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ESPACES DE MATRICES ET DE POLYNOMES

1. Etudier si les systèmes de matrices suivant constituent une base B de M(2; R).

Si oui donner la matrice


 de passage de la base canonique à la base B, et écrire les coordonnées

1 2
de la matrice B = dans cette base.
3 4
Dans le cas contraire, donner une base et la dimension du sous-espace que le système engendre
et écrire les vecteurs du système dans cette base.

       
1 1 0 1 0 0 1 0
a) A1 = A2 = A3 = A4 =
0 0 0 1 1 1 1 0
       
1 1 1 1 0 1 1 0
b) A1 = A2 = A3 = A4 =
1 0 0 1 1 1 1 1
       
1 1 1 1 1 0 0 1
c) A1 = A2 = A3 = A4 =
1 1 0 1 0 1 0 0
       
1 1 1 −1 1 0 0 1
d) A1 = A2 = A3 = A4 =
1 1 −1 1 0 1 1 0
       
1 1 1 −1 1 1 1 1
e) A1 = A2 = A3 = A4 =
1 1 1 1 −1 1 1 −1

2. Soit A dans M(p; R), et x un nombre réel.

a) Montrer que le sous-ensemble F de M(p; R) formé des matrices M telles que AM = xM A,


est un sous-espace vectoriel de M(p; R). Déterminer F si A = I, puis si A = O.
 
1 1
b) On prend A = et p = 2. Déterminer F dans ce cas. Trouver une base et la
−1 −1
dimension de F.
 
a b
3. Soit A = dans M(2; R).
c d
a) Calculer A2 − (a + d)A. Retrouver la condition nécessaire et suffisante pour que A soit inver-
sible, et exprimer l’inverse comme combinaison linéaire de A et de I.

b) Soit F le sous-espace de M(2; R) engendré par A et I. Déterminer la dimension de F, puis


montrer que le produit de deux éléments de F appartient à F.

1
4. Dans R3 [X], on donne le système B formé des polynômes.

P1 (X) = (1 − X)3 , P2 (X) = X(1 − X)2 , P3 (X) = X 2 (1 − X) , P4 (X) = X 3

a) Montrer que ce système est une base de R3 [X].

b) En utilisant la formule du binôme de Newton pour développer [X + (1 − X)]k , exprimer les


polynômes 1,X,X 2 ,X 3 en fonction des éléments de B.

c) Ecrire la matrice de passage de la base canonique à la base B, ainsi que la matrice de passage
de B à la base canonique. Vérifier que le produit de ces deux matrices vaut bien I.

d) Dans Rn [X], on considère les polynômes Pk+1 (X) = X k (1 − X)n−k pour k variant de 0 à n.

Exprimer les polynômes 1,X, . . . X n en fonction des polynômes P1 , · · · Pn+1 . Qu’en déduit-on
pour le système (P1 , . . . Pn+1 )?

5. Etudier si les systèmes de polynômes suivant constituent une base B de R3 [X].

Si oui exprimer les coordonnées du polynôme H(X) = aX 3 + bX 2 + cX dans la nouvelle base..

Dans le cas contraire, donner une base et la dimension du sous-espace que le système engendre
et écrire les vecteurs du système dans cette base.

a) P1 (x) = 1 + X , P2 (X) = 1 + X − X 2 , P3 (X) = X 2 − X 3 , P4 (X) = X 3

b) P1 (X) = 1 , P2 (X) = X + 1 , P3 (X) = X 2 − X , P4 (X) = X 3 + 1

6. Soit les polynômes

P1 (X) = X(X 2 − 1) , P2 (X) = X(X − 1)(X − 2) , P3 (X) = X 2 (X − 1) , P4 (X) = X 2 + 1 .

Ils engendrent un sous-espace F de R3 [X]. On veut déterminer ce sous-espace, sans développer


les polynômes et sans calcul matriciel.

a) Montrer que (P1 ,P2 ,P4 ) est un système libre.

b) Montrer que P3 est une combinaison linéaire de (P1 ,P2 ,P4 ). En déduire la dimension de F.

c) Montrer que a + bX + cX 2 + dX 3 appartient à F, si et seulement si il vérifie la relation linéaire


a − b − c − d = 0. Comment appelle-t-on un tel sous-espace?

