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LA VALEUR D’UNE CEINTURE

Nous vous présentons une brève analyse sur la valeur physique et morale
des sept différentes couleurs de ceinture de karaté. Chacune de ces
couleurs symbolise un différent niveau de progression dans l’évolution du
karatéka, ce qui lui permet de se situer par rapport à son rendement et à
sa maîtrise de cet Art Martial.
Ceinture blanche

La ceinture blanche est bien sur le premier pas à franchir en karaté et peut-
être le plus difficile à faire puisque c’est à ce stade-ci qu’il fait prendre la
décision de s’inscrire à un cours de karaté. Il est normal pour le débutant
qui s’inscrit de ressentir une espèce de crainte car il a l’impression de
pénétrer dans un monde inconnu et mystérieux. Cela est probablement dû
au fait qu’il ne connaît du karaté que quelques notions vagues provenant
soit de films ou de témoignages, parfois épiques, racontés par des amis ou
des parents.
Si un individu s’inscrit, c’est parce qu’il a décidé de s’embarquer. C’est
pourtant avec une certaine appréhension qu’il nouera sa ceinture blanche
autour de sa taille lors de son premier cours. Il est vrai qu’il devra
totalement se fier à une personne qu’il ne connaît pas, son instructeur. En
principe, c’est ce dernier qui le guidera vers l’obtention de la première
ceinture qu’il aura à gagner, la jaune.
Cette première étape est celle pendant laquelle le karatéka débutant
apprendra les différentes techniques de base, ce sera son premier
apprentissage. Cette période est souvent douloureuse pour le corps
puisque dans la majorité des cas, le débutant se présente en plus ou moins
bonne condition physique (surtout chez les adultes). Il lui faudra alors
faire des efforts soutenus pour remettre en bonne marche cette magnifique
machine qu’est le corps humain. C’est ainsi que chacun de ses efforts finira
par lui apporter une satisfaction morale et physique tout en le rapprochant
vers l’atteinte de son premier objectif en karaté.
C’est durant cette période que certains trouveront la motivation de
continuer et d’aller plus loin tandis que d’autres abandonneront purement
et simplement. Il est toutefois recommandé à ces derniers de se rendre au
moins à la fin de la première session, ainsi, auront-ils peut-être le temps
d’entrevoir ce qu’est la philosophie du karaté et l’effet bénéfique qui en
découle.
Ceinture jaune

L’obtention de la ceinture jaune vient couronner les premiers efforts du


karatéka. C’est son premier examen, son premier passage de grade. Ce
premier test n’est pas facile, car l’élève se sent jugé par son instructeur et
ses camarades de dojo, c’est énervant. Il sort cependant grandi de cette
épreuve et il a déjà un résultat concret après seulement quelques mois
d’apprentissage. C’est sa première victoire sur lui-même, car se vaincre
soi-même est le premier but du karaté. Cet accomplissement lui permet
déjà de mieux se connaître, tant au niveau moral que physique.
C’est à partir de ce moment que l’élève a vraiment l’impression de
commencer à faire du karaté. L’enseignement qu’il reçoit est plus
intéressant puisque les techniques qu’il apprend sont plus avancées et plus
dynamiques. On lui permet de faire du combat contrôlé, il peut donc
mettre en application ce qu’il a appris. Au cours des prochains mois, il
développera une nouvelle assurance, sa confiance en lui-même sera plus
forte.
Ceinture orange

L’examen pour l’obtention de la ceinture orange ne semble pas, à priori,


aussi important que le précédent, c’est en effet la deuxième fois que le
karatéka passe un examen, c’est moins impressionnant. C’est pourtant à
partir de ce moment que le karatéka se départit progressivement de son
étiquette de débutant et qu’il commence à définir son style de karaté.
Effectivement, durant cette étape, il devient de plus en plus conscient de
ses capacités, il comprend mieux les techniques et par le fait, il exécute
avec une plus grande facilité. Bref, il devient vraiment plus efficace.
Il est aussi en meilleure condition physique, ses réflexes sont donc plus
aiguisés et ses mouvements plus coordonnés. Enfin, dans le combat, il
commence à se fier à son instinct, c’est le déclenchement de l’Harmonie
Esprit-Corps. Il se dirige alors vers l’une des étapes les plus importantes et
la plus cruciale de sa jeune carrière de karatéka, l’étape du milieu : la
ceinture verte.
Ceinture verte

Au karaté, chacune des ceintures a son importance, mais il y en a trois qui


se distinguent comme primordiales. La première, la blanche peut être
comparée aux fondations d’une maison ; la deuxième, la verte, représente
les murs de cette maison ; tandis que la troisième, la noire, est le toit.
Malheureusement, cette étape a aussi un côté obscur, c’est celui de
l’abandon. Il faut comprendre, qu’à ce stade-ci, le karatéka a acquis une
certaine maîtrise du karaté, il contrôle un large éventail de techniques qu’il
exécute avec efficacité et qui lui deviennent progressivement instinctives.
Il se sent à l’aise dans cette discipline et peut, en cas de coup dur, bien se
défendre et se tirer d’affaire. C’est à ce moment que plusieurs croient qu’ils
possèdent un bagage technique et spirituel satisfaisant, voir sufisant.
S’ensuit alors une période de stagnation durant laquelle l’élève se sent plus
ou moins motivé. Il ne voit plus sa progression aussi facilement qu’il
pouvait la constater au cours des étapes précédentes, surtout s’il pratique
le karaté seulement deux fois par semaine. Pour beaucoup, c’est l’abandon.
Il faut toutefois ajouter que celui qui abandonne à ce stade-ci s’était peut-
être inconsciemment fixé comme objectif de simplement améliorer sa
forme physique et d’aller chercher un bon bagage d’auto-défense, il l’a
donc atteint. Il lui manque alors cette étincelle, cette motivation physique
et morale, qui lui permettrait de se rendre à la prochaine étape avec entrain
et énergie, soit de poursuivre sa marche vers le sommet.
En fait, cette étincelle qui allume ceux qui poursuivent peut se résumer en
deux mots : temps et persistance.

