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Annales de pathologie (2010) 30S, S28—S31

CONFÉRENCE

Dépistage du cancer du col utérin :


actualités en 2010夽
Marie-Cécile Vacher-Lavenu

Service d’anatomie et cytologie pathologiques, hôpital Cochin,


université Paris-Descartes et Assistance publique—Hôpitaux de Paris,
27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679 Paris cedex 14, France

Accepté pour publication le 28 juillet 2010


Disponible sur Internet le 15 septembre 2010

Depuis deux ans, le dépistage du cancer du col utérin évolue notamment avec la mise
en place de la vaccination contre les HPV oncogènes 16 et 18 et le second plan cancer
2009—2013 qui a donné une impulsion nécessaire à sa prise en compte par nos institu-
tions. Même si le pathologiste n’est pas toujours « visible » pour les femmes dans le cadre
du dépistage par frottis et même si le pathologiste a du mal à apparaître comme un
acteur reconnu du grand public dans ce contexte, son rôle est important. En raison de
leur implication, les pathologistes doivent connaître ce nouvel environnement.

L’extension du dépistage organisé à 13 départements


métropolitains et des DOM
Alors que le dépistage du cancer du sein et celui du côlon sont généralisés, celui du cancer
du col atteint spontanément 57,4 % de la population cible des 25 à 65 ans, selon les don-
nées 2005—2009 de l’échantillon permanent inter-régimes des bénéficiaires de la Caisse
nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés (Epib-CNAMTS) [1]. Il s’étend pro-
gressivement à travers une politique d’appels à projet menée par l’Institut National du
Cancer (INCa). Ces appels à projet « soutien aux actions menées par les associations pour
améliorer le dépistage, la détection précoce, et la prévention des cancers », visent pour
le cancer du col à toucher les 40 % de femmes qui échappent au dépistage par frot-
tis (mesure16, action 16.6) et pour lesquelles se développent des stratégies nouvelles
comme le test HPV par auto prélèvement (Marseille, Indre-et-Loire). La loi no 2004-806 du
9 août 2004 dans son objectif no 48, vise à poursuivre la baisse de l’incidence du cancer du
col de 2,5 % par an en France. Il est mentionné « notamment par l’atteinte d’un taux de
couverture du dépistage de 80 % pour les femmes de 25 à 65 ans et l’utilisation du test de
dépistage du HPV ». La loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (HPST) prévoit un ren-
forcement du rôle des sages-femmes en matière de prévention et de dépistage ainsi que
le dépistage systématique du cancer du col chez les femmes enceintes, demandé dans le
rapport du groupe technique de 2006 [2].

夽 Conférence présentée le jeudi 25 novembre 2010 de 12 h 30 à 13 h 00 dans le Grand Amphithéâtre.


Adresse e-mail : marie-cecile.vacher-lavenu@cch.aphp.fr.

0242-6498/$ — see front matter © 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
doi:10.1016/j.annpat.2010.07.039
Dépistage du cancer du col utérin : actualités en 2010 S29

