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LA METHODE PERSPECTIVE CO-ACTIONNELLE

La perspective actionnelle se situe dans le prolongement naturel de l’approche communicative.


Elle s’est développée vers le milieu des années 90. Cette méthode prend compte les
caractéristiques de toute forme d’usage et d’apprentissage d’une langue. De ce point de vue,
nous nous appuierons sur la proposition caractérisée par les auteurs du CECR, publié en 2000.
L’usage d’une langue, y compris son apprentissage, comprend les actions accomplies par des gens qui,
comme individus et comme acteurs sociaux, développent un ensemble de compétences générales et,
notamment une compétence à communiquer langagièrement. Ils mettent en œuvre les compétences
dont ils disposent dans des contextes et des conditions variés et en se pliant à différentes contraintes
afin de réaliser des activités langagières permettant de traiter (en réception et en production) des textes
portant sur des thèmes à l’intérieur de domaines particuliers, en mobilisant les stratégies qui paraissent
le mieux convenir à l’accomplissement des tâches à effectuer. Le contrôle de ces activités par les
interlocuteurs conduit au renforcement ou à la modification des compétences.
Chacune de ces dimensions soulignées ci-dessus relève tout acte d’apprentissage-enseignement
d’une langue. En ce qui concerne, disons tout d’abord que l’approche actionnelle considère
une langue comme un tout. Elle associe la langue à la vie réelle. Cette méthode considère avant
tout l’usager d’une langue comme des acteurs sociaux qui sont responsable de
l’accomplissement de toutes les taches nécessaires dans les situations données à l’intérieur d’un
domaine particulier. Il faut noter à ce propos que la méthode perspective co-actionnelle met
l’accent non seulement sur la maitrise d’une langue mais aussi sur les éléments culturels qui
font partie de cette langue.
Dans le passage de l’approche communicative a la perspective actionnelle, Puren (2007)
observe quelques changements assez claires ;
 Il s’agit de la distinction entre apprentissage et usage ou apprenant et usager.
 L’approche communicative privilégie les taches communicatives, dites aussi les taches
langagières mais selon la perspective actionnelle, les taches ne sont pas seulement
langagières.
 L’agir de référence de l’approche communicative est l’acte de parole alors que l’agir de
référence de la perspective actionnelle est l’action sociale.
 La situation de référence de l’approche communicative se définit comme une action qui
se passe entre les deux interlocuteurs mais la situation de référence de la perspective
actionnelle est une action sociale.
L’objectif social de la perspective actionnelle consiste à préparer les apprenants à travailler dans
leur propre pays ou dans un pays étranger avec des natifs de différentes langues-cultures
étrangères. Parler avec les autres n’est pas suffisante, il faut aussi agir avec eux en langue
étrangère. Le cas des entreprises multinationales et des Universités ou les étudiants de différents
pays étudient ensemble dans la langue du pays d’accueil peut être considéré comme point de
départ de la perspective actionnelle. L’objectif ultime de l’approche communicative est de
faciliter les échanges occasionnels et ponctuels entre les parlants. A ce propos, on peut donner
l’exemple d’un voyage touristique pour bien éclairer les principes de l’approche
communicative. La perspective actionnelle vise à former les élèves à être capables de cohabiter
en permanence avec de personnes de langues et de cultures différentes. La perspective
actionnelle vise à former les élèves à être capables de travailler avec des enseignants, des
étudiants, des collègues de travail de langues et de cultures différentes.

Le CECR analyse les domaines en quatre parties dites domaine personnel, domaine public,
domaine professionnel et domaine éducationnel ; dans le cadre de celles-ci s’inscrit tout acte de
parole. Le choix des domaines va de pair avec le choix du vocabulaire. Chaque domaine
nécessite l’utilisation d’un langage différent. Pour que les apprenants créent les énoncés
convenables aux situations de la vie sociale, ils doivent être capables de choisir leurs mots selon
leurs domaines ou ils se trouvent. C’est déjà l’exemple de la journée de chaque individu que
cette personne se trouve dans son domaine personnel (saluer les membres de la famille) jusqu'à
la sortie de la maison puis il entre en contact avec le cassier du supermarché (acheter un journal)
avant d’arriver au travail, cela veut dire qu’il se trouve dans son domaine public, enfin il arrive
au travail ou à l’université, c’est-a-dire qu’il est maintenant dans son domaine professionnel ou
éducationnel. Pendant la journée, l’individu peut se trouver dans tous les domaines, cela
nécessite le changement de la façon de parler, c’est la raison pour laquelle l’apprenant doit
avoir la capacité d’employer son stockage lexical dans une syntaxe correcte avec les énoncés
adéquats aux échanges réels.

La perspective actionnelle facilite le développement de l’apprentissage et de la communication


en se servant de la réalisation des taches et en faisant le recours à des stratégies de la part de
l’usager qui communique et apprend. La réalisation des taches et l’emploi des stratégies passent
par des textes oraux ou écrits. L’apprenant lis ou écoute un texte, et puis il en fait un
commentaire, enfin il complète un exercice à trous. Toutes ces activités langagières se sont
réalisées en se servant des stratégies lexicales ou communicatives.
Dans la perspective retenue, stratégies de communication et stratégies d’apprentissage ne sont
donc que des stratégies parmi d’autres, tout comme tâches communicationnelles et tâches
d’apprentissage ne sont que des tâches parmi d’autres. De même, textes « authentiques » ou
textes fabriqués à des fins pédagogiques, textes de manuels ou textes produits par les
apprenants ne sont que des textes parmi d’autres (CECR, 2000 :19).

Quant à l’enseignement du vocabulaire, l’apprenant ré-encode les mots et il produit une étude
de cas, une revue de projet et une activité pratique. L’enseignant propose des stratégies
permettant d’acquérir de nouveaux mots et de les employer dans les situations communicatives.
L’acquisition du vocabulaire s’organise autour du besoin immédiat de l’usager.
« L’enseignement du vocabulaire a été longtemps considéré comme le parent pauvre de la
didactique des langues »(Sautermeister, 1989 :122). Ce domaine s’est heurté à de grosses
difficultés méthodologiques parce que le lexique est un fait difficile à analyser et organiser
rationnellement. Les premières recherches sur le vocabulaire ont commencé par le Français
fondamental qui a été établi en 1964 dans le but de grouper les mots de la liste de fréquence du
français parlé. Par la suite, le Niveau-Seuil, publié par le Conseil de l’Europe, en 1977 cherchait
à pallier les défauts du F.F. en prenant en considération les besoins de l’apprenant. Le
vocabulaire est encore traité de façon plutôt restreint dans ce document.
Finalement, il apparait que les efforts qu’on fait pour se développer dans ce domaine depuis
une vingtaine d’années ne sont pas considérables, c’est-a-dire, il n’y a pas un changement
véritable et productif dans l’enseignement-apprentissage du lexique.

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