2
Corrigé
1) La base canonique de M(2; R) est dans ce qui suit
       
1 0 0 1 0 0 0 0
a) E1 = E2 = E3 = E4 =
0 0 0 0 1 0 0 1
 
1
2
La matrice des coordonnées de B dans cette base est donc 3.

4
Les systèmes proposés contiennent 4 matrices. On a donc une base si et seulement si le système
est de rang 4.

a) On a dans la base canonique

A1 = E1 + E2 , A2 = E2 + E4 , A3 = E3 + E4 , A4 = E1 + E3 ,

et la matrice du système est donc


 
1 0 0 1
1 1 0 0
P =
0

0 1 1
0 1 1 0

En effectuant un pivot sur cette matrice, on obtient


       
1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1
1 1 0 0 0 1 0 −1
 0 1 0 −1 0 1 0 −1
 =⇒  =⇒   =⇒ 
0

0 0 1 1 0 0 1 1  0 0 1 1 0 1 1
0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0
Le système est de rang 3. Ce n’est donc pas une base de M(2; R). Les trois premières matrices
(A1 ,A2 ,A3 ) constituent une base du sous-espace engendré, qui est donc de dimension 3, et l’on
a la relation
A4 = A1 − A2 + A3 .
b) On a dans la base canonique

A1 = E 1 + E 2 + E 3 , A2 = E1 + E2 + E4 , A3 = E2 + E3 + E4 , A4 = E1 + E3 + E4 ,

et la matrice du système est donc


 
1 1 0 1
1 1 1 0
P =
1

0 1 1
0 1 1 1

En effectuant un pivot sur cette matrice, complétée par le vecteur colonne des coordonnées de
la matrice B dans la base canonique, on obtient

1 1 0 1 1 1 1 0 1 1
1 1 1 0 2 0 0 1 −1 1
=⇒ =⇒
1 0 1 1 3 0 −1 1 0 2
0 1 1 1 4 0 1 1 1 4

3

1 0 1 1 3 1 0 0 2 2 1 0 0 0 −2/3

0 0 1 −1 1 0 0 1 −1 1
0 0 1 0 7/3
=⇒ =⇒
0 −1 1 0
2 0 −1 0 1 1 0 −1 0 0 −1/3

0 0 2 1 6 0 0 0 3 4 0 0 0 3 4

Le système est de rang 4. C’est donc une base de M(2; R). D’autre part l’équation

B = x1 A1 + x2 A2 + x3 A3 + x4 A4 ,

se traduit par le système      


1 1 0 1 x1 1
1 1 1 0 x2  2
   =  ,
1 0 1 1 x3  3
0 1 1 1 x4 4
et le pivot précédent donne donc les coordonnées de B dans la nouvelle base :

x1 = −2/3 , x2 = 1/3 , x3 = 7/3 , x4 = 4/3 .

c) On a dans la base canonique

A1 = E 1 + E 2 + E 3 + E 4 , A2 = E1 + E2 + E4 , A3 = E1 + E4 , A4 = E2 ,

et la matrice du système est donc


 
1 1 1 0
1 1 0 1
P =
1

0 0 0
1 1 1 0

On peut remarquer tout de suite que le système n’est pas une base, car il a deux lignes égales.
Donc le rang n’est pas quatre.
En effectuant un pivot sur cette matrice, on obtient
     
1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0
1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 −1 1
  =⇒   =⇒  
1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0
1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0
Le système est de rang 3, et (A1 ,A2 ,A4 ) constitue une base du sous-espace engendré, qui est
donc de dimension 3. De plus,
A3 = A2 − A4 .
d) On a dans la base canonique

A1 = E 1 + E 2 + E 3 + E 4 , A2 = E1 − E2 − E3 + E4 , A3 = E1 + E4 , A4 = E2 + E3 ,

et la matrice du système est donc


 
1 1 1 0
1 −1 0 1
P = 
1 −1 0 1
1 1 1 0

On peut remarquer tout de suite que le système n’est pas une base, car il a deux lignes égales,
donc le rang n’est pas quatre.

