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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

COMITE NATIONAL D'EVALUATION ET DE


PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE

R A P P O R T (ANNUEL)
D’UN PROJET DE RECHERCHE
CNEPRU
ANALYSE DE LA DYNAMIQUE DES
ECOULEMENTS DE LA RESSOURCE
HYDRIQUE DU BV DE OUED KSOB AUX
RISQUES DE POLLUTION

Etablissement : Université de Batna


Institution de recherche: Laboratoire de LRNAT
Filière : Aménagement de territoire
Domaine de recherche : géomorphologie, risque, inondation, PER, PPRI

Chef du projet : Grade


Mme. DRIDI HADDA Maitre de conférences

Equipe de recherche Grade


• KALLA MEHDI PROFESSEUR
• DERIAS TAREK MAITRE ASSAISTANT .A
• BAAzi Houria MAITRE ASSAISTANTE .A
• AKAKBA AHMED MAITRE ASSAISTANT .A
• KHENTOUCHE ADEL MAITRE ASSAISTANT .A

Code du projet

GO1320080064
I - IDENTIFICATION DU PROJET

Structure de rattachement : Laboratoire de LRNAT


Département des sciences de la terre
Faculté des sciences
Université de Batna

Codification du projet : J-0501-GO1320080064


Durée du projet : (3 ans) du : Janvier 2009 au Janvier 2012
Chef du projet : Dr DRIDI HADDA (maître de conférences)
E-mail : :

Intitulé : Analyse de la dynamique des écoulements de


la ressource hydrique du BV d’Oued Ksob
aux risques de pollutions et d’inondations.

II - BILAN DES TRAVAUX DE RECHERCHE Pour 2009

Premier semestre du 01/01/2009 au 31/06/2009


a- Résultats

I - IDENTIFICATION DU MILIEU RECEPTEUR

I.1- CADRE GEOGRAPHIQUE

Le bassin versant d’Oued Ksob, fait partie du grand bassin d’Oued Medjerda, situé à
l’extrême Est Algérien aux confins Algéro-Tunisiens, géographiquement est limité par les
coordonnées suivantes :
Latitude : 35° 21` - 35° 43` Nord ;
Longitude : 7° 43` - 8° 21` Est.

Fig 1 : situation géographique de la zone d’étude


Il s’étend sur la totalité de la willaya de Tébessa sur une superficie d’environ 1303,42 km2 et
un périmètre de l’ordre de 217,05 Km.
Le bassin versant est drainée principalement par Oued Ksob sur une longueur totale de
61,9 km, il prend sa source dans les monts de Tébessa.

Fig 2 : réseau hydrographyque de oued Ksob

I. 2- CADRE GEOLOGIQUE
La zone d’étude fait partie de la structure autochtone Nord- Aurèsienne (Aurès Nememcha)
de l’atlas saharien (R. LAFFITTE 1939, G.DUROZOY 1956, J. M. VILA 1974, W. M
KOVALSKI et al. 1997). Elle est constituée essentiellement des formations suivantes :
- Le Trias diapirique qui disloque des formations carbonatées au niveau du Djebel Djibessa.
- Le Crétacé carbonaté représenté par d’épaisses couches calcairo- marneuses et de marnes
très visibles en bordures de plaine.
- Le Mio-plio- quaternaire qui recouvre toute la plaine, et surtout au piedmont des reliefs
accidentés, en discordance avec les formations précédentes.
Fig.3 : carte géologique de la zone d’étude

Du point de vue structural, la zone d’étude correspond à un grand fossé d’effondrement qui
recoupe orthogonalement des plis d’axes SW-NE.
De grandes fractures, disloquant ces structures, ont donné à la région sa physionomie
actuelle. La plaine est entourée de part et d’autres de deux grands ensembles de masses
calcaires, séparés par des dépressions.

Fig. 4: Carte structurale de Tébessa D’après KOWALSKI W.M (1997)


II - Etude hydroclimatogique
L'étude des caractéristiques climatiques d'un bassin versant joue un rôle important dans
la connaissance du comportement hydrologique des cours d'eau existants dans la région
d'étude.

Généralement, les précipitations et les températures sont les facteurs les plus intéressants
dans l'identification du régime d'écoulement, elles conditionnent soit la sécheresse, soit
l'humidification du milieu.

II .1- Pluviométrie

II .1.1- Equipement du bassin versant de l'oued Ksob

Pour les stations pluviométrique du bassin versant de L’Oued Ksob, nous


avons pris en considération cinq stations qui se trouvent à l’intérieur du bassin et
quatre station à l’extérieure du bassin, dont les caractéristiques sont mentionnées
dans le tableau ci-dessous :

Tableau 1 : Caractéristiques des stations pluviométriques étudiées

Altitude Nombres d'années


Code Coordonnées (m) d'observation
Station X Y Z
Tébessa 12 03 01 991.9 247.2 890 38
Hammamet 12 03 04 986.5 251.75 875 31
Bekkaria 12 03 07 1003.0 231.2 895 31
Ain kebira 12 03 11 994.7 259.35 1318 33
Morsott 12 03 18 981.25 275.75 740 34
Meskiana 12 02 01 949.7 271.0 845 35
Ain Zerga 12 02 10 1003.65 274.95 850 34
Bir Mekadem 06 23 03 963.3 242.6 1156 32
Maa Abiod 06 28 02 997.61 225.15 1020 33
II.1.2-Calcul des précipitations moyennes annuelles par la Méthode des isohyètes :
La méthode des isohyètes est plus précise mais laborieuse, les isohyètes sont définis
comme le lieu des pointe d'égale hauteur de précipitation pour une période considéré, pour
tracer de telles courbes, il faut implicitement effectuer des interpolations entre les poste, et il
faut tenir compte des stations qui se trouvent à l'extérieur du bassin
En zone de pluviométrie homogène, l'interpolation peut être linéaire et la décroissance
peut être parabolique au bien de linéaire,
La précipitation moyenne est calculée par la formule:
n

∑S P i i
Pmoy = i =1

S
Avec
Pi + Pi +1
Pi : Précipitation pour la surface ; Pi =
2
Si: surface comprise entre deux isohyètes consécutives Pi et Pi+1 ;
S: surface de bassin.

Fig. 5:Carte des isohyètes


Tableau 2 : Estimation de la lame d'eau moyenne des précipitations sur le bassin par
la méthode des isohyètes

Station isohyètes des hauteurs Zone d'influence Si (km²) Pi Si. P i


(mm)
Bekaria <260 203.67 190.23 38744.14
Morsott 260-280 359.66 280.19 86763.63
Ain kebira 280-340 271.43 326.1 88513.323
Tebessa 340-360 310.88 343.0 127631.84
Hammamet >360 158.06 353.75 56913.72
n

∑ Si Pi
Pmoy = i =n
= 305.46
S

La méthode des isohyètes, quand elle est utilisée par un hydrologue expérimental qui
tient compte de toutes les informations sur la topographie et les caractéristiques des averses,
donne une distribution plus réaliste des pluies, et donc un bien meilleur résultat.

II.1.3- Les pluies journalières

II.1.3 .1- Etablissement des courbes : intensité, durée, fréquences (IDF)

Les statiques des pluies ponctuelles mesurées doivent être considérées comme
représentatives de la pluviométrie au point considéré et peuvent être admises comme
représentant les valeurs intensité, durée, fréquence, sur des surface limitée en fonction de la
durée de l'événement pluvieux.
Il faut noter que, les valeurs de Pjmax de notre bassin ne sont pas dans l'ensemble des
données (valeurs) mesurées, les valeurs des stations de Meskiana, et Ain Zerga, ce sont des
valeurs estimées par la formule de BODY.

a) -Estimation des valeurs de Pjmax d'après la formule de BODY pour les station de
Meskiana, et Ain Zerga

La formule de BODY se donne par la forme:


Pjmax =0.0525 Pan + 18.6 ;
Avec
Pan: pluie annuelle pour la même années.
On applique cette formule sur les séries pluviométriques de ces stations, et les résultats
sont éclairés dans le Tableau (Annexe. Tab.3)

b)-l'ajustement des précipitations journalières maximales

On va ajuster les données pluviométriques de Pjmax de cette stations par trois lois: la
loi de Gumbel, la loi de gauss et la loi de Galton. (Les stations de Ain Kebira et Bir Mekadem
sont ajustées par la loi log normale et Hammamet par la loi de Gauss).

a) par la loi de Gumbel


x − x0

−e α
1- la fonction de répartition de la loi de Gumbel est : f ( x ) =e
Avec
f(x): fréquence au non dépassement de la valeur de x ;
α, x0 : coefficients d'ajustement.

2- Estimation des paramètres par la méthode des moments est particulièrement


Simple avec: 1/α = 0.78 δx , x0 = x − 0.577 / α

3- procédé d'ajustement
- classement des valeurs par ordre croissant en leur effectuent un numéro d'ordre.
- calculer la fréquence expérimentale.
- calculer les caractéristiques
- calculer les variables de Gumbel pour chaque valeur observée: U = −[Ln(− Lnf ( x)]

- reporter les valeurs observées sur papier Gumbel.


