Réalisé par :
REGRAG Mounia
Encadré par :
Sommaire
Introduction :_____________________________________________________ 9
Partie I : Présentation du groupe OCP _______________________________ 10
Chapitre 1 : Aperçu sur le groupe _____________________________________________ 11
Section 1 : présentation du groupe __________________________________________________ 11
Section 2 : Historique _____________________________________________________________ 12
Section 3: fiche technique : ________________________________________________________ 14
Section 4 : statut juridique et géographique ___________________________________________ 15
Section 5 : filiales et partenariats internationaux _______________________________________ 16
Section 6 : organigramme _________________________________________________________ 19
Section 7 : Les activités du site _____________________________________________________ 20
Section 8: OCP en chiffre : _________________________________________________________ 24
Chapitre 2 : Présentation de la Direction d’accueil et du service d’accueil ____________ 27
Section 1 : La Direction de production MEA- Béni Idir ____________________________________ 27
Section 2 : Description du service d’accueil : Service contrôle de gestion (FIG/MK/T) ___________ 28
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ENCG Settat Groupe OCP
Conclusion ______________________________________________________ 93
Annexes ________________________________________________________ 94
Bibliographie : __________________________________________________ 101
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ENCG Settat Groupe OCP
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ENCG Settat Groupe OCP
SA : section analytique
UO : unité d’œuvre
HT : haute teneur
MT : moyenne teneur
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ENCG Settat Groupe OCP
Dédicace
Je dédie ce travail :
A mon père qui était mon encadrant ,depuis ma naissance
A ma chère mère : qu’elle trouve ici l’hommage de ma gratitude qui,si
grande qu’elle puisse etre , ne sera à la hauteur de ses sacrifices .
A mes frères à qui je souhaite beaucoup de réussite et de bonheur
A tous mes amis qui me sont chers , qu’ils trouvent ici l’expression de mes
sentiments les plus profonds et mes vœux les plus sincères.
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ENCG Settat Groupe OCP
Remerciements
« La reconnaissance est la mémoire du cœur »
Henri lacordaire
Une tendre pensée pour mes parents , pour leur patience , leur présence à mes
cotés et leur contribution à l’élaboration de ce rapport.
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ENCG Settat Groupe OCP
Introduction :
Dans un environnement marqué par une forte évolution économique et juridique, les entreprises
se voient confronté à des contraintes auxquelles elles doivent s’adapter. Ce nouveau contexte
exige de nouvelles methodes de travail et de production ainsi que plusieurs transformations
organisationnelles que le contrôle de gestion doit accompagner. Il est indispensable d’élargir et
d’adapter le système de contrôle de gestion à l’ensemble des activités en prenant en considération
les visions stratégiques de l’entreprise, il faut aussi penser à la notion de performance dans la
gestion d’une organisation.
Le contrôle de gestion commence par l’analyse des couts, plus fraichement, nous sommes passés
de la notion de méthode à celle de système de cout, il s’agit d’adapter les données nécessaires aux
multiples analyses relevant du domaine de cout et donc du domaine d’analyse de la rentabilité. Ce
qui explique l’apparition de nouveaux modèles de système de cout, notamment le modèle à base
d’activité » activity based costing ».
Ainsi dans le cadre de mon rapport, j’ai essayé d’approfondir cette réflexion et mettre en place un
système de calcul de revient suivant la méthode « ABC » pour l’unité beni-idir, dans le but de
maitriser et mesurer la rentabilité. Le présent rapport est composé de deux parties :
La première partie regroupe la présentation du groupe OCP ainsi que celle du service
contrôle de gestion au sein de l’unité beni-idir
La deuxième partie présente les différents concepts et notions théoriques en rapport avec
le contrôle de gestion et avec le système de calcul des couts, le deuxième chapitre de cette
partie concerne la présentation de la méthode ABC et sa mise en œuvre.
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ENCG Settat Groupe OCP
Partie I :
Présentation du
groupe OCP
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ENCG Settat Groupe OCP
le temps et l'espace, car en commençant par la seule activité initiale qui était l'extraction des
phosphates en 1921, le groupe est passé à une autre fonction telle que la commercialisation des
produits dérivés du phosphate au niveau international, ainsi qu'il a entamé la fabrication et
l'exportation de l'acide phosphorique en 1998. De même il est dénommé groupe, voire
l'élargissement continu de son réseau sur le territoire national.
Le Groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP) est spécialisé dans l’extraction, la valorisation et la
commercialisation de phosphate et de produits dérivés. Chaque année, plus de 23 millions de
tonnes de minerais sont extraites du sous-sol marocain qui recèle les trois-quarts des réserves
mondiales.
Principalement utilisé dans la fabrication des engrais, le phosphate provient des sites de
Khouribga, Benguérir, Youssoufia et Boucraâ-Laâyoune. Selon les cas. le minerai subit une ou
plusieurs opérations de traitement(criblage, séchage, calcination, flottation, enrichissement à
sec...). Une fois traité, il est exporté tel quel ou bien livré aux industries chimiques du Groupe, à
Jorf Lasfar ou à Safi, pour être transformé en produits dérivés commercialisables : acide
phosphorique de base, acide phosphorique purifié, engrais solides.
Premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes, le Groupe OCP écoule 95% de
sa production en dehors des frontières nationales. Opérateur international, il rayonne sur les cinq
continents de la planète et réalise un chiffre d'affaire annuel de 1.3 Milliards de dollars.
Moteur de l'économie nationale, le Groupe OCP joue pleinement son rôle d'entreprise citoyenne.
Cette volonté se traduit par la promotion de nombreuses initiatives, notamment en faveur du
développement régional et de la création d'entreprise.
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ENCG Settat Groupe OCP
Section 2 : Historique
1920 : Création de loffice cherifien des phosphates
1942 : Séchage des phosphates dans des fours au charbon à Youssoufia, création d’une unité de
calcination à Youssoufia
1951 :l’ere de l’extraction à ciel ouvert, Mine de Sidi Daoui dans la région de Khouribga
1965 : Création de la société Maroc Chimie et extension de l’extraction à ciel ouvert à MErah
lahrech
1982 : inauguration par Feu SM LE Roi hassan II de l’usine de séchage de oued zem
( IMACID,ZMPL,EMASPHOS,PAKSPHOS)
1998 : démarrage de la production d’acide phosphorique purifiée à emaphos sur le site de Jorf
Lasfar
1996-2004 : création de plusieurs joint-ventures : indo Maroc phosphore (IMCID), zuari Maroc
phosphates( ZMPL),euro Maroc phosphore ( EMAPHOS), Pakistan Maroc phosphore(
PAKPHOS)
2007-2009 : lancement de nouveaux pôles urbains à khouribga et à benguerir mine verte et ville
verte
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ENCG Settat Groupe OCP
2010 : partenariat avec Jacobs en geneering inc, et création de JESA, lancement de 4 unités de
production d’engrais à jorf lasfar
2011 : création des Skills centers, un vaste programme sociétale pour la promotion de
l’employabilité et l’entreprenariat
2012 : création d’un bureau de représentation en Turquie et BSFT( black sea fertilizer trading)
2013 : création du pont OCP opérations consulting(DOOC), une joint-venture entre OCP et la
division de pont sustainable solutions(DSS) du groupe américain du pont de Nermous.
2014 : Démarrage programme du projet slurry pipeline sur l’axe Khouribga jorf lasfar sur un
longueur de 235 KM
2015 : deuxième émission obligatoire d’OCP d’un montant de 1 milliard de dollars Us d’une
maturité 10.5 ans, ouverture du premier bureau de représentation d’OCP en Afrique
subsaharienne à Abidjan(côte d’ivoire) et d’un bureau à Singapour.
Source : http://www.ocpgroup.ma/
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ENCG Settat Groupe OCP
14
ENCG Settat Groupe OCP
L’office chérifien des phosphates est un organisme étatique ayant pour mission l’extraction, le
traitement, la valorisation ainsi que l’exportation du phosphate et ces dérivés aux pays
demandeurs. Étant donné ses activités industrielles et commerciales intenses et critiques pour
l’économie du pays, le législateur l’a doté d’une organisation spécifique lui permettant d’agir
avec une grande liberté indépendamment de l’état et ceci bien sûr dans des limites bien
déterminées.
L’O.C.P est inscrit au registre du commerce et soumis sur le plan fiscal aux même
obligations que n’importe quelle entreprise privée (patente, droit de douane, taxes à l’exportation,
impôt sur les salaires, impôts sur les bénéfices etc.…). Cependant, il a une gestion financière
séparée de l’état, ainsi, chaque année il établit ses prix de revient, son compte d’exploitation, son
bilan et participe au budget de l’état.
C’est une société anonyme d’économie mixte régie par des lois privées. Son objet social est
l’extraction du phosphate et sa commercialisation après traitement. Son chiffre d'affaire est
inconnu vu son caractère confidentiel.
Son Directeur Général est nommé par DAHIR et son travail est contrôlé par un conseil
d’administration dont la présidence incombe au Premier Ministre. La gestion du personnel est
régie par le statut du mineur du 1er janvier 1973, qui a été élaboré en conformité avec le dahir
n°16007.
Il est à noter que depuis 1975, l’O.C.P n’est plus géré comme étant une entreprise mais il était
transformé en un Groupe rassemblant un certain nombre de filiales.
b. Statut géographique
La direction générale de l’OCP est située à Casablanca : 2, Rue Alabtal- Hay Erraha (Ex : Angle
Route d’El Jadida boulevard de la grande ceinture).
Les mines et les usines de l’OCP sont situées dans les différentes zones géographiques, à
proximité des gisements d’exploitation :
Zone de Khouribga : comprenant Sidi daoui située à Oued Zem et Oulad Abdoun. Dont la
production est exportée à l’étranger par le port de Casablanca et Jorf lasfar ;
Zone de Gantour : comprenant les centres miniers de Youssofia et Ben Guerir, les
phosphates de cette zone alimentent le centre de Safi
15
ENCG Settat Groupe OCP
Zone de Boucraa : comprenant les mines de Boucraa, les usines et le port de Laayoune.
La Smesi adopte une organisation basée sur le système de gestion évolutive, lequel est adapté à
la nature de chaque projet et au cas par cas. L’entreprise s’appuie sur sa capacité à mobiliser
rapidement des ressources opérationnelles et des compétences techniques, en signant le cas
échéant des alliances avec des sociétés d’ingénierie étrangères. En plus du Groupe OCP, d’autres
opérateurs économiques et industriels du pays font également appel aux services de la Smesi.
Selon les besoins, la Smesi peut mobiliser jusqu’à 1.000 techniciens et ouvriers spécialisés pour
des travaux de montage ou de construction. Elle dispose de plusieurs services opérationnels au
Maroc, notamment dans les centres miniers et industriels du Groupe OCP.
Créé en 1973, Marphocéan est parmi les grands transporteurs d’acide phosphorique au monde.
S’appuyant sur une flotte de quatre navires chimiquiers d’une capacité totale de 96.350 TPL, il
assure actuellement le transport d’environ 11 % des exportations du groupe OCP. La société
Marphocéan est certifiée ISM (International Safety Management), le code international de gestion
de la sécurité des navires et de la prévention de la pollution. Les navires de Marphocéan sont
enregistrés sur la base CDI (Chemical Distribution Institute) et certifiés selon le code ISPS
(International Ship an Port Facility Security Code) qui porte sur la sûreté des navires et des
16
ENCG Settat Groupe OCP
installations portuaires. L’équipage de la société est par ailleurs certifié STCW, une norme visant
à améliorer la sauvegarde de la vie humaine en mer et la protection du milieu marin.
