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Audit Financier et Comptable
SOMMAIRE
Introduction…………………………….……………….1
immobilisations……………………………………….9
immobilisation……………………………………….23
II. Procédures……………………..…………24
III. Questionnaire……………………………..43
Conclusion……………………………………………...48
ENCG-Settat 1
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
INTRODUCTION
Avant de percer dans l’exploration d’un champ vaste tel que l’audit, il et
important d’en connaître la source. Celle ci et belle et bien explicitée dans
« le code général de normalisation comptable » par la
définition de « la norme générale comptable ».
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Cette très grande diversité d'utilisateurs et d'assujettis implique la
définition d'un modèle d'analyse et d'un langage communs à tous et qui
doivent constituer, s'ils sont pertinents et fiables, l'outil privilégié du dialogue
économique et social..
L’objectif d'information :
Une analyse économique et financière pertinente et fiable
La Norme doit présenter un ensemble d'informations pertinentes et fiables et
qui traduisent de façon fidèle la vie économique et financière de l'entreprise.
La comptabilité pourrait être une forme banale de l'illusion ou du
mensonge si les informations qu'elle présente n'étaient ni pertinentes, ni
fiables.
a - La pertinence des informations tient à l'adéquation existant entre leur
contenu et leur objet : une information pertinente doit représenter
convenablement, fidèlement, les faits ou les concepts qu'elle énonce ; elle est
donc signifiante ce qui suppose que toutes les précautions ont été prises pour
en définir clairement et sans ambiguïté le contenu, le contour, les limites.
La Norme Générale s'est attachée à dégager de telles informations, qui
puissent convenir à l' ensemble des utilisateurs. Un exemple peut être fourni
par le " chiffre d'affaires ", dont les éléments doivent être parfaitement définis
si l’on veut que son montant présente de l' intérêt pour les comparaisons dans
le temps comme dans l' espace. D'autres exemples, plus significatifs, parce que
recouvrant des réalités plus complexes, peuvent être fournis par les principaux
soldes caractéristiques de gestion, tel le " résultat courant ".
L’objectif étant :
de ne pas se tromper ;
de ne pas tromper les tiers.
La norme Générale s'est donc attachée à dégager des informations
pertinentes, présentant une signification précise pour tous les utilisateurs,
donc constituant des outils d'analyse sérieux et efficaces.
ENCG-Settat 3
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
ENCG-Settat 4
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
sont modifiés. De tels cas de dérogations devraient être tout à fait
exceptionnels. La Norme est en effet conçue de telle sorte que l’application de
ses règles conduise et suffise a priori pour l' obtention d'une image fidèle.
A travers ce qui vient d’être cité, il est clair qu’une mission d’audit et
complexe, il est donc nécessaire à l’auditeur d’utiliser une panoplie d’outils et
de procédures afin de veiller à la bonne pratique des principes nommés
précédemment.
Dans ce rapport nous allons traiter une partie de ces procédures en
l’adaptons au cycle des immobilisations qui représente le corps de notre sujet.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
1 Partie : Généralités
ère
ENCG-Settat 6
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
I. Définition de l’ACTIF IMMOBILISE :
Le rôle de l’auditeur est principalement de se prononcer sur la régularité,
la sincérité et la fiabilité des méthodes qu’emploie une entreprise pour évaluer
son patrimoine.
Il est donc nécessaire pour lui de se prémunir d’une base solide quand
aux modes d’évaluation et de comptabilisation, c’est pour cela qu’une première
partie de notre rapport va porter sur des définitions et des éclaircissements de
ces domaines.
Tout d’abord définissons ce que sont des « immobilisations » :
Une entreprise est une entité de production déployant ses emplois afin
de financer ces ressources, ainsi par définition ces dernières comportent des
actifs dont notre actif immobilisé, ce dernier est constitué de biens dont
l’entreprise est propriétaire et qui sont destinés à rester de façon durable sous
la même forme dans l’entreprise, et à servir son activité.
Le plan comptable marocain classe ces éléments au niveau de la masse 2
qui se présente comme suit :
CLASSE 2 : COMPTES D’ACTIF IMMOBILISE
21 IMMOBILISATION EN NON-VALEURS
211 Frais préliminaires
212 Charges a repartir sur plusieurs exercices
213 Primes de remboursement des obligations
Ces immobilisations sont des frais revêtant une importance significative
et qui ne sont pas directement comptabilisés dans les comptes de charges du
fait qu’ils ne sont pas répétitifs, qu’ils ne peuvent être rapportés à des
productions déterminées ou qu’ils peuvent bénéficier à plusieurs exercices et
que l’entreprise décide d’étaler sur une durée fiscale ne dépassant pas cinq ans.
22 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
221 Immobilisation en Recherche et Développement,
222 Brevets, Marques, Droits et Valeurs similaires,
ENCG-Settat 7
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
223 Fonds Commercial,
228 Autres Immobilisations Incorporelles,
Ce sont des biens qui n’ont pas de consistance physique.
23 IMMOBILISATIONS CORPORELLES
231 Terrains,
232 Constructions,
233 Installations techniques, Matériel et Outillage,
234 Matériel de Transport,
235 Mobilier, Matériel de bureau et Aménagements divers,
238 Autres Immobilisations Corporelles,
239 Immobilisations corporelles en Cours,
Contrairement à celles qui les précèdent ceux sont de biens ayant une
consistance matérielle
24/25 IMMOBILISATIONS FINANCIERES
241 Prêts Immobilises,
248 Autres Créances Financières,
251 Titres de Participation,
258 Autres Titres Immobilises (Droits de Propriété),
Il s’agit de créances immobilisées (prêts) et des titres immobilisés (titres
de participation qui sont des titres conférant à l’entreprise des droits de
propriété dans d’autres entités)
27 ECARTS DE CONVERSION - ACTIF
271 Diminution Des Créances Immobilisées,
272 Augmentation Des Dettes De Financement,
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
29 PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES
IMMOBILISATIONS
292 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations
Incorporelles,
293 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations
Corporelles,
294/5 Provisions pour Dépréciation des Immobilisations
Financières,
Les deux derniers postes sont inscrits en actif immobilisés puisqu’à
travers leur biais il nous est possible de constater la dépréciation ou la
diminution de la valeurs des quatre premiers types d’immobilisation.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
II. Distinction entre CHARGES et
IMMOBILISATIONS :
Par exception quelques charges sont inscrites à l’actif conformément
aux articles cités ci-dessous :
ENCG-Settat 10
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
soit par fractions égales. Toutefois, les primes afférentes à la fraction
d'emprunt remboursée sont toujours amorties.
Les frais d'émission d'emprunt peuvent être répartis sur la durée
de l'emprunt d'une manière appropriée aux modalités de remboursement de
l'emprunt. Néanmoins, il est possible de recourir à une répartition linéaire
lorsque les résultats obtenus ne sont pas sensiblement différents de la méthode
précédente.
Les droits de mutation, honoraires ou commissions et frais
d'actes sont exclus du coût d'acquisition des immobilisations et peuvent être
étalés sur plusieurs exercices.
222 Brevets, marques, droits Dépenses faites pour l'avantage que constitue la protection
et valeurs similaires accordée sous certaines conditions à l'inventeur, à l'auteur ou au
bénéficiaire du droit d'exploitation d'un brevet, d'une licence, d'une
marque, d'un procédé, de droits de propriété littéraire et artistique
ou au titulaire d'une concession.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Acquisition ou achat de création de logiciel.
203 Fonds commercial Valeur des éléments incorporels qui ne font pas l'objet d'une
évaluation et d'une comptabilisation séparée au bilan et qui
concourent au maintien et au développement du potentiel de
développement de l'entreprise.
En résumé : clientèle, achalandage, droit au bail ne faisant pas
l'objet d'une évaluation séparée.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
B. L’amortissement :
L’amortissement de ces éléments constitue l’étalement par report sur
plusieurs exercices (dont le premier) d’une charge déjà subie ou consommée.
C’est étalement par amortissement doit être effectué selon un plan
préétablit sur un maximum de 5 exercices.
C. La valeur actuelle :
La valeur actuelle d’une immobilisation en non-valeurs est, par
prudence, présumée nulle, bien qu’elle puisse dans certains cas ne pas l’être
dans le cadre du principe de continuité d’exploitation. Ces éléments ne
peuvent, en conséquence donner lieu à constatation « de provisions pour
dépréciation ».
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Audit des immobilisations
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ENCG-Settat 14
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
La valeur d'un élément revêt trois formes distinctes :
la valeur d'entrée dans le patrimoine ;
la valeur actuelle à une date quelconque et notamment à la date
de l' inventaire ;
la valeur comptable nette figurant au bilan.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
frais d’actes.