1 1
- tracer la droite de gumbel : x = y + x0 ; est la pente de la droite et x0 est l'ordonnée à
α α
l'origine .
- le teste d'adéquation.
- la valeur extrême au quantile peuvent déterminée graphiquement sur papier Gumbel ou
analytiquement, en utilisent la droite de Gumbel.
- calculer l'intervalle de confiance soit en utilisant de Bernier soit analytiquement.
Tableau 3 : Validation des lois pour chaque station

Station P j max S Cv 1/α Pjmax0 LnP j max S LnP j max Loi acceptée

Tébessa 40.54 19.55 0.48 15.24 31.74 - - Gumbel


Hammamet 32.7 14.7 0.45 - - - - Gauss
Bekkaria 39.09 23.22 0.59 18.11 28.64 - - Gumbel
Ain Kebira 29.5 17.9 0.6 - - 3.24 0.52 Log normal
Morsott 32.01 12.13 0.38 9.46 26.55 - - Gumbel
Meskiana 33.65 6.78 0.20 5.29 30.59 - - Gumbel
Ain Zerga 36.4 4.7 0.13 3.66 34.29 - - Gumbel
Maa Abiod 33.76 15.41 0.46 12.02 26.82 - - Gumbel
Bir Mekadem 13.68 10.21 0.75 - - 2.41 0.61 Log normal

a.1) Classement des valeurs, calcul les fréquences de Gumbel 0


a.2) Les caracteréstiques emperiques :(Tableau 21)
a.3) Le test d'adéquation (teste X²)
On va vérifier l'ajustement de la loi de Gumbel, normalement et log normale au pluies
journalières maximales à la stations pluviométriques d’Oued Ksob et test de X², les résultats
sont illustrés dans le Tableau ( Annexe-tab.5)

a.4) Estimation des pluies journalières maximales fréquentielles

Comme on peut calculer les valeurs extrêmes par l'équation d'ajustement de Gumbel
1
xP% = U + x 0 ; on peut aussi calculer les par la formule
α
P j max U Ln ( Cv ² +1)
Pj max % = e
Cv ² + 1
P j max : Pluies journalières maximales moyenne
U: variable de Gauss
Cv: le coefficient de variation
Les valeurs sont illustrées dans le tableau, à différentes périodes de retour:
Tableau 4: les valeurs extrêmes de Pjmax pendant différentes périodes de retour:
Période de retour 2 5 10 50 100 1000
Fréquence 0.50 0.2 0.1 0.02 0.01 0.001
U (gaéuss) 0 0.84 1.28 2.05 2.32 3.1
Tebessa 36.52 53.74 65.80 93.77 106.17 151.99
Hammamet 29.82 42.79 51.71 72.00 80.86 113.09
Bekkaria 33.66 52.98 67.19 101.83 117.81 179.52
Ain Kebira 25.29 40.14 51.13 78.09 90.59 139.13
Morsott 29.92 40.83 48.04 63.88 70.59 94.21
Meskiana 32.99 34.17 42.61 49.71 52.47 61.33
Ain Zerga 36.04 40.2 42.56 47.05 48.73 53.93
Maa Abiod 30.67 44.38 53.86 75.59 85.12 119.97
Bir Mekadem 10.94 19.21 25.79 43.20 51.77 87.3

a.5) l'intervalle de confiance (loi de Gumbel)

Bernier et Veron on trouver que l'intervalle de confiance à α % d'un quantile XF


s'exprime en fonction de l'écart type de SX par :
XF – h1SX < XF < XF +h2 SX
Où h1 et h2 sont des paramètres de pendant de la taille N de l'échantillon, de fréquence F et de
la valeur de α.
(tα / N 0.5)(1 − 1.13t F + 1.1t F ²) 0.5 ± tα ² / N (1.1t F + 0.57)
H1, h2 =
1 − 1.1tα ² / N
Avec : le signe + pour h2 et le signe – pour h1
tα: variable réduite de gauss correspondant à la FND = 1- (1-α) /2
− Ln[− Ln ( F )] − 0.577
t F=
1.28
* α = 70 % => FND = 1-(1-0.7)/2 => FND = 0.85
Ö t α= 1.04
Tableau 5: l'intervalle de confiance pour les stations de Hammamet, Ain kebira
et Bir Mekadem
Intervalle de confiance (IC) : α = 70 %
F 0.5 0.2 0.1 0.002 0.01 0.001
Station
tF 0 0.84 1.28 2.05 2.32 3.1
Hammamet
29.82±2.94 42.79± 4.92 51.71± 6.30 72.00± 10.73 80.86± 12.56 113.09± 18.52
N= 24
Ain Kebira
25.29± 3.18 40.14± 5.5 51.13± 7.47 78.09±12.03 90.59± 14.01 139.13± 21.14
N = 26
Bir Mekadem
10.94± 3.98 19.21± 6.54 25.79± 8.6 43.20± 14.3 51.77± 16.64 87.3± 24.5
N= 28

a.6) Estimation des pluies de courte durée

Les pluies de courtes durées sont très important pour les petites bassins versants et
peuvent poser des problèmes surtout si le réseau pluviométrique est lâche.
On peut calculer les pluies de courtes durées par la formule:
b
 t 
Pt % = Pj % 
 24 
t: temps de concentration (temps critique des pluies).
Pt%: pluie de courte durée en heur de fréquence donnée.
Pj%: pluie journalière de fréquence donnée.
b: exposant climatique relative à chaque station,; se donne par la formule:
LnI 2 − LnI 1
b = 1+
LnT2 − LnT1
I1: intensité à 30 minute = 25 mm (d'après GRICO)
Pj
I2: intensité en 24 heurs =
24
T1 = 0.5 h , T2 = 24 h
Les valeurs de "b" pour chaque station des sous B.V sont éclairées dans le tableau suivant :
Tableau. 6: Pluies de courte durée pour différentes fréquence ( Tebessa)

2 5 10 50 100 1000
etour
Fréquence 0.5 0.2 0.1 0.02 0.01 0.001
Durée
0.5 11.41 15.69 18.56 24.86 27.55 37.06
1 13.36 18.38 21.72 29.11 32.26 43.39
2 15.72 21.63 25.57 34.27 37.97 51.07
3 17.39 23.93 28.29 37.91 42 56.49
6 20.34 29.98 33.08 44.33 49.12 66.07
12 23.79 32.74 38.69 51.85 57.46 77.28
24 27.83 38.29 45.26 60.65 67.20 90.39

160 F=0.001

140

120
Densité de pluie (mm/h)

F=0.01

100
F=0.02

80
F=0.1
60
F=0.5

40

20

0 5 10 15 20 25
Fig.6- Courbe –Intensité-Durée-Fréquence
Temps (h) (Station de Tébessa)

II. 2- Caractéristiques climatiques

II.2.1- Type de climat

-Climagramme d’Emberger

Pour déterminer les climats de la zone méditerranéenne, Emberger a proposé la


détermination d’un quotient pluviométrique Q ; ce quotient dépend de la précipitation
moyenne annuelle et les moyennes des températures minimales et maximales, respectivement
des mois les plus froids et les plus chauds ;

p
Q= .1000
( M + m)( M − m)
2


Q : l’indice climatique d’Emberger ;
P : précipitation moyenne annuelle (mm) ;
M : moyenne des maxima du mois le plus chaud (degrés/kelvin) ;
m :moyenne des minima du mois le plus froid (degrés/kelvin).

Avec
p= 338,12 mm
M= 306,51°K
m= 273,94°K

Q = 35,76

Sur le climagramme, la station concernée est positionnée d’après les coordonnées suivantes :
- En abscisse m (minimal en c° du mois le plus froid (m= 0,74 c°),
- En ordonnées le quotient d’Emberger.
Pour la station de Tébessa sur une période de 31 ans (1972/1973-2002/2003), Q est
évalué à 35.76, d’après le dit diagramme (Fig.9) on peut dire que le climat de Tébessa est de
type semi aride.
Fig.7. Climagramme d’Emberger

-Diagramme ombrothermique

La superposition de la courbe de précipitation et de la température mensuelle dans un


même graphe, nous conduit à l’établissement d’un diagramme qu’on l’appelle
ombrothermique (Fig.10),

Les échelles prises en ordonnées sont telle que 1c° correspond à 2 mm de précipitation, mis
au point par Gaussen et Bagnouls qui considèrent que la période sèche est celle où la courbe
des températures passe au dessus de la courbe des précipitations, et la période humide dans le
cas inverse.
Le diagramme relatif à la station de Tébessa met en évidence deux périodes bien
distinctes :
- La première humide débute au mois de novembre et se termine au mois de mai,
durant cette période la pluviosité connaît deux épisodes pluvieux, la première au
mois de novembre et la second commence au mois de Février et se termine au mois
de mars.
- La deuxième est sèche et s’étale du mois de juin Jusqu’au mois d’Octobre durant
cette dernière la région de Tébessa reçoit des précipitations orageuses, ce qui la
diffère des régions littorales.

II.2.2- La température

Nous avons pris les données des températures de la station de Tébessa pour la période
d’étude (1972-2003).

L’analyse de la courbe des variations des moyennes inter-annuelle des températures


(Fig.11) montre que le mois le plus froid est le mois de janvier avec une température moyenne
mensuelle de (6,52c°) ;

Le mois le plus chaud est le mois de juillet avec une température moyenne mensuelle de
(25,87c°).

Fig.10 : diagramme Ombro-thermique


Fig. .11 : Variation des températures moyennes mensuelles interannuelles de
la station de Tébessa

On prend en considération à partir de cette étude la division de l’année en deux


saisons thermiques bien tranchées :
La saison chaude s’étend de mai jusqu’au mois d’octobre avec un maximum au
d’août, qui atteint la valeur 29,40 C ° alors que la saison froide s’étale du mois de novembre
jusqu’au mois d’avril avec un minimum de 3,90 C° au mois de janvier.

II.2.3- Calcul des paramètres du bilan hydrique

Le bilan hydrique exprime le processus qui suit une quantité d’eau arrivant au sol par
précipitation ou neige avant de se retourner à l’atmosphère.

L’établissement du bilan hydrique nous permet d’estimer la répartition des


précipitations sur les termes suivants :

ETP : l’évapotranspiration potentielle ;


ETR : l’évapotranspiration réelle ;
R : Ruissellement ;
I : Infiltration ;
P : Précipitation.
II.2.3.1- Etude de l’évapotranspiration
L’évapotranspiration est un élément principal du bilan hydrique, il est défini par
combinaison de deux phénomènes l’un physique (évaporation) et l’autre biologique
(transpiration) ;
Il désigne toutes les pertes en eau par retour à l’atmosphère sous forme de vapeur
d’eau.

a)- L’évapotranspiration potentielle

L’évapotranspiration potentielle (notée par la suite ETP) est la quantité d’eau qui serait
évaporée ou transpirée à partir d’un bassin versant, si l’eau disponible pour
l’évapotranspiration n’était pas un facteur limitant et sa sous l’action conjuguée de
l’évaporation du sol et de la transpiration de la plante d’un couvert végétal en plein
développement occupant le sol en totalité et sous les conditions optimums d’alimentation en
eau. On considère généralement l’ETP comme une référence climatique traduisant l’incidence
du climat sur le niveau de l’évapotranspiration des cultures.

