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PARTIE I : L’audit financier

Section 1 : Importance et démarche d’audit


1) Définition de l’audit:
2) Approche historique de l’audit financier :
3) Frontières et limites de l’audit financier ;
Section 2 : La mission de l’auditeur
1) La démarche conceptuelle de l’audit:
2) Opinion et risques d’audit :
3) La pratique de l’audit financier
Section 3 : Les normes d’audit financier
1) Généralité sur la notion des normes en audit financier:
2) Les normes générales d’audit financier :
3) Les normes de travail
PARTIE II : Illustration concrète de la démarche d’audit et ses
limites
Section 1 : La démarche d’audit adoptée en pratique
1) Premier contact avec le client ;
2) Appréciation et évaluation du dispositif de contrôle interne et
des procédures administratives et comptables :
3) Contrôle des comptes :
Section 2 : Illustration de la démarche d’audit par un exemple
1) Etude du dossier client :
2) Elaboration du dispositif de contrôle ;
3) Démarche et rapport du contrôle des comptes :
Section 3 : Les limites de l’intervention d’audit
Conclusion
Quelle différence peut-on constater entre la démarche
théorique et celle utilisée en pratique – qui sera illustrée dans le
présent document à travers la méthodologie des cabinets
d’audit?
En effet, lors de ce premier semestre de spécialisation en
finance, nous avons été initiés à l’audit et avons approché
théoriquement la démarche utilisée par les plus grands
cabinets.
C’est cette même démarche que nous avons eu l’occasion
d’utiliser comme appui lors de notre stage pour relever la
différence entre la théorie et la pratique et mieux cadrer les
enseignements reçus.
La réponse à la question posée ci-dessus, se déclinera en deux
parties.
La première concernera l’audit financier, et se déclinera en 3
axes qui sont l’importance de la démarche d’audit, les missions
de l’auditeur et enfin les normes relatives à l’audit financier.
La seconde partie sera une illustration concrète de la démarche
d’ audit à l’issue de laquelle seront révélées ses limites. Ce
chapitre portera sur la démarche d’audit adoptée par les
cabinets d’audit, un exemple concret de la démarche et en
dernier lieu, seront soulignées les limites de l’intervention
d’audit.
2) Les normes générales d’audit financier :
Les normes générales sont personnelles par nature, elles
concernent la compétence de l’auditeur, son indépendance et
la qualité de son travail.
Quelques que soient les modalités de présentation, on
retrouvera dans la plupart des recommandations nationales ou
internationales les quatre normes générales suivantes :
1. La norme de compétence
Les qualifications requises pour être un commissaire aux
comptes sont définies par les textes.
En outre, le commissaire aux comptes complète régulièrement
et met à jours ses connaissances. Il s’assure également que
ses collaborateurs ont une compétence appropriée à la nature
et à la complexité des travaux à réaliser.
1. La norme d’indépendance
La loi, les règlements et la déontologie, font une obligation à
l’auditeur d’être et de paraître indépendant, c’est à dire d’éviter
toute situation qui pourrait faire présumer d’un manque
d’indépendance. L’auditeur doit non seulement conserver une
attitude d’esprit indépendante lui permettant d’effectuer sa
mission avec intégrité et objectivité, mais aussi d’être libre de
tout lien réel qui pourrait être interprété comme constituant une
entrave à cette intégrité et objectivité. Il s’assure également que
ses collaborateurs respectent les règles d’indépendance.
1. La norme de la qualité du travail
L’auditeur exerce ses fonctions avec conscience
professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux
d’atteindre un degré de qualité suffisant compatible avec son
éthique et ses responsabilités. Il doit s’assurer que ses
collaborateurs respectent les mêmes critères de qualité dans
l’exécution des travaux qui leur sont délégués.
1. La norme de secret professionnel
L’auditeur ou le commissaire aux comptes (CAC) est astreint au
