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Fiche n°12
SITUATIONS D'URGENCE

1. Ce qu'exigent les référentiels


− Environnement
ISO 14001 4.4.7 : Préparation et réponse aux situations d'urgence
EMAS Annexe II.-A.4.7 : Prévention des situations d’urgence et
capacité à réagir

− SST
OHSAS 18001 4.4.7 : Prévention et réponse aux situations d’urgence

Correspondance avec ILO OSH 2001 3.10 : Prévention des dangers


3.10.3 : Prévention, préparation et réaction aux urgences

− SGS
AM 10/05/2000
Annexe III 2 - Identification et évaluation des risques d'accidents majeurs

2. Introduction et points particuliers


L'évaluation du risque accidentel est une étape délicate, en particulier en environnement pour les sites qui n’ont pas l’obligation
réglementaire de l'effectuer (étude de dangers). En effet, elle peut nécessiter des compétences et la mise en œuvre d’outils
spécifiques en fonction de l’importance et de la complexité des activités et des accidents potentiels associés.
L'identification des situations d'urgence imposée par le § 4.4.7 des référentiels rejoint :
− l'évaluation des aspects environnementaux et des risques SST du § 4.3.1 dans le cas des situations accidentelles,
− pour la SST, l'évaluation des risques SST en situations accidentelles imposées par le Code du Travail dans le cadre du
document unique,
− pour l'environnement, l'étude de dangers imposée par le code de l'environnement pour les Installations Classées soumises à
autorisation.
Formellement, il sera donc possible de répondre de plusieurs manières :
− au travers d'un (des)document(s) spécifique(s) d'identification des accidents et des situations d'urgence potentiels,
− au travers de l’étude de dangers,
− au travers du document unique.

Dans le cadre du § 4.3.1 des référentiels environnementaux [Renvoi Fiche n°2], l'identification des aspects environnementaux peut,
au choix de l'organisme, intégrer ou non l'identification et l'évaluation des aspects environnementaux en situation accidentelle.
Dans tous les cas, cette identification est à mener dans le cadre du § 4.4.7. La hiérarchisation des aspects environnementaux et la
recherche d'aspects significatifs n'est donc pas imposée. Il s'agit ici d'analyser les accidents et les situations d'urgence potentiels qui
peuvent avoir des conséquences sur l'environnement et de définir les mesures permettant de les maîtriser.
La cotation des aspects environnementaux associés est cependant un moyen de mettre en exergue les situations les plus
préoccupantes et donc de prioriser les actions à mettre en œuvre. Cette approche peut notamment être retenue pour les organismes
dont les activités présentent peu de risques.

Dans tous les cas, il convient de s’assurer de la cohérence entre :


 l’identification des risques SST / des aspects environnementaux en situation accidentelle,
 l’identification des situations d'urgence et
 l’étude de dangers (lorsqu’elle existe) pour les Installations Classées soumises à autorisation.

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 Définitions
OHSAS 18001:2007 :
Accident : Evénement imprévu entraînant la mort, une détérioration de la santé, des lésions, des dommages ou autre perte.
Incident : Evénement ayant entraîné un accident ou qui aurait pu entraîner un accident.
NOTE : Un incident n’entraînant pas une détérioration de la santé, des lésions, des dommages ou autre perte est également appelé
“ presque-accident ”. Le terme “ incident ” couvre la notion de “ presque-accident ”.

Par ailleurs, la « circulaire du 10/05/10 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l'appréciation
de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les
installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003 » définit le vocabulaire utilisé en matière de risques technologiques :
Accident : Evénement non désiré, tel qu'une émission de substance toxique, un incendie ou une explosion résultant de
développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement qui entraîne des conséquences/ dommages vis à
vis des personnes, des biens ou de l'environnement et de l'entreprise en général. C'est la réalisation d'un phénomène dangereux,
combinée à la présence de cibles vulnérables exposées aux effets de ce phénomène.
Ex. d'accident : " N blessés et 1 atelier détruit suite à l'incendie d'un réservoir de 100 tonnes de fioul".
Phénomène dangereux : Libération d'énergie ou de substance produisant des effets, au sens de l'arrêté du 29/09/2005,
susceptibles d'infliger un dommage à des cibles (ou éléments vulnérables) vivantes ou matérielles, sans préjuger l'existence de ces
dernières. C'est une « Source potentielle de dommages » (ISO/CEI 51).
Ex. de phénomènes : " incendie d'un réservoir de 100 tonnes de fioul provoquant une zone de rayonnement thermique de 3 kW/m2
à 70 mètres pendant 2 heures ", feu de nappe, feu torche, BLEVE, Boil Over, explosion, (U)VCE, dispersion d'un nuage de gaz
toxique…
Un phénomène produit des effets alors qu'un accident entraîne des conséquences/dommages.

