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Le Génie civil.

Revue générale
des industries françaises et
étrangères...

Source gallica.bnf.fr / Ecole nationale des ponts et chaussées


Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et
étrangères.... 1892/04/30.

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SOMMAIRE. — Art militaire : Le service militaire à l'Ecole centrale. Visite

; : :
(suite), p. 427; Paul FERRAND. — Correspondance L'aluminium, p. 431;

p. 417* Max DE NANSOUTY. — Métallurgie LesMécanique


A. Piat et ses fils, p. 419; Henri MAMY. — :
du Ministre de la Guerre et du Ministre de l'Industrie et du Commerce,
fours portatifs oscillants de
Camille FAURE. — Informations
vagues, p. 431.
Fabrication des SOCIÉTÉS
Filet flottant pour calmer la fureur des

Société des Ingénieurs civils, séance


:
cycles (suite et fin), p. 421; Félix BEAUJOUAN et Yves GUIDON. — Travaux
publics Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube à Heiligenstadt,
::
près Vienne (planche XXVlI); p. 425; — Les canaux et leurs progrès,
Ouro Preto et les mines d'or (Brésil)
SAVANTES ET INDUSTRIELLES,

du 21 mars 1892, p. 432; G. PETIT.



du 1ER avril1392, p. 432; P. JANNETTAZ. — Académie des Sciences, séance

p. 426; Max DE NANSOUTY. — Mines


BIBLIOGRAPHIE.
— Livres récemment parus, p. 432.
Planche XXVU Pont de François-Joseph, sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne.

ART MILITAIRE Génie Civil, où ils ont été exposés ou résumés à diverses reprisesC1).
Ceux qui veulent avoir de cette question une

appréciation complète
et motivée se reporteront avec intérêt aux remarquables discours de
M. Francisque Reymond, alors député, de MM. Berlhelol, Renaud,
L'ÉCOLE CENTRALE
LE SERVICE MILITAIRE A Sébline, Goblet et aux discussions qui ont suivi (2).
Visite du Ministre de la Guerre M. Cauvet, l'honorable Directeur de l'Ecole, et les Membres du
Conseil de perfectionnement, parmi lesquels le Président du Conseil,
et du Ministre de l'Industrie et du Commerce. M. Boutillier, Inspecteur général des Ponts et Chaussées, ne négligèrent
Le mercredi 13 avril, M. de Freycinet, Ministre de la Guerre, et aucun effort persuasif, non pas pour éviter aux élèves de l'Ecole Cen-
M. Jules Boche, Ministre du Commerce et de l'Industrie, ont visité trale l'accomplissement d'un devoir patriotique et sacré qu'ils reven-
H'co'c Centrale desArts et Manufactures dans le but de se rendre diquent avec ardeur, mais pour mettre ces jeunes gens en mesure

1. — Revue passée à l'Ecole Centrale par M. le Ministre de la Guerre le 13


FIG. avril 1892.

compte, par eux-mêmes, des progrès de l'instruction militaire donnée d'accomplir ce devoir dans la plénitude de leurs capacités et avec
aux élèves de l'Ecole et des résultats obtenus. toutes les ressources de leur instruction et de leur intelligence.
M. de Freycinet était accompagné de M. le généralMathieu, Direc- Il fut entendu finalement que tous nos jeunes élèves-Ingénieurs
teur de l'artillerie au Ministère de la guerre, et du colonel Pamard, contracteraient, lors de leur entrée à l'Ecole, un engagement de
chef du Cabinet. quatre années, et qu'à leur sortie de l'Ecole ils seraient versés dans
M. Jules Roche était accompagné de M. Favette, Directeur de l'en- l'arme de l'artillerie,où@ ils formeraient un excellent contingent d'offi-
seignement technique au Ministère du Commerce. ciers de réserve. L'exemple de leurs anciens, qui accoururent sous les
On sait qu'une des conséquences de la nouvelle loi militaire as- drapeaux, comme volontaires, en 1870, puis de ceux qui accomplirent
treignant, dans une entière égalité, tous les citoyens au service de
trois ans, a été l'institution d'un enseignement militaire complet pour (1) Voirle GénieCivil, tome X. no 15, p. 245; tomeXIII,no12, p. 182; tome XIV,
les élèves de l'Ecole Centrale. Nous ne rappellerons pas les arguments no3,p.39;tomeXVIII,no5, p. 72.
qui ont été mis en avant à ce sujet et que l'on retrouvera dans le (2) Journal officiel, 1888, p. 1 075 à 1 080.
Un
leur service comme engagés conditionnels, dans la période suivante, ses notes techniques et, par conséquent, agit sur son classement. la
permet de se rendre un0compte exact du parti que 1 armée peut tirer examen général sur les 57 leçons du cours est passé à la fin de
de cet élément technique, composé de jeunes gens travailleurs, ins- 3e année. Dans cette note d'ensemble de fin d'année, il est tenu
truits, actifs et présentant les solides garanties que donne l'enseigne- compte de notes particulières sur la manœuvre à pied, sur la ma-
d'artillerie, la tenue et le zèle, sur les aptitudes mili-
ment tout à la fois libre et sévère de l'Ecole Centrale. nœuvre sur

FIG. 2. — Manœuvre du mousqueton. FIG. 3.Î.— Manœuvres d'artillerie.

Le règlement intervenu à cet égard prescrit, comme nous le disions taires, enfin sur l'assiduité aux cours et la tenue des cahiers qui les
plus haut, que les élèves de l'Ecole Centrale recevront une instruc- relatent. Ces diverses notes particulières sont données par le com-
tion militaire complète. C'est une lourde tâche pour les instructeurs. mandant, le capitaine et les lieutenants. A la fin de la 3e année, la
Elle a pu être menée à bien grâce à la direction aussi savante que
dévouée de M. le commandant Lambert du 12e d'artillerie, assisté
de M. le capitaine Veyrines du 13e régiment, de deux lieutenants et
de maréchaux-de-logis instructeurs pris dans la brigade d'artillerie
de Vincennes (12e et 13e régiments).
Les manœuvres exécutées par les élèves comprennent :
note d'ensemble se combine encore avec la note de l'examen général
du cours et leur résultat vient influer sur le classement de sortie.
l'instruc-
tion à pied avec le maniement du mousqueton, du sabre et du re-
volver; enfin les manœuvres d'artillerie avec les bouches à feu. Pour

FIG. 4. — Revue de l'École Centrale. — Le défilé.

L'enseignement militaire forme un cours complet d'art militaire ces manœuvres, afin de donner la mesure de leur acquis, les élèves
et les manœuvres 2 heures.
Le cours théorique comprend :
pendant les trois années. Les leçons durent 1 heure et demie chacune
l'organisation militaire, principa-
lement celle de l'artillerie, en temps de paix et en temps de guerre,
et le service en campagne.
de 3e année servent de sous-instructeurs et s'en acquittent fort bien.
Entraînés par l'enseignement ferme et paternel, tout à la fois, de
M. le commandant Lambert, nos jeunes Ingénieurs fanatisent avec
entrain, suivant l'expression militaire. Leur bonne tenue sous les
armes, la correction d'allures qu'ils y acquièrent, ne seront pas sans
A la fin de chaque année, chaque élève reçoit une note d'ensemble augmenter encore leurs qualités traditionnelles, auxquelles on rend
qui, divisée par un coefficient convenable, s'ajoute à la moyenne de justice, dans leurs carrières d'Ingénieurs.
La Revue du 13 avril, dont notre gravure donne un aspect, mar- Ils exposent le creuset et le métal fondu à des séries de refroidis-
quera avec honneur dans les annales de l'Ecole Centrale. M. le Mi- sements, ce qui nécessite une consommation considérable de com-
nistre de la Guerre, après avoir assisté aux différents exercices et à un bustible.
défilé dont nos Ecoles militaires auraient envié la régularité, en raison Les creusets sont soumis à des variations de température qui déter-
des difficultés que présentait un espace restreint, s'est montré entiè- minent leur rupture fréquente.
rement satisfait et l'a nettement manifesté. Il a fait mieux encore en Les ouvriers chargés du travail et de la coulée sont exposés à un
déclarant, avec une spontanéité toute gracieuse, qu'en présence des rayonnement ardent et à des brûlures qui peuvent être fort graves.
résultats acquis, la loi devait être évidemment modifiée et qu'il Ces inconvénients et ces dangers ressortent très clairement de l'exa-
allait s'en occuper, afin que nos jeunes Elèves-Ingénieurs pussent men du travail.
recevoir un grade, le plus vite possible, à leur arrivée au régiment. L'ouvrier charge son creuset bien au centre du four et l'entoure
Cette bonne disposition de M. le Ministre de la Guerre serait la con- de combustible. La grille s'encrasse rapidement, en raison de l'im-
sécration de la profonde impression éprouvée par tous les témoins de pureté du coke, et le fondeur est obligé de la dégager à coups de
cette revue, où les élèves de l'Ecole Centrale ont prouvé que la jeu- ringard, au détriment du creuset et du coke, qui s'émiette à travers
nesse de nos grandes Ecoles techniques a réussi à se mettre à la la grille. De plus, le four devant rester ouvert pendant ce travail, le
hauteur du rôle patriotique que la loi militaire lui a attribué. creuset et le métal fondu subissent un refroidissement, qu'il faut
MAX DE NANSOUTY. compenser ensuite, et qui entraîne une perte de temps et de com-
bustible.
La fusion terminée, il faut sortir le creuset du four, pour effectuer
MÉTALLURGIE la coulée. Cette manœuvre n'exige qu'un seul ouvrier, si la conte-
et
nance du creuset est inférieure à 40 kilogr., deux ou trois ouvriers,
si elle est plus forte.
Le fondeur saisit le creuset avec des pinces spéciales, nommées
LES FOURS PORTATIFS OSCILLANTS « happes », l'extrait du fourneau, et coule le métal dans les moule*
de A. Piat et ses fils. préparés à cet effet.
Ici encore, le creuset est soumis à un refroidissement, d'abord par
L' « »
Artde la fonderie est resté très longtemps entre les mains le contact des happes froides, puis par l'action de l'air.
de quelques praticiens expérimentés, jaloux de leurs procédés, qu'ils La coulée terminée, on reporte le creuset dans le four, on l'équi-
divulguaient Je moins possible, et pendant que l'outillage mécanique libre, on le charge et on recommence une nouvelle opération. Le
se perfectionnait rapidement sous l'impulsion des Cavé, des Calla, des refroidissement que ce creuset a subi nécessite encore une dépense
Bouhey, etc., pour ne citer que la France, bien peu d'Ingénieurs supplémentaire de combustible.
songèrent à perfectionner celui de la fonderie, qui restait très rudi- Ces creusets, soumis à des variations assez brusques de tempéra-

FIG. 1. — Four portatif oscillant pour fonderies, système A. Piat et ses fils.

mentaire, tant au point de vue des procédés de fusion qu'à celui du ture, s'usent et se brisent rapidement. On admet, en général, qu'un
moulage proprement dit. creuset de terre réfractaire, pour le bronze, lorsqu'il a résisté à la
Il n'y a guère plus d'une vingtaine d'années que les idées de pro- première fonte, peut durer un jour, c'est-à-dire donner dix à onze
grès commencèrent à pénétrer dans les ateliers s'occupant de fonde- fontes. Les creusets de plombagine, qui sont plus chers, durent
rie, et non seulement les oubilots ont subi depuis cette époque de aussi plus longtemps; ils peuvent donner trente à quarante fontes.
sérieuses améliorations, mais encore des installations mécaniques Quand ils sont bien conduits et de bonne qualité, certains creusets
été montées dans les fonderies ;
importantes, comme celles destinées à la fabrication des tuyaux, ont
des machines à mouler, très ingé-
nieuses, ont été inventées pour l'exécution de toutes les pièces à ré-
font même plus de soixante fontes.
La manœuvre de la coulée expose les ouvriers à de graves accidents.
Non seulement ils sont soumis à une température très élevée, mais
pétition. Enfin, l'art du fondeur s'est enrichi de nombreux procédés la rupture du creuset entre leurs mains ou même une simple fausse
de troussage, au grand avantage des mécaniciens, qui évitent ainsi manœuvre peuvent les exposer à de terribles brûlures, dont on a
des modèles coûteux à établir et à garder. enregistré trop d'exemples.
;
La fonderie de bronze fut encore plus récalcitrante au progrès que
la fonderie de fer les anciens fourneaux de fusion, par exemple,
se sont conservés à travers les âges tels que les premiers ouvriers les
Avec ces fours, une fonte de bronze dure en moyenne une heure,
et la quantité de combustible employée est de 11 kilogr. pour 30 kilogr.
de fonte, soit une fraction de 36 et de 50% environ tout compris.
avaient construits, et on les retrouve encore dans un grand nombre Pour remédier aux divers inconvénients que nous venons de signa-
d'ateliers. C'est un simple massif en briques, dans lequel sont prati- ler, M. A. Piat, fondeur-mécanicien, à Paris, a inventé un four por-
quées des ouvertures protégées par un revêtement en briques réfrac- tatif oscillant, qui réalise une notable amélioration sur les anciens
;
taires. Une grille est disposée à la partie inférieure, pour recevoir le
creuset et le combustible un couvercle ferme la partie supérieure
enfin, les produits de la combustion s'échappent par un carneau spé-
cial, pour se rendre à la cheminée. Tel est le fourneau à air libre
; fourneaux. Il réduit considérablement les frais de production, il pro-
cure une fusion beaucoup plus rapide et permet, par cela même, aux
fondeurs en cuivre, de couler des pièces beaucoup plus lourdes qu'ils
ne pouvaient le faire jusqu'alors, sans recourir aux fours à réverbère.
dans sa simplicité primitive. On y a cependant apporté quelquefois Trois ou quatre fours permettent de couler des pièces de 1500 à
2000 kilogrammes.
une amélioration, en supprimant le carneau et la cheminée et en en-
voyant sous la grille de l'air sous pression. On a obtenu ainsi les Ce four portatif oscillant (fig.1) se compose d'une enveloppe carrée en
fourneaux à vent forcé, qui donnent une fusion plus rapide, mais tôle, entourée, à une hauteur convenable, par une ceinture en acier,
non plus économique. portant deux tourillons, qui permettent au four de basculer à l'aide d'un
Ces anciens fourneaux à creusets, ces « potagers », pour employer levier, et grâce auxquels on peut également soulever le four, au moyen
le terme consacré, présentent une série d'inconvénients assez graves. d'un appareil de levage et d'une anse en fer qui se monte sur les
collets des tourillons. L'enveloppe en tôle est doublée par une gar-toujours pour fondre la quantité de bronze que peut contenir le
creuset.
niture réfractaire intérieure, reposant sur cornière, qui forme la base
du four. Deux forts barreaux ronds, ajustés dans des renflements que On envoie le vent sous une pression de 12 à 18 centimètres d'eau.
porte cette cornière, reçoivent la partie de grille en acier qui porte Avec ce système, on arrive, d'après le constructeur, à fondre

;
le fromage et quatre ou six barreaux, suivant les dimensions du
four. Ces barreaux sont assez mobiles on peut les rapprocher ou
100 kilogr. de bronze en 15 à 16 minutes, avec une consommation de
coke qui, en marche normale, ne dépasse pas 15 0/0' C'est un résultat
remarquable qui n'avait pas encore été obtenu, et qui permet de
les éloigner, afin de faciliter les décrassages et la sortie des scories.
couler deux ou trois fois la contenance du creuset dans une poche
Sur la face avant du four, on a ménagé un orifice en forme de
bec, garni d'une pièce en terre réfractaire spéciale, et qui doit servir
avant que le métal se soit refroidi.
à la sortie du métal liquide. Le creuset, qui repose inférieurement Si l'on emploie plusieurs fours de 300 kilogr., l'on voit donc que
sur un fromage en plombagine, s'ajuste d'un côté auréfractaire, l'on peut couler des pièces d'un poids relativement considérable.
bec du four et
s'appuie, du côté opposé, contre un coin en terre Quand la fusion est terminée, on enlève la rehausse, on s'assure
placé
contre la paroi du four. qu'il n'y a pas de fissures mire le creuset et le bec, et, s'il y en a,
On peut se servir indifféremment de creusets en terre réfractaireon les bouche, on arrête le vent, on nettoie le bec avec un soumet,
ou de creusets en plombagine, cette dernière substance pouvant seuleon écume le dessus du bain et l'on procède à la coulée.
être employée pour les contenances supérieures à 60 kilogrammes. Quant au moyen employé pour effectuer la coulée du métal, c'est
Le four repose sur une plaque de fonte qui recouvre une chambre un appareil spécial, manœuvré facilement par un homme et grâce
auquel l'oscillation se fait à une hauteur du sol convenable pour que
à air dans laquelle on envoie, en le réglant par un registre en fonte,
le vent d'un ventilateur. la verse dans la poche s'effectue facilement.
On remarquera que la forme carrée du fourneau permet de réaliser Après chaque fonte, avant de recharger le coke, on a soin de rin-
une économie de combustible, puisque le coke se loge dans les coins garder dans les coins pour faire descendre le vieux coke et tomber les
et que la partie du creuset tangentielle aux parois du four peut en cendres. Toutes les deux ou trois fontes, on nettoie complètement le
être très rapprochée. feu en faisant osciller le four sur ses tourillons et écartant successi-
Pour monter un creuset en plombagine, on le pose sur un fromage vement tous les barreaux avec un ringard pour faire tomber les
de hauteur convenable et l'on effectue la jonction du creuset et du scories, ce qui se fait sans la moindre fatigue de la part de l'ouvrier
bec du four avec un mélange de sable réfractaire et de plombagine. et sans perte de combustible.
Ce mélange fondra au premier feu et soudera le bec et le creuset. En résumé, ces fours portatifs oscillants présentent une série
Les fuites qui pourraient se déclarer seraient bouchées facilement d'avantages sur les anciens fours potagers.
avec un peu de ce mélange ou encore avec du verre pilé. Au point de vue de l'hygiène et de la sécurité du travail, l'ouvrier

FIG. 2. — Cubilot-creuset système A. Piat et ses fils.

Le creuset étant mis en place, on allume un feu avec du charbon se trouve placé dans des conditions bien préférables, soit en ce qui
de bois et un peu de coke, sans dépasser le rouge-cerise, afin de bien concerne le rayonnement direct de la flamme, soit à l'égard des
le sécher et, lorsqu'il est absolument sec, on commence la fonte en brûlures provenant surtout de la rupture du creuset, du ringardage.
ouvrant progressivement le vent. et, au point de vue économique, la consommation de combustible est
Pour charger le coke dans le four, on couvre le creuset à l'aide de de beaucoup inférieure à ce qu'elle est avec les anciens fours; la rapi-
l'entonnoir en tôle et l'on verse le coke tout autour à l'aide d'un dité de la fusion est beaucoup plus grande et la qualité du métal
panier ayant, autant que possible, la contenance nécessaire. n'est nullement altérée. Les déchets sont moins nombreux. On peut,
Jusque-là, ce four, tel que nous venons de le décrire, réalise un avec ces appareils, couler de grosses pièces sans avoir besoin de
avantage sérieux sur les anciens « potagers », mais l'on comprend, recourir au four à réverbère. Il y a, enfin, une réelle économie de
jusqu'à un certain point, que, tel quel, il n'ait pas été adopté univer- main-d'œuvre.
sellement par les fondeurs, car, d'une part, la fusion se faisait encore Cubilot-creuset. — Le fourneau que nous venons de décrire est des-
trop lentement et, d'autre part, l'emploi de la grue pour les manœuvres tiné à la fusion du cuivre et de ses alliages. On peut l'employer éga-
était assez gênant.
lement à la fusion de la fonte de fer et dç la fonte malléable en le
M. A. Piat a complété et perfectionné son appareil par l'emploi combinant avec un petit cubilot spécial. L'appareil prend alors le
d'une rehausse et d'un système de levage évitant la grue. La rehausse
est une espèce de creuset, percé d'un trou au centre de son fond, et nom de cubilot-creuset qui est un véritable cubilot de laboratoire, per-
mettant d'obtenir des coulées de fonte d'une qualité absolument dé-
que l'on dispose audessus du véritable creuset. Des ouvertures sont finie, ce dont on n'est jamais sûr avec les grands cubilots, et, de
disposées sur son pourtour à une hauteur convenable. A la partie plus, des fontes d'une qualité supérieure, le métal ne subissant que
supérieure, deux trous sont percés dans les parois et servent, au fort peu de temps le contact, toujours nuisible, du coke.
moyen d'un ringard, à enlever la rehausse ou à la poser sur le tour. Le four proprement dit reste le même, l'appareil de levage égale-
Le métal à fondre n'est plus introduit directement dans le creuset, ment; mais il est surmonté, comme l'indique la figure 2, d'un cubilot
mais dans cette rehausse. de petites dimensions muni d'une soufflerie Voisin et dont le fond est
Aussitôt qu'on a donné le vent, les flammes viennent passer avec percé
de d'un trou. Ce cubilot est porté par une colonne creuse, qui sert
force par les ouvertures ménagées sur le pourtour de la rehausse, conduite de vent et autour de laquelle il peut pivoter, une fois
lèchent directement le métal, le chauffent et le fondent rapidement. Il que la coulée est terminée. Une vis permet de soulever légèrement
coule alors dans le creuset, dont la mission se borne à le recevoir et
à l'entretenir à l'état de fusion.
le cubilot au-dessus du four, pour faciliter sa rotation. Quant à l'in-
troduction du vent, on peut la régler à volonté au moyen d'un robinet.
Lorsqu'on emploie la rehausse, la charge primitive de coke suffit On souffle en même temps dans le cubilot et sous le four portatif;
au bout de 10 minutes environ, lorsque le fond du premier est bien
chaud, on charge la fonte dans ce cubilot, en alternant avec le coke,
l'indique du reste, tangentiellement à la joue du moyeu ;
parallèles deux à deux, et dirigés la moitié dans un sens, l'autre
moitié dans l'autre.
ils sont

comme dans les grands appareils du même type. Le moyeu est entièrement en acier forgé d'une seule pièce; les joues
Si l'on opère sur des fontes siliceuses chaudes, on peut couler di-
rectement le métal dans une poche préalablement chauffée et garnie sont très minces et constituent deux plateaux dont les bords sont
avec une forte épaisseur de terre. On évite ainsi la dépense du percés d'une série de petits trous destinés a- re-
chauffage du creuset et l'usure de celui-ci. cevoir les têtes des rayons qui, à cet effet, sont
La dépense de coke est alors de 16 %; c'est à peu près la quantité renforcées et coudées d'équerre.
normale consommée dans les grands cubilots, allumage compris. La tension s'opère au moyen d'un petit écrou
Mais si l'on opère sur des fontes aciéreuses, il est nécessaire, pour reposant à l'intérieur de la jante et dans lequel
avoir une fonte bien chaude et bien fluide, de laisser tomber le se visse le rayon.
métal dans le creuset et alors la consommation de coke varie de Pour les jantes creuses et plus spécialement
30 à 40 On peut fondre 100 kilogr. de fonte aciéreuse en 30 mi- pour les bandages pneumatiques, M. Clément
nutes. emploie un petit écrou spécial qu'il vient de faire
Le four oscillant portatif et le cubilot-creuset de M. A. Piat sont breveter récemment. Cet écrou (fig. 12) estd'une
appelés à rendre de réels services à la fonderie qui a déjà su les extrême commodité, car il permet d'opérer la
apprécier, du reste, car plus de 200 fours fonctionnent depuis l'Ex- tension d'un rayon ou son remplacement en cas

;
position de 1889 tant en France qu'en Allemagne, en Italie, en An-
gleterre leur usage a commencé à se répandre d'une manière gé-
nérale dans cette industrie, et il est probable qu'il y prendra une -
d'accident, sans qu'il soit besoin pour cela d'en-
lever préalablement le bandage en caoutchouc, ce
FJG.1f. serre-rayons. qui est impossible avec tout autre système de
grande extension lorsque les industriels se seront rendu compte des rayon et d'écrou.
avantages sérieux que ces appareils leur présentent, à tous les points Le cintrage des jantes s'opère de la façon ordinaire au moyen d'une
de vue. machine à cintrer munie de rouleaux portant des cannelures appro-
Henri MAMY, priées au profil des diverses formes et dimensions de jantes.
Ingénieur des Arts et Manufactures. Les deux extrémités sont amincies en sifflet, réunies au moyen
d'une légère rivure, puis soigneusement brasées.
Le point où s'est opérée la brasure est ensuite limé de façon à faire
disparaître toute aspérité et à rendre le profil
MÉCANIQUE rigoureusement exact.
Ce procédé est celui généralement employé
presque partout. Il en est un autre, tout nouveau,
FABRICATION DES CYCLES et basé sur l'emploi de l'électricité, dont il est
maintenant fait usage dans les ateliers de la maison

chouc..:
(Suite et fin1.) Clément. C'est la maison Thomson Ouston, de
Roues. — Les roues des cycles modernes sont
entièrement métal- Boston, qui a résolu ce difficile problème.
liques, à l'exception toutefois du cercle de roulement qui est en caout- Les deux parties à souder sont rapprochées bout

