Structure électronique
Certaines particules
Bombardement traversent la lame sans
par des dévier
particules α
Certaines particules
Certaines particules traversent la lame en
rebondissent déviant leur trajectoire
Lame d’or
2. Deuxième postulat :
Seulement certaines quantités d’énergie sont permises aux électrons. Ils
se situent à des étages distincts et bien définis appelés niveaux ou
Niels Bohr couches. Chacun de ces niveaux est occupé par un ou plusieurs
électrons.
Ces niveaux ou couches sont désignés respectivement par les lettres K,
L, M, …
3. Troisième postulat :
Lorsqu’un électron saute d’une orbite à une autre plus proche du noyau, il
y a émission d’une radiation électromagnétique dont la fréquence (ν) est
proportionnelle à la libération d’énergie qui la provoque. Cette énergie est
donnée par la formule :
∆E = E2 − E1 = h ⋅ ν
- 17 -
où :
E2 et E1 sont les énergies correspondantes aux niveaux 2 et 1
. -34 .
h est la constante de Planck = 6,62 10 J s
ν est la fréquence de la radiation
∆E = h ⋅ν = En − En′
La relation de Rydberg
Le physicien suédois Rydberg a formulé une relation qui permet de déterminer les
fréquences des raies de n’importe quelle série spectrale :
1 1 1 c
= R 2 − 2 ; avec ν =
λ n n′ λ
- 18 -
. 7 -1
où : R est la constante de Rydberg = 1,097 10 m
n et n’ sont deux nombres entiers tels que n’>n
Pour la série de Lyman, n=1 ; pour celle de Balmer, n=2 ; etc.
λ est la longueur d’onde de la radiation
4. Exercices
23. a) Expliquer l’origine du spectre de raies de l’atome d’hydrogène
b) Le diagramme ci-dessous montre une partie des séries du spectre de
l’hydrogène.
1) Identifiez les séries spectrales X et Y
2) Laquelle des deux séries donne naissance au spectre visible ?
(EN03)
5
4
3
2
Y
longueur d'onde
1
X
Réponse :
a) La chute d’un électron d’une couche plus éloignée sur une couche plus
proche du noyau produit une émission d’énergie.
b) 1. X : série de Lyman ; Y : série de Balmer
2. La série de Balmer (Y) est comprise dans le spectre visible (400 –
800 nm)
Réponse :
1 1 1 1
= R 2 − 2 ; λ= = 6.56 ⋅ 10− 7 m
λ n n′ 1 1
1.097 ⋅ 107 ⋅ −
4 9
Réponse :
1 1 1 1
Longueur d’onde : = R − = 1.097 ⋅ 107 ⋅ 0.1875 ; λ = = 4.86 ⋅ 10− 7 m
λ 4 16 2056875
c 300000000 m/s
Fréquence : ν = = = 6.17 ⋅ 1014 s-1
λ 4.86 ⋅ 10- 7 m
Energie : ∆E = h ⋅ ν = 6.62 ⋅ 10−34 J ⋅ s × 6.17 ⋅ 1014 s-1 = 4.08 ⋅ 10−19 J
- 19 -
NIVEAU n Nombre d’électrons
K 1 2
L 2 8
M 3 18
N 4 32
Le nombre maximum d’électrons que l’on peut trouver sur chaque sous-couche est:
C’est une formule qui nous renseigne sur la distribution des électrons pour chaque
élément.
L’état de chaque électron est représenté par un nombre (correspondant à la
couche) et une lettre (correspondant à la sous-couche : s, p , d ou f). En exposant, sur ces
symboles, on porte le nombre d’électrons correspondant à chaque sous-couche.
1s
2s 2p
3s 3p 3d
4s 4p 4d 4f
5s 5p 5d 5f
6s 6p 6d
7s 7p
Remarque
x
Les éléments dont la fin de remplissage est du type ns appartiennent au bloc s et
sont des métaux.
x
Les éléments dont la fin de remplissage est du type np appartiennent au bloc p et
sont des non-métaux.
- 20 -
x
Les éléments dont la fin de remplissage est du type nd appartiennent au bloc d et
sont des métaux de transition.
x
Les éléments dont la fin de remplissage est du type nf appartiennent au bloc f et
sont des lanthanides ou des actinides.
6. Exercices
26. Etablir la configuration électronique de :
2 2 6 2 6 1
a) K 1s 2s 2p 3s 3p 4s
+ 2 2 6
b) Na 1s 2s 2p
2- 2 2 6
c) O 1s 2s 2p
Réponse :
Z Configuration Bloc
2 1
3 1s 2s s
2 2 6 2 3
15 1s 2s 2p 3s 3p p
2 2 6 2 6 5 2
25 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s d
Réponse :
a) Bloc d : signifie que la fin de remplissage de ces éléments est du type
nd. Ce sont des métaux de transition appartenant aux groupes B du
tableau périodique.