Larousse :
Urgence : Caractère de ce qui est urgent, c’est à dire qui ne peut être différé, qui doit être fait, décidé, etc., sans délai.

 Utilisation des études réglementaires


Le Code de l'Environnement impose (art. L. 512-1 et art. 3 du décret 77-1133) aux Installations Classées soumises à
autorisation la réalisation d'une étude de dangers (EDD) qui :
▪ précise les risques auxquels l’installation peut exposer, directement ou indirectement, les intérêts visés à l’article L. 511-1 en
cas d’accident, que la cause soit interne ou externe à l’installation ;
▪ donne lieu à une analyse de risques qui prend en compte la probabilité d’occurrence, la cinétique et la gravité des accidents
potentiels selon une méthodologie qu’elle explicite ;
▪ définit et justifie les mesures propres à réduire la probabilité et les effets de ces accidents ;
▪ justifie que le projet permet d'atteindre, dans des conditions économiquement acceptables, un niveau de risque aussi bas que
possible, compte tenu de l'état des connaissances et des pratiques et de la vulnérabilité de l'environnement de l'installation ;
▪ précise notamment, compte tenu des moyens de secours publics portés à sa connaissance, la nature et l'organisation des
moyens de secours privés dont le demandeur dispose ou dont il s'est assuré le concours en vue de combattre les effets d'un
éventuel sinistre.
Le contenu des études de dangers a été révisé par l’arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la
probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les
études de dangers des IC soumises à autorisation.

Le Code du Travail exige en premier lieu l'évaluation des risques SST (d'une manière générale et spécifiquement sur certains
points : risque chimique, ATEX…), ce qui inclut bien évidemment l'identification des accidents potentiels. Tout ceci est formalisé
dans le document unique.
Par ailleurs, de très nombreuses mesures de prévention et de protection sont imposées par ce même code, que ce soit en termes
d'équipements (certification de conformité des équipements, équipements de protection collective, individuelle, moyens
d'intervention…) ou d'organisation (formation, procédures et consignes, équipes d'intervention…).

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3. Vue synthétique des actions à réaliser P : Procédure exigée

 Etudes réglementaires éventuelles :


 Etudes des dangers
 Sources d’informations
 Evaluation des risques ATEX
 Outils d’analyses de risques
 Document unique…

P
Identifier les accidents potentiels, les moyens de maîtrise

existants et les besoins supplémentaires

 Actions  Besoins en mesures de


correctives / prévention / protection nouvelles  Accidents potentiels  Mesures de prévention /
préventives protection existantes
 Programme de
management

P
Identifier les situations d'urgence 

 Liste des situations d'urgence

Mettre en place et tester l'organisation pour répondre 


aux situations d’urgence

 Plans d'urgence, consignes, équipes  Planning de tests


d'intervention définissant les actions en termes  CR de tests
de :
 prévention / protection / intervention
 actions suite à SU : analyse, intégration/
capitalisation du REX, révision des documents
d’analyses des risques et des documents de
gestion des SU…

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4. Actions à mettre en œuvre

➊ IDENTIFIER LES ACCIDENTS POTENTIELS


➨ Utiliser les études réglementaires
Dans le cas où l’organisme est autorisé au titre des Installations classées, il dispose en règle générale d'une étude de dangers.
Concernant la SST, il est pertinent d’utiliser l’étude de dangers en lien avec le document unique pour ce qui concerne les accidents
technologiques.
Par ailleurs, le Code du Travail impose la réalisation de différentes évaluations de risques, on peut citer notamment l’identification des
zones à risques explosibles (ATEX, art. R. 4227-42 à R. 4227-54).
Ces éléments sont des données d'entrée de l’identification des accidents potentiels en SST [Renvoi Fiche n°2].
 ETUDE(S) DE DANGERS
 ZONAGE ATEX

➨ Identifier les accidents potentiels en SST


Concernant l’évaluation des risques SST, la distinction situations normales/ accidentelles n'est pas forcément faite de façon explicite.
Cependant, on peut distinguer deux types de dommages sur l’homme :
⋅ A effet immédiat : dommage identifiable rapidement suite à un phénomène dangereux. Il s'agit d'atteintes physiques de
type entorse, fracture, fêlure, brûlure, asphyxie, d’atteintes à la santé suite à une exposition à un produit de toxicité
aiguë...
⋅ A effet différé : dommage difficile à identifier et à évaluer compte tenu de l'apparition tardive des effets de l'évènement :
maladie professionnelle (cancers, troubles musculo-squelettiques…).
L'analyse des risques au poste de travail identifie l'ensemble des situations dangereuses qui peuvent générer des phénomènes dangereux
pouvant entraîner des dommages [Renvoi Fiche n°2] à effet immédiat caractérisant ainsi les accidents potentiels. Il s'agira donc ici de les
mettre en exergue.