Une roue se compose de quatre parties


jante et le bandage en caoutchouc.
le moyeu, les rayons, la :
à bout et maintenues au moyen de contre-poids
bien réglés une pièce de forme leur sert d'assise,
Un commutateur permet de produire une chaleur
Les moyeux se font en bronze ou en acier. d'intensité variable et de porter au blanc soudant
Les rayons sont constitués par de minces fils d'acier étirés à froid les parties à souder. Un marteau mû par excen-
et possédant une résistance pouvant atteindre jusqu'à la chargeénorme FIG.12.—Écrou
trique aplatit ensuite le.léger bourrelet produit par
de 125 kilogr. par millimètre carré de section. cette soudure.
lis sont fixés d'une part au moyeu, de l'autre à la jante, qui aflecte de tension «Clémentc. Les jantes sont ensuite calibrées et mises bien
généralement une forme en u, soit pleine au rond sur une forme conigue en fonte: elles
(fig. 8), soit creuse (fig. 9et10); dans ce sont de plus parfaitement dressées sur le marbre, de façon à obtenir
dernier cas, elle est formée par un tube des cercles mathématiquement ronds et absolument plans.
de très mince épaisseur étiré à froid et Une machine encore très intéressante dans cette fabrication est la
du profil nécessaire pour recevoir le machine à percer, qui permet de percer simultanément deux trous,
bandage en caoutchouc. en leur donnant l'inclinaison nécessaire pour que le rayon ait exac-
tement la direction nécessaire pour aboutir au moyeu.
Rayons. — Jusqu'à ces temps derniers, -
FIG.8. Jante pleine
Cette machine (fig. 13) se compose d'une poupée portant d'un côté
tous les fabricants de vélocipèdes étaient pour caoutchouc creux 32 HI/m. un plateau diviseur, et de l'autre un second plateau muni à sa cir-
tributaires des Anglais pour les rayons,
comme de beacuoup d'autres accessoires
entrant dans la vélocipédie.
Les rayons travaillent dans des condi-
tions de fatiguevariantavecchacun d'eux.
Un spécialiste bien connu, M. Jonte, In-
génieur, ancien directeur, à Paris, des
Forges de Franche-Comté, qui s'est spé-
cialement occupé des fils pour les ponts FIG.9.—Jante creuse
suspendus, la télégraphie, a déterminé pour caoutchouc creux 32 11,1.
exactement le travail des rayons, qui,
à aucun moment, ne dépasse 15 kilogr.
par millimètre carré de section.
En leur donnant une résistance de
75 kilogr. avec un acier mi-dur, suffi-
samment élastique, M. Jonte assurait
toutes les conditions de résistance des
fils non seulement à la traction, mais en-
-
FIG. 10. Jante creuse
pour pneumatique.
core à la flexion, au pliage et à la torsion.
Les procédés employés pour obtenir cette qualité de fils permu-
barre à M. Jonte, de dresser mécaniquement les fers et
taient, de plus,
aciers en employés pour les axes, tiges de freins et autres
accessoires, qu'on n'obtenait autrefois que par le tournage.
Les roues sont divisées en deux catégories bien distinctes, les roues
à rayons directs, et les roues à rayons tangents.
Dans les premières, les rayons sont filetés et vissés fortement dans
le moyeu, qui, à cet effet, est en bronze, ce qui permet d'obtenir une
tension énergique des rayons sans crainte de rupture de la partie filetée. FlG. 13. — Machine à percer automatiquementles jantes.
L'autre extrémité des rayons est tormée par une tête conique qui
vient reposer dans une fraisure pratiquée à l'intérieur de la jante. conférence d'une série de douilles dans lesquelles peuvent coulisser
L'extrémité filetée du rayon est d'un diamètre légèrement supé-
l'opération du filetage n'affaiblisse des bras terminés par une fourchette destinée à recevoir des jantes
rieur à celui de la tige, pour que de tous profils.
tête
pas ce point, qui est celui
est renforcée au même diamètre,
qui supporte
de
par le trou percé dans la jante pour n'offrent
la
façon
venir
plus grande
le
que rayon
se visser
rien
fatigue.
dans
de
puisse
le
;
La

moyeu. central, il suffit d'actionner


particulier
;
Ces bras sont reliés au centre par des leviers articulés qui les font
passer mouvoir dans leur douille
ces
ce
leviers étant reliés à un petit volant
dernier pour faire sortir tous les bras
Le vissage et la tension des rayons exactement de la même quantité et par conséquent, pour centrer d'une
pour y arriver, on se sert d'un petit outil nommé serre-rayons (fig. 11),
main de forme spéciale. façon parfaite la jante que l'on désire percer, quel que soit son dia-
qui n'est autre qu'un petit étau à mètre, tout en la maintenant fortement fixée.
Dans la roue à rayons tangents, les rayons, au lieu de se diriger
la dirigent, le nom Tout cet ensemble peut prendre une direction oblique par rapport
de la circonférence au centre de roue, se comme
au bâti, de façon à pouvoir régler l'inclinaison nécessaire pour les
(1) Voir le Génie Civil, tome XX, no 25. p. 401.
rayons.
Sur le bàti de la machine et perpendiculairement à l'axe de la destiné à servir de logement aux billes. Pour obtenir le maximum de
poupée centrale, sont montées deux autres petites poupées pouvant dureté et de solidité, l'intérieur des cuvettes est cémenté sur une
recevoir chacune un foret. épaisseur d'un millimètre environ et trempé dans toute sa force, le
Ces poupées peuvent se déplacer parallèlement à leur axe suivant
le diamètre de la jante, et perpendiculairement pour pouvoir corres-
pondre exactement à l'inclinaison réglée par la poupée centrale.
Ce résultat s'obtient de la façon suivante :
reste du corps étant préparé pour ne pas prendre la trempe.
;
dans le corps brut de
forge, on creuse d'abord les deux cuvettes ce travail s'opère avec une
Il suffit ensuite de faire tourner la jante et son plateau, conformé- exactitude absolument rigoureuse en fixant la pièce sur une poupée
ment aux divisions du petit plateau pour obtenir rigoureusement le spéciale pouvant pivoter sur son axe, et présenter successivement les
nombre de trous nécessaire. deux cuvettes en face de l'outil qui doit les creuser. On procède en-
Cette machine, crééeet brevetée par la maison Çlément, fonctionne suite à la cémentation, qui pénètre uniformément partout de la même
avec exactitude et une régularité parfaite, de même que la machine épaisseur, puis on finit le corps du moyeu en le perçant et en le
à percer les moyeux reposant sur les mêmes principes et qui fait tournant extérieurement pour lui donner sa forme et ses dimensions
également l'objet d'un brevet pris par M. Clément. définitives. Il ne reste donc plus que la surface intérieure des cuvettes
qui conserve sa cémentation, et il est dès lors facile d'obtenir une
Caoutchouc.
— La roue se complète par un
bandage en caoutchouc trempe de la plus grande dureté, pour ainsi dire inusable, sans crainte
qui affecte des dimensions et des formes diverses, que nous allons de rupture, puisque le reste du corps du moyeu est constitué par de
décrire succinctement. l'acier doux ne prenant pas la trempe.

Fia.14. Fig.1o.
Caoutchouc plein 19 m/DI. Caoutchouc creux 28 m/m. FIG.16, 17, 18. — Caoutchoucs creux de 32 millimètres.

La maison Clément a adopté les types de bandages dont nous Dans les machines"bon marché, dont le moyeu est en bronze, et
donnons ci-dessous les sections. Le plus petit, qui est plein (ng.i4), a pour que le roulement des billes puisse s'opérer utilement, on emploie
19 millimètres de diamètre. Les creux (fig. 15, 16, 17, 18) ont des cuvettes en acier doux cémenté (fig. 21) que l'on rapporte de
28 millimètres et 32 millimètres de diamètre, avec un trou de 8 à chaque côté du moyeu dans des logements pratiqués à cet effet. Ce
10 millimètres. même système de cuvettes rapportées s'emploie également pour le
Quant au pneumatique Dunlop, il fera l'objet d'une description
spéciale.
Le caoutchouc est également employé en vélocipédie pour les pédales
et repose-pieds. Les principales maisons fournissant ces articles sont
Hutchinson, India-Rubbel' Co et Menier.
Roulements. — Les roulements constituent certainement la partie la
plus délicate d'une machine, on peut même dire la partie vitale, et
c'est à juste titre que tous les constructeurs soigneux ont concenlré
tous leurs efforts sur cette importante question. L'adoption à tous les

FIG.21. FIG.22. FIG.23.


àbille:
Cuvette Cône de réglage moIeLé. Cône de réglage fixe.

;
mouvement des manivelles la fixation de ces cuvettes s'opère bien
entendu à la presse hydraulique.
Les moyeux pour rayons tangents sont en acier doux forgé d'une
seule pièce avec cuvettes creusées dans la masse, cémentées et trem-
pées d'après le procédé que nous avons décrit plus haut.
L'extérieur de ces divers moyeux est tourné avec la plus grande
précision, au moyen d'une machine à reproduire des plus ingénieuses,
spécialement imaginée dans ce but par M. Clément.
Dans les roues avant et arrière l'axe est fixe, il n'est mobile que pour
FIG. 19. — Moyeu à billes de petite roue. — Section. les manivelles et pour les roues arrière du tricycle.
Il est formé par une tige d'acier très dur, dont les deux extré-
roulements, de coussinets à billes a fait faire au vélocipède un pas mités sont filetées et reçoivent deux cônes (fig. 22 et 23) en acier doux
énorme en avant, mais c'est surtout à l'excellente qualité des ma- cémenté, qui viennent s'appuyer sur les billes reposant dans les cuvet-
tes et constituent ainsi ce que l'on a appelé « les roulements ».
L'un de
ces cônes est fixe, l'autre est mobile, et en le serrant plus ou moins, on
obtient facilement un réglage parfait. Les axes sont tournés sur des
tours spéciaux qui font en même temps le filetage; ces tours ont ceci de
remarquable, que non seulement ils portent une butée mobile pou-
vant limiter la longueur du filetage, en produisant le déclenchement
automatique du chariot porte-outil, mais qu'encore ce chariot est en
même temps vivement retiré en arrière pour dégager entièrement
l'outil des filets de l'axe.
C'est M. Barriquand qui a fabriqué cette machine sur les indications
de M. Clément. C'estla seule maison française de constructions méca-
niques qui possède un outillage pouvant supporter hardiment la com-
paraison avec les meilleures machines anglaises et américaines cons-
truites dans le même but.
Les cônes sont pris dans une barre d'acier, ils sont entièrement finis
sur un tour à révolver de construction américaine dont la tourelle est
fixée sur un chariot mobile seulement dans le sens de l'axe du tour,
FIG. 20. — Moyeu à billes de petite roue. — Section. et qui produit un travail d'une précision des plus remarquables. Ce
tour est muni de leviers permettant de changer instantanément de
tières employées et au fini absolument mathématique des plus petits vitesse, d'embrayer, désembrayer, etc.; il possède en outre un
détails, que nous devons d'assister aujourd'hui au si merveilleux avancement automatique de la barre à travailler, qui s'arrête d'elle-
essor de la Reine Bicyclette. même et se fixe, lorsqu'elle est arrivée à la longueur nécessaire.
Pour bien faire comprendre les dispositions généralement adoptées Quand les cônes sortent du tour, il ne reste plus absolument qu'à
et en décrire les diverses parties, nous donnons ci-dessus (fig. 19 et 20) les cémenter et à les tremper.
et
1élévation la coupe d'un moyeu d'une roue directrice. Le moyeu pro- Les cônes et les cuvettes, sous l'action de la trempe, peuvent prendre
prement dit est formé de deux parties, le corps et les joues. Le corps
est en acier doux; il est percé de part en part pour le passage de l'axe
et porte à chacune de ses extrémités un évasement nommé cuvette,
;
une déformation plus ou moins grande, mais qui généralement est
peu appréciable aussi toutes les parties devant se trouver en contact
avec les billes sont soigneusement rectifiées après la trempe.
motrice, se solidarise avec le moyeu et roule dans deux coussinets

fabrication..
Cette opération est très coûteuse, mais elle est indispensable. Elle
est la constatation une fois de plus des grands soins apportés à la
C'est en prenant les plus minutieuses précautions que M. Clément
parvient à obtenir des roulements aussi parfaits pouvant avanta-
isolés (fig. 25, 26 et 27) fixés à l'extrémité de la fourche portant le gou-
vernail, car la roue avant est en même temps motrice et directrice.
Des manivelles solidement clavetées sur l'axe et munies à leur
extrémité de pédales que viennent actionner les pieds du cavalier,
geusement rivaliser avec les meilleures marquesanglaises. constituent les organes de transmission de mouvement qui, on le
Quoique les billes soient encore exclusivement fabriquées à-l'é- voit, sont dans ce cas réduits à leur plus simple expression.
tranger (1), nous n'en dirons pas moins un mot.
Les billes sont d'abord forgées dans une barre d'acier, soit au
de machines à forger spéciales il ; ;
C'est en effet la qualité primordiale du bicycle, mais, malheureu-
sement, son apprentissage est long et difficile c'est une monture
qui ne peut être abordée que par des cavaliers habiles et expéri-
moyen d'étampes, soit au moyenpointes
reste généralement deux petites
;
situées aux extrémités d'un
même diamètre, et qui constituent la bavure cette bavure est soi-
gneusement enlevée par la meule d'émeri.
mentés
La bicyclette, au contraire, est plus accessible, et mieux à la por-
tée de tous.
Dans la bicyclette et dans le tricycle, la transmission s'opère de
Ensuite, on trempe les billes avec la plus grande dureté et on les
met entre deux plateaux en acier portant une série de rainures
garnies de poudre d'émeri. En faisant tourner ces plateaux en sens
inverse, les'billes se polissent, se calibrent et deviennent mathéma-
;
différentes manières, mais plus généralement au moyen d'une chaîne
de forme spéciale dérivée de la chaîne Galle c'est du reste le seul
mode de transmission que nous envisagerons ici.
tiquement sphériques. Dans ces deux types de cycle, les roues d'avant sont directrices,
Il faut néanmoins opérer un triage de façon que les billes em-
ployées dans un même coussinet n'aient pas des différences de dia-
mètre de plus de Vso de millimètre.
fixé sur le bâti de la machine, entre les deux roues ;
celles d'arrière sont motrices, et l'axe portant les manivelles est
il est muni
d'une roue dentée qui, au moyen de la chaîne, actionne une autre
Les roulements de l'axe des manivelles, des pédales etdeladouille roue dentée fixée sur le moyeu de la roue arrière pour la bicyclette,
de direction étant basés sur le même principe que ceux des moyeux, et sur l'axe des roues arrière pour le tricycle.
Les roues étant de faible diamètre en comparaison de celles du bi-
nous n'en ferons pas de description spéciale.

FIG. 24. — Ateliers de perçage, tournage, fraisage de la Maison Clément, à Paris.

Transmission de mouvement. — La transmission dans le grand cycle, on obtient un développement équivalent par tour de pédale
en donnant à la roue des manivelles un bien plus grand nombre
;
de dents qu'au pignon de la roue arrière, généralement le double.
Ces deux engrenages sont estampés en acier doux ils sont d'a-
bord tournés et alésés, puis les dents sont fraisées avec la plus
grande précision sur la machine à diviser. Le pignon arrière subis-
sant une bien plus grande usure que le grand, est cémenté et
trempé. Il est fixé sur le moyeu par un filetage et est maintenu par
un contreécrou vissé en sens inverse; de cette façon, le remplace-
ment du pignon est chose des plus faciles.
La manivelle, également en acier forgé, est entièrement finie sur
une machine à outils multiples (fig. 28) qui la perce, la redresse et
la fraise en tous sens. Tout ce travail s'exécute très rapidement et
avec une exactitude parfaite, les opérations se succédant et s'appuyant
l'une sur l'autre.
De plus, tous les profils sont déterminés par un gabarit suit
exactement la fraise sur tout son parcours. que
La chaîne est l'organe le plus important de la transmission et
sa
construction exige les plus grands soins. Il en existe différents mo-
dèles, mais il n'yen a que deux qui soient employés couramment
la chaîne à maillons pleins, et la chaîne à galets.
:
FIG. -
25. Élévation. FIG. 26. — Section de face. 27. — Section de côté. La chaîne à maillons pleins est formée, comme
son nom
dique, par une série de maillons réunis par des flasques en tôle
l'in-

bicycle se fait directement ;


Coussinets à billes de roue motrice.

l'axe de la roue avant, qui est la roue


mince, et laissant entre eux l'espace nécessaire pour recevoir une
dent de la roue.
De petits axes rivés sur les flasques et traversant le maillon plein,
constituent l'articulation des différentes partiesde la chaîne.
(1) La maison Clément étudie actuellement une machine entièrement nouvelle pour Les maillons sont en acier, ils sont étirés à froid suivant profil
probablement fabriquer des billes d'après des principes absolument inédits. Nous aurons un
du reste l'occasion de revenir sur cet intéressant sujet. en forme de 8, puis découpés à la scie dans la barre ainsi étirée, de
façon à avoir une épaisseur égale à la largeur des dents des roues. Le pneumatique Dunlop avec valve (modèle 1892).

L'idée de faire

;
Chaque partie renflée du maillon est ensuite percée de part en
part d'un trou pour le passage de l'axe les deux trous sont percés
en même temps sur une machine à deux outils dont l'écartement
rouler un vélocipède sur un matelas d'air est venue en 1888 à un
vétérinaire irlandais du nom de Dunlop. Tous les amateurs de vélo-
cipédie lui sauront gré -d'avoir songé à cette idée et de l'avoir rendue
est rigoureusement constant. Les flasques sont découpées dans des pratique en créant de toutes pièces le caoutchouc qui porte son nom
bandes de tôle d'acier au moyen d'un découpoir muni de plusieurs et qui reste le maître incontesté des pneumatiques. Grâce à lui, les
outils qui les terminent entièrement d'un seul coup. chemins sont nivelés et chaque route devient facile comme une piste
Les petits axes sont légèrement épaulés à leur extrémité, de façon préparée d'avance. Nous en donnons ici le dessin en coupe (fig. 29)
et la légende, qui en rendent la compréhension facile.
que l'écartement de la chaîne soit bien régulier et que le maillon Le gonflement du pneumatique s'obtient au moyen d'une valve
puisse jouer bien librement et sans jeu entre ses deux flasques.
Quand la chaîne est entièrement montée et que tous les maillons (fig. 30) en métal qui ne peut se détériorer. La pompe se
sont rivés, on la monte sur deux engrenages pouvant prendre un visse dessus pour le gonflement. Nous ne croyons pas nécessaire

FIG. 29. Coupe du pneumatiqueDunlop

LÉGENDE :
L Tube entoile, tissé d'un seul
morceau, sans colle ni couture ;
M Chambre àair, bien plus épaisse
qu'en 1891 ;
N Enveloppe extérieure roulant sur
le sol ;
0Toile entourant la jante d'une
bordure en caoutchouc pour pro-
téger la chambre à air ;
P Jante creuse ;
R Toile recouvrant les bords de
l'enveloppe extérieure.

de décrire plus amplement le fonctionnement du pneumatique et


de la valve. M. Clément a la licence exclusive du Dunlop pour toute
la France.

LÉGENDE :
A Tète de tube de valve à l'intérieur de la chambre à air;
BBouchonde valve;
C Caoutchouc fermant la valve par pression ;
D Trou de passage de l'air pour le gonflement

E Rondelle formant joint par pression extérieure sur


;
chambre à air ;
F Rondelle de pression contre la jante;
FIG. 28. -:Machine à percer verticale à quatre forets.
G Ecrou de serrage de la rondelle F;

;
Ecrou à douille pour maintenir la valve et .serrer le

;
H
écartement variable au moyen d'un tendeur, et qui sont mis en mou- caoutchouc
vement de façon à opérer un rodage de toutes les articulations on 1 Bouchon vissé pour la fermeture du trou à air;
évite ainsi l'allongement qui ne manque pas de se produire dans la K Chaînette maintenue après un rayon pour empêcher
chaîne si l'on n'a pas le soin de prendre cette précaution. le bouchon de se perdre.
Dans la chaîne à galets, la construction est identique, avec cette
différence que le maillon plein est remplacé par un galet en acier FIG. 30. — Valve brevetée modèle 1892 en métal.
trempé.
Avec l'emploi de la chaîne à galets, la forme des dents diffère sen-
siblement de celle employée pour la chaîne à maillons pleins les
premières sont arrondies pour faciliter le roulement du galet, les se-
: Malgré son prix plus élevé, c'est le pneumatique qui se vend le
plus aujourd'hui.
( Il est préféré de tous les amateurs, et pour les
courses c'est celui qui est seul utilisé. Rappelons ici que toutes les
condes sont angulaires pour pouvoir pénétrer plus facilement entre courses qui ont attiré l'attention depuis deux ans ont été gagnées par
les maillons. des pneumatiques Dunlop.
Les pédales n'offrent rien de particulier; elles sont montées sur un La vélocipédie est restée le sport des gens relativement fortunés.
axe fixé d'équerre sur la manivelle, et sont également munies de Le développement qu'elle prend, en excitant l'émulation des fabri-
roulements à billes. cants, et en les obligeant à s'outiller spécialement en vue d'une
Toutes les parties de la bicyclette étant terminées, on les polit avec fabrication aussi solidequ'élégante, amènera peut-être l'an prochain
le plus grand soin pour les nickeler ou les vernir suivant les cas, sur le marché le vélo démocratique offrant toutes les garanties
puis on procède au montage définitif, qui doit être exécuté avec la exigées.
dernière perfection. Les roues doivent être parfaitement dans le même
plan, les axes bien parallèles entre eux, et il est surtout très impor- Aluminium. — Tous les matériaux entrant dans la composition des
tant que les deux engrenages soient absolument dans le même plan vélocipèdes sont de toute première qualité, l'acier y joue le principal
pour que le fonctionnement de la chaîne se fasse bien régulièrement rôle. Bien que les bicyclettes ordinaires ne pèsent guère que 20 kilogr.,
et que la traction ne s'opère pas obliquement. on trouve encore ce poids élevé dans beaucoup de cas, notamment
Ne quittons pas les organes du mouvement sans signaler le con- pour les machines de course. Aussi a-t-on cherché à utiliser des mé-
cours que l'industrie du décolletage lui a apporté ainsi qu'à toutes taux plus légers tout en étant résistants.
les pièces dites de révolution entrant dans la vélocipédie. Nous revien-
drons plus tard sur cette branche intéressante d'industrie du décolle-
tage si peu connue et qui rend des services si signalés à la construc-
tion en général. MM. Mettetal et Cie, à Paris, ont monté une usine
Voilà quatre à cinq ans que M. Clément a introduit progressive-
ment l'aluminium (1) dans beaucoup de pièces accessoires tendeurs
de chaînes, garde-crotte, jantes, etc.
Le prix élevé de ce métal ainsi que la difficulté de le travailler sont
:
modèle pour la vélocipédie et l'électricité que nous aurons à décrire
sous peu. (1) Voir le Cycle, du 9 janvier dernier.
deux obstacles qui vont disparaître (1). Quant aux moyens de l'utiliser,
les machines que M. Clément a commandées aux Américains dans ce
but donneront bientôt des résultats qui étonneront certainement le
monde vélocipédique.
de om 10 au-dessus du sommet ;
geur totale. On a coulé sur les fers Zorès du béton, jusqu'à la hauteur
sur la couche de béton on a établi
un pavage en bois de chêne imprégné, de 0m10d'épaisseur.
De chaque côté des poutres principales on a disposé, en encorbel-
Yves GUÉDO. lement, les trottoirs, qui ont chacun 3m20 de largeur; le plancher des
Félix BEAUJOUAN, trottoirs est en bois de om 060 d'épaisseur et repose sur des longrines
Ingénieur civil. Ingénieur civil.
en bois de Om200 x0m150 d'équarissage, soutenues elles-mêmes par
des consoles en treillis disposées suivant les âmes des poutrelles trans-
versales, et servant en outre à supporter les conduites de gaz et d'eau.
Les accotements des trottoirs sont un garde-corps en fer.
Les membrures supérieures des poutres principales sont reliées entre
TRAVAUX PUBLICS
et par un contreventement supérieur ;
elles aux 5 nœuds par des entretoises transversales (fig. 4, pl. XXVII),
le passage libre au-dessous des
entretoises est de 6m30. Dans le plan des membrures inférieures, on
PONT DE FRANÇOIS-JOSEPH SUR LE CANAL DU DANUBE, a disposé un contreventement inférieur très solide.
Les poutres principales reposent sur les culées par l'intermédiaire
à Heiligenstadt, près Vienne. d'un support mobile et d'un support fixe, constitués chacun par 7 rou-
(Planche XXV11). leaux. Ces appuis sont, à l'exception de la plaque de base en fonte,
en acier Bessemer.
Le pont qui relie les deux communes de Heiligenstadt et de Nussdorf Le métal employé pour la construction du pont est le fer pud-
ave le deuxième arrondissement de la ville de Vienne (Autriche), a été dlé provenant des laminoirs de Wittkowitz, en Moravie. Les essais à
la traction ont donné une résistance à la rupture de 38 à 40 kilogr. par
inauguré au mois d'octobre 1889. Il constitue le neuvième passage sur
le canal du Danube qui se détache du bras principal du fleuve, tra- millimètre carré et un allongement de 20 à 24 sur 200 millimètres.
verse en son entier la capitale autrichienne pour se relier de nou-
veau avec le Danube, en aval de la ville.
Comme les deux communes en question viennent d'être annexées
suivants :
Quant au coefficient de résistance du pont, on a prescrit les chiffres
9 kilogr. par millimètre carré pour les poutres principales; 8 kilogr.
à la ville de Vienne, cet
ouvragé est destiné à combler une lacune im- par millimètrecarré pour les poutrelles transversales, les poutres lon-
gitudinales supportant le plancher, et pour les consoles des trottoirs ;
portante dans le réseau des routes des faubourgs excentriques de cette
ville. Pour tenir compte du trafic très considérable auquel il devra 10 kilogr. par millimètre carré pour les contreventements; 7 kilogr.
faire face, on lui a donné une largeur de 16 mètres, dont 9m60 pour pour les rivets, le tout rapporté à la section nette (c'est-à-dire déduc-
la chaussée et 3m20 pour chaque trottoir. tion faite des trous de rivets), et en tenant compte de la résistance à
Le pont (fig. 1 et 2) est placé normalement par rapport au courant la compression longitudinale.