Créé en 1975, le CERPHOS mène des recherches sur les minerais, et en particulier les
phosphates. Ses activités portent aussi bien sur la connaissance, l’exploitation et la valorisation
des gisements, que sur les produits et procédés mis en œuvre dans l’industrie. Au fil des années,
ces activités se sont élargies à des domaines liés à la corrosion, à l’assistance en matière de qualité
et à la préservation de l’environnement…
i. Star (100 % OCP) : La Société de Transport et d’Affrètement Réunis (Star) a été créée en
1932, mais est devenue une filiale de l’OCP en 1960. Elle participe aux affrètements des navires
pour les exportations du Groupe et pour ses importations de matières premières (soufre,
ammoniaque et potasse). Son volume d’activité annuel dépasse les 5 millions de tonnes.
IPSE :
L’Institut de Promotion Socio-éducative (IPSE) a été créé en 1974 pour prendre le relais des
écoles de la Mission universitaire et culturelle française. Cette association à but non lucratif a
pour vocation de promouvoir les activités d’enseignement et d’éducation en faveur des enfants du
personnel du Groupe.
b)Partenariats internationaux :
Dans le cadre de sa stratégie de développement à l’international, le Groupe OCP a noué des
partenariats durables avec ses clients. Cette coopération touche aussi bien les accords de livraison
à moyen et long terme que la construction d’unités de production. Dans cette optique, des unités
basées au Maroc et à l’étranger sont en exploitation en joint-venture avec des partenaires.
D’autres axes de collaboration sont actuellement à l’étude ou en cours de réalisation, notamment
avec l’Iran, le Pakistan et le Brésil.
service, en 1998 à Jorf Lasfar, d’un complexe moderne capable de produire 120.000 tonnes
P2O5 d’acide phosphorique purifié par an. Cet acide à haute valeur ajoutée est utilisé tel
quel ou via des sels dérivés dans l’industrie alimentaire : limonades, levures, fromages,
conservation des viandes et poissons, traitement de l’eau potable… Il est également utilisé
dans d’autres industries : détergents, alimentation animale, engrais foliaires, traitement des
métaux, textiles, ciments
Imacid (1/3 OCP, 1/3 Chambal Fertiliser-Inde, 1/3 Tata Chemicals Ltd-Inde) : Pour
diversifier ses alliances stratégiques et sécuriser une partie de ses exportations, le Groupe OCP
s’est rapproché de la société indienne Chambal appartenant au Groupe privé Birla.. En 1999, ce
partenariat a permis le démarrage, au sein du complexe industriel de Jorf Lasfar, d’Imacid, une
usine d’acide phosphorique dont la capacité de production annuelle a été portée à 370.000
tonnes P2O5. Un tel volume nécessite 1,2 million de tonnes de phosphates de Khouribga et
330.000 tonnes de soufre. En mars 2005, un troisième actionnaire fut introduit dans le capital
d’Imacid, Tata Chemicals Ltd, filiale du Groupe Indien Tata. La totalité de la production
d’Imacid en acide phosphorique est dédiée à ces deux actionnaires indiens.
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ENCG Settat Groupe OCP
Section 6 : organigramme
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ENCG Settat Groupe OCP
a. ACTIVITES OPERATIONNELLES :
1. Activité extraction
L’extraction est l’activité principale du site, elle s’organise en plusieurs stades opératoires :
Chargement
La foration
La foration consiste en la confection des trous de mine verticaux, de profondeur bien définie,
selon une maille appropriée, respectant les caractéristiques géologiques du terrain exploité.
Ces trous de foration, établis dans le recouvrement primaire ou dans les intercalaires séparant
20
ENCG Settat Groupe OCP
les couches phosphatées, sont ensuite remplis d’explosifs pour l’abattage de la roche
constituant ces dits stériles.
Le sautage
Le sautage est le second stade opératoire. On y procède à l’enclenchement des explosions dans le
but de créer le vide dans les couches précitées, qui sont en général de nature très denses, et donc
difficiles à enlever. De ce fait, pour chaque niveau à miner et pour chaque machine décapante on
applique un dosage en explosif permettant d’obtenir la fragmentation recherchée.
Le décapage vient alors comme troisième étape, pour dégager les morts terrains qui recouvrent
le premier niveau phosphaté exploitable, et nous permettre de récolter le minerai précieux.
L’enlèvement des intercalaires, quant à lui, sert, comme son nom l’indique, à décaper les
intercalaires afin de permettre le défruitage du phosphate. Il existe trois types de décapage/
enlèvement des intercalaires :
Le défruitage, consiste à récupérer le minerai à l’aide des petites Draglines ou des pelles
hydrauliques, pour ensuite être chargé dans des camions puis acheminé vers les trémies de
récupération.
Le Transport
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ENCG Settat Groupe OCP
Le transport du phosphate ou du stérile se fait à l’aide des camions de grande capacité (110T à
190T) vers, soit les trémies ou les décharges. La liaison entre ces différents points est assurée par
un réseau de pistes
L’épierrage et le criblage
b. Activité traitement
Après son extraction, le phosphate épierré est stocké distinctement en fonction de sa teneur
en BPL et autres éléments chimiques, avant d'être repris pour alimenter les unités de traitement.
Les principaux stades au niveau du traitement sont illustrés dans la synoptique suivante :
Le lavage
Le traitement par lavage a pour but essentiel d’augmenter la teneur du phosphate de qualité moins
riche. Ainsi, les teneurs traditionnellement lavées sont la BT et la TBT. Toutefois, suite à la
demande de quelques clients particuliers, d’autres qualités peuvent être lavées.
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ENCG Settat Groupe OCP
Les principales étapes du processus par lesquelles passe le produit lavé sont :
Le débourbage
Cette étape se veut de libérer le maximum de grains de phosphate emprisonné dans le stérile. Le
phosphate non lavé entre dans un débourbeur sous forme de tambour pour ensuite être mélangé
avec de l’eau afin de permettre une séparation des grains phosphatés des particules qui leurs sont
attachées.
Le criblage
Après le débourbage, le produit passe par un crible vibrateur de maille bien déterminée dans le but
de procéder à une séparation mécanique des grains, ainsi les grains de diamètre supérieur à 2500
sont acheminés vers les mises à terril et le reste passe aux hydro cyclones.
La flottation et le broyage
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ENCG Settat Groupe OCP
La flottation consiste à séparer les particules de phosphate des silicates et carbonates à travers un
procédé chimique visant à flotter ces dernières et à décanter le phosphate. Le broyage, quant à
lui, consiste à réduire la granulométrie du minerai.
Le séchage
Pour les besoins du transport du phosphate part train. Le séchage consiste à enlever par
évaporation l'excès d'humidité que contient un produit, elle nécessite une quantité de chaleur pour
transformer l'eau en vapeur et une circulation d'air pour absorber et transporter le flux de vapeur.
Les complexes de séchage comptent des stocks finaux situés dans des hangars.
La fabrication des qualités marchandes se fait au niveau du chargement des trains suivant une
matrice précise.
L’adaptation
Pour les besoins du transport du phosphate par Pipeline et une fois le produit enrichi, vient
alors l’étape de l’adaptation ayant pour objectif d’assurer une configuration précise de la
pulpe.En effet la pulpe doit présenter des caractéristiques relatives à sa circulation dans le
pipeline, pour ce faire le produit passera dans des broyeurs et des décanteurs avant de joindre
le pipeline secondaire puis principal.
A la sortie du broyage la pulpe est mélangée dans un bac, ensuite elle passe par un décanteur
(épaississeur) avant d’être transférée vers la station tête.
Expédition
Cette étape consiste à acheminer le phosphate de Khouribga vers le port de Casablanca par train
ou vers les industries chimiques basées à Jorf Lasfar soit par train ou par Pipeline (Transport
hydraulique).
Des cash flows opérationnels ajustés de 12 152 MDH, comparables au niveau de 2015 (12 293
MDH).
- 4e trimestre 2016
Un chiffre d’affaires de 10 498 MDH, contre 10 610 MDH au 4e trimestre 2015.
Une marge d’EBITDA stable à 34% contre 35% au dernier trimestre 2015.
En 2016, la position de leader d’OCP sur son marché lui a permis d’afficher une performance solide
et de bons résultats financiers malgré une conjoncture difficile.
La demande mondiale demeure forte dans l’ensemble, avec une augmentation de la consommation
des engrais soutenue par la baisse de leurs prix. En conséquence, les volumes à l’exportation
d’OCP ont significativement augmenté, portés également par un élargissement de la gamme de
produits, avec des formules adaptées aux besoins des fermiers.
Les exportations vers l’Afrique ont augmenté cette année de 70%, atteignant 1,7 millions de tonnes
en 2016. Le redressement de la demande provenant d’Amérique Latine, et plus précisément de
l’Argentine et du Brésil, a stimulé les exportations, dont les volumes ont augmenté de 0,9 millions de
tonnes.
à l’international et par son agilité commerciale. Le chiffre d’affaires du Groupe bénéficie de cette
diversification géographique, avec des parts de marché importantes sur les principaux marchés,
notamment l’Afrique, l’Amérique Latine et l’Amérique du Nord.
Le chiffre d’affaires a également bénéficié de la hausse des ventes de produits de spécialité,
représentant 25% des exportations d’engrais en 2016, et enregistrant une hausse de 45% par rapport
à l’année précédente ; cela grâce aux importants efforts menés par OCP dans le développement de
sa gamme de produits de spécialité, et notamment en Afrique via de nombreuses initiatives : carte de
fertilité des sols, partenariats publics privés…
Cependant, l’offre toujours excédentaire, liée à des exportations chinoises importantes bien qu’en
baisse en 2016, et à la consommation de stocks constitués en 2015, a pesé sur le niveau des prix. En
conséquence, le chiffre d’affaires du Groupe est passé de 47 747 MDH en 2015 à 42 471 MDH cette
année.
25
ENCG Settat Groupe OCP
La marge brute a diminué en 2016, atteignant 28 942 MDH, contre 33 674 MDH en 2015, soit 68% du
chiffre d’affaires contre 70% l’année dernière, reflétant ainsi l’impact positif de la baisse des coûts des
matières premières.
L’EBITDA a atteint 12 777 MDH, en diminution par rapport à 17 659 MDH de 2015.
Le résultat d’exploitation de 2016 s’est élevé à 6 594 MDH vs. 13 965 MDH en 2015.
Les niveaux de profitabilité résilients d’OCP reflètent la bonne performance du Groupe dans une
industrie où les marges ont décliné de façon significative. Cette profitabilité découle de l’efficacité de
la politique de réduction des coûts et des améliorations apportées tout au long de la chaine de valeur,
ainsi que de la stratégie d’approvisionnement en matières premières. En conséquence, les coûts de
production
I. la tonne ont diminué pour tous les segments de produits en 2016 : roche, acide phosphorique et
engrais.
La position de trésorerie (cash et équivalents) a atteint 11 009 MDH en 2016, en hausse par rapport à
9 070 MDH en 2015. La dette financière nette s’est élevée à 38 019 MDH, pour un ratio Dette
Financière Nette/EBITDA de 2,89x au 31 décembre 2016.