Activité Danger Situation dangereuse Phénomène dangereux Dommage C/A


Déchargement de colis Poids des sacs Manipulation manuelle de Gestes répétitifs et Mal de dos C
Déplacement des sacs à sacs de masse unitaire mauvaise posture
produire élevée

Préparation des bains de Caractère corrosif des Manipulation de produits Renversement d'un fût Brûlures par A
traitement de surface produits chimiques chimiques corrosifs d'acide chromique contact cutané

C : Chronique, A : accidentel
 DOCUMENT UNIQUE

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➨ Identifier les accidents potentiels en environnement
Dans le cas où l’organisme dispose d’une étude de dangers, celle-ci répond naturellement à cette exigence d’identification des accidents
potentiels et des conséquences associées, dans la mesure où :
⋅ les informations sont tenues à jour,
⋅ les conséquences sur l'environnement des phénomènes dangereux sont identifiées, notamment en matière de pollution du
milieu (déversement accidentel, rejet des eaux d'extinction d'incendie).
Dans le cas où l'organisme ne dispose pas d'étude de dangers, il est possible d’utiliser une méthode d'analyse de risques en s’inspirant
de celles employées dans le cadre des études de dangers ou bien sur celle définie pour l’identification des aspects environnementaux en
fonctionnement normal et en s'appuyant sur l'organisation mise en place dans ce cadre pour sa réalisation [Renvoi fiche n°2].
L’analyse et l’évaluation des risques a tout intérêt ici à être menée en groupe de travail ; les compétences et connaissances variées des
acteurs qui composent le groupe assureront une bonne exhaustivité de l'identification des différents cas de figure à envisager.
Exemple de mise en forme :
Secteur : stockage produits inflammables
n° Danger / potentiel de danger Phénomène dangereux Causes Conséquences
Réservoir de fioul enterré Perte de confinement du fioul Corrosion… Pollution du sol/ de la nappe phréatique
Les accidents potentiels à prendre en considération peuvent être présentés de manière générique :
⋅ déversement/ dispersion de produits liquides ou gazeux ,
⋅ incendie,
⋅ explosion.
Parmi les évènements susceptibles de conduire à la réalisation d’accidents, il convient de prendre en compte les évènements externes :
⋅ Risques naturels : Séisme, inondation, glissement de terrain, tempête, foudre…
⋅ Agressions extérieures : Vandalisme, accidents extérieurs.
Il est important de ne pas considérer ici des incidents qui trouvent plutôt leur place dans l’analyse des aspects environnementaux
[Renvoi fiche n°2]. A titre d’exemple, on peut citer le renversement accidentel de petits conditionnements de produits chimiques. A
l’exception des produits très dangereux, ces situations sont plutôt à traiter comme un mode dégradé pour lequel on évitera donc
d’envisager comme il est demandé plus loin dans la fiche des tests de consignes sans réelle valeur ajoutée et où la sensibilisation du
personnel sera souvent suffisante pour ce qui concerne la conduite à tenir.
✄ METHODE D’IDENTIFICATION DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

➨ Identifier les moyens de maitrise existants et les besoins supplémentaires


Dans un second temps, pour chaque phénomène dangereux identifié, il est nécessaire d’identifier les barrières de sécurité
existantes, qui ont pour but :
⋅ de prévenir l’apparition d’un phénomène dangereux : moyens de prévention,
⋅ d’en limiter les conséquences : moyens de protection/ intervention.
Il peut s'agir :
⋅ de dispositions techniques : équipements de surveillance et détection, équipements de protection collective et/ ou
individuelle, équipement d'intervention en cas d'urgence (dépollution, sauvetage)…
⋅ de dispositions organisationnelles : opérations visant à garantir la disponibilité et la bonne utilisation de
l'ensemble des équipements, pratiques visant à limiter l’apparition des accidents potentiels et à en limiter les
conséquences au travers de modes opératoires et consignes, gestion des compétences, maintenance préventive
des équipements, test des consignes et des équipements, enregistrements…
Pour plus de détails sur les moyens de maîtrise, voir § 5. Compléments.

Phénomène dangereux Cause Conséquences Moyens de prévention Moyens d'intervention/protection


Explosion dans le local de charges Accumulation hydrogène Surpression avec Détection hydrogène/ alarme Murs et portes coupe-feu
des batteries (onduleurs ou chariots suite à panne d'extraction conséquences sur les Maintenance préventive de Plan d'urgence
élévateurs) non asservie à la charge personnes et les structures l'extraction ... Equipe intervention

Départ d'incendie/ ensemble du site Surtension électrique Impact thermique sur les Interdiction de fumer Detection fumée/ alarme
point chaud … personnes (internes, externes) Permis de feu Sprinklage, RIA, extincteurs
et sur les biens Contrôles électriques périodiques Murs et portes coupe-feu
Pollution air/ eaux … Consignes incendie
Equipe intervention

Si les accidents potentiels sont jugés insuffisamment prévenus ou maîtrisables, les mesures complémentaires envisageables seront alors
étudiées. De là, les actions d'amélioration sont traitées, au choix et éventuellement en fonction du budget associé, par le biais des objectifs
d'amélioration [Renvoi Fiche n°4] ou de la gestion des actions correctives/ préventives [Renvoi Fiche n°15].