FIG. 1. -.vue générale du pont de François-Joseph sur le canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne (Autriche).

du fleuve, et l'ouverture libre est de 60 mètres, tandis que la longueur On voit donc que la méthode surannée suivant laquelle on fait tra-
entre appuis sur culées est de 611080. vailler le métal avec un coefficient uniforme a été abandonnée par les
La fondation de chaque culée(fig. 1 à 3, pl. XXVII) est formée d'un bloc
de béton dont la base immergée se trouve à 311150 au-dessous de l'étiage
Ingénieurs autrichiens.
Pour le calcul du pont on a supposé les données suivantes :
du canal et dont le sommet coïncide avec ce niveau; ce bloc est protégé
par des pilotis. Les culées sont en moellons, avec revêtements en pierres
de taille en granit de Gmünd. Pour la décoration, on a utilisé les murs de
Les poutres principales doivent soutenir la charge totale, repré-
sentée par une foule compacte, de 460 kilogr. par mètre carré les
poutrelles transversales et les poutres longitudinales doivent pouvoir
;
parapet, établis de chaque côté du pont, en granitde même provenance. résister à la charge d'un chariot de 20000 kilogr., cette charge étant
La construction métallique consiste principalement en deux poutres répartie sur 4 roues exerçant chacune une pression de 5000 kilogr.,
en treillis à membrure supérieure parabolique, avec montants ver- et distantes entre elles, deux à deux, dans le sens longitudinal, de
ticaux et diagonales. La hauteur des poutres est de 2m 74 aux culées 3m80, et dans le sens vertical de lm60. De plus, on a tenu encore
et de 8 mètres au milieu de la travée. compte de l'éventualité pouvant se réaliser plus tard, de la pose d'une
Les membrures supérieures sont en forme de caisson; les mem- voie de tramway sur laquelle circuleront des voitures à vapeur. Pour
brures inférieures sont constituées de deux parties en 1 pour per- cette raison, les poutrelles transversales ont été calculées de manière
mettre l'écoulement des eaux. Entre les deux poutres principales, on à pouvoir supporter des locomotives à essieux de 18 tonnes de poids

.,
a fixé, sur les membrures inférieures, des poutrelles transversales à de service et d'un empâtement de 0m 90.
âme pleine; la membrure supérieure de chacune de ces poutrelles
est courbée pour tenir compte du bombement de la chaussée. Entre manière suivante :
Le poids total de la partie métallique du pont se décompose de la

puddlé 309.761kilogr.
les poutrelles transversales on a placé, à des distances de lm 10, des
poutres longitudinales, également à âme pleine, de 0m50 de hau-
teur.' Ces poutres portent le plancher en fer du pont, formé de fers
Zorès de 0m006 d'épaisseur, de 0m095 de hauteur et 0m260 de lar-

(1) Voir le Génie Civil, tome XX, no 24, p. 389.


Fonte.
Fer

Plomb.
Fer
Acier,Zorès 43.342—

TOTAL.
5.689—
5.620—
695—
365.107 kilogr.
Les dépenses pour la construction du pont se sont élevées à travaux pour le dragage des fondations ont été commencés le 1er oc-
472334 florins autrichiens (environ 370000 francs); cette somme se tobre 1888; le montage de la partie métallique a duré du 19 avril
décompose comme il suit : au 16 juin 1889, et l'inauguration solennelle de l'ouvrage a été faite
Infrastructure.,
bois4.394
le 4 octobre de la même année.
métallique.
Construction
Pavage en
81.057 florins
80.383 —
;
Les études du pont ont été faites sous la direction de M. Zandra,
Ingénieur en chef de la province de l'Autriche inférieure le projet
Echafaudage pour le montage 6.500— — de la partie métallique ainsi que l'exécution ont été confiés à

FIG. 1. — Montage du pont de François-Joseph sur le canal du Danube, à Heiligensladt, près Vienne (Autriche).

Dans cette somme on n'a pas compris les frais d'expropriation et le M. Ig. Gridl, constructeur de ponts et charpentes métalliques à
prix des candélabres pour l'éclairage au gaz. Vienne.
Le montage du pont n'a pas présenté de difficultés spéciales. Les T. C. H.

LES CANAUX ET LEURS PROGRÈS naux, dont le rôle est énorme dans l'économie générale de la pros-
périté nationale.
Nous avons annoncé l'ouverture, à Paris, au mois de juillet pro- Depuis vingt ans, le réseau de navigation intérieure de la France
chain, du cinquième Congrès de navigation intérieure, sous le haut a été constamment accru et perfectionné, malgré les grands efforts
patronage de M. le Président de la République. Les précédents se que demandaient l'organisation de la défense nationale d'une part,
sont tenus à Bruxelles (1885), Vienne (1886), Francfort-sur-le-Mein
(188S) et Manchester (1890). Chacun d'eux a apporté un important
contingent au progrès des Travaux publics par l'échange des idées
:
le développement du réseau de nos chemins de fer d'autre part. Un
chiffre suffit à caractériser ce progrès de 1871 à 1890, 637 kilomè-
tres de nouveaux canaux ont été ouverts à la navigation.
entre les Ingénieurs les plus compétents des différents pays et la En même temps, le mouillage, c'est-à-dire la profondeur utile des
communication largement faite des résultats acquis. Nous suivrons canaux existants, les dimensions des écluses et les hauteurs sous les
avec un soin tout particulier le Congrès qui est annoncé et auquel ponts étaient uniformisées, autant que possible, de façon à permettre
on a eu l'excellente idée de joindre une Exposition spéciale. aux bateaux de 300 tonnes de circuler, sans rompre charge, sur les
Des excursions techniques compléteront les travaux des congres- principales voies de navigation.
sistes. Cette uniformisation a une importance exceptionnelle. A notre
L'une vise spécialement les canaux du Nord et le célèbre ascen- époque où, plus que jamais, le temps est devenu de l'argent, il faut
seur des Fontinettes ainsi que les ports de Dunkerque et de Calais. que le commerçant ou l'industriel qui mettent à profit les voies na-
vigables dans le but de diminuer le prix de revient de leurs mar-
L'autre excursion permettra de voir les canaux du Centre, les
travaux de canalisation de la Saône et de la régularisation du Rhône,
et le réservoir de Furens, près de Saint Etienne.
La Seine, la Marne et les canaux de Paris seront visités et étudiés
de célérité dans les opérations intermédiaires ;
chandises ou de leurs produits, puissent compter sur le maximum
or le transbordement
est une de ces opérations les plus pénibles et les plus longues: plus
dans les perfectionnements qu'ils présentent, au cours même du on le réduit, plus le trafic augmente et devient fructueux. Quelques
chiffres en donneront rapidement la preuve.
Congrès.
En 1872, au moment où commençait l'œuvre d'uniformisation dont
Les canaux occuperont, on le -voit, une place considérable dans les
études projetées et l'on ne saurait s'en étonner. nous parlons, le tonnage kilométrique sur nos voies de navigation
intérieure améliorées était de 1512931000 tonnes. En 1878, il s'é-
Nous ne croyons pas inutile, avant l'ouverture du Congrès, de ré- lève à 1724146000 tonnes, soit déjà 24 d'augmentation. En 1890,
sumer cet aspect de la question dans un bref coup d'œil. nous le trouvons de 2633711000 tonnes, soit 52 0 d'augmentation
On ne se doute guère, en dehors du personnel technique spécial, pour cette dernière période. Ce sont là de beaux et incontestables
de l'importance toujours croissante que la batellerie française a prise, résultats. Ils seront dépassés encore dans l'avenir, tant en raison de
à côté des chemins de fer qui semblaient, à première vue, capables la poursuite et de l'achèvement des travaux commencés, qu'en raison
de tout absorber et de tout transporter. Rien n'est plus vrai cepen- des perfectionnements apportés à l'outillage de ces utiles voies de
dant, et ce n'est que justice d'accorder à ceux de nos Ingénieurs communication. Ces perfectionnements consisteront surtout dans
qui, placés hors du domaine particulièrement brillant de la voie fer- l'étude approfondie des moyens de halage et des procédés de cons-
rée, ont opiniâtrement agrandi celui de nos routes et de nos ca- truction des embarcations.
En ce qui concerne le halage, on obtient d'excellents résultats,
comme l'a montré le Congrès à l'Exposition universelle de 1889, en
M. de Mas, à savoir que :
dans la construction des bateaux suscep-
tibles de circuler sur les canaux de navigation intérieure, en France,
organisant autant que possible le halage par chevaux et en l'adju- chaque centième de réduction dans le coefficient de déplacement
geant à des entrepreneurs qui doivent fournir les chevaux dont la correspond à une diminution de 3tonnes 5 de chargement utile. Cela
marine a besoin pour traîner ses bateaux à la vitesse de 2 kilo- vaut la peine de s'en préoccuper, lorsqu'il s'agit surtout d'effectuer
des transports à très bon marché. Il semble que, pour réaliser la
mètres à l'heure. Ce système vaut mieux que la liberté complète
du halage, qui augmente, en général, les prix de traction et produit
des encombrements nuisibles à la liberté du trafic. De plus, des Ingé-
nieurs distingués, en tête desquels il faut citer MM. Maurice Lévy (i)
construction qui répond le mieux au programme, les constructeurs de
navires de mer auraient pu fournir de bonnes indications c'est là
une erreur. Le problème est absolument différent : jamais, à la mer,
:
et Oriolle(2), ont étudié les moyens d'effectuer la traction funiculaire on ne considère un navire comme devant normalement marcher à
des bateaux par des procédés mécaniques. D'intéressantes expé-
riences ont été faites, à ce sujet, et l'on y trouvera certainement,
dans un avenir rapproché, la faculté de dégager en tout temps,
;
une vitesse inférieure à six nœuds, soit 3m04 par seconde, ou 11 ki-
lomètres à l'heure au contraire, cette vitesse de six nœuds est un
grand maximum pour le matériel qui navigue sur les canaux. Les
d'une façon rapide et pratique, les sections les plus chargées de nos armateurs fluviaux n'ont donc rien à apprendre de leurs collègues
mode des chantiers maritimes, et ils resteraient indéfiniment liés aux tra-
canaux, notamment aux abords des grandes villes. Le meilleur ditions constructives datant de Clovis Ier, si les expériences instituées
de traction et le seul qui utilise la totalité de la capacité de trafic
d'une voie navigable est, en effet, celui qui fait cheminer tous les par le Ministre des Travaux publics ne venaient heureusement y
;
bateaux avec la même vitesse, de façon à les obliger à arriver aux
écluses à des intervalles absolument égaux la perte de temps est
ainsi supprimée. On conçoit combien la traction mécanique présente
pourvoir.
Ces expériences se poursuivent en ce moment et elles dureront
plusieurs années. Elles ne peuvent se faire que pendant la belle sai-
de sérieux avantages pour arriver à ce résultat.
L'autre question, qui préoccupe à juste titre nos Ingénieurs dans
le même ordre d'idées, c'est le perfectionnement du matériel de la
Ingénieurs, des entrepreneurs de transports fluviaux ce sont eux ;
son et exigent le concours, très gracieusement fourni d'ailleurs à nos
qui en recueilleront, tout d'abord, les fruits, et ce sera justice. En
batellerie. On peut y songer maintenant avec d'autant plus d'utilité même temps, les ressources générales du transit, dans notre pays,
que l'on s'approche plus de l'unification des voies navigables et que se trouveront utilement améliorées dans l'intérêt commun.
l'on s'éloigne davantage de l'époque de l'incohérence et de la fantaisie. Max
Ce sujet, comme celui du halage, fut agité au Congrès de 1889, DE NANSOUTY.

et l'un des résultats fut une décision ministérielle datée du 19 no-


vembre 1889, qui organisa un service de recherches sur le matériel
de la batellerie. MINES
en fut
*
M. H.-B. de Mas, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées,
chargé, et il a commencé, par les soins du Ministère des Travaux
:
publics, la publication complète et approfondie des recherches qui ont
été faites de grands progrès en résulteront dans l'avenir. Nous en
avons déjà parlé précédemment dans le Génie l'important
Civil (3).
OURO PRETO ET LES MINES D'OR (BRÉSIL)
(Suite 1.)
Il est, en effet, presque superflu de dire que matériel de
navigation sur les canaux est resté dans l'enfance. Les braves gens Chapitre VII. The Ouro Preto Gold Mines of Brazil Limited. — § 12. Mine

:
qui tirent leur existence du transport par eau à petite vitesse sont
loin d'être des savants et des capitalistes ils mettent à l'eau, le plus
économiquement possible, ces sortes d'énormes baquets que l'on voit
de Passagem. — Des quatre mines possédées par la Compagnie The
Ouro Preto Gold Mines of Brazil Limited,Passagem, Raposos, Espirito-
Santo et Borges, la première est la plus importante; c'est la seule
qui soit à l'heure actuelle en exploitation régulière et dont les travaux
circuler de temps immémorial, et qui, n'ayant rien à craindre des
tempêtes et de la fureur des éléments, comme leurs congénères ma- aient pris depuis peu un développement notable. Aussi est-ce par
ritimes, sont édifiés débonnairement, sans modèles, sans dessins, en elle que nous commencerons l'étude de ces diverses mines.
vertu de traditions et de routines séculaires. Et cependant il y a un I. SITUATION DE LA MINE ET APERÇU GÉOGRAPHIQUE.
— La mine de
très grand intérêt, au point de vue de la capacité de ces embarca- Passagem est située près du village du même nom, sur la route qui
;
tions, de leur vitesse de circulation et de l'économie de traction, à
modifier les formes adoptées mais personne ne s'en serait jamais
avisé, dans la crainte légitime de dépenser de l'argent au profit des
mène d'Ouro Preto à Marianna, à 7 kilomètres à l'E. de la première
et à 3 kilomètres de la dernière (2). Elle se trouve au flanc d'un
contrefort de la Serra d'Ouro Preto, dont la chaîne fait partie de la
voisins, si la décision ministérielle que nous avons relatée n'y avait Serra de Espinhaço, le massif central de Minas; cette chaîne, qui
s'était mis résolûment à 1œuvre. Ce
pourvu, et si M. de Mas ne véritables
possède d'Ouro Preto à Passagem une orientation sensiblement O.-E.,
savant Ingénieur y a fait de découvertes, qui porteront fait à cet endroit un léger coude pour se relever près de Marianna
leurs fruits. Il a montré, d'ailleurs, que l'absurde respect des vieilles suivant une direction à peu près perpendiculaire, vers leN. Le contre-
traditions, en cette matière, n'est pas un mal dont nos bateliers fort de la Serra d'Ouro Preto vient se raccorder avec une ramification
français soient seuls affligés. Les Allemands, qui sont des navigateurs de la Serra d'Itacolumy, dont le pic élevé domine Ouro Preto. Entre
de canaux intensifs, sont logés à la même enseigne. Sur l'Oder, par ces deux Serras coule le Rio do Carmo, qui va d'Ouro Preto à Marianna,
exemple, il est d'usage, quand on cloue les bordages des bateaux sur en suivant une direction parallèle à celle des deux chaînes qui l'en-
les membrures, d'enfoncer les clous, non pas du dehors en dedans, caissent jusqu'à Passagem, où il vient butter contre la ramification
mais du dedans en dehors. Cela est absolument irrationnel; mais, de l'Itacolumy, qui l'oblige à faire un coude brusque et le rejette
comme on l'a toujours fait, on continue à le faire. contre le contrefort de la Serra d'Ouro Preto, à travers lequel il s'est
En étudiant bien la forme et la construction des bateaux fluviaux,
en les appropriant aux transports auxquels ils sont destinés, on large
dans une
vera certainement à diminuer les frais d'exploitationL'administration
arri- verticales ;
créé un chemin, en y ouvrant un ravin profond aux parois presque
son cours devient torrentiel et ne reprend son calme que
dans la plaine de Marianna (fig. i).
proportion, au grand profit de l'économie générale. La mine de Passagem comprend une propriété foncière, sol et sous-
seule, pour les raisons que nous avons indiquées plus haut, était en sol, et une concession pour l'exploitation du sous-sol seulement. La
mesure d'entreprendre cette étude et de la mener à bien. utilementOn mon- propriété foncière présente la forme d'une large bande de terrain de
trera, notamment, à nos bateliers, comment ils peuvent plus de 2 kilomètres de longueur sur environ 700 mètres de largeur,
faire entrer Je fer et l'acier dans la construction de leur flotte, au partant de la route d'Ouro Preto et longeant la rive droite du Rio
lieu d'y engloutir des forêts, comme le faisaient les Gaulois, leurs
:
pères. Le métal, soit seul, soit allié au bois, donnera plus de légèreté,
diminuera le poids mort et le tirant d'eau à vide autant d'excel-
;
lentes conditions de navigabilité. De plus, une étude rationnelledes
formes fournira des bateaux plus obéissants au gouvernail or, il y a
entre l'obéissance au gouvernail et la rapidité de la marche une re-
lation des plus étroites. Tout le monde a eu l'occasion de voir nos
gros bateaux carrés actuels, lorsqu'ils sont remorqués, se mettre
obstinément par le travers, franchir les ponts tout juste et en biais,
malgré l'action des gouvernails énormes dont leur arrière, ou ce qui

:
en tient lieu, est pourvu. Les naufrages, peu poétiques mais parfois
onéreux, qui se produisent dans cette flotte, ont bien souvent pour
cause le manque d'obéissance au gouvernail l'énorme nef s'obstine
à franchir les ponts à l'endroit des piles et l'on ne peut l'en empê-
cher. Mieux étudié dans sa forme, sans évoluer comme une frégate, le
bateau serait infiniment plus dans la main de son pilote et fatiguerait
moins son remorqueur. Sans doute aussi, bien que la question soit
quelque peu secondaire, les gens qui vivent à bord de ces bateaux
:
et qui en tirent leurs moyens d'existence, ne seraient pas insensibles
à voir leur habitation un peu plus élégante d'aspect tous les bons
ouvriers ont l'amour-propre et la coquetterie légitime de leur outil.
FlG. 1. — Situation de la mine de Passagem.

;
do Carmo jusqu'à Marianna. La concession englobe cette propriété ee
s'étend jusqu'à la crêèe de la Serra d'Itacolumy elle occupe unt
Comme il n'y a rien de tel que de mettre les gens aux prises avec surface totale d'environ 700 hectares.
leur intérêt immédiat, il est bon de signaler aux bateliers,
principe aux arma-
teurs et à tous les intéressés dans la question, le établi par
; p
(1) Voir le Génie Civil, tome XVI, no 13, p. 285, no 14, p. 303; no 15, 325;no 16,
p. 338;no17, p. 355; no 18, p. 374; no 19, p. 389, et no 21, p. 421 tome XVII, no 1,
(1)Voirie Génie, Civil, tome XIV. no 8, p. H3. p. 8; no 2, p. 21, et tome XIX, no 14, p. 221, no 15, p. 239.
(2) Voir le Génie Civil, t. XVI, no 1, p. 3. - (2) Voirla carte des principaux gisements aurifères des environs d'Ouro Rreto, Génie
(3) Voir le Génie Civil, tome XIX, n" 27, p. 437. Civil, tome XIX, n-14, p. 222.
Le canal qui fournit l'eau nécessaire aux moteurs a une longueur calcaires. Dans les géodes
de 9 kilomètres; il part d'une barrage établi sur le Rio do Carmo présence de cristallisations variées
formées par ces
:renflements, on constate
le disthène bleu, généralement
près du village de Taquaral, en suivant d'abord la rive gauche de noyé dans la masse du quartz laiteux, le quartz en cristaux, le mica
le
la

mica
la rivière et passe ensuite, au moyen d'un aqueduc en bois, sur la vert de couleur claire ou émeraude en tables hexagonales, tourmaline
rive droite, qu'il suit alors constamment jusqu'à la mine. Le tronçon noir ou vert foncé en petites paillettes hexagonales, la dolomie
qui se trouve sur la rive gauche est situé dans une propriété, prise rouge en fines aiguilles, la calcite en rhomboèdres, la en
entre la rivière et la route d'Ouro Preto, que la Compagnie a acquise crètes de coq, la sidérose à l'état de spath blond, quelques cristaux
lors de lVxécution des travaux. de pyrite. Dans le voisinage des ameurements, on trouve dans ces

:
chemin de fer central du Brésil, dont embranchement arrive géodes quelques enduits calcaires en forme de rognons recouvrant les
Le un
actuellement à Ouro Preto et doit être prolongé jusqu'à Itabira de cristallisations, et parfois les cristaux de fer spathique présentent des
Matto Dentro, en passant par Passagem et Marianna, possédera une signes avancés de décomposition de blond vitreux, ils sont devenus
station qui permettra de desservir directement la mine et évitera les
transports par char ou par mulets d'Ouro Preto à Passagem. La ligne
ferrée, dont la construction est déjà commencée sur le tronçon qui
va d'Ouro Preto à Marianna, reste presque constamment accotée au
flanc de la Serra d'Ouro Preto, traverse la route près de Passagem
et passe en face de la mine sur la rive gauche de la rivière à un
niveau supérieur à celui des bureaux.
IL APERÇU GÉOLOGIQUE. — Le gisement de Passagem est formé d'un
filon de quartz et pyrites aurifères, qui se compose essentiellement
de quartz blanc laiteux, de tourmaline et de pyrite arsénicale, avec
Ce filon appartient a la catégorie des filons-couches :
moindres quantités de pyrite ordinaire de fer et de pyrite magnétique.
il a en effet

FIG. 3. — Plan de la mine de Passagem.


l'apparence d'une couche interstratifiée dans des quartzites schisteuses, bruns, opaques, passant à l'état d'hématite brune, tout en conservant
elles-mêmes intercalées au milieu de terrains schisteux. leur cristallisation, et la roche se recouvre d'une couche ocreuse ;
Situé au flanc d'une montagne, au pied de laquelle coule la rivière certains de ces cristaux spathiques se trouvent réduits à leur enve-
du Carmo, qui s'est creusé un lit profond entre deux parois verticales,
le filon montre ses affleurements à près de 55 mètres au-dessus du
loppe extérieure, formée de lames minces, et sont creux intérieure
ment.
-
niveau de l'eau sur la rive droite, à l'endroit où se fait actuellement
l'exploitation. Sa direction est sensiblement N.-E. et il plonge avec Quartzites schisteuses et filon. — Les quartzites sont d'un blanc ver-
une inclinaison de 18 à 20° vers le S.-E. (tig. 2).
L'ordre de succession des terrains qui l'encaissent est le suivant : dàtra, en couches stratifiées assez régulières. Leur mica, parallèle à la
stratification, est d'un blanc soyeux ou vert clair, d'un éclat nacré ;

Itabirites. Quartz blanc, veines de pyrites et tour-


TOIT maline.
Schistes cryptocristallins. FILON Veines de mispickel et tourmaline.
Quartzites. Schiste, veines de mispickel et tourmaline-
MUR Micaschistes quartzeux.
FIG. 4. — Coupes du filon de Passagem.

