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Architecture des ordinateurs

Chap1. Introduction à l’architecture de la machine de VON NEUMANN


• Rappel sur la représentation de la donnée
• Historique
• Machine de Von Neumann
Chap2 : Architecture de base d’un ordinateur moderne :
• Mémoires
• Processeurs
• Bus
Chap3 : Langage machine :
• Processeurs Cisc et Risc
• jeu d’instruction,
• Exception et Interruption

Chap4: la programmation structurée et les appels de procédures.


(exemple :l’assembleur 8086)

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Chap1. Introduction à l’architecture de la machine de VON NEUMANN
I. Représentation des données
Introduction
Les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures :

• nombres,

• texte,

• images,

• sons,

• vidéo,

• programmes, …
Dans un ordinateur, elles sont toujours représentées sous forme binaire (BIT : Binary digIT) une suite de 0 et de
1 qui est l’unité d’information.
Codage de l’information

• Le codage d’une information consiste à établir une correspondance entre la représentation externe
(habituelle) de l’information (le caractère A ou le nombre 36 par exemple), et sa représentation interne
dans la machine, qui est une suite de bits.

• Exemple : * Le nombre 35 : 35 est la représentation externe du nombre trente cinq * La représentation


interne de 35 sera une suite de 0 et 1 ( 100011 )
Codage de l’information (suite)
• En informatique, Le codage de l’information s’effectue principalement en trois étapes :

• L’information sera exprimée par une suite de nombres (Numérisation)

• Chaque nombre est codé sous forme binaire (suite de 0 et 1)

• Chaque élément binaire est représenté par un état physique:


(Elément binaire→ Etat physique)
Codage de l’information (suite)
???(Elément binaire→ Etat physique) ???
Que veut dire « Codage de l’élément binaire par un état physique »??
-- Charge électrique (RAM : Condensateur-transistor) :
Chargé (bit 1) ou non chargé (bit 0)
-- Magnétisation (Disque dur, disquette) : polarisation Nord (bit 1) ou Sud (bit 0)
-- Fréquences (Modem) : dans un signal sinusoïdal
Fréquence f1 (bit 1) : s(t) = a sin ( 2πf1 t + ψ )
Fréquence f2 (bit 0) : s(t) = a sin ( 2πf2 t + ψ )

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1. Base de numération
Bases de numération (Binaire, Octale et Hexadécimale)
Système binaire (b=2) utilise deux chiffres : {0,1} :système de fonctionnement des ordinateurs
Système Octale (b=8) utilise huit chiffres :{0,1,2,3,4,5,6,7} : coder 3 bits par un seul symbole , système utilisé il y
a un certain temps en Informatique.
Système Hexadécimale (b=16) utilise 16 chiffres : {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9, A=10(10) ,B=11(10) ,C=12(10) ,D=13(10)
,E=14(10) ,F=15(10)} : Cette base est très utilisée dans le monde de la micro informatique. Elle permet de coder
4 bits par un seul symbole

• Table de représentation et de conversion:

*1. Changement de base


de la base binaire vers une base b
-Solution 1- Première solution : convertir le nombre en base binaire vers la base décimale puis convertir ce
nombre en base 10 vers la base b.
Exemple:

de la base binaire vers une base b


Deuxième solution :
Binaire vers décimale : par définition ( )
Binaire vers octale : regroupement des bit en des sous ensemble de trois bits puis remplacé chaque groupe par
le symbole correspondant dans la base 8 (selon la Table de conversion)
Binaire vers Hexadécimale : regroupement des bit en des sous ensemble de quatre bits puis remplacé chaque
groupe par le symbole correspondant dans la base 16.(selon la Table de conversion)
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I
2.Codification des nombres entiers

La représentation (ou codification) des nombres est nécessaire afin de les stocker et manipuler par un
ordinateur.

Le principal problème est la limitation de la taille du codage : un nombre mathématique peut prendre des
valeurs arbitrairement grandes, tandis que le codage dans l’ordinateur doit s’effectuer sur un nombre de bits
fixé.

3. Représentation des caractères

• Les caractères sont des données non numériques : (ne s’additionne pas).
• Par contre, il est souvent utile de comparer deux caractères, par exemple pour les trier dans l’ordre
alphabétique.
• Les caractères, appelés symboles alphanumériques, incluent les lettres majuscules et minuscules, les
symboles de ponctuation (& ~ , . ; # " - etc...), et les chiffres.
• Un texte, ou chaîne de caractères, sera représenté comme une suite de caractères.