Actuellement 13 départements français dont deux 2009, constitue un début dans la standardisation des
d’outre-mer (DOM) sont engagés dans un dépistage orga- comptes rendus. Actuellement l’agence des systèmes
nisé du cancer du col utilisant les structures de gestion d’information partagés de santé (ASIP), élabore les réfé-
commune aux 3 cancers, sein, côlon et col. Neuf dépar- rentiels d’interopérabilité de notre discipline avec les
tements (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme qui représentants des différentes composantes dont les réfé-
correspondent à la région Auvergne, Cher, Indre-et-Loire, rentiels pour le recueil des données issues du dépistage du
Maine-et-Loire, La Réunion et le Val-de-Marne) rejoignent cancer du col. Un travail de simplification des codes ADICAP
ainsi les 4 départements « pilotes » (Haut-Rhin, Bas-Rhin, utilisés pour la cytologie gynécologique est en cours et déjà
Isère et Martinique). Chaque département doit, de plus, appliqué dans certains départements pilotes. Les objec-
mettre en place un projet innovant pour toucher les femmes tifs poursuivis sont un recueil plus simple et l’utilisation
particulièrement éloignées de la prévention (consultations de ce recueil pour les indicateurs définis avec l’INVS pour
décentralisées, travail avec les associations en contact l’évaluation des programmes de dépistage.
avec les publics précaires, actions vers les bénéficiaires
de la CMUc, actions dans les territoires enclavés. . .). Deux
millions de femmes vont être touchées par cette extension
du dépistage organisé. C’est un pas important.
Par un communiqué de presse, en date du 10 juin 2010, La vaccination mise en place en 2007 :
pour la première fois, le Ministère de la Santé et des Sports points positifs et risques d’effets pervers
et l’INCa, en partenariat avec l’Assurance Maladie, la Mutua-
lité Sociale Agricole et le Régime Social des Indépendants, Un vaccin contre un cancer constitue une innovation impor-
lancent une campagne nationale de mobilisation contre le tante. Il existe actuellement deux vaccins préventifs mis sur
cancer du col utérin. Ces initiatives s’inscrivent dans la le marché en France : un vaccin dit bivalent car protégeant
mise en œuvre des mesures 13, 14, 15 et 16 du Plan cancer contre les HPV de génotype 16 et 18 et un vaccin quadriva-
2009—2013. On trouvera téléchargeable sur le site de l’INCa lent le premier à avoir été mis sur le marché, protégeant
un dossier de presse intitulé « Prévention et dépistage du également contre les HPV de type 6 et 11, non cancéri-
cancer du col de l’utérus » du jeudi 10 juin 2010 ainsi que gènes mais à l’origine du développement de lésions bénignes
le dossier « Le cancer du col de l’utérus en France état des dites « condylomes ». Ces lésions sans risque d’évolution
lieux 2010 ». sont, en revanche, gênantes et difficiles à traiter. Ces vac-
La Haute Autorité de santé (HAS) à travers son ser- cins préventifs, pour être pleinement efficaces, doivent être
vice Évaluation Économique et Santé Publique, finalise la administrés avant les premiers contacts avec les virus. Les
validation, à la demande de la Direction générale de la deux vaccins ont obtenu leur autorisation de mise sur le mar-
Santé, d’une recommandation en Santé Publique sur le ché à environ un an d’intervalle, le 29 septembre 2006 pour
thème du « Dépistage du cancer du col de l’utérus, État le quadrivalent et le 20 septembre 2007 pour le bivalent. La
des lieux et recommandations ». Ce document très inté- vaccination a fait l’objet d’une recommandation conjointe
