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La préparation mentale, qu'est-ce que c'est ?
Définitions :
- Pour permettre au coaché d'être au niveau optimal de ses performances du moment.
- Amener à un niveau optimal d'activation pour une performance maximale.
- L'entraînement mental a pour but de permettre au sujet de contrôler ses pensées, ses attitudes,
ses actions afin de pouvoir éventuellement les changer.
- La préparation mentale c'est favoriser le transfert positif des aptitudes d'entraînement à celle de
la compétition.
- C'est une préparation à la compétition par un apprentissage d'habiletés mentales et
d'habiletés d'organisation et dont le but principal est d'optimiser la performance personnelle
de l'athlète tout en promouvant le plaisir de la pratique en favorisant l'atteinte de l'autonomie.
(Fournier)
De quoi tu as besoin pour être bon pour la première volée ? (archer) habileté organisationnelle.
La notion de plaisir est essentielle. Un préparateur mental ne fait pas travailler si il n'y a pas de
plaisir.
Un athlète doit être autonome, le préparateur mental ne va pas sur le terrain.
Emotion :
- Réaction psychophysiologique organisée à des relations interpersonnelles ou sociales avec
l'environnement.
- Notion de mouvement, se mouvoir, sortir de, hors de...
- C'est une étiquette, un nom que l'on donne à un certain nombre de sensations. C'est une
interprétation de ce qui a été perçu par l'un et/ou l'autre de vos sens. Pour que se développe
une émotion, il faut qu'il y ait un déclencheur externe.
- Celui qui perd le contrôle de ses émotions perd la compétition.
Tennismen qui perd le contrôle émotionnel aux Jeux Olympiques.
- Comment gérer ses émotions (joie/peur/colère/tristesse) ?
Le policier Londonien.
- C'est sur ce pôle que nous avons une action importante en Préparation Mentale.
Difficile d'entrer dans la préparation mentale. Exemple du basketteur beau, riche, qui entre en
NBA.
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L'estime de soi :
- Comment je me perçois ? Combien je m'aime ?
Personne énorme qui s'aime, estime d'elle. Estime importante.
Ai-je une vision positive de moi ? Ai-je des croyances négatives ? Les raisons d'être (au moins 4).
Si on gère les croyances négatives, ça ne nous touche pas.
- "L'estime de soi n'est pas tout mais sans elle il n'y a plus rien".
- "L'évaluation qu'un individu fait et maintient habituellement du regard qu'il porte sur lui-même;
cela exprime une attitude d'approbation ou de désapprobation, et indique dans quelle mesure
l'individu se sent capable, important, couronné de succès et honorable" (Coopersmith).
- Les 3 piliers de l'estime de soi : l'amour de soi (les nourritures affectives)/la vision de soi (les
croyances)/la confiance en soi (nos actes, le bras armé de l'estime).
Pour développer la confiance en soi, tout passe par l'action. La confiance se développe par
l'action. On veut plutôt se cacher, or il faut s'engager, faire.
La confiance :
- C'est quoi ? Je suis en confiance ? J'ai retrouvé la confiance ?
Un étudiant qui vient devant tout le monde dire qu'il a confiance en lui : Faire croire aux autres que
j'ai confiance en moi/alors qu'enfait non.
Eddi Viator : l'exemple de l'arbitrage => l'entraîneur vient lui gueuler dessus, aucun signe de
faiblesse alors qu'en fait pipi dessus.
- La confiance est une boîte vide, elle regroupe tous les autres champs, c'est un ressenti volatil
qui dépend des autres facteurs, elle ne représente pas un savoir faire particulier.
- "Par la confiance qui a guidé les joueurs. La force que dégage cette équipe est un fardeau
difficile à supporter pour son adversaire. Il a beau tout mettre, tactiquement et physiquement, en
place, il garde un doute dans sa tête. L'exemple avait été donné lors de la demie-
finale." (Onesta)
- "Elle correspond à la croyance, à la conviction que l'on est capable d'accomplir une certaine
tâche, la conviction de pouvoir réussir un comportement désiré" plus proche de la vision de soi
(Gould/Weinberg/Thill).
Boules de papiers dans la poubelle. Je me convainc que je vais rentrer le papier dedans.
Boule de pétanque, je me convainc que je vais toucher l'autre boule, je mets tout mon corps. Les
moments où ça ne marche pas étaient du aux pensées négatives.
L'énergie :
- Se calmer;
- S'activer (par la respiration);
- Fluidité;
- Gestion de la douleur.
