logicielle
Mise en œuvre pratique des meilleures pratiques en matière
d’intégration logicielle
Si votre équipe compte plus d’un membre, c’est encore mieux, mais
vous devez alors désigner un coordinateur de laboratoire qui sera
chargé de superviser toutes les activités de préparation. De plus, vous
devez vous assurer que vos testeurs sont despersonnes différentes de
vos intégrateurs. Cela contribue à l’amélioration des processus de test.
Rien ne vaut un deuxième regard pour repérer des omissions et des
éléments inattendus.
Le meilleur moyen de vous assurer que les personnes appropriées sont
chargées des tâches appropriées est de vous pencher sur le processus
d’intégration lui-même. Dans le processus d’intégration (figure 2), tout
commence par une demande pour un produit nouveau ou mis à niveau.
Cette demande arrive au laboratoire d’intégration où elle est traitée par
le coordinateur d’intégration et le chef de projet. Le premier affecte des
ressources au projet et le deuxième gère les activités du projet. Le
progiciel est affecté à un membre de l’équipe qui peut même être un
intégrateur subalterne puisque ce processus est relativement simple et
répétitif. L’intégrateur commence par découvrir les fonctionnalités du
progiciel. Ensuite, il doit préparer le progiciel. Une fois le progiciel initial
prêt, il est temps de passer aux tests et à la détection des conflits
potentiels. Si votre équipe est suffisamment importante, vous devriez
penser à séparer le poste de tests et de détection de conflits de
Cela signifie que votre équipe d’intégration devrait inclure les rôles
suivants :
• Coordinateur de laboratoire
• Chef de projet
• Expert en intégration
• Intégrateur
• Testeur et spécialiste de la détection des conflits
• Spécialiste en assurance qualité ou utilisateurs expérimentés
• Spécialiste en déploiement
Ce dernier ne doit pas nécessairement faire partie de l’équipe
d’intégration, mais doit avoir une relation étroite avec cette équipe. Bien
sûr, selon la taille de votre équipe et le nombre de progiciels à gérer,
vous devrez peut-être ajouter des rôles d’administration et de recherche
par exemple. N’oubliez pas de consigner et de publier ce flux de travail
et de le communiquer à tous les membres de l’équipe.
Les systèmes propres donnent les meilleurs résultats car ils ne capturent que
ce qui est pertinent. Les systèmes propres doivent être utilisés de la
façon suivante :
Cela signifie que vous aurez besoin de beaucoup d’espace disque sur le
serveur de votre laboratoire d’intégration pour stocker ces images
matérielles, ainsi que d’un réseau haut débit pour charger et télécharger
ces images pendant l’intégration.
1. Lancez le Repackager.
2. Sélectionnez Tools | Global Exclusions Editor (Outils |
Editeur d’exclusions global) et modifiez la liste des fichiers et
des entrées de registre à exclure pendant le processus de
capture (figure 8).
Bien que les exclusions qui font déjà partie d’AdminStudio soient
complètes, il y a toujours des particularités qui ont un lien direct avec la
façon dont votre environnement de réseau, vos postes de travail et vos
progiciels sont configurés qui doivent être prises en considération.
L’un des meilleurs outils que vous pouvez utiliser pour la prise en
charge de vos listes d’exclusion est iTripoli Package Cleaner (voir le
commandement 1 ci-dessus). Package Cleaner est un produit conçu
pour examiner le contenu des progiciels et identifier clairement les
composants et paramètres devant être inclus ou non dans un progiciel.
Le plus gros avantage de Package Cleaner est qu’il souligne pourquoi
vous ne devriez pas inclure ces composants dans votre progiciel. Avec
Package Cleaner, vous avez un véritable expert de l’intégration à votre
disposition. De plus, toute exclusion que Package Cleaner identifie peut
être ajoutée aux exclusions avec lesquelles vous travaillez dans
AdminStudio, améliorant encore davantage vos futurs progiciels.
Bien que certains de ces éléments puissent causer des irritations mineures
(raccourcis, fichiers INI et propriétés), d’autres peuvent provoquer des
conflits importants et même endommager les produits existants sur les
systèmes cibles. C’est pour cette raison qu’il est essentiel de détecter les
conflits et d’y remédier. La figure 15 illustre le processus de détection de
conflits.
Figure 15. Détection des conflits par rapport à une pile système
Il est essentiel de documenter la façon dont les progiciels sont faits, mais
comme vous le savez, la documentation est rarement le point fort de vos
techniciens. Néanmoins, vous devez documenter les modifications
apportées aux progiciels lors de leur préparation, sinon vos intégrateurs
risquent de répéter les mêmes tâches ou pire, d’effectuer des tâches
conflictuelles quand ils préparent les progiciels. Si votre équipe a horreur
d’écrire, utilisez les capacités de l’environnement d’intégration intégré pour
capturer toutes les opérations d’intégration et toutes les données de tests.
Cela réduit considérablement le volume de documentation que vos
techniciens doivent rédiger.
Une fois tous les tests et la détection de conflits terminés, vous devez
effectuer une dernière tâche d’assurance qualité pour le progiciel.
Idéalement, la personne qui effectue cette dernière tâche d’assurance
qualité n’est pas la même que celle qui a initialement intégré le produit.
Cela vous assure une vérification meilleure et plus approfondie. A ce stade,
n’oubliez pas de terminer toute la documentation portant sur ce progiciel.
Trop d’entreprises essaient de gagner du temps en attendant que le produit
soit déployé pour s’occuper de la documentation et souvent elles se rendent
compte qu’un composant clé a été oublié et elles n’ont aucun moyen de
savoir comment le réparer.