chimique
Chapitre
3.1
:
Cinétique
formelle,
aspect
macroscopique
de
la
cinétique
Chapitre
3.2:
Mécanismes
réactionnels,
aspect
microscopique
de
la
cinétique
Chapitre
3.3
:
Introduction
à
la
cinétique
en
réacteur
ouvert
Cours de chimie de première période de PCSI
Mécanismes
Chapitre
3.2
réactionnels
2
Déterminer l’influence d’un paramètre sur la
vitesse d’une réaction chimique.
programmz
programme
cours
Mécanismes réactionnels
Approche numérique
Approche de la cinétique en réacteur ouvert
4
4°)
Mécanisme
réactionnel
Application
2
Les
équations-‐bilan
ci-‐dessous
peuvent-‐elles
représenter
des
réactions
élémentaires
?
• 2
NO(g)
+
2
H2(g)
=
2
H2O(g)
+
N2(g)
réponse
:
• CH3CH2I
+
HS-‐
=
CH3CH2SH
+
I-‐
réponse
:
• H2(g)
+
I2(g)
=
2
HI(g)
expérience
:
loi
de
vitesse
:
v
=
k.[H2].[I2]
réponse
:
• HO
+
(CH3)3C-‐Br
=
(CH3)3C-‐OH
+
Br-‐
expérience
:
loi
de
vitesse
:
v
=
k.[
(CH3)3C-‐Br]
-‐
réponse :
On
peut
obtenir
une
vision
améliorée
de
ces
surfaces
au
moyen
d’une
projection
des
courbes
d’iso-‐énergie
sur
un
plan
(l’écart
entre
chaque
niveau
d’énergie
doit
être
le
même
!).
On
obtient
«
l’équivalent
des
cartes
IGN
»
:
des
courbes
proches
indiquent
des
grandes
variations
d’énergie
potentielle
(ou
une
ascension
difficile
en
montagne
!).
6
On
obtient
alors
les
coupes
suivantes
:
2°)
Chemin
réactionnel
et
profil
énergétique
et
état
de
transition
:
exemple
de
la
réaction
SN2.
Lors
d’un
choc
entre
l’atome
H
et
la
molécule
de
dihydrogène,
la
«
trajectoire
»
(autrement
dit
ici,
les
configurations
géométriques
successives)
la
plus
favorable
est
celle
pour
laquelle,
à
chaque
instant,
la
variation
d’énergie
soit
la
plus
faible
possible.
Cette
trajectoire,
décrite
par
une
abscisse
curviligne,
est
le
chemin
d’énergie
minimale,
qui
fait
passer
le
système
initial
de
la
vallée
des
réactifs
à
la
vallée
des
produits,
en
passant
par
un
col.
L’abscisse
curviligne
s’appelle
«
coordonnée
réactionnelle
».
Si
l’on
représente
ce
chemin
réactionnel
«
en
relief
»
de
nouveau,
on
obtient
le
diagramme
d’énergie
ou
diagramme
énergétique
de
la
réaction.
Un
point
col
(ou
point
selle)
est
un
point
qui
est
un
minimum
de
la
surface
suivant
une
direction
et
un
maximum
suivant
une
autre.
Pour
Chemin d’énergie minimale
visualiser,
pensez
à
une
selle
de
cheval
ou
à
un
col
de
montagne.
Col
Col
coordonnée
réactionnelle
Situé
au
col,
le
point
singulier
de
la
courbe
s’appelle
l’état
de
transition.
Sur
le
chemin
réactionnel,
ce
point
correspond
donc
au
maximum
de
l’énergie
potentielle.
La
configuration
géométrique
des
atomes
en
cet
état
de
transition
est
appelé
«
complexe
activé
».
La
différence
d’énergie
entre
le
col
et
l’état
initial
représente
l’énergie
d’activation
:
cette
énergie
molaire
introduite
dans
la
relation
d’Arrhénius
trouve
ici
son
sens
physique.
Attention
cependant
:
sur
le
diagramme
précédent,
nous
avons
reporté
l’énergie,
qui
s’exprime
en
J
:
on
en
déduit
l’énergie
d’activation,
exprimée
en
J.mol-‐1.