à la base, dans les parties les plus profondes, reconnues jusqu'à ce


jour, sont les micaschistes quartzeux, au-dessus les quartzites schis-
teuses avec le filon, puis les schistes cryptocristallins, et enfin à la
;
il est très onctueux au loucher, ce qui le fait souvent prendre pour
du talc c'est une variété de séricite.
:
Lesfilons se trouvent intimement mélangés avec lesquartzites ils sont
partie supérieure les sidéroschistes, ou itabirites, et les schistes argi-
leux rouges recouverts à la surface d'une croûte de canga plus ou
moins dure.
;
le plus souvent interstratifiés en couches parallèles d'épaisseur variable
ouse pénètrent mutuellement sous la forme d'un coin il arrive aussi
qu'en certains points la masse filonnienne occupe toute l'épaisseur du
gîte, en d'autres, au contraire, elle disparaît complètement, et alors
:
Micaschistes quartzeux.
aspects

Ces micaschistes se présentent sous deux
micaschiste à mica noir, brun tombac ou vert foncé, occu-
pant les parties supérieures: micaschistes à mica vert, plus clair,
toute la couche est formée de quartzites (fig. 3 et 4).
Ces mêmes quartzites sont visibles en différents points le long de
la Serra, depuis Ouro Preto jusqu'à Antonio Pereira, en passant par
quelquefois blanc soyeux, alternant avec le premier, mais augmen-
tant d'importance en profondeur. Ce dernier semble se rapprocher
des quartzites schisteuses, mais il en diffère par l'abondance du mica.
Entre les couches de ces micaschistes se rencontrent fréquemment
;
Passagem et par le Morro de Santa Anna. A Ouro Preto leurs affleu-
rements sont considérables on y a ouvert plusieurs carrières pour
en extraire des dalles (pedras de lages), à cause de leur facilité à se
détacher en longs feuillets, et leurs découverts ont permis de constater
des veines de quartz cristallin ou laiteux, dont certains renflements la présence de nombreux filons de quartz normaux à la stratification
atteignent près d'un mètre d'épaisseur, et aussi des infiltrations et ne présentant aucun des caractères de celui de Passagem. D'Ouro
Preto à Passagem, les quartzites reparaissent en divers endroits, soit présentent en affleurements considérables. Elles recouvrent le gîte
du Rio do Carmo. Un a toute
au voisinage de la route, soit dans le lit couches de Passagem sur une hauteur de plus de 50 mètres au-dessus du

;
raison de supposer que ces différentes n'en forment réelle-
ment qu'une il y a en effet une grande concordance dans leur direc-
tion et leur pendage : d'Ouro Preto à Passagem, la direction varie de
niveau de l'entrée de la mine et apparaissent aussi de l'autre côté de
la rivière, sous une épaisseur moindre, avec leur couche de canga,
dont la couleur caractéristique est visible en de nombreux points de
la surface.
N. 700 à 60° E., à la mine elle est de N. 45° E. et au Morro de
Santa-Aima de N. 30° E., la courbure que fait la Serra au voisinage
de Marianna justifie cette faible modification dans la direction
pendage dirigé approximativement vers le S. E. est de 20° à 25° près
;
le
Les itabirites renferment un grand nombre de beaux cristaux oc-
taédriques de magnétite; on constate aussi parfois entre les feuillets
la présence d'imprégnations calcaires.
5
d'Ouro Preto, de 18° à 20° à Passagem et de 15° au Morro de Santa -
Importance du gîte. — L'allure du gîte est assez régulière: son in-
Anna (1). clinaison est presque constante, sa direction varie peu et obéit à la
Le filon se compose de quartz laiteux, recoupé par de nombreuses légère courbure que présentent les couches de terrains. Sa composi-
et épaisses veines de nickel en cristaux noyés dans la masse, accom-
pagnées souvent de tourmalines en aiguilles noires et aussi, mais en
moindre quantité, de pyrites de fer présentant des cristallisations
;
tion et sa puissance, au contraire, sont très variables et le font assi-
miler aux filons disséminés à structure en chapelet il est, en effet,
formé d'une série de lignes, tantôt riches, tantôt pauvres, et présente
variées et de pyrite magnétique.
Ce sont les mispickel et la tournaline qui abondent le plus le
mispickel se rencontre en masses compactes formées de petits cris-
: une suite d'étranglements et de renflements tels qu'en certains points
l'épaisseur du filon atteint au plus 2 mètres et en d'autres va jusqu'à
près de 15 mètres. Malheureusement, ces renflements sont remplis
taux blanc d'argent agglomérés ensemble, dont la texture grenue et
en grande partie de quartzites ou de quartz laileux pauvre.
le vif éclat rappellent l'aspect de l'acier, mais ils sont très friables; Les parties les plus riches sont celles où le mispickel et les tour-
les tourmalines se présentent sous la forme de petites aiguilles noires
très fines, réunies en masses à texture serrée, assez friables, le plus
souvent mouchetées de cristaux isolés de mispickel. Les pyrites de
fer se présentent en cristaux cubiques, quelquefois en masse, groupés
ensemble, mais bien plutôt à l'état isolé, confondus avec le mispickel.
blanc d'argent remarquable ;
malines se présentent en masses compactes à grains serrés, surtout
quand les cristaux de mispickel sont très fins et ont une couleur
elles peuvent contenir 150 à 200 gram-
mes d'or à la tonne, mais la teneur baisse sensiblement dès qu'elles

:
Cependant, dans une certaine partie du filon bien limitée, on a décou-
vert la pyrite sous un aspect tout à fait spécial elle apparaît en
se trouvent mélangées de quartz. C'est seulement dans ces parties du
filon qu'on a l'occasion de trouver de petites mouches d'or visibles
sur le mispickel ou sur la tourmaline.
masse cloisonnée, dont les cellules sont formées de
; cristaux fins d'une
l'air, elle
couleur jaune clair, rappelant celle de l'or vert exposée à cristallisa-
Au contraire, les masses de quartz laiteux sont pauvres: elles tien-
se couvre d'effiorescences de fils blancs soyeux et

sons sont parfois remplies d'hématite compacte


aussi de
tions blanches et vertes de sulfate de fer, ce qui fait supposer que
l'on se trouve en présence de petits cristaux de marcassite. Ces cloi-
rouge ou brune un
pyriteuses (pyrite de fer, mispickel) ou de tourmaline ;
nent de 2 à 3 grammes par tonne. Elles deviennent déjà plus riches,
quand elles présentent de petites fractions remplies d'imprégnations
aussi recon-
naît-on à première vue que le quartz laiteux est plus riche, quand
la masse blanche est recoupée d'une plus grande quantité de petites
argileuse, puis elles disparaissent substituées par une masse dure lignes noires, dues à ces imprégnations. Lorsque le quartz présente
peu
d'hématite. La pyrite magnétique se trouve en petites masses com- ainsi des cassures remplies de matières métalliques, la teneur s'é-
pactes jaune bronze généralement associées avec la pyrite cloisonnée. lève facilement à 10 et 15 grammes à la tonne.
La pyrite de cuivre très rare accompagne en faible proportion les Les pyrites cloisonnées, en partie décomposées, unies le plus sou-
cristaux de pyrite ordinaire.
Comme on le voit, la composition du gîte n'est pas uniforme, il
convient du reste d'ajouter qu'on y constate la présence de minéraux
:
;
vent aux tourmalines, sembleraient devoir être, pour ce motif, de
teneur assez élevée elles ne contiennent que de 20 à 30 grammes
d'or à la tonne, seulement leur état de décomposition en rend le traite-
autres que ceux déjà cités ce sont la calcite, dolomie, sidérose, galène, ment plus facile.
stibine, disthène, grenat, micas vert et noir. La plupart d'entre eux
origine commune avec ceux des roches encaissantes ;
existent au voisinage des salbandes, ce qui tend à leur assigner une
c'est ainsi que
l'on découvre des cristallisations de calcite, dolomie, sidérose, disthène
cubiques,
Avec l'or, on trouve dans ce filon du bismuth et très peu d'ar-
gent.
Les quartzistes ne contiennent pas d'or.
L'importance du gîte peut être facilement reconnue, non seule-
et mica vert, près du mur; des grenats unis aux pyrites ment par le développement des travaux souterrains exécutés à la
près du toit; des micas noirs aux deux épontes. Cependant des
filonnienne;
veines de calcaire se sont infiltrées irrégulièrement dans la masse
mais, tandis que la calcite se rencontre dans les mica-
mine de Passagem, mais aussi par les affleurements et par les nom-
breux vestiges des anciens travaux.
A l'intérieur, les derniers travaux ont permis de reconnaître le

;
schistes sous la forme de cristaux rhomboédriques, on trouve dans
les géodes du filon de magnifiques cristaux incolores de scalénoèdres
et aussi des prismes hexagonaux ces derniers présentent souvent laa
particularité que lorsqu'on cherche à les détacher, ils se rompent
la racine suivant leurs clivages, en laissant à la partie centrale un
filon sur une longueur de près de 650 mètres en direction et de
415 mètres en profondeur suivant l'inclinaison.
A l'extérieur, les affleurements ont été relevés sur la rive droite
tout le long de la rivière du Carmo, depuis le pont de Passagem jus-
qu'à Marianna, où ils disparaissent sous une couche d'alluvions qui
noyau cristallin, qui n'est autre qu'un scalénoèdre reproduit en creux forme le lit du rio, pour reparaître de l'autre côté, au flanc escarpé
dans le cristal de prisme hexagonal. d'un contrefort de la Serra d'Ouro Preto, appelé le Morro de Santa
Au mur, le filon est au contact des micaschistes, dont il est parfois Anna. On a vu au chapitre précédent qu'un gisement de quartz et
séparé par une salbande formée d'un schiste noir, graphiteux, qui pyrites aurifères a été exploité, de 1862 à 1865, par la « Don Pedro
pénètre souvent dans la masse même du filon; on constate du reste North del Rey Gold Mining Company Limited, 1, sur le versant S.-E.
en plusieurs endroits la pénétration des micaschistes dansdle
point de former un faux mur atteignant jusqu'à un mètre épaisseur,
sous lequelon retrouve la ma-se filonnienne. C'est ordinairement
gîte, au
près de grandes concordances avec celui de Passagein :
du Morro de Santa Anna. Ce gisement possède une allure qui offre
tandis qu'à Pas-
du mur que se trouvent concentrées de préférence les veines riches
composées de pyrite arsénicale et tourmaline avec un peu de quartz.
;
sagem, la direction est N. 45° E. et le pendage vers le S.-E. de 18°
à 20° la direction se relève un peu vers le N. au Morro de Santa
Anna, elle devient N. 30° E. et le pendage, peu différent de la pente
Au toit, on trouve aussi une salbande formée de schiste graphiteux,
;
mais plus rare elle est souvent remplacée par une couche de cris-
taux de grenats, pyrites de fer, et un peu de pyrite de cuivre et
de la montagne, est de 15°5 vers le S.-E. ; ces faibles modifications
d'allures sont du reste amplement justifiées par la légère courbe que
décrit la Serra au voisinage de Marianna. En outre, ce gisement
mica noir, de faible épaisseur, au contact des schistes cryptocristal-
lins. Jusqu'ici, on n'a
;
@ jamais constaté la pénétration du toit par des
infiltrations du filon on a donc une forte propension de supposer
;
semble correspondre aux affleurements qui s'aperçoivent sur le flanc
escarpé du Morro il est recouvert, sur toute cette étendue, d'une
que le gîte, postérieur aux quartzites, serait antérieur à la masse des
terrains de recouvrements.
Schistes cryptocristallins. — Ces schistes, qui occupent le toit du fi-
:
couche de plusieurs mètres d'itabirites avec une croûte de canga à
la surface; de plus, on y retrouve les principaux éléments du minerai
de Passagem il se compose en effet de quartz blanc, contenant l'or
dans les pyrites arsénicales, la tourmaline et la pyrite magnétique.
lon, semblent composés de quartz, mica noir et pyrites de fer dissé- Pour ces motifs, on a tout lieu de croire que les mines de Passagem
minées en grains uns dans la masse. Peut-être le grenat entre-t-il et de Morro de Santa Anna appartiennent au même filon. Cette
dans la composition de ces schistes, à en juger par les cristallisations hypothèse se trouve du reste justifiée par le fait que, le long des
de la salbande du toit, dont les éléments ont dû être fournis par affleurements entre les deux mines, il existe nombre de galeries et
eux, car ils sont pauvres en or.
;
Cette couche de schistes a ordinaire-
ment une faible épaisseur et parfois disparaît les itabirites reposent
alors directement sur le gîte.
de travaux souterrains faits par les anciens mineurs brésiliens, prin-
cipalement à Paredâo et à Matta-Cavallos, que certainement ils n'au-
raient point exécutés si le minerai extrait avait été très pauvre, puis-
qu'ils ne pouvaient retirer l'or des roches que par des procédés très
ltabiritcs. — Au-dessus des schistes apparaissent les itabirites, mé-
;
lange schisteux de quartz à grains fins et de fer oligiste en petites
paillettes à l'éclat d'acier dans les parties hautes voisines de la sur-
face, ces itabirites sont substituées par des schistes argileux rouges
rudimentaires.
Dans ces conditions, le gisement présenterait une étendue en direc-
tion d'au moins quatre kilomètres, de Passagem au Morro de Santa
Anna.
ou par une croûte dure de canga, conglomérat de couleur brique à Sur la rive opposée à la mine, au Morro de S. Antonio, les nom-
texture spongieuse, composé de rognons de quartz ou d'itabirites liés breux travaux à ciel ouvert exécutés par les anciens mineurs brési-
par un ciment argilo-ferrugineux.grande abondance liens signalent la présence du filon de ce côté. On voit du reste encore
Ces couches existent en très dans la contrée
sur tout le chemin d'Ouro Preto à Passagem et au delà jusqu'à An-
tonio Pereira, les terrains supérieurs de la Serra d'Ouro Preto sont ;
plusieurs affleurements d'un filon de quartz aux parois de quelques-
unes des grandes excavations dont le terrain est criblé ce filon, par
sonpendage, semble bien être le prolongement de celui qu'on exploite,
presque totalement formés d'itabirites et de schistes argileux, qui se d'autant plus que, près du pont de Passagem. la rivière présente une
chute sous laquelle passent visiblement ses affleurements qui vien-
(1)Rapport sur les mines de Passagem, de Raposos et d'Espirito -Santo, par M. A.MEZGER, nent se raccorder avec ceux de Fundào; ce qui montre d'une ma-
page 10.Pans, Chaix, 1835.
nière probante que la fendue de la rivière n'est pas le résultat d'une enchères et la mine avec divers accessoires et les vingt esclaves qui
faille, mais a été produite par les érosions, et que les gisements de y étaient attachés, fut adjugée au baron d'Eschwège, le 12 mars 1819.
part et d'autre du rio appartiennent au même filon, en place. C'était Jusque-là le gisement avait été uniquement égratigné en plusieurs
aussi l'opinion du baron d'Eschwège, comme on peut le constater, points aux affleurements par les mineurs ; à partir de ce moment
par la coupe (fig. 5) du gisement de Passagem qu'il a dessinée (1). une exploitation plus régulière fut suivie. D'Eschwège forma la pre-
Les travaux faits au flanc de la montagne ont dû être très impor-
tants, à en juger par l'aspect complètement bouleversé du terrain.
Ils s'étendent le long de la rivière, depuis la chute d'eau, sur une
mière Compagnie existante dans le pays sous le nom de Sociedade
Mineralogica, et établit un moulin de neuf bocards ;
malheureuse-
ment, après plusieurs années de prospérité, la Société périclita et
longueur de plus d'un kilomètre, et on en relève constamment les les travaux furent interrompus. La propriété fut vendue le 1er juin
traces sur une étendue de 600 mètres environ en remontant la pente. 1859, par le liquidateur, à un mineur anglais Thomas Bawden, qui
Au sommet, la montagne a été en partie ravinée par les eaux et sa avait travaillé pendant quelque temps à Fundâo, la mine voisine, et
paroi verticale, mise à vif, forme un immense cirque qui s'étend à
gauche vers Taquaral, à droite vers le Morro de Santa Anna
constate en de nombreux endroits la présence d'affleurements de
on y ; celui-ci la revendit quatre ans plus tard, le 26 novembre 1863, à
Thomas Treloar, représentant de la nouvelle Compagnie en formation,
la Anglo-Brazilian gold mining Company Limited.
quartz ou quarlzites qui, par leur position, ont toutes les apparences La lavra de Fundâo, composée de 76 datas (8,28 hectares) et ayant
d'appartenir au même gisement. Pour constater l'exactitude de cette pour limites d'un côté la route d'Ouro Preto et de l'autre la mine de
dernière assertion, il serait nécessaire de faire divers travaux de re- Mineralogica, était formée de plusieurs concessions délivrées de 1735
cherches. En tout cas, les nombreuses excavations superficielles faites à 1778 à différents mineurs; après avoir appartenu successivement à
par les anciens mineurs au Morro de S. Antonio, sont une preuve plusieurs propriétaires, elles finirent par être groupées entre les mains
évidente que le gîte en cet endroit existait bien et
était rémunéra- d'un seul, qui vendit le tout au Commandeur Francisco de Paul?
teur; les quantités de maisons en ruines que l'on rencontre à tout Santos, le 17 février 1835. Celui-ci, à l'exemple du voisin, forma une
instant témoignent du nombre de personnes qui étaient employées association sous le nom de Sociedade Uniâo Mineira. Les associés firent
aux travaux, nombre justifié par le mode d'exploitation suivi. d'abord exécuter de nombreux travaux à la surface, ouvrant cette
Comme le gîte était recouvert d'une faible épaisseur d'itabirites et de immense excavation, encore visible de nos jours; puis ce système
canga, ils trouvaient plus commode de le mettre à découvert, afin de ayant été peu rémunérateur, ils se décidèrent à creuser quelques
pouvoir arracher plus facilement la roche dure, tandis que de l'autre chambres souterraines, sans plus de succès. C'est alors qu'ils résolu-
rive, l'épaisseur du recouvrement était telle qu'il leur fut impossible rent la vente et acceptèrent l'offre de Thomas Bawden et d'Antonio
d'employer la même méthode et qu'ils se trouvèrent obligés d'avoir Buzelin qui acquirent la mine, le 12 avril 1850, et la revendirent
recours aux travaux souterrains. Cependant, dans ces exploitations
du Morro de 5. Antonio, il y a une particularité à noter
petits canaux latéraux qui sillonnent le flanc de la montagne pour
:
outre les
plus tard à la Anglo-Brazilian Gold Mining Company Limited, en
même temps que la précédente.
La lavra de Parediio, d'une superficie de 12 datas (1,2 hectares),
amener l'eau nécessaire aux lavages, on constate la présence de
nombreux mondéos très bien conservés, ce qui nous fait supposer ;
faisant suite à Mineralogica, fut l'objet de concessions accordées en
1758 à un nommé Furriel Antonio Mendes da Fonseca après avoir
;
que ces mineurs traitaient aussi les itabirites qui auraient contenu
dans ce cas des infiltrations de quartz aurifère cela expliquerait
d'une manière plus rationnelle leur système d'exploitation à ciel
appartenu à différentes personnes, elle passait en 1843 aux mains de
de la famille Martins Coelho, qui la vendit à la Anglo-Brazilian Gold
Mining Company Limited, par l'intermédiaire de Thomas Bawden, lors
ouvert. Cette venue de quartz serait donc postérieure aux itabirites de la vente des deux autres.
ef par conséquent au filon qui a injecté les quartzites. La compagnie anglaise entra en possession des trois lavras le 26 no-
Sur l'autre rive, à Fundâo, on a pratiqué des travaux souterrains, vembre 1863, et ce ne fut que plus tard, le 30 septembre 1865, qu'elle
mais il existe entre eux et la rivière une immense excavation acquit la lavra de Matta-Cavallos, d'une surface de moins de 2 datas
;
à ciel ouvert, qui a mis à découvert les micaschistes du mur du
filon la seule explication plausible de cette anomalie serait que
ces travaux superficiels ont été exécutés en vue de laver cette couche
(0,2 hectare), qui s'étendait de Paredào à l'entrée de la ville de Ma-
rianna. Les travaux de mine furent entrepris dès le commencement
de l'année 1864 et on put effectuer aussitôt le broyage du minerai
de recouvrement, et, ce qui semble la confirmer, c'est l'existence
d'une profonde tranchée aux parois verticales, d'à peine deux mètres
de largeur, qui devait faciliter, après la concentration des sables,
l'écoulement des eaux de lavage vers la rivière. On aurait ensuite
abandonné ce système pour exécuter des travaux souterrains, lorsque
:
extrait en tirant le meilleur parti possible de trois ateliers de bocards
(engenhos de pilÕes) existant sur les lieux. L'un d'eux, à peu près en
état, fut mis immédiatement en marche c'était celui désigné sous
le nom de Fernandes stamps, de six flèches en bois avec sabots de fer,
établi sur le terrain de la Mineralogica, à l'endroit qu'occupe actuel-
la couche terreuse serait devenue trop pauvre. A Pareùao, on trouve lement l'atelier de vingt-quatre pilons. L'un des deux autres Bawden
sur la montagne, directement au-dessus du gîte, les vestiges très stamps, moulin de 9 flèches existant à Fundâo, mais en partie pourri,
bien conservés de tables de lavage faites en terre rouge durcie. Ces fut presque complètement remplacé par un atelier de douze bocards
tables servaient pour traiter les schistes argileux rouges du voisinage, acheté àTaquarel, qui reçut le nom de Hesketh's stamps; quant au
qui renferment en cet endroit des veines de quartz carié, ainsi qu'il troisième, il était hors d'usage. Par la suite, un nouvel atelier, Vic-
nous a été donné de le constater. toria stamps, de trente flèches, fut construit sur l'emplacement de
Enfin, une preuve certaine de l'existence de l'or dans les terrains l'atelier actuel des trente-deux bocards et celui de Fernandes stamps
de recouvrements, c'est que, dans les dernières années de l'exploita- fut remplacé par un autre, Wildes stamps, ayant douze pilons à gauche
tion du gîte par la Compagnie anglaise qui a précédé la Compagnie et deux arrastras à droite. L'usine de préparation mécanique se com-
actuelle, le directeur faisait passer uniquement à l'un des ateliers de posait donc finalement de trois ateliers comprenant cinquante-quatre
bocards des itabirites prises au toit du filon et en retirait en moyenne pilons et deux arrastras.
lsr8 d'or par tonne. Les travaux exécutés par les premiers exploitants avaient d'abord
En somme, le gisement de quartz et pyrites aurifères de Passagem été superficiels, principalementà Fundào; puis l'abondance des déblais
semble présenter une grande extension tant en direction qu'en in- à enlever pour continuer d'après ce système les obligèrent à recourir
clinaison. Jusqu'à ce jour, les travaux de mine n'ont apporté aucun à une méthode souterraine. C'est la suite de ces derniers travaux
élément qui fasse prévoir une modification radicale en profondeur qui fut reprise par la Compagnie anglaise, dont les opérations ont
dans l'allure et la composition du gîte. Suivant la direction, il n'est duré de janvier 1864 à février 1873, au total neuf ans pleins.
possible de juger de l'étendue en état d'être exploitée, qu'en s'éclai- Le tableau n° 1, que nous reproduisons plus loin, donne le résumé
rant par divers travaux de recherches. Nous avons bien constaté, de ces opérations (d).
près d'Ouro-Preto. à la mine de Saragoça, la présence d'un filon de On voit par ce tableau que les résultats financiers se traduisaient
quartz et de pyrites arsénicales qui recoupe normalement les pyrites chaque année par des pertes, de sorte que, lorsque le capital fut
schisteuses, mais c'est tout au plus si l'on peut lui assigner une ori- épuisé, force fut de suspendre les travaux et de liquider. L'exploita-
gine contemporaine du filon de Passagem : le vieux mineur, qui le tion avait été concentrée à Mineralogica et à Fundâo, où l'on accé-
travaille, recherche bien les parties pyriteuses, le quartz pur étant dait par les descenderies de Haymen (actuellement plan incliné n° 2)
trop pauvre et ne payant pas les frais de broyage et de lavage, c'est

; ;
le seul point de ressemblance avec le filon qui nous occupe
allure est toute différente le mispickel a un facies autre, terne au
lieu d'être brillant les autres minéraux ne s'y rencontrent pas et en
son : et de Dawson (actuellement plan incliné n° 1) pour la première, et
par celle de Foster et le vieux puits pour la seconde. Dans les der-
nières années, les travaux, à Mineralogica, auraient été gênés par les
eaux, malgré la galerie d'écoulement qu'on avait ouverte à quelques
revanche, on y trouve de petits géodes de scorodite. Au delà du mètres au-dessus du lit du rio et qui sert encore aujourd'hui pour
Morro de Santa Anna, près de Taquara Queimada, dans une petite l'évacuation des eaux de la mine; on y serait tombé en outre sur
excavation faite au flanc de la Serra et ayant mis à découvert une une partie stérile du filon, ce qui aurait décidé la direction à con-
couche de quartzites, on aurait constaté la présence de veines de centrer toute l'exploitation à Fundào, dont le minerai composé prin-
quartz avec pyrites; nous nous contentons de signaler cette observa- cipalement de quartz était de faible rendement. La direction de l'é-
tion, qu'il ne nous a pas été donné de contrôler. poque avait aussi imaginé de faire passer à l'un des moulins des ita-
birites peu aurifères du toit prises à Mineralogica, sous prétexte que,
III. HISTORIQUE DE L'EXPLOITATION. — La propriété minière de Pas- quoiqu'on en retirât moins de 2 grammes d'or par tonne, on pouvait
sagem embrasse les quatre mines ou lavras de Fundâo, Mineralogica, en traiter une plus grande quantité à la fois et augmenter ainsi la
ParedàoetMatta-Cavallos,qui firent au siècle dernier l'objet de conces- production; c'est ce qui explique l'abaissement du rendement du
sions accordées à divers mineurs du pays et acquises ensuite par une minerai pendant les trois dernières années. La Compagnie, aux abois,
même Compagnie, la Anglo-Brazilian gold mining Company Limited. essaya, pour se relever, de mettre en valeur, à partir de 1871, la
La lavra de Mineralogica comprenait 49 datas (5 hectares 34) prove- mine de jacutinga aurifère de Pitangui, mais les divers travaux pre-
nant de la réunion de plusieurs concessions, accordées de 1729 à paratoires exécutés achevèrent d'absorber ses dernières ressources.
1756 à différents mineurs, et qui, après être passées entre les mains Le capital versé se trouvant complètement épuisé au 30 janvier 1873,
de divers propriétaires, avaient été rachetées par une seule et même la liquidation fut décidée.
personne. A sa mort, les biens de cette dernière furent vendus aux -
(1) Cetableau a été résumé d'après divers documents qui nous ont été obligeamment
(1) VON ESCHWÈGE, Beitrage zur Gebirgskunde Brasiliens. Berlin, 1832. fournis par le capitaine de mine Martin, anciennement attaché à cette compagnie.
s
La mine de Passagem fut achetée, en 1875, par le liquidateur de motrice de Wildes stamps et, avec les matériaux restants de l'usine,
la Compagnie, qui la vendit à son tour, le 24 mars 1883, à M. Robey il parvint à reconstituer une batterie de 12 bocards, qui commença
Partridge, représentant d'un Syndicat français, qui s'était formé en à fonctionner en juin 1881 et servit pour les essais sur le minerai;
1880 dans le but de rechercher des mines d'or susceptibles d'être malheureusement son mauvais état ne lui permit pas de fournir une
mises en valeur par une compagnie. longue carrière et, peu avant le départ de M. Monchot, une nouvelle
Entre temps, un Ingénieur français, M. Ch. Monchot, avait été en- batterie de 12 pilons, destinée à remplacer la première, fut mise en
voyé par le Syndicat à Passagem, en 1881, afin de se rendre compte chantier; elle commença à fonctionner en juillet 1882.
de la valeur probable de la mine et de la préparer en vue d'une nou- Le Syndicat, après avoir réalisé l'achat de la mine au commence-
velle exploitation (1). Comme, à cette époque, il y avait plus de sept ment de 1883, fit l'acquisition de trois autres mines, Raposos et Espi-

-
ans que la Compagnie anglaise avait cessé tous travaux, l'accès de la rito-Santo, situées près de Sabara, et Borges, près de Caheté, et or-

- a
mine était devenu impossible par suite des éboulements; les descen- ganisa, à la fin de février 1884, une Comoagnie de mines comDrenaut
TABLEAU K° 1. — Résumé des opérations de la Anglo-Brasilian Gold Mining Company Ümited" (de janvier 1864 à février 1873).