4
En effectuant un pivot sur cette matrice, on obtient
     
1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 0
−1 0 −2 −1  =⇒ 0 −2 −1 1
1 0 1  1  
 =⇒ 
1 −1 0 1 0 −2 −1 1 0 0 0 0
1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Le système est de rang 2, et (A1 ,A4 ) constitue une base du sous-espace engendré, qui est donc
de dimension 2. De plus,

A2 = A1 − 2A4 et A3 = A1 − A4 .

e) On a dans la base canonique

A1 = E1 +E2 +E3 +E4 , A2 = E1 −E2 +E3 +E4 , A3 = E1 +E2 −E3 +E4 , A4 = E1 +E2 +E3 −E4 ,

et la matrice du système est donc


 
1 1 1 1
1 −1 1 1
P = 
1 1 −1 1 
1 1 1 −1

En effectuant un pivot sur cette matrice, complétée par le vecteur colonne des coordonnées de
la matrice B dans la base canonique, on obtient

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 −1 1 1 2 0 −2 0 0 1
=⇒ =⇒
1 1 −1 1 3 0 0 −2 0 2
1 1 1 −1 4 0 0 0 −2 3

1 0 1 1 3/2 1 0 0 1 5/2 1 0 0 0 4
0 −2 0 0 1 0 −2 0 0 1 0 −2 0 0 1
=⇒ =⇒
0 0 −2 0 2
0 0 −2 0 2
0 0 −2 0 2
0 0 0 −2 3 0 0 0 −2 3 0 0 0 −2 3
Le système est de rang 4. C’est donc une base de M(2; R). D’autre part, l’équation

B = x1 A1 + x2 A2 + x3 A3 + x4 A4 ,

se traduit par le système


     
1 1 1 1 x1 1
1 −1 1 1 x2  2
   =  ,
1 1 −1 1  x3  3
1 1 1 −1 x4 4

et le pivot précédent donne donc les coordonnées de B dans la nouvelle base :

x1 = 4 , x2 = −1/2 , x3 = −1 , x4 = −3/2 .

2) a) On vérifie les propriétés de sous-espace vectoriel. Tout d’abord

AO = xOA = O ,

5
donc O appartient F.

Si M et M 0 sont dans F, on a

A(M + M 0 ) = AM + AM 0 = xM A + xM 0 A = x(M + M 0 )A ,

et donc M + M 0 appartient à F.

Enfin, si M appartient à F, et si λ est réel

A(λM ) = λ(AM ) = λ(xM A) = (λx)M A = x(λM )A ,

et donc λM appartient à F.

Si A = O l’équation est vérifiée quel que soit M , donc

F = M(p; R) .

Si A = I l’équation devient M = xM , soit (x − 1)M = O. Donc si x 6= 1, la seule solution est


M = O, et
F = {O} .
Par contre, si x = 1, toute matrice est solution et,

F = M(p; R) .
 
a b
b) Posons M = . On a
c d
    
1 1 a b a+c b+d
AM = = ,
−1 −1 c d −a − c −b − d

et     
a b 1 1 a−b a−b
MA = = .
c d −1 −1 c−d c−d
L’équation AM = xM A est donc équivalente au système :


 a + c = x(a − b)
b + d = x(a − b)


 −a − c = x(c − d)
−b − d = x(c − d)

ou encore à 

 (1 − x)a + xb + c = 0
xa − (1 + x)b − d = 0


 a + (1 + x)c − xd = 0
b + xc + (1 − x)d = 0

Effectuons un pivot sur la matrice du système.

1−x x2 x − x2
     
x 1 0 0 x 0 0 0 0
 x −1 − x 0 −1  0 −1 − x −x − x2 x2 − 1  0 0 0 0 
  =⇒   =⇒  
 1 0 1 + x −x  1 0 1+x −x  1 0 1 + x −x 
0 1 x 1−x 0 1 x 1−x 0 1 x 1−x

6
Le système est donc de rang 2. Il est équivalent à

a + (1 + x)c − xd = 0
b + xc + (1 − x)d = 0

Les inconnues principales a et b se calculent en fonction des autres



a = −(1 + x)c + xd
b = −xc + (x − 1)d

Les matrices M sont donc


   
−1 − x −x x x−1
M =c +d .
1 0 0 1
   
−1 − x −x x x−1
Les matrices et forment une base de F qui est donc de dimension 2.
1 0 0 1

3) a) On a
a2 + bc ab + bd
 
2
A = ,
ac + cd bc + d2
puis  
2 bc − ad 0
A − (a + d)A = = (bc − ad)I .
0 bc − ad
Si ad − bc 6= 0, on a  
1
A (A − (a + d)I) = I ,
ad − bc
et il en résulte que A est inversible, et que
1
A−1 = (A − (a + d)I) .
ad − bc
Si ad − bc = 0, on a
A[A − (a + d)I] = O .
Si A était inversible, on obtiendrait en multipliant par A−1

A − (a + d)I = O .