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Fiche n°12 – Situations d'urgence


➨ Evaluer les situations accidentelles
L’évaluation des accidents SST est décrite dans le cadre de l'évaluation des AES/ risques SST [Renvoi fiche n°2]).
Dans le cadre des études dangers, l’évaluation est faite en termes de gravité et probabilité. L’arrêté du 29/09/2005 précise les seuils
d’effet des différents phénomènes dangereux. L’évaluation des éléments de maîtrise existants peut permettre de faire une évaluation de
la criticité résiduelle.
Pour les organismes ne disposant pas d’études de dangers, l’évaluation peut être faite sur cette base ou dans le cadre de l’identification
des AES.
 EXEMPLE D'EVALUATION PAR COTATION
 EXEMPLE D'EVALUATION PAR MATRICE DE CRITICITE ENVIRONNEMENT
 EXEMPLE D'EVALUATION PAR MATRICE DE CRITICITE SST
Cette évaluation est dans tous les cas un moyen d'identifier les phénomènes dangereux sur lesquels il faut le plus agir, afin :
⋅ d'approfondir les connaissances sur ces phénomènes dangereux et leurs effets (éventuellement modélisation pour
connaître les distances d’effets dans le cadre des EDD),
⋅ de planifier les actions d'amélioration en matière de prévention/ protection/ intervention.

➋ IDENTIFIER LES SITUATIONS D'URGENCE


Il convient alors d'identifier les situations d’urgence, c’est-à-dire les situations qui requièrent une réaction immédiate. Ces situations
couvrent tous les temps des accidents potentiels identifiés. Il va s’agir par exemple :
⋅ De réagir rapidement suite à la constatation d’une dérive pouvant conduire à un phénomène dangereux afin d’éviter qu’il
ne survienne (ex : vérifier rapidement ce qui a conduit au déclenchement d’une alarme, couper l’alimentation suite à la
détection d’une odeur de gaz…),
⋅ D’intervenir suite à un évènement déclencheur entraînant un phénomène dangereux qui, s’il n’est pas maîtrisé
rapidement, va conduire à des impacts importants (ex : intervention sur un début d’incendie),
⋅ D’organiser la montée en puissance et la coordination des moyens d’intervention face à l’ampleur prise par un phénomène
dangereux pour le contenir et protéger le personnel et l’environnement (ex : mobilisation des moyens internes pour lutter
contre un incendie, organisation de l’évacuation des bâtiments, fermeture des vannes sur les bassins incendie pour
confiner les eaux d’extinction),
⋅ D’informer rapidement les moyens externes pouvant contribuer à la limitation des conséquences des accidents dépassant
les limites du site (ex : information des populations, des secours extérieurs susceptibles de renforcer les moyens internes
de lutte par exemple contre l’incendie, de prêter secours aux blessés, d’intervenir sur le cours d’eau pour contenir une
pollution grâce à un barrage flottant, de la station d’épuration en aval du site afin qu’elle puisse by-passer la pollution),
⋅ D’organiser la communication de crise (ex : information de la préfecture via documents préétablis afin de fournir une
information la plus utile possible),
⋅ D’informer les acteurs concernés (media, public, familles des salariés, salariés eux-mêmes).
Il est important de rappeler que l’on se place ici dans le cas où la situation d’urgence peut se produire (i.e. quelle que soit la
probabilité de survenue, réaliste bien sûr). Il s’agit bien de se poser la question : « que doit-on faire si cet évènement survient ? ».
On rejoint ici le critère « cinétique » introduit dans les études de dangers en 2005 ; ces dernières doivent justifier l’adéquation entre la
cinétique de mise en œuvre des mesures de sécurité et la cinétique des scenarii d’accidents envisagés.
La formalisation de cette identification revient en fait à identifier les scenarii d’accidents potentiels pour lesquels il conviendra de définir les
dispositions d’urgence en cas de survenue des phénomènes dangereux. Naturellement, tous les accidents potentiels ne vont pas
nécessiter une réaction dans l’urgence. A titre d’exemple, on peut citer la rupture d’un réservoir de produit chimique disposant d’une
rétention associée suffisante et sans danger supplémentaire du fait de la présence de ce produit dans la rétention.
Il peut être utile d'élaborer un document de synthèse associant aux phénomènes dangereux, les dispositions d’urgence définies pour les
prévenir et limiter leurs conséquences (mesures techniques et organisationnelles). Ce document peut reprendre :
- de façon spécifique, les phénomènes dangereux particuliers associés à certaines installations ou postes de travail,
- de façon globale, les phénomènes dangereux « génériques » pour lesquels l’organisation est définie globalement (ex : incendie).
Il n’est pas forcément nécessaire d’être trop détaillé lorsque l’on envisage le développement des scenarii, car il est fréquent, lors de la
survenue d’un phénomène dangereux, que celui-ci ne corresponde pas exactement aux scenarii précis envisagés.
 LISTE DES SITUATIONS D'URGENCE