0-2
Nombre de Or extrait
Nombre Production Coût Pertes

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sterling
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sterling

2.997 14.', 14.333 1,33 4.77 » c


Fernandesstamps, pilons mis en marche le
- -
21 janvier 1864.
18G4

1805
1866
5.137
7.787
18
24,5
0.61

0,79
0,87
3.997

11.002
25.991
39.433
93.204
2,14
3,33 11,94
7,67 »11.696
»

a
19.151
»

»
7.455
Hesketh'sstamps.12 le7mai
Victoria stamps, 15 pilons mis en marche le 27 juillet 1866.
-
Victoria stamps, 15 nouveaux pilons mis en marche le 10 janvier 1867.
1867 17.318 45,2 1,05 38.226 137.078 2,20 7,89 17.191 20.935 3.744 Fernandes stamps, arrêté le 18 avril 1867.
Wildes stamps, 6 pilons mis en marche le 14 septembre 1867.

1868 18.895 51,5 1 39.385 141.235 2,08 7,46 17.723 18.345 622
6 nouveaux pilons mis en marche le 27 mai
Wildes stamps j 2 arrastras mis en marche,l'unle15juilletetl'au-
;
( tre le 4 novembre 1868.
t
119.389
1869 16.229 54 0,83 33.293 2,05 7,35 14.982 17.276 2.294
1870 16.022 52 0,84 33.488 120.088 2,09 7,49 15.070 18.000 2.930 Hesketh's stamps, arrêté fin octobre 1870.
1871 9.756 42 0,63 11.559 41.451 1,18 4,23 5.202 10.794 5.592
1872 9.499 42 0,62 12.692 45.513 1,33 4,77 5.711 11.075 5.364 Wildes stamps, arrêté fin décembre.
1873 338 30 0,37 490 1.7571,455,30 220 386 166

Totaux. 103.978 » » 210.123 753.501 2,02 7,24 87.795 115.962 28.167

deries étaient en partie comblées, la galerie d'écoulement pleine de ces quatre propriétés de Passagem, Raposos, Espirito-Santo et Borges
sables et les travaux, inférieurs à son niveau, complètement inondés. sous le nom de The Ouro Preto gold Mines of Brazil limited. Cette
Quant à l'usine, une partie du matériel avait été disséminée un peu de Compagnie commença ses opérations à Passagem en avril 1884; elle
tous côtés, le reste était presque en ruines. M. Monchot commença par continua immédiatement les travaux entrepris par le Syndicat, en
prendre ses dispositions en vue de l'épuisement de la mine, de l'ex- faisant le traitement mécanique des minerais avec la batterie de 12
traction future du minerai et de la mise en état d'une partie de l'u- pilons existante; une seconde batterie de 12 pilons fut ensuite préparée
sine de traitement. Il fit déblayer le petit canal de 3 à 4 kilomètres, pour être placée de l'autre côté de la roue, afin de compléter ainsi un
qui servait précédemment à amener l'eau de l'itacolumy pour les tra- atelier de 24 bocards. Depuis on a installé à côté et en contrebas du
vaux, et déboucher la galerie d'écoulement pour assécher la mine
jusqu'à son niveau; pendant ce temps, on construisait une roue
hydraulique de 9 mètres de diamètre, commandant d'un côté une
précédent un nouvel atelier de 32 bocards et à la suite à un niveau
encore plus bas, un atelier de 40 pilons californiens de sorte que,
actuellement, l'usine possède trois ateliers de bocards représentant un
;
pompe d'épuisement et de l'autre un tambour d'extraction. Comme total de 96 pilons.
les travaux au voisinage de Dawsons shaft étaient les plus importants, Paul FERRAND, ,
il fit remettre en état cette descenderie et y installa la pompe et la lA suivre.)
voie ferrée pour l'extraction. Ensuite il fit remettre en état la roue Ingénieur civildesMines,
Professeur à l'Ecole des Mines d'Ouro Preto (Brésil).

CORRESPONDANCE n'attaquent les briques réfractaires à n'importe quelle température.


L'opération n'est pas basée sur un phénomène de dissociation, mais
bien de réaction chimique avec production de chaleur, ce qui fait
L'Aluminium (2) justement que le procédé est complet et donne un rendement total.
A MONSIEUR LE RÉDACTEUR EN CHEF DU Génie Civil. Veuillez agréer, etc. Camille FAURE,
Ingénieur électricien.
Grenoble, le 26 avril 1892.
MONSIEUR,
Je viens faire appel à votre impartialité pour répondre quelques INFORMATIONS
mots à l'article /u//<!?MM~ paru dans votre numéro du 16 courant
et signé HenryThivel, Ingénieur conseil du syndicat pourl'aluminium.
M. Thivel, en critiquant dans la presse une brochure qui lui avait Filet flottant pour calmer la fureur des vagues.
été remise confidentiellement, a certainement voulu me faire une On parle en ce moment avec intérêt d'une invention soumise à
léclame forcée. Je l'en remercie cependant. D'ailleurs, le titre qu'il l'examen de la Commission technique de la Société centrale de Sau-
se donne et qu'il ne cache pas, établira à vos yeux une parfaite éga- vetage, et dont l'auteur est le baron d'Alessandro.
lité dans le degré de véracité des deux parties en cause. Je passe à Cette invention consiste à recouvrir la surface de la mer avec
quelques-unes des assertions de l'article en question. un
mince filet rendu, par une préparation spéciale, flottant et insubmer-
En ce qui concerne la force électro-motrice nécessaire pour faire sible. Le filet n'émerge pas sensiblement au-dessus de la surface de
passer le courant dans l'électrolyte, M. Thivel, d'après M. Minet, la lamer, n'offre aucune prise au vent et joue le rôle d'une simple
couche
caractérise par p, lettre grecque très élastique qui, dans mon cas, d'huile. Comme cette dernière, il diminue les dangereux
dépend de la largeur des électrodes; comme mes électrodes ne s'usent effets de grosse mer en supprimant les brisants.
pas, et que la température du bain n'est que de 300° je fais ces A ce sujet, les marins ont fréquemment observé le calme produit
électrodes très larges et au lieu d'obtenir de 18 à 30 grammes de
métal par cheval-heure, je peux bien dire que j'en obtiens 40. par les algues flottantes appelées filum, et qu'on rencontre dans cer-
Vous voyez que ma contradiction n'est pas bien redoutable. taines parties de la mer du Nord.
Le chlorure d'aluminium distille, en effet, assez vite, mais les In-
Or, le filet Alessandro imite parfaitement la nature de algues
et remplace le filage de l'huile. ces
génieurs savent le condenser et le ramener à son point de départ. Des expériences ont été tentées dans la presqu'île de Quiberon,
Je dirai aussi que je n'ai pas de chlore dans mon four à fabriquer dehors des brise-lames, avec un filet de 1000 mètres carrés, dont en
le chlorure mais de l'acide chlorhydrique, et que, d'ailleurs, je n'o- le
fil, de quatre en quatre, est, par une composition spéciale, rendu
père qu'à 1000 ou 1200° centigrades, et que ni le chlore ni l'acide
(1) CH. MONCHOT. Rapport sur les mines de Raposos, Espirito-Santo, Borges et Possegem
(Pans,Imprimerienouvelle,1884).
(2) Voir le Génie Civil, tome XX, no 24, p. 389.
;
imputrescible et flottant sans submersion possible. La maille a 5
timètres de grandeur le filet est bordé par une forte ralingue. cen-
Le ministère de la marine va faire étudier cette invention
Commission spéciale. par une
SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES puissance inférieure et qu'il est illusoire de consi- Electricité. — Sur un condensateur étalon.
dérer comme économiques. Note de M. H. ABRAHAW, présentée par M. Lipp-
M. DROUIN reconnaît que la voie de 0m60 peut mann.

;
SOCIÉTR DES INGÉNIEURS CIVILS être uiile, mais il lui reproche d'avoir voulu at- Dans cette note, M. Abraham donne la descrip-
teindre la puissance de la voie de 1 mètre. Quant tion d'un condensateur à lame d'air qu'il a établi,
Séance du 1er avril 1892. à celle-ci, elle peut être fort économique elle le dont la capacité, voisine de 500 unités C. G. S. élec-
Présidence de M. P. BUQUET. serait surtout si les grandes Compagnies et les In- trostatiques, peut être calculée avec une précision
L'assainissement de Paris et le tout à l'égout. — génieurs du contrôle n'avaient pas trop d'exigences atteignant le dix-millième.
M. DUVILLARD estime que le projet d'assainissement vis-à-vis des chemins de fer
d'intérêt local. 2° Sur les phénomènesélectro-capillaires. Note de
de Paris, au moyen du tout à l'égout, exige, non M. PONTZEN, à propos d'une ligne à voie nor- M. GOUY.
seulement pour être utiles, mais même pour ne pas male nouvellement établie aux Etats-Unis dans des M. Gouy, quiavait fait une communication sur les
devenir dangereux, des quantités d'eau bien su- conditions qui en font le chemin de fer le meilleur phénomènes électro-capillaires (séance du lor fé-
périeures à celles qui sont prévues; il considère marché du monde, fait valoir que pour des embran- vrier 1892), donne dans la présente note quelques
comme mauvais le procédé d'épandage sur le sol, chements de petite longueur, il y a avantage à con- détails complémentaires sur ses expériences rela-
qui, surtout par la pluie ou la gelée, ne pourra fil- server la voie normale. tives aux phénomènes électro-capillaires avec le mer-
trer les 9 mètres cubes qu'il recevra pas mètre carré. P. JANNETTAZ,
Ingénieurdes Arts et Manufactures. cure pur et divers électrolytes.
Ce qu'il faut, c'est que les vidanges soient rejetées
au loin avant toute fermentation et que l'évacuation Agriculture. — De la présence, dans la paille,
par la Seine soit rendue plus rapide. M. Duvillard d'un ferment aérobie, réducteur des nitrates. Note
propose d'atteindre ce résultat et en même temps ACADÉMIE DES SCIENCES de M. E. BRÉAL, présentée par M. P. P. Dehérain.
d'augmenter la quantité d'eau potable en faisant M. Bréal signale l'existence d'un ferment aérobie
une prise d'eau dans le lac Léman. Séance du 21 mars 1892. agissant en sens inverse de celui dont MM. Schlœ-
Cette canalisation coûterait 400 millions, mais le sing et Muntz ont constaté l'existence dans toutes
projet actuel en coûtera 200 et ne donnera pas, Physique. — 1° Sur les tensions des vapeurs les terres labourées, car il réduit les nitrates.
saturées des différents liquides à la même pression.
comme le précédent, 24 mètres cubes d'eau par se- Note de M. Edmond COLOT, présentée Ce ferment se rencontre dans les pailles, et sans
conde. par M. L. Cail- doute dans tous les débris végétaux. Si l'on exa-
M. HERSCHER regarde comme mal fondées les letet.
craintes relatives au système du tout à l'égout on
connaît aujourd'hui toutes les règles à suivre pour
; M. Ed. Colot émet la loi suivante :
Entre les températures t et 0 des vapeurs saturées
mine avec soin une paille, en se servant comme
réactif du sulfate de diphénylamine, on constate
qu'elle porte presque toujours à la surface des traces
obtenir par l'épandage une épuration excellente, de deux liquides quelconques qui correspondent à de nitrates; mais si on la maintient pendant quel-
même pression (températures correspondantes
sans exécuter des travaux aussi onéreux que ceux uneisobares) il
dont il vient d'être question. D'ailleurs, l'eau néces- ou t
existe une relation linéaire =A6 + B ques jours dans l'eau, le réactif n'indique plus d'a-
cide nitrique, et pourtant il permet d'en reconnaître
saire à l'application de ce système ne manque pas à où A et B sont deux constantes dont les valeurs dé- 10000OOo/ls*.
Paris; ce qui y est mal installé, c'est le mode de pendent de la nature des liquides considérés. En ajoutant successivement à l'eau de la paille
distribution de l'eau de source. Un tableau, extrait d'un travail important, joint à
des quantités croissantes de nitrates, on les voit ra-
cette note, permet de faire de nombreuses vérifica- pidement disparaître.
L'éclairage électrique des gares. — M. G. Du- tions de l'exactitude absolue de cette loi pour cer-
Cette réduction de l'acide azotique est due à un
MONT expose, dans un résumé à la fois concis et tains liquides et de la très grande approximation
complet, les différents principes et les différentes qu'elle donne pour tous les autres. ferment, car si l'on stérilise la paille mouillée par
formules sur lesquelles repose un projet d'éclairage la chaleur ou par un antiseptique comme le bichlo-
2° Absorption cristalline et choix entre les diverses rure de mercure, les nitrates ne disparaissent plus.
à l'électricité. Il s'attache ensui l'étude des dis-
positions applicables aux gares et en particulier aux théories de la lumière. Note de M. E. CARVALL0, pré- Astronomie. Sur la périodicité commune
de triage. Il examine détail l'installation sentée par M. H. Poincaré. —
gares en aux taches solaires et aux aurores boréales. Extrait
de l'usine centrale, de la canalisation, des lampes, Chimie. — 1° Sur la détermination des équilibres d'une note de M. TERBY, présentée par M. Paye.
et discute les avantages que présentent, suivant les chimiquesdans les systèmes dissous.Note de M.Georges
différents cas, comme appareils de secours, des ma- CHARPY, présentée par M. Henri Moissan
chines supplémentaires ou des accumulateurs.
; G. PETIT,
Ingénieur civil.
2° Combinaison de tiodure cuivreux avec l'hypo-
La vapeur surchauffée. — La communication, faite sulfite d'ammonium. Note de M. E. BRUN, présentée
sur ce sujet dans la dernière séance, par M. Tha- par M. Troost. BIBLIOGRAPHIE
reau, donne lieu à diverses observations. M. LEN-
;
On sait que les hyposulfites alcalins dissolvent ai-
CAUCHEZ dit que pour connaître exactement la cause sément l'iodure cuivreux il semblait naturel d'at-
de la grande économie constatée avec le surchauf- tribuer cette action dissolvante à la formation d'un
feur, il faudrait savoir combien d'eau entraînée hyposulfite double
Des Chemins de fer au point de vue du transport des
J.
ou même d'un tétrathionate. voyageurs etdes marchandises, par M. BÉDAH-
contenait la vapeur; si cette quantité est élevée, M. Brun présente dans cette note les résultats de RIDE, avocat près la Cour d'appeln'Aix. Troisième
le rôle du surchauffeur revient à celui d'un second recherches sur ces combinaisons, et les composés édition, revue et annotée par M. Rivière, conseiller
ses
vaporisateur. Avec des machines à enveloppes, qu'il obtenir renferment à la fois des quanttés à la Cour de Cassation. — Deux volumes in-8"-
M. Lencauchez la à haute a pu ChevalierMarescq et Cie, Paris.— Prix, 18 francs.
pense que vapeur pres- notables d'iodure et d'acide hyposulfureux, ce qui
sion, bien sèche, est d'un emploi préférable à celui prouverait la première hypothé-e ne serait pas Le traité de M. Bédarride, dont MM. Chevalicr-
de la vapeur surchauffée. que
absolument exacte. Marescq et Cio viennent de publier une troisième
M. RICHARD signale comme pouvant éclairer cette édition, est connu depuis longtemps et jouit d'une
question l'ouvrage de M. Dwelshauvers-Dery sur 3° Sur quelques bases homologues de la quinine.
grande autorité dans le monde judiciaire. Dans cet
l'étude calorimétrique de la machine à vapeur; la Note de MM. E. GRIMAUX et A. ARNAUD, présentée
surchauffe est utile si elle est telle que la vapeur par M. Friedel. ouvrage sont exposés tous les principes concernant
MM. Grimaux et Arnaud ont montré précédem- les conditions imposées aux Compagnies de chemins
soit, au commencement de l'échappement, complète- de fer; la classification des tarifs; l'égalité dans la
ment sèche. ment que la cupréine, base tirée du quina cupréa,
M. THAREAU rappelle qu'il a fait précédemment renferme un oxhydrile phénolique et qu'en raison
observer que l'emploi du surchauffeur est parti- de ce groupement elle peut, comme les phénols,
culièrement avantageux avec des chaudières donnant donner des éthers par substitution de radicaux al-
; ;
perception des taxes; les traités de factage, ca-

;
mionnage et de correspondance le transport des voya-
geurs le transport des marchandises les obligations
de grands entraînements d'eau. Quant à la circula- cooliques. Ils ont obtenu l'éther méthylique, cons-
tion de la vapeur surchauffée dans les enveloppes taté qu'il est identique avec la quinine ordinaire, et
l'arrivée;
des expéditeurs au départ; celles du destinataire a
les obligations des Compagnies soit au de-
part, soit à l'arrivée; leur responsabilité vis-à-vis du
de machines à deux cylindres, M. Walther-Meunier ils ont décrit l'éther éthyliqueouquinéthyline.
Pour étendre l'étude des éthers alcooliques de la voyageur et vis-à-vis des expéditeurs; les actions en
ne la recommande pas. responsabilité; les déchéances et prescriptions; les
cupréine, des quinines, ils ont préparé le dérivé
Les chemins de fer à voie étroite (suite et fin). — propylique, le dérivé isopropylique et le dérivé mé- questions de compétence; toutes les difficultés, enfin,
Dans la discussion relative aux chemins de fer à thylique dont l'étude fait l'objet de la présente note. auxquelles donnent lieu fréquemment le transport des
voie étroite, diverses critiques ont été faites à la marchandises et celui des voyageurs. Cette nouvelle
voie de 0m60.
M. GRILLE y répond ;
que la faiblesse de la vitesse et l'étroitesse de la voie
4° Combinaison des acides gras avec les carbures
il démontre en particulier éthyléniques. Note de MM. BERAL et DESGREZ, pré-
sentée par M. Friedel;
édition est, grâce aux judicieuses et savantes anno-
talions de M. Rivière, tenue au courant de tout ce
qui a été écrit d'intéressant sur les chemins de fer,
ne sont pas des inconvénients pour des chemins de Si les acides minéraux se combinent très facile- de tous les jugements et arrêts récents ayant une
fer placés sur accotement de route, puisque la ra- ment avec les carbures éthyléniques, il n'en est pas importance au point de vue des principes des non-
pidité de la marche et le gabarit des véhicules sont de même des acides organiques. Aussi MM. Beral et velles lois, et notamment de celle du 11 avril 1888
qui a modifié les articles 105 et 108 du Code de
limités par des règlements.

:
La voie de 0m 60 et la voie de 1-mètre ont chacune d'idées et sont arrivés aux résultats suivants
leurs avantages le rôle de l'Ingénieur est, suivant
:
Desgrez ont-ils fait des recherches dans cet ordre

Les acides gras se fixent sur les carbures éthylé-


commerce. En résumé, ce liv,e contient une
complète et approfondie des rapports des Compa-
étude

les circonstances, de les déterminer. niques. Cette combinaison est fonction du temps et gnies de chemins de fer avec les particuliers, et
M LEVEL adopte les conclusions précédentes. S'il de la température. peut être considéré comme un de ceux qui ont le
n'est pas nécessaire, dans l'intérêt de la défense na- Dans les expériences relatées dans cette note, la mieux envisagé cette importante partie de l'exploi-
tionale, d'établir une voie normale, on doit choisir fixation des acides organiques s'est faite à la façon tation commerciale des chemins de fer.
la voie la plus avantageuse au point de vue finan- des acides minéraux, c'est-à-dire que le reste électro-
cier.
des voies de largeurs diverses, de manière à ne pas
négatif de la molécule s'est fixé sur l'atome de car-
M. VAUTHIER estime qu'il faut éviter de créer bone le moins hydrogéné.
Les auteurs présentent la préparation de l'acétate
multiplier les transbordements. D'ailleurs, les che- de capryline, de l'acétate d'éthylène et la diacétine
Le Gérant :Pour tous les articles honsignés,
MAX DE NANSOUTY,
IngénieurdesArts et manufacturc.
mins de fer à voie étroite sont des appareils d'une du propylglycol. PARIS. — IMPRIMERIE CHAIX, 20, RUE BERBÈRE.
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

TOME XX. - PREMIER SEMESTRE 1891-1892

16).
Pages Pages
AGRICULTURE

15).
national agronomique, Electricité (F), notions et applicationsusuelles,
rages Annales de VInstitut
Concours (le) agricole de Paris. R. LEZÉ (n° 16). 267 13).
fascicule XII, (11° et 12e années) (n° 220 par Aug. Michaut (n° 7) 120
Peuplier (le) régénéré. Henri MAMY (n° 15).246 Année (F) scientifique,
(F) électrique, par Ph. Delahaye (n° 19). 320 Emplois (les) industriels, médicaux et hygié-

3).
Année (35e année), par Louis niques de l'oxygène, de l'ozone et de l'acide
Figuier (no 268 carbonique, par A.-M. Villon (nos 2, 9).. 32 56
ARCHITECTURE Annuaire du bureau des Longitudes pour 1892 (F)
Enseignement technique à l'Exposition de
(n° 252 1889. Rapport fait au nom du jury par
Académie des Beaux-Arts. Élection d'un mem- Annuaire spécial des chemins de fer belges, par M. Paul Jacquemart (n° 48
351

11).
bre dans la section d'architecture (n° 21) M. Félix Loisel (n° 1) 16 Esclavage, Islamisme et Christianisme, par le
École spéciale d'architecture. Séance d'ouver- Application de l'eau sous pression. Projet de capitaine Binger (n° 9) 156
63
ture (10 novembre 1891) (n° 4) manutention hydraulique dans une gare de Etapes (les) de la science. Chronique documen-
Mairie (la nouvelle) du xe arrondissement, à chemin de fer, par L. Vigreux (n° 3) 48 taire, par M. Émile Gautier (no 18) 304
Paris. (Planche XVIII). G. FORIS (n° 17).. 277
Architectes (les) et leurs rapports avec les pro- Etude sur l'emploi des pieux métalliques dans
Théâtre. Transformation du théâtre de la Porte- priétaires, les entrepreneurs et les tiers dans les fondations d'ouvrages d'art, parC. Grange
Saint-Martin. L. DE THUMMONT (n° 17). 278
les travauxparticuliers etpublics, par David (no 183
de Penanrun (n° 5) 84 Etude théorique etpratique sur les engrenages,
MILITAIRE Atlas statistique de la Ville de Paris (n° 24).. 398 par Albert Hugon (n° 8) 140
ART
Canal de Panama. Le tarif à appliquer à Fabrication des tubes sans soudure, procédé
Essais d'un à tir rapide du sys- Panama et ks revenus probables du Canal, Mannesmann. Conférence faite à la Société
Canon. canon
par A. Dumas. Analyse bibliographique.
tème Hontoria (n° 6)
Canons. Essais de canons Canet de 32 centi-
103
8)
F. Desquiens (n° 129
des Ingénieurs allemands, par F. Reulaux,
traduction de M. Firminhac (n° 15) 252

20)., ,
mètres, de 40 calibres, montés en tourelle Carnet du constructeur. Recueil de moments Hydraulique, par A. Flamant (n° 4) 64
barbette. P. MERVEILLEUX DU VIGNAUX (n° 6). 89 d'inertie relatifs à 3263 poutres composées, Industrie (F) électrique. Revue de la science
Canons. Essais des canons à tir rapide Canet, 309 par Chevalier et Brun (n° 11) 183 électrique et de ses applications industrielles.
à bord du Présidente Pinto (n° 19) Cartes commerciales du Honduras et du Sal-
vador (n°
:
Rédacteur en chef E. Hospitalier (n°11).. 188
336 lndllstries(lIs) du lait, par R. Lezé (n° 13).. 220

la Ferronays et Clémenceau (n° 7).