"Sur le court, le véritable tournant s'est produit lorsque dans la colère, j'ai réussi à garder mon
calme sans gaspiller ni perdre davantage mon énergie, ma concentration." (Federer).
Faire monter l'énergie durant le haka.
La communication :
Chabal qui rentre dans un autre. Les autres avaient peur contre Chabal.
- Attentes mutuelles dans un groupe, les engagements des uns vis-à-vis des autres;
- Leadership;
- Ambiance;
- Renforcer le partenaire;
- Affaiblir l'adversaire (l'influence);
Dunk d'un meneur sur un intérieur.
- Dynamique de groupe;
- Influence réciproque.
"Aujourd'hui vous avez le sentiment d'impressionner vos adversaire ?"
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"Certains mecs dans les 16 premiers mondiaux oui, et d'autres pas du tout. Je ne sais pas si c'est
vrai, mais c'est ce que je ressens. En tous cas, sur l'italien Baldini (vice champion du monde) il y a
10 jours c'était très clair." (Brice Guyart)
Echauffement au basket, stratégie d'influence.
La motivation :
- Détermination;
- Engagement;
- Liée à l'énergie;
- Objectif
Pas d'objectifs autres que de passer la journée, ça sera long. Si on arrive avec l'objectif d'être
attentif ça passe vite.
On se lève avec un objectif, ou on ne se lève pas. Pas d'objectif = pas de motivation.
Personne n'a le pouvoir de motiver les gens. C'est un mythe.
On peut créer un climat motivationnel mais on ne peut pas les motiver.
"Je pense qu'on ne naît pas champion, on le devient. C'est grâce à une approche mentale où les
objectifs occupent une place importante que tout devient possible, tout est réalisable. Le champion
se forme méthodiquement étape par étape." (Raphael Poirez)
Tiger Woods s'entraînait dès petit car il avait un objectif.
L'intervention ;
- Questionnaire;
- Vidéo;
- Ecoute de l'entraîneur;
- Discussions informelles avec le coaché;
- Observation du coaché à l'entraînement, en situation de compétition;
- Ecoute des proches du coaché;
- Programme d'entraînement mental (travail quotidien pour développer les habiletés mentales);
- Confidentialité;
- Volonté, engagement du coaché.
Si l'athlète n'a pas envie de travailler, ça n'est pas la peine.
CM N°2 :
La perception des évènements : "Les évènements ne nous font pas ressentir telle ou telle
émotion : C'est nous qui réagissons aux évènements en fonction de la signification que nous leur
donnons."
L'évènement est neutre, mais ce qu'on fait des évènements qui va déterminer nos réactions. On
interprète notre réalité qui n'est pas la réalité. C'est ce que je fais de la réalité qui va nous faire
ressentir des émotions.
C'est untel qui créer du stress dans une situation.
On peut décréer le stress créé.
"Le stress c'est un booster, l'adrénaline, un élément qui te permet d'être encore plus fort, qui
décuple tes forces dans des conditions extrêmes" (Pascal Gentil)
Il faut distinguer
Les facteurs de stress : Être en amphi face à 70 élèves.
La réaction de stress : J'ai des palpitations cardiaques, je bégaie. Comment je réagis.
Les conséquences de stress : Le CM part dans tous les sens.
Définitions :
Stress : C'est une réaction physiologique, psychologique et comportementale de l'individu pour
faire face et s'adapter à toute situation (stress si demande>ressources).
- Processus déclenché par la perception d'une discordance réelle ou imaginaire entre les
demandes d'une situation et les ressources de ses propres systèmes biologiques,
psychologiques et sociologiques.
4) Mécanismes de stress :
Ce processus est à l'origine du déséquilibre entre l'exigence d'une situation et son aptitude à y
répondre. Le stress est un mécanisme et non un résultat.
Caractéristique de la personne (si anxiété de trait élevée et estime de soi faible alors anxiété d'état
forte.
Cette émotion qu'est l'anxiété traduit la réponse à notre interprétation d'une situation (ex : la
compétition).
- La biologie du stress : "Donnes-moi la force de me battre contre ce qui peut-être changé, la
sagesse d'accepter ce qui ne peut l'être et l'intelligence de savoir faire la différence entre les 2."
La phase d'alerte :
L'adrénaline nous permet d'agir.
Nos sens perçoivent les stresseurs éventuels et envoie l'info au cerveau.