Lancement opérationnel de la seconde unité intégrée à Jorf Lasfar (JFC-2), qui fait suite au
lancement de JFC1 en 2015, avec une capacité additionnelle de fertilisants de 1 Mt.
Lancement des opérations de séchage à Jorf Lasfar (afin de traiter la roche venant du slurry
pipeline).
Mise en service de la première unité de dessalement à Jorf Lasfar au cours du premier semestre
2016.
Signature d’un accord de coopération avec le gouvernement éthiopien pour développer une
plateforme intégrée de production d’engrais. Cette plateforme sera destinée à la production
d’ammoniac, d’urée et d’engrais en utilisant du gaz local éthiopien et du phosphate marocain. La
production devrait commencer en 2022, avec une capacité de 2,5 Mt d’engrais par an.
Signature d’un accord avec Kribhco, la plus grande coopérative indienne, sous forme de joint-
venture pour développer une unité de production d’engrais NPK à Krishnapatnam, dans l’Andhra
Pradesh, en Inde.
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ENCG Settat Groupe OCP
- Enrichir le phosphate pauvre (BT) par des procédés de traitement intermédiaire tel que le
lavage, la flottation ou l’enrichissement à sec (E.A.S)
- Sécher le phosphate pour réduire son humidité à 2%.
- Fabriquer des qualités marchandes à partir des qualités sources brutes et des produits de
traitement intermédiaires.
- Charger et mettre le phosphate à disposition du client.
L’activité opérationnelle de cette Direction est répartie sur deux entités à savoir :
Direction MERAH
-L’Extraction du phosphate ;
-Le lavage grâce à une laverie d’une capacité de 6 MT. Cette opération consiste à enrichir le
phosphate basse teneur (BT) par lavage à l’eau.
Direction Béni-Idir
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ENCG Settat Groupe OCP
Cette direction s’occupe du traitement des phosphates et la fabrication des qualités marchandes,
elle est composée d'une usine de séchage de capacité 10,3 MT/an, d’une unité de calcination, à
l’arrêt définitif depuis janvier 2006, d'une usine d'enrichissement à sec (E.A.S) de capacité 3,0
MT/an et d’une station de chargement des trains.
Ce département s’occupe de la programmation des expéditions des phosphates vers Jorf Lasfar et
Casablanca et assure la coordination entre la direction et l’ONCF
De même, le contrôle de gestion constitue une interface entre les services opérationnels et les
services fonctionnels, dans la mesure où les clients, marché et organisation font l’objet d’une
étude rigoureuse et les résultats obtenus serviront de base pour constituer un tableau de bord.
Celui-ci permet de lire la stratégie de l’entreprise et d’identifier les axes d’amélioration possibles
et d’allouer les ressources et moyens requis pour y arriver. Pour cela, une connaissance maitrisée
28
ENCG Settat Groupe OCP
de l’ensemble des métiers de l’organisation est indispensable ainsi qu’un bon relationnel avec les
différents acteurs au sein de l’entreprise pour que les informations soit cohérentes, complètes et de
qualité.
Le Service Contrôle de Gestion donc est un système d’aide à la décision qui s’appuie sur un
système d’information. Il est conçu pour maîtriser la gestion de l’entreprise, pour prévoir, mesurer
et contrôler les performances de l’entité en vue d’atteindre les objectifs ciblés.
Il est chargé d’exécuter un ensemble de techniques permettant le contrôle des ressources d’une
façon rythmique, successive et selon un programme chronologique en vue d’établir les rapports
préparatifs du prix de revient de la Direction de Production MEA/Béni-Idir En outre, le service
traite l’ensemble des projets de la direction en assurant le déroulement de ses différentes phases.
M.MESFIOUI
Chef de service
M.ACHIR
Mm. MOUSTAOUI M.KAMAL EL IDRISSI
Section budget
Section facturation Section prix de revient
d'investissement
Budget d’investissement
La section est chargée de contrôler toutes les étapes de l’investissement dès la création des
demandes d’inscription budgétaire (DIB) jusqu'à la réalisation de cet investissement suivant la
procédure en vigueur (OS 831).
Les chefs de projet assistent et élaborent les synthèses et les tableaux de bord.
- La mission de la section:
La section est chargée de contrôler toutes les étapes de l’investissement dès la création de
demande d’inscription budgétaire (DIB) jusqu'à la réalisation de cet investissement.
La notion de l’investissement :
L’investissement est tout bien corporel ou incorporel acquis ou crée par l’entreprise, en vue à
rester durablement sous la même forme dans l’entreprise
29
ENCG Settat Groupe OCP
Investissements productifs :
Concernant toutes les dépenses d’études, d’essais ou de recherches à engager sur le matériel,
installation, gisement en exploitation, en projet, produit technologie ou précédé.
Ils doivent obéir aux règles d’inscription budgétaire et figurent parmi les différents postes de
dépenses du budget important éventuellement concerné.
Autres investissement :
Chaque année les chefs des projets établissent les demandes d’inscription budgétaires. Mais avant
la création de la (DIB), le chef de projet doit s’assurer s’il peut satisfaire ces besoins par la
mutation du matériel existant dans une autre division ou direction.
30
ENCG Settat Groupe OCP
Cette section joue un rôle important pour la bonne marche de la Direction MEA-Béni Idir, dans
la mesure où elle gère le budget de fonctionnement et assure le suivi du prix de revient.
31
ENCG Settat Groupe OCP
Partie II : cadre
théorique du contrôle
de gestion
32
ENCG Settat Groupe OCP
Dans le cadre de leur contrôle de gestion ; les organisations, utilisent des outils qui
remplissent un rôle d’information. Ils sont utilisés comme outils de gestion et pilotage de la
performance, mais aussi comme un outil de motivation. Ils donnent à chacun dans l’organisation
une image claire de ce qui est important, de la situation qu’il doit atteindre.
Donc, dans la première section nous allons définir le contrôle de gestion et étudier,ses missions et
son rôle et dans la deuxième section on va définir la comptabilité analytique et étudier ses
objectifs et outils.
Contrôle : c'est-à-dire maîtrise d'une situation et sa domination pour la mener vers un sens voulu.
Gestion : c'est l'utilisation d'une façon optimale des moyens rares mis à la disposition d'un
responsable pour atteindre les objectifs fixés à l'avance.
Partant de ce qui précède, « la fonction du contrôle de gestion peut être définie comme un
ensemble de tâches permettant d'apprécier des résultats des centres de gestion en fonction
d'objectifs établis à l'avance »
La définition de R. N. Anthony1 :
Selon Anthony (1965) « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers obtiennent
l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente pour la
réalisation des objectifs de l'organisation ».
En 1988 il ajoute une autre définition «le contrôle de gestion est le processus par lequel les
managers influencent d'autres membres de l'organisation pour appliquer les stratégies».
1
Anthony R.N., (1965), Planning and control system: A Framework for Analysis, Graduate School of Business Administration,
Harvard University, and Boston. Cité par Arnaud H. et al. (2001), Op. Cit
33
ENCG Settat Groupe OCP
Retenons le fait que le contrôle de gestion pour Anthony suppose l'existence des objectifs
préalables que le manager chargé de réaliser à travers l'action d'autres individus tout en s'assurant
la mise en œuvre de stratégies définies et l'utilisation des ressources de manière efficace et
efficiente.
« Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité économique pour
s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en vue
d'atteindre l'objectif que vise cette entité ».
A .Khemakhem insiste dans cette définition sur la flexibilité du contrôle de gestion pour tenir
compte de spécificités de chaque entreprise et de chaque situation, il insiste aussi sur la mobilité
des énergies et des ressources pour atteindre les objectifs prévus de l'entité.
La définition de H. Bouquin3 :
Selon H. Bouquin les managers qui sont chargés de définir la stratégie ont besoins de dispositifs et
processus pour s'assurer que l'action quotidienne des individus est cohérente avec la stratégie.
Donc le contrôle de gestion est un régulateur des comportements.
Le contrôle de gestion des entreprises est important et nécessaire, mais il est difficile de délimiter
tous les types de contrôle qui se superposent. Dans ce paragraphe, On va traiter certaines notions
liées à la discipline du contrôle de gestion, dont on trouve généralement deux types : le contrôle
organisationnel et l’audit interne.
a- Le contrôle organisationnel :
« Le contrôle organisationnel cherche à améliorer les règles et procédures qui structurent les
décisions et auxquelles les décideurs se réfèrent pour déterminer leurs comportements. Son
domaine est très vaste et englobe les systèmes décisionnels et informationnels. Il ne se limite pas
au seul contrôle technique »
La planification
Donc le contrôle organisationnel doit assurer, en temps réel, le suivi et la qualité des processus
décisionnels.
2
Khemakhem A., (1970), Op. Cit. Cité par Arnaud H. et al. (2001), Op. Cit., p. 9.
3
The Journal of Management Studies, vol. VIII, p. 5. Cité par Bouquin H., « Les grands auteurs en contrôle de gestion –
Prépublication : Introduction », Op. Cit., p. 2.
34
ENCG Settat Groupe OCP
On peut ici traiter le terme du « contrôle organisationnel interne »: Il concerne tous les niveaux
de l'organisation (fonctionnelle et opérationnelle) et vise à ce que les actions individuelles et
collectives soient en convergence avec les objectifs assignés.
Il correspond aux objectifs de l’entreprise .Il doit permettre de coordonner et d’évaluer les actions
individuelles des acteurs par rapport aux objectifs de l’organisation dans son ensemble .Il consiste
à répartir les tâches ; à définir les rôles et à comparer les résultats pour éventuellement recentrer
les actions.
b- L’audit interne:
Selon l'institut français des auditeurs et contrôleurs internes, « l'audit interne est une activité
autonome d'expertise, assistant le management pour le contrôle de l'ensemble de ses activités.
L'audit doit permettre un avis sur l'efficacité des moyens de contrôle à la disposition des
dirigeants ».
Le contrôle de gestion a pour mission de définir les finalités et les objectifs généraux de
l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part la stratégie à adopter pour orienter la gestion
vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleures délais et au moindre coût et avec une
qualité maximale conformément aux prévisions.
Le contrôle de gestion doit assurer plusieurs tâches : la prévision, le conseil, le contrôle, et la mise
au point des procédures.5
- au niveau de la prévision : le contrôle de gestion doit élaborer les objectifs, définir les moyens
permettant de les atteindre et surtout préparer des plans de rechange en cas d'échec des plans
établis à l'avance. De même le contrôle de gestion doit s'assurer de la compatibilité de budgets
émanant des différents services.
- au niveau du conseil : le contrôle de gestion doit fournir aux différents centres de responsabilité
les informations nécessaires à la mise en œuvre d'un ensemble de moyens permettant d'améliorer
leur gestion.
4
Mr.Mustapha Oubrahimi ; support du cours ,2014/2015, P2 ; Faculté Poly disciplinaire de Khouribga
5
Mr.Mustapha Oubrahimi ; support du cours ,2014/2015, P1/Faculté Poly disciplinaire de Khouribga .
35
ENCG Settat Groupe OCP
En termes de positionnement, le contrôle de gestion est un des organes de la direction, même s'il a
des liens forts avec le système comptable ou financier (par exemple). Et même les managers
opérationnels font du contrôle de gestion, ce qui est une des difficultés de définition des missions
spécifiques au contrôleur de gestion.