Canons. Les nouveaux canons à tir rapide du
Creusot. Lettre d-- M. H. Schneider à MM. de

Charrue. Utilisation de la charrue en temps de


118
Chaleur (la). Leçon élémentaire sur la tlier-
mométrie, la calorimétrie, la thermodyna-
mique et la dissipation de l'énergie, par J.
Clerk Maxwell. Édition française d'après la
:
Leçonssur les métaux, par M. Ditte (n° 6)
Lettres et souvenirs de voyage Algérie, Pana-
ma, par A. Danbies (n° 12)
104

204

26).
(n° 5) 83 Lyon à l'Exposition universelle de 1889, par

Il).,
guerre. F. CHAUDY
Essais de tir sur des plaques de blindage en huitième édition anglaise, par G. Mouret (n-1) 16 Adrien Storck et Henri Martin (n° 13) 220

Service militaire à l'École Centrale. Visite du


Ministre de la Guerre et du Ministre de l'In- 16).(n" , , ,
acier spécial, à Sevran-Livry. L. BACLÉ (n° 22). 364 Chemin de fer Métropolitain. Traction du Mé-
tropolitain parisien, par Léon Francq jeune

Chemins de fer (les) à crémaillère, par M. Lévy-


Machine (la) à vapeur, son origine et ses pro-
grès, par F. Castelnau (n°

20).
268 Manuel (Petit) d'installation de la lumière élec-
64

26). 1).
dustrie et du Commerce. Max DE NANSOUTY trique. L'éclairage électrique chez soi, par
(n° 417 Lambert G. FoRis '(nos 20, 24) 336, 395 H. B. de Laqueuille (n° 336
Tourelle (la) oscillante de la Compagnie des Chemins de fer (des) au point de vue du trans- Manuel du serrurier, du chaudronnier en fer,
de Farchitecte-maçon, du menuisier-modeleur,

24).
forges de Saint-Chamond. G. FORIS (no 25). 404 port des voyageurs et des marchandises. par
J. Bédarride (n° 432 par M. YvesGuédon (n° 16
Chemins de fer (les) et les tramways, par Manuel populaire des premiers soins à donner
BEAUX-ARTS
;
Adolphe Schœller (n°
;
1.).
400 aux malades et aux blessés (n° 15) 252
Chemins de fer (les). Historique construction Manuelpratique de l'électricien, guide pour le
Académie des Beaux-Arts. Election d'un mem-

20).
exploitation, par Georges Mayer (ii, 13) 220 montage et l'entretien des installations élec-
bre dans la section
Académie des
d'architecture
Beaux-Arts. Séance
(n°
du
21)..
5 dé-
351
Chemins
24).
de fer. Notions générales et écono- triques, par E. Cadiat (n° 64

, , ,,
22).
miques, par Léon Leygue (n- 400 Manuel pratique de phototypie, par J. Voirin
cembre 1891 (na 6) 102
Chimie (la) des teinturiers, par M. O. Piéquet 23)(n° 384
Céramique. Réorganisation de la manufacture
de Sèvres. Rapport au Président de la Répu-
8). (n° 140 Marché (le) financier en 1891, parArthurRaffa-
valeurs à lots. Attribution de l'indem- lovich (n° 336
blique française,
tion Publique et
par
des
le ministre
Beaux-Arts 8).
de
(n°
l'Instruc
137
Code
nité
des
par Maurice Dumor.t. — Notice sur les Materiates de construction, par D. Manuel

BIBLIOGRAPHIE
procédés de tirage, par M. Lucien Louvet (n° 1) 16
Compteurs électriques (Die elehtrischen Ver-
:
Pardo (n°
Matériel (le) agricole, par J. Buchard (n° 10)
brauchsmesser), parEtienne deFodor (n"4). 64 Mécaniqueprofessionnelle outils, organes, ma-
368
172

L. Biard (n° ,••••••


Agenda du fabricant de sucre et du distilla-
teur, traduit de l'allemand par H. Pellet et
2)
Agenda Oppermann pour 1892, a 1usage des
ingénieurs, architectes, agents-voyers, con-
35

, 7).
Cours de physique mathématique. Thermody-
namique. Leçons professées pendant le pre-
mier semestre 1888-89, par H. Poincaré, ré-
digées par J. Blondin (n°
Dictionnaire des Arts et Manufactures. 7e édi-
tion (n° 16)
120

268
chines élémentaires avec tableaux propor-

:
tionnels, par M. Ch. Casalonga (no 25)
Minoterie
:
appareils de nettoyage des blés;
moulins à meules et à cylindres bluteries à
farine; sasseur pour gruaux et semoules,
par Armengaud aîné (n° 6)
416

loi
ducteurs de travaux, mécaniciens, industrieb,

12).
Dictionnaire (nouveau) d'économie politique, Moteurs (les nouveaux) à gaz et à pétrole, par

-
(n»19) *
(,n°„1,39)
Aide-Mémoire

de
,
Almanach-Annuaire
•;;•
entrepreneurs. Carnet de poche (n° 8)
Aide-Mémoire de Vingénieurélectricien.Recueil
de formules et renseignements pratiques

de physique, par L.
*
Jammes

l'électricité et de l'élec-
14(

32( )
publié sous la direction de MM. Léon Say

binière (n°
'-,It)
et Joseph Chailley (n-
Dictionnaire juridique et pratique de la pro-
priété bâtie, par H. Ravon etC. Collet-Cor-
3)
221 ) Distribution de l'électricité par installations
isolées,par (n°17)28£
R.-V.Picou
M. G. Richard (n° 6)
400 Moteurs (les) à gaz et à pétrole, par M. Gustave
Richard. Analyse bibliographique. Max de
NANSOUTY (no

17).
48 Moteurs (les) électriques à champ magnétique
tournant, par R.-V. Picou (n°
Moteurs (les) hydrauliques actuels. Traité théo-
104

201

288

25).,
trochimie (année 1892), par Leclerc (n° 16). 263 Eaux (les) d'égmt industrielles et menagères, rique et pratique, par J. Buchetti (n°20).. 336
Aluminium (F). Fabrication, emploi, aliiages,
par Ad. Minet (n° 19) la
11)
par Jean deMollins (n"
32 0 Electricité(F) dans nature,parG.Dary(n° 4) i 18SNil (le), le Soudan et l'Egypte, par A. Chélu.
ti- Edouard MARIETTE (n° 415
13).
Nomographie. Les calculs usuels effectués au
Pages
Chemin de fer pour navires (travaux du) dans
Pages

24) ••
Dosage du phosphore et de l'arsenic dans les
rages

4).
minerais de fer et les produits métallurgi-
moyen des abaques, par M. Maurice d'Oca-
gne.PaulTERRIER (nos4,5et5) 58,72, 97 (n° 2)
l'isthme de Chignecto.. (Nouvelle Ecosse.)
4). 17 ques (n° 398
Notes et Formules de VIngénieur et du construc- Chemin de fer (le) transcaspien. (n°
2)
63 Dosage volumétriqué du cuivre. H. VIGNAL
teur-mécanicien, par Ch. deLaharpe (n° 2). 32
24).
Chemins de fer (les) à crémaillère, par (n° 30
Paris Port de Mer, par A. Bouquet de la Grye
(n° 220
M. Lévy-Lambert. G. FORts (n°
Chemins de fer d'intérêt local et tramways
5).
395 Explosifs. — Fabrication des poudres et explo-

20).
sifs nitrés. Acides et sous-produits. P.-F.

2!).
Petrole (le) et ses applications, par Henry établis sous le régime de la loi du 11 juin CHALON (n°" 3,4et
Falsificationdes beurres (n°
51, 39, 71

2!).
Deutsch (no 64 1880. Résumé des résultats obtenus et criti- 335
que des différents systèmes employés. Fécule. Désinfection et blanchiment de la fé-

20).
Phototypie (la) pour rien, sans étuve ni presse,
par A. Tournois (n° 400 H. HEUDE (nos 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22 cule par l'électricité. F. DESQUIENS (n° 13). 213
Principes d'assainissementdes habitations et des et 23) 238, 256, 283, 297, 312, 328, 347, Kaolin (Essai du) (n° 18) 303
villes, par P. Pignan (no 336 3S2, 380 Ozonine (1') (no17) 287
Quarante-cinq plans de pose pour téléphones Collision entre deux trains en Amérique. (n° 25) 413 Teinture. — Les établissements de teinture et
magnétiques, microphones, par G. Benard Comité consultatif des chemins de fer. Nomi- apprêts Chappat et Cio, à Clichy-la-Garenne.
(n° 400 nation des membres du Comité pour les an- HenriMAMY(n°17). 269
Rapports du jury international de l'Exposition nées 1892 et 1893 (n° 15)

1). 251 Vins mousseux (Fabrication des) (n° 6) 102

24)48, 18).
universelle de 4889. — Groupe 1, Œuvres Éclairage des trains par l'électricité. Accident
d'art, classes1à5bis(n, 3) du train du Great-Northern (n°
Résistance des matériaux, par A. Madamet
(nos 3et 400
48
3).
Eclairage des trains par l'électricité (n°
Éclairage électrique du tunnel des Batignolles,
15
47
'CONFÉRENCES

Revue universelle des Inventions nouvelles. Arts (gare Saint-Lazare, Paris) (n° 18) 303 Conférences publiques à la Bibliothèque For-

(n"9).
chimiques. Sommaires (nos 9,10, 11,13,15,17 ney (n° 303
Fermeture automatique des portières des voi-
15).
6).
18,19,21 et 22). 156,172,188, 220" 252,288, tures à voyageurs sur les chemins de fer. Conférences sur la photographie au Conserva-
304, 320, 352, 368 (Correspondance.) F. LASSERRE (n° 2) 29 toire des Arts et Métiers (n° 250
Conférences sur les questions ouvrières à l'E-

t9).
Science (la) amusante, 2° série, par Tom Tit Gare à voyageurs de Saint-Louis (Missouri)
156 (n° 9) 150 cole libre des sciences politiques (n° 14) 235
Souvenirs et récits d'un aérostier militaire de Gare de triage de Shildon sur le North-Eastern
l'armée de la Loire (4870-1871), par Gaston Railway (Angleterre; (n° 14) 227
Tissandier (n° 104 Locomotive (la) électrique de MM. H. Bonneau CONSTRUCTIONS CIVILES
Tables et graphiques pour le calcul des arches et E. Desroziers. Max DE NANSOUTY (n° 22). 355
Cheminée en acier de l'Exposition deChicago
surbaissées en maçonnerie,d'après la méthode
de M. Tourtay, par N. de Tédesco (n° 2).. 32
Locomotive « Express m de la Compagnie des
chemins de fer américains Philadelphie à (n° 319
Tarif (le) à appliquer au canal de Panama et Reading (n° 14: 228 Comble-de la nouvelle gare du Pennsylvania
les revenusprobables, par A. Dumas (n° 6). 104
Télégraphie (la) Duplex, théorique et pratique,
13),.
Locomotives mixtes à grande vitesse nos 801 à
812 de la Compagnie des chemins de fer de CHOU (n° 8)
Railroad, à Jersey City. (Planche IX.) G. Ri-
126
par J. Pégot(a, 16)

, 268 l'Est. (Planche XIV.) (n° 205 Maison à doubles parois avec chauffage à l'in-

4).
Théorie de l'élasticité des corps solides, par Métropolitain. Nouvelle extension du chemin térieur des murailles. CH. SOMASCO (n° 10) 168
M.Emile Mathieu (n* 9).
Théorie de l'invention, parTh. Wiesemann
156 de fer métropolitain à Londres (n° 1)
Métropolitain (le) souterrain de New-York.
15 Procédé employé pour construire une maison
à Denver (Colorado), Etats-Unis. (Planche III.)
(n°16).

20).
Théorie (sur la) des équations différentielles
du premier ordre et du premier degré, par
268 (Correspondance.) Auguste Rossi (n°ii)
Résistances (Note sur les) à la traction, allon-
gements, strictions et résistances élastiques
46 (no 3)
Rupture d'un réservoir à pétrole pendant l'é-
preuve (no 13)
34

209

18).
Léon Autonne (n° 336 du matériel de chemins de fer. Mussy Station thermo-minérale de Dax. (Planche V.)
Traité déchimie agricole,par M. P.- P. Dehérain, (nos 16, 18 et 24) 259, 295, 390 G. PETIT (n° 491
del'Institut.(n°24) 400 Secrétariat général de la Compagnie de che-
R.LEZÉ(n"25).

17).
412 mins de fer de l'Ouest. Nomination de M. A.
Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant. Foulon (n° 303 CONSTRUCTIONS NAVALES
Compte, rendu bibliographique. FORIS (n° 2). 26 Signaux. Rappel à ressort pour signaux de
Traité de photométrie industrielle, spécialement cheminsde fer. G. PETIT (n°25) 413 Bateau de'sauvetage Sims-Edison (n" 21)
Lancement du cuirassé de ligne le Brennus, à
35t
appliquée à Véclairage électrique, par M. A.

13).
Statistique des accidents de chemins de fer.
Palaz (n° 288 V. TURQUAN (nos 3, 4, 6, 7). 43, 54, 99, 113 Lorient, le 17 octobre 1891 (n° 1)
17). 14

7).
Traité de physique industrielle, production et Statistique des accidents de chemins de fer. Lancement du Goëland, à Paris (n° 276

14).
utilisation de la chaleur, par L. Ser (n° 3). 48 Max DE NANSOUTY (n° 209 Machines (les) du Wai, bateau à vapeur à trois
Traité élémentaire d'électricité pratique, par Tarifs. Les nouveaux tarifs de grande vitesse

16).
hélices et à pont couvert de la Bombay Steam

2).
R. Boulvin (n° 20) 236 des grandes Compagnies de chemins de fer. navigation C°. (Planche XI) (no 10) 157
Traité élémentaire de Vobjectifphotographique, G. FÉOLDE (nos 21,22, 23) 345, 360, 378 Navire de haute mer, construit en deux tron-

8).
24). 19).
par L. Wallon (no 120 Tarifs. Modifications de la tarification de grande çons séparables (n° 253
Traité pratique d'électricité, de M. Félix Lucas. vitesse (n° 16) 258 Projet dp transatlantique « à dos de baleine »
Résumé bibliographique. (n° 140 Train d'essai de vitesse de la Compagnie du (n° 221
MauriceLÉvy (n°13) 213 Nord entre Paris et Calais (n° 2) 28 Réparation en mer de'l'arbre d'un grand pa-
q\.lebot(n°
9).
Traité pratique d'électricité à l'usclge des In- Trains continus et trottoirs à vitesses multiples. 24
génieurs et des constructeurs, par Félix Lucas (Correspondance.) Eugène HÉNARD (n° 25). 408 Suppression (la) du roulis et du mal de mer
fn, 400 Tramway funiculaire de la rue Broadway à (no 319
(ii-
14).
Traité théorique et pratique de la concurrence New-York. (PlancheX.) 142 Torpilleurs. La modification des torpilleurs de

3).
déloyale, par Henry Allart (n°
Traité théorique et pratique des moteurs à gaz
et àpétrole, par A. Witz (n°
Transmission de la force motrice par air
236

48
Tramway funiculaire de Los Angelos (Califor-
nie). (Planche XV.) (n°14)
Tramways. Application de la loi du 11 juin
1880 à une demande en concession de tram-
224
35 mètres.'Gérard LAVERGNE (n° 2)

DISTINCTIONS HONORIFIQUES
23

(no 2)
,17).
comprimé ou raréfié,par A. Gouilly (n° 17) 288
Trois mois en Irlande, parMlle M.-A. de Bovet

Vin (le) et la pratique de la vinification, par


V. Cambon (n°
32

288
ways. (Correspondance.)THEREL (n° 21).. 350 Nominations

(n° 4)
Vitesses américaines (n°9).
Travail (le) des agents et la sécurité des voya-
geurs dans les chemins de fer. G. LATOUCHE
53
et promotions dans l'ordre de la
Légion d'honneur à l'occasion du 1er janvier
et de l'Exposition de Moscou en 1891 (n° 10) 171
154 Nominations dans l'ordre de la Lésion d'hon-
neur (n° 12) 203

CHEMINS DE FER
CHIMIE INDUSTRIELLE ÉLECTRICITÉ
Action dé la lumière solaire sur le vin (n° 6). 103
Accouplement métallique pour conduitesdes
freins à air comprimé. (Correspondance.)
A. DORlOY (n° 14)
Altération des peintures artistiques. P. JAN-
NETTAZ(n, 15)
Appareil de rectification automatique et con-
242 fusion, etc. SCHIELD-TREHERNE (n°
Avertisseur en cas d'inondations (n°
23).
Affûtage électrique des limes, couteaux de dif-

25). 370
415
228
Agrafe (nouvelle) pour fixer les rails sur les tinue des alcools par première distillation, Canalisation électrique en papier durci (n° 8) 139
traverses métalliques. ( Correspondance. ) de M. O. Perrier, Ingénieur des Arts et Ma- Canalisations électriques. Une cause de danger
A. DUFOUR (n° 14) 230 nufactures. DELANNOY (n° 11) 181 des canalisations électriques. (Correspon-
Chauffage (le) des trains de chemins de fer. G.LESouRD(n°24). 397
24).254,
Clairçage (Nouveau procédé pour le) du sucre. dance.)
(Planche XVII.) Max DE NANSOUTY (nos 16,
19 et 310, 392
14).
(Correspondance.) P. EMPEREUR (n° 14)
Concentration de l'acide sulfurique. (Corres-
229 Chemin de fer électrique Heilmann. (Corres-
pondance.) G. DE SAINT-ARRAIL (n° 5) 81

16)19)267 231 Conjoncteur-disjoncteur automatique (n* 15)..


Chauffage (le) des trains de chemins de fer. pondance.) L. DUCASSE (n° 247
(Correspondance.) M. CHEVRIER (Iio 22). 367 Conservation des poteaux télégraphiques (n° 7) 119 Cotirants (les) alternatifs de grande fréquence
et de haut potentiel. ALSA (n° 20) 333
pondance.) G. Di SAINT-ARRAIL (n° 5).
Chemin de fer électrique Heilmann. (Corres-

Chemin de fer à vitesses multiples ou trottoirs


<
81
Conservation (Nouveau procédé de) des vian-
des (n°
Couleur métallique (n° 319
Éclairage des trains par l'électricité. Accident
du Great-Northern (no1) 15
mobiles. Ernest PONTZEN (n° 23) 373 Couleurs (les) d'aniline. G. MOREAU (n° 2) 19 Éclairage des trains par l'électricité (n° 3) 47
Pages
Pages Pages Pages
éclairage (1') électrique à Paris. Le secteur de syndicats ouvriers. — Vœux des artisans al- Conservation (la) des viandes fraîches par le

14).
-

la Compagnie parisienne d'air comprimé, et lemands. — Les habitations ouvrières (n° 14) 231 froid. Etat actuel de la question. Rapport
l'usine d'électricité du boulevard Richard- Les grèves. — Les congrès du mois de février. adressé au Président de la République par le
Lenoir. (Planche IV.) Max DE NANSOUTY(n° 3) 35 -Syndicats ouvriers.—Tribunaux arbitraux. Ministrede la Guerre(n° 1) 3
Éclairage électrique de l'abattoir d'Aberdeen
— Participation (n° 18) 301 Destruction des émanations de toutes prove-
(Écosse) (n° 235 Les grèves. — Le travail dans les manufactures.
7).
nances, sans l'emploi d'aucun produit chimi-
Éclairage électrique de l'Exposition de Chicago
— La loi
Bovier-Lapierre sur les syndicats.

19).
que (système de Pindray). FORIS (n° 117

4).
Loi sur les conseils de prud'hommes. — Eau. Elévations et distributions d'eau, système

22).
139
en 1893 (no 8)
18).
7).

Éclairage électrique du tunnel des Batignolles L'éligibilité des délégués mineurs. — Les as- Carré..HENRY MAMY (no 305

5).
(gare Saint-Lazare, Paris) (n<- 303 surances. — Les habitations ouvrières. — Con- Epuration (1') des eaux industrielles, système
Gravure par le télégraphe (n, 15) 248 férences populaires (n° 365 24).
Henri Desrumaux. F. DESQUIENS (n° 385
Grue de cent tonnes mue par l'électricité, de
M. C.-J. Bâtes. G. FORIS (n° 23)
Indicateur optique permanent de M. J. Perry.
369
Situation respective de la France vis-à-vis des
Etats étrangers, sous le régime du 1er février
1892. Emile.BERT (n°14) 233
(n° 5)
Mesure de l'humidité des murs des habitations

Station thermo-minérale de Dax. (Planche V.)