II. La machine de Von Neumann


Historique

En 1946 John Von Neumann (1903-1957) développe un modèle de machine universelle (non
spécialisée) qui se décompose en 4 parties distinctes :

• Une mémoire contenant programme (instructions) et données,

• Une unité arithmétique et logique (UAL ou ALU) (unité de traitement)

• Une unité d'entrée/sortie (E/S ou I/O), permettant l'échange d'information avec les
périphériques et le monde exterieur.

• Une unité de commande (UC) pour le « séquençage » des opérations.

1945-1958 (tubes à vides) 1ière génération


– ordinateurs dédiés, exemplaire uniques
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– machines volumineuses et peu fiables
– technologie à lampes, relais, resistances
– 104 éléments logiques
– programmation par cartes perforées

1958-1964 (transistors) 2ième génération


– usage général, machine fiable
– technologie à transistors
– 105 éléments logiques
– apparition des langages de programmation évolués (COBOL, FORTRAN, LISP)

Ordinateur à transistors (2ième génération):


1965-1971 (circuits intégrés) 3ième génération
– technologie des circuits intégrés ou puce électronique(S/MSI small/medium scale integration)
integration a petite/moyenne echelle)*
– 106 éléments logiques
– avènement du système d'exploitation complexe, des mini-ordinateurs.

* (densité d’integration de composants électriques dans une puce)

1972-1977 4ième génération


– technologie LSI (large SI : integration a grande echelle)
– 107 éléments logiques
– avènement de réseaux de machines
– traitement distribué/réparti

1978 - …… 5ième génération


– technologie VL/WSI (very large, wafer*)
– 108 éléments logiques
– systèmes distribués interactifs
– multimédia, traitement de données non numériques (textes, images, paroles)
– parallélisme massif

* Le wafer est une plaque de silicium très pure utilisée pour la fabrication de circuits intégrés : processeurs ...

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1. L’UC extrait une instruction de la mémoire,
2. analyse l'instruction,
3. recherche dans la mémoire les données concernées par l'instruction,
4. déclenche l'opération adéquate sur l‘UAL ou l'E/S,
5. range au besoin le résultat dans la mémoire.

Le transfert des données entre la mémoire et le processeur se fait via un ensemble de lignes
d'interconnexion: le bus

*) Exemple d’addition de deux nombres:

L'addition de deux nombres, par exemple, pourrait se faire en 5 pas:

• chercher le premier nombre dans la mémoire et le placer dans un registre du processeur

• chercher le deuxième nombre dans la mémoire et le placer dans un autre registre

• activer l'additionneur avec les deux registres précédents comme sources; stocker le résultat dans un
registre

• sauver le résultat dans la mémoire

• arrêter

Remarque :
Particularité du modèle originel de von Neumann est que les entrées/sorties sont commandées par l’unité
centrale. Cette particularité changera avec l’évolution du modèle à partir de 1960.
Remarque :
Particularité du modèle originel de von Neumann est que les entrées/sorties sont commandées par l’unité
centrale. Cette particularité changera avec l’évolution du modèle à partir de 1960.

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• Le processeur possède ses propres unités de stockage d'information, plus rapides que la mémoire, mais
moins nombreuses: les registres
• Le processeur est capable de lire ou d'écrire une donnée dans la mémoire: il doit envoyer l'adresse de la
donnée et un signal indiquant le type d'opération.

Ces deux évolutions ont pour conséquence de mettre la mémoire, plutôt que l’unité centrale, au centre de
l’ordinateur, et d’augmenter le degré de parallélisme dans le traitement et la circulation de l’information. Mais
elles ne remettent pas en cause les principes de base que sont la séparation entre traitement et commande et la
notion de programme enregistré.

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Chap II: Architecture de base d’un ordinateur moderne

• Un ordinateur est une machine de traitement de l’information. Il est capable d’acquérir de l’information,
de la stocker, de la transformer en effectuant des traitements quelconques, puis de la restituer sous une
autre forme.

• Le mot informatique vient de la contraction des mots information et automatique.

