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Département Energétique et Environnement

DUT GENIE THERMIQUE ET ENERGIE

Cours

Gisement Solaire

Responsable : Pr : O.ANSARI
I.1 Introduction

L’énergie solaire est la plus dominante de toutes les énergies renouvelables, elle est l’une des
plus facilement exploitables. Comme la plus part des énergies douces, elle donne à l’usager la
possibilité de subvenir sans intermédiaires à une partie de ses besoins. La connaissance de la
position du soleil dans le ciel à tout instant et à tout lieu est nécessaire pour l’étude de
l’énergie interceptée. Les heures du lever et du coucher ainsi que la trajectoire du soleil dans
le ciel au cours d’une journée permettent d’évaluer certaines grandeurs telles que la durée
maximale d’insolation et l’irradiation globale.

Dans ce cours nous allons définir certaines grandeurs solaires à savoir :

- Les grandeurs astronomiques,


- Les grandeurs géographiques,
- Le rayonnement hors atmosphère,
- Les causes principales d’atténuation solaire,
- Le rayonnement direct, diffus et global.

I. 2 Rayonnement Solaire hors Atmosphère et notion Astronomique

I .2.1 Constitution physique de soleil

I.2.1.1 Qu'est-ce que le Soleil

Comme toute étoile, le Soleil est une énorme sphère de gaz incandescent située à 150 millions
de km de la Terre. C'est l'étoile la plus proche de nous, sa lumière met environ 8 minutes pour
nous parvenir. L'étoile suivante est Proxima du Centaure à 4,2 années-lumière, soit environ
270000 fois plus loin.
Son diamètre mesure environ 1 400 000 km (109 fois celui de la Terre) et son volume
contiendrait 1 300 000 fois la Terre ! aussi grand et brillant qu'il puisse paraître, le Soleil n'est
qu'une étoile banale, perdue parmi les centaines de milliards d'autres étoiles de notre galaxie...

I.2.1.2 Composition du Soleil

Le Soleil est constitué principalement d'hydrogène (92,1 %) et d'hélium (7,8 %), les deux
éléments les plus abondants dans l'univers. Les éléments plus lourds ne figurent que pour 0,1
%. On y trouve par exemple de l'oxygène, du carbone, de l'azote, du magnésium, du calcium,
du sodium, de l'aluminium, du silicium, du fer, du soufre, du néon, de l'argon, mais aussi tous
les autres éléments connus sur Terre.

I.2.1.3 Source d'énergie du Soleil

Au cœur du Soleil, la température est de 15 millions de degrés, permettant la fusion des


noyaux d'hydrogène en noyaux d'hélium avec production de photons. Ce processus nommé
fusion nucléaire permet la production d'une énorme quantité d'énergie.
Pour maintenir ce rythme infernal, notre étoile transforme en énergie pure à chaque seconde 5
millions de tonnes d'hydrogène. Ses réserves sont grandes : le Soleil brille ainsi depuis déjà
environ 5 milliards d'années et les calculs montrent qu'il continuera à briller pendant encore 5
autres milliards d'années…

I.2.1.4 Le Soleil vu en coupe

En partant du cœur du Soleil, les photons progressent lentement au travers d'une zone
radiative où ils sont réabsorbés puis réémis de très nombreuses fois. Ils finissent par passer
dans la seconde zone de transport, dite zone convective, avant d'être émis à la surface.

La zone visible du Soleil appelée photosphère est épaisse de seulement 300 km et la


température y est de 6 000 degrés environ. C'est à sa surface que l'on peut observer les
granules, témoin des mouvements de convection interne du Soleil, et surtout les taches
solaires, zones plus froides (5 000 degrés) qui apparaissent plus sombres par contraste. Elles
sont une manifestation du champ magnétique du Soleil et se caractérisent par l'intensité et la
polarité de leur champ magnétique propre. Elles sont en général groupées et leur nombre (que
les astronomes appellent nombre de Wolf) reflète l'activité cyclique du Soleil : il est maximal
tous les 11 ans.