2 2 6 2 6 10 1
b) Cu : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s
2+ 2 2 6 2 6 4 2
Fe : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s
3+ 2 2 6 2 6 4 2
Co : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s
2+ 2 2 6 2 6 3 2
Mn : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s
Réponse :
Elément Configuration Période Groupe Bloc
2 2 6 2 6 2
A 1s 2s 2p 3s 3p 4s 4 IIA s
2 2 6 2 6 10 2 5
B 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4 VIIA p
2 2 6 2 6 10 2 6 2 2
C 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 5s 5 IVB d
2 2 6 2 6 10 2 6 10 2 6 1
D 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 5s 5p 6s 6 IA s
- 21 -
On comprend alors qu’on ne pourra désormais parler d’orbite ou de couche, mais
plutôt de probabilité de présence de l’électron en un certain point de l’espace.
8. Les orbitales
Une orbitale est la région de l’espace autour du noyau où la probabilité de trouver
l’électron est maximale, supérieure au 99%.
Chaque orbitale peut contenir au maximum 2 électrons.
a) Orbitales s : (sphère)
b) Orbitales p: (haltère)
Une orbitale est représentée par un couple indiquant les valeurs des deux premiers
nombres quantiques
- 22 -
L’orbitale la plus stable est celle dont la somme (n + l) est plus petite.
Si deux orbitales ont la même valeur pour (n + l), la plus stable est celle dont la
valeur de n est plus petite.
Exemples :
- Etant donné 3d et 4s : 3d : 3 + 2 = 5
4s : 4 + 0 = 4
C’est 4s la plus stable.
- Etant donné 5p et 6s : 5p : 5 + 1 = 6
6s : 6 + 0 = 6
C’est 5p la plus stable.
Exemple : pour n = 1 ; l = 0
pour n = 2 ; l = 0 ou l = 1
pour n = 3 ; l = 0 ou l = 1 ou l = 2
l Nom Forme
0 s (sharp) Sphérique
1 p (principal) Haltère
2 d (diffuse) Double haltère
3 f (fundamental) Formes compliquées
Exemple : pour l = 1 ; m = -1 ou m = 0 ou m = +1
e) Remarque
Une orbitale est définie par trois nombres quantiques (n, l et m), mais un
électron a besoin des quatre nombres quantiques pour être défini.
- 23 -
10. Le principe d’exclusion de Pauli
« Dans un atome donné, il ne peut exister deux électrons caractérisés par les
quatre mêmes nombres quantiques » Deux électrons doivent différer au moins par la valeur
d’un des nombres quantiques.
C’est-à-dire, deux électrons d’un même atome ne peuvent pas se trouver dans des
états énergétiques identiques.
Lorsque les électrons d’un atome occupent les niveaux de moindre énergie, on dit
que l’atome se trouve dans son état fondamental. Si ce n’est pas le cas, on dit qu’il est à
l’état excité.
Exemples :
1s 2s 2p
Be à l’état fondamental
1s 2s 2p
Be à l’état excité
Les atomes les plus stables sont ceux dont toutes les orbitales sont occupées.
Les atomes dont les orbitales sont semi occupées présentent aussi une stabilité
additionnelle.
- 24 -
2 2 6
10 Ne 1s 2s p ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓ ↑↓
Les électrons célibataires sont représentés par des points isolés, tandis que les
doublets électroniques sont représentés par un couple de deux points ou par une barre.
14. Electronégativité
On appelle électronégativité la force avec laquelle le noyau attire les électrons
périphériques partagés dans une liaison avec un autre atome.
I II III IV V VI VI
1 H
2 Li F
Electronégativité croissante
3
4
5
6 Cs At
Electronégativité croissante
- 25 -
Voici les valeurs de l’électronégativité pour les principaux éléments :
K Na Ca Mg Al Si H P
0.8 0.9 1.0 1.2 1.5 1.8 2.1 2.1
I C S Br N Cl O F
2.4 2.5 2.5 2.8 3.0 3.0 3.5 4.0
15. Exercices
31. Donnez les valeurs possibles de l et m pour n = 3
Réponse :
n l m
3 0 0
1 -1
0
+1
2 -2
-1
0
+1
+2
a) 5p :
n l m s
5 1 -1 +1/2
-1/2
0 +1/2
-1/2
+1 +1/2
-1/2
b) 3d :
n l m s
3 2 -2 ±½
-1 ±½
0 ±½
+1 ±½
+2 ±½
33. Parmi les groupes de valeurs (n, l, m) suivants, lesquels sont corrects ?
a) (2, 1, 0) : vrai
b) (2, 2, 1) : faux : l ne peut pas être égal à n
c) (0, 0, 0) : faux : n ne peut pas être égal à 0
d) (0, -1, 1) : faux : n ne peut pas être égal à 0 ; l ne peut pas être négatif
e) (2, 1, -2) : faux : m doit être compris entre -1 et 1
f) (3, 2, -1) : vrai
34. Etant donné les éléments A, B, C, D de numéros atomiques respectifs 20, 35,
38 et 56, ordonnez-les selon leur électronégativité croissante.
Réponse :
- 26 -
I II III IV V VI VII VIII
1
2
3
4 A B
5 C
6 D
- 27 -
- 28 -