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Existentialisme

L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire très rependu en France à la fin de


le Seconde Guerre Mondiale.

Emmanuel Mounier affirme dans l’ouvre Introduction aux existentialismes que


l’existentialisme est un courent pour lequel le problème essentiel n’est pas l’existence dans
tout son extension, dans tout son etendue, mais l’existence de l’homme dans une situation
concrète ou l’existence de l’homme dans l’histoire.

L’oevre existentialiste se présente comme une interrogation sur le liberté de l’homme, soumis
à des situations extremes, limite, situations qui peuvent etre et qui sont sa condition.

Il y a deux directions essentielles de l’existentialisme:

 L’existentialisme chrétien
 L’existentialisme athée

Sartre fait partie de la direction de l’existentialisme athée, qui refuse toute possibilité de
l’existence de Dieu.

L’existentialisme prend son origine dans la phénoménologie, conception philosophique qui se


développe à partir du XIXème siècle.

La première question posée par Sartre est : qu’est-ce que l’homme ? Il répond que l’homme
n’est rien, “rien” au sens où c’est à l’homme lui-même de se définir. C’est grâce au néant que
la condition humaine, en tant que liberté, peut être. L’existence, nous dit Sartre, précède
l’essence. L’homme n’est donc pas conditionné à une essence prédéterminée qui le
déterminerait. Aucun précepte, ni ordre préétabli, n’est à la gouvernance d’une destinée
humain. Pour Sartre, il n’y a d’ailleurs pas de destin, car rien n’est écrit, mais un avenir,
rythmé par le projet que porte chaque sujet. Sartre va jusqu’à définir l’homme comme « un
projet qui se vit subjectivement ». Avec l’existentialisme, il entend avant tout rendre à
l’homme sa liberté. Autrement dit, l’homme est la somme de ses actes, étant entendu qu’il
dispose d’une liberté absolue pour les accomplir.

A l’instar de Camus dont il fût l’ami un temps donné avant de le dénigrer, Sartre conclut que le monde est silencieux, et qu’ainsi
ce silence laisse à l’homme le soin de se prendre en charge. Mais cette charge vaut responsabilité ; c’est le prix à payer pour la
liberté, tout comme l’angoisse qui est corrélée au libre-arbitre. En effet, l’individu est responsable de ce qu’il devient, mais cette
perspective effraie. Rien ne nous informe sur les choix à faire alors que c’est bien le choix, pour Sartre, qui guide une existence
libre. Ainsi, le sentiment d’angoisse s’alimente de la crainte de l’avenir.

Et Sartre n’en reste pas là. Il entrevoit une autre source angoissante, qu’il appelle la « néantisation », et qui comme la peur du
futur, est attachée à la liberté. L’homme, en s’interrogeant sur lui-même, en ayant conscience de soi, fait exister ce qui n’est pas,
il invente du néant, et cela le touchant personnellement, il s’écarte de ce qu’il est réellement. Cette néantisation est-elle
définitivement une voie sans issue ? Bien au contraire nous dit Sartre, car c’est parce que nous pouvons penser ce que nous ne
sommes pas que nous sommes libres.

La liberté a donc un côté effrayant, ce qui laisse à penser pour Sartre que tous ceux qui énoncent des idées déterministes ne font
que créer de la nécessité pour échapper à l’angoisse. Ils font selon lui preuve de « mauvaise foi ». Lui par contre nous conseille
de ne pas refuser la liberté, parce que c’est grâce et avec elle que la vie prend du sens et qu’elle se construit selon des valeurs
choisies. Telle est sa conclusion, et parce qu’elle s’adresse à tous les hommes concernant leur bien-être, l’existentialisme est un
humanisme.

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