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FRECIS
,DE trLIYSI9UE
rédigé conforrnémént au prograrnme
ofliciel du 18 aott 1920
rr ursrruÈ
AUr EcoLEs pnIMâtREs sutÉRtEur Es,
AUx ASIIRANTS ET Aspln,AN'tES Du BREVtsT ÉlÉupNterne
E.I' AUx cANDIDA'I.S AI]x ÉcoLES NoRMALES PRIMAIRES
par H. PARISEI,LE
l'rofessertr à lu l'ant,lt,1. des Scienees rJe Li//e
et llme PARI$ELLE MILLET
att Lyr/c l|étrclan ù Lillc
['rofesseu,r
PARIS
LIBRAIRIE DELALAIN
,lU, boulevard .Saint-Germain, tLâ
Toute contrefaçon de cet ouvrilge sera pourstrivie con-
formément aux lois ; ùous les exeriplaires sortt revêtus de
ms gdfre.
t922
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FRECIS DE trHYSIQUE
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NOTE DES AUIEURS
.
cet ouvrage a. été é,crit spécialement pour d.es élèves qui
abord'ent.pour la première fois l'étude de la physique,
""***
celle de l'algèbre; aussi les lois fondamentales" sont_éiles de-
duites d'expériences simples et de résultats concrets. cc n,est
qu'à partir de la deuxièmc année euer profitant d.es cor,.
naissances acquises en mathématiques," ronr avons €u reoours
aux formules algébriques. s.i nous àvons évité tout dévelop-
pement puiement rnathématique, nou,s r,vons par cot'tre fsit
le plus large appel à Ia représentation graphique.
Le programme de r9z0 a été surivi pr€,sque à. la rettre;
nous I'avons fait.d'autant plus volontiàrs que l,ordru uaopié
est très raùionnel En particulier dans l'étude de I'élacfri-
cité, nous avon* donné la première pla,ce ro *,r"ont électri-
clue' ce qni est justifié par l'importince de scs appticaiions.
PREMIËBE PABTIË I
\
LIVBE PRE MIER
CHALEUR
Chapitre Premier
TEERMoMETRIE ET DIL;TATTofi;J
I. _- rsnnaaouÉrnrn
1' Notion do température. A ra base de ra notion de
-
température se trouvent res s.ensatiorru qr."-"âi,, r""t gpro"-
ver les objets quo nous touchons et qui nous font
c('irprs qu'ir est'chaud ou qu'il est froiâ.
dire drun
D'ur,e iùo" plus pré-
cice, nous dirons qu'un corps est prus chruuà- que
notre main
ou qu'il est à une temytératwre ,ufiéri"ure s,il ,ror*
donne a,u
toucher une sen,sation de chareur; nons dirons a. contraire
que
la température d'un corps est -oio, àr-"* q*'"Lttu de n.otre
*qi.o s'il nous donne un€ oensation de froid.'
Le s,rns du toueJrer nous rensc.igne d,onc sur l,étot calori/i.
qry des corps; malheurerrsemen{ les sensations
";;î';;" éprouvées
dép endent de circon stanees rro*-ur"iird. -
indications tràs vâgues, i"o"*plato;-;- ,il"iæ- E a"iJ I.*; ,
bien dea
des erreurs, L'imprËssioT. éprouvée âgp."ïLï"f,artieulier
l'état physiologiq-ue ds l'otieru"t.or, ïu eee -eËÀations ds
rlrd.
10 PRÉCIS DE PEYSIQUE
. Fig. I
Fig. 2 Iig. S
fl
Fig. 4 Fic. 5
Fig. 6
(1) Il est bien évident _que pour mesurer la tempriralure des fours qui
dépasse couramment 1.0000, on ne peut utiliser des thernionrètres basés
sur la dilatation des liquides, ou' même sur celle des solides, 0n a rc-
cours dans ce cas à des phénomènes optiqueè ou électrjques.
cglt,,run 19
_
2u R-épéùons les mêmes expériencæs a,vec une règle de fer
deux fois plus petite; pour une élévation de trirpo."t"[
de 10o, nous constatons qÏe I'allongement n'est plus que de
0 nm 06, c'est-à-dire deux fois plus petit que dais le ôas de
la barre de 1 mètre. Il faut donc en^conclrir€ que : pour une
même éléuatiorz, tle tempé,r'ut ut.c l' allorgem,ent àiuncT;;r; ;;
ler est .proportionnel à la longueur d,e ce,tte bat re. ce ré-
sultat était à prévoir, car chaque centirnètre de la règle su-
bit un allongemcnt piopre et fallong"*u"f toîut observé est
la somme ds tous cçs âllongements lartiels,
Enûg_,.or.comparant leJdiratatiôn* q"" subissent, puur
. 3omême
la élévation de température, différentes règles a, *orn"
longueur mais faitos de métaux différents,- on- constate que
la dila,tation dépend de la substance : le zi.rc, par exemple,
se dilate plus que le fei, cerui<i plus que .Ie platine, d"",
lcs mê:res ccnditions.
Fig. I
0 mm. 36 de la barre Produite Par cette élévation de ternPé-
rature (tg. e). Les ParallèIes aux axes m€nées Par T.'et L,
({) L'horizontalc 0T s'nppclle arc ,Jes abc#s&r ,' la verticale 0L, ale
des ord,onnées.
Vt l,trûcrs or luysrQuij
lr,OOOOtl).:1,000036 cm'
un cube ds I cms chaufié de ro subit donc une
fer de
ment'ation de volume de 0 cms 00o086 qui represente par aug-
défi-
nition lo coeflicient de dilatati_on ,io;quJ à;;"
eoef/icient est Ie triple dtt,.-coellir:iert a" â;ùi"'tionmétal ; ce
.
l ig. t0
Etdèslorcl,a{.ÆroissementréelduvolumedeS00centimè.
tres cubes a'u,tcoI] ;;;;é" de 0 à 3ôo, egt {t 2-9 cm3 49' Le
,-oïlil;ri"nt d,, â)ititot;o,, arai ou absolw de I'alcool Êerâ
donc :
20,49 : (rOoxer) =0,001170
nu"
Ilentarque I. - Si nous noue reporto-n1 aux résultats
r"ériô;;-: l"ooug* precédernment', pour I'alcool'- nou' voyonl
que le coe.ffic,ierti a" a;mtaûiom abiol,w de I'alcool
(za=0,001170)
urf esat i-lu. **mo du coellicient dz dilatatiom apporente
(a= 0,001143) et du coeffrcient de dilata,tion cubique du
;;; du l'"orr.loppe (K=o,oooo27)'
Fig. 14
CHAPITRE II
CHALEUB CALOBIITIËTRIE
Fig. {8
,t
tandis que des cdurants descendants prennent naissanee le
lông des paroie : Iee parties du liquide direc_temenù en con
tarct avec le fond du ballon chauffé par la flamme se sont
âitatgee et rendues rnoims denses ($ l9) onù monté et onù été
remplacees par I'eau froide superûcielle, qui plus dens€ est
descendue pbut venir s'échaufier à son tour.
, C'est grâce à cettc circulation oontinuelle, rendue pgsoi
blo par I'extrême mobilité du liquide, que la maese entibrh
e'échauffe. On donne le nom de eourants d,e conaection, aux
courantg qui prennent naisea,nee daus les liquides chaufitfo
et on diù-que l'échaufiement des liquides mauvais conduc-
teurs se fait Pa,r convection (r).
On utiliec lss courants de convection dans les calorifèrcs
à eau chaude, La chaudière chau.ffée directement par le foyer
dans les sous-sols communique aYec les radiateure répartis
dans la maison : .]e tout est entièrement rempli d'eau. L'eau
chaude monte dans les radiateurs, tubes contolrnés munis
-la grâne à Jeur grande
d'ailettet qui, surface, cèdent^ I?Pi-
dement ele elialeur dans les chambres. L'eau refroidie
dense, redescelcl à la cha,udière, par un aut're tu1'au, pour
venir se rechauffer. Plus il fait froid, plus la circulation
dans les radiateurs est active-
II. c.rlonruÉtnrn
Fig. 10
ÇII"{PITRE III
(
I
Fis. 20'
46 PRÉcrs DE FlrYsreus
--Ë"- 80
tlégage calories.
à it tu*pé"ature de fusion' on peut avoir eh
"g-"mé,
sontaÆt, oo .orp* *liai et Io liquide prov€na'n6 de sa fu-
I'o'' chauffe la pro*ortion
;t;; prop""tîons quelcorques. S-i
proportion
de liquid" u,rg*l;;"1;-i;n refroidir, c,est la
de
I
ûfsisffgu fl 4s
LIVRE DEUXIËME
PESANTEU R
Chapitre Premier
une Torce par l'intermédia,ire d,un ffl AB; pr,eng,nù par €xem-
gl" 19 fil en- A avec la main exerçons une traction (fig.'22).
I7o ûl pr-e,nd une direction BA qui partse par le poin"t ()':
c'est la ù'i'rection de la force musculàire. Le seee.s - de cette
force est celui de O vers A; Ie point, A auquel s'exerǀ Ia
foree r.ausculaire en est le Tnint d ogtpldcation.
)^
lo
lo
)Ç
lo
,o
B
W
Fis" 21 Fig. 22
i
Fig. 25
plan horizontal en un
4L. Plan horizontal,
- On nomme
lieu tout plan perpendiculaire à la direction vc'rticale en
ce lieu.
or. il est fa,cile d,e montrer que le lil à ptonb est perpen-
d,,i,cula,ire swrlace d.es t,iqiides tr.'unquilles .' il çufût en
à la
effet de placer un ûI à ploùb au-dessus d'un vase plein
d'."o (tâ. zg), on consta[e qo* le gra.nd côté d'une éguerre
étant dirige Io'long du û1, le petit
-en côté
peut, malgré la rota-
tion d.e I'Equerrc, éttu la eurf aÆe
coincicience avec
"*.né
de l,eau. L-a surio,ce. tles c.a,træ tra,nquilles est donc horizom-
tale.