La présence de ces hormones entraîne dans l'organisme des changements :
- Au niveau cardio-vasculaire (FC, vasodilatation au niveau des muscles, dilatation des pupilles).
- Au niveau respiratoire la fréquence augmente et la profondeur de la respiration.
- Au niveau musculaire, tonus des muscles.
- Au niveau cutané, vasoconstriction (petites artères se contractent), sudation, horripilation (les
poils se dressent).
Face à un ours, lever les bras, impressionner.
- Au niveau digestif, la digestion se ralentit voire se stoppe.
- Au niveau sanguin diminution du temps de coagulation.
Phase d'épuisement :
Le burn out. On n'en peut plus. La réserve d'énergie est épuisée.
Le stress cause beaucoup de choses.
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Fisher recherche sur les effets de la noyade (1975) :
Situation de contrôle, le mec ne stresse pas.
Ca montre bien que c'est une perception de la réalité.
Anxiété multidimensionnelle :
Anxiété situationnelle (la peur/la tension).
Anxiété chronique (composante mentale).
Anxiété cognitive (composante mentale).
Anxiété somatique (composante physique).
Au début, l'anxiété cognitive pré-compétitive est élevée et reste élevée et stable à mesure que l'on
se rapproche de la compétition.
L'anxiété sommative reste faible jusqu'à 24h de l'évènement puis augmente rapidement à mesure
que la compétition approche.
Quand la compétition démarre, l'anxiété sommative diminue rapidement et l'anxiété situationnelle
cognitive varie en fonction de l'évolution de l'atteinte de la victoire ou non.
CM N°4 : La concentration :
Exemple de Fabien Barthez qui n'était pas assez attentif à la fin du match sur le corner.
Autre exemple de Ladji Doucouré se concentre sur la course des autres et pas la sienne.
Antoine Deneriaz : Quand on est concentré, tout arrive au ralenti.
Federer : Il garde sa concentration.
Ana Ivanovic : Elle a su garder son calme pendant la finale de Roland-Garros.
Mehdi Baala : Concentré sur un anglais, ensuite sur tout le peloton, ensuite sur lui, puis sur l'écran
géant.
Anthony Terras : Pendant ses attentes il gère son cerveau, pour ne pas qu'il parte. Il apprend à
gérer son champ attentionnel.
Joan Forcades : Rafael Nadal se recentre très vite sur le match présent.
Concentre-toi !
Je suis concentré, mais pas sur votre cours de mathématiques qui n'a pas d'intérêt.
Qu'est-ce qu'il faut faire pour se concentrer.
Se concentrer c'est donc, Orienter, Focaliser ses champs d'attention et Maintenir la focalisation
pendant l'action.
C'est un processus (ça bouge) attentionnel.
La focalisation est mentale.
L'attention est flexible et orientable mais dans un seul mode de focalisation à la fois.
=> La focalisation de l'attention entraîne une concentration précise.
On ne peut pas être sur tous les champs.
Types de focalisation :
- Large;
Plusieurs informations, évènements, prendre en compte l'environnement qui change.
- Etroite :
1 ou 2 informations.
- Externe :
Dirigée vers un objet extérieur (les adversaires).
- Interne :
Pensée ou sensation intérieures (analyser sa stratégie), dirigés vers l'intérieur (en soi).
CM N°5 :
Visualisation et imagerie :
Avant chaque frappe, je vais dans la caméra qui se trouve dans ma tête. Cette caméra personnelle
est une clé pour ma concentration et pour mon approche positive de chaque coup.
Killy (1968) : Avant de m’engager dans une course, je m’imagine dans les traces de mon slalom,
je fais la course en tête, voyant chaque virage, sentant mon corps réagir à chaque changement de
direction.
Chris Evert (1982 : Avant de jouer un match, je répète avec attention ce qui est susceptible de se
passer et comment je réagirais dans certaines situations. Je me vois en train de jouer des points
typiquement adoptés au style de mon adversaire… Ceci m’aide à me préparer mentalement pour
le match et avant même d’être allée sur le cours, j’ai l’impression d’avoir déjà jouée.
Au basket : Aux LF => Le fait de visualiser et de faire permet d’avoir de meilleurs résultats (1972).
Cela peut-être un image reproductrice. Quelque chose que j’ai déjà vécu, je peux le faire revenir
plus facilement.
Ou anticipatrice. Quelque chose que j’anticipe, que je n’ai pas encore vécu. Ne jamais forger une
image anticipatrice où je gagne. Il vaut mieux anticiper son attitude que de se voir sur le podium.