Au dessus de la photosphère se trouve la chromosphère, relativement transparente dans le


domaine du rayonnement visible. On y trouve des spicules, jets de gaz éphémères s'élevant à
grande vitesse, ainsi que des régions brillantes et chaudes, les facules, qui surplombent les
taches solaires de la photosphère.
La chromosphère est une zone d'inversion : on trouve une zone basse où la température est
proche de celle de la photosphère et une zone haute où elle remonte pour s'approcher de celle
de la couronne au-dessus.
C'est au niveau des facules, au-dessus des taches solaires que peuvent naître des
protubérances. Ces immenses jets de matière suivent les lignes de force du champ magnétique
séparant des taches de polarité différente. Les protubérances forment donc des boucles qui
s'élèvent de quelques dizaines de milliers de km et s'ouvrent parfois en immenses arches au
sein de la couronne.
Les protubérances les plus gigantesques sont appelées des éruptions solaires. Elles éjectent
des milliards de tonnes de matière dans l'espace et peuvent atteindre une taille de 400 000 km.
Comme les taches solaires, l'activité des protubérances et des éruptions obéissent au cycle de
11 ans.

Au-delà de la chromosphère, la température remonte jusqu'au million de degrés et on passe


dans la couronne solaire qui est observable depuis la terre lors des éclipses totales de soleil ou
grâce à un instrument appelé coronographe. La couronne apparaît comme une auréole
brillante dès les premiers instants de la totalité.
Elle s'étend très loin du Soleil mais n'est visible que sur une distance de quelques rayons
solaires. C'est un espace en perpétuelle évolution, qui subit et répercute dans le milieu
interplanétaire toutes les modifications du champ magnétique solaire.
La couronne se dilue dans l'espace et donne le vent solaire, chargé de particules qui lors des
maximums d'activité peuvent interagir avec la ceinture magnétique de la Terre et occasionner
le phénomène des aurores boréales et australes.

I.2.2 Radiations électromagnétiques

Les ondes électromagnétiques transportent de l'énergie même quand il n'y a pas de matière
entre la source d'énergie et le récepteur. Ces ondes sont appelées électromagnétiques parce
qu'elles se propagent en modifiant les champs électrique et magnétique. Leur vitesse de
propagation est celle de la lumière (c) qui, dans le vide, est constante pour tous les types
d'onde et qui est égale à 300 000 kilomètres par seconde. La vitesse de la lumière est
légèrement plus faible quand le milieu de déplacement de la radiation est un gaz, un liquide
ou un solide. Dans un milieu matériel, les ondes électromagnétiques peuvent interagir avec les
molécules ou les atomes qui le forment.

La lumière, les micro-ondes, les ondes radio, les rayons X, les rayons cosmiques, etc., sont
des exemples d'ondes électromagnétiques. On classifie ces formes d'énergie en fonction de
leurs longueurs d'onde. La distance entre deux maxima de l’onde électromagnétique est la
longueur d'onde  . La rapidité, en un point, avec laquelle le champ varie dans le temps est
appelée fréquence . En météo, on utilise le micromètre (m) comme unité de mesure des
longueurs d'onde  et la fréquence  est donnée en s-1.
crête

amplitude

creux

Figure 2-1: L’énergie radiante est transmise sous la forme d’ondes. Les ondes se définissent en termes de
longueur d’onde, d’amplitude, de fréquence et de vitesse. La longueur d’onde est la distance entre deux crêtes.
L’amplitude est la moitié de la différence entre une crête et un creux. La fréquence est le nombre d’ondes qui
passe un point par unité de temps. La vitesse est la distance que parcourt une onde par unité de temps.
Figure 2-2: Le spectre électromagnétique est constitué de plusieurs types de radiations qui se
distinguent par leur longueur d’onde, leur fréquence et leur niveau d’énergie.

Parce que les radiations électromagnétiques voyagent à la vitesse de la lumière (c), la


fréquence () et la longueur d’onde (  ) sont reliées par l’expression suivante :

c
=

Les ondes les plus courtes, dont la fréquence est plus rapide, contiennent le plus d'énergie car
l'énergie associée à un photon de radiation est W = h où h est la constante de Planck et est
égale à 6,626 x 10-34 J s. L'éventail de toutes les longueurs d’ondes possibles est appelé le
spectre électromagnétique. L’œil humain peut voir la partie du spectre qu’on nomme le
visible et qui comprend les radiations dont la longueur d’onde est comprise entre 0,4 m et
0,7 m .