42. usages du fil à plomb. Le fil à plomb est fréquem-
**U eÀp-loyé par les'maçons- pour vérifier la du ttert'i'calité
mur et
6'; *or. it ùttt de constater le parallélisme utilisé
du fil sur toute sa longueur (fig. 24). Il crst aussi par
Ies arpenteurs pour d[termine" t" iroittt du eol.situé sur la
même verticale que le centre de finstrument de visée : lc
;;ïA; supporté pïr la, ficelle ast alors cylindro-conique.
I'r, s. 24
2t* Fig' 25
'\ws/
--4po
\V'
-w/
Fig. 26
recti'-
Tàbre ," laàt gwùoot1t l,a aartôgale.' c'est utr rttyùuemÉnt
tignc.
-
ïi"*périence iournalièr€ nous apprend que Io mouvement
do chute n'est pas identique pour tous les- corpÉ : Ieg corps
lég.ers er de gnà;d" surfaie tàmbent plus lentemont
que les
au mêr*o momont et
i-o-r;- 1"";,1u.- Si nous laissone tomber
à, î* même hauteur morceau de craie et une feuille de
Dapier, Ie morceau de 'n craie grrive bien ava'nt la leuillo
eerrée et
ili;i-";t 'le en une balle blen
Àaist€nant la feuifte
papler tombe.. alors ausËi
;;;;*-;;;oi.-'i;*"périencs :
;i;;;;" la craie. Itpr" Ilouvons concluro de cette expériencs
chez di-
q;; i; différence dL mJ*n*ment' qte ,l'11, consta'teréSistunCe
vers corps proyrent d'une câ,u8e pOrtubatrice : la
d,e-7,air.- L'air exerce sur les Qorpq €n mouvement une
réeig-
lo,."u qui entràve leur chute en comp,en a,nt partielleme't
l,arction de leur poicle. Cette force a un effet d'autanù plus'
;;;;;; q"" les àorps son!' .pf-rlg. Iésers. et' offrent pourquor
"T !-11:
;;àt sirfacs de contact' à I'air. Ceci explique
Ies adronautes peuven!, grâce a':u po'rachute, se laisser tom-
ber f,une grande hautçur saqs dar'rger'-
Irotsqra'oi. supprime la résistancÀ de I'air, en opéfant
dans un long tuï* danu lequel on a fait le vide.($ 112)' ,o,n
conrstate que lous les corps tombent égalernent vite et
qu'rlË
ont parcouru au bout d ottu demi-seconde de chutesoc,oncle rrB otç
pece^de 1 m. zr enviro.r, tandis qu'au bout d'uno
i'uuprCu pârcouru serait de près d-e 5 mètros, c'est-à'dire 4
foio plus graqd.
--Ë.-"éuorié,
l" mouvernent, en chuto libre des corps se fait
soiu*nt la verticale, rnais ce mouYement n'est pas simpler car
les espaoes paroourus en dos ternps égaux ne sont' pa"tl
gg*"" : ce ri,est pe$ un rn.ollz,erùe.nt unifOrrne, Q',^t rLrL mou'
nenfint aceéléré.
nr(
+ --, I
I
I J
\ I
,
\-
\
i- - -f
/n t
\
c I
D-
I
Fig. 2?
Fig, 28
i
ltig. 50
fûsÀNrrdufi ô0
Fig. 55
tJ4
PESANTET1B 61
50
64 pnÉcrs DE pHysIQUE
a*
\t
Irig. 38 Fig. 59
Fig. 40
s+- stabilité de
.balance. -, T,â première condition quo
nous &vons supposé.laréalisée pa,r la balance est la stabilite,-la
pesee consistant essentiellement à rétablir ia positio" a'odu*
libre. Il faut donc avant tout que le centre de gravité du
fléau soit a'-dessous de l'axe, concrition pr"squr toujours
téalisée dans les balances anarogues à àtt* que nouÊ
avons decrite : les plateaux étant âu-dessous du fféau sônt en
général assez lourds Bour a,mener le centrs de gravité assez
bas.
Fig. kl
quc ecs poitis ne'.rrrent remplacer le corps et. ngissant sur lc
niêmc bras du fléau, produire le mêmÀ ef{et. c'est rrue Ic
corps même poids qu'eux: le corps pèse rlonc lbO gram-
^a
mes. Cette méthodc. qui n.r sul-)prrs,3 pélî, qn,.) J;r, baler^.:i so:t
70 PRÉcrs DE PHYgrQrrE
Fis. 42
Fig. 45
fssAttrdut{ iT
Las bonnes balancee de Roberval du contmercu perm.ettont
de peser 10 kilogrammcs à Z grammes près : la précision re.
l'-tive obtenue égale à 0,0002, est C.onc bien nieilleure
cue celle donnée par les dynamomètres.
ltl
Jil
/o FnÉcrs DE PEYsIQtid
ttis,t:iri: ll 79
^À
Fig. 5l Fig. 52
'(l), 0n pout tsmsrquu quo h ndlhods du vrrr t trctr 1rlnin (flr, bOl
donnp.prdcldment la mgtrc drun volumo cl'enu Ëgal au volumc Cu îonr
ft D.rmst per eulto dc détermlnsr dlnechmont denritd rrlrtivr.
u
PESANTEUN 81
&..
Remarque. _- Dans le cas des mesures de précision, on uti-
hse des Èalances très sensibles et on â r'ecours à des flaconu
surmontés cl'un tube efûté sur lequel est marqué un trait dtl
repère. En outre, les mesures. sont faites à une température
déterminée; on ciroisit généralement 0o eû on plcce le llacon
rempli d'eau ou de liquide dâ,ns_ ia glace fondante avant de
réaliser
- -G I'affleurement au trait de repère
t*uteau ci-déssous Tônilo la densité de.s solides et des
Iiquides usuels à 0o :
Solides
Liquides
CHAPITRE II
t 11. i.)ô
l''*' ra
69. Vaseg Gommunicantg. Dans un vase renfcr-
-
,r.ani de l'eau, plongeons partiellement un solide : le ni-
veau de l'eau s'éiève, tout autour du çolide, mais la suriac€
libre cst tortjcrurs un plan horizontal' Or, Qn
ainsi réaiisé dans le vase des parties distinetes pommupi'
+ {ûant par le bas; Ie résultat n'est, pas modifig si I'on preSd
,iu.,* r?cipients distincts communiquan! par l.eur p-artie in-
férieure, âeo* vases réunis par un tuyau de caouf,chouc Pal
exemple (ûs. sa). Qu.clle que soit |,tr, posit'iom rel,atiae d,e'ces
dcur- r'qr.*, lorsque l'équilibre est éta,bli, les swrlaces l''i'bre-s
Ab et CD se plqcertt d.ans le même plan lt,ori'zontal : c'est Ie
princiTte d,es uoses carnmun'icants.
f rg. :r{..1
Fig. 56
ceùtæ expérience donne re principe d.es jets d,eau,des disùri-
but'ions d'eau dans les immâubtes; .]=*'tootoio*ulllîtiiu*oo-
tes appelées pw'its arté,siens (fr,g. b6). liupposons
d'eau comprise entre deux- une nappe
qui affleure à la surface d,u"o.ùnu* i-p*ùoéuur., dàre'e et
sor r" Àb. sil;;; ;-;"i, un
puits en M, l'eau s'r élève j"squ'eo q
aB : on -a ua puits- ord,ina[re;'*uir ri ,o même niveau gtrê .
ru roragË u.t t"it *o
P, ritué à un niveau inférieur à-À8, ji.uu jailrira
puits artésien. :-on a, un
w^w
il u.
Iig. 00 Fie. 59
(1): On utilise les grandes clélorinations pro{uites par les forces s,sxerçant
I itr de t"èl petites surfaces
rlans les instrumenf s lrancbants (couteau, pin-
t'cs coupantes...),
0n a recours au contraire à de grandes surfaces drappui lorsqu'on veul
éviter Ies déformations. res enfoncements dans un t*rrrin
Feu résistarrt :
c'est le ras de I'e,4rploi Ses skis et des raquettes pour se déptracef
,lli.{., clt: l'emploi de rleux .r'agonnels" trarrés !t a piur[î.i;;; sur la
;;
roues pour le tra.sport de très rourds fardeaux
.u" uoil - fcrrée.
PESANTEUR t7
,
La pression supportée par un plan d'appui est donc d'au-
plus in-
t""i;il; gtr"dË-i"" la force pressante exercée est
i;;.* it qoï tu, ""ttu"e sur laquelte elle la est répartie est plus
p.îà-"t fL.n définib mathémaiiquement pressée' pression z La qwo-
ti,e'nt de la lorce pressante
--f.,u par La swrfat:e
oo*brl qoi'-représenti cette pression dépend évideu-
**.rrt des unités choi'sies pour évaluer d'une part Ia sutface,
d autre, part la forco. D^tttt I'industrie, on choisit souvent
;;;;; unité de force Io kilogrammeL'unité et on prend comme
unité de surfaÆo le centimètre-carré. de pression,
c est-l-dire t", pteo*ion produite par I'unité de force Eur
i'""i[O-g" *otto" àJ *ôt* r ks. f,ar cm' ; suiface, grta:rd on parle
;,;;,p;;siô" A. rô kg., ,'.'"rç-*ot r.rtdeune la g*rface
cela si-
s'exerce
il_6; i"" *ut chàq'e àentimètre carré
une
-^ei*iforoe de lo kg.