Ces frais sont à inscrire en « charges à répartir sur plusieurs exercices »
et à amortir sur cinq exercices au maximum.
des charges d’installation qui sont nécessaires pour mettre le bien en état
d’utilisation à l’exclusion des frais d’essais et de mise au point qui sont à
classer dans les charges de l’exercice ou, le cas échéant, susceptibles d’être
répartis sur plusieurs exercices.
Les frais généraux et les charges financières engagés pour l’acquisition
d’immobilisations sont exclus du coût d’acquisition de ces immobilisations.
Toutefois, dans le cas exceptionnel d’un délai d’acquisition supérieur à
un an, les frais financiers spécifiques de préfinancement se rapportant à cette
période peuvent être inclus dans le coût d’acquisition de ces immobilisations ;
avec mention expresse dans l’ETIC (A1).
le cout de production des immobilisations est formé de la
somme :
ENCG-Settat 16
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Néanmoins le coût de production des immobilisations peut comprendre
le montant des intérêts relatifs aux dettes contractées pour le financement de
cette production depuis le « préfinancement » spécifique jusqu’à la date
normale d’achèvement de l’immobilisation ou de sa mise en service si elle est
exceptionnellement antérieure à cette date.
Mention doit être faite dans l’ETIC de cette inclusion de charges
financières.
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Audit des immobilisations
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En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les variations de
l’indice retenu restent sans influence sur la valeur d’entrée.
7. clauses de révision de la dette :
Lorsque le prix n’est pas définitivement fixé à la date d’entrée de
l’immobilisation, la valeur d’entrée est modifiée, en hausse ou en baisse, en
fonction des stipulations du contrat, jusqu’à fixation du prix définitif.
8. immobilisations acquises par voie d’échange :
Ces biens n’entrant pas dans le patrimoine de l’entreprise ne peuvent
figurer à l’actif de son bilan aussi longtemps que n’est pas levée « l’option
d’achat ».
En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en « immobilisations »
pour le prix résiduel fixé dans le contrat.
9. ensembles immobiliers :
La valeur d’entrée d’un ensemble immobilier, tel un terrain construit ou
un immeuble acheté, doit être ventilée entre ces deux éléments constitutifs :
la valeur d’entrée des terrains,
la valeur d’entrée de la construction.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Le coût actuel de production (pour les immobilisations produites par
l’entreprise pour elle même)
L’utilité du bien :
L’utilité du bien pour l’entreprise doit être prise en considération car
l’immobilisation doit être évaluée dans l’état et le lieu où elle se trouve en
fonction de son utilisation future par l’entreprise.
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Audit des immobilisations
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ENCG-Settat 20
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Lorsqu'une cession porte sur la fraction d'un ensemble de titres de
même nature, conférant les mêmes droits, la valeur d'entrée de la fraction
cédée est estimée au « prix d'achat moyen pondéré » ou à défaut, selon la
méthode du « premier entré premier sorti » (FIFO).
Lorsque la fraction vendue fait perdre aux assemblées générales soit la
majorité des voix, soit la minorité de blocage, la valeur de la fraction conservée
doit être corrigée en conséquence.
Cas particuliers :
Actions gratuites :
L’obtention d’actions dites juridiquement « gratuites » est sans
influence sur la valeur globale d’entrée des titres correspondants détenus dont
le coût unitaire moyen se trouve diminué.
Droits de souscription ou d’attribution :
La cession des droits de souscription ou des droits d’attribution réduit
la valeur globale d’entrée du montant du prix de cession et réduit en
conséquence le coût unitaire moyen d’achat des titres correspondants.
Titres de même nature :
Lorsque des « sorties » de titres ont été opérées (à la suite de cession
notamment), portant sur des ensembles de titres de même nature conférant les
mêmes droits, la valeur d’entrée des titres restant est déterminé par la méthode
du « coût d'achat moyen pondéré » après chaque entrée ou, à défaut, par la
méthode du « premier entré premier sorti » (FIFO).
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Audit des immobilisations
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A la clôture de chaque exercice, il est procédé pour ces titres à une
estimation de valeur à l'inventaire :
les titres cotés sont évalués au cours moyen du dernier mois,
les titres non cotés sont estimés à leur valeur probable de négociation
(valeur actuelle).
Toutefois, en cas de baisse anormale de certains titres cotés apparaissant
comme momentanée, l'entreprise a, sous la responsabilité de ses dirigeants, la
faculté de ne pas comprendre dans la provision tout ou partie de la moins-
value constatée sur ces titres, mais seulement dans la limite des plus-values
normales constatées sur d'autres titres.
La comparaison entre le montant comptabilisé à l'entrée dans le
patrimoine et la valeur d'inventaire telle qu'elle est définie ci-dessus peut faire
apparaître des plus-values ou des moins-values.
Les plus-values ou moins-values dont il s'agit sont des plus-values ou des
moins-values globales par catégories de titres de même nature et conférant les
mêmes droits.
Seules les moins-values affectent les résultats de l'exercice et doivent
être comptabilisées sous forme d'une provision pour dépréciation.
Aucune compensation n'est, en principe, pratiquée entre les moins-
values et les plus-values des titres en portefeuille.
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Audit des immobilisations
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Audit des immobilisations
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3. Toutes les ß Appréciation non ß Mise en place d'une procédure de suivi comptable à
immobilisées sont exhaustive des l'aide de documents prénumérotés :
enregistrées mouvements - des cessions d'immobilisations,
- des productions d'immobilisations réalisées par
l'entreprise pour elle-même,
- des acquisitions d'immobilisations et de leur
mise en service.
ß Suivi de la séquence, par le service comptable, des
documents prénumérotés en liaison avec
l'historique des mouvements du fichier des
immobilisations.
ß Rapprochement du fichier des immobilisations
avec la comptabilité générale.
Mauvaise
ß Identification et suivi individualisé des charges et
identification des
produits annexes (locations, redevances...).
charges et produits
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
5. Les mouvements ß Mauvaise ß Existence de règles écrites précises en matière
d’immobilisations distinction des d'imputation des dépenses en charges et en
sont correctement charges et des immobilisations.
imputés, totalisés, immobilisations : ß Revue périodique des comptes de charges
centralisés Æ risque fiscal "sensibles" (risque de confusion entre
Æ irrégularité immobilisations et charges d'exploitation)
comptable ß Contrôle indépendant des imputations :
- en comptabilité générale,
- en comptabilité analytique,
- en budget d'investissement.
ß Contrôle des imputations aux postes
d'immobilisations par nature.
II. Procédures :
1. Les procédures d’audit de l’immobilisation en
non valeur et des immobilisations incorporelles :
A. Immobilisation En Non-Valeurs :
Immobilisation regroupant, à la clôture de l' exercice, des charges qui
ont concouru à l' établissement ou au développement de l' entreprise et qui
doivent profiter normalement aux exercices futurs mais qui n'ont en principe
aucune valeur de revente à des tiers en tant que telles.
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Audit des immobilisations
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B. Immobilisations Incorporelles :
Immobilisations regroupant des dépenses constitutives de moyens
d'activité générateurs de revenus futurs et susceptibles d'avoir une valeur de
revente à des tiers en tant que tels.
A ce type d’immobilisations convient des modalités de traitement
comptable spécifique, l’auditeur se doit de vérifier ces traitements d’une part,
et d’insister sur la distinction entre charges et immobilisations incorporelles
d’autre part.
Trois objectifs primordiaux jaillissent de ce contrôle :
S’assurer de la bonne comptabilisation des frais engagés relatifs
aux comptes de ces postes,
S’assurer que les amortissements des éléments susceptibles d’être
amortis est calculé de façon constante,
S’assurer qu’il n’existe aucune perte latente par rapport aux VNC
des immobilisations incorporelles.
Quels sont donc les contrôles que l’auditeur doit effectués?