ressant, à l’argumentaire fouillé, fait le bilan de toutes du Comité technique de vaccinations et du Conseil supé-
les expériences françaises de dépistage : dépistage organisé rieur d’hygiène publique de France (avis du 9 mars 2007)
ou communautaire, dépistage individuel ou opportuniste, [11—15]. La population ciblée par cette vaccination se
dépistage systématique/ciblé. Il propose des perspectives compose des jeunes filles de 14 ans avant l’exposition au
et des stratégies pour augmenter l’efficacité et l’efficience risque de l’infection HPV, des jeunes filles et jeunes femmes
du dépistage, des simulations avec les impacts des scenarii. de 15 à 23 ans (population de rattrapage) qui n’auraient pas
Tous les aspects, démographie médicale, coût des diffé- eu de rapports sexuels ou, au plus tard, dans l’année sui-
rentes prises en charge, etc.. . .sont abordés. Ce document vant le début de la vie sexuelle. La prise en charge par
témoigne de la nécessité d’une organisation et de la prise l’assurance maladie est à hauteur de 65 % sur un coût par
en compte des spécificités de notre pays et de l’état des dose de 130 euros. Trois injections sont nécessaires. Avec
lieux. L’essentiel sur — Lettre de la HAS — no 20 Améliorer le 9 ans de recul des cohortes suivies, il n’apparaît pas néces-
dépistage du cancer du col de l’utérus - témoigne aussi de saire d’effectuer un rappel pour l’instant. On peut regretter
la volonté institutionnelle de communiquer sur le sujet. que la mise en place de cette vaccination ne se soit pas
Ainsi depuis le bilan établi à la mise en place de accompagnée d’un repérage et d’un suivi des cohortes de
l’INCa en 2007 [3], divers documents ont préparé la mise jeunes filles vaccinées. Actuellement le taux de couver-
en place d’un dépistage organisé progressif [4,5]. Le ture est légèrement inférieur à 40 % avec seulement 20 %
cahier des charges mis à jour est disponible sur internet : de vaccination complète. En fait la couverture vaccinale
www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/cancer uterus/cctp.pdf. varie avec l’âge de 15,4 à 27,7 % à 16 ans [1]. Les études
L’expérience marseillaise en population défavorisée [6] sur le coût-efficacité du choix de la prévention par le vaccin
a mis en évidence la difficulté d’identifier et de motiver commencent à être publiées [16].
les femmes échappant au dépistage comme le NHS [7] Les interrogations suivantes ont été soulevées par
avait analysé les facteurs influençant la participation les experts multidisciplinaires qui ont étudié le dossier
des femmes. L’équipe de Besançon [8] a fait part de la de commercialisation : risque de désaffection du dépis-
place du test HPV dans le dépistage primaire en France à tage par frottis des femmes vaccinées [17] donc risque
l’instar d’autres pays européens comme l’Italie [9,10]. Les d’augmentation secondaire des cancers issus des 30 % de
Observatoires Régionaux de la Santé (ORS) ont contribué souches HPV oncogènes non couvertes par les vaccins, effet
aux différentes enquêtes locales. transitoire du vaccin avec émergence d’autres génotypes
La publication du fascicule « Comptes rendus d’anatomie d’HPV oncogènes, risque de décalage de l’apparition du can-
pathologique : données minimales à renseigner pour une cer vers un âge plus avancé. De plus la durée de protection
tumeur primitive. Dispositif d’autorisation des établisse- du vaccin reste inconnue. Signalons l’intérêt d’une étude
ments de santé pour la pratique de la cancérologie. comme EDITH [18] qui a porté sur la distribution des géno-
Traitements, soins et innovations », par l’INCa en décembre types d’HPV en France.
S30 M.-C. Vacher-Lavenu