I.3 Les lois de la radiation

I.3.1 La loi de Planck et le corps noir

Le corps noir est un corps hypothétique qui peut absorber et émettre les radiations
électromagnétiques dans tout le spectre électromagnétique de sorte que :

 toute la radiation incidente est complètement absorbée, d'où le terme corps noir.
 l'émission maximale possible à la température du corps est réalisée pour toutes les
longueurs d'onde et dans toutes les directions.

Selon la loi de Planck, tous les corps dont la température est supérieure à 0 K émettent des
radiations dans un large spectre de longueur d'onde, qui dépendent de la température du corps
source. Plus la température est élevée, plus les radiations émises sont intenses et plus petite est
leur longueur d'onde (plus grande est leur fréquence).

La loi de Planck veut donc dire que l’intensité des radiations émises par un corps noir dépend
uniquement de la température du corps. L'irradiance émise par un corps noir de température
(absolue) T est donnée par :

E *  T 4 (II-1)

 est la constante de Stefan-Boltzman et égale à 5,67x10 W m K . Cette équation est


-8 -2 -4

appelée la loi de Stefan-Boltzman.

I.3.2. La loi du déplacement de Wien

Plus un corps est chaud, plus l'irradiance maximum se produira dans des longueurs d'onde
courtes, donc énergétiques.
Source: Wallace et Hobbs 1977

Figure 2-3: Spectre normalisé d’émission du corps noir pour le soleil (à gauche) et la terre (à droite)
en fonction de la longueur d’onde (échelle logarithmique pour les longueurs d’onde). L’ordonnée
est multipliée par la longueur d’onde de façon que les aires sous les courbes soient proportionnelles
à l’irradiance.

Figure 2-4: Spectre d’émission du corps noir pour le Soleil (à gauche) et la Terre (à droite) en
fonction de la longueur d’onde (remarquez la brisure dans l’échelle pour les longueurs d’onde.

I.3.3. La loi de Kirchhoff

La loi de Kirchhoff s'exprime par :

a =  (II-2)

Qualitativement cette loi dit que les matériaux qui sont de forts absorbeurs pour une longueur
d'onde particulière sont également de forts émetteurs pour cette longueur d'onde. De façon
similaire, les faibles absorbeurs sont de faibles émetteurs. Cette loi ne s'applique pas qu'aux
surfaces opaques mais également aux gaz dans la mesure où la densité est assez grande. Dans
l'atmosphère terrestre, cette condition est réalisée entre le sol et environ 60 km d'altitude.

I. 4. Rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère

I.4.1 Spectre solaire hors atmosphère

Le spectre solaire est la répartition de l’énergie lumineuse que transmise par le soleil à la
limite de l’atmosphère en fonction de la longueur d’onde qui la compose.

I.4.1.1 Spectre théorique

L’analyse de rayonnement solaire qui nous parvient du soleil montre que tous se passe comme
le soleil c’est un corps noir porté une température de l’ordre de 5820 k. pour un corps noir
qui rayonne à une température T, la distribution de longueur d’onde est donnée par la loi de
Plank :

A 𝜆 −5
𝑀𝜆 (𝜆, 𝑇) = B (II.3)
exp −1
𝜆𝑇

Ou A et B sont des constante tel que A=3.7405 10-16 w/m² et B=0.0143879 m. k

𝑀𝜆 (𝜆, 𝑇) L’Emittance énergétiques monochromatique de corps noir à la température T, c’est


le rayonnement qui émit le corps noir par unité de surface, pour la longueur d’onde comprise
entre λ et λ+ δλ, exprimé par W/m².µm.

Si on le considère le soleil comme un corps noir en peut calculer la puissance reçu par unité
de surface à la limite de l’atmosphère,

La figure (I.2) suivante représente la situation terre-soleil ou Rt est le rayon de la terre Rs le


rayon de soleil et L la distance moyenne terre-soleil.
Terre
Soleil

Figure (II.3)

𝑑𝑆 cos (Θ)
L’angle solide Ω lequel la terre est vue le soleil est : Ω = 𝑑Ω = 𝐿2

π R 2t
Dans le cas α = 0 alors cos (α) =1 d’où Ω= (II.4)
L2

L’angle solide Ω sous lequel de la terre on voit le soleil est :

(0.7 106 )2
Ω= 𝜋
(149.6 106 )2

D’où Ω = 0.6878 10−4 𝑆𝑡é𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛𝑠

Le flux énergétique monochromatique 𝜙𝑇 (𝜆) reçu par la terre est donné par la loi de
Lambert :

𝑀𝜆 𝜆,𝑇
𝜙𝑇 𝜆 = 𝑆Ω (II.5)
𝜋

Avec S est la surface du soleil.