Voici une liste non exhaustive que peut utiliser un auditeur lors de sa
mission :
1. Vérifier les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice
précédent,
2. Prendre en considération l’étendue et les travaux effectués sur les
procédures de contrôle interne pour déterminer l ’étendue des travaux à
effectuer à la date à laquelle elles devront être,
3. S’assurer du caractère réel de l’immobilisation incorporelle : à
savoir qu’elle n’a pas le caractère de charge,
4. Passer en revue les comptes de charges et confirmer qu’aucun
élément, qui aurait dû être comptabilisé en immobilisations incorporelles n’a
été passé en charges,
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
5. Obtenir le tableau des mouvements (brut, amortissements et
provisions) des immobilisations incorporelles,
6. Rapprocher les mouvements de l’exercice avec les pièces
justificatives correspondantes,
7. Vérifier que les acquisitions en fond de commerce, toutes les
redevances de brevets, de licences et autres actifs incorporels…ont été dûment
enregistrés et comptabilisées en profit sur la bonne période,
8. Si les frais en recherche et développement ont donnés lieu à un
brevet, vérifier que la valeur pour laquelle il a été comptabilisé est bien
inférieur ou égale à la valeur nette d’amortissement des immobilisations en
R&D lui ont donné naissance,
9. Si l’entreprise a acquis un brevet, s’assurer que la durée de son
amortissement est inférieur à 20 ans, délai à partir duquel il tombe dans le
champs du domaine public,
10. Vérifier que les amortissements ont été calculés de manière
constante et sur une durée compatible avec la nature de chaque catégorie,
11. Vérifier que les provisions constituées, les amortissements
exceptionnels constatés remplissent les conditions prévues par la loi: naissance
du risque, caractère véritable de ce risque, évaluation suffisante de la
dépréciation ,
12. En cas de cession en cours d’exercice, vérifier le calcul des plus
values ou moins values et leur traitement fiscal,
13. Se rapporter au programme de vérifications des engagements hors
bilan et faire les travaux concernant les immobilisations,
14. Vérifier que les informations figurant dans l ’annexe sont
complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés,
A partir de toutes ces vérifications, l’auditeur est donc amené à porter
un jugement sur les postes principaux suivants :
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Audit des immobilisations
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BILAN
221: Immobilisations en recherche et développement,
222 : Brevets, marques, droits et valeurs similaires,
223 : Fonds commercial,
228 : Autres immobilisations incorporelles,
282 : Amortissements des immobilisations incorporelles,
292 : Provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles,
COMPTE DE RESULTATS
Comptes de charges :
6512 : VNA des immobilisations incorporelles cédées,
6192 : Dotations d’exploitation aux amortissements des
immobilisations incorporelles ,
61942 : D.E. aux provisions pour dépréciation des immobilisations
incorporelles,
65912 : D.A. exceptionnelles des immobilisations incorporelles,
Comptes de produits :
7126 : Redevances pour B, M, D et VS,
7192 : Reprises/ amortissement des immobilisations incorporelles,
7194 : Reprises/ provisions pour dépréciations des immobilisations
incorporelles,
7512 : Produits de cessions des immobilisations incorporelles,
75912 : Reprises d’amortissements exceptionnels des immobilisations
incorporelles,
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Acquisition de l’exercice :
Se faire présenter la liste des acquisitions de l’exercice.
Rapprocher les réalisations et prévisions (budget).
Rapprocher les totaux des listes des mouvements de l’exercice des
comptes du grand-livre.
Examiner les pièces justificatives des acquisitions de l’exercice
d’une valeur supérieure à une certaine somme ; faire des sondages pour les
montants inférieurs à cette somme.
Vérifier que la valeur brute immobilisée correspond aux prix
d’achat y compris les frais accessoires et n’inclut pas la T.V.A. récupérable.
Si la pièce justificative n’est pas probante.
S’assurer que la T.V.A. n’a pas été récupérée indûment sur des
biens exclus du droit à déduction (véhicule de tourisme).
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Au cas où il y a eu production d’immobilisations par l’entreprise,
s’assurer que les coûts imputés sont corrects.
Cessions :
Vérifier les principales cessions de l’exercice avec les documents
justificatifs( acte notarié, facture, autorisation, encaissement du prix, certificat
de destruction…).
Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des
comptes et du fichier.
Au cas où il y a eu des cessions d’immobilisations, s’assurer que les
plus ou moins-values dégagées sont comptabilisées correctement.
En cas de cession d’un bien immobilisé, vérifier le reversement de
T.V.A.
Soldes à la clôture :
Vérifier les additions des tableaux de mouvements.
Rapprocher les soldes à la clôture avec les comptes de la balance.
Vérification de la propriété.
Demander les certificats de non-hypothèque pour l’ensemble des
terrains.
Demander les titres fonciers.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Comptabilisation.
Vérifier la ventilation des coûts entre terrains et aménagements.
C. Constructions :
CONTROLES SPECIFIQUES :
D. Autres :
Existant :
Demander les cartes grises.
Distinguer les véhicules utilitaires et ceux de tourisme.
Demander la liste des véhicules accidentés et en cours de
réparation, et examiner éventuellement la liste de déclaration de sinistre.
Valeur :
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Comparer les valeurs nettes comptables et le prix de cession avec la
valeur d’approximation en cas de cession.
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Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Obtenir ou préparer le tableau des mouvements de titres (en nombre,
valeur brute et valeur nette) pour chacune des catégories ainsi que le détail des
comptes courants.
ENCG-Settat 33
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En cas de relations avec des filiales ou des sociétés dépendantes sises à
l'étranger, contrôler le taux des rémunérations des prestations de service et,
d'une manière générale, le montant des prix de transfert.
Un contrôle identique est à opérer en ce qui concerne les relations
commerciales entre sociétés du groupe implantées sur le territoire national. En
particulier, il convient d'être très attentif lorsque certaines sociétés sont en
situation de déficit fiscal et d'autres en position bénéficiaire.
Contrôle de l'évaluation :
Vérifier la valeur d'origine d'achat ou d'apport des titres par
l'examen des notes de débit des agents de change ou de la banque, les rapports
des commissaires aux apports et tout autre justificatif : s'assurer que les frais
accessoires ne sont pas compris dans cette valeur.
Se renseigner sur les principes retenus pour l'évaluation des
titres et des comptes courants à la clôture de l'exercice ; examiner les bilans
certifiés et les documents présentés aux dernières assemblées et estimer la
valeur mathématique des titres.
Pour les titres cotés, examiner les cours de la Bourse du dernier
mois, ainsi que les cours dans la période postérieure.
S'assurer que l'évaluation :
n'a pas été faite par titre, mais par catégorie groupant les
titres émis par une même société et conférant les mêmes droits à leur
détenteur.
tient compte des comptes courants et/ou autres créances.
Apprécier la justification des provisions pour dépréciation
constituées :
si la provision a été constituée par rapport à la valeur
mathématique des titres, s'assurer que cette valeur a été corrigée, s'il y a lieu
pour tenir compte des sur ou sous-évaluations des actifs ou passifs de la société
émettrice des titres.
ENCG-Settat 34
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
si la provision a été constituée par rapport au cours de la
Bourse, s'assurer que les titres font l'objet d'un marché significatif, et qu'il n'y
a pas eu des variations anormales du cours en fin d'exercice.
Si la valeur mathématique de fin d'exercice ou le cours
moyen de la Bourse du dernier mois font apparaître une diminution de la
valeur par rapport à la valeur d'origine, et si une provision pour constater cette
diminution n'est pas constituée en raison d'une valeur estimée (valeur de
négociation éventuelle ou valeur d'usage), s'assurer des informations fournies à
ce titre dans l'annexe.
Apprécier avec prudence cette valeur estimée, en examinant la
base et le calcul : s'assurer que les droits de préemption, s'il en existe, ont été
pris en compte.
Si la valeur mathématique des titres est négative, envisager la
constitution d'une provision pour risques en fonction des engagements
accordés à la société dans laquelle la participation est détenue.
S'assurer du respect des règles particulières aux amortissements
prévus par des législations spéciales (sociétés immobilières, sociétés
conventionnées, etc...).
Rechercher les titres relatifs à des sociétés ou groupement dont
les membres encourent une responsabilité non limitée à la mise en capital.
Apprécier s'il y a lieu de constituer une provision pour risque.
Vérifier que les montants à payer ou à recevoir en devises
étrangères ont été convertis au taux approprié et respectent les règles du
contrôle des changes.
Si des titres ont été vendus après la clôture de l'exercice,
comparer le prix de cession à la valeur nette dans les livres à la clôture.
Réévaluation :
S'assurer que la valeur des titres réévalués ne s'est pas dépréciée.
ENCG-Settat 35
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Vérifier que la méthode utilisée par l'entreprise pour déterminer
la valeur d'inventaire des titres est fondée sur les mêmes critères que ceux
utilisés pour la réévaluation.
Est-ce que ces critères sont toujours appropriés ?
Existe-t-il des éléments qui permettent de penser que la valeur
d'utilité des titres a pu se déprécier :
transactions récentes sur les titres à un prix inférieur à la
valeur réévaluée ?
cession ayant dégagé des moins-values comptables ?
changement d'activité de la filiale ?
S'assurer que les revenus comptabilisés au cours de l'exercice se
rattachent à l'exercice : rapprocher ces revenus des dividendes déclarés par les
sociétés émettrices des titres.
Vérifier l'encaissement des revenus.
Pour les cessions, vérifier l'encaissement du prix de vente, les
calculs des plus ou moins-values, la réintégration des provisions
antérieurement constituées, ainsi que les écritures comptables de sortie.
Rapprocher les montants figurant au compte de résultat :
du grand livre,
des montants figurant sur le tableau des mouvements de
titres.
