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Memoire Online > Economie et Finance


Le financement de l'économie marocaine ( Télécharger le fichier original
) Disponible en mode
par El mehdi DIOURAN multipage
université mohamed 5 Salé - licence en sciences économiques et gestion (finance et banques) 2007

La configuration du système financier marocain bâti au lendemain de l'indépendance lui a permis de


contribuer à canaliser les investissements vers les secteurs prioritaires au moment ou le pays devait faire
face aux difficultés des années soixante dix et quatre-vingts, caractérisées notamment par une forte pression
sur les équilibres fondamentaux de l'économie. Dés lors, la politiques de redressement menée par l'Etat
rendait inéluctable une reforme globale du secteur financier marocain afin de favoriser la reprise de
l'investissement dans le cadre d'une croissance économique soutenue et non inflationniste.

En général l'économie se caractérise par la coexistence de deux sortes d'agents : ce qui ont besoin de
financement et qui ont la capacité de financement.

Le fonctionnement de l'économie exige ainsi des capitaux puisque tous les agents économiques y compris
l'Etat, peuvent être amenés à emprunter pour financer l'activité d'une part et régler les déficits d'une autre
part .Lorsque les agents économiques ont une épargne disponible qu'ils n'utilisent pas pour investir eux-
mêmes, ils ont des « capacités de financement »qu'il mettent à la disposition de l'ensemble de l'économie. A
l'inverse, ils ont des « besoins de financement ».

Dans ce mémoire on traite deux parties :

La première partie traite le secteur public et ses institutions publiques qui participent au financement de
l'économie.

Et dans la deuxième partie on traite le secteur privé avec les différents mécanismes de création monétaire le
rôle de la bourse et les entreprises privées en générale.

L'objectif de ce mémoire n'est pas de discuter du pourquoi des marchés financiers et de leur rôle néfaste ou
bénéfique. Le contenu se focalise plutôt sur le comment : qui sont les acteurs, comment ils interagissent, et
surtout comment fonctionnent leurs systèmes d'information.

Sans oublier le secteur public avec les grands politiques actuels qui bouleverse totalement la structure
financière et surtout avec la politique de la privatisation et son impact sur l'économie marocaine en générale
et encore la politique du départ volontaire et sans oublier bien sur l'initiative nationale de développement
humain, avec toutes ses politiques bien sur nous sommes en face de plusieurs changements structurels non
seulement économiques mais aussi sociaux.

Notre administration doit agir sur plusieurs fronts à la fois : face aux contraintes financières croissantes et au
poids de la dette publique, il lui est demandé de faire mieux et plus avec moins de ressources.

Dans un environnement économique où désormais, le changement devient la règle et la stabilité l'exception,


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les incidences de la politique de libre échange et de la mondialisation et de contribuer à l'amélioration des
performances de l'économie nationale.
Got it!
Améliorer les performances de l'économie, cela veut dire procurer à nos entreprises les moyens de croître en
leur offrant l'appui financier, le conseil et l'information sur les opportunités d'affaires sur le plan local, national
et international.

Pour cela, notre administration est appelée à repenser son infrastructure organisationnelle d'encadrement
des entreprises, selon une approche stratégique, avec un accent particulier sur le développement de
nouveaux modes de prestations de services, l'investissement dans les réseaux d'entreprises, l'établissement
de rapports nouveaux de confiance et de progrès entre les entreprises et les institutions bancaires et
financières et une définition plus précise de ce que doit être la valeur ajoutée des administrations dans l'aide
qu'elles apportent aux entreprises.

Avec ce point de départ pour la première partie qui traite le financement de secteur public bien sur on traite
de la manière classique c-à-d on traite les institutions publiques qui gèrent le financement soit pour ce
secteur public ou pour le secteur privé, et lorsqu'on parle de financement publique, bien sur on commence
par le trésor comme le principale caissier de l'Etat c-à-d le budget de l'Etat, avec une étude sur les
entreprises et les établissements publics, et on traite les organismes de retraite et de prévoyance sociale,
puis on passe bien sur aux collectivités locales, et après on passe à la banque centrale, (BANK AL
MAGHRIB), a la fin de cette partie on parle sur la politique de la privatisation avec une présentation du
Fonds Hassan II.

Et pour la deuxième partie on traite bien sur le secteur privé, on l'occurrence c'est les entreprises privé avec
ses besoins de financement et les moyens de financement qui les utilisent soit interne principalement
l'autofinancement ou la cession d'un actif, ou externe que soit le recours aux crédits bancaires(financement
indirect) ou aux marchés des capitaux(financement direct), donc on est obligé de faire un tour concernant les
banques commerciales et puis la bourse avec ces marchés principalement le marché monétaire et le marché
financier.

PARTIE1 : LE SECTEUR PUBLIC

Les finances publiques permettent à un État de remplir ses fonctions. L'époque contemporaine a vu les
dépenses publiques s'accroître dans presque tous les pays, quels que soient leurs systèmes politiques. Ce
phénomène est dû à une tendance à l'extension des services publics à des domaines autrefois réservés à
l'initiative privée, à la croissance démographique, à l'accroissement des richesses et à l'élévation du niveau
de vie. Traditionnellement dans la société marocaine, le recours à l'emprunt se faisait Davantage dans le cas
d'événements inattendus ou d'une dépense accidentelle due à des cas de force majeure. L'emprunt était une
pratique exceptionnelle qu'on contracte en dernier recours comme étant le moyen de faire face à une
situation imprévue.

Les dépenses publiques sont principalement financées par l'impôt. L'impôt prend des formes diverses : impôt
sur le revenu, taxe sur la valeur ajoutée, taxes douanières et autres mécanismes de collecte de revenus. Il
fournit la plus grande partie des recettes qui sont introduites dans le secteur public de l'économie.

Lorsque les dépenses d'un gouvernement excèdent ses recettes fiscales, le déficit qui en résulte doit être
financé de l'une des deux manières suivantes : la vente d'obligations garanties par l'État ou la création de
monnaie. Les États peuvent financer les déficits en émettant des bons du Trésor, qui sont en principe
considérés comme des valeurs mobilières sûres. On suppose en effet que les États ne peuvent être en
faillite, puisqu'ils ont toujours la possibilité (jusqu'à un certain point) de se financer par l'impôt.

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certains pays. Ces
emprunts sont semblables à bien des égards aux bons d'État, mais comportent un risque plus grand de
défaillance. Ils offrent donc généralement un taux d'intérêt après impôt plus élevé. Outre ce degré de risque
Got it!
plus élevé, ils sont souvent assortis d'exonérations fiscales.
Le dernier recours pour financer la dette publique est la création de monnaie. Le pouvoir de battre monnaie
est un attribut de souveraineté et n'appartient qu'aux États (lorsque la banque centrale européenne existera,
il appartiendra également à une instance supranationale). L'impression de billets supplémentaires est
effectuée sous les ordres de la banque centrale.

SECTION1 : Trésor

Trésor, administration du, terme désignant, au sein du ministère des Finances, l'ensemble des principaux
services financiers de l'État, regroupés au sein de la Direction du Trésor. Celle-ci, qui représente la puissance
publique, exerce une tutelle sur un certain nombre de secteurs de la vie économique et d'entreprises
publiques, tout en contribuant, par le biais de diverses institutions, au financement de l'économie nationale.

On peut qualifier le trésor comme le caissier de l'Etat c-à-d c'est un Organe d'exécution des opérations
financières de l'État, le Trésor public est chargé d'exécuter les décaissements prévus par la loi de finances,
d'opérer, après contrôle, toute opération financière à la charge de la puissance publique (versement du
salaire des fonctionnaires, virement d'un crédit alloué à un organisme public ou à une administration
déconcentrée, paiement d'une subvention, règlement d'une facture de fournisseur). Il joue également un rôle
de banquier auprès des correspondants du Trésor (comme les collectivités locales, les établissements
publics à caractère administratif) qui ont un compte au Trésor, par obligation ou libre choix.