à.Jtu la !"rernière des deux expériences pfêcédentets,
par le tronc.de cône-Eur sori'appui est de
f
-p*..*ionparexercde
cm2; le deuxièm'e, elle est d'e ? kg' 5 par
0,25 kg. d-ans
10 fois plus grande'
"î;;-"i; -r.te*à légal irn. tI s. ($ 68)_ l'..ité. de pression
"*"- "'à*t-à-dir*
.J il pt.*.ioo "*.ràé* per une foice de I sthène répartie
uniformément Éur une s;'rface de I m2 : on lui donne le uom
ài-!;Arr; le pièze va,ut sen-sihlement 0,01 kg' par cmz'
p3r. le:
72. Forces pressahte$ et pressions exercées doivent
fiquidos. _ Ï;td;iJo-ètuot des corps pesanLs, vases qui
exercer de, torc* de pressiorr 8uï les pÀroie des t'es
les contiennent et sur les corps qu'on y,plonge' expérien-
' ces suivantes mettent ces forces en évidence :
1o Prenons une éprouvette à pied E
percée d'un trou à la par
tie inférieute et firmons cette ouvorûure à l'aide d'un bou'
chon B faiblemeni enfoncé (flg. or). En versa,nt depas l'eau, o'a
à""t on tarde à voir'
mieux ao **r.ît., l'éprJuvette, ne
exer-
le bouchor, *u.,t*,'E,ous l'iniluence de la force pressahte
cée par l,e liquide eur la portion de paroi constituée par 14,
Fie. 0l
Fig. 02
FEsaNTEUTi È9
; [ig. ûl
l:s quantités dc cc lic,lride soienL tr.ès .lifférentes. L'cxpéricnce
rnontre donc que la force excrcée sur le fond. cl,un vase ne
d,é-
pend que de la surface du fond eb d.e le bauùur
au riquide.
cette force est facile à évaluerlans le cas du-ia*e cylindri-
que a oir elle est produite par la totalité"d*-t'.u..
contenue
dans le va:e. Nous pouvons uonc énoncer. lc résuitat suivant :
I'a-loree presiant-e exercée pa,r un t,iqu,id.e ,", t"-]i"d-;;;;;;_
ic'I du aase qux l,e renlernte est ind,àpend,ante d,L h lorrne de
ce uose; elle est toujowrs éy1ale ttw.11si,d; cl'une rolor'ro" i"'r-"
litruide aglant poyr buse le fond, et pour lraute,ui i" ï;rî*rré
<tw fond, à Ia swrlace libr.e.
. P"l exemple si l'on considàre un bidon dont le fond à une
étendue de 80 c'n' et dont Ie gourot est à B0 cm. au-dessus
du fond I lorsq-u'il est rempii d;huile de densité 0,9g, re fond.
1u_pporte une forcc- de pression égale au poids d'uns colonno
d'hu.ile de B0 cm' de baso et de g0 cm. de irautæur, soit^
BOx30x0,9Z=2.209 gr.
l,ig,
ltig, b.,L
b'L lrig. (iù
IesA Bet A'B' priscs sur les parois latérales du vase et donb
le c.entrs dègr;yité est à la mêm,e distance l, du niveau, sup-
porteni la niêtne force de pression. si cetto slrfa,ce commune
àst cle 5 cm" bt si les centries àe gravité sont à t0 cm. du ni-
veau du liquide (h=10) gue nous suppos€rons être ùu mer-
cure (d=13,6), Ia force pressante est dc
. nX10X13,6=680 gr.
En réSumé; cluand un vase renferme un liquide, toutæs les
portions Ce sa,-pafoi sonù soumises A 4:g pressions qui a,ug-
mentent avec li ciistance à la surface libre. Si I'on élève le
niveaù du liquider ën fermant le vase par -u-n bouchon tra-
ûersé pâr un iong î,,b" ,et en versant d* liquide dans
,ce tube,
on perrt, avec un poids très restreint de liquide réaliser des
preÀsions considérâbles suscæptibles de briser le vase.
--c;;;;- I'expérience du crève-tonneau. Considérons p&r
exemple pn tonne&u, clont le fontl à 20 clecimètres carrés,
92 pnÉcrs DE prrysreuû
'a
i
I
Fig. 66 fig. 6?
1
Fig. û8
Fig. 09 Fig. ?0
77. Pousséc exercée par les liquides sur leg cotàps lm-
-exerce
rn{r'gôs. LII liclurde sur un corps qui y est plongi
uoc torces- pressantes analogttes à oelies cxercées sur k:s paroi;.
clu va"se qui le contient; toutes ces forces normales à la sur.
Iece du collJii ont un eflet résuliant qu'on appelle 'pqwssée du
liquide sur le solide immergé. Cette poussée tend à soulever
ic corps, comme on le constate en retiranù un seau d'un
puits, pa,r' exenrple : l'effort à faire s,ugmenùo én,-rrmément au
momeut ou ie seau st lt de I'eau. Cetto poussée, comme les
iorc,.;: lil.ctrùiltc:. d.ont clle est la r'ésultapfs,, êst d'aubant plus
intense quo la dengiûé du liquide est plus grande : c'cst
ainsi qr.;eu enfonçant la rnain dans ie nier'cure' on éprouvu
lnc résistence, due à Ia polt*,,,rc, l;.':il'.,ct-1rp plus grande qu'cn
la plongeant dans I'eau.
C'est Àrchimède qui a donné la direction et la grandcur
de cette force, aussi 16r plincipe suivant porte-t-il son nom :
Tout cot"ps Ttlo'ngé d,a,ns 'wn \iqrt,itle tubit une poussée uert'i'
cale dirigée d'e bas en, lta,u,t et égale aw poid,s d'u I'iqw;,Je d'é"
pta,e.
Pour le démontrer, suspendons un corps quelconque, ttne
pirïr^ 1]'rr exemple. soirs i'nn des plateaux de la balal'::;
plaçc,ns sur ce même plateau un petit vase C et équilibrons
le toiit irar une tare convenable. Plaçons alors sous le corPs
Ô6 PnÉcrS DË pHYsrQuti
Fig. 7l
PESÂNIEUR e7
-v:
Programme de Z. Annéo
h'Ér At GAzEUx
Chapitre Prernier
folume des liquies varie très peu lorsqu'on leg $oumet à, des
pressions conçidérables, une faible augmentation de pressiou
su{fit p,o:ir diminuer notablement Ie volume d'un gaz. On peut
le s'.ontrer d'uno façon olus probante enrore en eufonçant
cl.tn.s urr tube de verre à parois épaisses, un pisùon muni d'une
trgc (fig. i6). Si le tube est plein d'eau, on ne peut enfoncer le
piston, n ais.s'il est plein d'air, on peut arriver facilem.ent,
à réduire le volume primitif au dixième de sa valeur (1). Si
I'on cesso d'appuyer sur Ia tigo du piston, il revient à sa
première position; un gaz que I'on comprime, se comporte
.l.onc à la manière d'un rcssort : on dit, pour cette raison que
gaz sont élastiques.
ieis
Enpan$bilite, compressibil,ité, élasti,c,i,té, teflcs gont les
propriétes cararctéristiques dcr gaz.
(l). Cet appareil porle le nom de briquet à, air, car sous I'influence du
dégagemdnt de chaleur provoqué par une compression brusquc, un rnor-
ceau d'amadou placé sous le piston, peut s'enflammer.
lôa PnÈcrs nu Puc3tquË
iacu}ff que
à l'expansibilité du gaz' En oftet, à cause de Ja de volurnc
possède .rtu ourtoinoi *o*** 'dn gaz^ d'eygmcnter
indétniment, si cette masse est infermée- dens un
récipient
;b. t"d;i"rir"ur- q"i t'u*pêche do se dilater, elle doit re-
pousser *u*" ,,rr* force les différents èIéments de
iurfaæe du "ertaine
reciPient.
possibles entre
Nous prévoyonut-âor" q,uelques diffrirences awendre â' re'
lrr';;; "-ti;t itq"ides, mais.nàtt* devons rous
propriétes
trouvcr parrïu Ë *9*iétd dcs gaz' celles.des de leur mobi'
des liquides qui ï.ÀUfË"t résultcr iniqucment
'leur poia*. c'est ce que va nous mont'rer l'expé-
lité et de par
;;;; xo* "tiài"t"", d'ub"td les prcssiûn*-lesexercées
gaz rur leo
I,air qui oorr, p".lr celles q*'d*eroe'rt
p"t"i- "riioïtu,qui les
des récipient's renfcrment' ?
\ IL pnossroN ATMosPnÉnrQun'
-
BArioMilrRE$
Fig. 77
.r{rg. /d Fi$. i9
I
!l
I
!
Fie. 81
.::
rieure, d'autre parù au bâti de I'appareil; il nainttéht cS
-extériôure
deux ioous écarlées. Si ta p""s*ioo augrnento, ià
r€sËert est allaissé, il est soulevé dans le ces cohtraire. Lreù
déplacements étant très faibles, on les ampliffo &,u moyén
d'un levicr O A B mobile autour du point O; O B est -ung
aiguille qui se déplace devant un cadrân. Quand la prefiion
atmosphérique +ugmente, le point A s'abaiss,e et I'extrémité B
de I'aiguille se déplace vers le bas; c'est l'inverse si la preÈ-
sion climinue.
Dans ces instruments, la graduation du cadran se fait par
comparaison avec les indications du barornèire ordinaire à
m€rcure. Quand I'aiguille s'arrête en face de. la'division mar-
quée 756, cela rignifre que, dans le baromètre.à tube de Torri-
celli, le mercure seraiù maintenu soulevé à une hauteur do
756 millimètres.
Les baromètres métalliques ont l'avantage d'ôtre très sensi-
bles : la plus légère variation de la pressi.on atmosphérique so
traduisant par un déplacement appréciable de I'aiguille. Ilr
Uù fnû,ag DE pgrstdrifl
('), lln rénlilé' !r,rrrr avoir :rlus de sensibilité, I'appareil comprend p'r,
si"urs lcv:ers consécutifl .
LaÉ ctrz. it rttwtng, ltï
Ôn obtient ainsi automatiquement le graphique des preB-
ltar Ia figure 83'
sions représenté
Fig. 85
I
ll,i pndcls DE pdyÈtQtrÊ
"if ost
gros battoa de verro- minca, turmé lu' "tl bouôhon'
à I'un-oè-s'-br"{ d'uhe balance. On.
