Preuve
Tous les phénomènes sont dans le temps, et
c’est en lui seulement, comme substrat (comme
forme permanente de l’intuition intérieure), que
l’on peut se représenter la simultanéité aussi bien
que la .rueeeuion. Le temjp s donc, dans lequel doit
être pensé tout [B 22 j changement des phéno—
mènes, demeure et ne change pas; car la successi—
vite’ ou la simultanéité n’y peuvent être représentées
que comme ses déterminations. Or, le temps ne
eut as être perçu en lui-même1. C’est donc dans
el)s oEjets de la perception, c’eS‘t-à-dire dans les
phénomènes, qu’il faut trouver le substrat qui
représente le temps en général, et où peut être
perçu dans l’appréhension, au moyen du rapport
des phénomènes avec lui, tout changement ou
toute simultanéité. Mais le substrat de tout le
réel, c’eS‘t-à—dire de tout ce qui appartient à l’exis-
tence des choses, est la .rubfîanee, dans laquelle tout
ce qui appartient a‘ l’existence ne peut être pensé
que comme détermination. Par conséquent, le
permanent, par rapport auquel tous les rapports
de temps des phénomènes peuvent seulement être
déterminés, est la substance dans le phénomène,
c’est-à—dire le réel du phénomène, qui demeure
toujours le même comme substrat de tout change—
ment. Comme cette substance ne peut changer
dans l’existence, son quantum dans la nature ne
peut ni augmenter, ni diminuerz.
Notre appréhension" du divers du phénomène eSt 111, 163