Rapprocher les dotations et reprises de provisions pour
dépréciation des comptes courants avec les mouvements au bilan.
ENCG-Settat 36
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
A cet effet, procéder à un examen du compte "titres de
participation" ainsi que du compte "titres de placement" en raison de la
confusion qui s'établit fréquemment entre ces deux comptes.
Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et
les participations, joint en annexe au bilan.
Vérifier si les participations ont dépassé au cours de l'exercice
10 % du capital d'une société, et si un avis a été donné à la société en cause.
S'assurer qu'il n'y a pas de participations croisées directes ou
indirectes (réciproques, triangulaires, etc...)
Vérifier qu'en cas de participation réciproque interdite par la loi,
la régularisation de la situation a été opérée dans les délais prévus.
En cas d'existence de participations croisées, évaluer les
conséquences : sur le plan légal et sur la conception d'image fidèle.
Dans le cas de franchissement de seuil (10 %, 33,33 %, 50 %)
s'assurer que les dispositions de la loi du 12 juillet 1985 relative aux
participations détenues dans les sociétés par actions sont respectées.
B. Titres de participations :
L’évaluation des titres de participation suit généralement les étapes
suivantes :
Existants et propriété :
Vérifier l’existence physique des titres ou procéder à une demande
de confirmation directe, si des titres importants sont détenus par des tiers.
En faisant ce contrôle s’assurer que les titres sont au nom de
l’entreprise et ne portent aucune mention d’aliénation.
ENCG-Settat 37
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Revenus :
Vérifier que les revenus de titres de participations inscrits au
compte de résultat concernent bien l’exercice.
Rapprocher ces revenus des dividendes déclarés par les sociétés
émettrices des titres.
Vérifier l’encaissement de ces revenus.
Prendre copie de l’attestation de détention des titres pour ne pas
taxer les dividendes.
Rapprocher les revenus enregistrés des décisions d’assemblée.
Rapprocher les revenus enregistrés avec les contrats de
rémunération des comptes courants.
Pour les produits en provenance de l’étranger, vérifier le
traitement des retenues à la source déjà payées.
S’assurer que les produits financiers enregistrés comprennent les
revenus de parts de sociétés soumis au régime des sociétés de personnes, même
en l’absence de répartition.
Rapprocher le montant des revenus des titres du calcul de la
quote-part pour frais et charges du régime fiscal des sociétés mères dans le
résultat fiscal.
Vérifier que les revenus des titres de participation imposés selon le
régime fiscal des sociétés mères remplissent les conditions prévues par la loi et
notamment :
la forme nominative des titres ou leur dépôt,
le pourcentage minimum de la participation,
les modalités de souscription ou engagements de conservation
des titres,
la nature des obligations souscrites.
ENCG-Settat 38
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
ENCG-Settat 39
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
du principal ;
des intérêts échus ;
des intérêts comptabilisés d'avance ;
des intérêts courus.
Vérifier le respect de la périodicité et des dates d'encaissement.
Effectuer un rapprochement avec le compte "Intérêts des prêts"
Vérifier le respect des règles légales en matière de taux d'intérêt.
Vérifier qu'il n'y a aucune convention interdite.
S'enquérir des conventions réglementées.
NB : Ce contrôle est à rattacher aux contrôles relatifs aux obligations
des Articles 101 et suivants de la loi du 24 juillet 1966.
Examiner les garanties données par les bénéficiaires des prêts et
s'assurer qu'elles figurent dans les engagements hors-bilan.
Vérifier les encaissements après la date de clôture.
Vérifier que les dépôts de garantie et cautionnements
correspondent toujours à un service rendu.
S'assurer que les montants sont correctement répartis entre le
long terme et le court terme.
Vérifier les montants enregistrés en charges et produits en
fonction des contrats.
Obtenir les détails des mouvements des provisions pour
dépréciation :
examiner les justifications des mouvements de l'exercice ;
juger du solde à la fin de l'exercice ;
vérifier les critères fiscaux utilisés pour la déductibilité.
ENCG-Settat 40
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
La procédure d’évaluation présentée ci-dessus reste un simple modèle
d’évaluation puisqu’il en existe d’autres.
Il faut également signaler que chaque cabinet d’audit ou d’expertise est
libre d’élaborer sa propre procédure dans la mesure où celle-ci évalue
correctement et exactement les actifs financiers immobilisés de l’entreprise
auditée.
De ce fait on propose dans ce qui suit les procédures d’évaluation des
immobilisations financières du cabinet KPMG :
ENCG-Settat 41
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Rapprocher la valeur unitaire des créances des informations 2
externes publiées, notamment le cours à la date de la clôture et
le dernier cours connu.
ENCG-Settat 42
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
Contrôler les comptes de charges et de produits liés aux 3
immobilisations financières, (exhaustivité, coupure des
enregistrements, réalité...). Vérifier leur traitement fiscal.
ENCG-Settat 43
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
III. QUESTIONNAIRE :
Fonctions
1. Approbation des budgets
7. Inventaire physique
8. Responsabilité du matériel
Personnel concerné
ENCG-Settat 44
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
ENCG-Settat 45
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
ENCG-Settat 46
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
D- s’assurer que les immobilisations ainsi que les charges
et produits correspondants sont correctement évalués :
Référence
programme
de
Questions Commentaires
vérification
de
procédure
1. les éléments constitutifs du prix de revient
des immobilisations acquises à l’extérieur
sont ils vérifiés par une personne
indépendante?
2. Les règles d’évaluations des immobilisations
produites par l’entreprises sont elles :
a- conformes aux principes ?
b- vérifiés par une personne indépendante ?
3. Les immobilisations acquises en crédit bail,
font elles l’objet d’un suivi suffisant pour
permettre l’évaluation des engagements hors
bilan
4. les immobilisations complètement amorties
sont elles :
a- maintenues au bilan ?
b- périodiquement analysés pour vérifier
qu’elles sont encore utilisées ?
5. existe-t-il une procédure suffisante pour
permettre le suivi des nantissements,
hypothèques…et autres engagement limitant
la propriété des immobilisations ?
6. la politique d’amortissement est elles fondée
sur une estimation réaliste de la durée
normale d’utilisation des immobilisations ?
7. le système comptable utilisé permet il
l’identification des amortissement
dérogatoires ?
ENCG-Settat 47
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
CONCLUSION
ENCG-Settat 48
Audit des immobilisations
Audit Financier et Comptable
BIBLIOGRAPHIE
Mohamed ABDELADIM
Abdelaziz TALBI
ENCG-Settat 49
Audit des immobilisations
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
1
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
• Les produits résiduels, comprennent les déchets et rebuts de fabrication et par extension,
les produits finis et les produits intermédiaires invendable ou inutilisables en tant que tel.
• Les produits finis correspondent aux biens et services qui ont atteint un stade
d’ achèvement définitif dans le cycle de production.
3. POLITIQUE DE REAPPROVISIONNEMENT
Définir une politique de réapprovisionnement consiste essentiellement à répondre à trois
questions :
• QUOI (quel produit) faut-il réapprovisionner ?
• QUAND faut-il réapprovisionner ?
• COMBIEN faut-il réapprovisionner ?
En fonction du QUOI ? Les choix suivants se présentent :
• Date ou quantité FIXE.
• Date ou quantité VARIABLE.
Suivant les combinaisons des réponses, il est donc possible de définir quatre politiques de base
pour réapprovisionnement du stock
1 - Réapprovisionnement à Date et Quantité fixes
Dite aussi méthode "calendaire", les livraisons de pièces se font à dates fixes. Les quantités livrées
sont égales et peuvent se rapprocher de la "quantité économique" ou correspondre à une
livraison partielle d'un contrat annuel.
2
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
3
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
♦ Du prix d’ achat facturé augmenté des droits de douane et autres impôts et taxes non
récupérables et diminués des taxes légalement récupérables ainsi que des réductions
commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes) dès lors que ces réductions peuvent
être rattachées à chaque catégorie d’ achat et qu’ elles sont significatives.
♦ Des charges accessoires d’ achat engagées jusqu'à l’ entrée en magasin de stockage, il
s’ agit essentiellement des charges directes sur achat et approvisionnement (Transport,
frais de transit, commissions et courtages, frais de réception (déchargement,
manutention…
), assurances, transport…
à l’ exclusion des taxes légalement récupérables).
♦ Toutefois l’ entreprise peut inclure dans le coût d’ acquisition la fraction des charges
indirectes susceptibles d’ être raisonnablement rattachées à l’ opération d’ achat et
d’ approvisionnement.
4
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
• Produits résiduels : sont à inscrire en stock pour leur valeur probable de réalisation (cours
du marché s’ il en existe un) sous déduction des charges de distribution à engager.