*,ropnrr".i.,
fait la tare av.ec
de la grenaille'Jr* pi"*U-ni...A- dans le piateal onnosé. ,!i
dane' Ie vase
ur".r fi, àrrroi" tttioo"ooi d" légaz.earbonique
fléau s'incliner de plus en
;;î;;;""" i"tui"*ù--ing.-Aa),
U;iio",
"" voit
L,e Sallon éprouve, de la part
ii".-".t* tn
FiB. 8ù
116 pnÉcrs DE puyËreup
à une rnass,e donnée d'un gaz ,rn o-olu-e p,lqs qetit, mais alors
i"-;;;;i;n qu,e[ "*ur."'varie. Àvant àâ'étudi.* ces varia'
mes'rer la pression
iî"rii """u .i"** J'ubord apprertdre
d'une masse Éîaz€use' pression -qui peut être très ditri:ilt *
la pression airnosphérique ei le gaz n'est' pa'6 en comrnunlca-
tiorr avec I'atmosPhère.
IV. ugsunn DEs PnsssroNs. - MA!$ouùîBBg'
Fis' 86
ceintspleined'egaz"ilendonneraitlapressionsil'onpou- Pratiquernent'' on
vait lire la haut"eu" a" mercure soulevé. liUte' plein
le remplace ptur i;;;;*ètre à t'oi* tube
'coud'é
A communiquc a'vec le
de mercure dont la petite branche grande branche C Ê'ou-
réservoir R, qui ,otttiô"t' le gaz' Ia
vrant à I'air libre (fiS' 86)'
Selon que la ;;;i;"Ïans le récipient R est supérieure
ou in{érieure à o.il" d* -*.i"r
l,atmosphère, ie niveau d.ans la bran-
ehe ouvertc est ;il ;; ?tevé que dans l'a*tre bran-
"nfiurr* le premier cas' si la hauteur II de m€rcure soulevé
clans la bra,nche;";;;t" est de 58 cm'
et 'si la pression atmoe-
phériqu.e ar, *o**i.*t égale à ?5, la pression du gaz est de
?5+58-133 cm. de mercur'e'
Dans t" aeo*ilïu;i t" C' est à ?0 cm' au-des-
'i "ittt&u
guz est' de 75-20=55 cm' de
sous du niveau À:î" î;tttlon du
!nerclrre,
122 PRÉcIs DE PHYSIQuE
4ol s*'
ont mon-
liquidis
TI
ilil
rAl .l
.ti-!ù|
llf,,l
|II
Iil |
I tf trl A
c6u I
tEt
tur I
I
lRLe0 |
pq=P)"11"2
et pqr suite :
Oc=4O Cc=76 :2
est lnsuft-
Nous qy-ons donc 3 pointq de Ia courbg, ce Qui les ex-
il do multiplier
uq;i po,ti lp tracer, itais -estpointq de la cogrbe. Ëi I'on
fareile
périences et par ïonséquent les
;;;;;tt poàdoir*-a.. pr*ueions.-énor5nes, on. réduirait 1'air
;;lotom. trt* pitit i'li'.ootbe tendsi.donç à se rp'ppr9?le"
de l,axe dee press^ions. AU conùr'aire, I'on diSposqit .d'un
ràroÀ--.à.rsiâéttbt", on pourrait le faire oççupér tqut en-
*;;;; d'air, si l'on exerçait' une prgs$'içn suf-
tior par notre
1ù;*;;.i petit";-ù "o""t", Poru S très grand' est
donq
128 pnÉcrs DE prrysrer,*E
Fig. 9r
CHAPITRO Ii
T%zfr
'4;ilii,?/12 Tffi%;%Æ Zit
Fig. 95
(l). D'une façon génér:rle si I'on désigne pûr Vo le volume dtune mâssc
gâzeuse à ûlo, par V1 son voiume à to et à Ia même pnession, par a le,coef
ffcient de dilatation des gaz â pression constantc' Itaugrnentation de Yolumç
subie étant de V6xaxt, on a \i, -Vofïuaf:Ve (l+at).
C'es1 fp lnrmulo Fdnérnlc rlcs
rlilatalionp,
132 PRÉcrs DE pgysrgtrn
. . Fis. !}0
0 gr.
E
001293 ><
3-
et à to et sous la pression H, la masse spécifique est
HI
0,001293 X * X---------
' r+ 2i3 |
(n * #) 6ftr - (n + TÂI T :o
ritres'
,u: 10 *- {.2ç13
x20 x f,tl =212g'
r+ffi
Général,isation. Si l'on désigne par V,. lu.vôlume d'un
-
gaz à to el' à uns pression H : pai d la densité de ce
ga't' pùr
;-pùit à i'tir; oo a' comm€ expression de la masse du
gaû i
st:Vs ><d><J+-#
| +Tt3
M étmt évalué en grammeq V, en liùres et E en centimè-
tres de ,morcure.
136 f,BÉCIS DE PfiYgTQI'H
C}IAPITP.E IIi
Itig' 97
Fig. 08
Machine pneumatique P.ornpe de compression
Fig. go
qo Poirr
le fonetionnement de la poste 2tneumat'iquc' Les
bureaux de posbe sont, réunis par des tubes souterrains et les
dépêches placées dans un piston cretrx se déplaeent dans ce
tuËe lorsqu'on fait erriver de I'air con:primé sur I'une deg
faces.
40 POur le fonctionncmenb des ft or'logcs nttetrnruti(Ltes.
Signalons encore que les pomp€s à bicyclette sont dcs pom-
p.r à" compr€ssion qui permedtent, de gonfler d'air conl-
srrTmé les chambres àu air, et que les freins des trains sont
-r,o* par I'air, comprimé par une pompe placée sttr la machine.
.-dli .,
Fi3. 100
Pornpe ûspl('rnts Pompe foulante Pompe aspirante et foulante
r t14ù, ÈnÉus trs psvsloûli
''' Dans ces deux derniers types de pompes, il n'y a pàs de
limite théorique pour la hauteur du tuyau de refoulement : il
I sufût de disposer d'une force suffisante pour
i.piston et d'avoir des appareils présentant une repousser re
''snfûsa.ntc à le rrrnture. résistance
'-'
- tt6. POtnpS rotatives, 04s ,pompes sont basées sur
-
an tout autre principe que les précédentes : elles n'utilisent,
plus de soupepes. Elles utilisenô les effets de la force
centrifu$d à laquelle sont soumis tous les corps qui tour-
:-nent. La fronde nous en offre un exemple.'pdur avoir une
idee du principe de ces pomires, il suffii de fairo tourner
;rapidement'de I'eau dans une carafe; par suite de ra force
centrifuge, I'eau se cr€use au centre et s'élève eur les bbrds.
t",:. cenùrifuge (fig. l0t) comprend une boite cylin-
lo-pe
i
I
I
Fig. tOt
III. - srPEoNs
L
E-â-(H-h,)-h,-h
autremen.t di-t, l'équilibre ne r3.ut pas subsister et
duit un écoulemenù de v oe"sï', sôus I'aÆtion d'uneilpression
se pro-
h' h. Le débit- du siph-on sera donc a'r,tlàtrt pr"'*
qog- È' L h e"r^ pt"u gtË;al Jùrt ce qu€ l,expérience sr;od
vérite.
'
.1t9. Applications, -
On utilise les siphons danç l,inûus-
trie.
1o Pour décanter ler liquidee, o'est-à,-dire pour lea trans-
le dépôt des matières insohibler; -;
v&ser sana agit'er
90 Pour vider autouatiquement lEs rdssrvoirs alimcntér
Iru un courant
coatinu, .ou pour vider les dtangr;
\
3o pour raire
tion des villes;
,i':Ïi"J:r,î-:'"- ".""ux
d'arim."i:
40 Pour obtuner, la communication erttre les éviers et les
égouts. Lorsqu'on vêf'se de I'eau. en abondance, le siphon
fonctionne; mais lorsqu'il est désamorcé, I'eau qui reste
constitue une fermeture bien étanche.
146 PRÉcIs DE PHYSIQUE
CHAPITRE IV
I Frhgon
t,
\ natima
,l
I
1-t
Fig. l0l
ont une certaïne force élastique comme les- gaz, et -exerÔeut
.',i" tîg-td d; ;""ç.,r, uoJpression capable dp fg,lrg équi-
de,là l'a,bais-
iibr;;-;;à fartie de la pressioi atmosph_erique;élastique.
-,rm."t de iivea,u OÛ, qii mesure cette force
Si nous introduieonJ une nouvelle gout-be.' d'éthor, ''oug
*"rt"to"u qur lo niveau du mercure baisse iusqu'en-.b.'
D,autros gouttos $e va,porisent aussi eb cha,que fois la déni-
-augmente mdntrant que' la force élastique de' Ia
vellation
vapeur est croissaute.
148 I pnÉcrs os prysreuÉ
PRESSION MAXIMA EN
TEMPERATI.]RE
Centixrctrcs de mercure kg. par cmt
I
I
l8 t_ I
Itr
l"2o/
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I!+
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I
I I
I
'lrcsl
2r5l
()u ^^o
^^o ttu' 1009 iz09 1409 t609 rgo? soo9 zzog z4vr
I''ie { 0J
ibû pnÉcrs on psvslquil
\ rL .- i,sur,r,rrrori
liig. 1(lfj
Fis. 10?
Fig. t{0
Fis.tlt
f r;' ltt I
Fir. Itz
: (g
- t) x aoo : z.4oo kg.
:' I
err supposant que I'atmospt'ère vaut 1 kg. par Cmr.