Le contrôle de gestion n'est pas un organe opérationnel, mais un organe d'échange d'information.
Une liaison étroite avec les unités opérationnelles est indispensable pour être certain du bien-
fondé des indicateurs et des outils de mesure. Bien que lié à la direction générale, le contrôle de
gestion doit tout autant partir "du bas" que "du haut" et veiller à être utile aux unités de travail
autant qu'à la direction de l'entreprise.
Le contrôle de gestion ne peut se contenter de "cueillir" l'information qui passe, il lui faut la
maîtriser complètement et s'assurer de sa qualité (fiabilité, ponctualité, etc.) ; il aura besoin
d'information spécifique, sans autre usage que celui qu'il en fera, et il peut avoir besoin de la
construire lui-même.
Le contrôle de gestion ne se limite pas à donner des chiffres et allumer des voyants dans un tableau
de bord, il construit le tableau de bord et l'adapte en permanence aux objectifs. Il aide à déterminer
les indicateurs pertinents en collaboration avec le management.
Si dans le futur une entreprise souhaite améliorer ses performances financières, elle devra en effet
s'assurer régulièrement qu'elle se rapproche petit à petit de son objectif en vérifiant ses états
financiers ; toutefois, elle devra toujours pouvoir relier ses performances financières avec ses
actions opérationnelles).
Ainsi, le contrôle de gestion revient à :
Vérifier que les objectifs que sous-tend la stratégie choisie sont bien suivis. Cela se fait
à partir de tableaux d'indicateurs qui peuvent mêler des données financières (la
comptabilité analytique) et des données statistiques issues de l'exploitation.
donner son avis à la direction sur le choix des objectifs qui sous-tendent la stratégie.
Le suivi est important car il permet de s'assurer que les actions mises en œuvre mènent bien
l'entreprise là où on le souhaite6.
2-Les rôles :
Aujourd’hui, dans le contexte actuel, le contrôle au sein d’une entreprise doit remplir deux rôles7:
6
Michel Gervais, « contrôle de gestion et planification d’entreprise paris, économica » ; 3éme édition 1989.
7
Claude ALAZARD.et Sabine SÉPARI (2010), p. 26.et p ,27.
36
ENCG Settat Groupe OCP
le pilotage de la performance.
le pilotage du changement
a- Pilotage de la performance :
Aider à piloter l’efficacité : c'est-à-dire à gérer les facteurs clés de compétitivité par un
ensemble de décisions et d’actions stratégiques (Ex : un tableau de bord pour maitriser la
qualité perçue par la demande d’un produit pour se différencier des concurrents) ;
Aider à piloter l’efficience : c’est-à-dire gérer les moyens opérationnels pour atteindre les
objectifs fixés, donc maitriser les facteurs clés de l’équilibre financier (Ex : un calcul
d’écart pour réduire un coût de productivité et atteindre un point mort).
Un autre point de vue revient à H. Bouquin8 qui précise que les fonctions du Contrôle de gestion
entant que pilotage de la performance consistent à :
Modéliser la complexité ;
Organiser la division du travail du management ;
Réguler les comportements.
b- Pilotage du changement :
De manière corrélée, le contrôle de gestion peut aussi être une aide pour piloter le Changement :
aide à la réactivité stratégique par la mesure permanente du couple valeur/ coût ;
aide à l’amélioration opérationnelle par des démarches Kaisen ;
aide au changement organisationnel, comme nous venons de le voir avec la régulation des
comportements.
Sur ces deux rôles, trois points essentiels doivent être prononcés afin d’éclaircir la
compréhension du lecteur au sujet des fonctions que le Contrôle de gestion est censé
remplir :
1 er point : Il ne faut pas penser que le pilotage de la performance et du changement sont
spécifiques au Contrôle de gestion, autrement dit, qu’ils s’opèrent dans le seul champ du
Contrôle de gestion ; l’appréciation de la performance relève également du champ de la
8
Bouquin H., Les fondements du contrôle de gestion, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », n° 2892. Cité par Alazard
C. et Separi S., (2004), Op. Cit., p. 76.
37
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gestion des ressources humaines, lorsqu’il s’agit de l’évaluation des compétences des
acteurs. Idem pour ce qui est du pilotage du changement ;
2 éme point : Il semble nécessaire de savoir que le fait de regrouper les rôles du Contrôle de
gestion en deux grands blocs : pilotage de la performance et pilotage du changement, n’est
pas la seule catégorisation existante ni encore la plus pertinente faute d’existence de
plusieurs points d’intersection entre les deux blocs. D’ailleurs, aucune des autres
typologies n’est parfaite.
3éme point : Ces deux grandes rôles sont complémentaires du moment qu’il n’y a pas de
performance sans adhésion d’acteurs et que la conduite du changement organisationnel est
encouragée par la logique de performance.
Le pilotage ou la conduite du changement passe nécessairement par la régulation du
comportement des acteurs dans un climat d’animation, de motivation et d’incitation de
manière à œuvrer tous vers un management plus efficace et vers l’atteinte des objectifs de
l’organisation (convergence des buts).
Les analyses contemporaines de l'organisation ont montré qu'il n'y a pas de modèle standard de
contrôle de gestion applicable dans toutes les entreprises.
En effet pour les grandes entreprises, la taille est le facteur essentiel qui conditionne l'organisation
d'un contrôle de gestion. Il en découle :
Une structure lourde, rigide, parfois éclatée en plusieurs sites.
Des processus décisionnels long avec de nombreux acteurs.
Des systèmes d'information complexes.
Ces spécificités rendent difficile la mise en place d'un contrôle de gestion complet et intégré.
Le contrôle de gestion doit aider les responsables fonctionnels « aide à la prise de décision » et
opérationnels « contrôle de l'action ». Le système d'information du contrôle de gestion utilise la
structure de l'entreprise. De ce fait, sa place et celle du contrôleur varient selon les structures
adoptées par les organisations.
Dans la plupart des grandes entreprises le choix de la position du contrôle de gestion se fait entre
deux possibilités :
9
Michel Gervais, « contrôle de gestion et planification d’entreprise paris, économica » ; 3éme édition 1989.
38
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· Une position fonctionnelle : soit le contrôle de gestion est intégré à la fonction financière, soit il
est indépendant si l'entreprise est très grande. Il est donc une fonction comme une autre au-
dessous de la direction générale.
Plusieurs difficultés apparaissent pour gérer et contrôler les filiales à l'étranger d'un groupe :
Malgré ces difficultés, il est souvent difficile de contrôler la gestion et d'apprécier la performance
d'une unité établie à l'étranger pour de multiples raisons :
Les tâches et les services ne sont pas toujours clairement isolés. Les membres sont beaucoup
polyvalents car les moyens sont limités. Les participants communiquent directement entre eux de
manière informelle. La structure souvent floue s'adapte aux évolutions de l'entreprise.
Le dirigeant est le décideur principal. Son style de commandement est prépondérant pour orienter
le mode de fonctionnement et de gestion de l'entreprise, l'importance du contrôle et de la
délégation des pouvoirs.
Le rôle du contrôle de gestion dans une PME est identique et tout aussi important dans une
entreprise plus grande. Les outils et les procédures du contrôle de gestion lui sont applicable en
respectant ces spécificités, mais la pratique montre que le contrôle de gestion est peu formalisé et
consiste seulement à agir lorsque des difficultés spécifiques apparaissant. C'est une gestion par
exception des opérations courantes.
La position dans l'organigramme sera fonction du nombre de personnes et des services mis en
place :
39
ENCG Settat Groupe OCP
Ce peut être le comptable chargé de la comptabilité générale et analytique qui élabore les
budgets et utilise les technique du contrôle.
Ce peut être le dirigent si l'entité est petite ou s'il souhaite coordonner et suivre lui-même
les activités.
La réalité des entreprises est loin de correspondre aux démarches théoriques proposées pour le
contrôle de gestion. Si la comptabilité générale existe dans les entreprises, la comptabilité
analytique apparait peu fréquemment et le contrôle de gestion encore moins.
Le contrôle doit s'exercer avant d'agir (finaliser), pendant l'action (piloter) et après l'action (post-
évaluer).
Finaliser : définir les buts, les chiffrer et prévoir les moyens nécessaires pour atteindre les
objectifs fixés par la stratégie, clarifier les responsabilités et définir les critères de
performance en clarifiant les notions d'efficacité et efficience.
Piloter : observer le déroulement en cours, faire le point sur la situation présente, anticiper
l'avenir pour évaluer ce qu'il reste à parcourir afin de prendre les décisions correctives qui
peuvent être nécessaires : soit à l'ajustement des moyens aux situations nouvelles ou soit à
la remise en cause des objectifs initialement définis.
Post-évaluer : mesurer les performances atteintes et faire progresser l'ensemble du système
par apprentissage (ne pas répéter les erreurs et capitaliser les points forts).
Dans une organisation décentralisée, l’information doit circuler dans le sens vertical comme dans
le horizontal. La fonction de contrôle de gestion est de concevoir, de formaliser et de traiter ces
flux d’informations. Le contrôle de gestion est un système de surveillance :
10
Alain Burland ; George Langlois ; Michel Bringer ; Carole Bonnier ; « DCG11 Contrôle de gestion » ; édition Foucher.
40
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Désirs Environnemen
Entreprise
Systèmes de t
Forces
valeurs Opportunités
/Faiblesses
aspirations /Menaces
Objectifs généraux
Technique de
planification
programmes
d ’action
pluriannuels
Objectifs à un an Technique de
budgétisation
Contenu des
Plan d ’action de budgets
l ’année Procédures/Calen
Techniques de drier
suivi Exécution
Comptabilité
Analytique
Tableaux de Bord Mesure des résultats
partiels
Procédures
/Calendrier Ajustement des
interprétation des prévisions
résultats
Contrôle
budgétaire
Décisions correctives
Procédures/Calen
Annexe 1 : Schéma descriptive des différents éléments influencent le processus du CG
41
ENCG Settat Groupe OCP
Le contrôle de gestion les aide à prévoir les effets de leurs décisions, à mesurer et à interpréter
leurs résultats, à anticiper les résultats futurs.
Toute organisation à un but, des moyens qu’elle met en œuvre pour les atteindre et obtient des
résultats au terme de ce processus.
Objectifs - Moyens : C’est l’aide apporté aux dirigeants et aux opérationnels pour définir les
moyens nécessaires à réunir pour atteindre les objectifs qu’ils ont fixés. (Axes : Budgétisation et
plan d’action)
Moyens - Objectifs : C’est renseigner sur les moyens existants et les résultats que l’on peut en
attendre. (Axes : Aide à la formulation d’objectifs, identification des leviers de gestion)
Objectifs - Résultats : Le contrôle de gestion analysera les résultats obtenus au regard des
objectifs que l’organisation s’était fixés. (Axes : constat et explication des écarts entre prévu et
réalisé)
Résultats - Objectifs : Après analyse des résultats le contrôle de gestion peut aider à définir des
actions correctives pour mieux atteindre les objectifs. (Axes : seuils d’alerte et re-planification).
Résultats - Moyens : L’analyse des résultats peut dans d’autres cas, inciter à redimensionner (en
plus ou en moins) les moyens utilisés, compte tenu des résultats obtenus. (Axes : Budget flexible,
redéploiement de personnel, réorganisation des services).