Le calcul de l’évapotranspiration a été abordé par plusieurs auteurs à l’aide des


formules empiriques, ces formules permettent de calculer les moyennes annuelles du pouvoir
évaporant à partir des données météorologique
- D’après la Formule de Thornthwaite

Il faut noter que le pouvoir évaporant de l’atmosphère est lié souvent à la


notion d’évapotranspiration potentielle d’un bassin versant, cette notion a été introduite par
Thornthwaite .

t a
ETP = 16 (10 ) .K
I
ETP : Evapotranspiration mensuelle (mm) ;
T : Température moyenne mensuelle (C°) ;
I : Indice Thermique annuelle soit la somme des indices de chaleur mensuelle.
12
I = ∑i
1
Avec
1, 514
t
i=  .
5
a : L’exposant climatique donné par la formule ;

a =1.65 a = (1.6 / 100) I + 0.5

k : coefficient d’ajustement.

Tableau 7 : Valeurs de L’ETP mensuelle selon Thornthwaite de la station de Tébessa.

Mois T moyenne mensuelle (c°) Indice i ETP n.c Correction saisonnière ETP c.
J 6,52 1,49 13,47 0,73 9,83
F 7,96 2,02 18,72 0,78 14,60
M 10,28 2,97 28,55 1,02 29,12
A 13,10 4,29 42,60 1,15 48,99
M 18,38 7,17 74,49 1,32 98,32
T 23,25 10,24 109,78 1,33 146,00
J 25,87 12,04 130,93 1,33 174,13
A 25,43 11,73 127,28 1,24 157,82
S 21,24 8,93 94,56 1,05 99,28
O 16,71 6,21 63,65 0,91 57,92
N 10,96 3,28 31,74 0,75 23,80
D 7,90 1,99 18,49 0,70 12,94
12 872,75
I = ∑ i = 72,36
i

Pour corriger les valeurs de l’ETP, il faut les multiplier par un coefficient k qui dépend
de la latitude.

Cette estimation a été faite à partir des données les plus disponibles dans les stations
météorologiques se sont les données des températures moyennes mensuelles interannuelles à
la station de Tébessa, cela veut dire qu’elle représente des résultats fiable de l’ETP dans la
région concernée.
On établit donc un bilan à l’échelle mensuelle.

Tableau 8 : Bilan hydrique globale de la station de Tébessa (1972-2003)

mois Sept Oct. Nov. Des Jan Fèv Mar Avr Mai Jui Juil Aoù Totale

P (mm) 37.55 27.25 30.95 24.15 25.33 20.36 41.95 29.28 37.42 28.26 12.76 22.86 338.12
T°c 21.24 16.71 10.96 07.90 06.52 07.96 10.28 13.10 18.38 23.25 25.87 25.43 15.63
I 8.93 6.21 3.28 1.99 1.49 2.02 2.97 4.29 7.17 10.24 12.04 11.73 72.36
K 1.05 0.91 0.75 0.70 0.73 0.78 1.02 1.15 1.32 1.33 1.33 1.24 -
ETP c 99.28 57.92 23.80 12.94 9.83 14.60 29.12 48.99 98.32 146.00 174.13 157.82 872.75
P-ETP -61.73 -30.67 7.15 11.21 15.5 5.76 12.83 -19.71 -60.9 -117.74 -161.37 -134.96 -
RFU 0 0 7.15 18.36 29 29 29 9.29 0 0 0 0 -
ETR 37.55 27.25 23.80 12.94 9.83 14.60 29.12 48.99 46.71 28.26 12.76 22.86 314.67
EX 0 0 0 0 4.86 5.76 12.83 0 0 0 0 0 23.45
DA 61.73 30.67 0 0 0 0 0 0 51.61 117.74 161.37 134.96 558.08

Formules de vérification :

∑ ETR + ∑ EX P=

P = 314.67+23.45 = 338.12mm

∑ ETR + ∑ Da ETP =

ETP = 314.67 + 558.08 = 872.75mm.

La zone d’étude est caractérisée par un climat semi aride de type continental (hiver
froid et été chaud), (fortes pluies à l’échelle des temps réduits).

La variabilité des pluies moyennes mensuelles est nettement remarquable, elle est
relativement élevée au mois de mars et faible au mois de juillet.

Les précipitations moyennes annuelle sur une période de 31ans sont estimées à 338
mm et une température moyenne annuelle de l’ordre de 15, 63 C° avec un avec un maximum
au mois de juillet égal à 25.87 C° et un minimum au mois de janvier égal à 6,52°C.

Sur une échelle moyenne, la région est marquée par une forte évapotranspiration réelle
de 314,67mm mobilisant 93,06% des précipitations.
La région a connu une longue période de sécheresse sur laquelle le déficit agricole a
pu atteindre une valeur annuelle de 558,08 mm.

Le coefficient de ruissellement est de l’ordre de 16,91mm, l’infiltration de 6,54 mm ce qui


représente des valeurs très faibles par rapport aux précipitations entrantes qui jouent un rôle
très intéressent à l’alimentation des oueds et des nappes existant dans la zone d’étude.
• Références bibliographiques
- Drid Hadda , 1994 - Etude géomorphologique de la plaine de Tebessa et ses bordures -

Thèse de Doctorat, Paris - Sorbonne

- DUROZOY G, 1985 : Carte géologique au 1/50 000 de Tébessa feuille 206.

- KOWALSKI W.M, 1997 : les stades d’effondrement du graben de T ébessa (confins

Algéro-Tunisien) et la tectonique plicative Plio-Quaternaire. Bull . Soc. His. Nat. Pays de

Monbéliard. France.

- LAFFITTE R, 1939 : carte géologique de l’Algérie (Aures) au 1/200 000.

- P. Dubreuil, 1974- Initiation à l'analyse hydrologique- Edition O.R.S.T.O.M, Paris.

c- Communication et publications

- Noms des auteurs «titre » titre de la conférence, lieu, date et pp. (Annexe A1).
Titre : Evaluation du risque d’inondation dans les zones semi arides : le cas de la ville de
Tébessa.
-
Auteurs : Baazi Houria1*, Akakba ahmed 2*; Khentouche Adel 3*;Haoues Cherif 4 ,
Kalla Mehdi2*; Derias Tarek 5*
Lieu : Caire ; 17-25 MarS, 2009,

d- Encadrement en graduation

- Noms de l’étudiant «titre » type du mémoire, date de soutenance ou prévue pour la


soutenance (encadré par : …..) (Annexe A2)
e- Encadrement en Post Graduation
Etudiante : Mokhtari Samah
Titre : Vulnérabilité de la ville de Tébessa au risque d’inondation.
Le diplôme : licence académique.
Date de soutenance : Septembre 2009.

Deuxième semestre du 01/07/2009 au 31/12/2009

III- Etude géomorphologique


Cette étude a pour objectif de déterminer le comportement Morpho dynamique, et
leur participation sur le plan érosif, il regroupant Le rôle intègre de la dynamique fluviale et
le dynamisme des versants.
Le bassin qui étudié présente plusieurs formes, provenant de l’action des eaux
courantes à travers l’oued principales et ses affluents.
Notre terrain comporte plusieurs formes dues au dynamisme fluvial. On cite les
formes suivantes :
III .1- Les formes dues au dynamisme fluvial:
III .1.1-Terrasse :
Les terrasses alluviales sont des dépôts sédimentaires prenants place le long des cours
d'eau on peut en générale observer plusieurs qui sont emboitées ou étagées, et sont constituent
les sols fertile qu’il peut être bon de cultiver.
III .1.2- Méandre :
Ce sont des formes sinueuses qui résultent de la concentration et de l'accélération de
l'érosivité sur la rive concave, la ligne des grandes vitesses présentent un degré d'évolution
plus ou moins rapide selon les matériaux transportées, la nature lithologique du dispositif
fluviale et la pente du lit de l'oued ainsi que la rugosité.
III .2-Le dynamisme des courants fluviaux :
Le bassin versant de Oued Ksob est alimenté par un réseaux de cours d’eau denses et
dont l’activité s’avère différente Oued Ksob constitue le cours d’eau le plus dynamique par
son activité geomorphologique.L'érosion fluviale s'exerce à la fois sur le fond du lit :
Creusement, érosion verticale et sur les rives : sapement des berges, élargissement du lit,
érosion latérale ainsi que la réalisation du méandre.

III .2.1- Les forme des lits :


III .2.1.1- Lit majeur (inondation) :
Ce lit représente toute la zone que l'oued inonde ou c'est le lit que le cours d'eau
inonde lors crue exceptionnelle. Et qu'il peut être recouvrent d’alluvions récentes, le lit
majeur est Composé par de matériaux : sableuse, argileux, et galets
III .2.1.2- Lit ordinaire :
Est l'alvéole bien déterminée entre des berges, occupé par des matériaux roulés et par
les eaux et peu masqués a l'inverse du lit majeur, par la végétation ou l'occupation humaine
ce lit peut se modifier rapidement sous l'effet de la charge et du sapement des berges, il
composé de gravier, limons, galets, et cailloutis.
III .2.1.3- Lit mineur (chenal d’étiage) :
C'est le lit dans lequel le cours d'eau écoule de façon habituellement ou lors une crue
annuelle il n'occupe qu'une petite partie du lit apparent, ce chenal n'est pas limite par des
berges nettes l’intérieur du lit apparent et va d'une berge l'autre.
III .3- Forme d'accumulation :
Ce sont des formes engendrées par le dépôt de gélifraction, sous l’effet de la gravité
pure ou assistée par la gélifraction ou le ruissellement. On peut remarque les formes suivants :