Les ordinateurs modernes sont conçus comme un ensemble de couches Chaque couche est capable d'effectuer
des opérations et de manipuler des objets spécifiques L'ensemble des types de données, des opérations, et des
fonctionnalités de chaque couche est appelée son architecture L'étude de la conception de ces parties est
appelée « architecture des ordinateurs »
Les ordinateurs modernes sont des machines multi-couches
Résumé des couches:

Les ordinateurs modernes sont des machines multi-couches


Résumé des couches:

Met à la disposition des programmeurs d'applications un


ensemble de langages adaptés à leurs besoins (haut niveau)

Permet à des humains d'interagir avec les couches inférieures

Organisation mémoire, exécution concurrente

instructions peuvent être exécutées par


microprogramme ou bien directement

plusieurs registres mémoire et d'un circuit appelé UAL


qui réalise des opérations arithmétiques élémentaires

Les objets considérés à ce niveau sont les portes logiques, chacune


construite à partir de quelques transistors
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1. I. La mémoire

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La mémoire est un composant fondamental d’un ordinateur qui joue un rôle important permettant à
l’ordinateur d’emmagasiner les données. Si l’on veut détailler, c’est le dispositif où le microprocesseur
enregistre temporairement les instructions et les données des programmes qu’il exécute.

Mémoire centrale ou principale (MP [main memory]): longue suite séquentielle de "mots mémoire" ayant
chacun une adresse; c'est une mémoire à semi-conducteurs; elle contient une partie du système d'exploitation
de l'ordinateur; lorsqu'un programme s'exécute, tout ou partie du programme et des données y sont chargés.

On classe les mémoires selon :

- Caractéristiques : capacité, débit ...

- Type d'accès : séquentiel, direct

I.1. Caracteristiques de la memoire


• L’ Adresse : Valeur numérique référençant un élément de mémoire
• Capacité ou taille : Nombre d'informations que peut contenir la mémoire et s’exprime en nombre de
mots ou plus généralement en octets .
• Temps d'accès : Temps s'écoulant entre le lancement d'une opération de lecture/écriture et son
accomplissement.

• Cycle mémoire : Temps minimal entre 2 accès successifs à la mémoire


• Débit : Nombre d'informations lues ou écrites par seconde . Exemple : 300 Mo/s
• Volatilité : Conservation ou disparition de l'information dans la mémoire hors alimentation électrique de
la mémoire
I.2. Types de mémoire
Il y’a 2 grandes familles :
Mémoires non volatiles : ROM (Read Only Memory) dites mémoires mortes . Leur contenu est fixe (ou presque
...). L’information est conservée en permanence .
Mémoires volatiles : RAM (Random Access Memory) dites mémoires vives . Leur contenu est modifiable . Il y’a
une perte des informations hors alimentation électrique .

I.3. Classification des mémoires


Les mémoires peuvent êtres classée en trois catégories selon la technologie utilisée :
– Mémoire à semi-conducteur ( mémoire centrale, ROM, PROM,…..) : très rapide mais de taille réduit.
– Mémoire magnétique ( disque dur, disquette,…) : moins rapide mais stock un volume d’informations très
grand.
– Mémoire optique ( DVD, CDROM,..)

I.4. Types de mémoires centrales


Il existe deux grandes familles des mémoires centrales ou principales:
• les mémoires statiques (SRAM) :à base de bascules de type D , elles possèdent un faible taux d’intégration
mais un temps d’accès rapide ( Utilisation pour les mémoires cache ).
• les mémoires dynamiques (DRAM): à base de condensateurs , ces mémoires possèdent un très grand taux
d’intégration, elle sont plus simples que les mémoires statiques mais avec un temps d’accès plus long .