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Fiche n°12 – Situations d'urgence


➌ METTRE EN PLACE ET TESTER L'ORGANISATION POUR REPONDRE AUX SITUATIONS D’URGENCE
➨ Mettre en place l’organisation
Face à ces situations d'urgence potentielles, il convient d’identifier les mesures d'organisation permettant d'y répondre :
- Des consignes et/ ou plans d'urgence définissant "qui fait quoi et comment", doivent être mis en place en tant que de besoin. Il est
rappelé ici qu’un document écrit répond à un besoin et que tout n’a pas à être formalisé. Il peut s’agir d’une contrainte réglementaire
pour certains sites (obligation de disposer d’un POI - plan d’opération interne - dont l’objectif est justement de décrire l’organisation
mise en place pour répondre aux accidents importants) ; ces consignes peuvent décrire :
⋅ Des actions techniques (mise en œuvre d’équipements, intervention sur les blessés pour les secouristes...),
⋅ Des comportements à respecter pour limiter les conséquences (évacuation des personnes vers les points de
rassemblement…),
⋅ Des actions de communication (alerte interne, externe) [Renvoi Fiche n°8]…
- Des équipements de protection et intervention (alarmes, extincteurs, douches de sécurité, vannes…) doivent être correctement mis
en œuvre, surveillés, entretenus et testés périodiquement.
 CONSIGNES, PLANS D’URGENCE, POI…
Ces mesures supplémentaires, identifiées notamment lors de l’analyse des accidents et situations potentiels, peuvent alors être traitées
selon les règles d’investissement, à travers un objectif d’amélioration de la maîtrise des accidents ou bien être prises en compte à travers
la gestion des actions correctives ou préventives.
Une fois l’organisation définie, ou plutôt lors de cette définition, il convient d’identifier naturellement les personnes devant être formées et/
ou sensibilisées pour pouvoir intervenir et tenir leur rôle en cas de survenue d’un phénomène dangereux [Renvoi fiches n°6 et 7].
Il est important ici de noter que quelle que soit la qualité des documents qui seront élaborés pour décrire les actions à réaliser en cas de
survenue d’un phénomène dangereux, les évènements réels ne se dérouleront pas forcément comme prévu ! C’est pourquoi il est
important de garder à l’esprit que ces documents sont destinés à aider les personnes à intervenir et à prendre les bonnes décisions mais
que leur formation est essentielle afin de prendre les bonnes décisions au bon moment.

➨ Tester l’organisation et les procédures


Des tests de l’organisation définie (procédures, rôles, équipements, moyens…) face aux situations d’urgence doivent être planifiés afin de
s’assurer de sa pertinence, d’observer les réactions des personnes et de les préparer aux situations réelles.
Ces tests sont souvent riches d’enseignement (personne ne connaissant pas son rôle, matériel non disponible, procédure non adaptée,
endroit inaccessible, numéros de téléphone à appeler non à jour…). L’enregistrement des comptes-rendus est donc nécessaire et source
de progrès. Il peut s’avérer parfois intéressant de faire appel à des observateurs extérieurs chargés d’organiser le retour d’expérience d’un
test sur les scenarii d’accidents importants.
 COMPTES-RENDUS DE TESTS
La planification des tests peut, par exemple, être réalisée pour l’année à venir, en fonction des tests précédents et de leurs conclusions,
des accidents survenus… Selon les situations, il est parfois intéressant de ne pas informer au préalable les acteurs qu’il s’agit d’un test,
afin de les mettre en « conditions réelles ».
La planification peut, par exemple, prévoir un ou deux scenarii d’accidents conséquents qui vont mobiliser des moyens, demander une
préparation importante, être l’occasion d’associer éventuellement les secours externes (ex : SDIS) : incendie, évacuation de personnes
d’une zone enfumée… Elle peut également intégrer des tests de moindre ampleur, destinés à s’assurer de la bonne compréhension d’une
consigne spécifique par quelques opérateurs.
 PLANNING POUR LA REALISATION DE TESTS

➨ Analyser a posteriori les accidents réels


Suite à la survenue d’un phénomène dangereux, d’un accident, d’un incident, il convient de mener les analyses qui permettront de vérifier
si les procédures d’urgence ont permis d’intervenir rapidement et de manière appropriée. Dans le cas contraire, l’analyse qui sera menée
devra conduire notamment à la révision des procédures en place [Renvoi fiche n°15].

