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Semaine du golfe

La Semaine du Golfe est un élément d’attractivité pour le Golfe du Morbihan, aux


retombées économiques importantes pour l’ensemble des acteurs économiques. C’est
aussi une manifestation festive très prisée par la population et notamment les
morbihannais. Conscient de l’importance de cette manifestation pour le territoire
morbihannais, l’État apporte son soutien et son concours pour son bon déroulement.
La Semaine du Golfe doit son succès pour partie au cadre exceptionnel dans lequel elle
se déroule.
Le Golfe est ainsi depuis 2014 un parc naturel régional, fédérant 35 communes riveraines
du Golfe, le département du Morbihan, 4 intercommunalités ayant préalablement
approuvé la Charte du Parc pour sa forte valeur patrimoniale paysagère.
Le Golfe abrite une biodiversité riche et diversifiée, du fait notamment de la grande
variété des habitats naturels présents à terre et en mer. D’après l’ONCFS (office national
de la chasse et de la faune sauvage) « les peuplements animaux et végétaux terrestres
du golfe représentent, dans la plupart des cas de 46 à 82% des espèces présentes en
Bretagne et de 10 à 50% de celles présentes en France ». On y retrouve 149 espèces
protégées au niveau national (92 parmi les oiseaux nicheurs et 57 parmi les espèces
strictement migratrices ou hivernantes) et 111 espèces de la liste des espèces menacées
ou à surveiller en France (45 espèces nicheuses et 66 espèces migratrices ou
hivernantes). C’est également le second plus grand ensemble d’herbiers de zostères
(algues riches en nutriments) de France, ces derniers constituant des gisements de
biodiversité dans lesquels on peut retrouver jusqu’à 500 espèces.
Le Golfe du Morbihan est ainsi classé au titre de Natura 2000, notamment pour ces
herbiers à zostères et les oiseaux d’eau ; dans certains secteurs, à enjeux encore plus
forts, il est protégé par des réglementations dédiées.
Pourtant, malgré ces protections, les principales structures gestionnaires d’espaces
naturels du territoire, Parc naturel régional du Golfe du Morbihan, Réserve Naturelle
Nationale des Marais de Séné et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage,
gestionnaire de la Réserve Nationale du golfe du Morbihan partagent le constat que les
conditions d’accueil des oiseaux d’eau migrateurs continuent à se détériorer dans le golfe
du Morbihan avec une baisse de fréquentation des oiseaux d’eau. Sont principalement
concernées les espèces de canards et les bécasseaux avec une baisse de plus de 25 %
ces dernières années.
Après plusieurs éditions de la Semaine du Golfe, et notamment une dernière édition avec
une forte fréquentation, les points de sensibilité sont maintenant bien identifiés.
Réglementairement, comme tout organisateur d’une manifestation nautique en mer en
site Natura 2000, quelle que soit sa taille, l’association La Semaine du Golfe a l’obligation
d’évaluer les effets de sa manifestation sur l’environnement et de prendre des mesures
pour supprimer ou réduire les effets dommageables qui en résultent.
Dans une logique de simplification, une démarche d’identification des secteurs les plus
sensibles a donc été menée par les services de l’État. Dans certains secteurs, cela
aboutit à des mesures de restriction d’accès portées par arrêté pour éviter de faire peser
sur l’organisation des mesures de suivi ou de protection de site.
A l’issue de cette analyse, en 2019, la plupart des mesures qui avaient été prises en 2017
sont reconduites, tout en allégeant celles de ces mesures qui sont à la charge de
l’organisateur.
A titre d’exemple, la mesure relative à la restriction de l’usage de l’espace aérien est
strictement la même qu’en 2017, avec un survol autorisé uniquement à plus de 300 m
d’altitude, afin d’éviter toutes les zones sensibles pour les oiseaux.
L’interdiction de mouillage sur les herbiers de zostères prévue en 2017 est renouvelée,
car, comme indiqué ci-dessus, ces derniers sont des « hot spot de biodiversité », que les
ancres des bateaux peuvent endommager. Pour 2019, une définition précise de ces
zones a été faite afin de ne pas faire reposer exclusivement sur l’organisateur la
responsabilité de leur protection. Le principe de cette interdiction de mouillages ne
reposera plus sur l’organisation mais sur un arrêté du préfet maritime.

Des mesures prévues en 2017 voient leur localisation déplacée suite au retour
d’expérience de la précédente édition.
Il en est ainsi pour l’interdiction de débarquer sur les îlots « classés ». Au vu du retour
d’expérience 2017, des rubans de signalisation mis en place pour protéger les nids
d’oiseaux protégés sur les îles de l’île longue et du petit Veyzit n’ayant pas été respectés
par les spectateurs, il est privilégié d’interdire simplement l’accès à ces îles pour le jour
de la grande parade pour l’édition 2019, en complément d’îles interdites aux accès
terrestres (notamment île aux œufs, er lannic, creizic). La contrainte reste donc limitée et
très localisée.
Il en est de même pour les pelouses de haut de falaise qui sont des habitats d’intérêt
communautaire protégés au niveau européen en raison des végétations spécifiques qui
s’y développent. Leur préservation et restauration sont un objectif fixé à la France et
notamment au site du Golfe du Morbihan. Vu la sensibilité de cet habitat au fort
piétinement sur un laps de temps très court et suite au constat d’une fréquentation du
public se concentrant sur la pointe du Montenno à Arzon en 2017, en accord avec le
maire, l’accès à cette pointe sera interdit avec une application relevant non pas de
l’organisateur mais des services de l’État et de la commune;
Suite au retour d’expérience de 2017, des nouvelles mesures sont prises :
Il a été constaté en 2017 que des bus faisaient un demi-tour sur un massif dunaire
protégé, sensible au piétinement. Pour cette édition, spontanément la commune de
Locmariaquer avait prévu de ne pas remettre en place l’aire de retournement pour les bus
ce qui protège de fait l’accès à cet espace dunaire.
L’organisateur n’intégrant pas les feux d’artifice dans son étude d’incidence, dans une
logique de simplification, une analyse des feux connus a été réalisée par les services de
la DDTM, pour identifier ceux qui seraient situés dans des zones à enjeu. Sur 5 feux
répertoriés en 2017, un seul se trouve dans un secteur sensible (Port Navalo) en raison
de la proximité de l’île de Meaban, qui est une zone de nidification d’espèces sensibles au
dérangement (notamment goélands). Il devra donc être décalé pour pouvoir être tiré.
Comme pour tout feu d’artifice, une déclaration en mairie et en préfecture devra être
effectuée pour vérifier le bon respect des règles de sécurité et l’absence d’impact
environnemental.

Suite au retour d’expérience, des mesures prévues en 2017 sont supprimées ou allégées:
Il en est ainsi de l’obligation de réaliser des photographies aériennes demandée en 2017,
notamment pendant la grande parade qui n’est plus demandée.
Il en est ainsi de l’obligation de l’organisateur de vérifier que les navires ne mouillent pas sur les
herbiers, qui n’est plus demandée.
Il en est ainsi de l’obligation de l’organisateur de signaler aux services de police présents sur le
plan tout débarquement sur les îlots interdits prévue en 2017.
Il en est ainsi de l’obligation de mis en défense par l’organisateur des pelouses du petit Mont à
Arzon qui n’est plus demandée.

Pour le reste, aucune restriction particulière n’est prévue et les activités pourront se
dérouler conformément aux pratiques et festivités habituelles.

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