secret professionnel pour les faits, actes et renseignements
dont il a pu avoir connaissance à raison de ses fonctions. Il est
tenu de respecter le caractère confidentiel des informations
recueillies qui ne doivent être divulguées à aucun tiers sans y
être autorisation ou une obligation légale ou professionnelle de
le faire. Il s’assure également que ses collaborateurs sont
conscients des règles concernant le secret professionnel et les
respectent.
3) Les normes de travail :
1. Définition de la stratégie de révision et plan de mission
Le commissaire aux comptes doit avoir une connaissance
globale de l’entreprise lui permettant d’orienter sa mission et
d’appréhender les domaines et les systèmes significatifs.
Cette approche a pour objectif d’identifier les risques pouvant
avoir une incidence significative sur les comptes et conditionne
ainsi la programmation initiale des contrôles et la planification
ultérieure de la mission qui conduisent à :
– Déterminer la nature et l’étendue des contrôles, eu égards au
seuil de signification ;
– Organiser l’exécution de la mission afin d’atteindre l’objectif
de certification de la façon la plus rationnelle possible, avec le
maximum d’efficacité et en respectant les délais prescrits.
1. Evaluation du contrôle interne
A partir des orientations données par le programme général de
travail ou plan de mission, le commissaire aux comptes effectue
une étude et une évaluation des systèmes qu’il a jugé
significatifs en vue d’identifier, d’une part les contrôles internes
sur lesquels il souhaite s’appuyer, et d’ autre part les risques
d’erreurs dans le traitement des données afin d’en déduire un
programme de contrôle des comptes adapté.
1. Obtention des éléments probants :
Le commissaire aux comptes obtient tout au long de sa mission
les éléments probants suffisants et appropriés pour fonder
l’assurance raisonnable lui permettant de délivrer sa
certification.
A cet effet, il dispose de diverses techniques de contrôles,
notamment les contrôles sur pièces et de vraisemblance,
l’observation physique, la confirmation directe, l’examen
analytique. Il indique dans ses dossiers les raisons des choix
qu’il a effectués. Il lui appartient de déterminer les conditions
dans lesquelles il met en oeuvre ces techniques ainsi que
l’étendue de leur application.
1. Délégation et supervision :
La certification constitue un engagement personnel du
commissaire aux comptes. Cependant, l’audit est généralement
un travail d’équipe et le commissaire peut se faire assister ou
représenter par des collaborateurs ou des experts
indépendants. Le commissaire aux comptes ne peut déléguer
tous ses travaux et exerce un contrôle approprié des travaux
qu’il a délégué de façon à s’assurer que l’exécution des
programmes de travail a permis d’atteindre les objectifs fixés.
1. Utilisation des travaux de contrôle effectués par d’autres
personnes :
Dans les normes relatives à l’exercice des missions, la CNCC a
regroupé sous une rubrique « Utilisation des travaux de
contrôle effectués par d’autres personnes » trois normes qui
concernent les contrôles à mettre en oeuvre par le CAC qui
veut s’appuyer sur les travaux :
– Des auditeurs internes ;
– De l’expert-comptable ;
– Des CAC des sociétés consolidées.
L’utilisation des travaux d’un auditeur interne fournit des
directives pour évaluer les travaux faits par les auditeurs
internes lorsque l’auditeur externe veut pouvoir les utiliser.
Section 1 : La démarche d’audit adoptée en pratique
1) Premier contact avec le client ;
La prise de connaissance générale permet aux auditeurs de
comprendre d’une manière approfondie l’activité de la société.
Cette étape leur permet d’appréhender les événements,
transactions et pratiques qui peuvent avoir un impact significatif
sur les états financiers ou sur leur approche d’audit. Pour la
réalisation de cette étape, on procède par la prise de
connaissance de l’environnement interne, externe et
conjoncturel de la société dont notamment :
 L’activité de la société, de ses engagements et opérations
majeures ;
 L’organisation de la société précitée ;