83

E. HOSPITALIER (n°
Lampes à arc Japy. G. FORIS (n° 12). 74 Société pourl'étude de la participation aux bé-
néfices. Séance du 20 mars 1892 (n° 21).
G. PETIT (no
Tuberculose (la) et le matériel des chemins de
49

13).
195 351
Lampe (la) électrique à arc Japy. (Correspon- fer (n° 119
dance.) JAPY frères et Cie (n° 219 ÉTUDES

8).
ET TRAVAUX PARLEMENTAIRES

1).
Lampes à incandescence. Du meilleur régime
INDUSTRIE

9)
de fonctionnement pour les lampes à incan- Etudps et travaux parlementaires, par G. LA-
descence. André LARNAUDE (n°
7).
Locomotion (la) électrique d'Edison (n°
6
119 TOUGHE. — Travail (le) des agents et la sé-
curité desvoyageurs dans les chemins de fer
Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de
la Compagnie Parisienne de l'air comprimé
Locomotive (la) électrique de MM. H. Bonneau
et E. Desroziers. Max DE NANSOUTY (n° 22).
Matériel (le) électrique construit par MM. Schnei-
355 (n° 4)
Accidents de chemins de fer. Proposition de loi
53 (n° 5)
Ciment. Les usines d'eciment Millot et Cie.
82
relative à la réorganisationdu service du con- Etude géologique et industrielle. HENRY
der et Cie, au Creusot. L. DE THUNIMONT (n° 12) 192 trôle de l'exploitation des chemins de fer (n° 7). 115 MA-
Monte-escaliers électrique. F. DESQUIENS (n°2). 24 Modifications à la loi sur les sociétés en vue MY (n° 121
Monte-escaliers (le) électrique. (Correspon- Cirage. L'usine modèle de MM. Vve Ch. Leroy
de faciliter la participation aux bénéfices et de
dance.) L. VIENNOT (n° 11)
brication du phosphore (n° 15).
Phosphore. Emploi de l'électricité dans la fa-
Tramways électriques du West-End, à Boston.
187

251

265
la compléter en ce qui concerne les sociétés
civiles (no
Arbitrage. Projet de loi sur la conciliation et
l'arbitrage facultatifs en matière de différends
149
et Cie, à Levallois-Perret (Seine). — Fabri-
cation du cirage Marcerou. (Planche XXI.)
Max DE NANSOUTY (n° 20) 321

F. DESQUIENS (n° 16) entre patrons et ouvriers ou employés (n° 24). 397 JURISPRUDENCE
Trembleur (nouveau) de M. E. Ducretet pour Révision du tarif des douanes. (Suite. — Voir
les bobines de Ruhmkorff (rio 20) 334
tome ;
XIX, n° 1, p. 13; n° 3, p. 47 n° 4,
; Chronique de jurisprudence, par CUNISSET-

20).1
Tricycle électrique (n° 6) 103
Usine électrique. Projet d'installation d'une
usine électrique à Briançon (Hautes-Alpes)
p.
n° 8,p. 129;
65; n° 5, p. 77; n° 6, p. 93 n° 7, p. 112;
n° 10, p.159; n° 11, p.178;
n° 13, p. 213; n° 14, p. 228; n° 15, p. 242 ;
CARNOT.
— I. Propriété industrielle. Brevet.
Modèleetdessindefabrique.Perfectionnement.
(n° 334 — II. Transport des voyageurs par chemin
n° 16, p. 263; n° 19, p. 312; n° 21, p. 340; de fer. Accident. Preuve de la faute. Responsa-
n° 23, p. 378.) EMILE BERT (nos 3, 5, 7 et 13). bilité (n° 2) 29
ENSEIGNEMENT 43, 78, 116, 217 I. Assurance contre les accidents. Déclaration

15).
Cours publics du Conservatoire des Arts et
Métiers (1891-1892) (n° 250
Révision du tarif douanier. Les droits de douane
surlespétroles. EMILE BERT (n°5) 79
par écrit. Déclaration verbale. Police. Indem-
nité. — II. Locations sans écrit. Preuve du
contrat. Denier à Dieu. Usage de Paris. —

3).
Service militaire à l'École Centrale. Visite du EXPOSITIONS III. Marque de fabrique. Propriété indus-

,
Ministre de la Guerre et du Ministre de l'In-
dustrie et du Commerce. Max DE NANSOUTY
(n° 26).. 417
Exposition internationale de l'alcool et des in- (n°9)
trielle. Imitation. Bonne foi. Responsabilité

;
dustries de fermentation (Paris, 1892) (n° 23). 383 I. Transport par chemin de fer Marchandises ; 153

7).
Chicago et son exposition en 1893 (Correspon- Dépôt; Obligation. — 11. Transports par
dance.)!. BARRE (n° chemin de fer; Marchandises; Tarif le plus
ÉTUDES ÉCONOMIQUES Exposition (F) de Chicago. — Les hautes mai-
sons américaines (Planche VIII). — La bi-
45

;
réduit; Fausse direction; Responsabilité.—
; 15) ;
III. Surcharge d'unemaison dégâts causés
Accidents du travail. De la responsabilité et
de la faute lourde en matière d'accidents du
travail. S. PÉRissÉ(n°'8,9). 130 148
bliothèque. — Le chemin de fer glissant à
l'Exposition de Chicago. (Correspondance.)
R. MADISON (n°
;
aux étages inférieurs Architecte Entrepre-
neur Responsabilité (n°
107 I. Mission de l'architecte. Plans, devis, hono-
249

21).
Caisses d'épargne (les) en France et à l'étran- Exposition de Chicago. La grande tour de 315 raires. Mission, révocation. — II. Accident.

24). 10).;
ger. Paul LINDER (nos 20, 325 343 mètres projetée pour l'Exposition de Chicago, Assurance. Dommages-intérêts. Droits éven-
Eeole des sciences politiques. Conférences sur en 1893. ERNEST PONTZEN (n° 159 tuels.Subrogation (n° 24) 396
les questions ouvrières. Conférence d'ouver-
ture du 12 janvier 1892,. E. CHEYSSON (nos 16, bre de Commerce de Paris (n° 16).
Exposition de' Chicago. — Décision de la Cham-

8).
266 MÉCANIQUE
17) 262 285 Exposition internationale de Chicago (n° 25).. 406
Habitations ouvrières. Intervention des caisses Exposition internationale de photographie
d'épargne dans la construction d'habitations (n° 398 Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de la
(n°

10). 18).
ouvrières. E.CACHEUX 131 Exposition vinicole, viticole, industrielle, hor- Compagnie Parisienne de l'air comprimé

15).
Office (1') du travail. Circulaire ministérielle
(n° 2)
Office du travail à New-Jersey (Etats-Unis).
Emile CACHEUX (n°
Offices (les) du travail en Amérique. E. DE BILLY
(n°
Participation (la) aux bénéfices et la caisse de
31

248
ticole et des beaux-arts de la ville de Béziers
(n°1)

GÉNIE CIVIL
166 Convocation à l'Assemblée générale ordinaire
(n° 5)
15 Ascenseur de 44 mètres pour voyageurs, établi
à la station de Weehawken, près Hoboken
(États-Unis) (Planche VI.) (n° 5)
Câble aérien transporteur. Ch.BEYLIER (no 21).
Compresseurs d'air. Sur la répartition du travail
dans les compresseursd'air.A. FLAMANT (n° 1)
82

73
340

14
-
303 Dynamomètrede

16). 22).
la (n° rotation de MM. Richard frères.
retraites de maison Muller et Roger, à Pa-
ris (n° 14) A. GOUILLY (n° 24) 395
Participationdes ouvriers aux bénéfices. A. GiBoN- 235
HYDRAULIQUE Excavateur et amalgamateur combinés (nu 9)
17). 141
(nos 3,5,6,7,9,11). 37,75, 94, 110,144 184 Frein à billes pour ascenseurs (n° 287
Quantité de travail fournie par un ouvrier en Accumulateurs de la station de force motrice Grue de cent tonnes mue par l'électricité, de
Amérique du Nord et en Europe. V. TURQUAN hydraulique de Birmingham. (Planche XXIII) M. C.-J.Bâtes.G.FoRis(n°23) 369
(n° 266 (n° 359 Grue hydraulique à quadruple action pour fours
Revue des questions ouvrières par Max DUCHA- Élévations et distributions d'eau, système Carré. à réchauffer (Planche XVI) (n° 15) 245
- 305 Machine à vapeur de grande vitesse Willans,
NOY. La grève des verriers. — La grève
du Pas-de-Calais. — Limitation, par la loi,
HENRY MAMY (n° 19)
Siphon élévateur. Elévation automatique des
F. ,
-à tige de piston creuse et tiroir central.

25).
332
des heures de travail. — Réorganisation des eaux. F. DESQUIENS (n° 20) DELANNOY (n° 17) 279'

—Coopération (n°
-4).
caisses ouvrières. Syndicats professionnels.
61
Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant.
Compte-rendu bibliographique. FORIS (n° 2). 26
Machines-pilons marines à triple expansion de
la Société J. Boulet et Cie (Planche XXIV).
La grève du Pas-de-Calais. — La mine de Mon- Utilisation des eaux de l'Aar (n° 15) 251 F. DESQUIENS (n° 23) 372

9). (
Utilisation des eaux de la Dranse (n° 10) 171 Manivelle à bouton mobile supprimant les points
thieux. — Statistique des grèves. — Statis-
tique des salaires. — La question des huit morts (no

8).
415
heures en Angleterre. — Coopération' et par- HYGIÈNE
dages de roues n-16,1.
Marteau-pilon pneumatique pour poser les ban-

16).
ticipation auxbénéfices (n° 148 264
Le travail des femmes et des enfants. —La par- Assainissement de Marseille (n° 132 Moteur rotatif Cloarec.O. BOULET (n° 21) 339
ticipation aux bénéfices dans les travaux pu- Bains (les) d'ouvriers. MAXDE NANSOUTY (n° 25) 411 Pompe demi-rotative Japy. G.FORIS(no15). 245
blics. — Assurances contre les acccidents. —
L'office du travail, la Bourse du travail, les
Concours de la Société française d'hygiène en
1892 et 1893 (n° 261 chaud (n° 7)
Scie oscillante pour découper les lingots à
105
19).
Pages Pages Pages
Supports spéciaux pour tournage automatique Ciment. Les usines de ciment Millot et Cio. Résistance des matériaux. Détermination gra-

19).
des bandages de roues pour locomotives, Étude géologique et industrielle. Henri MAMY phique des moments fléchissants et des efforts
tenders et wagons. (Planche XX.) E. DES- (n° 8) 121 tranchants produits dans une section donnée'
GRANDCHAMPS (n° 315 Cirage Marcerou. L'usinemodèle deMM. veuve d'une poutre à deux appuis simples pendant
2)
12).
Vélocipède fonctionnant par le poids du corps Ch. Leroy et Cio, à Levallois-Perret (Seine). la durée du passage d'un convoi sur cette

5).
Fabrication du cirage Marcerou. (Plan-
(n°
Vélocipédie. Fabrication des cycles. Félix
31
- che XXI.) MAX DE NANSOUTY (n° 20).
321
poutre (le convoi pouvant être contenu en-
tièrement ou non dans la travée). BEDAUX
Volant (grand) à engrenages (n° 16).
BEAUJOUAN et Yves GUÉDON, (nos 25 et 26) 401, 421 Matériel (le) électrique construit par MM.
264 Schneider et Cu, au Creusot. L. DE THUNI-
MONT (no
(n"
192 SOCIÉTÉS
SAVANTES ET INDUSTRIELLES
316

25).
MÉTALLURGIE Presse (la) à forger de 4.000 tonnes de la com-
pagnie des Forges de Châtillon-Commentry. Académie des Beaux-Arts. Élection d'un mem-
Accaparement des fontes. Réponse du Comp- DEMENGE (n° 65
'bre dans la section d'architecture (n°21).. 351
:
toir métallurgique de Longwy, à un article
du Jour du 5 avril 1892, intitulé L'accapa-
Vélocipédie. Fabrication des cycles. Félix
BEAUJOUAN et Yves GuÉnoN (nos 25 et 26).401, 421 Académie des SciBnces. Extraits des comptes
rement des fontes, un krach futur. G. AUBÉ.
(n°
la
414
rendus, par G. PETIT.
Séance du 5 octobre 1891 (n° 1).
5).
16

5).
26).
Acier. Progrès dans fabrication de l'acier en NAVIGATION 12 (n° 84

Autriche-Hongrie. G. BRESSON (n° 12).' 202 —
6).

-- 9).
i.6).
19 (n° 84
--—
- 7).

1
Arrivages comparés du port d'Anvers en 1889, — —
Aluminium (1'). Prix de revient. Nouveau pro- 26 (no' 104
24). —

-
cédé de M. Faure. Henry THIVEL (n° 389 1890 et 1891 (n° 17) 287 2 novembre (n° 120
Aluminium (1'). (Correspondance.) Camille
FAURE (n° 431
Association
1891. Léon
(1') technique
Nivet (n03
maritime.
7, 9, 14,
Session
15)..
de
106, -- 16- - - (a,
(n° 10).
155
Blindages. Les plaques de blindages en métal 142, 223, 244
--
23
7 décembre 11).
(n, 12). 172

26) -- 14).
188

et2).
mixte et en acier, à propos d'essais récents' Canaux (les) et leurs progrès. Max DE NAN- 14 (no 204
pratiqués en Angleterre et en Amérique.
L. BACLÉ (nol 10et11) 161, 114
SOUTY (n°
Congrès (cinquième) international de navigation
426
-- 28


16).(no
4 janvier 1892 (n°
236

17). 268

13).,
Coke. Propriétés physiques et chimiques du intérieure. Paris 1892 (n° 103 (n°
coke métallurgique. P. ROSSIGNEUX (nos 1 -- — 11 — —
18). 288

15).
9, 21 NÉCROLOGIE
--
18
25



— 19).
20).
(n°
(no
304
320

12).
12).
Cuivre. Méthodes américaines modernes de
fusion des minerais de cuivre. P. LEPROUX Alphand (M.) (n° 7) 118 8 — 21).
1er février — (no

22).
— (n°
(n°
336
352
(n° 212 Bailly (M.), architecte (n°
203
-- — 15 — —
23). 368

12).
Dosage du phosphore et de l'arsenic dans les
minerais de fer et les produits métallurgi-
Bour (Léon). Notice nécrologique. COMPÈRE
(n° 251
--
22
29
—.
—, 24).
— (n°
25).
— (n°
384
399
ques (no 24) 398 Cornut (Ernest). Notice nécrologique. COMPÈRE 7 mars
25).(n° 416

14).

1).
Essais de déformation jusqu'à rupture,prati- (n° 203
-
14 —
26).
— (n° 416

12).
qués en Autriche sur des poutres préparées Daguin (M.) (n° 203 21 — — (n° 432
avec des profilés de diverses natures de Duval (Fernand-Raoul). Notice nécrologique. Association des Chimistes de sucreries et de
métal. L. BÂCLÉ (n° 226 distilleries. Assembléegénérale des 7 et 8 sep-
H. RÉMAURY (n° 15) 251
4).
11).
(n°
Fonte. Fabrication de la fonte aux Etats-Unis. -
Garnier (M. J.-B.) 203 tembre 1891. SCHIELDTREHERNE (n° 63

26).,
MaxDuciiANoy'(n, 20) 330 Gros (Aimé)
203 Société centrale des Architectes français. Com-
Fours (les) portatifs oscillants de A. Piat et ses
fils. Henri MAMY n,
(n°
Lalanne (Léon) (n° 22) 367 9).
position du bureau et du conseil (n° 155

:
419
Étude Mathieu (Henri) (n° 187 Société d'Encouragement l'industrie na-
Hauts fourneaux. sur le roulement des Pommeraye (Henri de la) (n° 9) 153 pour
hauts fourneaux
RIER (n° 20)
américains. Urbain LE VER-
331
Quatrefages (M. de) (n° 12)
Richet (M. le Professeur A.) (no It,)
203
171
--
tionale.

- (n°16).
Séance du 23 octobre 1891 (n°4)..
13novembre
,
10). 64
Laminage de la tôle en feuilles continues, en
partant du fer fondu ou de l'acier à l'état li-
Vigreux (Léon) 821
15).
11 décembre — (n°
(no 172
252
quide. Communication de sir Henry Besse-
mer à l'Iron and SteelInstitute. FORIS,(n° 1), 11 PHYSIQUE INDUSTRIELLE


— —
8 janvier — (n° 18).
-
268
334
Presse (la) à forger de 4000 tonnes, de la Com- — — — — (no23).. 384
pagnie des Forges de Châtillon-Commentry. Société de Géographie de Paris. Comptes rendus
DEMENGE (n° 5) 65
Aéro-humecteurs, système A. Schmid et A.
Kœchlin. F. DELANNOY (n° 2) 25 desséances, par Guill. DEPPING. Novembre
(n-8,9et12)140,156,
Résistance despièces coulées en bronze Roma.

:14).
Air comprimé. L'usine du quai de la Gare de 1891 204

24). :
(Correspondance.) G. GUILLEMIN (n° 14).. 230 la Compagnie Parisienne de l'air comprimé Société de l'Industrie minérale (1891). (n° 3). 48-
Résistances (Note sur les) à la traction, allonge-
ments, strictions et résistances élastiques du
matériel de chemins de fer. MUSSY (nos 16,18
(n°5)
Bâtiments à gradins pour le refroidissement
de l'eau chaude (n°
annuel (n° 18) 303.
82 Société des Agriculteurs de France. Banquet

235 Société des Anciens élèves des Écoles nationales


et 259, 295, 39J Éclairage au gaz. Utilisation du chlorure de d'Arts et Métiers. Bal annuel ,(n° 14) 236
Résistances élastiques du matériel de chemins

1).
calcium dans les canalisations de gaz (n° 8). 139 Société des Anciens élèves des Écoles nationales
de fer. ÉlasticimètreNeeletClermqnt. (Cor- Gazogène Taylor, à sole tournante et à décras- d'Arts et Métiers. Renouvellement du bu-
respondance.) L. NEEL (n° 21)..
Soufflures. La question des soufflures dans les
351 sage automatique. A.FICHET (n°
Humidification de l'air dans les tissages et
7 reau (n°16) 268
Société des Ingénieurs civils. Extraits des
moulages d'acier. E. DE BILLY (n° 8) 126 dans'les filatures, système Kœrting. F. DES- comptes rendus, par P. JANNETTAZ.
QUIENS (n° 17) 275

13).
Séance du 2 octobre 1891 (n° 1)

12).
Maison à doubles parois chauffage l'in- 16
MINES avec à
2)
térieur des murailles. Ch. SOMASCO (n° 10).. 168 — 16 — — (a, 32
Abatage à la mine d'un massif de 800 00 mètres — 6 novembre — (n° 4) 64
Moteurs (les) à gaz et à pétrole, par M. Gustave
6)
NANSOUTY (n° 10).»
cubes, à Brest, en novembre 1891, MAX DE

Haveuse A Ingersoll-Sergeant ». Ernest VLASTO


170
Richard. Analyse bibliographique. Max DE
NANSOUTY (n° 201
--


20

13

4 décembre—
— (no
(n°ll)
— (n,11)
104
188
188-

12).
Pouvoir calorifique des combustibles. Déter- —
8 janvier 1892 (n°13)
(n°
Nickel. Présence d'insectes empâtés dans les
211 mination industrielle par l'appareil de M. P.
Mahler. Ch. TALANSIER (n° 197 -- 22 — — in,15)
220
252

23).
minerais de nickel « Garniérites » de la » --
5 février — (n°17)'
; 288
Steam boucle de
20)
,
« loop (le) ou vapeur, sys-
— (n°20)
Nouvelle-Calédonie. (Correspondance.) Jules 19 336
tème Walter Burnham.'Max DE NANSOUTY —
GARNIER (n° 22) 366 4 mars — (n° 336
Nickel. Présence d'insectes pseudomorphisés
dans les minerais de nickel de la Nouvelle-
(n° 17) '274
-- 18 —
1er avril
— (n° 24)
(n?26).

399
432
Calédonie. (Correspondance.) Louis PELATAN SCIENCES Société française d'hygiène. Banquet annuel de
(n° 383 de la 'Société. Médailles décernées aux lau-
;;
22).
Ouro Preto et les mines d'or (Brésil). (Suite. Déformations (sur les) élastiques des arcs. réats du dernier concours de la Société (no 1). 16
Voir tome XVI, n° 13, p. 285 n° 14, p. 303 ; (Correspondance.) F. CHAUDY (a" 19 et21) 319, 351 Société industrielle du Nord de la France (1891)
et24).

9).
n° 15, p. 325; n° 16, p. '338 n° 17, p. 355; ]Déformations (sur les) élastiques des arcs. (n03 6, 13, 19 104, 220, 320, 399
n° 18, p. 374; n° 19, p. 389; n° 21, p. 421 ; (Correspondance.) Bertrand DE FONTVIOLANT"
335, 367 Société internationale des électriciens, Comptes
tome XVII, n° 1, p. 8; n° 2, p. 21, et tome -
8).;
(n0320 et
XIX, n° 14, p. 221, et n° 15, p. 239) Paul
EERRAND (n° 26)..
,
427
IMécanique (sur la) des phénomènes naturels,
les lois physiques et les systèmes absolus
d'unités (suite). Voir tome XIX, n° 4, p. 62;
n° 5, p. 74; n° 6, p. 90 ; n° 7. p. 105 ;
Novembre 1891 (n°
Décembre — (n°
Janvier 1892 (n° 14).
rendus des séances, par ALsA.

21).
24).
140-
155-
236

17).
MONOGRAPHIES Février
n° 26, p. 428). CLAVENAD (n,, 3 et 4).. 41, 59 — (n° 352.
Chappat et Cie. Les établissements de teinture et jXomographie. Les calculs usuels effectués au Mars — (n° 399
à
apprêts Chappat et C:°, Clichy-la-Garenne. moyen des abaques, par M. Maurice d'O- Société pour l'étude de la participation aux bé-
Henri MAMY(n" 269 cagne. Paul TERRIER (nOs 4, 5 et 6). 58, 72,, 97 néfices. Séance du 20 mars 1892 (n° 21).. 351
STATISTIQUE
5). Pages Pages

1).
Pages Excavateur américain pour canaux (n° 83 Appareil de photographie automatique de
Grue Titan du port de Leixoès (Portugal) M. Enjalbert. G. MARESCHAL (n° 8)
8) de statistique graphique de 1890-91
21).
7).-
Album (1') 138
134 (PlancheXXII.)G.-L. PESCE (n* 337 Arcs de triomphe industriels. MAX DE NAN-

20).
(n°
Atlas statistique de la Ville de Paris iri, 34).. 398 Pont (le) Boucicaut, à Verjux (Saône-et-Loire). SOUTY (n° 1)

15).
1
Production des vins et cidres en France, en 1891
(n° 119 -DETÉDESCO
Pont-canal.
(n°
Restauration du pont-canal de
la Teyssonne, canal de Roanne à Digoin.
5 Banquet du Comité de défense de la métallur-
gie, du 3 mars 1892 (n°
Chambre de Commerce de Paris. Nomination

335

18).
MAZOYER (n° 23) 376 des Membres du Bureau pour l'année 1892
TRAVAUX PUBLICS Pont de François-Joseph sur le canal du Da- (n°
Chronophotographie (la). G. MARESCHAL (n" 9). 152
251
nube, à Heiligenstadt, près Vienne (Planche
XXrII.) (n° 26) !i ) 5 Cyclone (le) de la Martinique. Lettre des délé-
425
Amélioration des passes à l'entrée du port
de New-York. (Planche XXVI) (no 25)
Aqueduc (l") de Nadraï (Indes) (n° 15)
406
237

6). 5).
Pont du Midi (construction du) sur le Rhône
à Lyon (Planche XIX.) MAX !tE NANSOUTY
\,n°
gués du Conseil général de la Martinique au
sous-secrétaire d'Etat des Colonies (n°
289 Cyclone (le) de la Martinique (n°
3).. 47
82

12). 16).
Asphaltage il) de la place du Parvis-Notre- la à
Pont(le) enarcde Cerveyrette, Briançon Diamants. La falsification des diamants (n° 1). 15
Dame. F. DESQUIESS (n, 4)
Canal de la Baltique (les travaux du) (l'lan-
che I.)
(nos 1 et 2)
Canal de Panama. — Le tarif à appliquer à
4,
50

18
CHOU
3). 21).
(Illanche VII.) FORis (n°
Pont (le) Washington construit sur le Harlem-
River, à New-York (Planche XIII.) G. RI-
(n°
8a Emploi du nickel pur pour la construction des
mesures de capacité (n°
Enduit. Nouveau système de couverture dit
ciment de bois (n°
267

26)., 11).
189 351
Panama et les revenus probables du canal. Pont-levis (nouveau système de) construit à Erection d'un monument à la mémoire de
par M. A. Dumas. Analyse bibliographique. Chicago (Etats-Unis) (n° Charles Grad, à Turckheim (n° 7)
,
33 119

3). 19).
F. DESQUIENS (n° 8) 129 Ports russes (les nouveaux) du bassin de la Falsification des beurres (n° 20) 335
Canaux (les), et leurs progrès. Max DE NA- mer Noire. (Planche XII) A. HERRMANN Filet flottant pour calmer la fureur des vagues

25).
19).
426 (n° 178 (n° 26) 431

4).
SOUTY (n°
Chemin de fer pour navires travaux du) dans Poussée des terres. Nouvelles expériences sur Gaz. Abaissement du prix du gaz destiné aux
l'isthme de Chignecto (Nouvelle- Ecosse) (n° 2). 17 la poussée des terres (n° 415 moteurs. (Correspondance.) MATTER (n° 11). 187
Conditions de stabilité des ponts funiculaires Rectification (la) du Danube et les travaux des Hivers. Les grands hivers (n° 17) 287

7).
du système Gisclard. (Correspondance) A.-F. Portes-de-Fer (n° 47 Pêche (la) à la dynamite (n° 57
JORINI 11° 318 Pêche (la) de l'éponge. F. DESQUIENS (n° 11)
Suppression (la) du roulis et du mal de mer
173
Construction d'égouts en ciment de Portland, à
Melbourne (n° 14) 235 VARIÉTÉS (n° 319

16).
Dragues. — Grandes dragues marines de cons- Syndicat des fabricants de ciment Portland arti-
truction française. Capitaine L. MULLER (n"22) 353 ficiel de France (no 119
Encombrement du sous-sol des rues de New- Abaissement du prix du gaz destiné aux mo- Traversée (la) du Niagara au théâtre de la
teurs. (Correspondance) P. CRÉPY (n° 14) 230 Gaîté.G.VITOUX (n°
York (n° 9) r
Essais des matériaux de construction. Rapport
au Président de la République française par
le ministre des Travaux publics (n° 14)
154

233 15).:
Action de la lumière solaire sur le vin (n° 6)
Altération (1') des peintures artistiques. P. JAN-
NETTAZ (n°
103
parisienne de l'air comprimé (n°
242 Verre. Fabrication du verre opale (n°
5).
Usine (1') du quai de la Gare de la Compagnie

6).
265

82
103

.-'<> c

PLANCHES
:
Planche I l.es travaux du canal de la Baltique. :
Planche XI Les machines du Wai, bateau à va- Planche XIX: Construction du pont du Midi, sur
Planche II: Canal de la Baltique.
: peur à trois hélices et à pont couvert.
Planche XII: Les nouveaux ports russes du bassin :
le Rhône, à Lyon.
Planche XX Machines-outils pour le tournage au-
Planche III Construction de maisons à Denver,
Colorado (États-Unis).
Planche IV : Vue générale de la station centrale :
de la mer Noire. Port de Marioupol.
Planches XIII Le pont Washington, construit sur
:
tomatique des bandages de roues.
Planche XXI L'usine modèle de MM. Ve Ch. Leroy
et Cie, à Levallois-Perret (Seine). Fabrication du
d'électricité du boulevard Richard-Lenoir, àParis.
Compagnie parisienne de l'air comprimé.
le Harlem River, à New-York.
:
PlancheXIV Locomotives mixtes à grande vitesse :
cirage Marcerou.