Fis. tlB
(l). Dans la pratique, ces robinets sont remplacés par des valvcs. eu
pa! un rystèmc de distribution ingénicur rgprlô: tiroir, )
184 pndcrs bE ÈEfstQt/d ,
I)ans ces différents exemples et clans tous les cas ori l'àn
qu'un travail est accompli, une force ,,""u"à"- déplace-ie dit
cq:{g auquel elle est appliquée. "i
L'idée de tr&uuil cst .iL"" iiéu i.r',roriablement à I'idée de
lctrce eù à I'idée d.e déptlacemc,nt.
fir,l la loree est ,{,ntense et plus.le_fléplacement est grand,
plwc le trauatil proawit eil coàs,id,é,,rabl,e,,
s,urri fiend_on com_
rnô meruro du travail d'une force q_ui- dép1ac. ,ôo point d'up-
1jlcalion.dans sa direction, le proàuit de ra-tot"u par le dé-
Br;leement.
- .Dans
la systènte m,4t_rir1ue, or) res forces sont rnesurées
&.ilogrammes-poids et res déplacements en mètresf l,.nité en
uti_
lisée pour la mesure du traïail est le kùIo;;";;ètre,
aeeompli par une.forc'-e de r kilog. qui aéplâc" soo point travarl
plication de 1 mètre 6ans sa diùction. d'ap.
Dans le ,système légal M. T.
vail aooompli par un sthène âont _s. l'unitf est Ie kirojoure, tra-
re p";"i a'opprication se
déplace de r mètre_. r kirojoule vaut ioz- uitogiammètres et
I joule en vaut mille fois moins. ----o-'
de cheval-vap.ur.
3*l:3
La puissance d'un
!o.-Tu dui
'{e cheval-vapeurr. c'est-à-dir. 'àu"travaille est d'environ riro
normalement un homrne
produib un travail de zb kilogrimmètrcs c.n ro
secondes. ceci
ne repr'éseate qu'unc moyennà; ra puissancc
p"oduiù u' violent effori p"rt arpà*n" r ci'un hom*. qui
chevài-vâpeur.
Les moteurs des autom.obiles orrt do* p.,i**rrr""s
ycnt varier de f à 100 chevaux. qui. peu_
une forte locomotive a une puissanee comprise entre
e', !.000 chevaux. ï Î.ooo
Leg nachines des rrnvirrs ont d.es puissauces qui varieat
l.û00 à 40.000 chevaux. do
vapeur que nous venons de taire nous lournit une vériÏication expérirnerttaid
l'énergie, Noug avons ett ellet
'Ji prtnàipe général de la conservation de produite
brrité clu'ctraiUon i de la vape," d'eau et s'est échauilée' puis
''eÊl
cettc vapeur s'est relroidie en repoussant le piston'
Lc r.eiroidissement de Ia
vapeur est la
causs du travail pfodqit'
L'énergie, cltinique du chaîbon s'est transformée d'abord en énergie colo'
rifiqui, qui à sbn tour s'gst transformée en énergie mécanique. II y a eu
mais ûon créution d' énergie
I.r'ons[orniatir-rtt,
L'expérience de la machine à vapeur permet de faire une rérification plus
précisô 4u principe de la conservalion de ,l'énergie, dans le cas oir I'on
n.envisage que tà transformation de la chaleur de la vapeur en favail.
qurlf. {ue soit la machine employée, on constate que, chaque fois quil t
dirorrn une quantilé de chaleur tléterminéç Q petitzs cq,lories, la machine
à iroOuit un travail déterminé T iouler.
,f"t.u*unt dit, il y un rapport constant entre le trauail ptoduit P!7 ta yr-
chinre et In quantiié d,e chaleur céilëe par la, aapeur (l)' Avec les unrtes
cmployées,qntrouvet
,:Q=4,1g
Jusqu'ici nouÊ n'avons envisagé que des transformations de chaleurp6lt
en
t."*ii. be nombreuses. expériénceÀ peuvent(frottementnous montrer qu'on
Jgufur.nt transiormer du travail en cËaleur d'un morceau de
sur un *o"ceau âi uoit, inllammation de I'aroadou dang I'erpfrience
çuivre
du briquet à air ($ 82).
est translormée
Dans ces diverses iipCti.n..t, oit de l'énergie mécanique
," e"""Ài" calopitique,-on trcuve encol€ qu'i,i erisfe le mfme rapport 4'18
."t." fu tnavnif T'dtiparu (évâlué en loulee) et la quantité de ehaleur 0
illoarue (évaluée en petites calories)'
'-bap"es nous appa-'
ces deux series d'expériences, 4 loules 18 et-1 calorie
d'énergie' équivalenles' Ce nOmbrc 4,18 s'ap-
r.ûissent comme aes ïotttités
irrrlle, l'équiaalent mécanique ile Ia calnrie'
pour cette raisàn,'mécanique
' Dn' resumé, t'énerlie peut se transtormer en énergie calorii-
,t;:'*r* gain ni pàrte, et inversement. Nous avons donc démonhê quanllta'
rhemeni li prtnctpe-ià n conseruation de l'ënergic dans ile cas
particu-
licr {es transformations réciproques.des énergies calorifique et mécanique :
^i,'p"i".ip- portu alors te nom de principe ilt l'équiualence de Ia chaleur et
,lu, trauail,
Chapitre Prerrrier
REFLEXIOI.I DE LA LUMIAIIE
I. * plloploÂTroN ûE ra r,uurÈnE.
p;g, {{5
Ft. r10
Il2 PnÉcrs DE PEYsTQUE
ril'
^' Frc' ll7
ABEO û38q
fr
Fis. ttt
même ci nous montrons la main droôte, I'image est identiquo
à notre main gawche. L''itnwgc d,onnéc par u/n niroirr plan
n'cEt d,ome pas em généra| su?en?osabh à l"ob,iet,
t'ig. US
Fig. t?0
Fis. l?t
.__1_6_9.-
Interprétati.on géométrique ! Gonûtructi.on der
lmAge$. I,,a uotioa de rF,yong luminaux v& DouB permet-
-
tre d'interpréter simplement les expériences précéd*t"u ut
o'€n dédurre la.constructipn g{ométrique des images.
'de
. Dans le premie' caÂ, de l,eiietÆnce I'image Ar, rouGt
devons conclure que touo les rayons lumineux émanés de B
et'
rencontrant le miroir vont passer après réflexion par lc
-point
1nême point B'. Pour déærminer ce B', il euffrt donc
de construire la marche de deux rayon' particuliers pu"ti,
de_B, eu appliquant les lois de Ia réflexioii.
Le rayom BC .-eu'd passe par le centre arrivé normarement
sur le miroir z ,il se réll,éciit sw lui-m^êrna
L'iqg,se de B esù donc sur l,eae second,,àirc F,C. Si nou'
considérons mainten?-trt le ra-gom Br parraiièt" it,o*". prini,;-
pa.l, nous-aavons.qu'il. se ré.l.I1chit en'passant par te
liger F.
-r.,'imago de a esù égaremeni sur ra aroite irl-urru aoo,
à I'intersection B' de IF' et de BC. "uf
L'ig.age d'un p_oint étant eonstruite, I'image d,uu
s'en déduit immddiatement; il suffit aâ aet"*iliner les objet
.
ges de cer différents points. Dans Ie eae d,un objet ima-
AB ;;-
ot'ItguE 1?9
Fig. 12?
180 PsÉcls DE PsYSIQua
Fig' l?8
hl,{.
(
f\il I
\\i,ir\ ir
\'J
189 PBÉCIS DÉ PSYSIQUE
CHAPII'RE II
Fig. {%
ôFttôuË fts
r€m-
Pl4gons dans une salle gbsc,ure une ouve transparente
a.rriver à
ptie d,eau nîùr*einà et faisons
de l'eau o* fu'i*u*o étroit de rayons
Ia surfa,ce""ù;Ë*;;;;-l;
Êolaires
SI (ûs. ua).
Nousconstaùonsd''abordqu'uno.partie'decesr&Jrong.cst
r" *"î-i* du-I;;;":MM'; iiuant Ie rôle d'un nuûroir
réftéch'i,e, qu'une
nl,an. o" pld ;'til;i i" n"tt*i"ei*'suivontnous
-v-oyonô
rR'
;;ïi" dt i;fie;; ténètre la lumière Bo prop&ge cn ligao
dans I'oau
"ï;;r; iliiiro
- traneparent,
d.roite, *.*u àn , lialr; **ir- t* nouvelle
direction d€Ê
)a.
premill:'
;;t;;Ë n'est pas la même 9u".dévii,troil ...
on appel Le'ré,lraation eet{e
quo subit la lumière
1'"1!- dans
quand elto passé d'un milieu transpot"ttt' tel qu9
Ëo t"t". transparent, tel que I'eau ou le vetre'
qu'il
"iifi"" préc?dente-nous eoncluons donc
De lrerpérienà
6Ç
partielle et de rêfract'ion
produir on pnà"i"Ë;;â;; ùùi;o*
ltrtttiel,Ie, lor*io'*r, faiqc.eau luminôux rencontre la surface
â;';;;;tti;" â; ài"i milie"x t'ranspa'rents'
'*-'a=::==::-i-:
":::.::::.." -
Al.
Fig. 12i
oPTTQTIE 185
Iis. 1?0
qTi
illusion résulte immédiatemenù de I'explicatioq
Creùte
par
p;;td". Les différents points- de la règle sont' surte cte
N
I
l II
NN
III IV
N
VI
ri3. tl?
I
6FtiêuË taT
|.:
'rj:;r
Fis' 128
rili^ =
Nous ne représent€rons jamais que la sàc1ion princ;pa1e'
a,urre lentille, c'est-à-dire I'interseôtion de la lentille avec
llnplanpassantparl'axe'-L'a'ngletl'ouaerturecorreFpon'
J;"i a rrr. tu.*-"*i l'angle
-f
formé par les droites qu-l ioi-
gourrt le centre dL cette *.* à deux points diamétralement
iipposé* des bords de la lentille'
'Dut. tout ce qui va guivre nous supposerons qug nouÊ
or.on* à faire à ôtÊ lçntill,es ntànççs, à ongles d" owagrtwre
fuibles. . -
\ r6a. Marchs det rayqn$ dalË uneenlenÛjlle' -'_
utilisant' Iee
Nouîallônr *r*Vriiie obris-rendrç compte,.
ioi. ar la réfraot-ioo, de I'açtion' d.'unq lentille sur lçs fayons
ir*io*u* qol i*--t=ùluitu"oi. f"*s retrouverons ain$i,--théori-
à*-r"t, f; Jiitioôtio" des deul groupes de lentilles que
oo* tetons de faire expérimentalement' (fig. D',un point
soit d'abord une lenti-tle biconvexe 128).
qui, arr-iva'nt sur
n *it"O sur l'axs part un ra,yon lum-ineuxsuivant
i-" pr.niere face, !éoatre dans la lentille I I' en ee
;:";;;;ri*rt d'e ii mormale o I à la surfa'çc d'entrée (o est
ls'ointre de oourbure d,e ceùte faoe). _Ttn I' le 'Iayon relçqn-
';;;b-i;;âu sortie; il sort suivant I'B' en s'éIoisnant de la
normale O'I'.