Il est chargé d'encaisser les recettes et régler les dépenses publiques prévues dans le budget de l'année à
travers ce premier rôle, le trésor est considéré comme un agent non financier, mais l'exécution de budget
pose deux problèmes :

Une absence de synchronisation entre les recettes et les dépenses publiques d'une part, et d'autre part
l'existence éventuelle d'un déficit.

1-Budget général de l'Etat

Le budget général de l'Etat constitue le budget des administration et des départements ministériels y compris
les services déconcentrés, les services de la primature, les trois hauts commissariats (le plan, les anciens
combattants et les eaux et forets), la cours royale, les deux chambres du parlement et les juridictions
financières.

Le budget est défini comme l'ensemble des comptes qui décrivent, pour une année civile, toutes les
ressources et toutes les charges de l'Etat. Ces comptes contenus dans les lois de finance .Le budget et la loi
de finance sont généralement considérés comme synonymes mais on l'utilise indifféremment l'un pour l'autre.

Le budget peut être considéré comme l'acte par lequel sont prévue et autorisées les charges et les
ressources de l'Etat pendant une année civile*.

On peut constaté deux fonction de l'acte budgétaire : d'une

*« L'année budgétaire commence le premier janvier et se termine le 31 décembre de la même


année. »L'article 6 de la loi organique de finance.

Part le budget est un acte de prévision, c'est-à-dire un tableau évaluatif des dépenses et des recettes à
effectuer et, d'autre part c'est un acte d'autorisation c'est-à-dire qu'il permet au gouvernement d'effectuer des
dépenses et de percevoir des recettes.

Il faut bien faire la distinction entre la loi de finance et le budget car, le budget est représente que la partie
descriptive et comptable de la loi de finance.

2- création monétaire par le trésor

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,un accroissement de la quantité de monnaie détenue par les agent non financiers).
Got it!
Il faut savoir que le trésor a deux fonctions principales complémentaires et indissociables : une fonction du
trésorerie de l'Etat et une fonction monétaire.

Mais la création de monnaie par le trésor n'est pas analysée d'une façon très détaillée, a cause de plusieurs
raisons :

-Absence du bilan du trésor.

-Statu ambigu et particulier du trésor qui selon les cas, peut être considéré soit comme agent financier ou
non financier.

-La monnaie créée par le trésor ne constitue pas une part importante dans la masse monétaire.

Ceci dit, le trésor gère les actifs monétaires puisqu'il est à la tente d'un circuit de monnaie de trésor. Ainsi, le
trésor crée directement la monnaie scripturale à chaque fois que l'Etat paie ses dettes envers des agents non
financiers détenteurs des comptes à vue auprès des CCP ou du trésor.

3-Comptes spéciaux de Trésor.

Les comptes spéciaux du Trésor (CST) au nombre de 131 ont pour objet de retracer les recettes affectées,
conformément aux dispositions de la loi organique relative à la loi de finances, au financement des dépenses
afférentes à des opérations déterminées et l'emploi donné à ces recettes. Ces dépenses dont le montant
prévisionnel s'élève au titre de l'année 2004 à 23.950 MDH soit 14,2 % du budget de l'Etat, concernent la
réalisation des programmes d'actions intéressant les domaines social, agricole, de l'infrastructure, du
développement local et de la promotion économique et financière. Elles sont programmées au niveau des
comptes en question en raison :

- de leur lien de cause à effet réciproque avec les recettes affectées auxdits comptes. Ainsi le montant des
dépenses programmées et exécutées dans le cadre des CST est étroitement lié au montant des recettes
effectivement réalisées;

- de leur nature nécessitant un cadre souple de gestion en vue d'améliorer la performance de réalisation des
programmes d'actions réalisés dans ce cadre et portant notamment sur le développement de l'habitat social
et la résorption de bidonvilles, la mise à niveau des infrastructures du monde rural, la lutte contre la pauvreté,
le soutien des prix des produits de base, la promotion de l'investissement et le développement local.

Ainsi, les CST en tant que composante du budget de l'Etat contribuent à la mise en oeuvre des orientations
du gouvernement visant à assurer une meilleure allocation des ressources budgétaires affectées auxdits
comptes et la rationalisation des dépenses programmées dans ce cadre à travers notamment l'application
progressive de la nouvelle approche budgétaire axée sur les résultats et la performance.

Les comptes spéciaux de trésor visent, conformément aux dispositions de l'article17 de la loi de finances :

« ...soit de décrire des opérations qui, en raison de leur spécialisation ou d'un lien étroit de cause à
effet réciproque entre la recette et la dépenses, ne peuvent être commodément incluses dans le cadre
du budget général ;

Soit à décrire des opérations en conservant leur spécificité et en assurant leur continuité d'une année
budgétaire sur l'autre ;

Soit à garder traces, sans distinction d'année budgétaire, d'opération qui se poursuivent pendant
plus d'une année... ».

Les comptes spéciaux de trésor sont créés, modifiés et supprimés par la loi de finances qui prévoit leurs
plafonds de ressources et fixe le montant maximum des dépenses qui peuvent y être imputées.
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Les crédits des comptes spéciaux du trésor, regroupés autour de plusieurs types de comptes, sont des
dotations budgétaires ouvertes en dépenses et en recettes. Généralement, les dépenses ne peuvent être
effectuées qu'à hauteur des recettes. Got it!
Les comptes Spéciaux de Trésor comprennent cinq grandes catégories selon l'article 19 de la loi organique
des finances :

-Comptes d'affectation spéciale.

-Comptes d'adhésion aux organismes internationaux.

-Comptes d'avances et de prêts.

-Comptes d'opérations monétaires.

-Comptes de dépenses sur dotation.

4- budget annexes

De façon générale, les crédits des budgets annexes regroupent les crédits et les recettes des services de
l'Etat à caractère industriel et commercial. Le budget annexe constitue un vrai budget autonome avec une
section d'exploitation et d'investissement. Un seul budget annexe figure encore en loi de finance 2006, celui
de la Radio et Télévision Marocaine qui est transformé en société anonyme.

Section2 : Les entreprises et les établissements


Le secteur public au Maroc a connu plusieurs mutation sur tout dans les dernières années avec le
mouvement de la privatisation, on entame dans cette section, on premier lieu l'organisation du secteur des
entreprises et établissements publics puis, on passe au Fond Hssan2 pour le développement économique et
social, ensuite on parle de la privatisation et enfin, on traite le CDG (caisse de dépôt et de gestion).

1-Organisation du secteur des entreprises et établissement publics.

Le secteur des entreprises et établissements publics comprend les établissements publics à caractère
administratif (EPA)) où a caractère industriel et commercial (EPIC) ainsi que les sociétés comprennent une
participation financière de l'Etat.

Le contrôle de ce secteur est assuré par la DEPP (direction des entreprises publiques et de la privatisation.).

La DEPP publie un rapport annuel d'activité sur l'ensemble du secteur qui regroupe toutes les informations
sur la situation financière des entreprises et établissements publics, et sur toutes les relations avec le budget
de l'Etat.

Ce secteur représente un poids important, soit dans le secteur industriel (phosphate, électricité, eau
potable,...) ou encore dans le secteur des services (télécommunication,...), et sans

I oublie le secteur des transport (aéroport, port, les autoroutes,...).l est à signaler qu'il n'existe pas au Maroc
une distinction officielle entre les EPA et les EPIC.

2-Fonds Hassan II pour le développement économique et social.