:
Planche XXII Grue Titan du port de Leixoès
Planche V : Établissement de Dax-Sa!in-Thermal, n., 801 à 812 de la Compagnie des chemins de fer (Portugal).
à Dax .Landes).
:
Planche VI Ascenseur de 44 mètres pour voyageurs,
de l'Est.
Planche X V : Tramway funiculaire de Los Angelos
Planche XXIII Accumulateurs de la station de
force motrice hydraulique de Birmingham.
établi à la station de Weehawken de la North-
-Hudson County Railway, près de Hoboken.
Planche VII : Le pont en arc de la Cerveyrette, à
(Californie)
Planche X rI : Grue hydraulique à quadruple action
pour four à réchauffer.
Planche XXV :
Planche XXIV : Machines-pilons marines à triple
expansion de la Société J. Boulet et Cie.
Chauffage des trains de chemins de
Briançon.
:
Planche VIII Les hautes maisons américaines.
Planche IX : Dépôt de Jersey City.
Planche XVII : Le chauffage des trains de chemins
de fer. Thermo-siphon de la Compagnie des che-
mins de fer de l'Ouest.
de l'Est.
Planche XXVI::
fer. Poêles de la Compagnie des chemins de fer

Amélioration des passes à l'entrée


du port de New-York. Appareils de dragage.
Planche X : Tramway funiculaire de la rue Broadway, Planche XVIIl : Nouvelle mairie du Xe arrondisse- PlancheXXVII Pont de François-Joseph sur le
à Xew-York. ment, à Paris. canal du Danube, à Heiligenstadt, près Vienne.
TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS

ALSA. —

8)
9).
Comptes rendus des séances de la
:
Société internationale des électriciens
Pages
CHAUDY (F.).
-
5).
Sur les déformations élastiques
des arcs. (Co'rrespondance.)(nos 19et 21)
Pages
DESQUiENS(F).--L'épurationdes eaux industriel-
les, système Henri Desrumaux (n* 24) 385
Pages

22).
Novembre 1891 (n° 140 319, 351 DORMOY (A.).
— Accouplement métallique pour
Décembre 1891 (n°
Janvier 1892 (n°
Février — (n° .21)
14)
155
236
-Utilisation de la charrue en temps de
guerre (n°
352 CHEVRIER (M.). Le chauffage des trains
83 (Correspondance.) (n°
DUCASSE (L.).
14).
conduites des freins à air comprimé.

— Concentration de l'acide sul-


228

20).

Mars — (n° 24) 399 de chemins de fer. (Correspondance.) furique. (Correspondance.) (n° 14).. 231
— Les courants
alternatifs de grande fré- (n° 367 DUCHANOY (Max).— Fabrication de la fonte
quence et de haut potentiel (n° 20) 333 CHEYSSON (E.).

École des sciences poli- aux États-Unis (n° 330
AUBE (G.). — Réponse du Comptoir métallur-
gique de Longwy à un article du Jour
du 5 avril 1892, intitulé: L'accapare-
tiques. Conférences sur les questions
-
ouvrières. Conférences d'ouverture du
12 janvier 1892 (nos 16 et 17).. 262, 285
14,18 et 22).
— Revue des quêtions ouvrières (nos 4, 9,
61, 148,231,301, 365
DUFOUR (A.). — Nouvelle agrafe pour fixer les

4).
ment des fontes, un krach futur CLAVENAD. Sur la mécanique des phéno- rails sur les traverses métalliques.

(n° 25) 414 mènesnaturels, les lois physiques et (Correspondance.) (n° 14) 230
BÂCLÉ (L.).
— Essais de déformation jusqu'à

22). 14).
rupture pratiqués en Autriche sur des
poutres préparées avec des profilés
les systèmes absolus d'unités. (Suite.
Voir tome XIX, n° 4, p. 62; n° 5, p. 74;
26).
EMPEREUR (P.). — Nouveau procédé de clair-
çage du sucre. (Correspondance.)(n, 14) 229

12)
n° 6, p. 90; n° 7, p. 105; n° 26, p. 428.) FAURE (Camille).
— L'aluminium. (Correspon-
de diverses natures de métal (n° 14). 226 (n08 3 et 41, 59 dance.) (n° 431
- Essais de tir sur des plaques de blin-
dage en acier spécial, à Sevran-Livry
COMPÈRE.
— Notice nécrologique sur M. Léon
Bour (n° 15) 251
FÉOLDE (G.).
— Les nouveaux tarifs de grande
vitesse des grandes compagnies de che-
(n° 364 mins de fer (nos 21, 22 et 23) 345, 360 378
— Notice nécrologique sur M. Ernest Cor- FERRAND (Paul).
— Les plaques de blindages en métal mixte nut (n° 203 — Ouro Preto et les mines
et en acier, à propos d'essais récents CRÉPY (P.). d'or (Brésil) (Suite. Voir tome XVI,
pratiqués en Angleterre et en Améri- — Abaissement du prix du gaz
n, 13, p. 285; n° 14, p. 303; n° 15,
(nos10,11)161,174 destiné aux moteurs.(Correspondance.)
que
BARRE (A.). — Chicago et son Exposition en
1893. (Correspondance) (n° 3) 45
(n"
CUNISSET-CARNOT.
— Chronique de jurispru-
dence (nos 2,9,15 et 24.) 29,153, 249,
230

396
n° 18, p.374 ;
p. 325; n° 16, p. 338; n° 17, p. 355;
n° 19, p. 389; n° 21,
;
p. 421; tomeXVII, n° 1, p. 8 n° 2,
BEAUJOUAN (Félix) et Yves GUÉDON — Fabri- -
p. 21; tome XIX, n*- 14, p. 221, et
cation des cycles (nos 25 et 26) 401, 421 DELANNOY (F.). — Aéro-humecteurs, système
BEDAUX. — Résistance des matériaux. — Dé-
A. Schmid et A. Kœcblin (n° 2). 25
n"15, p.239 (n° 26)
FICHET (A.). — Gazogène Taylor, à sole tour-
427

termination graphique des moments — Appareil de rectification automatique et


continue des alcools par première dis-
nanteet à décrassageautomatique (n°1) 7
fléchissants et des efforts tranchants FLAMANT (A.). — Sur la répartition du travail
tillation, de M. 0. Perrier, ingénieur
produits dans une section donnée d'une
des Arts et Manufactures (n* 11). 181
dans les compresseurs d'air (n° 1).. 14
poutre à deux appuis simples FONTVIOLANT (Bertrand de).
pen- — Sur les défor-

19).
dant la durée du passage d'un convoi — Machine à vapeur à grande vitesse Wil- mations élastiques des arcs. (Corres-
convoi pouvant lans, à tige de piston creuse et tiroir pondance) (nl- 20 et 22)
poutre (le
sur cette central (n° 17) 279 335 367

5).
être contenu entièrement ou non dans FORIS. — Laminage de la tôle en feuillescon-
la travée (n° 316 DEMENGE. — La presse à forger de 4 000 tonnes tinues, en partant du fer fondu ou de
BERT (Emile). — Revision du tarif des doua- de la Compagnie des Forges de Châ- l'acier à l'état liquide. Communication
XIX, tillon-Commentry (n° 65
nes. (Suite).
; 3,

; Voir tome
p. 13 n° p. 47 n° 4, p. 65 n° 5, ;; n° 1,
DEPPING (Guill.).
— Comptes rendus des séances
de sir Henry Bessemer à Ylron and
l
Steel nstitute(no 1) 11
p. 77; n° 6, p. 93; n° 7, p. 112 n° 8,
p. p.
129;n°10, 159;n°11, 178; p.
de la Société de géographie de Paris.
Novembre 1891 (n08 8, 9 et 12).140, - Traité d'hydraulique, par M. A. Flamant.
Compte rendu bibliographique (no 2). 26
n° 13, p. 213; n° 14, p. 228; n° 15, -

2).
156, 204 Le pont en arc de la Cerveyrette, à
; -
— Revision
13).
p. 242; n° 16, p. 263; n° 19, p. 312
n° 21, p. 340; n° 23, p. 378) (nos 3,
5, 7,
du tarif douanier.
43, 78, 116, 217

de douane sur les pétroles (n° 5)


Les droits
DESGRANDCHAMPS (E.). Supports spéciaux
pour tournage automatique des ban-
dages de roues pour locomotives, ten-
ders.et wagons. (Planche XX.) (n° 19).
79 DESQUIENS (F.). — Le monte-escaliers élec-
315
Briançon. (Planche VII.) (n° 6)
—Destruction des émanations de toutes
provenances, sans l'emploi d'aucun
moyen chimique (système de Pindray)
(n° 7)
85

117

Situation respective de la France vis-à-
- trique (n°
1 24
-- Lampes à arc Japy (n° 12) 195

21)
vis des Etats étrangers, sous le ré- L'asphaltage de la place du Parvis-Notre-
gime du lor février 1892 (n° 14). 233 Dame (no 4) 50
-
Pompe demi-rotative Japy (n° 15)
La nouvellemairie du Xe arrondissement
246

- àParis(PlancheXVIIl.){n°17).

:
Canal de Panama. Le tarif à appliquer
BEYLIER (Ch.).
— Câble aérien transporteur.
(n° 340 à Panama etles revenus probables du
- Grue de cent tonnes mue par l'électri-
277

BILLY (E. de). - La question dessoufflures


dans les moulages d'acier (n° 8)
Canal, par A. Dumas. Analyse biblio-
8) -
cité, de M. C.-J. Bates (n° 23) 369

Les
10).
offices du travail en Amérique
126
--
graphique (n°

13).
La pêche de l'éponge (n° 11)
129
173
Les chemins de fer à crémaillère, par
M. Lévy-Lambert. Analyse bibliogra-

16).

(n° 166 Désinfection et blanchiment de la fécule phique (n° 24) 395
-
17).
BOULET (O.). — Moteur rotatif Cloarec (n° 21) 339 par l'électricité (n° 213 La tourelle oscillante de la Compagnie
BRESSON (G.). — Progrès dans la fabrication - Les tramways électriques du West-End,

8).
des forges de Saint-Chamond (n° 25). 404
de l'acier en Autriche-Hongrie (no 12) 202 à Boston (n° 265 GARNIER (Jules).
— Présence d'insectes empâ-
-
15).
CACHEUX (E.). — Intervention des caisses d'é- Humidification de l'air dans les tissages tés dans les minerais de nickel « Gar-
pargnedans la construction d'habita- et dans les filatures, système Kœrting niérites » de la Nouvelle-Calédonie.
tions ouvrières (n° 131
-
(n°

20) 275 (Correspondance.) (no 22) 366

5).
— Office du travail
de New-Jersey (Etats- Siphon élévateur. Élévation automatique GIBON (A.). Participation des ouvriers aux
Unis)(n° 248 des eaux (n° —
332 bénéfices (nos 3, 5, 6, 7, 9 et 11) 37,
-
CHALON (P.-F.).
— Fabrication
explosifs nitrés.Aciues
(nOS 3, 4,
et
des poudres et
sous-produits
39, 51, 71
Machines-pilons marines à triple expan-
sion de la Société J. Boulet et Cie.
(PlancheXXIV.) (n°23) , 372
GOUILLY (A.).
- 75, 94, 110, 144 184
Dynamomètre de rotation de
MM. Richard frères (n° 21) 395
GUÉDON (Yves)

GUILLEMIN (G.).
et Félix BEAUJOUAN. —

— Résistance des
Fabrica-
tion des cycles (nos 25 et 26).. 401, 421
pièces cou-
Pages
MAMY

8).
(Henri). — Les usines de ciment Millot

17).
et Cie. — Etude géologique et indus-
trielle (n°
Lepeuplierrégénéré(n° 15).
Pages

121l
1
Séance du 23 novembre 1891
-- 7 décembre
14 --

Pages
(n° 10).. 172
(n° 11).. 188
--
(n»12).. 204

19)
lées en bronze Roma. (Correspon- 246) 28 (n°14).. 236

25).
— —
dance) (n° 14) 203 Les établissements de teinture et apprêts 4 janvier (n,16).
HENARD (Eugène,). -';Trains continus et trot-
toirs à vitesses multiples. (Correspon-

Chappat et C'°, à Clichy-la-Garenne
° 269

-- 11
18



268
(n°17).. 288
(n°18).. 304

11). --
(n
— —
dance.) (n° 408 —
Élévations et distributions d'eau, système 25
— — (u. la)..
320
Carré (no 305 1er février (n°20).. 336
HERRMANN (A.).
— Les nouveaux ports russes
du bassin de la mer Noire. (Planche
XII.) (n* 178
- etsesfils(n"26).
Les fours portatifs oscillants de A. Piat
419 —
- 15
8 —


— (n°21).. 352
— (n°22).. 368
(G.). — Appareil de photographie
MARESCHAL 22 (n, 23).
384
HEUDE (H.). — Chemins de fer d'intérêt local automatique, de M. Enjalbert (n° 8.). 138
— — —
et tramways établis sous le régime — 29 (n°24).. 399
chronophotographie (n° 9.) — —
--
25).
de la loi du 11 juin 180. Résumé des — La 152 — 7 mars (n°25).. 416
résultats obtenus et critique des diffé- MARIETTE (Edouard). — Le Nil, le Soudan et
VEgypte, par A. Chélu. Analyse biblio-
— -- -14
21
(n°25).. 416
(11,26). 432
rents systèmes employés (no, 15, 16,
17, 18, 19, 20, 21, 22 et 23) 238, 256,
graphique (n° 415 - minsdefer(n"25).

Rappel à ressort pour signaux de che-
MATTER. — Abaissement du prix du gaz des- 413
283, 297, 312, 328, 347, 362 380

5). tiné aux moteurs. (Correspondance.)

10).
PONTZEN (Ernest).— La grande tour de315 mè-

6).
HOSPITALIER (E.). — Indicateur optique per-
(n° 11) 187 tres projetée pour l'Exposition de
manent de M. J. Perry (n° 74
MAZOYER. — Restauration du pont-canal de la Chicago, en 1893 (n°
JANNETTAZ (P.).- Extraits des comptes rendus
de la Société des Ingénieurs Civils
Séance du 2 octobre
-
1891 (n° 1)
: Teysonne, canal de Roanne à Digoin
16 MERVEILLEUX
(n°23)
DU VIGNAUX (P.) — Essais de ca-
376
- trottoirs mobiles (n°
RÉMAURY (H.).
231.
Chemin de fer à vitesses multiples ou

— Notice nécrologique sur


159

373
— 16
6 novembre
— (n- 2)
(n° 4)
32
64 nons Canet de 32 centimètres, de 40 ca-
libres, montés en tourelle barbette
M.Fernand-RaoulDuval (n° 15). 251

--
22.).
— RICHOU (G.).

20 (n° 6) i04 — Comble de la nouvelle gare du

-- 18

4 décembre
—— - 11)..
(n°

(n° 11).. 188 MOREAU (G.).
188 MULLER (Capitaine
(no
-:Les couleurs d'aniline
L.). — Grandes dragues
(n° 2).
89
19
Pennsylvania Railroad, à Jersey Citv.
(Planche IX.)
(n°8) 126
8 janvier 1892 (n° 13).. 220 — Le pont Washington construit sur le
- 22
5 février
- - 17).

15)..
(n°
(n°
252
288
marines de construction française (n°
Mussy. — Note sur les résistances à la trac-
353
Harlem River, à New-York. (Plan-
cheXIII.) (n°12)
Rossi (Auguste).
jgy

19 (n° 20).
336 — Le Métropolitain souter-
— — — tion, allongements, strictions et résis- rain de New-York. (Correspondance.)
— 4 mars — in° 20).. 336
tances élastiques du matériel de che- (no 3)
18 (n° 24).
399 46
-
— —
1" avril

— (n° 26).. 432
de fer. (nos 16, 18 et 24). 259, 295 et 390
NANSOUTY (Max de).
— Arcs de triomphe in-
1)
ROSSIGNEUX (P.).
— Propriétés physiques et
chimiques du coke métallurgique

3.).
JAPY FRÈRES ET Cie.
— La lampe électrique à dustriels. (n° 1 (nos 1 et 2) 9,

2)
arc Japy. (Correspondance.) (n° 13)
JORIM (A.-F.). — Conditions de stabilité des
219
— L'éclairage électrique à Paris. Le secteur -
SAINT-ARRAIL (G. de). Le chemin de fer élec-
21

(Correspondance.) (n° 19).


ponts funiculairesdu système Gisclard.

LARNAUDE (André). — Du meilleur régime de


318
de la Compagnie Parisienne d'air
comprimé, et l'usine d'électricité du
boulevard Richard-Lenoir. (Planche
IV) (n° 35
trique
(n°5)
Heilmann. (Correspondance.)
SCHIELD-TREHERNE.- Association des chimistes
de sucreries et de distilleries. Assem-
81

fonctionnement pour les lampes à in-


-
candescence (n° 1)
LASSERRE (F.). — Fermeture automatique des
6
10).
Abatage à la mine d'un massif de
80000mètres cubes, à Brest, enno-
vembre1891.(n°
blée générale des 7 et 8 septembre
1891 (n, It) 63

12.).
170 Affûtage électrique des limes, couteaux
-
10).
dedhrusion(n°23).

portières des voitures à voyageurs sur Les moteurs àgazet à pétrole, par M. 370
les chemins de fer. (Correspondance.)

13.).
Gustave Richard. Analyse bibliogra- (Ch.).
SOMASCO
— Maison à doubles parois
(n° 29 phique. (n° 201 avec chauffage à l'intérieur des mu-
-
12).
LATOUCHE (G.).— Le travail des agents et la Statistique des accidents de chemins de railles (n° lus
sécurité des voyageurs dans les che- TALANSIER (Ch.).
fer. (n° 209 — Pouvoir calorifique des
mins de fer (n° 4)
— Proposition de loi relative à la
réorga-
53
- Le chauffage des trains de chemins de
fer. (Planche XVII.) (nos 16,19 et 24)
combustibles. Détermination indus-
trielle par l'appareil de M. P. Mah-
nisation du service du contrôle de 254,310, 392 ler (n° 197
l'exploitation des chemins de fer (n°7). 115 — Le « Steam loop a ou boucle de vapeur, TÉDESCO (N. de).
— Le pont Boucicaut, à
— Modifications à la loi sur les sociétés en système Walter Burnham. (n° 17) 274 Verjux (Saône-et-Loire) (n° 1) 5
vue de faciliter la participation aux Construction du pont du Midi sur le TERRIER (Paul). Nomographie. Les cal-
— —

20).
bénéfices et de la compléter en ce qui Rhône à Lyon (Planche XIX.) (n° 18). 289 culs usuels effectués au moyen des
concerne les sociétés civiles (n° 9) 149 L'usine modèle de MM. Vve Ch. Leroy abaques,parM. Maurice d'Ocagne
— Projet de loi sur la conciliation et l'ar-
bitrage facultatifs en matière de diffé-
rends colleclil's entre patrons et ou-

et Cie, à Levallois-Perret (Seine). Fa-
brication du cirage Marcerou (Planche
XXI.) (n° 321
-
(nO; 4, 5 et 6) 58, 72 97
TiiEltEL. Application de la loi du 11 juin
1880 à une demande en concession
vriers ou employés (n° 24) La locomotive électrique de MM. H. Bon-

13).
de tramways (Correspondance.) (n° 21) 350
LAVERGNE (Gérard), — La modification des
torpilleurs de 35 mètres (n° 2).
397

23

22).
neauetE.Desroziers. (n°
Lesbainsd'ouvriers.(n°25).
355
411
THIYEL (Henry).
— L'aluminium. Prix de re-
vient. Nouveau procédé de M. Faure

12).
LEPRoux (P.). — Méthodes américaines mo- —
Service militaire à l'École Centrale. Visite (n" 24) 389
du Ministre de la Guerre et du Ministre THUNIMONT (L. de).
dernes de fusion des minerais de cuivre — Le matériel électrique

24).
(n° 212 de l'Industrie et du Commerce (n° 26). 417 construit par MM. Schneider et Cie,
et leurs progrès (n° 26). au Creusot (n°
— Les canaux
21).
(G.). — Une cause de danger des ca- 426 192
LESOURD
nalisations électriques. (Correspon-
dance.) (n° 397
1VEEL (L.). - Élasticimètre Neel et Clermont.
(Correspondance.) (n° 351
— Transformation du théâtre de la Porte-
Saint-Martin (ne 17) 278
*ELATAN (Louis). — Présence d'insectes pseudo- TURQUAN (V.).
LE VERRIER (Urbain). — Etude sur le roulement — Statistique des accidents
des hauts fourneaux américains (n°20) 331 niorphisés dans les minerais de nickel de chemins de fer (nos S, 4, 6 et 7)
dela Nouvelle-Calédonie. (Correspon-

13).P.
43, 54, 99 113
LÉvy (Maurice). — Traitépratiqued'électricité,
de M. Félix Lucas. Résumé biblio-
dance) (n° 23) 383 — Quantité de travail fournie par un ou-
g¡'aphique(n° >t:RlssÉ (S.). — De la responsabilité et de la vrier en Amérique du Nord et en Eu-
213
LEzÉ (R.).-Le concours agricole de Paris (n°16) 267
faute lourde en matière d'accidents du rope (n° 16) 266


Dehérain, de l'Institut (n° 25).
Traité de chimie agricole, de M. P.
412
)ESCE Grue
travail (nos 8 et 9)

(Portugal). (Planche XXII.) (n° 21)


130, 148
Titan du port de Leixoès
337
VIENNOT (L.).
que (Correspondance.) (n"
VIGNAL (H. ).-
11).
— Le monte-escaliers électri-
Dosage volumétrique du cui-
187
LINDER (Paul). — Les caisses d'épargne en j)ETIT (G.). — Extraits des comptes rendus de
à : vre (n° 2) 30
France et l'étranger (nos20,21). 325, 343
MVDISON (R.).

L'exposition de Chicago. —
Les hautes maisons américaines

l'Académie des sciences
Séance du 5 octobre
12 —
1891 (n°1)
— (n" 5)..
16
84
VITOUX (G.).
théâtre de la Gaîté (n° 16).
— La traversée du Niagara au
VIVET (Léon).- L'Association technique mari-
265
(planche VIII). — La bibliothèque. 19 — — (n- 5)..
6). 84 ritime. Session de 1891 (no, 7, 9, 14
— Le chemin de fer glissant à
l'expo- —
26 — —
(no 104 et 15 106, 142, 223 244
sition de Chicago. (Correspondance.) —
2 novembre — (no 7). 120 VLASTO (Ernest).
— Haveuse « Ingersoll-
(no 7) 107 —

16 — — (n° 9).. 155 Sergeant (no13) 211
LE GÉNIE CI'
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GÉNIE CIVIL PI XVII
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TOMEXX,N° LE GENIE
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IE CIVIL. PL XXII
DE LEIXGE S (Portugal.)
TOME XX, W-22.
GÉNIE CIVIL PLT,Xv-rll
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STATION LEFORCE 'DE
HYDRAULIQUE BIRMINGHAM
1
TOME XV, N923. LE GÉNIE

- CIVIL
MACHINEMARINE A TRIPLE EXPANSION DE 220 CHEVAUX.
MM. J.Boulet et Ci Constructeurs,, à PARIS.
PI XXIV
TOME XX.N"24. LE GÉNIE ClV

CHAUFFAGE DES TRAINS DE CHEMINS DE FER

Poëles de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est.


E GÉNIE CIVIL Pl. XXV
T0MEXX_N°25 LE E
GENI 1 VI
C
: - E
GENI Fi
CIVIL p -, XXVI
VIENNE)

(PRES

HEILIGENSTADT

À
DANUBE

DU

CANAL

LE

SUR

FRANÇOIS-JOSEPH

DE

PONT

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