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I.5.Caractéristiques de la mémoire centrale
• La mémoire centrale est réalisé a base de semi-conducteurs.
• La mémoire centrale est une mémoire vive : accès en lecture et écriture.
• La mémoire centrale est dite à accès aléatoire (RAM : Random Acces Memory) c'est-à-dire que le temps
d'accès à l'information est indépendant de sa place en mémoire.
• La mémoire centrale est volatile : la conservation de son contenu nécessite la permanence de son
alimentation électrique. • Un temps d’accès à une mémoire centrale est moyen mais plus rapide que les
mémoires magnétiques .
• La capacité d’une mémoire centrale est limitée mais il y a toujours une possibilité d’une extension.
• Pour la communication avec les autres organes de l’ordinateur, la mémoire centrale utilise les bus ( bus
d’adresses et bus de données)
I.6. structure de La mémoire principale (MP) (RAM : Random Acces memory Mémoire à accès aléatoire )

La mémoire est divisée en emplacements de taille fixe (par exemple 8 bits) utilisés pour stocker instructions et
données.
MP

(1 oct)

• la plupart des ordinateurs en service aujourd’hui utilisent des emplacements mémoire d’un octet (byte en
anglais, soit 8 bits, unité pratique pour coder un caractère par exemple).

Dans une mémoire de taille N, on a N emplacements mémoires, numérotés de 0 à N-1. Chaque emplacement
est repéré par son numéro, appelé adresse.

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L’adresse est le plus souvent écrite en hexadécimal.
La capacité (taille) de la mémoire est le nombre l’emplacements, exprimé en général en kilo-octets ou en méga-
octets, voire davantage.
• La capacité = 2k Mots mémoire ou
• La capacité = 2k * n bits
Enregistrement dans une mémoire se en bloc de données
le Fichier est un ensemble d'enregistrements.
Soit k la taille du bus d’adresses et n la taille du bus de données (la taille d’un mot mémoire )

la capacité de la mémoire centrale soit en nombre de mots mémoire ou en bits ( octets, kilo-octets,….)

Rappel : le kilo informatique

1 Kilo = 1024 et non 1000 (2^10 = 1024 1000).

I.7. Relation entre types de mémoires et temps d’accès :


Plus on s'éloigne du processeur, plus la capacité et le temps d'accès augmentent et plus le prix diminue

I.8. Méthodes d'accès au differentes mémoires

• Accès séquentiel : Pour accéder à une information on doit parcourir toutes les informations précédentes .
C’est un accès lent . Exemple : bandes magnétiques (K7 vidéo)

• Accès direct : Chaque information a une adresse propre . On peut accéder directement à chaque adresse .
Exemple : mémoire centrale d'un ordinateur.

• Accès semi-séquentiel : Intermédiaire entre séquentiel et direct. Exemple : disque dur c’est un accès
direct au cylindre mais un accès séquentiel au secteur sur un cylindre

• Accès associatif/par le contenu : Une information est identifiée par une clé . On accède à une information
via sa clé . Exemple : mémoire cache.

II.9. Opérations sur la mémoire


Seul le processeur peut modifier l’état de la mémoire (sauf pour certains ordinateurs) .
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-Chaque emplacement mémoire conserve les informations que le processeur y écrit jusqu’à coupure de
l’alimentation électrique, où tout le contenu est perdu (contrairement au contenu des mémoires externes
comme les disquettes et disques durs).
Les seules opérations possibles sur la mémoire sont :
– écriture d’un emplacement : le processeur donne une valeur et une adresse, et la mémoire range la valeur
à l’emplacement indiqué par l’adresse ;
– lecture d’un emplacement : le processeur demande à la mémoire la valeur contenue à l’emplacement dont
il indique l’adresse. Le contenu de l’emplacement lu reste inchangé.

Unité de transfert
Notons que les opérations de lecture et d’écriture portent en général sur plusieurs octets contigüs en mémoire :
un mot mémoire. La taille d’un mot mémoire dépend du type de processeur ; elle est de:
– 1 octet (8 bits) dans les processeurs 8 bits (par exemple Motorola 6502) ;
– 2 octets dans les processeurs 16 bits (par exemple Intel 8086) ;
– 4 octets dans les processeurs 32 bits (par ex. Intel 80486 ou Motorola 68030).

I.10. Bus mémoire

La figure présente l'interface de circuits typique de mémoire ROM et RAM. Nous supposerons que nous avons à
notre disposition des circuits de mémoire ROM de 4096 mots de 8 bits, et des circuits de mémoire RAM de
1024 mots de 8 bits.

Chaque type de circuit possède en entrée :


• un signal de sélection de la mémoire (cs: chip select)
• un signal de lecture,
• une entrée Adresse,
• un signal d'écriture pour le circuit mémoire RAM seulement (WE: write enable)
• Les sorties Donnée sont activées si le circuit est sélectionné dans un mode lecture.

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