Créé en 2000, le Fonds Hassan II est érigé en établissement public. Depuis sa création, il s'est vu affecter
une part significative des recettes issues de la privatisation, afin de développer le capital économique
national et de le fructifier pour créer de nouvelles richesses. A ce jour, une somme de près de 30,5 milliards
de DH a été reversée par l'État au Fonds HassanII. Le Fonds Hassan II a pour objet d'apporter son concours
financier à tout projet contribuant à la promotion de l'investissement et à la création de l'emploi. Son objectif
principal de renforcer et de moderniser les grandes infrastructures nationales, lui permet de jouer le rôle de
levier de l'investissement et de contribuer à la promotion sociale et économique du pays.
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Les programmes et projets financés par le Fonds Hassan II sont très divers de par leur secteur d'origine, leur
nature, leur objet, leur taille, leur mode de financement et de réalisation. Le dénominateur commun à ces
projets est la conformité à l'objet légal du Fonds Hassan
Got it! II et l'adéquation avec plusieurs des critères dont
notamment, l'inscription dans les priorités gouvernementales, l'impact économique et social, l'engagement
d'effets structurants, etc.
Le Fonds Hassan II intervient directement en finançant des programmes ou projets identifiés, ou
indirectement à travers des programmes de promotion de l'investissement privé. En 5 ans d'activité, le
volume global des engagements du Fonds a atteint 16,7 milliards de DH soit plus de 3,3 Milliards de DH en
moyenne annuelle ; cette somme représente une part de 30% du coût total de réalisation des projets.

Les interventions du Fonds dans ces domaines font qu'il est un outil multidimensionnel; c'est un outil de mise
à niveau du tissu infrastructurel, de promotion sociale et de promotion de l'investissement productif ; il a
acquis une légitimité bien établie en ayant transformé les recettes publiques en investissements structurants
et à effets durables.

A- Le compte du fond retracera :

1-Au crédit :

1. les versements effectués à partir du chapitre charges communes du budget d'investissement,


correspondant aux crédits supplémentaires ouverts en contrepartie des recettes additionnelles revenant au
budget général au titre de la concession de la deuxième licence GSM ;

2. le remboursement des avances ou prêts ;

3. les intérêts des prêts et avances des placements effectués ;

4. le produit des participations détenues par l'Etat dans les entreprises visées au 3° ci-dessous ainsi que
celui des cessions desdites participations ;

5. les dons et legs.

2-Au débit :

1. Les versements en vue de la réalisation des programmes d'habitat social, d'infrastructure autoroutière,
d'irrigation et d'aménagement du domaine forestier, de la réalisation de structures d'accueil pour les
investissements industriels et touristiques et de complexes sportifs et culturels.

2. Les versements peuvent également concerner la promotion de l'emploi par l'Agence de développement
social et les associations de micro crédit, la création d'infrastructures de petits ports de pêche et le
développement des technologies de l'information. Les versements sont effectués au profit des comptes
spéciaux du Trésor, des SEGMA, des établissements et entreprises publics ou privés et des associations à
vocation sociale dont l'objet concourt à la réalisation des programmes visés aux 1 et 2 ci-dessus. Ces
versements peuvent également être versés sous forme de prise de participation au capital, ou de prêts ou
avances au profit desdites entreprises visées ci-dessus. Ils peuvent également être placés auprès des
organismes financiers.

3- CDG comme une institution financière publique de développement.

La Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) est une institution financière, créée sous forme d'établissement
public par le Dahir du 10 février 1959. Elle a pour rôle central de recevoir, conserver et gérer des ressources
d'épargne qui, de par leur nature ou leur origine, requièrent une protection spéciale.
La CDG centralise l'équivalent de 35% du stock de l'épargne institutionnelle et totalise près de 100 milliards
de dirhams en actifs sous gestion. Elle est le principal investisseur en valeurs du Trésor avec 50% environ
des actifs gérés.
Outre son rôle de leader sur le marché obligataire primaire, la CDG assure 16% du marché secondaire des
bons du Trésor et détient près de 5% de la capitalisation boursière. Rouage central du processus de
transformation de l'épargne, la CDG se positionne également comme principal investisseur institutionnel.
Ainsi, et en plus de ses investissements directs, elle intervient activement dans l'économie nationale par
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l'activité s'étend à différents secteurs.

Missions et champs d'intervention Got it!


La Fondation CDG a pour mission de contribuer aux efforts des partenaires nationaux et locaux impliqués
dans l'appui social. Elle intervient dans le domaine du mécénat et aide à concrétiser des projets à caractère
philanthropique, éducatif, scientifique, social ou culturel.
Sa contribution vise d'autre part l'amélioration des conditions de vie de la population, l'accompagnement de
la dynamique de développement local. Elle privilégie le travail de proximité en vue de la diminution de
l'exclusion, le développement de partenariats novateurs dans la réalisation de projets sociaux et
l'optimisation du savoir-faire.

Section3: Les collectivités locales.


La Maroc est divisé en 16 régions économiques subdivisées en provinces et en préfectures urbaines.

Les provinces marocaines sont administrées par des préfets nommés par le roi et soumis au gouvernement
central. Chaque province est divisée en « cercles », eux-mêmes subdivisés en « circonscriptions ».

1-Organisation administrative et financière des collectivités locales.

Depuis, la promulgation de la loi relative à l'organisation communale du 30 septembre 1976, le secteur public
local a connu un vaste programme de réformes dont les plus importantes ont concerné l'organisation des
finances locales et le transfert à partir de l'année 1990 d'une partie de la fiscalité de l'Etat au profit des
collectivités locales afin de consolides leur autonomie financière.

16 régions ont été créées en 1997 pour qu'elles jouent de principal acteur de développement économique et
social local.

Quand à l'organisation des finances locales, les collectivités locales disposent d'un budget propre qui
distingue les opérations de fonctionnement et les opérations d'équipement. Les budgets peuvent en outre,
comporter des budgets annexes et des comptes spéciaux relatifs aux collectivités locales.

Le financement des budgets locaux est assuré par trois sources de recettes :

1. les ressources propres issues de la fiscalité locale.

2. les dotations de l'Etat.

3. l'emprunt.

2-Relations l'Etat et les financières entre collectivités locales.

Les relations financières entre l'Etat et les collectivités locales reposes sur les transferts de fiscalité :

· une part de 30% de la TVA aux communes.

· Une part de 1%de l'impôt général sur le revenu

· Une part de 1%sur l'impôt sur les sociétés aux régions.

Ses transferts on le trouve dans un compte d'affectation spécial de trésor.

Section4 : L'organisme de retraite et de prévoyance sociale.

L'organisme de retraite et de prévoyance sociale réunit toutes les unités institutionnelles centrales ou locales
dont l'activité principale consiste à fournir des prestations sociales et qui répondent aux critères suivants :

· Les administrations publiques sont responsables de la gestion de ces unités en ce qui concerne la fixation
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l'approbation des cotisations
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· Les administrations publiques garantissent le versement des prestations.
Got it!
La sécurité sociale au Maroc est assurée par plusieurs institutions :
La caisse nationale de sécurité sociale(CNSS), la caisse marocain de retraite (CMR), la caisse nationale des
organismes de prévoyance sociale (CNOPS),le régime collectif des allocation et de retraite (RCAR), et les
divers organismes mutualistes.

Concernant la CNSS, la structure financière de cette caisse retrace les cotisations patronales et les
cotisations des employés du secteur privé et les prestations versées, à l'exclusion des recettes et des
dépenses de fonctionnement de cette caisse.

Les statuts des qui régissent la sécurité sociale et les modalités de contrôle de l'Etat sur ces organismes
manquent encore de précision.

Section5 : BANK AL MAGHRIB

1- la banque centrale du Maroc (BANK AL MAGHRIB).

Les banques centrales ont pour activité traditionnelle l'émission de billets. Ce privilège de battre monnaie,
autrefois régalien, caractérise le statut des banques centrales, également appelées institut d'émission.
Jouissant d'une autonomie plus ou moins grande vis-à-vis des pouvoirs publics, le rôle des banques
centrales recouvre aujourd'hui un champ d'intervention qui en fait les principaux acteurs de la vie financière
et bancaire.