III .3.1 Dépôt de pente : Formé de gélifraction hétérométrique de nature calcaire, grés,
marne.
III . 3.2Tablier d’éboulis.
III .3.3Les glacis :
Formation d'érosion ou d'accumulation dont la pente est inférieure à 8 degré.
Se trouvent principalement sur les piémonts des versants.
III .4. Dynamique du versant : (formes et formation)
Les versants par sa nature lithologique, et sa pente représentent un domaine plus ou
moins actif du point de vue morpho dynamique dans cette partie les versants sont tapissée par
des colluvions on peut distingue les formes qui résultent soit d'une paléo dynamique : glacis,
terrasse, cône de la déjection, plaine alluviale ou par une dynamique récente qui donne des
formes vives.
III .4.1. Cônes de la déjection :
Cône alluviale construit par un torrent ou un oued dont la pente diminue brusquement au
débouché dans un fond de vallée.
III .4.2. Plaine alluviale: (plaine de Tébessa)
Fond des vallées entièrement recouvert par du lit majeur.
III .5. Cadre morpho structural :
Les contraintes présentes au sein du globe terrestre s'expriment en surface par les
formations géomorphologique appelées des plus ou distingue différent types ils évoluent à la
cour du temps.
III .5.1. Les anticlinaux :
L’anticlinal : Présent une convexité ver le haut. Les terrains les plus anciens sont en
son cœur ou et un pli dont le centre est occupée par les couches géologique les plus anciennes.
III .5.2. Synclinaux:
Le synclinal présente une concavité vers le bas la couche la plus récente est en son
cœur et un pli dont le centre est occupé par les couches géologique les plus jeunes
- Synclinal du Tébessa :
Ce synclinale orientée vers le nord –est, sud - ouest occupée par :
les formations de crétacé supérieur et inférieur ainsi les formations de Quaternaires.
III .6. Etude d'érosion :
D’après l'analyse morpho dynamique et les formes produits soit d’un modèle érosif
ancien (variations paléo climatique) soit d’un système d'érosion actuelle (dynamique érosive
récent). On distingue trois classes de l’érosion, selon l’aggravation de ce phénomène ;le
ravinement se présent comme un facteur déterminant dans la répartition des classes :
ƒ Classe 1 : (érosion forte) elle représente les Bad Lands et les ravins, elle s’étale
sur les pentes de 4 à 25%, le couvert végétal se présentant sous forme espacée
(éparse).
ƒ Classe 2 : (érosion moyenne) représente les pentes moyennes inférieure à12%,
ou le taux de recouvrement végétal est fiable comprise entre 10 et 20 %
(maquis),
ƒ Classe 3 : (érosion faible) les formes de cette classe s’étendent sur les altitudes
les plus élevées ou les forets et les maquis denses, les formations de cette
classe reposant sur les calcaires marneux.

III .6.1. Les formes d'érosion :


Si on excepte les zones montagneuses a prédominance et calcaire marneuse, les
quelles s'est développée une couverture végétale importent on peut déduire que le reste du
bassin est soumis à une érosion intense ou Prédominé le ravinement et l'érosion régressive.
La pression démographique, la surexploitation du sol et l'absence de pratiques
conservatrices ont participée à l’accélération érosive.
La reconnaissance du terrain et l'analyse des photos aérienne nos a permis de définir le
risque érosif en distinguant la typologie des principale formes remarquées et les zones
semises à ce risque.

III .6.1.1 Erosion en nappe aréolaire:


L'érosion aréolaire s'étend sur les formations marneuses présentées comme décapage
superficiel, inclus dans la zone de l'érosion faible.

III .6.1.2. Erosion par ravinement concentrés :


Les formes d'incision liées à l'écoulement concentrées des eaux courantes, les griffes
d'érosion apaisement dès que les filets d'eau se concentrent et incisent le sol marno-argileux
(érosion forte).

III .6.1.3. Erosion par sapement des berges :


Ce type d'érosion est particulièrement présenté dans partie avale de l’oued.

III .6.1.4. Erosion régressive :


Ce phénomène est présente sur les pentes moyennes et faible ainsi les points de
confluence d'après tous ce qui a précédé on peut distingue les différentes classes de l'érosion
ƒ Classe de l'érosion intense: s'étale sur les pentes moyennes les plus dénudées,
elle regroupe les formes suivantes:
- ravinement généralisé
- glissement du terrain
- érosion qui résulte l'anthropisation
ƒ Classe de l'érosion moyenne à faible activité : représente les formes suivantes:
- érosion aréolaire
- éboulement
- éboulis
- érosion régressives et sapement des berges

ƒ Classe de l'érosion très faible : s'étend sur les pentes accentuées les plus
protégées par la couverture végétale.
7. Les causes de l’érosion :
Facteur climatique, facteur topographique, facteurs géologiques et pédologiques, couvert végétal, action
anthropique.

III 7. Aspect semi quantitatif de l’érosion .

L’étude du transport solide occupe une place très importante et très vaste dans le domaine de
l’hydrologie de surface et de régularisation des débits, les matériaux premiers du débit solide est principalement
l’érosion continentale.

En Algérie de Nord, l’aspect le plus important de l’érosion est l’érosion pluviale et plus précisément l’érosion
par ruissellement, les terrains étant nus, pour une raison et pour une autre (défrichement, jachère, labour,…) le
ruissellement dû aux eaux de pluie et surtout à la suite d’averses torrentielles décape progressivement les
horizons supérieurs du sol, jusqu’à atteindre parfois la roche mère.

Le but sur l’étude d’érosion est d’estimée la perte annuelle de sol et évaluée l’état de milieu naturel pour
intervenir par mieux opération d’aménagement d’une part, et déterminé la durée de vie des ouvrages
hydrauliques (barrage, retenue collinaire,…) d’autre part.

III .8-Transport solide :

Les matériaux arrachés au sol atteignant le réseau hydrographique, ils sont ensuite
transportés par le courant de l’oued et constituent ainsi le transport solide.
III .8-1. Les modes des transports
Le transport solide d’un cours d’eau peut être divis en trois parties :
a. Transport par charriage : Est consiste des galets qui entraînent par
glissement au fond lit s’ils ne se déposent pas ils sont entraînées dans les
ouvrages.
b. Transport par suspension : Concerne les éléments qui sont maintenues sur
turbulence on trouve évidement une majorité d’élément très fins.
III .9. Evaluation du transport solide :
Beaucoup des formules ont été étalier pour l’estimation du taux d’abrasion:
-Formule de Sogreah :
Ta = 350. R0.15
Ta = 613.81 T/km2
La dynamique fluviale est un phénomène complexe, elle apparaît dans les régions où les conditions climatiques
sont agressives.

La nature lithologique du matériel rocheux à caractère meuble ainsi que l’absence relative de la couverture
végétale dans certaines zones aident encore plus au développement de ce phénomène, cette dynamique favorise
l’évolution de certaines formes géomorphologiques.

L’apparition et la concentration des formes géomorphologique dépendent par les conditions précédentes.
IV- PERI

IV-1 PERI : consiste à faire un zoning des périmètres exposés aux risques des inondations, de
sorte qu’elle présente un outil de gestion et d’aide à la décision. L’étude qui suit, vise à identifier
les zones inondables par une approche hydro climatologique à l’aide de l’analyse statistique des
éléments climatiques et géomorphologique par la détermination du lit mineur où les eaux sont en
permanence et du lit majeur qui est l'espace occupé par un cours d'eau lors d'une inondation. Hors
du lit majeur, le risque d’inondation fluviale est nul (ce qui n’exclut pas le risque d’inondation par
ruissellement pluvial, en zone urbanisée notamment). Le PERI: est un Plan d’exposition aux
Risques d'Inondations. Il vise à cibler les zones exposées aux risques des inondations, des
personnes ainsi que leurs biens. C’est une présentation du degré de risque (débit probable et sa
propagation d’une part et le recensement des dégâts humains et matériels).

Un P.E.R doit fournir les informations, tant sur les risques potentiels et les techniques de
prévention que sur la réglementation de l’occupation et de l’utilisation du sol. Il doit aussi
permettre de limiter les dommages, résultats des effets des catastrophes naturelles et
d’améliorer la sécurité des personnes et des biens.
Le dossier du P.E.R comprend les documents suivants :
- le présent rapport de présentation.
- Le plan de zonage
- Le règlement
- Les annexes sont constituées par :
- La carte d’aléas
- La carte de vulnérabilité

IV-2.Méthode d’élaboration d’un PERI


A fin de répondre aux objectifs d’un PER, nous allons opter pour une méthodologie qui
tient compte du niveau d’aléa et de la vulnérabilité de sorte que le croisement zone par zone
de la carte des aléas et celle de la vulnérabilité aboutit au zoning du PER.
Tout d’abord, nous allons déterminer les zones d’alea comme suit :
Aléa nul ou inconnu : cela concerne les zones qui ne sont pas dans les zones exposé eu risque.
Aléa faible ; moyen et fort : on peut déterminer le zonage à partir de la lame d’eau ou la
hauteur d’eau
Ensuite, l’élaboration de la carte de vulnérabilité :
La vulnérabilité traduit le degré de perte infligée à un élément exposé (bien ou activité) ou à
un ensemble de tels éléments par l’occurrence d’un phénomène naturel. Il s’agit dans un
premier temps de mesurer les occupations ou utilisations des sols.
(POS et PDAU).
Vulnérabilité forte : concerne l’habitat collectif ou individuel dense (plus de 50 logements à
l’hectare), les activités de toute nature et les équipements collectifs.
Vulnérabilité moyenne : pour l’habitat individuel (densité inférieure à15 constructions à
l’hectare).
Vulnérabilité faible : pour les activités de loisirs et les espaces agricoles.
Vulnérabilité nulle : pour les espaces naturels.
Finalement la carte de zonage du P.E.R est obtenue par la matrice suivante :
Tableau 9 : Aléa et vulnérabilité

Vulnérabilité Forte moyenne Faible

Aléa
Rouge Rouge Rouge ou Orange
fort
Orange Orange Jaune
moyen
Orange Jaune Jaune
Faible

on distingue que l’étude des inondations se fait sur deux niveaux d’analyse :
Le premier consiste à faire une étude hydrogéomorphologique déterminant les zones à
risque d’une manière générale au niveau du bassin versant le long de l’Oued. Le second
concerne le zonage des risques au niveau du périmètre urbain.
IV-3.Carte des lits majeurs d’Oued segui

Cette approche donne des résultats pertinents au niveau du bassin versant de Tébessa. C’est
pourquoi, nous optons pour la deuxième méthode applicable à une échelle plus fine (ville de Tébessa).
Cette méthode est basée sur la topographie et les données hydroclimatiques de la zone
d’étude. La zone inondable d’Oued Segui est située dans la périphérie de la ville de Tébessa
comme une zone d’extension urbaine c’est pourquoi, le phénomène « inondation » à paru
récemment.
Cette approche montre que les études d’extension urbaine n’ont pas pris en considération
les zones à risque ce qui fait que ces constructions créent des obstacles à l’écoulement au
niveau lit majeur de l’Oued Segui. En plus des conditions de la dynamique du milieu soumis à
l’inondation, les surfaces imperméables et les volumes urbanisés sont des facteurs qui
aggravent la propagation de l’inondation.
La méthode expérimentale consiste à faire une intervention le long de l’oued (revenir sur la zone
d’inondation du 12/12/ 2003 prises comme une crue de référence) comme suit :

L’Enquête sur terrain vise à déterminer.les niveaux d’aléa selon la hauteur d’eau sous
inondation par la crue de référence (hauteur < 0.5m : aléa moyens ou faibles ; hauteur > ou =
0.5m aléa forts)
Niveau de l’eau
Niveau de protection
Niveau de l’eau Niveau de l’eau
Niveau de
protection

- Analyse statistique (caractéristiques de l’inondation de 2003).