Enfin la mise en évidence d’un bénéfice de la vaccina- Conflit d’intérêt


tion HPV chez les 25ans/45ans fera peut-être l’objet d’une
extension d’autorisation de mise sur le marché. L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt concernant
cet article.

Les pistes de nouvelles stratégies de


dépistage Références
[1] Le cancer du col de l’utérus en France. État des lieux 2010.
Il faut garder en tête le cadre particulier du dépistage,
Juillet 2010. Institut national du cancer. www.e-cancer.fr.
celui de la santé publique. Dans le programme de dépistage [2] Ministère de la Santé et des Solidarités, Vacher-Lavenu MC.
du NHS du Royaume-Uni, [19] 1000 femmes doivent faire Rapport du groupe technique sur le dépistage du cancer du
l’objet d’un dépistage pendant 35 ans ou 13 000 femmes col de l’utérus. Paris : Ministère de la Santé et des Solidarités ;
pendant 20 ans pour prévenir un seul décès ce qui repré- 2006.
sente 57 000 tests. Le respect strict des recommandations [3] Institut national du cancer, Mahe C, Cocqueel F, Bremard S,
d’un frottis tous les trois ans au lieu d’un rythme parfois Jourdon da Silva N, Pillet N, et al. État des lieux du dépistage
annuel, aurait « une efficacité presque aussi importante, du cancer du col utérin en France. Boulogne-Billancourt: INCa;
un coût environ trois fois plus faible, un coût marginal 2007.
[4] Institut de veille sanitaire, Duport N, Haguenenoer K, Ancelle-
par année supplémentaire d’espérance de vie gagnée plus
Parc R, Bloch J. Dépistage organisé du cancer du col de
de 50 fois plus faible et beaucoup moins d’effets délétères
l’utérus. Évaluation épidémiologique des quatre départements
(faux positifs, faux négatifs, sur diagnostics et sur traite- « pilotes ». Saint-Maurice: INVS; 2007.
ments » [www.insee.fr/]. Mais on connaît mal les facteurs [5] Institut de veille sanitaire, Duport N, Serra D. Dépistage orga-
qui influencent la pratique du dépistage [20,6,21]. Malgré nisé du cancer du col de l’utérus. Guide du format des données
des recommandations européennes [22] les politiques et les et définitions des indicateurs de l’évaluation épidémiologique.
stratégies de dépistage du cancer du col sont très variables Saint-Maurice: INVS; 2009.
d’un pays européen à un autre [23]. [6] Piana L, Leandri FX, Jacqueme B, Held P, Corti J, Andrac Meyer
Les conditions d’invitation constituent une préoccupa- L, et al. Le dépistage organisé des cancers du col utérin pour les
tion importante [24]. Les techniques de frottis milieu liquide femmes en situation médicosociale défavorisées : campagnes
expérimentales du département des Bouches-du-Rhône. Bull
versus conventionnelles ne sont plus au premier plan des
Cancer 2007;94:461—7.
discussions. En revanche, l’utilisation de machines pour une
[7] Schutt RK, Cruz ER, Woodford ML. Client satisfaction in a breast
aide automatisée à la lecture est proposée dans un contexte and cervical cancer early detection program: the influence
d’assurance qualité. Les stratégies de dépistage testées of ethnicity and language, health, resources, and barriers.
explorent préférentiellement les moyens de contourner les Women Health 2008;48:283—302.
comportements d’évitement. Le test HPV par autoprélève- [8] Riethmuller D, Ramanah R, Pretet JL, Mougin C. Intégration
ment à domicile est une piste prometteuse pour les femmes du test HPV dans le dépistage primaire ? J Gynecol Obstet Biol
réticentes à la pratique du frottis cervical [25—27]. La place Reprod (Paris) 2008;37 (suppl.):S139—151.
de l’HVP en dépistage primaire après 30—35 ans est une des [9] Ronco G, Giorgi-Rossi P, Carozzi F, Confortini M, Dalla Palma
pistes privilégiées [28,29]. L’association HPV et frottis en P, Del Mistro A, et al. Results at recruitment from a randomi-
zed controlled trial comparing human papillomavirus testing
milieu liquide est une autre option [30,31]. Par ailleurs,
alone with conventional cytology as the primary cervical cancer
la vaccination modifie le schéma de dépistage des généra-
screening test. J Natl Cancer Inst 2008;100:492—501.
tions à venir [32]. Elle pourrait permettre un échelonnement [10] Ronco G, Giorgi-Rossi P, Carozzi F, Confortini M, Dalla Palma
des frottis de trois à cinq ans sur la population vacci- P, Del Mistro AB, et al. Efficacy of human papillomavirus tes-
née. Il existe déjà des pays où le dépistage est organisé ting for the detection of invasive cervical cancers and cervical
à ce rythme même sur des populations cibles non vacci- intraepithelial neoplasia: a randomized controlled trial. Lancet
nées. Oncol 2010;11:249—57.
[11] Haut conseil de la santé publique. Avis du Comité technique
des vaccinations et du Conseil supérieur d’hygiène publique de
France, section maladies transmissibles relatif à la vaccination
anti-papillomavirus humain 6, 11, 16 et 18 (séance du 09 mars
Conclusion 2007). Paris: HCSP; 2007.
[12] Haute Autorité de santé. GARDASIL suspension injectable,
Le dépistage du cancer du col est revenu sur le devant
vaccin Papillomavirus Humain [types 6, 11, 16, 18]. Avis de
de la scène avec la communication institutionnelle, la transparence du 18 avril 2007. Saint-Denis-La-Plaine: HAS;
l’extension progressive du dépistage organisé, la vaccina- 2007.
tion, l’arrivée de nouveaux outils d’aide au diagnostic ou [13] Haut conseil de la santé publique. Avis relatif à l’âge de la vac-
d’autoprélèvement. Le pathologiste est impliqué dans la for- cination contre les papillomavirus humains (HPV) des jeunes
mulation des items du compte rendu, le codage des lésions, filles devant bénéficier d’une greffe. Paris: Ministère de la
la transmission de données, le respect du cahier des charges Santé de la Jeunesse des Sports et de la Vie Associative; 2008.
et des recommandations de prise en charge en cas de frottis [14] Haut conseil de la santé publique. Avis relatif à l’âge de la
anormal, l’évaluation sans oublier l’indispensable assurance vaccination des jeunes filles contre les papillomavirus humains
qualité. C’est l’occasion de mettre en évidence son par- (HPV) dans les départements français d’outre-mer. Paris; Minis-
tère de la Santé de la Jeunesse des Sports et de la Vie
tenariat dans la chaîne du dépistage. Ses compétences
Associative; 2008.
de morphologiste pour identifier les lésions pathologiques [15] Haute Autorité de santé. CERVARIX suspension injectable,
en cas d’infection virale lui permettent d’effectuer une vaccin Papillomavirus Humain [types 16, 18]. Avis de la trans-
synthèse des dossiers anatomocliniques issus du dépistage parence du 5 mars 2008. Saint-Denis-La-Plaine: HAS; 2008.
entre cytologie et histopathologie et résultats des tests [16] Bergeron C, Largeron N, McAllister R, Mathevet P, Remy V. Cost-
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Dépistage du cancer du col utérin : actualités en 2010 S31

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