
kh
Pression: PD  P III-25
141.2qB 
r
Longueur: rD  III-26
rw
0.00026k
Temps: tD  t III-27
C t rw2

36
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

C
Capacité de puits : CD  III-28
2C t hrw2
- Representation :

Dans un puits vertical en réservoir homogène infini, l´évolution de la pression sans


dimension dépend de trois grandeurs :
- Le temps
- La capacité du puits
- Le skin
En utilisant la notion du rayon effectif : rw  r .e s III-29

- tD est remplacé par: t D e 2S III-30

- CD est remplacé par : C D e 2S III-31


La représentation de pression utilisée par Gringarten est de la forme :

PD  PD  D ,C D2S 
t III-32
 CD 

La pression est représentée en abscisse en fonction de  t D  sur un graphique Log Log.



 C D 

Les courbes types sont différencier par des valeurs différente de C D e 2S Les courbes types supérieure

correspondent aux valeurs élevées des C D e 2S , donc aux valeurs élevées de skin et les courbes
inférieurs sont pour les valeurs négatives du skin.

III-11-2 Méthode d´interprétation :


La méthode d´interprétation est illustrée sur la figure ci-dessous

37
Interprétation des données des essais de puits Chapitre III

Fig. III-14 Méthode d´un essai de puits sur les courbes types

Etapes d´analyses :
1- Porter sur un papier calque log log l´évolution de la pression mesurée (et de la dérivée),
l´échelle du plot doit être le même que celui de la planche des courbes types.
2- Caler les données du plot sur une portion de courbe type, le calage se fait par des
translations horizontal et verticale jusqu´a l´obtention du meilleur calage possible.
3- Une fois le calage obtenu, lire la valeur de C D e 2S correspondante
4- Relever un point de référence et lire ces coordonnées à la fois sur le plot et sur la planche
des courbes type. (PD)M, ΔPM, (tD/CD)Met ΔtM.

Interprétation :
A partir des valeurs du point de référence, on peut calculer :
 PD M
Le kh du réservoir: kh  141.2qB  III-33
 P M
0.000295kh  t M
L´effet de capacité du puits C  III-34
 t D 
 C 
 D M

1 C D e M
2S

Le facteur d´endommagement S  ln III-35


2 CD

38
Application de l’interprétation sur test build up Chapitre IV

IV-1 Utilisation de méthode de courbe types:


C´est le type de test le plus utilisé pour obtenir les informations sur le puits et le réservoir, il
consiste a fermé un puits initialement ouvert et l´enregistrement de l´évolution de la pression [8].

Fig IV-1 : Séquence d´un test de remonté de pression


Un test de remonté de pression ne présente pas l´inconvénient de la difficulté de maintenir
un débit constant car le deuxième débit est nul.
L´inconvénient majeure de ce type de test concerne l´aspect économique, car la fermeture
d´un puits induit une diminution de la production donc un manque à gagner, surtout lorsque le débit
du puits est important et le test nécessite de longues période de fermeture.
L´équation qui régit l´évolution de la pression est obtenue par le principe de superposition
(Chapitre III-) en considérant le deuxième débit comme étant nul

Pi  Pwf t   Pi  Pwf t p  t   Pi  Pwf  t  IV-1

En utilisant l´approximation logarithmique et en considérant que l´effet de capacité de puits


est terminé, l´équation IV-1 devient sous les unités U.S.
162, 6qB  t p  t
Pi  Pwf  t   Log IV-2
kh t
Interprétation :
t p  t
L´équation IV-2 montre que l´évolution de la pression fond en fonction de L og est
t
une droite de pente m, en unité U.S elle est donnée sous la forme :
162, 6qB  IV-3
m
kh

39
Application de l’interprétation sur test build up Chapitre IV

Perméabilité du réservoir :
Comme c´est le cas pour l´interprétation d´un test de débit, la connaissance de la pente sur le
graphe semi-log, permet de calculer le kh du réservoir et ainsi déterminer la perméabilité.

162, 6qB IV-4


m
kh
Skin :
La valeur du skin est calculée à partir de la différence entre :
-La valeur de la pression relevée après 1 heure de remontée de pression sur le droit semilog

162, 6qB
Pi  Pwf 1h   Log  t p  1
kh IV-5
-Et la valeur de la pression au moment de la fermeture du puits :