Moyens - Résultats : On rapprochera ici les moyens mis en œuvre et les résultats atteint par
l’organisation. La notion d’objectif est laissée de côté puisque l’on évalue la taille des moyens
affectés comparé aux résultats obtenus par d’autres organismes. Il s’agit bien sur de trouver des
sources de comparaison pertinente.
Ainsi, on parle de pertinence pour qualifier la relation entre les objectifs et les moyens,
d’efficacité pour la relation entre objectifs et résultats et d’efficience pour qualifier la relation
entre les moyens et les résultats.
11
Abdelhamid EL GADI « audit et contrôle de gestion ».
42
ENCG Settat Groupe OCP
Elle traite des informations mesurant la réalité pour les analyser et les comparer aux objectifs et
aux prévisions. L’optique productive de la comptabilité analytique intègre également les aspects
financiers et commerciaux au travers des budgets et tableau de bord.
Les objectifs :
La comptabilité analytique d’exploitation est un système de traitement des données dont les
objectifs sont les suivants :
12
Brahim Aaouid « La comptabilité analytique d’exploitation » édition 2012.
43
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Enfin, signalons qu’il n'est pas nécessaire que la comptabilité analytique couvre tous les aspects
cités précédemment : on peut calculer le coût de revient (coût au stade final, c'est à dire au stade
de la vente ; Il était appelé aussi prix de revient), sans analyser de façon très poussée les coûts.
Mais surtout on peut analyser les coûts sans calculer systématiquement le coût de revient qui n'est
plus alors qu'un "sous-produit" de la comptabilité analytique.
La comptabilité analytique est mise en place dans l’entreprise afin de mieux interpréter les chiffres
révélés par la comptabilité générale et réaliser le coût de chaque poste « produit » dans
l’entreprise.
Non obligatoire mais utile comme outil de prise de décision, la comptabilité analytique peut être
mise en place suivant plusieurs méthodes : La méthode des coûts complets et celle des coûts
partiels.
Le cout complet est un cout constitué par la totalité des charges qui peuvent lui être
rapportées par tout traitement analytique approprié : affectation, répartition, imputation,…
Le cout complet est le cout incluant, à chaque niveau, toutes les charges directes est une
fraction raisonnablement rattachent des charges indirectes.
13
Abbedarahim Chouhbi « polycopie du comptabilité analytique d’exploitation » Faculté Ply disciplinaire de Khouribga, édition
2015.
14
www.memoireonline.com
44
ENCG Settat Groupe OCP
Le cout partiel est constitué par des charges relatives à un stade d’analyse intermédiaire ou
a une tranche déterminée d’activité. Les principaux couts partiels sont le cout variable et le
cout direct.
Le cout variable limité aux charges qui varient de façons sensiblement
proportionnelle au volume d’activité de l’entreprise, et permettant de dégager une
marge sur cout variable souvent indispensable aux calculs prévisionnels des couts ;
c’est le constitué seulement par les charges qui varient avec le volume d’activité de
l’entreprise sans qu’il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la
variation du volume des charges et la variation du volume des produits obtenus.
Le cout direct ne retenant, dans chaque cout, que les charges directement
affectables au service ou au produit concerné (charges variables et charges fixes ou
de structures), permettant de dégager une marge sur cout direct pouvant contribuer
à couvrir les charges communes à toutes les activités de l’entreprises.
2- La gestion budgétaire :
Dans un premier temps, les budgets sont des plans d’action. C’est une dimension négligé, or, elle
a un rôle moteur dans la mise en œuvre.
Dans un deuxième temps, les budgets sont une analyse des performances, c'est-à-dire que l’on se
situe, à la charnière « élaboration des stratégies / mise en œuvre opérationnelle ».
Dans un troisièmes temps, ils sont une des courroies de liaisons (avec le qualitatif) qui
enrichissent la réflexion stratégique de la connaissance du concret, et qui assurent que les
décisions quotidiennes seront conformes aux projets à terme (ils ont un impact sur les comptes de
synthèse).
Les budgets sont donc facteurs de performance car de cohérence par apport à la stratégie.
La gestion budgétaire est un facteur clef de structuration des missions et de formation des
hommes.15
Le budget16:
Le budget est une prévisionnelle quantifiée ; aux centres de responsabilité, d’objectifs et /ou de
moyens pour une période déterminée limitée au cout terme .le budget découle d’une démarche
prévisionnelle plus large qui consiste à décliner la stratégie en plan stratégique pour le long terme
et en plan opérationnel pour le moyen terme .il constitue la traduction financière de l’adaptation
financière de l’adaptation au court terme des objectifs à moyen terme du plan opérationnel.
Dans une entreprise ; un budget est une affectation prévisionnelle quantifiée, aux différents
centres de responsabilité, d’objectifs et/ou des moyens pour une période déterminée limitée ou
court terme.
La gestion budgétaire consiste à établir des budgets et à comparer périodiquement les réalisations
avec les données budgétées.
Afin de mettre en place des actions correctives si nécessaire .Elle permet :
15
Nobert Guedj Francine kùbler Hervé Morel ‘’ le contrôle de gestion pour améliorer la performance de l’entreprise Editions
d’organisation
16
Nobert Guedj Francine kùbler Hervé Morel ‘’ le contrôle de gestion pour améliorer la performance de l’entreprise Editions
d’organisation
45
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La comptabilité générale ;
L’analyse financière ;
L’analyse des coûts de revient ;
Les statistiques ;
Le tableau de bord ;
Les mathématiques opérationnelles ;
La gestion des causes
Les méthodes de motivation et d’évaluation qualitatives ;
La mise en place de définition de fonctions ;
…
C’est le procédé de contrôle de gestion le plus pratiqué, et il est complet, synthétique, en ce sens
que c’est une méthode d’ensemble, mais tout n’y set que quantifié : les objectifs, mais les moyens
propres à réaliser ces objectifs. Par contre ; son utilisation doit être améliorée :
-Dans le sens d’une meilleure étude de ressources réellement nécessaire pour agir ;
-Dans le sens d’une meilleure analyse de l’action (différente d’une autorisation de dépenses et
d’objectifs de résultat) ;
-Dans le sens ou l’analyse des écarts restent faite a posteriori ; la GB ne suffit pas pour anticiper
vraiment17.
Structure des organisations et centres de responsabilités :
La decentralization18:
Les directions générales sont confrontées à des objectifs antagonistes : piloter des organisations de
plus en plus grandes dans le respect des choix stratégiques adoptés mais sans nuire à la réactivité
des différentes entités qui les constituent. Il s’agit donc de trouver un compromis entre:
-La centralisation qui permet une cohérence stratégique ;
-La décentralisation qui permet être le garant de la réactivité.
Le degré de décentralisation retenu sera donc un compromise entre la stratégie, la structure, la
culture de l’organisation et la motivation des personnes. La décentralisation permet de scinder
l’entreprise en sous-ensemble qui reçoivent une autorité déléguée pour engager des moyens
17
Ouvrage conçu et coordonnée par NORBERT GUEDJ : le contrôle de gestion Pour améliorer la performance de l’entreprise
éditions d’organisation
18
DCG11 Contrôle de gestion, Manuel et application Claude Alazard et Sabine Sépari 2éme édition P : 219
46
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humaines, matériels et financières dans la limite d’objectifs négociés ( plus au moins) avec la
hiérarchie que l’on nomme « centre de responsabilité ».
Dans ce type de structure, les responsables opérationnels sont évalués sur leur capacité à respecter
les objectifs fixés et sont autonomes pour juger des moyens à mettre en œuvre pour les atteindre
dans le cadre d’une enveloppe financière définie.
Pour appréhender cette organisation, il convient d’envisager les différents types de centre de
responsabilité qui peuvent être élaborés.
Centre de recettes22:
L'unité doit maximiser le chiffre d'affaires du produit ou de l'activité visée. Les performances des
responsables peuvent être évaluées avec deux optiques différentes :
Dans une vision de contrôle-sanction : l'indicateur de gestion sera le volume de ventes
réalisées.
Avec une dimension supplémentaire de conseil et d'expérience : des indicateurs sur les
variables influençant les ventes sont possible tels que le taux de remise consenti au client,
le délai de paiement accordé, etc.
Centre de profit23:
19
DCG11 Contrôle de gestion, Manuel et application Claude Alazard et Sabine Sépari 2éme édition P : 220
20
Claude ALAZARD.et Sabine SÉPARI (2010), p.220-221.
21
Claude ALAZARD.et Sabine SÉPARI (2010), p.220-221.
22
Claude ALAZARD.et Sabine SÉPARI (2010), p.220-221.
23
Claude ALAZARD.et Sabine SÉPARI (2010), p.220-221.
47
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Le service doit dégager la marge maximale en améliorant les recettes des produits vendus et en
minimisant les coûts de ces produits.
Les vrais centres de profit sont peu nombreux car la marge d'autonomie des responsables couvre
rarement la gestion des ressources et la gestion des recettes.
Les critères de performance et de gestion sont nombreux puisque tous les domaines influencent
plus ou moins directement le profit : résultat net, soldes intermédiaires ; taux de marge,
profit/chiffre d'affaires ; ratio de rentabilité du capital investi.
Centre d'investissement :
Le service concerné doit dégager la meilleure rentabilité possible des capitaux investi tout en
réalisant un profit.
Les centres d'investissement, à l'inverse des centres de profit qui ne recherchent trop souvent que
des bénéfices à court terme, ont une vision à long terme et ils se situent généralement au plus haut
niveau hiérarchique.
Les indicateurs de gestion sont les critères de rentabilité classique des capitaux investis : ratio de
rendement des actifs : bénéfice /actif ; taux interne de rentabilité ; valeur actuelle nette ; niveau de
cash-flow ; ratio d'endettement, etc.
La gestion budgétaire est un mode de pilotage à court terme qui englobe tous les aspects de
l’activité de l’organisation dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées majoritairement
financières : les budgets.
Périodiquement, les réalisations sont confrontées aux prévisions et permettent la mise en évidence
d’écarts qui conduisent à des actions correctives qui doivent permettent de modifier le réel pour
qu’il soit conforme aux prévisions.
L’élaboration des budgets :
Les pratiques de constitution des budgets diffèrent, selon les modes de gestion des entreprises.
Sont distingués:
Les budgets imposés : La hiérarchie assigne à chaque responsable ses objectifs et lui
affecte des moyens ;
Les budgets négociés : une procédure de navette est instituée entre les responsables
opérationnels et leur hiérarchie sur des propositions d’objectifs. Les décisions sont
prises sur des bases de consensus, la hiérarchie s’assurant seulement de leur cohérence
avec la politique générale de l’entreprise.
La procédure budgétaire est longue, ses étapes sont présentées dans le schéma ci-dessous :
24
DCG11 Contrôle de gestion, Manuel et application Claude Alazard et Sabine Sépari 2éme édition P : 224
48
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Les budgets, souvent annuels, sont détaillés par périodes plus courtes (mois) afin de repérer et
analyser les écarts selon une périodicité adaptée à la durée du cycle de production et de procéder
efficacement aux régulations qui s’imposent.
Le contrôle budgétaire:
En ce sens, le contrôle budgétaire est une fonction partielle du contrôle de gestion dont
dépend la qualité de ses interventions.
Mettre en place des unités de mesure des performances connues et acceptées par les
responsables
Sous ces conditions, le contrôle budgétaire pourra pleinement être perçu par les responsables
opérationnels comme un service qui les aide à maîtriser et à améliorer leur gestion. Il incitera au
dialogue et à la communication.