En assurant la gestion des réserves de change, la banque centrale participe à la stabilisation des relations
monétaires extérieures entre un pays et ses partenaires commerciaux étrangers. Toute banque centrale est
donc responsable des interventions sur le marché des changes en opérant l'achat de devises étrangères
lorsque la monnaie nationale a tendance à s'apprécier, et par des ventes de devises dans le cas inverse.
Outre son action sur le volume de devises qu'elle peut détenir, toute banque centrale est chargée de
maintenir la valeur externe de la monnaie de l'État pour le compte duquel elle agit. Ainsi, par exemple, au
Maroc, c'est BANK AL MAGHRIB qui régularise les rapports entre le dirham et les devises étrangères en
contrôlant le taux de change du dirham par rapport aux principales devises qui s'échangent sur le marché
monétaire.

Ce faisant, la banque centrale participe à la conduite, sinon à la définition, de la politique monétaire menée
par un État en conformité avec la politique économique générale menée par les autorités gouvernementales.
La politique monétaire a pour objet d'agir sur le volume et / ou sur le prix des actifs financiers. L'objectif final
étant de créer les conditions favorables à un maintien du niveau général des prix. L'action sur le volume des
actifs financiers consiste à contrôler la croissance de la masse monétaire, c'est-à-dire l'ensemble des
moyens de paiement mis à la disposition des agents économiques, afin de garantir la liquidité de l'économie.
L'action sur les prix consiste à agir sur les variations du niveau des taux d'intérêts.

2- Création monétaire de Bank Al Maghrib.

Quelle est la nature de la monnaie crée par la banque centrale ?

BAM émet de la monnaie de banque centrale, la monnaie de banque centrale se compose de la monnaie
fiduciaire* en circulation et de la monnaie centrale(est constitue des avoirs détenus par les titulaires des
comptes sur livrets de l'institut d'émission, principalement par les banque et par le trésor on parle également
de la base monétaire.

On parle de la création monétaire : c'est la variation positive de la monnaie centrale lorsque BAM effectue
avec les banque ou le trésor un certain nombre d'opérations. Par exemple la vente de devises par une
banque ou une société à BAM.

La banque centrale crée la monnaie centrale lorsqu'elle octroie des crédits aux banques lors de ces
interventions (les avances sur appel d'offre à 7 jours) au niveau du marché interbancaire.

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entre ses recettes et
ses dépenses ou son déficit budgétaire les facilité accordé a l'Etat par BAM peuvent prendre 2 grandes
formes : soit le concours financiers à l'Etat (CFE), ou l'escompte de chèque.
Got it!
*La monnaie fiduciaire : instrument de paiement en qui tous les agents économiques ont confiance (contient
la monnaie divisionnaire +les billets).

Au terme de cette analyse de ce secteur(secteur public), il permet de dresse un constat général à propos de
la situation économique marocaine, et surtout dans les dernières années avec les grandes changements
structurelles au niveau macroéconomique, non seulement des politiques actuelles( la privatisation, le départ
volontaire...). Le gouvernement marocain a subie une énorme pression de la banque mondiale pour réaliser
une économie de marché et de suivre le développement économique non seulement régional mais mondial.

Avec la politique de la privatisation (la cession ou le transfert d'une entreprises publiques au secteur
privé.)Qui est venu compléter les mesures libérales lancées dans les années 80, qui consiste sur :

· La libéralisation du commerce extérieur et des prix.

· L'ouverture de l'économie nationale aux investisseurs étrangers.

· La réforme du système fiscal.

De manière générale, la privatisation a eu des effets positifs appréciables sur l'ensemble des entreprises
cédées. les acquisitions faites par des partenaires industriels de renom, marocains et étrangers, ont permis
aux entreprises privatisées de s'insérer dans des stratégies de développement de groupe. D'accédé de
nouveaux marchés grâce aux réseaux internationaux du partenaire stratégique et d'améliorer leur savoir-faire
et leurs productivités en l'occurrence c'est le développement de l'économie marocaine. Donc on va traiter de
la même manière le secteur privé pour connaître la partie indissociable et complémentaire de secteur public
concernant le développement et le financement de l'économie marocaine avec les deux secteurs.

Partie2 : le secteur privé

Les entreprises et les autorités marocaines devront bien entendu travailler pour le développement. Mais pour
tirer profit du potentiel de développement économique du pays, la difficulté est maintenant de faire participer
l'ensemble des acteurs de secteur privé et de réussir à les intégrer dans ce processus de modernisation. Le
rapport souligne d'ailleurs qu'«il s'agit d'un sujet transversal qui recoupe beaucoup de thèmes d'interventions
qui, le plus souvent, relèvent de champs d'action partages entre le secteur public et le secteur privé. Le
développement économique ne pourra se réaliser sans la mise en oeuvre d'une coopération entre l'Etat, les
entreprises et les organismes spécialisés dans le développement économique ou la formation.

Section1 : les entreprises privés et ses moyens de financement

1. définition de l'entreprise.

Entreprise, concept socio-économique désignant un groupe humain dont le but est la vente de sa production.

L'entreprise s'oppose à l'administration dont la production (activité économique consistant à créer des biens
et services) n'est pas destinée à être vendue et au ménage dont la production reste limitée. L'entreprise se
distingue de la société en ce que cette désignation n'emporte ni droits ni obligations. L'école des relations
humaines et Fayol
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fonction logistique qui est en relation avec les fournisseurs, la fonction de production et la fonction de
distribution.
Got it!
Dans l'analyse économique, l'entreprise est considérée comme la cellule de base de la production. La théorie
classique de la firme lui assigne un objectif de maximisation du profit en fonction de ses recettes et de ses
coûts, et présuppose l'existence d'un centre de décision unique. Les modèles néoclassiques ont permis une
prise en compte de la multiplicité des fonctions de production, c'est-à-dire des relations entre facteurs de
production et biens produits tout en respectant l'hypothèse de l'unicité du centre de décision.

La théorie des organisations se fonde quant à elle sur l'hypothèse inverse : il existe une multiplicité de
centres de décision n'ayant qu'une connaissance imparfaite de leur environnement et les contradictions entre
leurs différents objectifs rendent l'optimisation exceptionnelle. La théorie des organisations cherche donc à
rendre compte du fonctionnement interne de l'entreprise en s'intéressant aux flux monétaires, aux
comportements, à la hiérarchie réelle, à la psychologie, à la gestion et à l'économie. Elle s'éloigne de
l'approche purement économique comme le fait aussi l'approche juridique pour laquelle l'entreprise est tout
autant une cellule économique qu'une cellule sociale. Le rôle fondamental de l'entreprise dans la société a
donc amené à une limitation des droits des détenteurs du capital de l'entreprise pour prendre en
considération non seulement les intérêts des clients mais aussi ceux des salariés. Le droit de aussi appel au
droit du travail ou au redressement judiciaire. Par exemple, les entreprises de plus de trois cents salariés
doivent chaque année établir un bilan social légal qui est soumis pour avis au comité d'entreprise.

La dénomination d'entreprise recouvre une grande diversité, tant en ce qui concerne la taille, l'activité, le
mode de fonctionnement que la forme juridique. Il est ainsi possible de distinguer les entreprises selon
certains de leurs caractères. Un premier critère de distinction est celui du caractère privé ou public de l'agent
qui contrôle le capital. S'il s'agit de l'État ou des collectivités publiques, on parle alors d'entreprise publique.
Le second critère de distinction est son régime juridique. L'entreprise peut en effet choisir entre différents
statuts pour adopter celui qui correspond le mieux à son activité : elle peut être une société en commandite
simple ou par action, une société en nom collectif (SNC), une société anonyme (SA : société de capitaux
ainsi dénommée parce que son nom, sa dénomination sociale, ne révèle pas le nom des actionnaires, dont
elle peut même ignorer l'identité lorsque les titres de la société sont au porteur.