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Fiche n°12 – Situations d'urgence

 DEFINIR LES MODALITES


Les référentiels exigent une procédure décrivant la méthodologie d’identification des accidents et des situations d’urgence potentiels.
Celle-ci ne fait pas forcément l’objet d’un document spécifique mais peut se trouver au sein du manuel ou bien de la procédure
d'identification des AES/ Risques SST.
 PROCEDURE D’IDENTIFICATION DES ACCIDENTS ET SITUATIONS D’URGENCEPOTENTIELS
 MANUEL
 PROCEDURE D'IDENTIFICATION DES AES/ RISQUES SST
Au-delà de cette procédure, les consignes, plans d’urgence et POI viennent compléter la description de l’organisation et du
fonctionnement.
 CONSIGNES, PLANS D’URGENCE
L’étude de dangers, la liste des aspects environnementaux peuvent répondre à l’enregistrement de l’identification des accidents potentiels,
le POI à celui de certaines situations d’urgence potentielles. Les comptes-rendus de tests et d’accidents sont également des
enregistrements attendus.
 ETUDES DE DANGERS
 LISTE DES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

5. Compléments

 Textes réglementaires concernant l’étude de dangers


 L’arrêté du 29/09/2005 relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de
la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation
 Circulaire du 10/05/10 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l'appréciation de la démarche de
réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application
de la loi du 30 juillet 2003
 Circulaire du 12/01/2011 relative à l’articulation entre le plan d’opération interne, l’intervention des services de secours publics et la
planification Orsec afin de traiter les situations d’urgence dans les installations classées

 Sources d'informations
 base de données sur l’inventaire des accidents technologiques et industriels : http://aria.environnement.gouv.fr
 outils pour la réalisation des analyses de risques : http://www.ineris.fr / rapports à télécharger :
 Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs :
Omega 7 - Méthodes d'analyse des risques générés par une installation industrielle (2006)
 autres rapports sur des thématiques spécifiques
 BADORIS : portail d’accès regroupant des synthèses sur les dispositifs de sécurité par types d’équipements, de process et de fonction de
sécurité à assurer – - ineris.fr/badoris/

 Exemples de méthodes d’analyse des risques


 APR/ APD : Analyse Préliminaire des Risques/ des Dangers : identification et évaluation des risques et des dangers du
système de manière préliminaire à l'utilisation de méthodes d'analyse plus précises.
 AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance et de leurs Effets : méthode inductive qui analyse les conséquences d'une
défaillance élémentaire d'un système.
 HAZOP : Hazard Operabilty Study : utilisée surtout pour les systèmes turbo-hydrauliques, cette méthode permet d'étudier
a priori les conséquences d'écarts locaux de fonctionnement.
 AdD : Arbre de Défaillances : Schéma logique arborescent qui permet de relier par une méthode déductive l'évènement
indésiré aux évènements élémentaires susceptibles de l'entraîner.
 AdE : Arbre d'Evènements : Schéma logique arborescent qui permet de relier par une méthode inductive l'évènement
initiateur aux conséquences qu'il peut entraîner.

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 Exemple de moyens de prévention et de protection/ intervention


PHENOMENE DANGEREUX CONSEQUENCES
Prévention de
phénomène dangereux
Protection et intervention suite à la
survenue du phénomène dangereux

Prévention des temps


conséquences

Limitation des
Activité : Magasin de conséquences
stockage de produits
combustibles
Défaillance : défaut électrique
sur chariot élévateur
Cause : surtension,
échauffement, malveillance
Conséquence : départ de feu
dans le magasin avec risque Incendie
de propagation dans les Pollution rivière par
locaux attenants eaux d'extinction

Prévention: Protection : Prévention des Limitation des


Contrôles électriques Détecteur fumée/ alarme conséquences : conséquences :
Maintenance préventive Murs et portes coupe-feu Consigne de manœuvre de la Barrage flottant
vanne by-pass Consigne mise en œuvre
Permis de feu Exutoires en toiture
Entretien de la vanne by-pass barrage flottant
Interdiction de fumer Distances d'éloignements des
bâtiments Test de la consigne Consigne d'alerte/ information
Gardiennage externe (station d’épuration,
Intervention : Bassin de retenue des eaux
d'extinction d'incendie SDIS…)
Extincteurs, RIA, sprinklers Test des consignes
Colonne sèche
Bouche incendie
Equipe d'intervention
Accessibilité pour les secours
asphyxie