-Un rôle de coordination des différents sous-systèmes puisque le réseau des budgets s’étend à
tous les aspects de l’entreprise, tant commercial, productif, que financier.
-Un rôle de simulation rendu possible par l’informatisation des procédures d’élaboration des
budgets, qui permet de tester plusieurs hypothèses de budgétisation.
La procédure budgétaire sert à décliner la stratégie et, par conséquent, elle doit être articulée avec
les plans stratégiques et opérationnels. Cette déclination s’accompagne de documents et de
réunions qui ont pour but d’encadrer la procédure.
S’articuler correctement les uns par rapport aux autres dans un ordre bien défini.
Orientation générale est fixée par la direction de l’entreprise puis est déclinée dans toute
l’organisation. Les différents services font ensuite des propositions de plans d’action qu’ils
valorisent sous forme de budget.
En fonction des budgets, d’implication plus au moins fort de la direction dans l’établissement des
budgets, on dira que les budgets sont trop down (centralisés et descendants) ou bottom up
(décentralisés et remontants). En générale, ils sont un peu des deux. Cela dépend des cas.
La première étape est l’élaboration d’un plan stratégique par la direction générale de
l’entreprise. Celui-ci est repris par les différents niveaux hiérarchiques qui chacun à leur niveau
vont traduire le plan stratégique et l’adapter à leurs différentes contraintes locale. Cela nécessite
de refaire dans chaque service un travail d’analyse stratégique. Ce plan a une amplitude variable,
généralement de trois à cinq ans. Il est glissant et réactualisé tous les ans. Ce plan est ensuite
décliné en plan opérationnel. Ce dernier permet de concrétisé la réalisation du plan stratégique. On
commence alors à identifier les grandes actions. Il arrive bien souvent que plan stratégique et plan
opérationnel soient confondus en une seule et même étape.
Ce n’est qu’une fois ces préalable acquis que commence la phase budgétaire proprement dite.
Avant tout chiffrage, les responsables de centres de responsabilité et leur équipe doivent imaginer
et proposer des plans d’action. Des derniers sont le prolongement des plans opérationnels dans le
25
Berland .N. (2009), Mesurer et piloter la performance, e-book, www.management.free.fr
50
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cadre de l’année. Ils incorporent les modalités concrètes d’action qui seront lancées pour mettre en
œuvre la stratégie.
Par conséquent, avant d’être un exercice financier, le budget doit être un exercice pratique de
simulation et de planification des actions à réaliser à court terme. C’est théoriquement à l’issue de
l’élaboration des plans d’action qu’est réalisé un chiffrage économique, mais nous verrons plus
bas que ce n’est pas toujours le cas. Ce chiffrage permet de s’assurer de la viabilité financière des
plans établis. Le budget n’est jamais réalisé en une seule fois. C’est un travail itératif nécessitant
de préciser peu à peu les chiffres avancés afin qu’ils soient cohérents pour toute l’entreprise. Ces
itérations sont les navettes budgétaires.
En fin de procédure budgétaire, un découpage du budget est réalisé sur les différents mois ou des
trimestres. Ce découpage permettra ultérieurement de suivre en cours d’année la marche de
l’entreprise par rapport aux prévisions. Ce suivie est l’occasion de corrections et d’ajustements en
fonction des circonstances
La comptabilité de gestion calcule et analyse la valeur des flux internes dans l’entreprise. Elle doit
être adaptée à l’activité, à la structure fonctionnelle de l’entreprise et aux besoins des décideurs
face aux évolutions de l’environnement économique et technologique (concurrence internationale,
flexibilité des moyens de production…).
La comptabilité de gestion constitue un outil de gestion fondamental pour mesurer, apprécier, et
améliorer la performance de l’entreprise.
La définition du coût en comptabilité financière est : Le prix payé ou à payer pour acquérir des
biens ou des services (exemple : coût d’acquisition d’une machine).
Pour le contrôle de gestion le coût est l’évaluation monétaire d’un ensemble de ressources
utilisées dans un certain but (exemple : coût de production).
51
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a. Le champ d’application des couts
Les coûts sont calculés, pour une période déterminée, en incorporant soit :
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c. Le moment de calcul
Les coûts sont déterminés soit :
De manière plus précise : il correspond à l’ensemble des coûts – directs et indirects, variables et
fixes – de production et de distribution pour une unité de bien ou de service vendue. Cette
définition s’applique en fait au coût de revient complet.
Pour une entreprise qui ne possède qu’un seul type de produit, le calcul du coût de revient est
simple : les coûts d’achats comprennent la valeur des marchandises ou matières premières
achetées et les frais d’approvisionnement. Les coûts de production comprennent les coûts d’achat
et les coûts de fabrication et de stockage du produit. Les coûts de distribution représentent les frais
des opérations liées à la vente (transport, force de vente).
Par exemple la question de l’imputation des charges indirectes. Dans ce domaine il existe un
grand nombre de méthodes de calcul du coût de revient en fonction des répartitions et des choix
opérés. Le Plan comptable général (PCG) retient la méthode des sections homogènes. Elle
distingue les sections principales (les charges imputées directement aux coûts), les sections
auxiliaires et les sections complémentaires dont les charges sont réparties entre d’autres sections
selon une clé de répartition qui se présente sous forme d’un coefficient. Après la répartition, les
charges sont ensuite imputées aux coûts de revient.
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Cette méthode présente un intérêt pour les entreprises industrielles dont la fabrication se
diversifie autour de plusieurs produits. Elle permet de préciser les calculs de coûts de revient et
d’évaluer des marges par produit.
des charges indirectes rattachées sans ambigüité. Ces charges peuvent être variables
(énergie, entretien, …) ou fixes (amortissements, assurances, ...).
Après évaluation du chiffre d’affaires réalisé pour chaque produit et après déduction du coût
direct, il sera possible de faire apparaître une marge sur coût direct, traduite ensuite par un
taux exprimé par rapport au prix de vente.
Pour évaluer et vérifier le résultat global, il restera à prendre en considération les charges
communes variables (téléphone, …) et fixes (rémunérations des administratifs, …) non
affectées aux différents produits. Ce sont des charges financières, charges générales
d’administration et de gestion.
Il existe deux catégories de coûts variables, soit les coûts variables de fabrication et hors
fabrication.
au prorata du nombre d’heures de main-d’œuvre directe;
au prorata du nombre d’heures-machines utilisées;
au prorata du coût de la matière première;
au prorata du nombre d’unités fabriquées (cette dernière façon s’applique
seulement pour l’entreprise qui fabrique et vend un produit unique).
Il est important de comprendre que la somme des coûts variables et fixes de fabrication établit
le coût complet de fabrication d’un produit ou d’un ensemble de produits.
Pour conclure, il est donc très important d’observer le comportement des coûts. Par «
comportement des coûts », on entend l’analyse de la variation observée dans les coûts lorsque le
volume d’activité fluctue. En somme, bien comprendre comment les coûts se comportent dans
les organisations permet aux gestionnaires de les analyser correctement et de les utiliser
adéquatement pour prendre la décision la plus éclairée possible.
Le tableau suivant fait état du comportement des coûts variables et fixes selon un volume total
de production ainsi qu’à l’unité.
Tableau 1 : comportement des coûts variables et fixes selon un volume total de production
Bien entendu, une estimation des coûts variables comporte certaines incertitudes, mais il ne faut
pas sous-estimer la part de vérité qu’elle peut et doit avoir. Afin de s’approcher le plus possible
de cette certitude, l’entreprise doit posséder un minimum d’information pertinente.
Ces renseignements doivent s’appuyer sur des données sérieuses et être accessibles, c’est-à-dire
qu’ils ne doivent pas demeurer éternellement dans la tête du dirigeant d’entreprise. Ils doivent
être structurés de façon à ce que l’on puisse les comparer aux données réelles. Dans les
prochaines pages, nous allons expliquer dans un premier temps les principales méthodes
d’établissement du coût de revient et dans un deuxième temps le mode d’estimation des
différents éléments qui composent les coûts variables d’un produit. Il est quand même important
de souligner que ces coûts devront être révisés périodiquement pour tenir compte des écarts
entre les coûts estimés et réels.
Pour simplifier le tout, il suffit de n’utiliser qu’une seule base d’imputation pour l’ensemble des
frais indirects de fabrication. Cette simplification peut avoir une grande incidence sur la validité
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de l’information, ce qui fait en sorte qu’il faut choisir la base d’imputation la mieux adaptée à
l’entreprise et effectuer les bons calculs pour trouver l’inducteur de coût principal.
2. Le direct costing
Cette méthode est née aux Etats-Unis dans les années 60. L'appellation "Direct Costing" est source
d'un malentendu qu'il convient de dissiper. L'adjectif "Direct" qui s'applique aux coûts doit en effet se
traduire non seulement pas directement affectable aux produits, mais également et surtout par
variable et proportionnel avec la quantité de produits fabriqués. La méthode consiste à écarter
systématiquement les coûts fixes du calcul des coûts des produits et à les transférer globalement à la
charge du résultat de la période. Par rapport à celle des coûts complets, par une simplification du
système d'analyse. Les sous-répartitions n'étant plus nécessaires et l'attention n'étant portée que sur
les coûts de production des produits finis, il n'y a plus de centres "auxiliaires" et le nombre de
regroupements comptables est plus faible. L'utilisation du direct costing aboutit en particulier à une
présentation des résultats qui fait apparaître par produit une marge sur coût variable, appelée aussi en
raccourci "marge variable", qui contribue à la couverture des frais fixes.
a. Présentation générale
Les informations comptables du groupe et de l’ensemble de ces filiales sont gérées et
centralisées au niveau du progiciel de gestion des comptabilités appelé : Oracle General
Ledger (Oracle GL).
Le progiciel oracle propose plusieurs modèles d’ERP destinés à améliorer la gestion interne des
entreprises. Elle permet aux entreprises de suivre en temps réel toutes les activités qu’elle
souhaite. Le support utilisé sur les ERP par Oracle est Java, un langage de programmation
Manipulation des informations comptables
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Oracle GL offre la possibilité de faire des corrections et des modifications des montants
comptables des différentes entités au niveau du Groupe OCP et ses filiales. Comme il permet
également de faire de la réévaluation des soldes qui sont comptabilisé en devises étrangères.
Oracle GL permet aussi d’avoir une vision globale sur la comptabilité global de tout le Groupe.
Finance et comptabilité
Gestion de la maintenance et de la logistique ;
Gestion commerciale ;
Gestion de la production.
Compte tenu de l’étendu du périmètre fonctionnel et organisationnel du projet, il a été décidé
de procéder par domaines.
Ainsi, les premiers modules du nouveau système d’information ont été mis en production en
2003 et sont relatifs au domaine « Finances et Comptabilité ». Ces modules, qui appartiennent à
la famille du progiciel Oracle Applications, sont les suivants :
Finance et comptabilité;
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Ainsi, les premiers modules du nouveau système d’information ont été mis en production en 2003
et sont relatifs au domaine « Finances et Comptabilité ». Ces modules, qui appartiennent à la
famille du progiciel Oracle Applications, sont les suivants :
En 2006, quatre autres modules de la même famille Oracle Applications, couvrant le domaine
Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO), ont été mis en production.
Ces modules sont :
Au niveau du groupe OCP le calcul du cout de revient subi un nombre important d’opération
pour être décelé .