'. .r
!'ig. I J0
:--
jét"
Fis. 150
Fis. t,5l
oPtlgrrE lgt
164. lmagiee donn6ee par ler lsntilleo, * gi I'on blrliÉ
une bougie aB en avanf et Fesez loin d'une leutille cc-nvar-
gente, on eonstate qu'il se forme de I'autre bôt6 ds l* ren-
tille une image a'B' de Ia bougie, qu'on pent reeevoir Éuf utr
éoran oônvena,blement placé (fie. tgg).
.cette. image-.qui se trouve sur le trajeù r6el dce rayonË
réfractée est différente de celle donné par un miroir
elle esù analogue à celle donnée per utr miroir : c'eÊûBËr, ;
trn6
image.réelle et ,enuersée, plue pàtite que !'objet deng tes
conditions de l'expérienee.
rl fauù conclure--de expériencer ewr tout point Ë de Ia
bo'rgie envoie sut la -aette
leittille â"sturninoun qrli, epi,.er
"ayons
rcfraolion, vônt converÉrer au même poifit B' iniege réetle ilu
point B.
Nous verrons dci,ns Ia suite qud dans d,a,utlce condtËiofit
on peut obtenir avec des lentilles, des irn*ges vlttuellee ânÈ.
logues à'celles donnees par les mlroirs prJrr*. D""- b;J^il,
ca.s, les résultate expérimentaux pouvetit *e lésunier de la
façon suivû,nte i
I.|'ïma'oe rl'u.m noint tlonné.e pttr ilnâ îentilte ëst ner.ïe et
Ttottctuel,le: 10 lorsque Ia l,eettitle est mdnce ct a ,i,om anglc
rl'ottaerture- laible ;. flo l,orsque le point êrt, peu étaio;'"r;
I'ane ralatiaement, à sa d,istansa à'1l{ tantdllei
.|"'i,mage d'un objet ëtendu'est nette dans Les mÂmes conà,i-
tio11s ;
elle n'est gt.as d,éformée si l;objet.est perpemdietù,rdre
ù l'nne.. .sûz dnialTe ë.st à,lors icerpendicuTaire'à ir;;:
riF. 152
TÙ2 PBÉCIS DE PI{YSIQTE
Fig. 155
c.qAPIrRE ïrI
INSTRUMENTS D'OPTIQUE
CùfrrtEF
'7ntâ/SFA#{7î
.P.AP/LTE
-l/uMEuft
AQ{fa8E
/R!s
Æ0cEs
'aluAtflES
NffrF
cPnauE caîttig nPASë€'
B o<.,
Aoo
Fig. 1.35
LTn oblet tel tlue AB très éloigné a, sûn image sur la rétine
en A'B'. Cette image est très petite et renuersée. Si nous
voyons l.es objets droits et avec leur grandeur naturelle,
c'est à la suite d'une éd,ucatdon phgsiol,ogirlwà de I'æil.
et puissanoe. de l'æil'.-
1î0. Pouvoir séparateurgr"dué --
Prenons un double en millimètres et étrui-
décimètr.*
gron*-t" progçrese ivernent
partir ctc
; ,,ottÀ - constatons qu'à uniforme
il lmètres envlrorl' on rle voit plus qu'un': fernte :
tt=,{-'cR'ï=f,cE
La puissancc de la loupe, dans ce cas particulier, est donc
égal.eà la puissance de l'æil examinant drrectcm.cnt I'objet
à la distance AC. Il cemble donc que la loupe n'augnente
pas la puissa.nce dc I'ceil; mais si I'on rernarque que lcs lou-
pes crcl-inaireur.rnt ernployées ont une distance foeale de 2
à 5 centimètres, on voit qud l'æil ne pourïait, examiner I'ob-
jet dans ces cond.itiorrs, crt la loupe nons apparrlît, comme
très lvantageue,e.
- ----\5-- |
-à'nJ
L75. Description
-n,"si du microscope. - Mise au point' -_
f,'rhiectit pas un€ lentille simple, mais un système dc
lcntilles qui perrnet d'avoir nne grandg convergeneo tout en
-images
donnant des nettes et nôn déformees. L',objectif I
et i'oculaire C, sint fix6s apx deux extrémités tl'r',n tu-be de
I:itc.n de 20 à'25 centimètres de longueur (fig. 138)'
L'enserntrle du tube et des lentilles peut recevolr un mou-
vement brès lenô au moyen d'un bouton V qui agit sur une
crémaillèrc cachée dânB la tige. Cette tige portc égalc-
ment Ie'support L appelé porte ob\et destiné à recevoir unil
plaque du verre sur laquelle est plané_ l'obiet à examiner.
Le porto objet reçoit le. plus souvent, des p'réparatioms tni'-
croicop,àques, coupeg rnincee f aitæo dans différents ti;'
Ëus véÀéteu* otr animaux et placdee entfe deux lamee de vsrrd,
A.u-àessous du porte obiet sa trouvo un miroir eane6ve M
202 pnÉcrs DE pgysreun
ûoo
Aæ
B"*
G= !lE:À'uut
Le calcul montre que le grossissement d'une lunette eet
sensiblement égal au rapport cles distances focales de l'ob'
jectif et de l'ôculaire. C'est pourquoi les lunettes-. I . fo*
grossissement sont très longues. Une lunette, dont l'obiectit
iurait une d.istance focale de 1,50 m., et I'oculaire une dis-
tance focale-de 3 centimètres, grossirait 50 fois. Avec uns
ùelle lunette on verrait, Ia lune sous un diamètre apparent'
de 0o,5X50=25 degrés.
En résumé on voit que Ia lun,ette grossit I'apparence dee
objets, bien qu'elle fournisse des images beaucoup plus pe-
tites que ces objets.
F'ig. tdl
Apparei! photographlque,
,l8l. a pour but lg, ieproduètïoh- dè.È
J,'*pppreil photogra-
pnrque ,obieln cxtétieu-ts.
.
comme la lrnte-rne de. projectioh, ii comprËnâ
nrent un objectil cônstitué p?r |nq lehtilr; I er "s*oiiJi"-
pirrs g;;à-
r.alepe.1t. par \rn gro'pemeirT ,cle !*ntillcq Qrti clonne d'un
ohjet éloighé aB une image réelle iehversée'ÀiB, siiuée au
voisi.nago de son foycr (frg-. ir4à):
ceù_ objcgtif_,L est ûxé srrr la peroi antérieure d'une
parallélépipédique à patois opagUOs apperee iio,*or" ;;;;;
brite
et I'image a B' se rorme sui' le.iopd î"e au .it;æ chambre,
constitué Tantôt p&r un verre dépoii, tanto-t par une plaque
i
OFTIQUE
ris. r42
CHAI'ITRE IV
I. PRISME ET DISPERSION.
f>-
Fig. ,,M,
- La
Ie
lurruùère jaune d,u sodium qud mrest pas d,ispersée par
prisme est une lwni,ère sim,ptà qui, pai rapgtort a,u ae*(
dw prisme, a, ur,ne réfrang,ibilité bi,àn'd,itermiiie.
La |umière blonche qui., au contra,ire, est d,écontposée par
le prisme en' une ga,rnnre continue d,e cowleurs d,ifférearment
déuiées,. est eomposé_e_ d,'tm. l|rancl nom,bre d,e eouleurs ,inéga.le-
m,ent réfrangibles. an rayon de lumière blanche serait'io*-
posé
^d''unq
infini,té d,e ragons colorés déuiés différemment
par La prictne,
:t
, \ ômroun 211
Fis. lr'5
Fir. tIô
({) Cette hande qui va de Frt à Fv' est rabattue sur la figure 146 en R\
2L4 pnÉcrs DE psysreun
Synthèse de fa
_
le _lurnfère lolanche. .- - u,grt Ncwton qui
pr.tnler & réarisé l'ànâlys;- â;- r" r;i;J"^ br".nrh" eD
eh produis'aht lrn spectrc contin". rl .o-ïti..rua
'GGS
t'hèse d'une manière approchée u., to,i.u,.rt ra Ëyn-
un dr"sqrre tà""""" rapicre:ment
de carton pàrtagé en prusie;". ;;il de ,sepô sec_
teurs, piésentânt approxitnativement t.* cuuirors
re'htes régiorts du sùectre (fie. r4?). c,es dilfé-
Dan- l"-ilî"tion rapide
l{ous venons cic voir dan; l'étr.rdc cles propriéti s rlu spcc-
tl! q'e ia cbaleur était déviée per le prisme, qu,elle se
réfractait ; les expériences suir,'antes vont nous montrer que
les transports de lumière ct, dc cheleur se font exactement
suivant les mêmes lois.