Prenons
maintenant
l’exemple
de
cette
réaction
de
:
Substitution
Rayer
les
deux
mentions
inutiles
Elimination
Addition
HO-‐
+
CH3-‐I
→
CH3-‐OH
+
I-‐
H
HO d2
H θ°
C I
d1
H3C
Le
profil
énergétique
est
le
suivant,
en
fixant
θ
=
180°
:
8
Complexe activé
ETAT DE TRANSITION
Energie H
potentielle δ− δ− liaison
liaisonC-I
COpresque
presquerompue
formÈe
Ep HO C I
liaison
liaisonC-O presque formÈe
CI presque formée
H
H
Col
HO Me-I
REACTIFS
vallée des réactifs
I Me-OH
PRODUITS
vallée des produits
coordonnÈes rÈactionnelles
coordonnée réactionnelle
Cette
réaction
précédente
est
un
acte
élémentaire.
Elle
suit
la
loi
de
Van’t
Hoff.
Donc
l’expression
de
la
vitesse
v
de
la
réaction
est
v
=
k.[CH3I][HO-‐].
Elle
est
d’ordre
2.
On
dira
que
c’est
une
réaction
de
substitution
nucléophile
d’ordre
2
:
elle
sera
notée
SN2.
R1 +
C R1
R2
Cl Cl 2 Cl
O
H3C CH2
H3C
Paneth
a
mis
en
évidence
la
formation
de
radicaux
dans
une
expérience
célèbre,
où
le
tétraméthyleplomb
Pb(Me)4
était
décomposé
à
chaud.
Dans le cas présent, le plomb tétraméthyle est entraîné par un courant d’azote qui barbote dans le liquide. Il
passe dans un tube en quartz chauffé à 450 °C. À la sortie du four il apparaît un film métallique (miroir) qui ne
peut être que du plomb. On doit donc imaginer que les liens Pb−CH3 ont été rompus et que les espèces
radicalaires ·CH3 se sont recombinées pour former l’éthane. La preuve de la présence (formation) des radicaux
est indirecte. Dans l’expérience de PANETH, la mise en contact de vapeur de sodium avec chlorure de méthyle
fait apparaître des cristaux blancs qui se révèlent être du chlorure de sodium. La réaction doit laisser des
fragments méthyles. Ceux-ci, avant qu’ils n’aient le temps de se combiner entre eux pour former l’éthane
comme dans le cas précédent, sont mis en présence d’iode. Il se forme alors de l’iodure de méthyle, prouvant
ainsi la formation intermédiaire de radicaux méthyles.
10
3°)
Distinction
entre
intermédiaire
réactionnel
et
état
de
transition.
INTERMEDIAIRE
REACTIONNEL
ETAT
DETRANSITION
12
⎧
⎪ d ⎡A⎤ d ⎡⎣ A ⎤⎦ ⎞
⎪ ⎣ ⎦ = =
⎪ dt
⎪
dt ⎟⎠
⎪ 1
⎪
⎪⎪ d ⎡⎣ B ⎤⎦ d ⎡⎣ B⎤⎦ ⎞ d ⎡⎣ B⎤⎦ ⎞
= + = .
dt ⎟⎠ dt ⎟⎠
⎨
⎪ dt
⎪ 1 2
⎪
⎪
⎪ d ⎡⎣ C ⎤⎦
d ⎡⎣C ⎤⎦ ⎞
= =
dt ⎟⎠
⎪ dt
⎪
⎪⎩ 2
Désormais,
il
faut
résoudre
le
systèmes
d’équations
différentielles…ce
qui
n’est
pas
facile
et
qui
peut
être
effectué
:
• De
façon
analytique,
• De
façon
numérique
à
l’aide
d’un
logiciel
de
calcul
formel
• De
façon
analytique,
mais
en
utilisant
quelques
approximations
qui
permettront
une
simplification
plus
aisée
du
système
d’équations
(différentielles…au
moins
au
début…).
Il
faut
résoudre
le
système
d’équations
différentielles
précédent.
Compléments
mathématiques
:
résolution
du
système
d’équations
différentielles
précédent
associé
au
schéma
A
B
C
La
première
intégration
ne
pose
pas
de
difficultés
:
on
y
étudie
en
effet
la
réaction
au
cours
de
laquelle
A
disparaît
pour
donner
B
au
cours
d’une
réaction
d’ordre
1.
Ce
que
devient
B
n’est
absolument
pas
à
prendre
en
compte.
De
même,
la
vitesse
de
formation
de
C
ne
dépend
que
de
B.