Prévention des conséquences : Limitation des


Consigne d'évacuation conséquences :
Points de rassemblement Secouristes
Serre-files, guide-files Infirmerie sur site
Issues de secours et Consigne d'alerte des secours
dégagements permettant internes et externes
évacuation rapide Test de l'alerte
Tests d'évacuation

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 Exemples de dispositions de prévention et de protection imposées par le Code du Travail
Tableau général
Code du Travail (Dispositions réglementaires) – 4e Partie
Evaluation générale des risques Art. R. 4121-1 et s.
Exposition à un agent Livre IV : Prévention de certains risques d’exposition Titre I : Risques chimiques
chimique/biologique Titre II : Risques biologiques
Livre II, titre II : Dispositions applicables aux lieux de Chapitre 7 : Risques d’incendies et d’explosions et
travail - Obligations de l’employeur pour l’utilisation évacuation
des lieux de travail
Incendie R. 4227-2 à R. 4227-20 : moyens de prévention et de protection en cas d'incendie
Explosion R. 4227-42 à R. 4227-54 : évaluation des risques d'explosion, moyens de prévention et de protection

Tableau détaillé
Type de mesure Contenu Référence
article
Prévention Exemple du risque chimique

Méthodes de L'employeur définit et applique les mesures de prévention visant à supprimer ou à réduire au minimum le risque R. 4412-11
travail d'exposition à des agents chimiques dangereux
- En concevant et en organisant des méthodes de travail adaptées
- En concevant des dispositions assurant la sécurité lors de la manutention, du stockage et du transport sur le
lieu de travail des agents à risque et des déchets contenant de tels agents
- En réduisant au minimum nécessaire la quantité d'agents à risques présents sur le lieu de travail pour le type
de travail concerné
Le risque est réduit au minimum par la substitution d'un agent chimique dangereux par un autre agent chimique ou par un R. 4412-15
procédé non dangereux ou moins dangereux
Matériel Prévoir un matériel adéquat pour les opérations à risque R. 4412-11
Assurer un entretien régulier du matériel qui protège la SST

Contrôle Mesurer de façon régulière les concentrations des agents chimiques pouvant présenter un risque R. 4412-27
Mesures d'hygiène Pour toutes les activités comportant un risque d'exposition à des agents chimiques dangereux, prévoir des mesures R. 4412-20
d'hygiène appropriées afin que les travailleurs ne mangent pas, ne boivent pas et ne fument pas dans les zones de travail
concernées
Procédures Etablir des procédures de travail adéquates R. 4412-11
Etablir des procédures d'entretien du matériel
Information L'employeur veille à ce que les travailleurs ainsi que le CHSCT reçoivent des informations sous des formes appropriées R. 4412-38
et périodiquement actualisées sur :
- les risques auxquels ils sont exposés,
- les précautions à prendre afin d'assurer leur protection,
- les consignes relatives aux mesures d'hygiène à respecter et à l'utilisation des équipements de protection
individuelle.

Signalisation Mettre en place une signalisation appropriée rappelant notamment l'interdiction de pénétrer dans les locaux à risques, R. 4412-21
sans motif de service et l'existence d'un risque d'émissions dangereuses pour la santé, y compris accidentelles.

Veiller à ce que les récipients annexes qui contiennent de tels agents à risque soient étiquetés de manière claire et lisible. R. 4412-90
Le danger est signalé par tout moyen approprié
Equipements / Conception des procédés de travail et des contrôles techniques appropriés R. 4412-16
matériels Utilisation des équipements et des matériels adéquats de manière à éviter ou à réduire le plus possible la libération
d'agents chimiques dangereux susceptibles de présenter des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs sur le
lieu de travail.
Le chef d'établissement doit mettre à la disposition des travailleurs les équipements de travail nécessaires, appropriés au R. 4312-6
travail à réaliser ou convenablement adaptés à cet effet, en vue de préserver la santé et la sécurité des travailleurs
Procédures de certification de conformité Livre III, titre I,
chapitre 3
Protection / Intervention

Formation Assurer la formation de l'ensemble du personnel : préciser les issues et dégagements de secours à utiliser pour le cas de R. 4141-11
sinistre et donner, si la nature des activités exercées le justifie, des instructions d'évacuation pour les cas notamment
d'explosion, de dégagement accidentel de gaz ou liquides inflammables ou toxiques
Spécifier les comportements et les gestes les plus sûrs en ayant recours, si possible, à des démonstrations, expliquer les R. 4141-13
modes opératoires retenus s'ils ont une incidence sur la SST, montrer le fonctionnement des dispositifs de protection et