162, 6qB   K 
Pi  Pwf t    log t p  log  3, 23  0,87S  IV-6
kh  ct rw2

En soustrayant l´équation IV-6 de l´équation IV-5 on obtient l´équation pour le calcul du
skin de la forme suivante :
 P1h  Pwf t p  t p 1 k 
S  1,15   Log  Log  3, 23  IV-7
 m tp ct rw2 
 
t p 1
Le terme Log est généralement négligeable devant les autres termes.
tp

Pression extrapolée :
Lors des essais initiaux la quantité de fluide produite avant la fermeture est négligeable
devant les quantités en place.
Au bout d’un certains temps de fermeture qui dépend des caractéristiques du réservoir, la
pression sera très proche où à la limite égale à la pression initiale.
Cette pression peut être lue sur le graphe semi-log et correspond à la valeur de la pression à
t p  t
 1, soit t  .
t
Rayon d’investigation d´un Build Up :
Le rayon d´investigation théorique d´un Build Up ne dépend que de la durée de la remontée

kh
de pression. ri  0,32 IV-8
ct

40
Application de l’interprétation sur test build up Chapitre IV

Le rayon d´investigation du build up est théoriquement indépendant de la durée de la


période de débit et de la valeur de ce dernier. Pratiquement ce rayon est limité par la sensibilité des
capteurs de pression (gauges).
Pour accroitre le rayon d´investigation pratique d´un Build Up, il est recommandé de :
- Augmenter la sensibilité des capteurs ;
- Augmenter le débit du puits ;
- Augmenter la période de débit.
Il est à noter qu´une période de débit trop longue peut interférer avec les autres puits et il
sera erroné d´interpréter ce puits comme un simple Build Up.

IV-2 Exemple pratique sur le puits MD45 :


- historique de puits : MD45 est un producteur de pétrole vertical situé dans la zone 19 de la
zone centrale de la HMD champ de Hassi Messaoud, Il a été foré à Juin 1961, le réservoir a
été couvert par une Sloted ligne 5 "FJ Hydril avec 4" 1 / 2 LTC cimenté la production des
tubes.

Le bien est en rupture de gaz depuis 2002, en raison d'injecteurs de gaz à proximité MD132
et MD143. En conséquence, MD45 avait subi une baisse drastique de la production à rêche
QOIL= 0,4 m3 / h et GOR = 3429 m3/m3 au 06/07/07. Après chocke réduction de la taille de 20 mm à
16 mm, la performance et l'amélioration de l'huile à Q=3,2 m3/h et GOR=18363 m3/m3 [9].
- Données initiales nécessaires à l’interprétation :

Porosité φ (%) 7.5


Rayon du puits (rw) 0.5 ft
Hauteur utile 75 m
Facteur de volume (B0) 1.73
Viscosité (µ) 0.26 Cp
Facteur de compressibilité 5*10-4
(Ct)
Pwf 3.34 psi
q0 62.1957 m3/h

Tableau IV-1 : Données initiales nécessaires à l’interprétation


On utiles les courbe type pour l’interprétation des donnés

41
Application de l’interprétation sur test build up Chapitre IV

- La donnée obtenue par le graphe de courbe type :

(∆t) M 10(hr)
(tD/cD) M 27
(∆P) M 1(kg/cm²)
CDe2S 103
(PD) M 0.30

Tableau VI-2 tableaux donnés obtenue par le graphe de courbe type


Application:

 PD M
1- kh  141.2qB  =1185.04 md
 P M
0.000295kh  t M
2- C  = 0.0001680911m3cm2/kg
 t D 
 C 
 D M

1 C D e 
2S

3- S  ln M
= -1.4599
2 CD

4- k= kH/h = 0.5333 md

42
Conclusion générale

Ce sujet présenter l’opération de essais de puits ou well testing, le principe, le but, les
équipements, le défirent type et les méthodes d’interprétation, conventionnelle et courbe types.
L’interprétation des essais de puits est un opération plus important pour bien gestion de
exploitation de gisement ou de réservoir et la choisir de type de complétion de puits.
La méthode de courbe type est le plus utilise par ce que plus simple, plus facile, le résultat
obtenu par la méthode courbe type bien correcte et bien précisé.
La difficulté dans la méthode courbe type trouvé dans la détermination de type de
l’écoulement fluide.
Il existe autre type d’interprétation des essais de puits par la méthode de courbe type
comme la méthode de dérivation de pression et logicielle comme SAPHIR et KAPPA.

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Bibliographie

[1] Documents de sonatrach 2010.

[2] D.Perrin 2000, Les essais de puits : objectif, Matérielle et déroulement général, ENSPM 2000.

[3] A. Alessia, T. Alssendro, 2004, well testing-Manuel, Eni S.P.A Exploration &Production
division, 2004.

[4] Design et interprétation des tests, activité amont Devisions production direction régionale
HMD

[5] Well testing service 2000, schlumberger 2000.

[6] Essais de puits slides, sonatrach 2012.

[7] March 1998, introduction to well testing, schlumberger 1998.

[8] A.Haouali 2010, cours des essais de puits, IAP BOUMERDES 2010.

[9] M. Bensliman , S. Djendli, Interprétation des essais de puits cas du build up sur le puits MD
45 au champ Hassi Messuod, Diplôme de licence production et technique de puits, Université
Kassdi Merbah Ouargla.

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