Ceinture bleue

La ceinture bleue ressemble, en quelque sorte, à la ceinture orange, elle est


coincée entre deux étapes considérées comme cruciales. En effet, elle suit
l’étape du milieu et précède l’étape de la ceinture brune, celle qui
permettra au karatéka de se préparer à son examen de ceinture noire. C’est
toutefois durant cette période que le karatéka se démarque du groupe et
qu’il s’élève un cran au-dessus des ceintures moins élevées. Il raffine ses
techniques tant au niveau de la concentration mentale (stabilité
émotionnelle et détermination), de l’exécution des mouvements
(précision, puissance et équilibre) et de l’enchaînement de ceux-ci
(fluidité). Cette étape, qui souvent se passe sans bruit, lui sert d’assise ou
de tremplin pour se lancer vers l’étape ultime qui, au fait, n’est plus très
loin.
Il y a peu d’élèves qui se rendent à cette étape et ceux qui s’y rendent ont
le privilège de commencer à vivre leur karaté à plein et de s’approprier un
style qui leur est unique. C’est le moment où l’élève doit se prendre en main
et se conditionner physiquement et mentalement à se dépasser, à aller
chercher encore beaucoup plus. Enfin, à ce stade-ci, il y a un autre volet
important qui s’ajoute à l’apprentissage du karatéka, il devient assistant-
instructeur en formation. Aider les instructeurs à donner des cours est très
enrichissant pour l’élève. Il n’y a, en effet, rien de mieux que d’avoir à
expliquer un mouvement à d’autres pour s’en assurer la maîtrise.
Ceinture brune

Cette période est sûrement la plus motivante pour le karatéka, mais elle
est cependant aussi la plus longue (au moins 12 mois). Le karatéka
ceinture brune possède un excellent bagage technique, il connaît bien la
philosophie inhérente au karaté et celle propre à son style, il est donc en
mesure de bien sentir son karaté. De plus, le fait d’avoir joué le rôle
d’assistant-instructeur pendant une année lui a permis d’approfondir sa
connaissance du style de karaté qu’il pratique, tant au niveau pratique que
théorique. Il s’approche, pour ne pas dire tout près, de l’étape qui lui
permettra de couronner tant d’années d’efforts. Cependant, combien
parmi ceux qui se rendent à ce point ont réalisé ou réaliseront que
l’obtention de la ceinture noire ne doit pas être considérée comme une
étape finale, mais comme un nouveau début.
Il s’agit donc pour le karatéka d’une période de réflexion, d’attente, de
rétrospective et de fin polissage. Cet ensemble doit être accompagné d’un
effort constant et poussé à fond, il ne doit pas craindre l’épuisement. À ce
stade-ci, l’élève doit savoir que son corps et son esprit (en Harmonie), sont
aptes à fournir l’énergie nécessaire pour l’application presque parfaite des
différentes techniques de cet art martial.
Ceinture noire
Obtenir sa ceinture noire est une immense victoire, c’est en fait, une
victoire presque totale du karatéka sur lui-même, une culmination de tous
ses efforts. Il est difficile de décrire l’état qui envahit celui qui atteint cette
ultime étape, il faut réellement le vivre pour sentir à quel point cela
apporte un bien-être physique et mental. Et pourtant, il n’y a qu’un élève
sur deux à trois cents qui obtient sa ceinture noire. Une chose est certaine,
c’est qu’on ne peut pas atteindre ce but sans s’être entraîné pendant au
moins cinq ans (à deux fois par semaine).
Cela veut aussi dire que l’on a laissé derrière soi au moins quelques
périodes de découragements et de frustrations et que l’on a fait un certain
nombre de sacrifices tant au niveau de la famille, des loisirs et du travail.
Atteindre cette ultime étape signifie que l’on est arrivé à dompter son corps
et son esprit afin qu’ils se fusionnent et ne forment qu’Un. Au début, cette
Harmonie esprit-corps ne sera peut-être évidente que dans la pratique du
karaté, mais à long terme, elle devrait progressivement être présente dans
toutes les facettes de la vie du nouveau maître karaté. C’est, en effet, à
partir du moment qu’il est ceinture noire que le karatéka commence
vraiment à intégrer le karaté à son mode de vie.
C’est maintenant sa responsabilité de promouvoir le style Yoseikan et de
communiquer son savoir et son expérience aux autres karatékas moins
avancés. Il doit être fier du style de karaté qu’il a reçu en héritage de son
Sensei, en l’occurrence Sensei Joel Gariepy. Enfin, c’est à partir de ce
moment qu’il doit surtout compter sur lui-même pour assurer sa
progression et chercher à parfaire ses techniques et de les appliquer dans
le respect de la philosophie inhérente à son style

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