- Effectuer un levé topographique et des coupes transversales pour déterminer les sections
inondables et la hauteur d’eau.
- Elaboration d’un PERI par rattachement des coupes transversales.
Vue la difficulté liée à l’application de cette méthode dans tout le sous bassin, on a opté pour un
essai au niveau d’Oued Segui où les enjeux socio-économiques sont grands.
Tableau 10: Caractéristiques morpho métriques d’Oued Seg

Surface (A) 11.9 Km2


Périmètre (P) 19.7 Km
Indice de Gravelius (Kc) 1.6
Longueur du rectangle (L 8.45 km
Largeur du rectangle (l) 1.41 km
Indice de pente globale (Ig67.1 m/Km
Densité du drainage (Dd) 5 km/km²
Coefficient de torrentialit 55
Temps de concentration (T2.13 heure
Longueur du talweg princ 8.7 Km
ETP 805 mm/an
ETR 332 mm/an
I 25 mm
IV-4.PJ max et Q max : L’analyse statistique des pj.max d’Oued Segui a été faite par la loi
de Gumbel qui s’adapte au climat semi-aride et pour l’estimation du débit max de l’inondation on a
appliqué la formule empirique de Turazza, qui est élaborée en fonction de la pluie et les
caractéristiques physiques du bassin versant [7].
Q = Ptc%. S .C / 3.6Tc
Q : débit de crue (m³/s).
Ptc : pluie de durée Tc et de période de retour voulue.
S : surface du bassin versant (km²)
C : coefficient de ruissellement du bassin (C10= 0.5/ C100= 0.7 / C1000= 0.8)
Tc : Temps de concentration du bassin (heure).

IV-5.Débit de crue et période de retour


Tableau 11 : Débit de crue
Fréquence Période de Pj.max (mm) Dédit (m³/s)
retour
0.90 10 66.53 36.35
0.99 100 97.79 74.80
0.999 1000 129.60 113.29

Hydro gramme de crue au niveau d’Oued Segui

. Carte schématique de vulnérabilité de la ville de Tébessa


Carte schématique des zones exposées aux inondations dans la ville de Tébessa

IV-6.INTERPRETATION DES RESULTATS


La présente étude a été élaborée à partir de deux méthodes, l’une hydrogéomorphologique et
l’autre expérimentale en vue de déterminer les zones inondables et leurs degré de vulnérabilité à ce
risque. Celle-ci varie entre faible et élevée ; les zones déterminées présentent une structure spatiale
définie par la localisation topo-paysagère dans laquelle elles s’inscrivent. En effet, les zones en rouge
ont une vulnérabilité élevée : une vulnérabilité moyenne est caractérisée par une couleur orange et une
faible vulnérabilité en jaune.
Ces résultats s’expliquent par le fait que la vulnérabilité est influencée par des paramètres
topographiques et hydrogéomorphologiques sans tenir compte d'autres paramètres tels que l'extension
urbaine et les projets d’aménagement.
Il est clair que la sensibilité et la vulnérabilité de la ville de Tébessa obéi à l’interaction de ces
différents facteurs et leurs articulation dans l’espace et le temps, c’est pourquoi, le PERI élaboré a été
testé; il reflète la réalité du terrain.

L’inondation de la ville de Tébessa résulte de la conjonction de différents facteurs : érosivité


des pluies, raideur du relief et faiblesse du couvert végétal. Les facteurs analysés montrent bien la
sensibilité de la ville aux inondations. Cette sensibilité est particulièrement aggravée par le
ruissellement provenant des versants, durant les averses exceptionnelles tombant sur des terres battues
et compactes. Cette inondation a des conséquences socio-économiques et environnementales
désastreuses.
A partir des enseignements tirés, deux approches hydrogéomorphologique et expérimentale se
sont imposées permettant la détermination des zones inondables dans l’ensemble du bassin. L’objectif
est de mettre en évidence les facteurs qui animent la sensibilité aux inondations, et d’examiner la
surface qui va être affecté par cette dernière.
L’analyse des résultats montre que les paramètres précédemment décrits et leur articulation dans
l’espace sont les facteurs qui influencent le phénomène inondation.
Il est vrais que l’intégration d’autres paramètres aurait pue apporter une meilleure précision,
cependant la difficulté liée à l’évaluation numérique de ces paramètres nous astreint à les envisager
ultérieurement.
V- PPRI :
C'est un Plan de Prévention contre les Risques d'Inondations (PPRI).
Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles (PPR Inondation dans la majorité
des cas). Il vise à réduire la vulnérabilité des personnes et des biens aux risques. Ceci en
maîtrisant l'urbanisation et en prescrivant des actions sur les biens existants.
On générale Dans le PPRI, on distingue :
ƒ Les zones rouges : zones inconstructibles
ƒ Les zones orange et bleues : zones constructibles sous conditions ;
- Le PPR est une servitude d'utilité publique, il est opposable au tiers.
- Le PPR doit être annexé dans le document d'urbanisme.
V-1.La procédure d’élaboration PPR.
1. Recueil de données (archives, terrain, Enquêtes, études).
2. Élaboration des cartes d’aléas.
3. Élaboration du zonage réglementaire
4. Porté À Connaissance du projet PPR.
5. Annexion du PPR
6. Mise en œuvre des mesures de Prévention, protection et sauvegarde

V-2.Élaboration des cartes d’aléas :

a. Définition d’aléa :

Est un Phénomène « naturel » potentiellement dangereux dont la probabilité


d'occurrence est faible mais non nulle.sa quantification peut s’appuyer sur des facteurs tels
que la fréquence, l’intensité et la durée qui déterminent des aléas : fortes, moyens ou faibles.
b. la carte d’aléa :
La carte de l’aléa représente des zones où il existe un risque d’Inondation, même aux
endroits où aucune inondation n’est historiquement connue.
Inversement, l’absence d’une zone d’aléa sur la carte ne peut garantir qu’une
inondation ne s’y produira jamais.
C .Zones d’Aléa

La carte délimite des zones caractérisées par une valeur d’aléa. Trois valeurs sont
possibles :
ƒ aléa fort : déclenché par la couleur rouge
ƒ aléa moyenne : potentielle se représente par la couleur orange
ƒ aléa faible : faible ou pas de danger peut être représentée par une couleur
blanc
Dans la pratique, la valeur de l’aléa d’inondation est déterminée par la combinaison de
deux facteurs : la récurrence d’une inondation (période de retour ou occurrence) et son
importance (profondeur de submersion). Dans la réalisation de notre carte d’aléa on à
respecter les caractéristiques suivants :

Tableau 12 : Caractéristiques d’aléa

Zones homogènes caractéristiques


Lit mineur 1
hydrographie Lit moyen 2
Lit majeur 3
0-4 % 1
Pentes 4-35 % 2
+ 35 % 3
Dense 3
Couvert végétal Densité moyenne 2
Claire 1
Habitation dense Inoughissene 1
Installation humaine Densité moyenne de l’habitation médina 2
agglomération 3
tendre 1
lithologie moyenne résistante 2
résistante 3
V-3.Traduction des cartes d'aléas en zonage réglementaire (PPR) :

La carte des aléas étant le résultat d'une démarche d'expert reflétant en principe la
réalité du terrain, elle n'est pas négociable. Le zonage réglementaire élaboré sous la
responsabilité des services de l'Etat est présenté dans le tableau ci-après suivant une base de
réflexion à engager avec des partenaires locaux en fonction des particularités de terrain. C'est
à cette étape qu'intervient la concertation avec les élus :

Dans un PPR, les zones d'aléa fort et le plus souvent moyen sont traduites (sauf
exception) en zones inconstructibles (rouges).

Les zones d'aléa faible sont traduites en zones constructibles assorties de faibles
contraintes (bleues + l'initiale du risque) dont le respect concerne les particuliers (règles
d'urbanisme, règles de construction).

Si les zones d'aléa moyen d'un PPR ne correspondent à aucune zone constructible du
PLU de la commune considérée, elles sont traduites en zones rouges.) Où la collectivité
publique ou privée doit réaliser les travaux de protection définis par les études.

ƒ rouge : l'Etat impose l'interdiction,


ƒ orange : l'interdiction est contrôlée par la présence ou l'absence des
populations
ƒ bleu : les particuliers doivent prendre en compte les règles d'urbanisme et les
règles de construction.