Donc,
nous
connaissons
déjà
[A]
en
fonction
du
temps
t
:
[A]
=
a.
exp(-‐
k1t)
k2>>
k1
)$k t )$k t
[A]$=$[A] $.$e 1 [A]$=$[A] $.$e 1
0 0
⎛ )k t ⎞ ⎛ )k t ⎞
k1 [C]$=$[A] $.$ ⎜1$)$e 2 $⎟
[C]$=$[A] $.$ ⎜⎜1$)$ k k$)$k 2
$e
)k t
1
$+ $e 2 $⎟⎟ 0 ⎜⎝ ⎟⎠
k $)$k
0 ⎜
2 1
⎝ 2
1 ⎟⎠
14
k2>>
k1
)$k t )$k t
[A]$=$[A] $.$e 1 [A]$=$[A] $.$e 1
0 0
⎛ ⎞ ⎛ )k t ⎞
k )k t
[C]$=$[A] $.$ ⎜1$)$e 1 $⎟
[C]$=$[A] $.$ ⎜⎜1$)$ 2 $e 1 $ k 1
+ k $)$k $e
)k t
2
$⎟⎟ 0 ⎜⎝ ⎟⎠
0 ⎜
⎝
k 2 $)$k 1
2 1
⎟⎠
Deux
remarques
s’imposent
déjà
:
k2
<<
k1
:
C
se
forme
avec
une
vitesse
qui
ne
fait
⎛ *k t ⎞
apparaître
que
la
constante
k2,
c’est
à
dire
la
constante
de
[C]$=$[A] $.$ ⎜1$*$e 2 $ ⎟
vitesse
de
l’étape
pour
laquelle
la
constante
k
est
la
plus
0 ⎜⎝ ⎟⎠
petite.
k2
>>
k1
:
C
se
forme
avec
une
vitesse
qui
ne
fait
⎛ *k t ⎞
apparaître
que
la
constante
k2,
c’est
à
dire
la
constante
de
[C]$=$[A] $.$ ⎜1$*$e 1 $⎟
vitesse
de
l’étape
pour
laquelle
la
constante
k
est
la
plus
0 ⎜ ⎟⎠
⎝
petite.
1
0,8
Concentration
0,6
[A]
[B]
0,4 [C]
0,2
0
0
2
4
6
8
10
12
t
1,2
1
Concentration
0,8
0,6
[A]
[B]
0,4
[C]
0,2
0
0
2
4
6
8
10
12
t
16
1,2
1
concentration
0,8
0,6
[A]
[B]
0,4
[C]
0,2
0
0
2
4
6
8
10
12
t
Nous
remarquons
que
lorsque
que
lorsque
k2
>>
k1,
cela
signifie
que
B
se
forme
difficilement
et
est
consommé
facilement
:
il
ne
s’accumule
pas
dans
le
milieu.
b
–
approximations
utiles
pour
la
résolution
du
système
Nous
remarquons
que
la
concentration
maximale
en
B
est
proche
de
la
concentration
initiale
de
A
:
B
est
donc
un
intermédiaire
réactionnel
qui
s’accumule
dans
le
milieu,
et
tout
se
passe
comme
si
la
formation
de
C
ne
commençait
qu’après
la
disparition
de
A.
C’est
l’étape
2
qui
limite
la
vitesse
de
formation
du
produit
2
:
on
dit
que
2
est
l’étape
cinétiquement
déterminante.
2nd
cas
limite
:
k1
négligeable
devant
k2
:
Nous
remarquons
cette
que
la
concentration
maximale
en
B
est
atteinte
très
vite
et
est
extrêmement
faible
:
tout
se
passe
comme
si,
dès
qu’apparaît
B
formée
par
l’étape
1,
celle-‐ci
disparaît
immédiatement
par
l’étape
2.
Tout
se
passe
comme
si
C
se
formait
à
partir
de
A
avec
une
constante
de
vitesse
k1
cette
fois
au
cours
d’une
réaction
A
C
de
constante
de
vitesse
k1.
C’est
l’étape
1
qui
limite
la
vitesse
de
formation
du
produit
1
:
on
dit
que
1
est
l’étape
cinétiquement
déterminante.
On
dit
aussi
que
l’étape
1
est
l’étape
difficile
et
l’étape
2
facile.
18
β –
Approximation
de
l’étape
cinétiquement
déterminante,
ou
A.E.C.D
2°)
Applications
:
étude
de
quelques
mécanismes
a
–
exemple
d’une
réaction
de
substitution
nucléophile
d’ordre
1,
la
réaction
SN1
Etude
l’une
réaction
de
substitution
nucléophile
d’ordre
1
:
la
réaction
SN1.