Par conséquence, la densité du flux d’énergie incident par unité de surface est l’éclairement
monochromatique ou irradiation donné par la relation suivante:

𝜙𝑇 𝜆
E0λ = (II.6)
π R 2t

Tenant compte les relations (I.3), (II.4) et (II.5) on trouve :


A 𝜆 −5 R 2s
E0λ = B (II.7)
exp −1 L 2
𝜆𝑇


L’intégrale 𝐼0 = E
0 0λ
λ dλ est appelé constante solaire.

La distance moyenne terre-soleil est de 149450000 km le rayon solaire est 6955. 105 m

Le calcul à partir de (II.7) nous permet de représenter la répartition spectrale théorique


de rayonnement solaire à la limite de l’atmosphère voir figure (II.4).

Nous aboutissons à une valeur de la constante solaire théorique de 1407 w/m2, le


spectre représente un maximum au voisinage de la longueur d’onde λ=0.5 µm.

Figure II.4 : spectre solaire hors atmosphère


I.4.1.2 Les principaux types de rayons qui parviennent sur Terre et leurs effets

Le soleil émet des particules, appelées photons, en très grandes quantités. C'est le
rayonnement solaire. Ces flux de photons qu'on appelle également radiations ou rayons,
voyagent dans l'espace à la vitesse de 300 000 km/s (c'est la vitesse de la lumière) et
atteignent la terre à différentes longueurs d'ondes.

On distingue par leur longueur d'onde les différents types de rayons : c'est le spectre solaire.

Les rayons de longueur d'ondes très courtes (les rayons x, gamma,), extrêmement dangereux
sont heureusement arrêtés dès les couches supérieures de l'atmosphère.

Les rayons de longueur d’ondes très longues (ondes radio) sont très faibles à la surface de
terre.

Nous parviennent essentiellement (figure (II.5)) :

 Les Ultraviolets (UV), de 200 nm à 400 nm, invisibles, sans échauffer, provoquent des
dommages sur les cellules
 La Lumière visible, de 400 à 800 nm, visibles, ils nous permettent de distinguer les
formes et les couleurs
 Les Infrarouges (IR), de 800 à 1400 nm, invisibles, chauffent la matière solide ou
gazeuse qu'ils rencontrent.

Figure (II.5)
II.1 Irradiation en dehors de l’atmosphère

II.1.1. Les Coordonnées en Astronomie

C'est dans le propre des hommes de tout classé, rangé pour pouvoir comparer, retrouver
facilement ce qui aura été répertorié. Ainsi, tout objet observable dans le ciel est forcément
repérable dans un système de coordonnées. Comme sur la Terre, l'homme a besoin d'un
système de repérage afin de localiser un astre.

Pour tout système de ce type il est nécessaire d'avoir un point d'origine, un point zéro. Ce
dernier est arbitraire et l'homme va pouvoir jouer sur cet élément pour définir des systèmes
différents de coordonnées.

II.1.1.1 Les Coordonnées Terrestres

Ce système de coordonnées a pour plan principal l'équateur terrestre et la ligne des pôles lui
est perpendiculaire.

On a choisi comme méridien d'origine le méridien qui passe par l'observatoire de Greenwich.

a) La latitude φ d'un lieu A sera sa distance angulaire à l'équateur ; elle est égale à la
hauteur du pôle au-dessus de l'horizon.
b) La longitude L est l'angle que fait le méridien local avec celui de Greenwich G.

Ces deux angles servent pour le repérage d’un point sur la terre, figure (II.6).