.) Ou une société à responsabilité limitée (SARL : société d'une nature juridique mixte qui emprunte ses
caractères tant aux sociétés de personnes qu'aux sociétés de capitaux..).L'entreprise ne se limite donc pas
au droit commercial, c'est-à-dire au droit des commerçants, mais fait

2. différents types de financement de l'entreprise.

Pour bien saisir les différents types de financement concernant l'entreprise, il y a deux sortes de
financement :

-financement interne.

-financement externe.

A- Financement interne.

Lorsqu'on parle de financement interne on parle principalement de l'autofinancement, c'est la part de


bénéfice net non distribué affecté aux réserves de l'entreprise en général c'est toujours insuffisant, mais il y a
encore d'autre moyen de financement interne c'est des flux exceptionnel par exemple ; la cession des
immobilisations (corporelle, incorporelle et financière).

B- Financement externe.

Pour cette deuxième modalité, on trouve du moyen direct ou indirect, c-à-d que lorsqu'on parle de
financement direct c'est-à-dire le recours au marché pour le procurer des moyens de financement c'est le cas
de l'économie de marché ou on trouve la prédominance de financement direct, par contre le financement
indirect c'est le recours au système bancaire (le crédit bancaire) on parle dans ce cas là sur l'économie
d'endettement c'est la prédominance de financement indirect, mais même dans l'économie de marché on
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Section2 : Les banques commerciales
1-La banque moderne

À partir de la fin du XVIIIe siècle, mais surtout au XIXe siècle -- durant lequel se produit la révolution
industrielle --, l'essor des banques est favorisé par trois facteurs : le développement de la monnaie fiduciaire
(c'est-à-dire les billets), puis de la monnaie scripturale (en compte), ainsi que le développement du
financement des entreprises industrielles et commerciales par le biais d'émission de titres, ancêtres des
valeurs mobilières.

Cette période correspond également à la concentration du système bancaire, avec l'apparition de grands
établissements et, dans tous les pays, les premières tentatives de l'État pour organiser une véritable tutelle
du secteur.

Au XXe siècle, ce mouvement ne se dément pas, notamment dans le contexte de la crise économique de
1929. En effet, cette dernière impose l'idée que la profession doit faire l'objet d'un contrôle, car les
fluctuations de l'activité bancaire sont susceptibles d'avoir un retentissement sur l'ensemble de l'activité
économique. Aux États-Unis, par exemple, l'une des premières mesures prises par le président Roosevelt
dans le cadre du New Deal sera d'instaurer un cloisonnement strict entre banques d'affaires et banques de
dépôts, par le Banking Act de 1933. En France, le gouvernement du général de Gaulle introduit après la
Libération, en 1945, une classification des banques et un encadrement de leur activité en créant un Conseil
national du crédit. Parallèlement s'opère la nationalisation d'un certain nombre d'établissements de crédit,
dont BANK AL MAGHRIB au MAROC (la banque centrale).

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les principales modifications ayant affecté le secteur bancaire ont
consisté en une considérable expansion de sa clientèle : la possession d'un compte bancaire s'est à peu
près généralisée à l'ensemble de la population dans la plupart des pays industrialisés. Dans le même temps,
la tendance à la concentration des groupes bancaires s'est affirmée, ceux-ci s'impliquant de plus en plus
dans des activités financières, de sorte que l'on assiste à la constitution de pôles réunissant banques et
compagnies d'assurances, qui rentabilisent leurs actifs en menant des politiques de participation actives
dans le domaine industriel et dans l'immobilier.

2-Les banque commerciale au Maroc

Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l'économie marocaine. Il a connu diverses réformes qui
en font aujourd'hui un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises.
Tous les services et produits bancaires modernes sont proposés par les principales banques du pays.
Jusqu'en 1943, le système bancaire n'était soumis à aucune réglementation.

Un arrêté a été institué au mois de mars de la même année afin de tenter d'organiser et de contrôler l'activité
bancaire qui s'appliquait à la zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de
1962, une situation d'écrémage sur les banques.

la levée, par les autorités monétaires, de l'encadrement du crédit (qui a été mis en place en 1974) et la
libéralisation de l'ensemble des intérêts débiteurs et créditeurs (sauf pour les intérêts appliqués pour les
crédits à l'exportation et les crédits à moyen terme accordés aux PME);
la diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelle banques, Bank Al Amal et la
Banque de Développement des Collectivités locales l'adoption de règles prudentielles permettant un contrôle
adéquat de l'activité bancaire,l'adoption de normes internationales, notamment le ratio "Cook" correspondant
à la couverture de l'ensemble des risques bancaires par des fonds propres.

Ces réformes ont permis au système bancaire marocain une plus large ouverture vers l'extérieur, plusieurs
banques commerciales marocaines ayant ouvert des succursales à l'étranger.

3-Les opérations des établissements de crédit


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A- Réception de fonds du public Got it!


Les modalités de collecte de fonds du public sont fixées par la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 9/G/94 du 15
juillet 1994, telle que complétée par celle du 16 juin 1999, prises en application des dispositions de l'arrêté du
Ministre des Finances du 5 avril 1994 tel que modifié par celui du 25 mai 1999 réglementant certains intérêts
servis par les banques.

Les établissements de crédit sont ainsi habilités à recevoir, du public, des fonds notamment sous forme de
dépôts ou par émission de titres de créance.

Les dépôts à vue ne peuvent être rémunérés, à l'exclusion des comptes sur carnets et de ceux libellés en
dirhams convertibles. Les comptes sur carnets sont réservés aux personnes physiques et assortis d'une
rémunération minimale indexée sur le taux moyen pondéré des bons du Trésor à 52 semaines émis par
adjudication, au cours du semestre précédent, diminué d'un point. Le solde maximum en capital de ces
comptes est fixé à 150.000 dirhams.

Les comptes à terme peuvent être libellés en dirhams, en dirhams convertibles ou en devises. Leur durée ne
peut être inférieure à 3 mois et leur rémunération est libre. Les bons de caisse, qui ne peuvent être libellés
qu'en dirhams, ne doivent pas avoir une durée inférieure à 3 mois et leur rémunération est librement
négociée. L'ouverture et le fonctionnement des comptes en devises et en dirhams convertibles obéissent aux
prescriptions de la réglementation des changes en vigueur.

Dans le cadre de l'appel public à l'épargne, les établissements de crédit peuvent émettre des titres de
créances négociables, à savoir les certificats de dépôt pour les banques et les bons des sociétés de
financement pour les sociétés de financement.

Les caractéristiques et les conditions d'émission de ces titres sont fixées par les circulaires de Bank Al-
Maghrib.

Les certificats de dépôt peuvent être émis sans aucune limitation et pour une période variant entre 10 jours et
7 ans.

L'émission des bons de sociétés de financement est, quant à elle, limitée à 40 % de l'encours des crédits
distribués par l'établissement concerné et leur durée ne peut être inférieure à 2 ans sans, toutefois, excéder
7 ans.

La valeur nominale de ces deux catégories de titres est uniformément fixée à 100.000 dirhams.

Le rachat de titres de créances négociables par l'établissement émetteur ne peut intervenir que dans la limite
de 20 % de leur encours.