L’imagerie visuelle :
Interne => La personne est actrice (à la première personne).
Externe => La personne est spectatrice (à la troisième personne).
Quand ça se passe bien, il vaut mieux se mettre en interne. Quand ça se passe pas bien, il vaut
mieux se mettre en externe.
Imagerie Kinesthésique (perception des informations corporelles : déplacements, tensions,
amplitudes).
Imagerie Tactile (Informations liées au contact du corps avec différents éléments).
Imagerie Auditive (Informations sonores du mouvement : bruit des appuis, ballon au sol, le clic de
l’archer.
Image Olfactive (Informations liées aux odeurs, senteurs dans la pratique en sport).
Image Gustative (Informations liées au goût et à la saveur, en sport).
L’Image Globale sera beaucoup plus forte, très puissante.
En terme de mémoire, ce qui est olfactif, c’est le plus fort.
Les sensations olfactives sont très fortes.
La chronométrie mentale :
La complexité de la tâche a tendance à augmenter la durée de l’IM. Plus ma tâche est complexe,
plus j’augmente.
Quand on demande d’imager en K, il y a souvent une surestimation par rapport au V.
On surestime souvent par rapport au visuel.
Dès que le mouvement est long, on va sous-estimer l’imagerie (si >30s). Plus c’est long, plus c’est
dur de rester dans la proximité juste.
Souvent (ne pas généraliser) :
Débutant => Sous estime.
Confirmé => Sur estime.
Expert => Equivalence temporelle.
Tant que l’on a pas d’isochronie entre l’imagerie et le réel, c’est difficile.
Modifications volontaires :
Ceux qui ont travaillé en IM ralentie, vont mettre plus de temps en réel.
Ceux qui ont travaillé plus vite en IM, vont mettre moins de temps en réel.
Attention aux modifications involontaires (danger pour le réel).
Dans tous les cas, tant qu’il n’y a pas synchronie entre le réel et l’imagé, pas d’accélération ou de
ralentissement du geste, sinon danger.
Vidéo de Tony Estanguet en visualisation mentale à l’Insep.
Quand il y a synchronie, on peut travailler sur le tempo du geste.
Je peux modifier le vrai en travaillant dans le virtuel.
Si 50% de mes capacités attentionnelles sont prises par le stress, je vais traiter l'information avec
50% de mes capacités.
Les manifestations du stress "mangent" une grande partie des ressources attentionnelles et
détournent l'attention des informations pertinentes, ce qui impact négativement la performance.
Importance des automatismes pour libérer les ressources attentionnelles.
Avant l'action :
Attaquer fort - Adaptation à l'ambiance.
Construire des routines de concentration.
Pendant l'action :
Garder le contact - Focalisation de l'attention - Finir fort.
Gestion de l'erreur, de la fatigue, des émotions...
Régulation du dialogue interne.
Rechercher et identifier les automatismes adaptés, les modes de concentration nécessaire à
l'action.
Exercices de répétition mentale.
Exercices de puissance de concentration et de flexibilité des champs d'attention.
Gestion du regard (ne pas regarder le score mieux gérer son regard, ne pas regarder son
adversaire à l'échauffement mieux rester centré sur ses sensation, sur ce que l'on fait).
Rester "moi, ici, maintenant."
Jouer sur le changement de champ attentionnel (partir et savoir revenir).
Faire durer sa concentration (rester face à un objet le plus longtemps possible).
Prendre les bonnes informations.
Visualisation de mon champ attentionnel.
CM N°6 :
Juste avant l’entretien, Je suis en position basse par rapport à mon coaché sur le contenu et sur le
processus. C’est l’athlète qui amène le contenu. En revanche, je suis celui qui dirige le processus.
Je ne sais rien (tout ce que je dis, doit être frais)…
Je ne veux rien…
Je n’entends rien…
Fonctionnement humain :
La situation : Mes filtres sensoriels, socioculturels, mon histoire personnelle, le moment =>
J’entends, je perçois.
Attribution de sens : La pensée => J’interprète.
Etat interne ressenti : Emotion => Je ressens.
Comportement : Action => J’agis.
Tout comportement part d’une attitude positive.
Je fais exprès de rater un lancer-franc : bonne attitude.
A 5 matchs de la fin, en N1 je joue plus comme avant => Pas envie de monter en PRO B car
remercié.
Le déroulement de l’entretien :
Travailler sur 2 niveaux :
Ce que l’on observe (contexte, système de référence du coaché, les infos verbales et non
verbales)
Ce sur quoi on va travailler.