Alors    
a b a+d 0
A= = ,
c d 0 a+d
et on en déduit a = d = c = b = 0, soit A = O, d’où une contradiction car O n’est pas inversible.

b) Les matrices A et I forment un système libre, donc une base de F, si et seulement si A n’est
pas un multiple de I. Sinon l’espace est engendré par I. C’est alors un espace de dimension 1.

Soit M = xA + yI et M 0 = x0 A + y 0 I, alors

M M 0 = (xA + yI)(x0 A + y 0 I) = xx0 A2 + (xy 0 + yx0 )A + yy 0 I .

Mais
A2 = (a + d)A + (bc − ad)I ,

7
d’où

M M 0 = xx0 [(a + d)A + (bc − ad)I] + (xy 0 + yx0 )A + yy 0 I


= [xx0 (a + d) + xy 0 + yx0 ]A + [xx0 (bc − ad) + yy 0 ]I .

On constate bien que M M 0 appartient à F.

4) a) Si l’on a
a1 P1 (X) + a2 P2 (X) + a3 P3 (X) + a4 P4 (X) = 0 ,
en calculant ce polynôme en 0, puis en 1, on obtient a1 = a4 = 0. Donc

a2 X(1 − X)2 + a3 X 2 (1 − X) = 0 ,

alors en divisant par le polynôme X(1 − X)

a2 (1 − X) + a3 X = 0 ,

en calculant ce polynôme en 0, puis en 1, on obtient a2 = a3 = 0. Tous les coefficients sont


nuls, ce qui signifie que (P1 ,P2 ,P3 ,P4 ) est un système libre. Comme ce système contient quatre
éléments et que R3 [X] est de dimension 4, c’est une base de R3 [X].

b) On a
k
X
1 = [X + (1 − X)]k = Cik X i (1 − X)k−i ,
i=0

donc, si k = 3

1 = X 3 + 3X 2 (1 − X) + 3X(1 − X)2 + (1 − X)3 = P4 (X) + 3P3 (X) + 3P2 (X) + P1 (X) ,

puis, si k = 2,
1 = X 2 + 2X(1 − X) + (1 − X)2 ,
et en multipliant par X,

X = X 3 + 2X 2 (1 − X) + X(1 − X)2 = P4 (X) + 2P3 (X) + P2 (X) .

Enfin
1 = X + (1 − X) ,
en en multipliant par X 2 ,

X 2 = X 3 + X 2 (1 − X) = P4 (X) + P3 (X) .

Comme P4 (X) = X 3 , on peut écrire la matrice de passage de la base B à la base canonique :


 
1 0 0 0
3 1 0 0
Q= 3
 .
2 1 0
1 1 1 1

Par ailleurs en développant les polynômes Pk , on a

P1 (X) = 1 − 3X + 3X 2 − X 3 , P2 (X) = X − 2X 2 + X 3 , P3 (X) = X 2 − X 3 , P4 (X) = X 3 ,

8
donc la matrice de passage de la base canonique à la base B est
 
1 0 0 0
−3 1 0 0
R=  3 −2 1 0 .

−1 1 −1 1

On vérifie facilement que QR = I.

c) On a
n−k
X
1 = [X + (1 − X)]n−k = Cin−k X i (1 − X)n−k−i ,
i=0

donc, si 0 ≤ k ≤ n,
n−k
X
Xk = Cin−k X k+i (1 − X)n−k−i ,
i=0

c’est-à-dire
n−k
X
k
X = Cin−k Pk+i+1 .
i=0

Comme tout polynôme de B s’écrit comme combinaison linéaire des polynômes X i , il s’écrit
comme combinaison linéaire des polynômes Pi , et le système (P1 , . . . ,Pn+1 ) est générateur.
Comme il contient n + 1 éléments et que Rn [X] est de dimension n + 1, le système B est
donc une base de Rn [X].

5) a) La matrice du système est


 
1 1 0 0
1 1 0 0
  .
0 −1 1 0
0 0 −1 1

On constate qu’elle possède deux lignes identiques. Elle n’est donc pas de rang 4, et le système
n’est pas une base.