V-4.Élaboration du zonage réglementaire :


a. Règlement :
Le présent plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (P.D.A.U) concerne le
territoire de la commune TEBESSA les dispositions du présent règlement se référent aux
dispositions des textes officiels suivants :
ƒ loi N° 87.03 du 27 janvier 1987 relative à l'aménagement du territoire
ƒ loi N° 90.08 du 7 avril 1990 relative à la commune
ƒ loi N°90.29 du 1 décembre 1990 relative à l'aménagement et l'urbanisme
b. Disposition générale
Article 1 : usage du sol :
Tout usage abusif du sol c'est à dire ne respecte pas une servitude. Entrainement une
contrainte foncière de site de nuisance aux établissements existants, à l'aménagement futur et
aux implantations prévues par le plan d'urbanisme directe, notamment en ce qui concerne
l’infrastructure, ou laissant les délaissés inutilisable, est sanctionné conformément à la
législation en vigueur
Article 2 ; zone de protection :
Il est institué conformément aux indications sur le document graphique initulé " carte
des servitudes «, des zones de protection autour de :
ƒ route nationale, chemin de wilaya
ƒ ligne électrique
ƒ conduite d 'AEP
ƒ collecteur d'assainissement
ƒ forage, point d'eau et oued
ƒ cimentière
Ces zone sont des zones non aédificandies ou sont interdites toutes construction.
Toutes constructions ou choix de terrain aux abords des zones de servitudes devront
être autorisées par les autorités concernées par ces zones, avant la délivrance des autorisations
règlementaires d'occupation du sol.
Article 3 : coefficient d'occupation du sol
Le coefficient d'occupation du sol (COS) est le rapports de la somme des surfaces hors
œuvres des planchers à la surface de parcelle , la surface hors œuvres des planches est la
somme des surfaces hors œuvres chaque plancher y compris les loggias et terrasses couverts ,
les buanderies ainsi que les caves et les niveaux de garages dont plus du tiers du volumes est
dessus du sol , les planchers locaux inhabitables sont moins du tiers du volumes est au dessus
du niveau du sol se sont pas pris en considération pour le calcule du COS .
Article 4 : densité des constructions au sol
1. La densité maximale admise des constructions sur les parties urbanisées en rapport
entre la surface planché hors œuvre nette et la surface foncière de la parcelle
(COS) est établie de 0.6-0.8.
2. L'emprise au sol ne pourra excéder 80%, de la surface du terraines constitue la
surface accessoire.
3. Hauteur de construction : les constructions individuelles comporteront au
maximum 2 niveau sur rez chaussée .la typologie dite collective ne pourra excéder
4 niveau sur rez de chaussée
La pente dans la zone d’étude est variée et le relief accidenté donc des gros
investissements pour la construction et les terrains nécessitent de gros travaux de
terrassements pour la construction individuelle.
Terrains défavorable à la construction : ont ceux qui ont des pentes qui varient
entre 15 et 25%. Toutefois, les constructions légères, isolées et sans vitalisation aussi les
vergers, les oueds et leurs bordures sont inondable et sujets aux ravinements ou glissements
de terrains.
ƒ Terrains moyennement favorables à la construction : sont des pentes qui
varient entre 15 et 25%, les terrassements fouilles et tranchées sont difficiles à la
réalisation .la capacité portante est estimée supérieure à 2 kg/cm², la
construction de R + 1 étage maximum.
ƒ Terrains favorable à la construction : ont une pente inferieure à15%, les
terrassements, fouilles et tranchées sont difficiles à la réalisation. La capacité
portante est estimée supérieure à 25 kg/cm² .Ces terrains sont favorables aux
constructions R+5 et plus.
V-5.Elaboration d’un PPRI pour la commune TEBESSA
Pour la réalisation d’un PPRI en tenant compte :
ƒ la population et les installations.
ƒ historique des crues dans la zone d’étude
ƒ la morphologie des lits (lit mineur, lit moyen, lit majeur)
ƒ les altitudes
ƒ les prévisions
L’interprétation :
ƒ Rouge : lit moyen et partie des terrasses et ces installations
ƒ Orange : des routes et quelque installation humaine, les déblais.
ƒ Bleu : aucun risque (les altitudes plus élevés) avec la présence des
installations humaines
VI. Etude socio-économique :
Tébessa ville d’Algérie dont chef-lieu de la wilaya (division administrative), et situé au
nord du djebel Doukane à 45 km de la frontière Algéro-tunisienne. Elle s’élève à 960m
d’altitude, foyer artisanal, elle est aussi un important centre commercial et agricole et possède
un grand nombre de ressources minières (phosphate) et forestières. Les vestiges romains sont
aujourd’hui le principal attrait de la ville. L’ancienne enceinte byzantine ceinture
l’agglomération. L’une de ses quatre portes est un arc de triomphe, à proximité duquel se
trouve un temple dédié à Minerve datant du début du IIIe siècle. L’ensemble basilical est très
bien conservé. L’édifice, consacré à une sainte locale, sainte Crispine, date de la fin du IVe
siècle.
Tébessa, l’antique Théveste, est une importante ville romaine sur la grande voie
stratégique entre Carthage et Lambèse. Elle abrite le quartier général de la IIIe légion
d’Auguste à la fin du Ier siècle apr. J-C. Colonie de près de 30 000 habitants sous Trajan, elle
est pillée par les Vandales au Ve siècle, puis relevée en 535 par un général byzantin de
l’empereur Justinien. Tébessa est prise par les Berbères en 597, puis par les Arabes en 682.
Elle est occupée par une petite garnison de janissaires à l’époque turque. Malgré la fuite de
cette dernière après la prise de Constantine (1837), la ville n’est occupée par les Français qu’à
partir de 1851.
VI .1- La répartition de la surface :
Tableau13 : La répartition de la surface total de la commune
Superficie Pacages et Calasse zone de
Commune Forestière (ha)
totale (km2) parcours (ha) protection
Tébessa 184 7981,515 3100 -
Source : DPAT, 2008
Nous constatons selon ce tableau que la majeur partie de la commune de Tébessa
formée par des forêts (7981,515 ha).
VI .2- Population :
Après l’étude des phénomènes naturels de Tébessa, on passe à l’étude de la population
que est nécessaire dans les études urbaines, à travers la connaissance de la situation actuelle
du phénomène de la population et leurs phases les plus importantes où l’incapacité est claire
pour nous dans divers domaines liés à la population en fonction de la race et l’âge et les
exigences de leur vie.
- L’évolution de la population :
Tableau14: L’évaluation de la population dans la ville de (1870-2008)
Année Population totale (hab) Taux d’accroissement (%)

1870 2370 /

1954 21482 2,66

1966 42642 5,88

1977 62639 3,56

1987 107559 5,55

1998 154335 3,34


Source : Mémoire d’ingénieur (Dhiab. R et Al, 2005)
Tébessa est une ancienne ville, toutefois, les données que nous avons sur l’évaluation de
la population, sont seulement au début de l’année 1870, 1998, voir tableau N° (2), dont on
distingue les étapes suivantes :
9 Première phase (1870-1954) :

Cette phase a été caractérisée par une croissance relativement lente de la population, elle
passait de 2370 en 1870 à 21480 en 1954 (un taux de croissance de 2,66%), le faible taux de
croissance de cette phase est dit à la migration de nombreux résidents vers la rive sud de la
wilaya sous l’influence du colonialisme français, ainsi que la pression d’autres facteurs
sociaux.
9 Deuxième phase (1954-1966) :

Le nombre d’habitants de la ville à atteint 42.642hab en 1966, (taux de croissance de


5,66%) ce taux est relativement élevé, justifiée par une phase de transition entre l’occupation
colonie le et la période de l’indépendance, au cours de laquelle la majorité de la population a
fuit la compagne vers la ville immédiatement après l’indépendance.

9 Troisième phase (1966-1977) :

Dans cette phase le nombre de la population de la ville passe à 62.639 hab (année 1977),
Tébessa est promu comme wilaya pendant la division administrative de l’année 1974, qui a
été daïra de la wilaya de Annaba, mais ceci n’a pas un grand impact dans l’éducation de la
ville et le taux de croissance urbaine estimé à 3,56% et qui resté faible au cours de cette
période, comparativement à la moyenne nationale de 5,40%, Ceci est dû à la politique de la
révolution agricole de 1974 qui a abouti à la germination de la population rurale puisque
Tébessa est une région essentiellement agricole.
9 Quatrième phase (1977-1987) :

Le nombre d’habitant atteint 107.559 hab au cours de l’année 1987 avec un taux de
croissance égale à 5,55% ce qui est relativement élevé, mais plus grand que le taux national
urbain pour la même période 5,46%, parce que la wilaya à bénéficier de plusieurs projets de
développement et conditions susceptibles d’attirer la population telles que la disponibilité de
logement et des structures de soins et le travail en particulier.
Sans oublier l’apparition de l’agglomération secondaire « Ali Mehani », à environ 8 km
à l’ouest du centre-ville à proximité de Constantine comme un premier noyau dans la zone
d’extension habités par 2676 hab en 1987.
9 Cinquième phase (1987-1998) :

La population urbaine, dans le recensement de 1998 est de 154.335 habitants, le taux


d’accroissement est estimé à 3,57% ainsi, il est faible par rapport au taux de croissance
démographique de la ville dans la phase précédente.
Les raisons de cette baisse dans la plupart des cas est dû au manque de raison
d’attraction la population comme le logement et le travail.
Quand à l’agglomération secondaire « Ali Mehani », le nombre d’habitant atteints 5313
habitants en 1998, avec un taux de croissance démographique égale à 6,43%.
VI .3- La densité de population :
La population au niveau de la commune de Tébessa selon le DPAT (Direction de la
planification et l’aménagement des territoires) de Tébessa est :
Tableau15 : Répartition de la population
Superficie Population Population agglomérée (hab)
Densité
Commune totale totale
2
ACL A AS ZE (hab/km2)
(km ) (hab)
Tébessa 184 200.156 198.081 198.735 654 1.421 1088
Source : DPAT, 2008
Remarque :
ACL : Agglomération chef lieu
A : Agglomération
AS : Agglomération secondaire
ZE : Zone Epair
VI .4- Les équipements.
Les équipements collectifs :
Les équipements sanitaires :
L’équipement sanitaire représenté par :
- (02) hôpitaux
- (04) polyclinique
- (10) salle de soins
- (53) pharmaciens
- (167) médecins et (532) paramédicaux.
- Les équipements socioculturels :
Selon le bilan de la situation actuelle de la commune d’étude dispose de :
- (01) maison de culture
- (01) bibliothèque (communales)
- (07) sites archéologique classé
- (02) monuments historique class

- Les équipements sociaux existant :