• cas exceptionnels :
Dans les cas exceptionnels, où il n’ est pas possible de calculer le coût d’ achat ou le coût de
production, la valeur d’ entrée est déterminé : comme égale au coût d’ achat ou au coût de
production dans l’ entreprise des biens équivalents constaté ou estimé à une date aussi proche que
possible de la date d’ entrée, à défauts, comme égale aux prix de vente estimé à la date du bilan
sous déduction d’ une marge normale sur coût d’ acquisition ou sur coût de production.
• Stocks détenus à l’ étranger et destinés à y être vendus et dont le coût est exprimé en
devises : Ces stocks font l’ objet d’ une conversion en dirhams par catégories de marchandises
ou de produits sur la base du cours moyen de change à leur date d’ achat ou d’ entrée (moyenne
pondéré des cours de change pendant la période d’ achat ou d’ entrée) ou sur la base d’ un cours
estimé aussi proche que possible de ce cours moyen.
5
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
La durée moyenne de stockage est de : (300 x 12 mois)/450 = 8 mois (en moyenne une unité
entrée demeure 8 mois en stock avant d’ être consommée).
On retient donc le coût moyen des entrées des 8 derniers mois pour évaluer le stock final.
Le C.M.P des entrées des 8 mois derniers mois est de :
(150x135+200x120)/(150+200) = 44.250/350= 126,43 DH.
La valeur du stock final est donc égale à : 300x126, 43 DH = 37.929 DH
Toute sortie est valorisé au coût d’ entrée le plus ancien, dés lors le stock final est évalué aux coûts
d’ entrées les plus récents, les quantités étant regroupées par lots homogènes quand à leur date
d’ entré et à leur valeur.
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Le bilan devant toujours faire apparaî tre distinctement les trois valeurs suivantes :
§ La valeur d’ entrée (maintenue en écritures en tant que valeur brute).
§ La provision pour dépréciation (en diminution)
§ La valeur comptable nette (par différence)
1. Inventaire intermittent
Dans cette organisation comptable, c'est seulement en fin de période que sont inscrits dans les
comptes de la comptabilité générale les existants chiffrés en valeur.
N.B Une autre méthode de régularisation des provisions consiste à comparer, pour chaque catégorie de
stock, la provision sur le stock final et celui sur le stock initial, afin d'enregistrer la différence (dotation
ou reprise)
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
C'est la nature du solde du compte de variation de stocks qui permet de déterminer le signe (+ ou
-) de la variation
- En ce qui concerne les stocks acquis par l'entreprise à l'exté rieur : les achats des marchandises, matières et
fournitures les comptes 6111 et suivants (sauf 6114 variation des stocks de marchandises). 6121
et suivants (sauf 6124 variation des stocks de variation de stocks de marchandises). 6121 et
suivants (sauf 6124 variation des stocks de matières et fournitures) sont débités par le crédit des
comptes intéressés des classes 4et 5 :
• En cours d'exercice les comptes de stocks fonctionnent comme des comptes de magasin :
* Ils sont débités des entrées consécutives aux achats par le crédit des comptes 6114 et 6124 :
* Ils sont crédités des sorties valorisées en coûts par le débit des ces mêmes comptes :
• En fin d'exercice, les soldes des comptes issus des postes 611 et 612 représentant
respectivement le montant des achats revendus de marchandises (achats de l'exercice
corrigés de la variation de stock) et le montant des achats consommés de matières et de
fournitures (achats de l'exercice corrigés de la variation de stocks);
- En ce qui concerne les stocks produits par l'entreprise elle-mê me:
• En cours d'exercice les comptes de stocks fonctionnent comme des comptes de magasin :
8
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
* Ils sont débités des entrées valorisées en coûts de production par le crédit du compte 7132
variations de stocks de biens produits ;
* Ils sont crédités des sorties, selon, un coût calculé conformément aux méthodes d'évaluation
utilisées par l'entreprise, par le débit du compte 7132 :
• En fin d'exercice, le solde du compte 7132 représente la variation des stocks des produits
au cours de l'exercice :
- En ce qui concerne les produits en cours :
Comptabilisation des mouvements de stocks :
• Stocks acquis par l'entreprise à l'extérieur :
6124
3121
Variation de stocks de matières et fou.cons 261100
Matières premières
Sortie du magasin 261100
6587 298.4
3121 Autres charges non courantes de l'exercice
Matières premières 298.4
Constatation de la différence d'inventaire Mali
S .D. 258750
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Courant 2001
Fn°…
……
d°
7136 Variation des stocks de biens produits 757500
3151 Produits finis 757500
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
31/12/95
3131 Biens en cours 3500
7131 Variation des stocks de produits en cours 3500
3500
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
2. La méthode de l'avancement :
Cette méthode est réservée aux entreprises de B.T.P et d'ingénierie : les en-cours ne sont pas
enregistré en inventaire. Par contre, en fin de chaque exercice, on inscrit directement en compte
de vente le CA prévu multiplié par le coefficient d'avancement des travaux, par le débit du sous
compte "34271 Clients –Facture à établir".
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
F Les produits nets partiels constatés précédemment sont annulés par l'écriture :
LE SAVOIR FAIRE
T La détermination des coût de production des en-cours est soumises aux même règles que celles
utilisées pour la valorisation des produits finis, en particulier pour l'inclusion des charges
financières et des frais de recherche et développement et pour l'exclusion des coût de la sous
activité.
T Avant toute comptabilisation, il faut s'assurer si le contrat est potentiellement bénéficiaire ou
déficitaire.
Dès lors qu'une provision est constituée aucun produit net partiel ne peut être constaté.
T Le pourcentage d'avancement des travaux se calcule toujours à partir des coûts de production.
PARTIE II : L’ AUDIT DES STOCKS
13
Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
1. l’ ordre de mission
L’ ordre de la mission est l’ acte de naissance de la mission d’ audit.
Il peut s’ agir d’ une « lettre de mission » qui est un document contractuel échangé entre une
entreprise et un intervenant extérieur, ou d’ un mandat donné par la Direction Générale à l’ Audit
Interne et répond à trois principes essentiels :
1. Premier princ ipe : l’ Audit interne ne peut se saisir lui-même de ses missions. Il est là
pour réaliser les missions qui lui sont confiées et dont la décision ne lui appartient pas
2. Deuxième princ ipe : l’ ordre de mission doit émaner d’ une autorité compétente, c’ est
Le plus souvent la Direction Générale ou le Comité d’ Audit s’ il en existe un
3. Troisième princ ipe : l’ ordre de mission permet l’ information à tous les responsables
Concernés
2. la phase de la préparation
Exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’ attention et d’ apprentissage, et une
bonne connaissance de l’ entreprise car il faut savoir où trouver la bonne information et à qui la
demander. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous les
travaux préparatoires avant de passer à l’ action.
i. La prise de c onnaissanc e :
Sans connaî tre nécessairement le métier de l’ entité à auditer, l’ auditeur doit au moins en avoir la
culture pour être en mesure de comprendre les explications qu’ il va chercher et solliciter, plus
généralement, pour se faire admettre aisément.
L’ auditeur va donc planifier sa prise de connaissance en ayant soin de prévoir le ou les moyens les
plus appropriés pour acquérir le savoir nécessaire à la réalisation de sa mission.
Ces moyens sont :
1. Questionnaire de prise de connaissance :
Il est élaboré à partir les dossiers d’ audits, rapports d’ audits antérieurs, notes de services, les
documents à jour sur les méthodes et procédures de travail, les rapports et comptes rendus de
service à auditer, les notes relatives à des modifications récentes ou à venir dans
l’ organisation, les responsabilités ou les méthodes de travail.
2. Les interviews :
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Elles sont tout à la fois un moyen de connaî tre et un moyen de se faire connaî tre.
3. Les grilles d’ analyse des tâches pour bien comprendre les principaux acteurs
4. Flow Charts pour analyser le circuit des documents essentiels
5. Rapprochements statistiques divers
En matière d’ audit des stocks, l’ auditeur doit avoir une connaissance de :
6. La nature des produits stockés
7. Les instructions de prise d’ inventaire
8. La nature des systèmes comptable et de contrôle interne utilisés en matière de stocks ;
9. Méthode d’ évaluation et de valorisation des stocks
- La seconde se focalise sur l’ identification des forces et des faiblesses en analysant en détail les
conséquences, en calculant le degré de confiance, en assortissant le tout de commentaires.
C’ est certes du bon audit, mais un peu trop excessif à ce stade car on analyse l’ audit avant de
l’ avoir commencé.
Ces deux pratiques correspondent à deux types d’ analyse, elles ont des incidences directes sur le
contenu des phases ultérieures de la mission :
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
suite à une mauvaise valorisation de stock. Cette approche va entraî ner, des observations
réalisées sur le terrain en grande quantité et de façon approfondie ; il y aura donc une phase de
réalisation d’ autant plus importante que la phase préparatoire aura été brève.