 Les principes comptables appliqués par la société ;

 La réglementation applicable à la société ;

 L’appréciation des risques intrinsèques et inhérents à


l’activité de l’entité.
 Ce qui lui permet d’établir un plan de mission et un
programme de travail.
1. Etablissement d’un plan de mission
Le plan de mission fixe l’étendue, le calendrier et la démarche
d’audit, et donne des lignes directrices pour la préparation d’un
programme de travail plus détaillé. L’établissement d’un plan de
mission implique :
– De prendre en compte les facteurs importants qui
détermineront les aspects qui feront l’objet d’une attention toute
particulière de l’équipe affectée à la mission, tels que la fixation
de seuils de signification appropriés, l’identification préliminaire
des domaines ou un risque plus important d’anomalies
significatives peut exister, l’identification préliminaire des
composants importants, ainsi que l’identification des éléments
probants permettant d’évaluer l’efficacité du contrôle interne ;
– De déterminer les caractéristiques de la mission définissant
son étendue, telles que le référentiel comptable suivi et les
règles spécifiques de présentation des états de synthèse ;
– De s’assurer des objectifs de la mission en terme de rapports
à émettre et les dates limites pour les communications prévues
à la Direction et aux personnes constituant le gouvernement
d’entreprise.
1. Etablissement d’un programme de travail
Le programme de travail définit la nature, le calendrier et
l’étendue des procédures d’audit à mettre en oeuvre par les
membres de l’équipe affectée à la mission afin de recueillir des
éléments probants suffisants et appropriés pour réduire le
risque d’audit à un niveau acceptable. Le programme de travail
comporte :
– Une description de la nature, du calendrier, et de l’étendue
des procédures d’évaluation des risques suffisantes pour
évaluer le risque d’anomalie significative. En effet, sur la base
de la compréhension de l’activité des sociétés, de leur secteur,
de leurs objectifs stratégiques, des risques et des contrôles liés,
ainsi que des résultats des procédures analytiques
préliminaires, d’une part, et de la nature et des caractéristiques
des soldes de comptes/transactions dans chaque process, qui
peuvent affecter leur exposition au risque d’erreur, d’autre part,
on procèdera à l’identification des facteurs de risques inhérents
au niveau des états financiers dans leur ensemble, et au niveau
des postes/transactions significatifs des états financiers.
– Une description de la nature, du calendrier, et de l’étendue
des procédures d’audit complémentaires prévues au niveau
des assertions pour chaque flux d’opérations, solde de comptes
et informations fournie dans les états de synthèse.
2) Appréciation et évaluation du dispositif de contrôle interne et
des procédures administratives et comptables :
L’étude et l’évaluation, sur une base de sondage, du système
de contrôle interne permet au cabinet de juger si les procédures
sont adéquates et correctement appliquées et si les registres
comptables et les documents y afférents sont fiables, et
peuvent servir de base à l’établissement des états financiers. A
ce titre, le cabinet prend connaissance de ces procédures par
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des interviews avec des responsables et par des tests portant
sur un échantillon des opérations et transactions effectuées.
Ceci devrait permettre aux auditeurs d’apprécier la qualité du
contrôle interne en matière de :
– Sauvegarde du patrimoine ;
– Séparation adéquate des tâches ;
– Traitement convenable des informations ;
– Contrôle réciproque des travaux de supervision réelle aux
différents niveaux hiérarchiques ;
– Capacité à générer des états financiers fiables.
Il permet également aux auditeurs d’assurer, à travers des
tests, de l’application effective des procédures de contrôle
interne relatives au suivi, contrôle et comptabilisation des
principales fonctions concernant :
– Le cycle ventes-clients ;
– Le cycle achat-fournisseurs ;
– Le cycle stocks ;
– Les actifs immobilisés ;
– Les participations ;
– La trésorerie ;
– Le personnel ;
– Les produits et charges.
L’objectif d’une telle évaluation est d’assurer aux auditeurs,
d’une manière raisonnable mais non absolue, de la sauvegarde
des actifs contre toute perte due à une utilisation ou à une
aliénation non autorisée et de la fiabilité des registres et
informations comptables servant de base à l’établissement des
états financiers. Le cas échéant, les auditeurs seront amenés à
