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Les principes de fonctionnement Les biens immeubles concernés par le crédit bail sont des immeubles profession- nels, y compris le terrain. Le plus souvent le financement porte sur 100 % de I’ac- tif et est d'une durée de 15 a 20 ans. Les avantages du crédit bail peuvent étre résumés comme suit: — aucun effort d’autofinancement préalable pour l’entreprise, —n’alourdit pas le bilan. — les loyers sont, en principe, des charges totalement déductibles, ~ souplesse de financement, les sociétés de crédit-bail modulant leur contrat en fonc- tion de nombreux paramétres, — permet des décisions rapides d’investissement. Les inconvénients principaux sont de deux ordres, Le premier réside dans le fait que n’ étant pas propriétaire de ses actifs, I’entreprise locataire n’offre pas de garantie & d’éventuels créanciers, alors que son autofinan- cement est amputé des loyers versés. Le deuxiéme, qui est le plus concret, réside dans son coat. Le taux est souvent basé sur le marché obligataire souvent plus élevé que le taux du marché monétaire. Mais ce taux dépend aussi de nombreux autres critéres inhérents & la souplesse et a la grande diversité des conditions de ce type de contrat. La location financiére différe juridiquement du contrat de crédit bail dans le fai le locataire ne bénéficie pas d’une option de vente par le bailleur. Financement du besoin en fonds de roulement On désigne sous le nom de crédits de trésorerie les crédits & court terme qui per- mettent a 'entreprise d’équilibrer sa trésorerie courante en se procurant des concours bancaires pour couvrir les décalages, en montant et dans le temps, existants entre les dépenses et les recettes d’exploitation. Lentreprise peut aussi mobiliser ses créances clients. Le systéme bancaire propose aux entreprises une large gamme de concours allant de l’escompte de papier commercial A la formule plus récente de cession de créances professionnelles ou « DAILLY ». = L’escompte est encore trés prisé par le monde des affaires. C’est un crédit d'une grande sécurité en raison des prérogatives de droit cambiaire qui s*y attache, d'une durée courte qui porte en lui méme son dénouement. C'est en méme temps un outil de crédit et de recouvrement. Son taux est souvent inférieur celui du crédit de caisse. Pour le banquier, son risque est évalué d’avantage par référence d la qualité du débi- teur final qu’a travers la solvabilité de son client. Depuis 1981, la loi DAILLY a rénové le cadre de la mobilisation des créances en simplifiant les modes de cession. Elle concerne toutes les personnes physiques ou morales et toutes les créances pro- fessionnelles ce qui représente la quasi totalité du secteur économique public ou privé. ENTREPRISE AGRICOLE ET OPTIMISATION FISCALE Deux formules sont proposées par les banques : * La cession a titre d’escompte qui organise un transfert de propriété au profit de la banque et s’accompagne nécessairement d'une mise a disposition simultanée des sommes correspondant a la mobilisation, totale ou partielle, des créances cédées. Cette formule est source de lourdes charges administratives. * Lacession a titre de garantie. Matérialisée par un bordereau de cession dont la remise a pour seule fonction de réa- liser I’ affectation des créances cédées a la garantie d’ engagements, préexistantes ou non, et dont le remboursement est assuré au moyen du réglement des créances cédées ou garanties. L’affacturage ou factoring Ce systéme, pourtant trés ancien, a tendance a supplanter tous les autres systémes de mobilisation de créances. C’est un contrat par lequel un établissement de crédit spécialisé, appelé factor, achéte ferme les créances détenues par un fournisseur, appelé vendeur, sur ses clients appelés acheteurs. Laffacturage est un procédé de recouvrement et une technique de garantie des risques et éventuellement un moyen de financement des créances. Il est fondé sur le concept juridique de subrogation conventionnelle (article 1250-1°c. CIV). C’est le factor qui prend le risque de non recouvrement. Les avantages pour la banque sont assez nombreux et diver Cela lui permet notamment de soutenir des entreprises sous-capitalisées, d’éviter les dérives des facilités de caisse, opérations par nature limitées dans le temps, qui se transforment en découvert permanent Toutefois, le cot de l’affacturage est relativement élevé. I] est composé d’ une com- mission fixe qui s’applique quelque soit le montant TTC des factures achetées par le factor, augmentée d’une commission au pourcentage entre | et 2,5 %. Les crédits de trésorerie Ces crédits constituent un appui fondamental pour les entreprises. Mais pour les banques, ils sont considérés comme des crédits a risques élevés. Dans une entreprise, la trésorerie fluctue tous les jours et enregistre des bas au gré des flux générés par les opérations d’exploitation, d’inv désinvestissements. Méme la meilleure gestion ne peut gommer ces écarts, Le recours & un crédit ban- caire s*impose dans la majorité des cas. Lrentreprise attend de sa banque une aide qui exclut la recherche d’une cause tres précise au besoin exprimé et trouve sa justification dans la structure financidre de laffaire, le sérieux, la moralité et la compétence de ses dirigeants. Bien que distribués sur une grande échelle, ces types de crédits ne créent pas forcé- ment chez le banquier un grand élan d’enthousiasme. En effet, ces types de crédits ne portent pas en eux méme leur dénouement et peu- vent étre facilement détournés de leur objet comme de couvrir des pertes, ce qui expose le banquier au gel ou a la perte des capitaux engagés. auts et des. sements et

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