Tont d.'rbord la chal,ewr se propage en ligne droite,, on
pcut le constater. en masquart pa,r un éeran un€ source qui
ert à la fois lumineuse et- calorifique, un arc électriquc pir
exemplc. Dail; l: cônc d'crnbre portée par I'icrar, ,,-, ther-
momètre n'aecuse aucune élévation de teirpérature il *'élèu.
ra.pidement dès qu'on sort de ee cône. ;
- on peut donc perler de rayons cci.rifiques commo on parre
de rayons lunnineux et ces rayons se réfléchissÀi- et se réfraÆ_
tent de la même
-façon. si I'on dispose rle'x miroirs eoncâvel
de manièr€ cru€ leurs axes coincidenô suivant aB, ei ,i-i'oï
plegg-un poinù lumineux au foyer F du pr"mic. on pc*t
re-
cueillir sur un écran une imagà réelle uo^ toy.i È, d,. second:
on dit que les deux miroirs sont conjug*és (fig.- taa). or, si
on
rernplace la Eource lumineus-e par une Eource calorifique,
Fis. 148
friWtw
Ië{d{à;ffi
n
ll-.
u
E
Ebrnæpb
L aaEpvtpasllbt
Fig. {49
OPTIQUE 22I
ACOUSTIOUE
Pig. li{)
ql26 PnÉors DE PEYSTQnE
Fig, {âl!l
Fig. 154
Fis. 155
{ilu - PnÉcrs DD FHYsIquE
l,r,figuio 15?, Liake os est celui qùi seraib ftaaé par le style
immobile (cd; fiÉ. 154), l'axe og correspond au cas de la
plaque frxE (ab, frg. 155). Soit' alors P un poinù de la courbc
.sinueuse tracée par le style I abaissons tle ce point la perpen-
diculaire Pp sur I'axe Ox (fig. 157).
I.'ig: i5?
NT:l d'où N=
i
-T
plique à tout corps solide qui émet un son (tige, corde, tuyau,
etc. ).
En répé'tant les expérienoes d'nnregistrement av€c ttne
lame d'acier (fig. 152) on constate que plus la longueur de
la partie libre do la lanre est gi:andc, plus la fréquence eet
pet,ite. Or, qna,nd la fréquer:cc e-qt inférieure à 16 vibrations
par seeonde, on ne perçoit r,ltcun son. On peut donc résumer
cett'e é'tude en djsant qn:r lc xrtrt. esl dû, ri u,tr, ntou',-errtcnt ui'
bratoire 7tériod,ique, cle Jai'ble arnplitutle et tlont lu f réquence
est suTtér,iewre â 16 (1).
i(l) .On a t:onstaté égalenrernt rlrrcr tlltns los c.:s exceplionnels du reste, otr
les corgrs vibrants ont une frér;ucnt:r: supdriçrrre ù 50,000r il n'y a pas tle
son perccptible,
lu sot. t'Étsctntc:'lrÉ ggg
Fig. {iE i\
'îLi " '
(1) Il n'est du reste pas besoin d'enregistrer les mouvements pour véri-
fier ce fait; il suÎIit de regarder une corde en vibrntion : plus elle parait
renflée, plus le son rendu'est intense,
234 bn$crs bE PrlYËÎQUÊ
conde.
.t' = j carantérise I'intervalle de qwinte'
n22
t' 5 caractérise I'intervallc d'e tierce'
n24 =
\-L- = I caractéris€ I'intervalle de quat'te'
nz3
Tous oes intervallea sont consomnaùts, c'est-à-dire qu€
tE soN. r'Ér,ncrntcttÉ 7'36
Fic. J6l
LE soN. r.'Élncrnt0lrÉ d:;t
^ 2_0 àI.aggo
égale
yitesse drr son dnns I'air, à la température de 00, est
m. 7.
gà C€tùe vitees,e augmente a,vec la, température; à to
elle est
égale à ;;40,7 m.-* +tffi a étant le ooefficient de dilatation
dee gaz (a =
;-ZA- 5106)
Wl,u'
,J4(1 Èndcrs os iqysictd
voisinee prennent
lr',ri",le communieuent le même mouvement vibratoire, pufg
elles âux suivantÆs et ainsi de suite du pr,u-
chr en proche I enfin, la couche d'air voisine de I'oreilr" i"it
vil-rrer le tympan qui produit la sensation de son.
d.u
is. t6A
a--------
n
$is. 104
M AcnÉnsmE
t r'
-
PRoPnrÉrÉs DEs ArMAllTs'
{
I
I
.barreau
209. Aotions réoiproques dos aimants.
a,imanté- dans ôhaque - si, tenant un
tl**
main, or, met en contact
par leurs pôles de noms contraires, on a un,e certai"" p;i;;
, ûecuÉtrsnet 947
e€ touchenb pa"r
à i"* séparel. Êi, â,u contrâ'ïre, les aimants atlcune résistance
Ieurs pôles de rnême nom' orr n'éprouve
pensti qo" les d'aimonts
à l,es éca,rter, O"Ji ,'no* fait' .pôles
tto* sur ics uitttt* e't que ces actions
-"rttt".
ekcrc-rnt, ,.;eg actiàn* 1u*
va:ient s'ivânt lîï* P'our le voir d'une façon plus
ne{tc hous all0* ?ï"*i*.r l,aetion d'*n aiinant
st* un aimaut
*si,â; . une aiguille
àï'ùil. aimantee par exernple'
.a,ppro'
polo ni"a rr de I'aiguillo en équilibre,.nous
pôIc *oa À do ba"ieatr, il y a attraction (ûg' 168)'
chons lb
Fig. {68
prévoir. à11
ce que Ia prr:mièrc expérience lais.ait 1taiguille : il
,A'ppiochons
contra,ire le pôlc sud du barreau + o{t" sud 'ile
varépulsion.Enrésuméz.kspôIes-d,enomscomtra'i,ress?êLt-
i;l*,i,- lri p6tes d'e 'firêtrbe rùorlù 8e repoussem*'
s
'gfÉ.- tt:. :ç'
d:rrs 'a€rë-- --s",
-
*s----{t"5 S:..-+*i'tl rg/--{S'
'ts' fq'=.-'+
È Ïr' 5" ' N, Ër N
Fig. 160
{4e f,sÉors riu ruvst'dûd-
72
J
lig. t?0
Dans toue l€E cas, orr voit que les lignes de force vont d'un
pôle à l'auf,rs et se confoudent quand elles Ëe rencontrent.
si les deux pôles sont de nom$ coutrairen; elles semblent au
contraire se repclusser si elïcs partent de d.eux pôle de même
nom,
Fis. 172
AA FnÉcis DÉ i,sysrQuu
rrr. cEAMp lracxÉrreun TERRESTRE
-
214. Action de la terre sur les aimants. __ une aiguille
a_imantée, un barreau aimanté mobile autour de son centre
$j.. Sr.g.vita, s'orientent dans uns direction fixe ;-Iâg.
va); il faut en conclure qu'autour de la te"re existe un
!l:o*p magnétiqu_e et, que les aimants s'orientent suivant lee
lrgnes de foroe de ce champ.
Fis. 174
Fig:1?5
Fig. {?6
ÉlecrRtctrÉ
INTNODUCTIOI\
- Si le àliquide
1"r cas. est du nlercure ou un mét,al fondu,
on peut constater I'aide d,une aiguille pifnantee quu ie
y.ant paæe et il se produit, Çomme danp. le cas d,qn-fil métal_",ru_
lique, une légère élévation de température dir 'riqrrirle.
CIIAPITRE PREMIER
If ig. ii8
La difrérenoe tient donc aux bornes du générateut et il' y
a lieu d'attribuer un s€n.s au courant. ?a,r eonaention, ou
considère quo le oourant va de I'électrode oir se dégage le
chlore à celle où se dégage le cuivre. On appelle- inode
I'électrode d,'entré,e du courant, et pôle posiû,/ d.u généra-
tcur le- pôle qui lui est, relié. U éIectrode de sortt.e esb appe-
lée cathod,e et le pôle du générateur av€c lequel elle codËu-
nique est le p6le négatil. A I'extérieur du générateur, le
courant va donc du pôl,e positif au pôle négatif.
SO.+H'O= SO'I['+ O.
Fig. 179
Ér.scrnrarr:É 969
t'rg. r80
270 pnÉcrs DÊ puysrQtii,
r[, {til
ÉrncrnrctnÉ 273
Flt. lll
.\
=-)----.- fntt
-lncnuttt
-*l
"-l
-l
Fig. r81
OHAPITRE II
l rg. lUô
Irig. {88
Fig. 190
rig, !01
284 PRÉcIs DE PEYSIQuE
n&
I,L
Fig. 192
t0
-T-I
o }I"',tc.
tr
^a<1'1-1
'\N
Ë
ix-N"",i;
V t!=:)/
Fig. 195
Fig. {04
Fis. 195
1f) Le pôle Nord d'r,rn Solénoide, comme celui d'un aimant, est à I'ertré-
miité par laquelle sortent les lignes de force. (Ieur sens est donné par Ia
rd.gle du $ 2691,
tug bn:ôcrs on iisvstQuËt
Fig. 196
Fig. {gf
Irig. 1t)8
ÉmcrnrcrrÉ 9as
Fig. 9fr)
ffcfPrfaf
tt6ilf
Fis. 201
Fig. ?09
, dlËcnntcrîÉ,. 2g'J
CÊAPITRE III
r. Lor DE JouLE.
- NorroN nn nÉsrstducu.
"raa\
îf
Fig, 2ffi
'Ér,nclrnrcrtÉ 295
rt.s 1
Fis. ?00
261. Loi
qui résulte
,#4" pnÉcts nù Ésfsrouf
. q" a-nalogTie.,
.,qi.l'ot. (o* fait passer un courant électrique
(ou d'intcnsité de débit) corsia.t" dane un
-hydra,uliq.e)
uonll.ucteur (ou un . tuyau) 48, la chute ie potentiel 6; i;
différçnoe _de pression) .produiie entre a et B sera d,autant
plus grande que l;.u résistance du conducteur (ou au t"yauj
o)ra elle-même plus grande.