Quelques valeurs des coordonnées terrestres pour des villes du Maroc au tableau ci-
dessous.
Figure (II.6)

Locations Latitude Longitude


Agadir 30°28'N 9°55'W
Al Hoceima 35°08'N 03°58'W
Anti Atlas 30°00'N 08°30'W
Errachidia 31°58'N 04°20'W
Haut Atlas 32°30'N 05°00'W
Beni Mallal 32°21'N 06°21'W
Bouarfa 32°32'N 01°58'W
Casablanca 33°36'N 07°36'W
El Jadida 33°11'N 08°17'W
Er Rif 35°01'N 04°01'W
Essaouira 31°32'N 09°42'W
Mohammedia 33°44'N 07°21'W
Fes 34°00'N 05°00'W
Figuig 32°05'N 47°12'E
Goulimine 28°56'N 10°00'W
Kenitra 34°15'N 06°40'W
Khemisset 33°50'N 06°01'W
Khouribga 32°58'N 06°57'W
Ksar el Kebir 35°00'N 06°00'W
Marrakech 31°09'N 08°0'W
Meknes 33°57'N 05°33'W
Nador 35°14'N 00°58'W
Ouarzazate 30°55'N 06°50'W
Ouezzane 34°51'N 05°35'W
Oujda 34°41'N 01°55'W
Rabat 34°02'N 06°48'E
Safi 32°18'N 9°20'W
Settat 33°0'N 7°40'W
Tanger 35°50'N 5°49'W
Tarfaya 27°55'N 12°55'W

II.1.1.3 Les Coordonnées horaires

 Déclinaison solaire

C’est l’angle que fait la direction du soleil avec le plan de l’équateur céleste figure (I.7),
elle varie au cours de l'année entre -23.45° et +23.45°. Elle est nulle aux équinoxes (21
mars et 21 septembre), maximale au solstice d'été (21 juin) et minimale au solstice d'hiver
(21 décembre), figure (II.7).

La relation suivante donne la valeur de la déclinaison solaire avec une bonne précision :

δ=0.3328 - 22.98 cos J-0.3499 cos 2J-0.1398 cos 3J+3.7872 sin J+0.03205 sin2J+0.07187
sin 3J

Ou J= 0.984 j, j étant le numéro du jour de l’année compte à partir du 1er janvier.

Dans le système solaire ou la précision nécessaire et inferieure à celle calculer par les
astronomes, on utilise pour le calcul de δ, la formule simplifié suivante :

δ= 23.45 sin (0.986 (j+284))

j= le numéro du jour de l’année compte à partir du 1er janvier.

 Angle horaire du soleil


C’est l’angle compris entre le plan méridien de lieu d’observation et la projection de rayon
solaire sur le plan équatorial céleste figure (II.8) et (II.9)

W=15 (t – 12)

t: exprime en temps solaire vrai (TSV)

W : en degré

Figure (II.7) : Déclinaison du soleil en fonction du mois de l’année.


Figure (II.8) Cordonnées horaires

Figure (II.9) Coordonnées horaires


II.1. 1.4 Coordonnées célestes horizontales

Le système de coordonnées horizontales, ou système local, est un système de coordonnées


célestes utilisé en astronomie attaché à un observateur terrestre.

Son plan de référence est le plan horizontal, perpendiculaire à la verticale du lieu.

Le point le plus haut est appelé le zénith (l'opposé de ce point est le nadir, mais il ne le voit
pas puisqu'il est situé sous ses pieds). On peut noter que pour un observateur diamétralement
opposé à lui sur la Terre, son zénith correspond au nadir du dit observateur. Nous utiliserons
le plan de l'horizon comme plan de référence et nous définirons 2 coordonnées à partir de ce
plan : l'azimut a et la hauteur h figure (II.10).

Figure (II.10)

La relation qui lié les coordonnées horizontale et les coordonnées horaires est :

Sin (h) = sin (δ) sin (φ) + cos (δ) cos (φ) cos (w) (II.8)

φ : la latitude du lieu.

L’angle horaire W de lever ou de coucher du soleil s’obtient on écrivant sin (h) = 0

La relation (II.8) devient :


W= Arc cos (- tg (φ) tg (δ)) (II.9)

On définit l’angle angulaire W positif l’après midi.

On obtient : TSV= 12+(W/15)

Si W> 0 alors TSV = TSVC : Temps solaire vrai du coucher.