Tableau16 : Répartition des enseignants
Classes Classes
Établissement scolarisés primaire (6 - 12 ans)
disponibles utilisées
Effectifs Nombre Taux
Commune
scolarisés d’enseignants d’encadrement
Tébessa 20.462 889 41,42
Établissement scolarisés moyen (12 - 16 ans) 1.451 1.208
Tébessa 20.838 855 39,84
Établissement scolarisés secondaires (16 - 18 ans)
Tébessa 7.683 402 18,73
Source : DPAT, 2008
Enseignant supérieur :
La ville de Tébessa dispose d’une université d’une capacité de 13.500 étudiants.
Équipements sportifs :
Tableau17 : Répartition des équipements sportifs
Équipement D’aire de Maison de Salle Bassins de
stades piscines
sportif jeux jeunes OMS natation
nombre 01 07 01 01 01 01
Source : DPAT, 2008
- Équipements de communication :
Tableau18 : Répartition des équipements de communication
Équipements Bureaux de poste Capacité centres
Guichets annexes
communication plein exercice téléphoniques
Nombre 08 01 27000
Source : DPAT, 2008

- réseau routier : La wilaya est doté de :


- Routes de wilaya : 15km
- Chemins communaux : 13km
- Pistes forestières : 65km

- équipements de transport :
Tableau 19 : Répartition des équipements de transport
Lignes de Gares de
Équipements de
transport en Station de bus Station de taxis chemin de
transport
commun fer
Nombre 17 05 09 01
Source : DPAT, 2008
VI .5 - L’étude économique :
L’étude économique de la société est structurale et nous permet de connaitre les
potentiels humains et leurs contribution aux activités économiques ainsi que le niveau de vie
réel, à la lumière de ceci on peut identifier les ingrédients de base pour la promotion de la
société et de son évolution économique.
L’étude de la structure de la population urbaine de Tébessa reflète la situation
économique réelle de la ville et à travers cette étude on peut programmer et inscrire des
projets dans l’avenir.
- Équipements touristique :
On note l’existence d’une :
- Auberges de jeunes
- (17) hôtels non classés.

Conclusion :
Tébessa est une ville de l’Est Algérien située sur une plaine dans une zone semi-aride, avec
des potentialités énormes en matière de ressources naturelles et humaines avec un effectif de
population de 200.156 habitants répartis sur une superficie de 184 km2 ce qui implique une
densité de 1088 hab/km2.
Le périmètre urbain résulte de l’extension linéaire sur les grands axes de communication à
cause de l’accessibilité et l’offre des services, et les terrains sont facilement utilisables mais
situés sur des zones inondables.
Le problème du développement de cette ville résulte de l’incohérence entre la planification
urbaine et la dynamique des milieux physiques. De ce fait, la ville est soumise au risque
d’inondation dont l’ampleur menace les personnes et leurs biens.
C’est pourquoi, il est recommandé de revoir la planification urbaine de manière à diminuer les
enjeux et protéger les personnes et leurs biens.

REFERENCES

[1]Bover. S, 2001, Les inondations du Gardon d’Anduze de la période moderne à nos jours,
Mémoire de maitrise, Université de Provence Aix Marseille1, 55p.

[1]Jean. L, Gérald .G., Marcel M., 2005, Contribution de l’hydro géomorphologie à l’évaluation
du risque d’inondation : le cas du midi médirranéen français, C.R.Géosciences 337 ,1121-1130.

[3] Ministère de l’équipement des transports et du tourisme Français, 2001, Cartographie des
zones inondables ‘Approche Hydro géomorphologique), 97p.

[4] Said .S, 2001, Thèse de magister, Université de Constantine, 163p.

[5] Kalla M et Dridi H. Pollution des eaux souterraines contre la pollution on utilisant des cartes
de vulnérabilité par la méthode DRASTIC et son application sur le bassin de Tébessa., Taez
2000 ; 294-310.

[7]Sari Hamid, 2002, initiation A L’hydrologie de surface, Édition houma, Alger.

Livres :
-Azzedine Mebarki, Ressources en eau et aménagement en Algérie,
Le bassin du kebir rhumel, O.P.U, Alger, 1984.
- Charles Ollier et Maurice Poirée, Assainissement agricole
(Drainage par tuyaux ou fossés, Aménagement des cours d’eau)
Edition Copyright OPA, Paris, 2000.

- G. JAMME, Travaux fluviaux.


Edition Paris, Paris, 1974.
- Jocelyne bubains et claude chaline, les risques urbains
Edition Armand colin paris 2002

- Jaques Bonnin, Hydraulique urbaine


(Appliquée aux agglomérations de petite et moyenne importance)
Edition Eyrolles, Paris, 1986.
- Jean-Paul BRAVARD, François PETIT : les cours d’eau Dynamique du Système fluvial.
Édition snel.s.a, Paris, 2000.

Thèses de magistères :

- ZEBIRI ABDELHAMID
« Etude du Fonctionnement Fluviatile et risque d’inondation dans le -Rummel Boumerzoug-
amont et aval de Constantine »,
Thèse de magistère, faculté de sciences de la terre, université de Constantine, 2000-2001.

Documents Officielles :

- Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de TEBESSA


- Plan d’exposition aux risques naturels prévisibles(P.E.R.I), préfecture de Saône-et-
Loire, direction départementale de l’équipement de Saône Et Loire.
- Plan de prévention des risques naturels prévisibles inondation (P.P.R.N.P.-I), bassin
du Bedât, mission interministérielles des risques naturels de Puy-de-Dôme
- Plan de prévention des risques d’inondation ; préfecture de Seine-et-Marne
novembre2006.
VISAS
Signature du chef de projet Visa du président du comité
Scientifique du département
(Ou de la faculté)

Visa du laboratoire d’attachement (s’il existe) :

Equipe de recherche :

Nom et prénom Grade Emargement

…………………………
1- KALLA MEHDI Professeur
3- DERIAS TAREK Maitre assistant –A-
4- BAAZI HOURIA Maitre assistante –A-
5- AKAKBA AHMED Maitre assistant –A-
6- KHENTOUCHE A Maitre assistant –A-

RECOMMANDATIONS ET AVIS DE LA COMMISSION CNEPRU

……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

COMITE NATIONAL D’EVALUATION ET DE PROGRAMMATION


DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE

FICHE SYNTHETIQUE D’EVALUATION


Des projets en cours

FILIERE : Aménagement du territoire


CODIFICATION : J-0501- GO1320080064
ETABLISSEMENT : Département Faculté Université
Département des sciences de la terre ; Faculté des sciences ;
Université de Batna
CHEF DE PROJET : DRIDI HADDA
GRADE : Maître de conférences
LABORATOIRE D’ATTACHEMENT : LRNAT
- BILAN SCIENTIFIQUE:
a- Nombre de mémoires de fin d’études soutenus et ayant rapport avec le travail
de recherche
Doctorat 0 Magistère0
Ingénieur 0
DEUA 0
Licence 1
DESS 0
Autres 0……………..
b-Communications et publication international : 1

c- Réalisations pratiques : Enquête sur site et levés topographiques

- RELATION du PROJET avec le milieu socioculturel : …………………………


- CONSOMATION BUDGETAIRE : …………………………………………….

RECOMMANDATIONS ET AVIS DE LA COMMISSION

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
FICHE DE CLASSEMENT

(A)

Intitulé du Projet Discipline ou Date


Domaine d'agrément
Analyse de la dynamique des
écoulements de la ressource hydrique Aménagement du Janvier 2008
du BV d’Oued Ksob aux risques de territoire
pollutions et d’inondations.

FICHE DE CLASSEMENT
(B)

Nom et Prénom Grade Autres


(Membres de l’équipe) Etablisse domaines déjà
ment investis par les
d’origine chercheurs

1- KALLA MEHDI Professeur Géomorphologie


2- DRIDI HADDA Maitre de conférences Géomorphologie
3- DERIAS TAREK Maitre Assaistant .A Université Hydrogéologie
4- BAAZI HOURIA Maitre Assaistante .A de Batna Génie Civile
5- AKAKBA AHMED Maitre Assaistant .A Urbanisme
6- KHENTOUCHE ADEL Maitre Assaistant .A Géomorphologie
ANNEXE 01
Communication et publications
Acceptance

The Organizing Committee of the First International Symposium on the Petroleum and other Geological Resources
in the Tethys Realm (17-25 March, 2009, Cairo University) has the pleasure of inviting the conference member:

Drs. Baazi Houria, Akakba ahmed, Khentouche Adel; Kalla Mehdi; Dridi Hadda

to present the accepted abstract of the paper entitled:

Evaluation du risque d’inondation dans les zones semi arides : le cas de la ville de Tébessa.

Baazi Houria1*, Akakba ahmed 2*; Khentouche Adel 3*; Kalla Mehdi2*; Dridi Hadda 4*
1Chargée de cours, Université de Batna, Département de génie civil, Algérie.
1Maitre assistant, Université de Batna, Département des sciences de la terre, Algérie
3Maitre assistant, Université de Batna, Département des sciences de la terre, Algérie
4 Professeur, Université de Batna, Département des sciences de la terre Algérie.
5Maitre de conférence, Université de Batna, Département des sciences de la terre Algérie

*Laboratoire de recherches " Risques Naturelles et Aménagement du Territoire" LRNAT


Université de Batna (Algérie)–faculté des sciences

In the scientific sessions of the Conference.

Thank you in advance for your participation.

The Tethys Geological Society


Prof. El Sayed Abd El Aziz Aly Youssef
Geology Department, Faculty of Science, Cairo University, Giza, Egypt
Fax.: 002 02 35728843 Tel.: 002 02 3 5676887 – 002 012 2926034
E: mail: elsayedyoussef2005@yahoo.com, elsayedyoussef2005@hotmail.com
Evaluation du risque d’inondation dans les zones semi arides : le cas de la ville de Tébessa.