3. La phase de réalisation
Fait appel aux capacités d’ observation, de dialogue et de communication. C’ est à ce stade que
l’ auditeur va procéder aux observations et constats qui vont lui permettre d’ élaborer la
thérapeutique.
Certains aspects de contrôle interne étant couverts dans les cycles achats ou ventes, nous
n'examinerons ici que :
1. le contrôle comptable,
2. l'identification et la protection des stocks,
3. l'imputation des coûts de production,
4. la valorisation,
5. les contrôles globaux de vraisemblance.
3.1. Contrôle comptable
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Les éléments suivants sont en général indicatifs d'un bon contrôle en la matière :
Les principaux aspects positifs d'un bon contrôle interne à ce niveau sont les suivants :
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
3.4. Valorisation
4. La phase de conclusion
Cette phase exige une grande faculté de synthèse et une aptitude certaine à la rédaction.
L’ auditeur va élaborer et présenter son produit après avoir rassemblé les éléments de sa récolte.
Dans cette phase, l’ auditeur informe l’ entreprise des erreurs et les corrections éventuelles de ces
erreurs, il peut également proposer des améliorations.
Vu l’ importance de la prise de l’ inventaire dans la mission d’ audit des stocks, on a jugé utile de
présenter en détail son déroulement.
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
L’ auditeur intervient :
• Avant l’ inventaire physique
• Au cours de l’ inventaire
• Après l’ inventaire
a. c onnaissanc e préalable de :
1. Stocks, lieux de stockage et processus de production ;
2. Le système de contrôle interne de fonction achat, vente, production (existence de bons
d’ entrée, de sortie, de transfert, de production pré numérotés ou non, séparation des tâches) ;
3. La gestion des stocks (existence de fiches de stocks, d’ un inventaire permanent
informatisés ou non…
);
4. Instructions de prise d’ inventaire ;
Il est important d’ obtenir les procédures et de procéder à leur évaluation suffisamment à l’ avance,
afin que l’ entreprise puisse effectuer les modifications qui s’ imposent, pour assurer la fiabilité des
comptages et de leur centralisation.
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Une visite des lieux de stockage avant l’ inventaire permet à l’ auditeur de s’ assurer que les articles
sont correctement rangés pour pouvoir être recensés dans de bonnes conditions
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Les sondages effectués, relevés sur ses feuilles de travail, lui permettront de s’ assurer que les
fiches n’ ont pas été modifiées
Il peut également faire un relevé ou des copie d’ un certain nombre de fiches établis par le
personnel de l’ entreprise.
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
• Comparaison des bons d’ expédition dont les numéros sont antérieurs au dernier avec
les factures de ventes correspondantes, en s’ assurant qu’ elles ont été comptabilisées
avant la date d’ inventaire.
CAS PARTICULIERS
Lorsque l'inventaire se déroule en plusieurs endroits, l'auditeur doit déterminer à quel endroit il
doit se rendre, compte tenu de l'importance relative des stocks et de l'évaluation du risque
de non contrôle en ces différents endroits.
Inventaires tournants
Lorsque les quantités en stocks doivent être déterminées à l'issue d'un inventaire physique auquel
assiste l'auditeur ou lorsque l'entité procède par inventaire tournant et que celui-ci y assiste une ou
plusieurs fois au cours de l'année, l'auditeur doit, en règle générale, observer les procédures
d'inventaire et effectuer des tests de comptage.
Lorsque l'entité procède par inventaire tournant pour déterminer le stock de fin d'exercice,
l'auditeur doit, à travers la mise en oeuvre de procédures appropriées, apprécier si les raisons à
l'origine des écarts importants entre le comptage physique et les registres d'inventaire sont bien
comprises et si les enregistrements sont correctement ajustés.
Lorsque les stocks sont sous la garde et le contrôle d'un tiers, l'auditeur doit, en règle générale,
obtenir confirmation directe de ce tiers quant aux quantités et à la qualité des stocks détenus pour
le compte de l'entité. L'auditeur doit envisager :
• Tout défaut apparent d'intégrité et d'indépendance du tiers concerné ;
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Pour des raisons pratiques et lorsque le contrôle interne est jugé suffisant, l'inventaire physique
des stocks peut avoir lieu à une date différente de la date de clôture de l'exercice. Dans de tels cas,
l'auditeur doit, à travers la mise en oeuvre de procédure appropriées, apprécier si les variations de
stocks intervenus entre ces dates sont correctement enregistrées.
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
Bibliographie
• www.google.fr
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Résumé de "L'audit
"L'audit des stocks"
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PLAN
De ce fait, le cycle achat fournisseurs revêt un caractère vital pour l’entreprise sans
lequel une estimation exacte de ses besoin ne peut être faite !
L’entreprise ne peut maîtriser son activité en amont et en aval qu’avec une meilleure
prospection de son marché, une bonne sélection de ses fournisseurs avec un planning
scrupuleusement établit permettant de canaliser l’ensemble des informations dont elle
dispose vers l’étude, l’analyse et la schématisation de ces dernières pour une utilisation
fiable et simplifiée.
I- Rôle de la fonction achats
Au cours des trois dernières décennies, on est progressivement passé d'une
économie de production à une économie de marché.
En économie de production, le prix de vente d'un produit est la somme des
coûts de l’entreprise, augmentée d'une marge bénéficiaire.
En économie de marché, le prix de vente est dicté par la loi du marché, le prix de
revient le plus bas devient donc l'objectif à atteindre.
Très globalement, nous pouvons donner une première définition de ces trois sous-
fonctions :
Cette inégalité de pouvoir est liée à la nature même des échanges commerciaux,
de distribution et industriels qui ne se font que rarement entre entreprises de taille
identique.
Pour l'acheteur, sous-traiter c'est établir une relation de dépendance forte avec
un fournisseur car le produit n'existe qu'après une relation aussi bien d'ordre technique
que commercial entre les deux parties.
Dans certains cas, pour des raisons de savoir-faire ou de « prix à payer », si l'on veut
disposer de plusieurs sous-traitants pour un même produit (mise en œuvre d'outillages,
de développements d'études, etc.), le rapport de forces peut être favorable aux sous-
traitants.
Pour l'acheteur, « traiter » avec une entreprise de taille importante est nécessaire
chaque fois qu'il doit trouver un maître d’œuvre ou un coopérant capable de réaliser
un ensemble complexe s'intégrant et participant au fonctionnement du produit final.
C'est le cas par exemple de systèmes montés sur avions ou automobiles (équipements
de bord, trains d'atterrissage, parties de moteurs, etc.).
En effet, après une période de développement commun, les deux parties sont
liées à long terme et un changement de fournisseur est difficilement envisageable
financièrement.
Cette relation de long terme peut être une lourde contrainte pour l'acheteur qui
doit acheter des composants en grande quantité et sur une longue période. La
démarche consiste alors, pour l'acheteur, à convaincre le fabricant de traiter
directement, sans passer par les intermédiaires habituels.
Il peut aussi effectuer une étude make or buy, ce qui revient au premier cas, c'est- -
dire trouver un maître d’œuvre potentiel.
Sont débités du prix d’achat net des taxes légalement récupérables par le crédit
d’un compte de tiers ou de trésorerie.
La TVA déductible correspondante est comptabilisée au débit du compte “Etat-
TVA récupérable”
6123. Achats d’emballages
Ce compte enregistre les achats d’emballages qui peuvent soit être gardés par
l’entreprise, soit restitués à son fournisseur, soit avoir un usage à la convenance du
client.
Ces comptes enregistrent à leur débit les entrées en stocks et à leur crédit les
sorties.
Les soldes de ces comptes représentent la variation de la valeur des inventaires
entre le début et la fin de l’exercice et sont utilisés comme des comptes correcteurs des
comptes d’achat pour déterminer la valeur des achats consommés qui représentent les
charges réelles de l’exercice.
Le compte 4411 « Fournisseurs » est crédité du montant des factures d’achats de biens
ou de services par le débit :
D’un compte de trésorerie lors des règlements des factures aux fournisseurs ;
Reçoit à son crédit, par le débit du compte fournisseur intéressé, le montant des
retenues effectuées sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme de garantie prévue.
Ce compte peut être scindé entre les opérations propres, les opérations MOD et le
fonctionnement.
Le compte 4415 est crédité par le débit du compte « Fournisseurs » lors de
l’acceptation d’un effet ou de l’émission d’un billet à ordre par l’entreprise.
Le compte 4417. « Fournisseurs – factures non parvenues »
3. Commandes :
déclenchement de la commande,
acceptation et traitement des livraisons,
enregistrement des dettes,
paiement des factures.