L’intégration d’Oracle GLF (Oracle Financial Analyser : OFA) a permis au groupe de simplifier
le processus de budgétisation et de prévision. Dans la mesure où il a permis de préparer
rapidement des rapports de sortie, sous forme d’Etats de synthèse multidimensionnels qui
permettent d’aider les responsables de contrôle de gestion à calculer les couts de revient ainsi que
dans leurs analyses et prise de décision.
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Au Sein du groupe OCP, Pour calculer le cout de revient, une organisation de la plateforme en
sections analytique s’est avéré importante et nécessaire, dont ces sections figurent dans un
document appelé « découpage analytique ». Ce fascicule constitue un document de référence pour
toute imputation d’une charge sur les sections analytiques (centre de couts) au niveau global du
groupe.
Compte : Il s’agit du code lié au plan comptable normalisé au niveau du Groupe OCP.
Section Analytique - SA: En se basant sur la méthode des sections homogènes, le système
en vigueur à l'OCP est fondé sur le découpage de l'Entreprise en sections analytiques qui
prend en compte l'organisation interne du Groupe OCP : section de base, division,
direction et site. Des valeurs de regroupements permettent d’automatiser les répartitions
de charges et produits entre sections analytiques et de disposer de la synthèse par valeur
de regroupement.
La section analytique représente aussi un regroupement de moyens matériels et humains,
concourant au même but, placé sous l’autorité d’un responsable. Ce regroupement permet
pour un produit donné d’obtenir son coût par stade opératoire, par unité de production, par
secteur et par lieu géographique.
Le nombre des sections analytique actuellement au niveau global de l’OCP est passé de
1887 en 2002 à 1221 en 2003.
La codification de la section analytique est fixée à six positions se décomposant comme
suit :
La première position représente la Direction (Alphanumérique) ;
Les deuxième et troisième positions représentent le code Division ;
Les trois dernières positions constituent le code de l’unité de base de la section
analytique.
Le nombre des sections analytique actuellement au niveau global de l’OCP est passé de 1887 en
La codification de la section analytique est fixée à six positions se décomposant comme suit :
La première position représente la Direction (Alphanumérique);
Les deuxième et troisième positions représentent le code Division ;
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Les trois dernières positions
constituent le code de l’unité de base de
la section analytique.
Lignes du prix de revient:
LPR 2100 à 2107 = Fournitures internes
LPR 2200 à 2290 = Prestations internes à la même Division
LPR 2300 à 2390 = Prestations internes rendues par les autres divisions
LPR 2600 = Soldes des SA d'exécution
Groupe 6 :
61 : Impôts et Taxes (LPR 6111 à 6178)
62 : Autres charges non courantes (LPR 6282 à 6286)
63 : Dotations d'exploitation aux amortissements (LPR 6380)
64 : Frais financiers (LPR 6411 à 6486)
65 à 69 : Subventions accordées et autres charges non courantes (LPR 6561 à
6998)
Groupe 7 :
70 : Ventes de biens et services produits (LPR 7001 à 7095)
61
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73 et 74 : Produits financiers (LPR 7321 à 7406)
74 à 76 : Reprises d'exploitation et autres (LPR 7410 à 7670)
Groupe 8 :
81 : Recettes du Groupe de lignes 21
82 : Recettes du Groupe de lignes 22
83 : Recettes du Groupe de lignes 23
86 : Recettes d'équilibrage des SA d'exécution en contrepartie de LPR 2600
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Projet:
Son objectif est d’être un support pour le suivi des réalisations concernant les budgets
d’investissement et de gros travaux. D’autres catégories de projet peuvent être gérées par
ce segment, notamment :
PE : Production par l’Entreprise ;
PA : Partenariats ;
PI : Projets Internes ;
AF : Affaires et marchés.
Produit:
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L’objectif du segment Produit est de permettre le suivi des imputations directes sur les différents
produits de l’entreprise ainsi que le chiffre d’affaires réalisé par produit vendu , La codification
du segment produit est fixée à 10 positions et se décompose comme suit :
PP ******* : Phosphates (comme produits finis) ;
PI ******* : Produits Intermédiaires ;
PD ******* : Produits Dérivés (produits finis) ;
SP ******* : Services et Prestations ;
MP ******* : Matières Premières ;
PA ******* : Produits Accessoires.
Interco :
Permet le rapprochement des flux inter-filiales : d’une part, pour identifier les écritures
déséquilibrées entre deux filiales, et d’autre part, pour le retraitement des écritures des
Interco dans le cadre de la préparation d’une consolidation.
Activité: Cet axe est non utilisé actuellement. Il servira pour la mise en place
ultérieure d’une comptabilité analytique de type ABC (Activity Based Costing).
L’aboutissement au coût de revient mensuelle au niveau de la division du traitement passe par
un raisonnement bien déterminé :
L’usine Beni-Idire ;
La Laverie Daoui ;
La Laverie MEA ;
Et l’usine de Coz(ouadzem).
L’activité principale de ces quatre unités se manifeste dans le traitement de la matière première
qui est dans ce cas le phosphate. Donc la mission de service du contrôle de gestion est la
détermination du coût de revient au niveau de chaque unité de traitement.
Pour aboutir à cet objectif, les quatre unités de la division de traitement se divisent en 176
sections analytiques qui sont codées par un code. On peut prendre les exemples suivants :
64
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Ses sections analytiques sont regroupées dans des stades principaux et auxillaires :
Les stades principaux se forment des stades qui entrent dans le traitement du phosphate
comme la manutention, le séchage, le lavage….etc. si on prend l’exemple de l’unité Beni –Idir,
les stades sont les suivants :
les stades auxillaires se formes en particulier de l’ensemble des ateliers qui font des
prestations de service entre eux même ; leur nombre est de 40 stades et qui regroupent
notamment des sections analytiques comme le cas des stades principaux.
65
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D’une autre part , L’OCP a opté pour une codification des comptes analytiques qui sont
nommés par les LPR (ou les lignes prix de revient) . Le nombre des LPR est de 1010 et qui
portent un NDC (numéro de compte) qui leurs regroupent dans des sous natures. On peut
prendre l’exemple suivant pour bien comprendre :
Donc l’ensemble de ces LPR sont regroupés dans la sous nature N°12 qui est nommée :
Primes.
à un
Calculer le coût complet ou le Prix de Revient qui intègre toutes les charges relatives
produit depuis son extraction dans le cas du phosphate ; jusqu'au stade de la vente.
Analyser les coûts par centre de responsabilité (service, division ou direction), ainsi que
par stade opératoire (extraction, traitement, transport…) ;
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Procédant par une lecture verticale, l’état matérialise l’ensemble des consommations en grande
quantité en matière d’électricité, gasoil, explosifs, fuel, et eau pour le mois de mars 2017. De son tour, la
quantité consommée est divisée par secteur, celui-ci contient des stades opératoires qui consomment
l’ensemble de ces matières. Passant maintenant à une lecture horizontale. Chaque stade opératoire
détient une quantité consommée durant le mois et une quantité cumulée commençant à partir du Mois
de Janvier jusqu’au mois actuel. De même, pour le tonnage.
Prenant l’exemple du stade opératoire : Lavage. Les calculs donnent une relation entre la tonne lavée et
la quantité consommée en électricité, gasoil, fuel et eau. Ceci revient à voir combien on a consommé
pour combien de tonnes produites. C’est bien évidemment le ratio présent sur l’état. Dans ce sens, les
rations prévus servent pour les comparaisons entre les résultats réalisés et ceux prévus, ainsi que
l’analyse des écarts.
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Calculer le coût complet ou le Prix de Revient qui intègre toutes les charges relatives à un
produit depuis son extraction dans le cas du phosphate jusqu'au stade de la vente.
Analyser les coûts par centre de responsabilité (service, division ou direction), ainsi que par
stade opératoire (extraction, traitement, transport…).
Cependant, cette méthode présente plusieurs défaillances dues au développement de l’entreprise
et la complexité de son système d’information, en effet l’existence de différentes qualités
marchandes des phosphates rendent le calcul du cout de revient en adoptant une seule unité
d’œuvre pour la totalité des centres inadéquate et peu précise.
1 / Les insuffisances de la méthode de calcul des couts de revient au niveau du groupe OCP :
Les responsables du service contrôle de gestion annoncent une certaine défaillance et des
insuffisances au niveau de la méthode des couts complets appliquée actuellement par le groupe
pour le calcul des couts de revient, dans la mesure où deux points importants rendent cette
méthode de calcul des coûts inadaptée et insuffisante pour le calcul du cout de revient et rend le
processus d’analyse du résultat parfois une tâche difficile.
Les raisons directe qui ont poussé les contrôleurs de gestion a touché ces problèmes
d’insuffisances sont présenté comme suit :
Le fait de se baser sur une seul unité d’œuvre –Tonnage traité - lors du calcul des couts de
revient de plusieurs qualités peut ne pas refléter l’image fidèle de consommation des ressources,
cela veut dire que cette unité au niveau de certains activités peut ne pas être la cause directe de la
consommation des ressources , raison pour laquelle il faut chercher profondément pour pouvoir
répartir les dépenses d’une façon claire en accordant au niveau des calcul de chaque dépense sa
cause principale de consommation .
b. Le calcul du cout de revient global de la tonne :
69
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sur les documents fournis pour calculer les qualités de manière séparée et au même temps en se
focalisant sur une comptabilité par activités .
c. L’importance des charges indirectes :
70
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La méthode de calcul des coûts à base d’activités (ou comptabilité à base d’activités ou
méthode ABC « Activity Based Costing ») a souvent été présentée comme une réponse aux
limites de la méthode des centres d’analyse. Elle était censée rétablir « la vérité des coûts » en
proposant un nouveau mode de répartition des charges indirectes.
La méthode ABC se base sur la notion d’activité qui se définie comme « un ensemble de tâches
homogènes caractéristiques d’un processus de réalisation de la chaîne de valeur et consommateur
de ressources.»26, dans une structure par activité l’entreprise se constitue d’ un ensemble de
maillons interdépendants ayant des liens entre eux au sein d’un processus déterminé.
L’application de la méthode ABC nécessite la détermination des différentes activités et de la
nature des liens entre celles-ci et les couts. D’ailleurs le cout est calculé à partir de différents
inducteur de coût, ce dernier se définie en cherchant les liens de causalité entre les activités et les
ressources, comme elle nécessite également, la détermination de l’unité de mesure.
Ce modèle de calcul du cout de revient permet de diviser les différentes activités d'une entreprise
pour analyser les coûts et dégager la rentabilité de chaque référence. Dans la méthode ABC, on
réfléchit ainsi : chaque produit ou client consomme des activités qui sont elles-mêmes
génératrices de coûts. On va répartir les différentes références en groupes A, B et C... Il s'agit
ensuite de faire le lien entre chaque activité et ses charges, puis de dégager un inducteur de coût.
Ce dernier est un indice regroupant tous les produits et activités induits par une référence donnée.
26
∗ Bescos et Mendosa, le management de la performance, Editions comptables Malesherbes, 1994.
71
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2. Les principes d’application de la méthode ABC : le schéma suivant présente les étapes
de calcul du cout par activité :
Les produits consomment les activités : Pour chaque activité, on choisit une unité de mesure de
l’activité, ou inducteur d’activité, par l’intermédiaire de laquelle le coût de l’activité est imputé
aux produits. Les charges indirectes à l’égard des produits, sont directes à l’égard des activités.