Baazi Houria1*, Akakba ahmed 2*; Khentouche Adel 3*;Haoues Cherif 4 , Kalla Mehdi2*; Derias Tarek 5*
1
Maitre assistant Catégorie A, Université de Batna, Département de génie civil, Algérie.
2
Maitre assistant Catégorie A Université de Batna, Département des sciences de la terre, Algérie
3
Maitre assistant Catégorie A, Université de Batna, Département des sciences de la terre, Algérie
4
Maitre assistant Catégorie B, Université de Batna, Département des sciences de la terre, Algérie
5
Professeur, Université de Batna, Département des sciences de la terre Algérie.
6
Maitre assistant Catégorie A, Université de Batna, Département des sciences de la terre Algérie
*Laboratoire de recherches " Risques Naturelles et Aménagement du Territoire" LRNAT
Université de Batna (Algérie)–faculté des sciences

Résumé : L’objectif de cette étude est l’identification des zones inondables de Tébessa à partir de la méthode
hydro géomorphologique. L’analyse morphologique des terrains a révélé un comportement hydrologique
favorable au ruissellement des eaux ; cependant, du fait du climat nettement semi aride, les précipitations
torrentielles génèrent des crues facilement déviées de leurs lit. Les limites externes du lit majeur dans les secteurs
exposés aux inondations ont été déterminées. Grâce a l’analyse des photos aériennes, prospection sur terrain
(enquêtes) et une estimation fréquentielles des averses décennales et centennales.

‫ﺗﻘﻴﻢ ﺧﻄﺮ اﻟﻔﻴﻀﺎﻧﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ ﺷﺒﻪ اﻟﺠﺎﻓﺔ‬


‫دراﺳﺔ ﺣﺎﻟﺔ ﻡﺪیﻨﺔ ﺗﺒﺴﺔ‬

‫ﺗﻬﺪف هﺬﻩ اﻟﻮرﻗﺔ اﻟﺒﺤﺜﻴﺔ إﻟﻰ ﺗﻘﻴﻴﻢ ﺣﺠﻢ اﻟﺨﻄﺮ اﻟﻤﻤﻜﻦ وﺗﺤﺪیﺪ أﻡﺎآﻦ اﻟﻐﻤﺮ اﻟﻨﺎﺗﺠﺔ ﻋﻦ ﻇﺎهﺮة اﻟﻔﻴﻀﺎﻧﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ ﺷﺒﻪ اﻟﺠﺎﻓﺔ‬
‫(ﺏﺎﻻﻋﺘﻤﺎد ﻋﻠﻰ اﻟﻄﺮیﻘﺔ اﻟﻬﻴﺪرو ﺝﻴﻮﻡﻮرﻓﻮﻟﻮﺝﻴﺔ‬hydrogéomorphologie)
‫ اﻟﻔﻴﺰیﺎﺋﻴﺔ واﺳﺘﺨﺪاﻡﺎت اﻷرض وﻓﻖ دراﺳﺔ إﺣﺼﺎﺋﻴﺔ ﻧﻮﻋﻴﺔ وآﻤﻴﺔ ﺗﻌﺘﻤﺪ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺤﻠﻴﻞ اﻟﺘﺴﻠﺴﻠﻲ‬,‫ﺏﺤﻴﺚ یﺘﻢ ﺗﺤﻠﻴﻞ اﻟﻤﻌﻄﻴﺎت اﻟﻤﻨﺎﺧﻴﺔ‬
,‫ اﻟﺘﻜﻮیﻨﺎت اﻟﻠﻴﺘﻮﻟﻮﺝﻴﺔ‬,‫ اﻻرﺗﻔﺎﻋﺎت اﻟﻤﺘﺒﺎیﻨﺔ‬,‫واﻟﻤﺘﺮاﺏﻂ ﻟﻠﻤﻌﻄﻴﺎت اﻧﻄﻼﻗﺎ ﻡﻦ اﻟﺪراﺳﺔ اﻟﻤﻮرﻓﻮﻟﻮﺝﻴﺔ ﻟﻠﻤﻨﻄﻘﺔ واﻟﺘﻲ ﺗﺒﺮز دور اﻻﻧﺤﺪار واﻻﻧﺒﺴﺎط‬
. ‫اﻟﺸﺒﻜﺔ اﻟﻬﻴﺪروﻏﺮاﻓﻴﺔ ﻓﻲ ﺗﺄهﻴﻞ ﻡﻮﺽﻊ ﻡﺪیﻨﺔ ﺗﺒﺴﻪ ﻡﺮﻓﻮﻟﻮﺝﻴﺎ ﻟﺤﺪوث ﺧﻄﺮ اﻟﻔﻴﻀﺎﻧﺎت‬
‫ اﻟﺮیﺎح( یﺴﻤﺢ ﻟﻨﺎ ﺏﻤﻌﺮﻓﺔ ﺧﺼﺎﺋﺺ و‬,‫ اﻟﺤﺮارة‬,‫ﻡﻴﻜﺎﻧﻴﺰﻡﺎت ﻋﻨﺎﺹﺮ اﻟﻤﻨﺎخ وﺗﺤﺪیﺪ ﻧﻮﻋﻴﺔ اﻷﻡﻄﺎر اﻟﺘﺤﻠﻴﻞ اﻹﺣﺼﺎﺋﻲ ﻟﻌﻨﺎﺹﺮ اﻟﻤﻨﺎخ )اﻟﺘﺴﺎﻗﻂ‬
‫وآﻴﻔﻴﺔ ﺗﺸﻜﻴﻠﻬﺎ وﺣﺠﻢ ﺗﺄﺙﻴﺮهﺎ ﻟﻨﺼﻞ إﻟﻰ ﺗﺤﺪیﺪ اﻷﻡﻄﺎر اﻟﻔﺠﺎﺋﻴﺔ اﻟﻮاﺏﻠﻴﺔ آﻤﺴﺒﺐ رﺋﻴﺴﻲ ﻟﻈﺎهﺮة اﻟﻔﻴﻀﺎﻧﺎت ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ وﻟﺪراﺳﺔ وﺗﺤﻠﻴﻞ هﺬﻩ‬
‫اﻷﻡﻄﺎر اﺳﺘﻌﻤﻠﻨﺎ ﻃﺮق وﻗﻮاﻧﻴﻦ ﻧﻈﺮیﺔ إﺣﺼﺎﺋﻴﺔ ﺗﺘﻮاﻓﻖ ﻡﻊ ﺧﺼﺎﺋﺺ ﻡﻨﻄﻘﺔ اﻟﺪراﺳﺔ ﺏﺤﻴﺚ ﻗﻤﻨﺎ ﺏﺤﺴﺎب ﻓﺘﺮة اﻟﻌﻮدة ﻟﻸﻡﻄﺎر اﻟﻘﺼﻮى اﻟﻴﻮﻡﻴﺔ‬
.‫اﻟﻤﺤﺘﻤﻠﺔ وﺣﺴﺎب اﻟﺼﺒﻴﺒﺎت اﻟﻘﺼﻮى اﻟﻤﺤﺘﻤﻠﺔ اﻟﻨﺎﺗﺠﺔ ﻋﻨﻬﺎ‬
‫أﻡﺎ اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﻤﻌﺮﺽﺔ ﻟﻠﻐﻤﺮ یﺘﻢ ﺗﺤﺪیﺪهﺎ ﺏﺎﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﺼﻮر اﻟﺠﻮیﺔ ﻟﺘﺤﺪیﺪ ﺳﺮیﺮ اﻟﻮادي اﻟﻔﻴﻀﻲ ﺏﺎﻟﺘﻮازي ﻡﻊ اﻟﺘﺤﻘﻴﻖ اﻟﻤﻴﺪاﻧﻲ ﻹﻋﺎدة رﺳﻢ ﺣﺪود‬
‫ ﺳﻨﻮات ﻡﻤﺎ یﻌﻄﻴﻨﺎ ﺗﺼﻮر أآﺜﺮ وﺽﻮح ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ وﻗﻮع ﻓﻴﻀﺎن ﻧﺎﺗﺞ ﻋﻦ ﺹﺒﻴﺐ ﻡﺤﺘﻤﻞ اﻟﻌﻮدة‬10 ‫ﻡﻨﻄﻘﺔ اﻟﻐﻤﺮ اﻟﻨﺎﺗﺠﺔ ﻋﻦ ﺹﺒﻴﺐ ﻡﺤﺘﻤﻞ آﻞ‬
. ‫ﺳﻨﺔ‬100‫ﻟـ‬
ANNEXE 03
Encadrement en Post Graduation
BILAN EN TERME DE VALORISATION DES RESULTATS DE RECHERCHE
Tableau des résultats scientifiques obtenus durant la période (*) :de 01/01/2009 A 31/12/2009
)
(*) période d’agrémént du projet

Organisme pilote : Direction de la recherche M.E.S.R.S. projet type : B (CNEPRU)


Nombre de Nombre de Nombre Nombre de Nombre de travaux
publications de brevets contrats de
communications prestations de
scientifiques soutenus
Identification du projet CNEPRU services

Internationales

Internationales

INGENIEUR
Mémoires en
Régionales

graduation
Nationales

Nationales

Magistère

Doctorat

Autres
Code de 1 1
Projet :…GO1320080064…………………….…………… (LMD)
…..
intitulé : ANALYSE DE LA
DYNAMIQUE DES
ECOULEMENTS DE LA
RESSOURCE HYDRIQUE DU BV
DE OUED KSOB AUX RISQUES
DE POLLUTION

FILIERE : Science de la terre …..…………. DOMAINE DE RECHERCHE : Aménagement du territoire.


ETABLISSEMENT : Département science de la terre Faculté : SCIENCES
……………………………………………………………….………… Mots Clés : …Bassin versant ; pollution ; vulnérabilité
CHEF DE PROJET : Dridi Hadda……………………….…………………………………………
GRADE : …Maitre de conférence…………………………………………….…………
LABORATOIRE D’ATTACHEMENT :LABORATOIRE DES RISQUES ET
AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (LRNAT)
EQUIPE DE RECHERCHE (NOM /P. NOM ET GRADE)
1…1- KALLA MEHDI Professeur
2- DRIDI HADDA Maitre de conférence
3- DERIAS TAREK Maitre assistant –A-
4- BAAZI HOURIA Maitre assistante –A-
5- AKAKBA AHMED Maitre assistant –A-
6- KHENTOUCHE A Maitre assistant –A-
…………………………

Autres remarques :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Remarque importante
Le rapport doit être déposé, en un seul
exemplaire selon le canevas ci-dessus,
au service de la recherche (VRPG)
Et en même temps envoyé on-line sur
le site (http://www.cnepru-mesrs.dz)
lors de l’ouverture de la session
ordinaire

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