FC12_V2 10 / 11
INERIS – DVM-11-121612-08005A - HPa

Fiche n°12 – Situations d'urgence


Type de mesure Contenu Référence
article
de secours (dont EPI) et de lui expliquer les motifs de leur emploi. Cette formation doit s'intégrer dans la formation ou les
instructions professionnelles que reçoit le salarié.
Préparer le salarié sur la conduite à tenir lorsqu'une personne est victime d'un accident ou d'une intoxication sur les lieux R. 4141-17
du travail
Information Informations relatives aux mesures d'urgence se rapportant à des agents chimiques dangereux soient disponibles, R. 4412-37
notamment pour les services d'intervention, internes ou externes, compétents en cas d'accident ou d'incident.
Ces informations doivent comprendre:
- Une mention préalable des dangers de l'activité, des mesures d'identification du danger, des précautions et
des procédures pertinentes afin que les services d'urgence puissent préparer leurs propres procédures
d'intervention et mesures de précaution;
- Toute information disponible sur les dangers susceptibles de se présenter lors d'un accident ou d'une urgence
- Les mesures définies

Mesures de Le chef d'établissement doit mettre, en tant que de besoin, les équipements de protection individuelle appropriés R. 4321-1
protection
individuelle
Dispositions particulières pour l'utilisation des équipements de protection individuelle R. 4323-91 à
R. 4323-106
Procédures de certification de conformité Livre III, titre I,
chapitre 3
Entretien / L'employeur assure régulièrement la vérification et le maintien en parfait état de fonctionnement des installations et R. 4412-23
surveillance appareils de protection collective.
Les résultats des vérifications prévues par la présente sous-section sont consignés dans les conditions prévues à l'article R. 4412-24
D. 4711-2.
L'employeur établit, après avis du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, des délégués du R. 4412-26
personnel, une notice fixant les conditions de l'entretien des installations et des appareils de protection collective et les
procédures à mettre en œuvre pour assurer leur surveillance, notamment pour détecter d'éventuelles défaillances et les
éliminer.
L'employeur assure l'entretien des équipements de protection individuelle et des vêtements de travail. R. 4412-19
Alarme Des systèmes d'alarme et autres systèmes de communication doivent être installés afin de permettre, en cas d'accident, R. 4412-23
d'incident ou d'urgence une réaction appropriée, la mise en œuvre immédiate, en tant que de besoin, des mesures qui
s'imposent et le déclenchement des opérations de secours, d'évacuation et de sauvetage.

Les établissements où peuvent se trouver occupées ou réunies habituellement plus de cinquante personnes, ainsi que R. 4227-34
ceux, quelle que soit leur importance, où sont manipulées et mises en œuvre des matières inflammables doivent être
équipés d'un système d'alarme sonore.
Si nécessaire, l'établissement est équipé d'installations de détection automatique d'incendie. R. 4227-30

Signalisation Une signalisation conforme à en cas d'incendie doit indiquer le chemin vers la sortie la plus rapprochée. R. 4227-14
Les installations d’extinction font l'objet d'une signalisation durable R. 4227-33

Moyens Le premier secours contre l'incendie est assuré par des extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon état de R. 4227-29
d'intervention fonctionnement.
Si nécessaire, l'établissement est équipé de robinets d'incendie armés, de colonnes sèches, de colonnes humides, R. 4227-30
d'installations fixes d'extinction automatique d'incendie.
Une quantité de sable ou de terre meuble proportionnée à l'importance de l'établissement, à la disposition des locaux et à R. 4227-32
la nature des travaux exécutés est conservée à proximité des emplacements de travail, avec un moyen de projection.
Consignes La consigne de sécurité incendie indique le matériel d'extinction et de secours qui se trouve dans le local ou à ses R. 4227-38
abords ; le personnel chargé de mettre ce matériel en action ; pour chaque local, les personnes chargées de diriger
l'évacuation du personnel et, éventuellement, du public, et, le cas échéant, précise les mesures spécifiques liées à la
présence de handicapés ; les moyens d'alerte ; les personnes chargées d'aviser les sapeurs-pompiers dès le début d'un
incendie ; l'adresse et le numéro d'appel téléphonique du service de secours de premier appel y sont portés en caractères
apparents ; le devoir pour toute personne apercevant un début d'incendie de donner l'alarme et de mettre en œuvre les
moyens de premier secours, sans attendre l'arrivée des travailleurs spécialement désignés.
Mesures Lorsqu'un accident, un incident ou une urgence survient, l'employeur prend immédiatement des mesures pour en atténuer R. 4412-35
d'atténuation des les effets et en informer les travailleurs.
effets
Tests La consigne de sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours desquels R. 4227-39
les travailleurs apprennent à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d'alarme générale, à se servir des moyens
de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.
Ces exercices et essais périodiques ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils
peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu à la disposition de l'inspecteur du travail.

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