Effectuons un pivot sur la matrice du système.

       
1 1 0 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 1
1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
  =⇒   =⇒   =⇒  
0 −1 1 0 0 −1 1 0 0 −1 1 0 0 −1 0 1
0 0 −1 1 0 0 −1 1 0 0 −1 1 0 0 −1 1

Le système est de rang 3, une base du sous-espace engendré est (P1 ,P2 ,P3 ), et l’on obtient la
relation
P4 = P1 − P2 − P3 .
b) La matrice du système est  
1 1 0 1
0 1 −1 0
P =
0
 .
0 1 0
0 0 0 1

9
On constate qu’elle est triangulaire, avec des coefficients non nuls sur la diagonale qui peuvent
servir de pivots (polynômes de degrés échelonnés). Le système est donc une base, et P est la
matrice de passage de la base canonique à la base B. Cherchons la matrice inverse, en faisant
un pivot sur le tableau constitué des matrices A et I.


1 1 0 1 1 00 01 0 1 1 1 −1 0 0
0 1 −1 0 0 10 00 1 −1 0 0 1 0 0
=⇒ =⇒
0 0 1 0 0 00 10 0 1 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 01 00 0 0 1 0 0 0 1

1 0 0 1 1
−1 −1 0 1 0 0 0 1 −1 −1 −1
0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0
=⇒
0 0 1 0 0
0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1
On a fait apparaı̂tre à gauche la matrice I, alors la matrice P −1 apparaı̂t à droite. Donc
 
1 −1 −1 −1
0 1 1 0
P −1 = 0 0
 .
1 0
0 0 0 1

La matrice des coordonnées de H dans la base canonique est


 
0
c
X= b ,

Alors, si la matrice des coordonnées de H dans la nouvelle base est


 
u
v
X0 = 

w  ,

z
on a
X 0 = P −1 X ,
d’où  
−a − b − c
 b+c 
X0 =   ,
 b 
a
donc
H(X) = −(a + b + c)P1 (X) + (b + c)P2 (X) + bP3 (X) + aP4 (X) .

6) a) Si l’on a la relation
uP1 (X) + vP2 (X) + wP4 (x) = 0 ,
soit
uX(X 2 − 1) + vX(X − 1)(X − 2) + w(X 2 + 1) = 0 ,

10
on obtient 2w = 0, en donnant à X la valeur 1. Donc w = 0 et

uX(X 2 − 1) + vX(X − 1)(X − 2) = 0 .

En donnant à X la valeur −1, on trouve −6v = 0, donc v = 0. Il reste

uX(X 2 − 1) = 0 ,

d’où u = 0. Il en résulte que le système est libre. La dimension de F est supérieure à 3.

b) Cherchons si l’on a

X 2 (X − 1) = uP1 (X) + vP2 (X) + wP4 (x) .

En donnant à X successivement les valeurs 0, −1 et 2, on obtient

w = 0 , − 6v = −2 , 6u = 4 .

Soit alors le polynôme


2 1
Q(X) = X 2 (X − 1) − P1 (X) − P2 (X) .
3 3
C’est un polynôme de degré au plus 3. De plus d’après ce qui précède, il vérifie les égalités

Q(0) = Q(−1) = Q(2) = 0 .

Mais on voit facilement que de plus Q(1) = 0. Il en résulte que le polynôme Q a quatre racines.
Alors Q est le polynôme nul, et donc
2 1
P3 (X) = P1 (X) + P2 (X) .
3 3
Comme P3 est combinaison linéaire de (P1 ,P2 ,P4 ), ce système engendre F, et c’est donc une
base de F qui est de dimension 3.

c) Soit H(X) = a + bX + cX 2 + dX 3 un élément de F. Il se décompose dans la base (P1 ,P2 ,P4 ).


On a donc la relation

a + bX + cX 2 + dX 3 = uP1 (X) + vP2 (X) + wP4 (x) ,

on obtient, en donnant à X successivement les valeurs 1 et 0,

a + b + c + d = 2w et a=w,

donc
a + b + c + d = 2a ,
puis
a−b−c−d=0 .
Le sous-espace vectoriel F est donc inclus dans l’hyperplan d’équation a − b − c − d = 0. Cet hy-
perplan ainsi que F sont de dimension 3. Il sont donc égaux, et F est l’ensemble des polynômes
tels que a − b − c − d = 0.

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