Les étapes habituelles de l’entretien :
Accueil, reprise de contact, Objectif de la séance, Co-construction du thème de la séance,
Résolution, Clôture de la séance.
Les silences :
Silence plein : Pour laisser la place à l’autre et non pas être absent.
Silence vide : Je le laisse dans la découverte, il me donne une information pour que je rebondisse
et je ne dis rien, je le regarde dans les yeux, il investit le temps.
Le temps de parole du coach 20%.
Observation :
Macro-Observation :
Mouvements, gestes, sons, phrases, mimiques, les odeurs, l’ambiance de la séance.
Micro-Observation :
Couleur de la peau, mouvements nerveux, tics, le changement de vocabulaire, variation de
rythme, de volume.
Le non verbal 60%.
Le verbal 40%.
La reformulation :
Echo : Un seul mot « toujours ».
On relance l’adverbe = qui reprend l’ensemble de la phrase.
Reflet : Je reprends les mêmes mots, on reprend la phrase cela fait miroir.
Le fait d’entendre les mots que l’on a prononcé va déclencher une réaction en lui.
De synthèse, de clarification : « Si je vous ai bien compris ». C’est un accusé de réception. Je fais
une synthèse de ce qu’il a dit.
Déductive : On reformule ce qui n’a pas été dit, on ramène le coaché à un niveau où il n’était pas
(« C’est toujours comme cela » ; « Cela vous arrive souvent comme cela »)
On le ramène à un niveau inférieur, on évite la reformulation écho, il était à un niveau au dessus
on revient en dessous.
La synchronisation :
Verbale : Registre utilisé (V, A, K), Expression typique, idée clé, reformulation. On essaie de se
synchroniser comme lui. On s’adapte à la posture de l’autre. Utilisation du téléphone si l’autre le
fait également.
Non verbale : Posture, gestuelle, respiration, rythme, distance.
La synchronisation marche aussi dans l’autre sens.
En stimulant les ressources, la personne en contact avec ses valeurs ses besoins, sait ce dont elle
ne veut plus, le sens de sa démarche lui apparaît clairement.
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Le coach utilise les « taches » le but est de faire quelque chose pour que le client prenne
conscience de ses ressources ce qui in fine peut déboucher sur des changements de
comportement ou de point de vue.
Différentes tâches :
- Les tâches métaphoriques, symboliques accompagnées de rituel (exemple : le deuil de la
superbe saison passée) : un athlète a raté une compétition. Comme faire le deuil de cette
étape ?
- Les tâches ordalies (pas en rapport avec la difficulté mais pénible à accomplir régulièrement)
Exemple : A chaque fois que je me parle mal, je mets mon réveil à sonner à 2 heures du matin
- Les tâches paradoxales ou les prescriptions du symptôme qu’il a le pouvoir de provoquer son
symptôme et donc peut-être aussi de le stopper.
Si je suis capable de rajouter du stress, je peux en retirer.
Quelqu’un de perfectionniste, on lui demande de faire 3 erreurs par jour, non dommageable.
- Les tâches homogènes : Elle permet un entraînement à la solution.
Exemple : Problème de confiance, revivre tous les 3 jours situations de confiance.
CM N°9 :
Face à la production d’une performance, les craintes, les peurs, les plus courantes :
Saut en hauteur quand il pleut : Je change cette croyance. Mes chances d’être champion du
monde en conditions normales est compliqué.
Je me mets à l’esprit que lorsqu’il pleut, c’est agréable. Si je casse cette croyance, c’est une
opportunité.
- La recherche d’approbation et d’estime (tout le temps être l’objet d’un amour d’une approbation
de toutes les personnes) (pas obligé d’obtenir l’approbation des autres) (le contrôle de ce que les
autres pensent de nous) (rendre les choses désirables en nécessité absolue nous créons de
l’anxiété).
Notre réussite, notre compétence sont des impératifs et déterminent notre valeur humaine (notre
valeur est liée à nos réussites) (faire correctement implique de la reconnaissance).
- L’évaluation globale de la valeur humaine des individus sur la base de certains de leurs
comportements (ceux qui me nuisent sont des mauvaises personnes) (un comportement n’est
pas la personne) (on peut accepter le fautif sans accepter ses fautes) (on peut ne pas
comprendre les faits des autres).