I- Déclenchement de la commande
Le contrôle interne sur les opérations relatives aux achats et aux charges doit
donner l'assurance que les commandes de marchandises ou de biens et services sont
faites en fonction des besoins de l'entreprise, pour des quantités optimales et par des
personnes autorisées à le faire.
9 un bon d'entrée (ou de réception) est établi pour chaque réception. Il est
particulièrement utile que ces bons soient pré numérotés.
Dans les petites entreprises, un double du bon de commande peut servir de bon de
réception. On pourra même admettre dans certains cas l'utilisation du bon de livraison
du fournisseur, mais à la condition que celui-ci soit numéroté dès son arrivée.
9 un contrôle des réceptions est prévu. Les livraisons ne doivent être acceptées
que dans la mesure où la réception correspond à un bon de commande de
l'entreprise. Pratiquement, il est nécessaire que le service chargé de la réception
possède une copie de l'ordre d'achat l'autorisant à effectuer une entrée de
marchandises. Sur cette copie, il est souhaitable que les quantités soient omises.
Il est nécessaire que la comptabilité soit organisée de manière que soient évités :
9 la perte ou simplement l'absence de suivi des factures fournisseurs. Dans cet
esprit, il est indispensable que les factures soient centralisées dès réception par
la comptabilité. Celle-ci peut alors sans risque les transmettre aux différents
services qui peuvent avoir à les utiliser (par exemple au service "Achats" pour
vérification des prix facturés). De plus, les délais de circulation dans les
différents services et les litiges éventuels ne doivent pas faire obstacle à la
récupération de la T.V.A. dans les délais normaux,
9 les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu
à des litiges et détériorer l'image de marque de l'entreprise,
9 les retards de règlement qui peuvent se traduire par le versement d'indemnités,
9 l'enregistrement incorrect des charges nées de ces opérations
A cet égard, on peut mentionner les procédures suivantes :
¾ dès leur réception, les factures sont numérotées, afin de permettre leur
identification et datées afin de mémoriser leur date d'arrivée,
¾ les doubles doivent être oblitérés d'un tampon "Duplicata - Ne pas
enregistrer",
¾ avant d'être vérifiées, elles doivent être classées en attente (il convient de
noter que l'ensemble des factures classées en attente devra être examiné
avec soin en fin d'exercice, au moment de l'établissement du bilan),
¾ un certain nombre d'opérations est effectué avant l'enregistrement de la
facture :
1. Objectifs
• Toutes les dettes fournisseurs figurant sur le bilan correspondent à des dettes réelles
dues aux fournisseurs ou autres créditeurs de l’entreprise.
• Toutes les dettes fournisseurs à la clôture sont comptabilisées au bilan
• Les comptes fournisseurs et comptes rattachés reflètent les sommes dues à la date
de clôture
• S’assurer que les dettes en devises sont converties au taux de clôture que la
différence de change figure dans le compte « écart de conversion actif ou passif »
• Revoir les principaux contrats signés avec les fournisseurs afin de s’assurer qu’il
n’existe pas d’engagement d’achats avec des prix excédents leurs valeurs probable de
réalisation
5. Exemple :
• Il faut d’abord déterminer un seuil de signification
• Le SS est définit comme le montant à partir duquel des omissions ou inexactitudes
isolées ou cumulées auraient pour effet de modifier ou influencer les jugements
d’une personne raisonnable se fiant aux états financiers
Valeur
A=total Frs et comptes rattachés 88334
B=total confirmé 49950
B/A=%de confirmations effectuées 57%
C=réponses reçues en accord 25850
C/B=% de confirmations reçues en accord 52%
C/A=% de soldes confirmés et en accord 30%
D= réponses en désaccord et montant en désaccord 18850
D/B=% de confirmations reçues en désaccord 38%
D/A=% de confirmation en désaccord sur le total Frs 21%
E= confirmation sans réponse mais vérifiées par autres 5950
procédures
E/B=% des confirmations sans réponses mais vérifiées 12%
PARTIE I :
III- L’ORGANIGRAMME
PARTIE I : PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE
DIRECTEUR TECHNIQUE
I- Système achats/fournisseurs
PARTIE II : LA DESCRIPTION DES SYSTEMES
Ces données sont recueillies essentiellement à l’aide d’entretiens avec les différentes
personnes susceptibles de fournir une information appropriée.
I- Système achats/fournisseurs
- magasinier ( Saïd )
Etape n° 1 : La commande
Pour obtenir les meilleurs conditions d’achats combinant les facteurs tels que : le prix,
la qualité le délai de livraison et les conditions de règlement, le responsable d’achats dispose
d’une liste détaillée de ses principaux fournisseurs par type d’achat.
Les bons de commande sont établis aussi bien pour les produits d’entretiens et de
fournitures que pour le matériel informatique. Ils sont signés par le responsable des achats
après avoir examiné le bien fondé des commandes.
Les B.C sont établis en 3 exemplaires dont un envoyé au service comptable afin de
permettre le suivi de la commande ( relance de fournisseur ).
- un destiné au magasinier
Etape n° 2 : La réception
Etape n° 3 : La comptabilisation
- bon de commande
- bon de livraison
- bon de réception
Cette étape est la finalisation du processus d’achat. Elle met en relation la comptabilité
fournisseur et la direction.
Le responsable des chèques (ou traites) propose le chèque (ou la traite) à faire signer
par le directeur. Ce dernier adjoint au chèque tous les documents justificatifs : bon de
commande, bon de réception et la facture.
Après la signature, la facture est annulée par l’apposition d’un tampon « payé «.
L’ensemble des documents est retourné à la comptabilité pour mise à jour du dossier
fournisseur et archivage.
Partie III :
I-Système achats/fournisseurs
Partie III : Contrôle des systèmes
Système achats/fournisseurs
L’objectif principal de la révision des achats est de s’assurer que les transactions ci-
dessous sont exécutées suite à des autorisations préalables de la direction.
- achats de marchandises
- la réception
- la quantité achetée
De même, les achats sont convenablement imputés aux comptes stocks et fournisseurs
afin de permettre une préparation seine des états financiers dans les délais raisonnables.
Fournisseurs : PC
LIBELLES INDEX
Facture 40.4
A partir des relevés « Fermes « constatant les entrées de Marchandises. On a procédé aux
vérifications suivantes :
Signer les dits documents pour les avoir contrôlées Supérieur, force du système
1-5 Conclusion :
- d’étendre le contrôle sur les factures reçues le début d’exercice et les bons de
réception correspondants.
- de lister en fin d’année les numéros de bon de réception non encore facturés.
- les achats sont trop importants par rapport aux besoins normaux, ce qui occasionne
des frais financiers, des coûts de stockage ainsi que des pertes dues à la détérioration des
produits
Partie II :
1 - les objectifs du contrô le des comptes
2 - Les comptes concerné s par le contrô le
3 - Procé dure gé né rale de contrô le des comptes du cycle
4 – Questionnaires d’ é valuation du cycle
Partie II :
Cas pratique
4-les ventes (ou Mauvais rattachement -Dispositif de clô ture et procé dures
avoirs) sont des charges et des arrê té permettant un recensement
enregistré es sur la produits exhaustif et ré el :
bonne pé riode des avoirs à é tablir
des factures à é tablir
- Traitements manuels ou informatiques
permettant un lettrage :
des retours et des entré es en stock
avec les avoirs,
des sorties de stock avec les factures.
-Recensement des produits et charges
divers rattaché s au cycle ventes/clients
(ristournes de fin d anné e, commissions
dues )
5- les ventes (ou § Litiges clients. -Rè gles de mise à jour du fichier clients.
avoirs) enregistré es § Mauvaise analyse -Vé rification des imputations porté es sur
sont correctement des comptes : les factures.
imputé es, totalisé es, risque de non -Lettrage ré gulier des comptes clients.
centralisé es. recouvrement ou -Modalité s de dé tection et de traitement
de recouvrement des erreurs d imputation.
tardif des cré ances. -Rapprochement des journaux et
balances auxiliaires avec la comptabilité
gé né rale.
-Envoi de relevé s mensuels aux clients.
1. Prise de commande
2.Comment s'assure t- on qu'une facture est é mise pour tout service rendu ou
toute expé dition de bien ?
3.Comment s'assure t- on que les reports des ventes et comptes clients au grand-
livre sont corrects ?
4.Comment s'assure t- on que seules les personnes habilité es peuvent é mettre des
factures ?
5.Comment s'assure t- on que les facturations correspondent aux services ou
biens effectivement rendus ou livré s ?
4. Encaissements
1.Comment contrô le t- on l'exactitude de l'enregistrement du montant des
encaissements ?
2.Comment s'assure t- on que les encaissements sont justifié s par des ventes de
biens ou de services, et qu'ils ont é té affecté s aux clients/factures adé quats ?
2.Comment s'assure t- on que les ré gularisations sont passé es dans les bons
comptes clients ?