L’action
des
ions
OH-‐
sur
le
2-‐chloro-‐2-‐méthylpropane
conduit
à
l’alcool
correspondant
suivant
l’équation-‐bilan
:
( )3 ( )3
CH 3 C - Cl + OH - ⎯ ⎯
→ CH 3 C - OH + Cl -
L’étude
de
la
réaction
peut
être
effectuée
par
conductimétrie.
Elle
a
été
étudiée
en
T.P/Démarche
d’Investigation.
Le
mécanisme
suivant
comportant
deux
étapes
est
généralement
admis
:
( )
CH C - Cl
3 3
⎯⎯
← ⎯⎯
k1
→
k-1
( )
CH C+ + Cl - Etape cinétiquement limitante
3 3
(CH ) C
3 3
+
+ OH - ⎯k2
⎯→ (CH ) C - OH
3
3
En
appliquant
l'AEQS
à
l'intermédiaire
réactionnel,
montrer
que
la
loi
cinétique
est
bien
celle
d'une
réaction
d'ordre
1
si
on
suppose
que
l'étape
(2)
est
très
facile
par
rapport
à
l'étape
(-‐1).
b–
exemple
d’une
réaction
dite
en
chaîne
ou
à
séquence
fermée
On
considère
la
réaction
de
bromation
du
méthylcyclohexane,
noté
RH.
La
réaction
est
effectuée
en
présence
de
lumière.
Le
mécanisme
suivant
a
été
proposé
pour
cette
réaction
:
20
k1
Br2 ⎯⎯⎯ → 2 Br •
k2
Br • + RH ⎯⎯⎯ → HBr + R •
k3
R • + Br2 ⎯⎯⎯ → RBr + Br •
k4
2 Br • ⎯⎯⎯ → Br2
1. Quels
sont
les
intermédiaires
réactionnels
?
2. Montrer
que
les
étapes
n°2
et
n°3
de
constantes
de
vitesse
k1
et
k2
constituent
une
«
boucle
»
qui
peut
se
répéter
un
très
grand
nombre
de
fois,
une
fois
créé
l’intermédiaire
réactionnel
Br.
3. Etablir
la
loi
de
vitesse
de
formation
du
dérivé
bromé,
définie
par
:
v
=
d[CH3CHBrCH2Br]/dt.
premières
images
d’une
émission
téélvisée
expliquant
la
catalyse,
le
26
avril
1957…
La
catalyse
à
l’honneur
en
2001
L’intervention
du
catalyseur
a
pour
effet
de
remplacer
une
étape
difficile
par
une
ou
plusieurs
étapes
faciles.
Le
catalyseur
réagit
donc
avec
un
réactif
pour
former
un
intermédiaire
réactionnel
qui
évolue
vers
le
produit.
Cette
voie
est
plus
rapide
que
celle
sans
catalyseur.
E.T. SANS catalyseur
Ep
Ea
E.T.1
Ea2
Ea1
I.R
Réactifs Produits
C.R
Enfin, il est remarquable que depuis 2001, la catalyse ait été récompensée quatre fois
par un Prix Nobel :
en 2001 avec W. S. Knowles, K. B. Sharpless et R. Noyori,
en 2005 avec Y. Chauvin, R. Grubbs et R. R. Schrock,
en 2007 avec G. Ertl
et en 2010 avec R. Heck, E. Negishi et A. Suzuki.
2°)
Différents
types
de
catalyse
Il
existe
trois
grands
types
de
catalyse
principalement
:
a-‐ La
catalyse
hétérogène
Le
catalyseur
est
sous
forme
solide.
Les
réactifs
et
les
produits
sont
en
phase
gazeuse
ou
liquide.
22
Citons,
d’importance
industrielle
capitale
:
Le
pentaoxyde
de
vanadium
V2O5
qui
intervient
dans
une
des
séquences
de
fabrication
de
l’acide
sulfurique
H2SO4.
SO2(g)
est
oxydé
en
SO3(g)
par
le
dioxygène
sous
l’action
du
catalyseur.
Le
catalyseur
à
base
de
fer
et
de
rhodium
qui
intervient
dans
la
synthèse
de
l’ammoniac
NH3.
N2(g)
+
3
H2(g)
=
2
NH3(g)
Le
catalyseur
a
été
mis
au
point
par
Haber
(Prix
Nobel
en,
mais
extrêmement
discuté
et
remis
en
question)
et
la
synthèse
se
fait
selon
le
procédé
Haber-‐Bosch
Ertl
a
obtenu
le
Prix
Nobel
de
Chimie
en
2007
pour
l’étude
et
la
compréhension
des
actes
élémentaires
intervenant
à
la
surface
du
catalyseur.