définir un plan de rotation sur plusieurs exercices pour la revue
de ces opérations.
Au cours de cette phase, les auditeurs mettront en oeuvre une
méthodologie que chaque cabinet développe et qui permet :
– Au niveau général, d’apprécier l’environnement de contrôle
dans les entités, puis l’architecture des systèmes d’information
comptables et de gestion, et de comprendre et d’évaluer les
contrôles de pilotage exercés par la Direction ;
– Au niveau plus détaillé, d’apprécier le dispositif de contrôle
interne relatif aux applications informatiques, aux comptes,
classes d’opérations et transactions.
1. Revue des procédures informatiques :
Les spécialistes du cabinet en matière de Système
d’Information et Informatique procèdent à la couverture des
risques informatiques. Leur intervention comporte la revue des
contrôles généraux informatiques ainsi que la revue des
applications informatiques en fonction de leur degré de criticité,
et aussi, par rapport à leur impact sur les travaux d’audit.
Cette revue couvrira les domaines suivants :
 La gestion de la sécurité logique : s’assurer que seuls les
utilisateurs autorisés ont accès aux transactions et données
de production liées à l’application ;
 Le contrôle de la validation lors de la saisie : s’assurer que
les données saisies dans le système le sont de manière
exacte, exhaustive et non redondante ;
 Le contrôle des données rejetées : s’assurer que les
données erronées sont correctement détectées et recyclées ;
 Le contrôle permanent des données et des traitements :
s’assurer que les traitements et les données gérées par le
système sont correctement revus.
3) Contrôle des comptes :
Au cours de cette phase, le cabinet met en oeuvre les
procédures suivantes :
1. Revue analytique :
Les procédures analytiques que le cabinet met en oeuvre
comprennent la comparaison des informations financières avec
par exemple :
– Les informations comparables des périodes précédentes,……
Conclusion
A travers cette vision panoramique, nous avons constaté que
l’image fidèle de l’entreprise repose sur plusieurs principes et
normes comptables ; les comptes de l’entreprise doivent en
effet être en adéquation avec ce que dit la législation.
La certification des comptes d’une ou de plusieurs entreprises
par les Commissaires Aux Comptes repose par conséquent sur
leur régularité et leur sincérité ; le contrôle des comptes étant
un moyen pour eux de s’assurer de la correcte évaluation et de
la juste comptabilité de l’entreprise ainsi que de la bonne foi
des dirigeants.
Cependant, les interventions d’audit peuvent différencier d’un
Commissaire Aux Comptes à un auditeur simple ; le premier et
dans le cadre d’un audit légal serait amené à apporter des
vérifications particulières et bien déterminées par la loi, le
second devrait agir dans un cadre d’audit contractuel en
respectant les prérogatives indiquées dans la lettre de mission.
Un autre point d’une importance non négligeable s’ajoute à
cela, il s’agit de bien connaître l’entreprise et l’environnement
dans lequel elle évolue. Raison pour laquelle l’auditeur a
recours à des méthodes spécifiques à chaque secteur lui
permettant de déceler les risques. A défaut de la bonne
utilisation de ces méthodes, ce dernier s’exposerait à des
conclusions totalement erronées à l’issue de ses travaux, et
encore à émettre une opinion fausse à ce sujet.
Ceci dit, toutes les motivations possibles et le
professionnalisme des auditeurs n’empêchent pas l’existence
de certaines limites en ce qui concerne la portée des audits et
ses résultats : complexité des réglementations, importance de
l’entité, masse et nombre des documents, nombre d’opérations,
mission de l’auditeur qui est restreinte à un objet déterminé,
opérations exclues (opportunité des dépenses, décisions
stratégiques des dirigeants), durée de l’audit, ….
On ne peut donc s’étonner de la survenance de crises
financières, comme celle des subprimes, par exemple, et du fait
que les audits et auditeurs n’aient rien révélé, s’il n’entrait pas
par ailleurs dans leurs compétences de le faire.
En guise de conclusion, on rappelle que le commissaire aux
comptes a une obligation de moyens, non de résultat. Il n’a
donc pas à vérifier toutes les opérations ni à rechercher
systématiquement toutes les erreurs et irrégularités que les
comptes pourraient contenir. Son objectif est d’obtenir
l’assurance raisonnable qu’aucune anomalie significative ne
figure dans les comptes.

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