B- Distribution des crédits

Aux termes du dahir portant loi du 6 juillet 1993, constitue une opération de crédit " tout acte par lequel une
personne met ou s'oblige à mettre, à titre onéreux, des fonds à la disposition d'une autre personne, à charge
pour celle-ci de les rembourser, ou prend, dans l'intérêt de cette dernière, un engagement par signature tel
qu'un aval, un cautionnement ou toute autre garantie".
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Les opérations de crédit-bail mobilier et immobilier, de pension ou de vente à réméré et d'affacturage sont
assimilées à des opérations de crédit.
Got it!
Les conditions débitrices sont régies par l'arrêté du Ministre des Finances et des Investissements Extérieurs
n°143-96 du 10 ramadan 1416 (31 janvier 1996) réglementant les intérêts applicables aux opérations de
crédit et la circulaire de Bank Al-Maghrib n° 8/G/96 du 15 février 1996.

Les taux d'intérêt débiteurs, qui peuvent être fixes ou variables, ont été libérés par l'arrêté susvisé.

C- Opérations en devises

Des mesures de libéralisation de la réglementation des changes ont été introduites progressivement, tout au
long de la décennie 80, pour aboutir en janvier 1993 à l'instauration de la convertibilité du dirham pour les
opérations courantes et, depuis le 3 juin 1996, à la mise en place d'un marché de changes institué par la
circulaire de l'Office des Changes n° 1633 du 1er avril 1996 et par les textes d'application de Bank Al-
Maghrib notamment la circulaire n° 61/DAI/96 du 1er avril 1996 relative au marché des changes.

Dans ce cadre, les banques peuvent effectuer :

des opérations d'achat et de vente de devises contre dirhams, dans la limite des cours plancher et plafond
affichés en continu par Bank Al-Maghrib;
des opérations d'arbitrage que ce soit avec la clientèle, les autres banques ou les correspondants étrangers;
des opérations d'achat et de vente à terme, dirhams contre devises et devises contre devises. Toutefois, les
opérations avec la clientèle doivent être adossées à des transactions commerciales ou à des prêts et
emprunts en devises, contractés conformément à la réglementation des changes. L'échéance maximale des
contrats d'achat de devises à terme relatifs à des transactions commerciales ne peut excéder 90 jours. Celle
des contrats de couverture de prêts et emprunts extérieurs est fixée à un an. Bank Al-Maghrib n'affiche pas
de taux de change à terme et ne se porte pas contrepartie à ces opérations ;
des opérations de prêts, d'emprunts ou de swap ;
des placements en devises auprès de Bank Al-Maghrib pour un
montant minimum de 2 millions de dirhams.

4-les différentes catégories des établissements de crédit.

La loi bancaire distingue entre deux familles d'établissement de crédit ; d'un part les banques et d'autre part
les sociétés de financement. Les critères de distinction sont les suivantes :

-la faculté d'effectuer librement ou de manière restrictive les différentes opérations prévues par la loi ;

-la possibilité qui leur est conférée de recevoir ou non des dépôts à vue ou d'un court terme, n'excédant pas
deux ans.

A- Les banques

Les banques peuvent effectuer toutes les opérations énumérées aux articles 1 à 6 de la loi bancaire, et sont
seules habilitées à recevoir du public des fonds à vue ou d'un terme inférieur ou égal à deux ans.

B- Les sociétés de financement

Les sociétés de financement non autorisées par la loi à collecter les dépôts à vue ou à court terme.

* les sociétés de financement dont les opérations sont limitées par des dispositions législatives ou
réglementaires propres.

Parmi ces sociétés on trouve la Caisse Marocaine des Marchés, elle assure les financements des
entreprises titulaires de marchés administratifs de travaux ou de fournitures.

* les sociétés
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Il s'agit notamment :
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- Des sociétés de crédit bail.
- Des sociétés de financement d'achat à crédit.

- Des sociétés d'affacturage.

- Des sociétés de cautionnement mutuel.

- Des sociétés de capital risque.

- Des sociétés de financement.

Section3 : Marché des capitaux


Il faut bien faire une distinction entre le marché des capitaux et les marchés des capitaux, concernant les
marchés des capitaux on trouve plusieurs marchés : il y a le marché hypothécaire, le marché de change et le
marché à terme ou dérivé plus le marché monétaire et financier, mais le marché des capitaux on s'intéresse
uniquement au marché monétaire et en suite le marché financier.

Le marché de capitaux assure le financement de l'activité économique que ce soit à court terme (marché
monétaire) ou à long terme (marché financier).

1-Le marché monétaire.

Le marché monétaire est le marché sur lequel sont offerts et demandés des capitaux à court terme. Suite au
décloisonnement du marché monétaire qui vise à rendre ce marché plus large (mise en place du
compartiment des titres de créances négociables « TCN »). Grâce à l'ouverture de ce nouveau compartiment
de TCN, sans oublier l'ancienne compartiment de l'interbancaire où les investisseurs peuvent effectuer des
arbitrages entre des titres de créances négociables.

A- le marché interbancaire

Le marché interbancaire est un marché de monnaie centrale, de très court terme, le marché interbancaire est
le lieu privilégié des interventions de la banque centrale et par conséquent de l'expression de la politique
monétaire, et encore c'est le lieu ou les banques placent leurs excédents de la monnaie centrale ou couvrent
leurs besoin de la monnaie centrale (la liquidité bancaire), donc la banque gère sa trésorerie pour ne pas
avoir , au terme d'une journée un solde débiteur auprès de l'institut d'émission( BAM) par conséquent doit
veiller en permanence à détenir un certain montant en monnaie centrale.

a- les intervenants

Seules les banques, la CDG, la Caisse Marocaine des Marchés, Dar Addamane, et la caisse centrale de
Garantie sont habilitées à intervenir sur le marché interbancaire.

b- nature des opérations

On trouve principalement les opération en blanc c-à-d les opérations de prêt sans garantie puisque au Maroc
les intervenants de ce marché sont connues donc, il n'y a pas un marge de risque, il y a encore les pensions
livrés : consiste à prêter des liquidités conte une garantie sous forme des titres de valeurs ou des effets qui
garantissent tout simplement le remboursement du prêt (les crédits accordés par BAM).

c- intervention de BAM sur l'interbancaire

Le marché interbancaire est devenu le lieu privilégié de BAM d'exprimer sa politique monétaire surtout après
la suppression de la technique de réescompte en tant que moyen de refinancement des banques marocaines
officiellement en juin 1995. BAM injecte de la liquidité dans le but de maintenir les taux interbancaire au jour
le jour
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même but c'est le maintien des taux interbancaire au jour le jour à un niveau proche du principal taux
directeur.
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L'injection de la monnaie est sous forme des avances sur appel d'offre de 7jours a l'initiative de BAM, et il y a
encore les avances de 5 jours a l'initiative des banques et puis les avances de 24heures soit a l'initiative des
banques ou de BAM, pour ne pas arriver à la fin de journée avec un solde débiteur auprès de la banque
centrale (BAM).

B- le marché des titres de créances négociables.

Au début de la décennie 80, le marché monétaire contient que le compartiment de l'interbancaire, et dans le
cadre du mouvement de libéralisation, de décloisonnement, de désintermédiation, et de déréglementation,
s'est progressivement élargi à un autre compartiment celui des TCN .bien que le trésor marocain eut accès
au marché monétaire dés 1983 à travers l'émission de bons du trésor à un mois.

En effet, ce n'est qu'à partir de la moitié de la décennie 90, qu'il est possible de parler de marché des TCN.

La possibilité d'émettre des actifs à court terme a été ouverte successivement :

-aux banques : certificats de dépôts

-aux entreprises : billets de trésorerie

-au trésor : bons du trésor négociables

-aux institutions financières spécialisées : bons des IFS

-aux sociétés financières : bons des SF.