- L’évaluation globale de la valeur humaine des individus sur la base de certains de leurs
comportements (ceux qui me nuisent sont des mauvaises personnes) (un comportement n’est
pas la personne) (on peut accepter le fautif sans accepter ses fautes) (on peut ne pas
comprendre les faits des autres).
- La construction des évènements insupportables (la vie est terrible, insupportable, inacceptable)
(les choses ne se produisent pas comme souhaité) (certains évènements sont si graves que l’on
ne peut pas être heureux)
- L’origine de nos maux et de nos problèmes (cela vient de l’extérieur et on ne peut pas contrôler
nos ressentis) (autrui peut me rendre malheureux) (tous les évènements positifs peuvent aussi
engendrer des problèmes) (avons nous des prises sur nos pensées, émotions,
comportements) ?
- L’importance à donner aux évènements non désirés (quand quelque chose d’effrayant nous
arrive cela va forcément nous préoccuper) (se faire du soucis et l’apparition de l’évènement ?)
(les évènements nous font perdre de l’énergie et nous limitent)
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- Accepter de travailler sur soi-même (on peut éviter beaucoup de difficultés de la vie/
autodiscipline) (éviter un problème ne fait pas disparaître celui-ci) (évitement et contre
productivité?)
- L’injustice des choses telles qu’elles arrivent (les personnes ou les choses devraient être
meilleurs que ce qu’elles sont) (si on ne trouve pas rapidement de solution la vie va devenir
dramatique) (les choses douloureuses ne devraient pas exister).
- Le besoin de certitude (avoir un haut degré de certitude pour aller bien) (les certitudes, cela
existe ?) (même sans ordre parfait et ni certitude, le bonheur est possible) (l’univers n’est pas tenu
de tourner selon nos désirs) (le passé n’est pas toujours objectif, on interprète le passé)
La flexibilité de la concentration :
Sur moi, sur le jury, sur moi (je suis sur l’épreuve, j’en sors, j’y reviens); sur moi, sur l’arbitre, sur
moi (je suis sur l’action sportive, j’en sors, j’y reviens).
Intensité de la concentration :
Moi, ici, maintenant.
CM N°9 :
La détermination d’objectifs :
On peut construire un athlète sans l’entraîner dans l’eau (pour nageur). Il faut créer un effet de
surprise => Entraîneur de Popov qui l’emmène au musée.
Définition d’objectifs :
Il faut que l’objectif soit spécifique et mesurable :
Pour orienter et mobiliser les efforts par rapport à ces objectifs. Je sais pourquoi je viens
m’entrainer.
Attention au degré trop élevé de difficulté qui pourrait entraîner du découragement (voir pour les
retours de blessure, l’arrivée dans de nouvelles structures, le changement d’entraineur.
En sport collectif => Objectif collectif / individuel. Difficile à gérer.
Objectifs de résultats ;
Donnent la direction à la motivation, but à atteindre.
Evaluation par rapport aux autres, à un score à atteindre, un temps record…
Comparaison sociale, aux autres…
Effort proportionnel au niveau adverse.
Dépendent de facteurs extérieurs à l’athlète => Incontrôlables, stressant.
En cas d’échec, destructeur pour l’estime.
Ces objectifs sont indispensables en sport. Compétition et résultats => Essence du sport.
Le résultat est la conséquence de la maîtrise technique, tactique, physique et émotionnel au sein
de l’activité.
Les buts doivent être partagés de plein gré, voire même déterminés par l’athlète, pour :
- Augmenter son investissement et sa détermination;
- Le rendre plus persévérant;
- Développer son plaisir;
- Développer son sentiment de contrôle et de maîtrise de son projet et ainsi son envie d’aboutir
dans son projet.
=> Être acteur de sa pratique de son projet, se l’approprier en le construisant (et non spectateur ou
consommateur).
Intérêts :
Rendre les sportifs acteurs de leur pratique, le faire adhérer au projet voire le lui faire construire !
(curiosité, investissement, compréhension des exercices).
Renforcer la confiance.
Renforcer l’engagement et les efforts.
Optimiser son temps d’entraînement.
Développer sa concentration.
Gérer ses émotions (S’orienter vers le jeu, oublier l’enjeu).
Permettre des échanges constructifs (Justifier ses débriefs, et ses choix tactiques).
Mieux analyser ses compétitions, prendre du recul.
Prévenir les abandons (La maîtrise donne toi le droit à l’erreur !).
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Développer les notions de plaisir et de progrès personnel.
Les performances d’un sportif tirent bénéfice de sa capacité à gérer ses objectifs et cette capacité
est éducable.