Le
pot
catalytique
qui
équipe
les
voitures,
et
qui
permet
d’éliminer
une
grande
partie
des
«
NOx
»
:
Le
nickel
de
Raney,
qui
permet
l’hydrogénation
des
huiles
liquides
pour
les
transformer
en
graisses
solides
:
OH OH
Prototropie
H7C3 C O CH3 H7C3 C O CH3
H
O O H
H H
O H
Elimination O
H7C3 C O CH3 H7C3 C + H + H2O
O CH3
O H regenere
H
bon groupe partant
Et
c’est
inévitable,
citons
tout
d’abord
à
La
Rochelle,
la
décomposition
du
sel
de
Seignette
…ou
sel
de
La
Rochelle
!
24
VOIR
DETAIL
A
LA
FIN
DU
POLYCOPIE
Les
ions
Cobalt
Co2+
sont
Les
ions
Cobalt
catalysent
A
la
fin
de
la
réaction,
les
introduits
:
ils
sont
roses
la
réaction
en
étant
ions
Co2+
sont
reformés,
en
solution.
transformés
en
ions
Co3+
l’intermédaire
qui
forment
un
réactionnel,
refroidi
par
intermédaire
réactionnel
un
mélange
eau-‐glace
vers
en
solution
peut
être
observé
encore.
Enfin,
jouons
aux
experts
avec
la
décomposition
du
luminol
et
cette
belle
expérience
de
chimiluminescence
:
VOIR
DESCRIPTION
A
LA
FIN
DU
POLYCOPIE
Le
pouvoir
de
catalyse
des
enzymes
est
lié,
entre
autre,
à
la
très
haute
spécificité
de
reconnaissance
des
molécules
sur
lesquelles
elles
agissent.
Leonor Michaelis Maud menten
Allemand ; 1875-1949 Canadienne ; 1879-1960
b
–
exemples
Le
marché
actuel
des
catalyseurs
«
pèse
»
environ
10
milliards
d’euros.
La
catalyse
héréogène
représente
plus
des
trois-‐quarts
de
ce
marché
:
26
Aujourd’hui,
une
des
propriétés
de
la
catalyse
est
de
pouvoir
préparer
des
produits
avec
une
sélectivité
de
100
%,
évitant
ainsi
toute
réaction
secondaire
et
tout
rejet
polluant,
conformément
aux
12
principes
de
la
Chimie
Verte.
Intermédiaire
réactionnel
et
catalyse
La
réaction
globale
est
la
suivante
:
Il
y
a
en
même
temps
un
fort
dégagement
de
dioxyde
de
carbone
et
de
dioxygène,
ce
dernier
provenant
de
la
dismutation
de
l'eau
oxygénée
:
[OOC-(CHOH)2-COO]2- + 2 H+ + 5 H2O2 4 CO2(g) + 8 H2O
2 H2O2 2 H2O + O2(g)
Couleur initiale de solution : ROSE
Couleur intermédiaire de solution : VERTE
Couleur finale de solution : ROSE
L'ion
cobalt(II)
catalyse
la
réaction.
Il
est
oxydé
en
un
complexe
vert
de
cobalt(III).
Ce
complexe
apparaît
comme
un
véritable
intermédiaire
réactionnel,
suffisamment
stable
pour
que
l'on
puisse
Le
luminol
(3-‐Aminophthalhydrazide)
a
été
synthétisé
pour
la
première
fois
en
1853.
Sa
propriété
à
produire
une
réaction
chimiluminescente
en
solution
basique
en
présence
d’un
oxydant
au
contact
du
sang
fut
observée
pour
la
première
fois
par
Albrecht
en
1928.
Les
principaux
composés
pouvant
catalyser
cette
réaction
d'émission
de
lumière
sont
les
métaux
de
transition,
l'hème
et
la
peroxydase.
L’hème
est
une
structure
également
présente
dans
l'hémoglobine.
Ainsi,
la
présence
d'hémoglobine,
donc
de
sang,
peut
être
mise
en
évidence
en
exploitant
l'aptitude
de
l'hème
à
catalyser
la
chimiluminescence
du
luminol.
En
d'autres
termes,
un
mélange
luminol
+
agent
oxydant
+
agent
alcalin
mis
au
contact
de
sang
émettra
de
la
lumière.
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