2- Le marché financier

Les marchés financiers, ensemble des lieux où se négocient et s'échangent des capitaux à long terme entre
divers intervenants. Dans le vocabulaire courant, l'expression est synonyme de Bourse, ensemble des
espaces où se confrontent des offres et des demandes de produits financiers. Au sens strict, le marché
financier n'est qu'un compartiment de la Bourse, celui de l'émission des titres nouveaux, appelé « marché
primaire ». Ce marché est le plus important pour l'économie dans la mesure où il permet aux entreprises qui
le fréquentent de créer des actions ou des obligations afin d'augmenter leur capital ou de financer leurs
investissements, et à l'État de lancer des emprunts. Le compartiment appelé « marché secondaire », qui
concerne l'échange de titres déjà émis, l'achat et la vente de produits cotés en fonction de l'offre et de la
demande, correspondent pour sa part à la notion précise de Bourse. Les marchés primaire et secondaire
sont intimement liés car un épargnant ne souhaite acheter des titres sur le premier qu'à la condition de
pouvoir les revendre sur le second.

*La bourse

La bourse est un marché organisé où s'effectue l'échange des valeurs mobilières (action obligations)...grâce
a elle les détenteurs de titres sont assurés de pouvoir retrouver leurs liquidités s'ils le désirent ou d'opérer
facilement des modifications dans la composition de leur portefeuille de titre.

A- Historique et développement de la bourse des valeurs

1. L'historique :

Crée en 1929 à l'initiative des principaux banquiers de l'époque et sous l'appellation de office de
compensation des valeurs mobilières, la bourse de Casablanca avait pour objet principal de faciliter
l'échange et la négociation des valeurs mobilières. Avec le nombre grandissant de transaction une réforme
de structure est devenue impérative, l'office devint en 1949 l'office de cotation de valeurs mobilières, il fut
doté de la personnalité morale, de plus les séances de cotation qui étaient hebdomadaire devinrent
quotidiennes à partir
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En 1967 une nouvelle réforme a permis une réorganisation à la fois juridique et technique, définissant ainsi la
bourse de Casablanca comme un établissement publique
Got it! et modifiant sa dénomination qui devint bourse des
valeurs.
En 1993, et à l'image des grande places financières internationales - Européenne et Américaines- la bourse
des valeurs a connu une profonde restructuration caractérisée par la promulgation d'un ensemble de textes
de loi touchant à la fois le réglementaire et le technique et dont la concrétisation est intervenue
graduellement :

2. Les réformes réglementaires :

- Juillet 1994 : Création du CDVM

- Octobre 1994 : agrément des 12 premières sociétés de bourse.

- Février 1995 : création de la société professionnelle des sociétés de bourse

- Août 1995 : Création de la société gestionnaire, Société de la Bourse des valeurs mobilières

- Novembre 1995 : création des OPCVM

- Décembre 1996 : amendement de la loi 1993 et création du dépositaire central MAROCLEAR

- Août 1998 : Publication du règlement général de la bourse dans le Bulletin officiel.

- Avril 2004 : Amendement de la loi de 1993 et création de nouveaux marchés.

Les réformes techniques :

- La mise en place en 1997 du système de cotation entièrement électronique afin d'assurer une certaine
rapidité dans l'exécution des ordres et une transparence et sécurité pour l'investisseur.

- La dématérialisation des titres

- L'instauration de procédure de dénouement conforme aux normes internationales, avec un délai de j+3

- La délocalisation de stations de négociation. Ainsi, les sociétés de bourse négocient à partir de leurs sièges
en se connectant au serveur central de la bourse.

- Le démarrage du système de garantie de bonne fin des opérations.

- Le lancement de nouveaux indices et l'adoption de la capitalisation flottante dans leur mode de calcul.

B- Les intervenants de la bourse des valeurs de Casablanca

1. la société de bourse des valeurs de casablanca.

A partir du 21 septembre 1993, la bourse des valeurs de Casablanca n'est plus un établissement public mais
devient une société anonyme dite « société gestionnaire », appelée « la société de bourse des valeurs de
Casablanca », dont le capital est fixé a 11818300 de dirhams est souscrit dans son intégralité et à part égale
par les sociétés de bourse agrées. Elle a pour mission de :

Ø Prononcer l'introduction et la radiation des valeurs mobilières à la cote officielle ;

Ø Fixer les règles de fonctionnement du marché ;

Ø Veiller à la conformité des opérations effectuées par les sociétés de bourse au regard de la loi et
règlements en vigueur ;

Ø Porter à la connaissance
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Ø Suspendre la cotation d'une ou plusieurs valeurs mobilières et l'ensemble des transactions attachés.
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2. l'autorité de surveillance du marché : le CDVM
Dans toutes les bourses du monde, il existe en principe un organe chargé du contrôle de l'information et de
la protection de l'épargnant. D'où la mise en place pour la bourse des valeurs de Casablanca du CDVM.

Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières est l'équivalent de la Security Exchange Commission
(SEC) aux USA et de la Commission des Opérations de Bourse (COB) en France.

Il est chargé de la surveillance » de la règlementation et du fonctionnement des transactions sur le marché.

o Les missions du CDVM en matières boursières se situent dans quatre directions :

Ø Veiller à l'amélioration de la qualité des informations fournies par les sociétés


cotées, par des vérifications et investigations auprès des entreprises concernées ;

Ø Veiller au bon fonctionnement du marché par le contrôle du fonctionnement de la


BVC et les variations des cours ;

Ø Veiller à la protection de l'épargne investie en valeurs mobilières ou un autre


placement donnant lieu à un appel public à l'épargne (OPCVM) ;

Ø Veiller au respect de la procédure de déclaration du franchissement des seuils par


les actionnaires de sociétés cotées.

o Les fonctions du CDVM consistent à :

Ø Instruire les demandes d'agrément des OPCVM ;

Ø Effectuer des enquêtes auprès des personnes morales faisant appel public à l'épargne et des sociétés de
bourse ;

Ø Viser les notes d'information d'introduction d'actions ou d'autres titres à la cote officielle ;

Ø Prononcer des sanctions pécuniaires à l'encontre des personnes en infraction avec ses règlements ;

Ø Publier chaque année un rapport sur les activités et sur les marché&s placés sous son contrôle.

3. Les sociétés de Bourse

Les sociétés de bourse remplacent les anciens intermédiaires de bourse. Elles détiennent le monopole de la
négociation des valeurs mobilières admises à la cote. Elles ont pour principal objet l'exécution des
transactions sur les valeurs mobilières. Elles se rémunèrent par la perception d'une commission de courtage
et de droit de garde.

o Elles peuvent en outre :

Ø Participer au placement des titres émis par des personnes morales faisant appel
public à l'épargne ;

Ø Assurer la garde des titres ;

Ø Gérer des portefeuilles de valeurs en vertu d'un mandat ;

Ø Conseiller et démarcher la clientèle.

o Elles sont tenues :

Ø Constituer des dépôts de garantie destinés à couvrir les positions nettes non
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Ø Contracter une assurance couvrant les risques de perte, de vol ou de destruction de


Got; it!
fonds et des valeurs qui leurs sont confiées
Ø D'instituer un fond de garantie destiné à indemniser la clientèle des sociétés de
bourse mises en liquidation.

o Et d'adresser au CDVM :

Ø Les bilans, les comptes produits et charges, les états de solde de gestion, les
tableaux de financement, et de publier ces résultats dans un journal d'annonce légale ;

Ø La liste des actionnaires ou porteurs de parts détenant une participation égale ou


supérieure à 5% du capital.

4. les Organismes de Placement Collectifs en Valeurs Mobilières « OPCVM »

Afin de faciliter l'investissement en actions et en obligations de nouveaux instruments, de placement, appelés


organismes de placement collectif en valeurs mobilières, ont été mis en place en 1995. Ils s'adressent aux
épargnants n'ayant pas suffisamment de temps à consacrer à la gestion d'un portefeuille individuel d'action
et/ou obligations ou n'ayant pas une épargne suffisamment importante pour ouvrir un compte géré par une
société de bourse. L'OPCVM présentent pour l'investisseur potentiel trois principaux avantages que l'on
désigne par les trois « S » :

Ø Simplicité, en permettant aux épargnants d'investir leur épargne en valeurs mobilières sans supporter les
soucis de la gestion de portefeuille ;

Ø Souplesse, en offrant une réelle liquidité en cas de désinvestissement. La contrainte de l'offre et la


demande n'est pas prise n'est pas prise en compte puisque les OPCVM sont tenus de racheter les parts dés
que l'investisseur en fait la demande.