En resumé, il y-a a,nalogie entre ra. perte d,e crtarge d.ue
au flottep.,nt d'. liquide e<-rntre .les parlis du tuyau, autre-
rncnt dit à lu reuisturce. du tuyau e\ l,écoulement, pt ia cltute
rle potentrel due à Ia, résistanr:c éIectnique d,* coiàrrcteui.---"
./d;;i'\t-t
!\An{p,ircsi "
-_-
t--l o
\-
Fis. 247
E: IB+ Ir
maislRreprésenteladifférenceclepot.entr.elatrxbornes:
Vtn, on &
(3) g= fPxafr'
plus. grande. que
L,a foroe électromotrics est donc ùoujo-u-rs
Ia différence de p"t-"ii"f ,""" Uo*"es' Elle ne lui est
égale
que dans deux cas.
ouvert; iI
Prem'ier c(18. -- L'éIectrornot'cur est en-circuit électrqm'o'
aeËitt pas de oourant et I:0 ;- donc. .la force
".
tr',ice d,'um ge"er"iiir- ;st égale,à la d'i'fférence
d'e -potentiel
qu'on
'
bornes en
rt*n ";;;t;; tîriî;,t-i*o"it. Cette.propriété montre
pËît ];;"" éIectromotrioe drun sénérateur en
ses
l;Uotr,"u L aelle d'un volt'mètro de g1a'nde-.Jé-
réunissant
sistance. 1* oooiï'oi-lr.'it débite_eet alols
négligeable et l'in-
dication ao tofiiltriri, eeti" à Vr*,représenté sensiblementp'
Deun'ùème c(rl- L'éleotromoteur a urra résietance inté-
riu"t" c'est-à-dire que sensiblement r=0'
Alors"lgligeable;
on a toujours
E : Trn.
lors-
C,est pratiquement le cas des occutrnula'teurs1-aussi
q"b;-";;; ei"uri, "". différence de_ poteutiel constante
pôlee d'une bat-
entre deux nor"1u, o"-i* réunit aux deux
terie d' accumulateurs.
265.Ana|ogiehydrau|i{UG,-Un$énérateirrcl'é]ect.ri.
t""iig"" àl une pompe
^t
centrifuge'
"iiJî-t
En Ia f"i*aniiùt;" l'a-ide d'un moteur auxiliaire' on
un t'uyau
o"oi fri"e circoler un courant liq*ide contenu fermé'
^da'ns
ilii"riiii*-^;t; ià"semÏ1e forme un circuit Suppo-
6onË.letuyau*""id,indicateursdeniveau;cest,ubetnouo
-p,ression
montrent oo* L va eh diminuant de û, ver8 b t
d,e miueau progress'i'ae.
on a une per.te d,i charge ow chwte
308 PRÉcIs DE. PgYsIQuE
L P=EI.
Lo puissante d,'un générateur est donc égale uu produit
de sa, force électromotrice par l,'inte,nsity'. d,u cou.ra,nt qu'il
déb'ite.
' ce résultat trôs important résulte du reste de la définition
'que nous avon6 été conduit à donùer de la force électromo-
trice. Si, en effet, le générateur communique à chaque cou-
lomb une énergie égale à E joules, comme il débit; f cou_
lc'-bs par seconde, "siù puissance sera égale à EI watts.
Nous allons donner idée cle l'orrlre rle grandeur tle ln
pu_issance cles prineipaux 'ne générateurs employés.
Pi.le. une pile a'une force électromot,rice vorsrne de r
-
volt et débite das courants,qui dépassent rarcment I ampèrc.
La. puissanc; d'une pile esû donc de l,ordre du watL
Aect,tntltr.teur. *.' [-ra force électromotrice d'un aceumula,-
teur est égale à 2 volts; dans certains c,as I'intensité du con-
rant qu'il débjte peut atteindre b arnpè:'cs. Dan,r ce cas biù
puissance eet égale à t0 wa,tts.
I)yna"mos. L,& puissence d'une clynamo, très variable
-
euivant le type, est de beauooup supérieure à celle des
autres- génératæurs. c'est ainsi qrr'il existe des dyna,mos
r'ont la force électromotricei est éga,le à plusierirs àilli.",
de volis èt susceptibles de débiter àes couiants ,te plr-,s.';urf,
Cizaines d'ampàren, l.,eur puimence petrt, atteindru I mil]icrt
de watta,
ÉlncrnrcrrÉ Bo9
'267.
Application numériqua * On ytlaee en série din
élérn,ents de p'ile l.eclanclt,é, c'est-à-tlire qtrc. l'an réwzit
cliret:te'ment le pôte nég1a.tif d,'un élérnent au' pôle positif d'e
I'a,utre, d'e man'i,ère à lormer une seuJe .série de gënératèurs
et l'on réwnit les dewn pôlcs extrêmes par uîL fil conductewr
d,e 5 ohms. On d,ema.nde l'in,ten,s'ité tlw courant débité pur l,a
sér'ie d,e piles, sa.chant qwe chaque élém,ent & une formz, élec-
tromotr,i,ce de I aolt 6 tt une résistamce intér'i,eure d,'e'L ohm.
Qu,elle est da.n.s ce cas Ttarti.crr,l'ier, l,a Ttwissance de l'ensemble?
Il est ér'ident qu'avec cctte drsposition les différencer de
potentiel duee à chaque pile, s'ajoutent, les unes aux autres.
La force él,ectromotr'ice tatale est éqale à la sonLrne d,es
lorces é,leetromotri,ces d,es d,if lérents éLém,emts, c'est-à-d,,i,t"e à
16 aolts.
De même les résistpmces 'intë,r'ieures gtlacees bout à bou.t
s'a,joutemt; le générateur total a donc une résistance inté-
rieure de 10 ohms. En appliquant la formule
E: f (R+r) ,
il vienù :
r= --=1
R+r- = .=16a
Io J'b
:1,06 alrl..
La puissanoe cle I'ensemble est donc :
P = 16 X 1.06 : 17 lvatts.
-/fdlùû1-
Fig. ?08
CHAPITRE IV
ELECTROSTATIQUE
I. ELECTRISATION
-
Fisç. ?00
|jft prldcrs DÈ p-jystgLrd
Fig. 9t0
(1) L'électrisalion par froltement fut obser"yée pour la première lois par
Tnàies cle Milet (VIIe siècle avant J.-C.) en frottant I'ambre laune (en gfeC
électron, d'otr le nom d'électricité).
316 Fndtlrs ûn iiuysrpuË
priété étant localisie aux points frottés. De l,électricité s,est
dcnc développée -a.dx
,points frottés et 1' est, grâce à la
mauvaise conductibilité du verue. "".1À
- L,'expérience' réussit égalem,ent bien t:n frottrtnt un bâton
de rasine avec une peau de chab. f)a's lu. duu* ca,s si
l,on
approche le bâton électrisé d'un pend*le éle,ctrique,
attraction de Ia balle; p"iq il y .r,
TÉq"lsion aprè* À"iu.t : ra pre-
mière loi est donc ainJi vérifiZe (fig. zir et zizii.
Fig.2U |ig.2l2
Irig. 2t.3
I.'ig. '21/*
Fig. 2{5
_
d. approchons alors lentement de l'électroscope le corps
dont il faut' déte'niner Ie signe de la charge , ui l* feuit-
les- divergent davantage, c'es1 que ie co"pÀ' déveroppe-par
influence de l'électricité négative dans -
les feuilles-: ii^est
do.n9 9hg,rgé mégat,ivemz,nt; il ect au contraire charg$ dtl;;:
tricité positive si les feuilles retonrbeut.
2"'A'ttractiom d,es corps légers. pendule iso/é et non. ,isolé.
Q'un pendule électriq.ue, sus,pendu à un fil isolant, ;;-
-prochons un oorps éIectrisé positivement. L.a buule ,lu'pen-
$ule_ s'électrise par. influencel, négativement dans la région
la,plus proche, positivemenù dans la région ra plus éloig'née.
I'a eharge positive du corp6 attire Ia charge négativî du
pendule et repousse sa charge positive. Mais- cornole Ia dis-
tance de cette dernière est plus grande,, I'a.ttraction l,em_
porte, et le pend3l.e e9t attiré (frg. z1a). il arrive au contact,
perd son électricité nég+tive, qui est, neutralisée par une par.
.,J
dr,ncrnrcrrÉ 3t1
lrg. 2{6 .. :
Si ta boule du pendule est suspendue à un fil métalliquo
(fiS. 216, partie droite), l'élecfricité po,sitive du .penduto
s'eu va par ce û1, et l'attraction est, plus grande pBiiqu'elle
n'*st contrebalancée par aucllnl répulsion. Pour'reconnaîtrc
si un corps,, est électrisé, un pendule à fil métallique est
donc plus sensible qu'un pendule à frl isolant. .
11 :it
a
-
2' rl produit d.ec nhénomènes d'influence électrique (créa-
tion ou moditcation de charges) sur les conductæure voisins.
gé_néralo, on appelle criarnTt éleetriqwe la por-
-D'une _f"çoo
tion d,e.l'esTtace d,ams laqtæIle se la,it ,"rr,ii, l,act,i,olt, dw càrps
éIectrisé et on mesure l'intensité d,u chamTt eîl, un p.ôin| pàr
dr,wrrlorrd $sg
l'intensàté da l,a lorce qwi, agit sur une rulsse ël,ectri,que pos'i-
tô,oe d,éterrnômée placée en ce Ttoint.
Fig. 2{8
['ie. ztg
{l) 9". résultat suppose êvidemment qu'il n'v n pas de corps électrisês
I'inf{dgrt du conducbur.
ag$ PnÉqrg pI Fsf$reuE
:g '!'!2 l,'ig.213
Paratonnerred,e Melsens.
- Lndethéorie dea écrams él,ectri'
quæ et,particulior I'expériencp
en la cagg de Far'aday nous
ilontre qu%n aurait uno protection plue g{-ficace en entourant
la maiedn d,une véritàblà carcaÊse métallique qui serait en
eommunication ,avec le col par un nombre de points aussi
gr'and que possible.
l:ig. 221*
l'ig. ùI)
Fig. 12ô
ir,nornrorri sss
fig,. ffi1
);
ff.EgI"BIOIlE gg6
t
Fis. 228