Si W< 0 alors TSV = TSVl : Temps solaire vrai du lever.

On définit TSVl = 12-(W/15) ; W = Wl angle horaire du lever.

TSVc = 12 + (W/15) ; W = Wc angle horaire du coucher.

L’azimut solaire a : est l’angle horizontal de la projection de soleil avec la direction sud est
donné par :

Sin (a) cos (h) = sin (w) cos (δ) (II.10)

Duré d’insolation maximale : pour un lieu donné, la duré d’insolation maximale N est le
temps écoulé entre lever et coucher du soleil, à partir des relations entre w et Ws on obtient :

N= (2/15) Arc cos (- tg (φ) tg (δ)) (II.11)

Ou N exprime en heure.

II.2 La mesure du temps

 Temps solaire vrai (Local Apparent Time)

TSV est définie par l’angle horaire, il est midi TSV si W = 0, Durée entre deux
passage successifs du soleil au méridien.

 Le Temps universel (TU) est une échelle de temps basée sur la rotation de la Terre. Il
s'agit de la prolongation moderne du temps moyen de Greenwich (GMT, Greenwich
Mean Time), qui était le temps solaire moyen au méridien de Greenwich. GMT.
 Le Temps Légal ou heure légale est le temps est usage courant dans un pays; il est
défini par une loi ou un décret. Il tient généralement compte du fuseau horaire dans
lequel se situe en majeure partie le pays et se trouve donc décalée d'un nombre entier
d'heures par rapport au fuseau origine (méridien 0). Comme, pour des raisons
administratives évidentes, il s'applique à toute l'étendue du pays (au principe 1 heure
pour 15° de longitude, heure d’été,…)

TSV=TL-C+Lcorr+Et (II.12)

Avec TL+ Lcorr = TU

Cette relation est tient compte de Lcorr qu’est la correction de longitude, il est de +4 minute/
degré à l’Est, l’origine étant le méridien de GMT, de - 4 minute/degré à l’Oust, elle tient
compte aussi de Et qu’est la correction de l’équation du temps, (dû à l’irrégularité de
mouvement de la terre) tout en ayant son axe de rotation incliné sur l'écliptique. L'écart peut
aller jusqu'à environ + ou - 16 min.
Et = 9,9 sin (2 (0,986 j+100)) -7,7 sin (0,986 j-2) (II.13)
Et est exprimé en minutes
j: numéro du jour de l’année à partir du premier janvier

-C qui est le décalage du fuseau horaire, le décalage de l'heure légale par rapport à l'heure
solaire (0 heure en hiver et +1 heure en été).

II.3 Irradiation solaire sur un plan normal

Pour une surface unité placée hors atmosphère et normale au rayonnement solaire,
l’irradiation solaire Hon quotidienne est Hon= I0 N

Ou la duré N est exprimé en heure

I0 est la constante solaire corrigé, autour de la valeur moyenne 1370w/m² de 3.4% suivant la
relation :

I0=1370 (1+0.034 cos (0.986 (j-3)))

j le numéro de jour de l’année.

II.4 Irradiation solaire sur un plan horizontal


Pour un site donné, à une heure donnée, les clairement d’un plan horizontal hors atmosphère,
Ih s’exprime par la relation suivante : Ih=I0 sin (h)

- I0 la constante solaire,
- Sin (h) est donné par la relation ci-dessus

L’irradiation Hoh journalière d’une surface horizontale, s’obtient on intégrant l’équation


précédente de Ih, la variable d’intégration étant l’heure solaire t :

𝑡2
𝐻𝑜ℎ = 𝐼0 sin(ℎ) 𝑑𝑡
𝑡1

t1 et t2 sont respectivement l’heure de lever et de coucher de soleil, cette relation peut s’écrire
sous la forme suivante :

wc
dt
Hoh = I0 sin(h) dw
wl dw

W étant l’angle horaire et dt/dw =12/ π, on remplace sin(h) par sa valeur, et on intégrant, on
obtient :

Hoh= (24/ π) I0 ((π/180) W sin (φ) sin (δ) +cos (φ) cos (δ) sin (W))

Ws : l’angle de lever s’exprime en degré, I0 en (W/m²) et Hoh en (wh/m²).jour

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