Ø Sécurité, en possédant des portefeuilles diversifiés et variés ; ils reposent avant toute chose, sur la
sécurité de l'épargne, la gestion des portefeuilles étant assurée par les professionnels de la bourse.

La loi distingue deux types d'OPCVM les Fonds Communs de Placement (FCP) et les Sociétés
d'Investissement à Capital Variable (SICAV).

Ø Les Fonds Communs de Placement : ce sont des copropriétés de valeurs mobilières et de liquidités dont
les parts sont émises et rachetés à tout moment à la demande de tout souscripteur ou porteur de parts, à un
prix déterminé. Les opérations d'un FCP sont réalisées par l'entremise d'un établissement de gestion qui agit
comme mandataire au nom de ce fonds.

Ø Les Sociétés d'Investissement à Capital Variable : ce sont des sociétés anonymes qui ont pour objet
exclusif la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières et de liquidités, dont les actions sont émises et
rachetées a tout moment, à la demande de tout souscripteur ou actionnaires, à un prix déterminé.

5. l'association Professionnelle des Sociétés de Bourse

Fondée en 1995, l'APSB est un organisme qui regroupe l'ensemble des intermédiaires opérant à la Bourse
des Valeurs de Casablanca.

Porte parole des opérateurs de bourse vis-à-vis des autorités de tutelle a savoir le ministère des finances et
le CDVM, elle a pour objectifs d'exprimer les points de vues des professionnels sur l'évolution des métiers du
marché financier et de défendre les intérêts collectifs et individuels de ses membres.

Elle a aussi pour mission d'informer ses adhérents des différentes modifications affectant leur métier et son
environnement et de les aider à en apprécier les conséquences à travers l'organisation de séminaires et de
conférences

Elle veille
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6. les Etablissements Collecteurs-Dépositaires
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Il s'agit principalement des établissements bancaires. Les banques jouent un rôle actif dans la collecte des
ordres de leur clientèle grâce o l'expérience de leurs services des titres mais aussi à l'importance de leur
réseau qui comprend 1414 guichets repartis à travers tout le royaume.

Les établissements bancaires ont assurés et depuis longtemps, le rôle de dépositaire et de conservateur des
titres.

7. le dépositaire central MAROCLEAR

Le dépositaire central institué en Janvier 1997, dénommé MAROCLEAR, sous forme de société anonyme au
capital de 20 millions de dirhams est considéré comme le centre de passage des transactions relatives aux
valeurs mobilières.

Ses principales missions sont :

Ø Réaliser tous actes de conservation adaptés à la nature et à la forme des titres qui lui sont confiés ;

Ø Exercer des contrôles sur la tenue de la comptabilité titres des teneurs de compte ;

Ø Administrer les comptes courants de valeurs mobilières au nom de ses affiliés.

C- La structure et l'organisation du marché boursier

A la bourse de Casablanca, les titres sont échangés au comptant sur deux types de marché, les règles de
fonctionnement du marché central et du marché de blocs sont clairement explicitées dans le Règlement
général de la Bourse des valeurs, le règlement général qui est actuellement en vigueur a été approuvé par
arrêté du ministre des Finances et de la Privatisation le 22 novembre 2004.

1. Le Marché Central :

Appelé aussi marché officiel, le marché central est le lieu de confrontation de l'ensemble des ordres sur les
valeurs mobilières inscrites à la cote. C'est un marché au détail sur lequel tout intervenant peut acheter des
titres, soit à l'unité soit en quantité. Le règlement et la livraison des titres étant simultanés, le dépôt des titres
et la disponibilité des capitaux doit correspondre à l'ordre de négociation. En effet, l'ensemble des ordres de
bourse est centralisé dans un carnet d'ordres unique qui permet de confronter l'offre et la demande et
d'établir un prix d'équilibre.

Pour résumer, la Bourse de Casablanca est un marché centralisé dirigé par les ordres par opposition au
marché dirigé par les prix.

2. Le Marché de blocs :

Assimilé au marché de gré à gré, le marché de bloc permet la négociation par entente directe des valeurs
mobilières inscrites à la cote, et dans lequel sont négociés des blocs de titres dans les conditions de cours
issues du marché central.

Les opérations sur le marché de clocs doivent respecter, sauf cas très particuliers, les conditions suivantes :

Ø Porter sur un nombre de titres au moins égal à la Taille Minimum de Blocs (TMB), définie par la bourse de
Casablanca ;

Ø Etre conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix issue de la feuille du marché central.

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Au terme de cet essai, il est légitime de poser certaines questions, pourquoi on s'intéresse au financement et
au moyen de financement ? bien sur pour la croissance économique et en général c'est le développement.
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Le Maroc s'est engagé dans le processus de développement régional. La régionalisation constitue, selon les
termes du plan de développement économique et social (2000-2004), « une orientation décisive d'une
stratégie de développement globale et multidimentionnelle afin de faire face aux défis internes et externes.
Ceci exige la mobilisation des volontés et des efforts des différentes forces vives et agissantes de la société
civile marocaine et leur intégration collective dans les processus complexes du développement ».

Dans cette perspective les acteurs de différents secteurs (public et privé) doivent participer au
développement du pays, et surtout avec le lancement de l'initiative nationale de développement humain
qu'est lancée par Sa majesté le Roi Mohamed VI lors de son discours du 18 mai 2005, constitue une
démarche résolument novatrice de développement global du pays, en particulier dans les zones ou demeure
encore un retard économique et social prononcé.

Enfin on peu conclure que les deux secteurs (public et privé) sont complémentaires en matière de
développement économique, et surtout après le traitement de différents organismes des deux secteurs et
leurs moyens de financement qu'est en contre partie l'investissement et a la fin c'est le développement
attendu concernant les deux secteurs, mais le Maroc est encore assez loin de réaliser un développement
durable et globale a l'exception de 7/8 ans avec la rentré massive des devises après la politique de
privatisation et les recettes de tourismes et encore les transferts des MRE, sans oublier de dire que le Maroc
a réaliser cette année un taux de croissance réelle de 8,1% .

Le Maroc a lancé, avec succès, plusieurs chantiers de réforme visant l'accélération de la croissance
économique et la création d'emplois. Le pays doit cependant, déployer plus d'efforts pour relever de
nouveaux défis pour renforcer le taux de croissance économique. Dans son rapport du 30 mai 2006, la
Banque Mondiale souligne la nécessité de mettre rapidement sur pied une logistique commerciale
performante.

BIBLIOGRAPHIE
Les ouvrages

· BERRADA M. A. (1998), « les nouveaux marchés des capitaux au Maroc ».

· CADART N. (1989), « Le dictionnaire de votre argent ».

· CAPUL J.Y. et GARNIER O. (2002), « Dictionnaire d'économie et de sciences sociales », HATIER.

· HARAKAT M. (Greupe 2002), « Stratégie et organisation des collectivité locales au Maroc », groupement de
recherche sur l'économie urbaine, régionale et de l'environnement.

· KARIM M. (2006), « Management des finances publiques au Maroc : contexte actuel et évaluation »,
première édition.

· OTTAVJ C. (1999), « Monnaie et financement de l'économie », 2° édition, Hachett supérieur.

· TAZI K. (1997), « La monnaie, une approche actuelle de l'économie monétaire ».

Annexes

Annexe1 : LOI N° 34-03


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RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS
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DE CREDIT ET ORGANISMES ASSIMILES

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