Les activités consomment les ressources La méthode ABC facilite la maîtrise des coûts Pour agir
sur le coût du produit, il faut : Identifier les activités ajoutant de la valeur au produit
Rôle central des inducteurs de coûts Les inducteurs doivent être choisis en pensant que les
activités sont consommées par les produits De fait, les activités sont déterminées en ayant à
l’esprit ces inducteurs
3. Les étapes d’application de la méthode ABC :
a. Identification des activités de l’entreprise : La liste des activités retenues ne doit pas être trop
détaillée, pour ne pas confondre entre les activités et les taches élémentaires. Pour chaque activité, un
inducteur de coût (ou d’activité), qui permet de mesurer ce que fait l’activité est recensé : Inducteurs
volumiques, Inducteurs liés aux lancements de lots ou de séries, Inducteurs liés à l’existence d’une
référence, Inducteurs liés à une capacité de production.
b. Affectation des ressources (charges indirectes) aux activités : Les charges sont réparties entre les
activités de deux manières :
- S’il existe un lien direct entre la charge et l’activité, l’affectation est directe,
-S’il n’existe pas de lien direct, la charge est répartie au prorata des effectifs ou des moyens matériels
occupés aux tâches constituant les activités suivant des clés de répartition.
c. Regroupement des activités
72
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A ce stade, on crée une matrice permettant de regrouper les activités lorsque les inducteurs sont
communs : On ne conserve qu’un seul inducteur de coût/d’activité dans chaque centre de
regroupement.
Exemple
73
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Après son extraction, le phosphate épierré se stocke avant d’être repris pour alimenter les usines
de traitement, et c’est en fonction de sa teneur en BPL (Bone Phosphate of Lime) que se classe
le stock, dont quatre catégories de classement intitulé – Qualités sources - existent :
Le lavage : permet l’enrichissement du phosphate de basse teneur (BT) par lavage à l’eau ;
L’enrichissement à sec : vise le même objectif que le lavage, mais sans utilisation d’eau, il
s’agit d’un traitement pneumatique sur le phosphate séché ;
La flottation : permet l’enrichissement du phosphate de très basse teneur
77
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(TBT) ;
La calcination : permet d’éliminer les matières organiques contenues dans les phosphates
(HT ou BT) ;
Le criblage : pour pouvoir filtrer plus les 4 catégories de phosphates
Le séchage : permet de réduire l’humidité à 2% de tous les phosphates (HT, MT, BT
enrichie et TBT enrichie).
L’unité Beni-idir s’intéresse au traitement des différentes catégories de phosphates (HT, MT, BT
et TBT) qui constituent les inputs de certains stades opératoires considérés comme output pour
certaines activités comme le lavage, la calcination…etc.
Au niveau de l’usine UB trois types de dépenses sont constatés et calculés par les responsables
contrôle de gestion à savoir :
La manutention des différentes catégories de plusieurs zone jusqu’au UB.
Le criblage des quatre catégories précitées
Le séchage permettant de réduire le taux d’humidité des phosphates
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Heure machine
Heure MOD
Temps de contrôle
Durée de séchage
Nombre de commande
Quantité déchargé au
niveau du criblage
Quantité chargé
tonnage séché
MOD manutention
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Une activité représente un ensemble de taches homogènes qui contribuent à la réalisation d’une
mission d’une entité de l’organisation. Le processus est un ensemble d’activités, en combinant
ces activités on obtient un produit final matériel et immatériel .
- Processus de séchage
- Processus de manutention
- Processus de chargement
- Et le processus de maintenance
On distingue entre :
81
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Remarque :
L’objectif de ce rapport était de calculer le cout de revient du phosphate au sein de l’unité
beni-idir pour chaque qualité marchandes citée auparavant, cependant dû à l’indisponibilité
d’information et de contrôle du trajet des qualités au sein des différents stades opératoires
(séchage, manutention, chargement ) il n’est pas possible de calculer le coût de revient selon
chaque qualité marchande, de ce fait, nous avons décidé de calculer le cout selon les stades
opératoires que nous avons décelé.
Après la fixation de l’ensemble des activités de l’usine UB, le passage à l’étape suivante porte sur
la détermination de l’ensemble des dépenses qui sont en lien avec ces activités pour pouvoir
séparer les dépenses directes de celles indirectes, mais avant cela il faut déterminer les quantités
produites pour la période de Mai 2017 afin de pouvoir imputer les charges d’une façon correcte
sur l’ensemble des produits .
A partir de la balance du mois Mai 2017, nous avons pu déceler les charges suivantes selon les
stades opératoires :
87
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Après avoir déterminé les inducteurs des différentes activités au sein de l’unité beni-idir ,nous
allons dégager le cout de chaque inducteur à l’aide des documents internes précisant le nombre
d’inducteur dans chaque activité.
Concernant les frais généraux nous allons les repartir au prorata des dépenses des autres
stades opératoires, y compris la maintenance. De ce fait les frais généraux seront regroupés
et partagés à part égale sur le reste des activités, vu que ces frais sont considérés comme des
charges de structure et qu’il est possible de les affecter directement aux objets de cout.
Avant d’entamer la répartition des charges, nous allons repartir le stade opératoire en trois
activités principales notamment : l’entretien électrique, l’entretien mécanique, l’entretien
de régulation.
Le tableau si dessous donne une répartition des charges indirectes sur les activités et la
distribution des charges d’administration sur les autres activités. Je tiens à préciser que les
chiffres ne sont pas réels pour garder la confidentialité de la société.
88
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Après avoir identifié les inducteurs et calculé le cout de revient de chaque activité, il y a lieu de
déterminer le volume des inducteurs et calculer ensuite le cout de chaque inducteur, qui est égal à :
Cout de l’activité
Volume de l’inducteur
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Charges directes
Séchage 172190329.1
Manutention 99121171.86
Chargement 14118430.04
Charges
indirectes
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La mise en place d’un système analytique à base d’activité dans un groupe d’extraction et de
traitement des phosphates se présente très compliqué pour plusieurs raisons citant :
- Le non disponibilité de suivi des différentes qualités lors de leur circulation au sein des
différents stades opératoires, il est donc difficile de déterminer les charges directes et
indirectes de chaque qualité.
- Il est difficile de préciser les activités dans les différents stades opératoires ainsi que leurs
inducteurs : au niveau de l’étape de détermination des activités, il fallait regrouper les
activités homogènes. Le problème s’est posé au moment de la décomposition du processus
production en activité
- Absence de suivi des dépenses de chaque qualité au niveau des stades opératoires.
- L’application de la méthode ABC nécessite l‘existence de différents produits, cependant le
groupe ocp ne fabrique qu’un seul produit en différentes qualités, alors que le calcul du
cout de chaque qualité ne peut pas être appliquée pour le moment.
- La méthode de gestion par les activités peut être perçue comme une démarche très
technique. Tout d’abord, parce qu’elle utilise un vocabulaire bien spécifique (DAS, FCS,
activités, inducteurs…) qui peut, au premier abord paraître complexe.
- Manque d’information : le manque d’informations ou de formalisation de l’information
représente un obstacle.
- Beaucoup de PME/PMI sont dans l’incapacité de fournir des renseignements pourtant
indispensable. Si l’information n’existe pas il faudra adapter le modèle et celui-ci s’en
trouvera moins juste. Par exemple, si on choisit comme inducteur le nombre de factures
par DAS et que l’information n’est pas disponible, il faudra trouver un autre inducteur
mais ce dernier sera moins pertinent que le précédent. Même si le groupe ocp soit une
grande entreprise, son système d’information n’est pas si développé pour déterminer et
contrôler la circulation des qualités des phosphates tout au long du processus de
production. En outre, si l’information n’est pas structurée ou peu attrayante à consulter, la
recherche des informations nécessaires sera plus longue et peu précise.
Section 2 : Propositions
Afin d’assurer une efficacité et une efficience suffisantes, il est nécessaire de respecter quelques
recommandations fondamentales tirées de l’expérience de la mise en place de l’ABC au niveau de
grandes entreprises internationales, il s’agit principalement de :
Eliminer les activités sans valeur en appliquant une chaine de valeur de porter pour définir les
activités créatrices de valeurs, celles de support, ainsi que les activités non créatrices qui dispersent
les ressources.
Par ailleurs, et sur le plan des ressources humaines, il faut gérer très efficacement la phase de
transition (former le personnel, accompagner le changement, faire face aux résistances).
Sur le plan du système d’information, il est nécessaire d’avoir un système rigoureux qui contrôle
l’ensemble des activités et toutes les chaines de production.
Concernant les moyens techniques, il faut mettre en place des appareils de mesure de la
consommation d’énergie au niveau des stades opératoires et des activités, pour savoir exactement
la consommation par qualité.
92
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Conclusion
La méthode ABC, dont la démarche reste sujette à de nombreuses interrogations et discussions,
semble apporter des réponses à un certain nombre de préoccupations actuelles du contrôle de
gestion tant dans le management des coûts que dans celui de la performance.
La maitrise des couts dans le domaine de l'industrie du phosphate et de ses produits dérivés
s’avère difficile, du fait de la complexité de ses fonctions, ainsi que les spécificités qu’il
présente. La méthode ABC donne des résultats plus pertinents, mais son application sur le terrain
n’est surtout pas facile, elle nécessite plusieurs moyens d’actions et beaucoup de temps.
La pertinence du coût de revient est obtenu par le respect des liens de causalité entre produits et
consommations de ressources. Cette méthode représente déjà une avancée importante en termes
d’aide à la décision stratégique pour la gestion des portefeuilles de produits. Ce travail peut se
faire sur une multiplicité d’ « objets de coûts » comme les types de clientèles, les commandes
mais aussi dans le cadre annuel des budgets pour permettre un calcul sur la durée du cycle de vie
des produits, ou encore sur des projets spécifiques qui s’étalent sur plusieurs années.
Un tel travail exige une recherche d’information pertinente, une décomposition précise et
élémentaire des activités ainsi qu’une planification des taches, ceci exige également une
précision des couts et des valeurs. Le présent travail est le fruit d’une réflexion sur la mise en
place de a méthode de calcul des couts par activités même s’il n’atteint pas le cout de revient, il
m’a permis de décrire les phases conceptuelles à suivre en guise de préparation de la mise en
œuvre de la méthode ABC comme système de cout pour la direction de beneficiation beni-idir.
93
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Annexes
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Bibliographie :
Anthony R.N., (1965), Planning and control system: A Framework for Analysis, Graduate
School of Business Administration, Harvard University, and Boston. Cité par Arnaud H. et al.
(2001), Op. Cit
The Journal of Management Studies, vol. VIII, p. 5. Cité par Bouquin H., « Les grands auteurs
en contrôle de gestion – Prépublication : Introduction »,
Bouquin H., Les fondements du contrôle de gestion, Presses Universitaires de France, « Que
sais-je ? », n° 2892. Cité par Alazard C. et Separi S., (2004).
Alain Burland ; George Langlois ; Michel Bringer ; Carole Bonnier ; « DCG11 Contrôle de
gestion » ; édition Foucher.
DCG11 Contrôle de gestion, Manuel et application Claude Alazard et Sabine Sépari 2éme
édition P : 219
Webographie:
www.memoireonline.com
http://www.academia.edu
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