4.Quels sont les moyens pour dé tecter ou empê cher toute erreur d'enregistrement
dans les comptes clients ?
sont enregistré es ?
7.Le rapprochement entre les comptes clients issus de la comptabilité générale et les comptes
clients issus de la comptabilité auxiliaire est-il effectué et contrôlé ?
8.Comment s'assure t- on que seules les écritures de régularisations autorisées sont enregistrées ?
9.Comment s'assure t- on que seules les personnes habilitées peuvent enregistrer des écritures de
régularisations ?
a - Ventes :
Contrôler l'é volution des ratios significatifs par rapport à l'année
pré cé dente et au budget.
Si l'entreprise tient des statistiques de ventes par produits, examiner
leur é volution et déterminer les produits sur lesquels peut se poser un
problè me de sur-stockage.
Examiner les prévisions de ventes pour l'exercice suivant.
Si les ristournes sont significatives vé rifier qu'elles ne remettent pas
en cause la valeur de réalisation des stocks.
Pour les ventes à des sociétés du groupe ou ayant des
administrateurs communs vérifier les conditions.
Obtenir et vérifier le rapprochement entre le chiffre d'affaires tel qu'il
apparaî t en comptabilité et le chiffre d'affaires déclaré pour le paiement de
la TVA.
Vé rifier que les derniè res factures de l'exercice ont bien fait l'objet
d'une sortie de stocks sur l'exercice.
Vé rifier que les premières factures de l'exercice suivant
d. Effets à recevoir
En ce qui concerne les effets de commerce, il est indispensable de :
Effectuer un examen physique à la date de clôture ;
Rapprocher le montant par é chéance des effets remis à l'escompte
avec les confirmations bancaires ;
Rapprocher le montant de l'échéancier avec le grand-livre et
s'assurer qu'il n'y a pas d'échéances anormales (au-delà de 3 mois).
Évaluer s'il y a lieu de faire une provision pour les risques d'effets
impayé s ou frais d'escompte et d'encaissement. (L'étude des risques clients
doit toujours inclure les effets dont le sort n'est pas connu à la date des
travaux).
Faiblesses relevé es :
Recommandations :
• Dé centralisation de la facturation au niveau des sites ;
• Prise en charge par l application commerciale de l ensemble
des é tapes d une opé ration de vente à partir des usines et dé pôts
(commande, expé dition, facturation, et encaissement)
• Mise en place d une interface entre l application commerciale
des usines/dé pôts et le siè ge qui assurera la gestion des fichiers maî tres
(prix, remises, mode de rè glement, autorisation de cré dit )
• Prise en charge par le systè me de l ensemble de la facturation
(y compris cessions aux industriels, prestations d ensachage, notes de
dé bit )
• Inté gration automatique en comptabilité de toutes les factures
et ce quotidiennement,
Aspects comptables
Les inté rê ts dé biteurs : Se sont les agios que la banque facture sur les
soldes dé biteurs de l'entreprise. Attention : ils sont pré levé s à chaque fois que
la socié té apparaî t dé bitrice en date de valeur, mê me si son compte est
cré diteur sur le papier !
La commission sur plus fort dé couvert : est calculé e en appliquant
un taux (le standard est actuellement de 0,50 %) au plus important solde
dé biteur de chaque mois, toujours en valeur.
Le souci permanent du tré sorier est la « tré sorerie zé ro » , afin d’ é viter les
erreurs d’ é quilibrage, de sur- ou de sous-mobilisation. Ces dé perditions
ré sultent surtout de l’ absence ou de l’ imperfection d’ une gestion en dates de
valeur. En effet, si les dé cisions courantes de tré sorerie (virements
d’ é quilibrage des comptes, placements, cré dits, change, transferts) sont prises
à partir de soldes inexacts, il y a né cessairement dé perditions de frais ou
produits financiers. L’ objectif en tré sorerie est donc de parvenir à des soldes
en valeur les plus proches possibles de zé ro, afin d’ é viter les soldes dé biteurs,
plus coûteux que d’ autres moyens de financement (Poloniato et Voyenne, La
nouvelle tré sorerie..., p. 119).
Ces trois dates sont les principales dates qui caracté risent le cycle de vie
d'une transaction.
Ainsi, avant d'ê tre un problè me de montants, la gestion de tré sorerie s'est
donc avé ré e ê tre un problè me de gestion de date et le fait que la gestion en
date de valeur des transactions soit plus efficace que la gestion en date
d'opé ration de ces mê mes transactions est dé sormais un fait reconnu.
On peut repré senter le FRN à l'aide d'un sché ma de bilan simplifié . On est
alors confronté à 3 cas possibles:
Cas 1: FRN=0 Cas 2: FRN>0 Cas 3: FRN<0
FRN
FRN
Ces sché mas indiquent que l'on peut calculer le FRN de deux maniè res:
FRN= Actif circulant – Dettes à court terme
Ou : FRN= Capitaux permanents – Actif Immobilisé
Enfin, si l'on dé duit les dettes à long et moyen terme du FRN, on obtient
le fonds de roulement propre de la socié té , qui est un indicateur de son
autonomie en terme de financement de ses investissements physiques,
immaté riels et financiers.
Fonds de roulement propre = FRN – Dettes à long et moyen
terme
Toutefois, un FR estimé en valeur absolue, à relativement peu de
signification é conomique. Il est souhaitable de le ramener au volume d’ activité
de l’ entreprise, et à ses ventes. Fré quemment, on le mesure en nombre de
jours ou de mois du chiffre d’ affaires
Fonds de roulement*360
CA.TTC
Actif Passif
Actif Capitaux
Immobilisé permanents
Cette repré sentation du bilan va nous permettre de mettre en é vidence la
relation entre tré sorerie, FR et BFR:
On sait que Passif – Actif = 0 donc CP+RC+RT – AI – EC – ET =0
et CP – AI – (EC – RC) – (ET–RT) = 0
On reconnaî t les formules vues pré cé demment: CP – AI = FR, EC – RC =
BFR.
En outre ET – RT = Tré sorerie
On a donc la relation:
Tré sorerie= Fonds de Roulement Besoin en fonds de
Roulement
Cette relation importante permet de dé gager les conditions dans
lesquelles se ré alise l'articulation entre les cycles financiers (T, BFR et FR)
ré sultant de l'activité de l'entreprise.
Cette relation permettra d'é tudier comment varient les 3 grandeurs
concerné es et la faç on dont l'entreprise gè re son exploitation.
Interpré tation é conomique du solde de la tré sorerie :
L'analyse du solde de la tré sorerie permet de se faire une idé e sur la
situation financiè re de l'entreprise.
Trois cas de figure peuvent se pré senter :
• La Tré sorerie nette de l'entreprise est positive : dans ce cas, les
ressources financiè res de l'entreprise sont suffisantes pour couvrir les
besoins (soit Fond de roulement > besoin en Fonds de roulement), ce qui
signifie que la situation financiè re de l'entreprise est saine est qu'elle est
mê me en mesure de financer un surcroî t de dé penses sans recourir à un
emprunt.
• La Tré sorerie nette de l'entreprise est nulle : dans ce cas, les ressources
financiè res de l'entreprise suffisent juste à satisfaire ses besoins (Fond de
roulement = Besoin en Fonds de roulement). La situation financiè re de
l'entreprise est é quilibré e mais celle-ci ne dispose d'aucunes ré serves pour
financer un surplus de dé penses que ce soit en terme d'investissement ou de
d'exploitation.
• La Tré sorerie nette de l'entreprise est né gative : dans ce cas, l'entreprise
ne dispose pas de suffisamment de ressources financiè res pour combler ses
besoins. Elle doit donc recourir à des financements supplé mentaires à
courts termes (dé couverts bancaires...) pour faire face à ses besoins de
financement d'exploitation. Il y a donc un risque financier à court terme si
l'entreprise ne parvient pas à accroî tre rapidement ses ressources
financiè res à long terme, ou à limiter ses besoins d'exploitation à court
terme.
2- Ratios de tré sorerie
Les ratios sont des rapports mettant en relation deux grandeurs
homogè nes lié es par une logique é conomique, afin d’ en tirer des indications de
tendance.
Selon les é lé ments comparé s, les ratios fournissent une information
susceptible d’ informer l’ analyste financier sur de nombreux aspects de
l’ entreprise qu’ il souhaite mettre en valeur : rentabilité , liquidité , et structure
financiè re.
L’ objectif fondamental de la mé thode des ratios consiste à mieux
connaî tre l’ entreprise et à é valuer pré cisé ment l’ importance de ses qualité s et
de ces dé fauts. Une bonne connaissance du passé amé liorera la qualité des
pré visions.
Les ratios n’ auront souvent qu’ une valeur relative et servirons dans ce cas
à é tablir des comparaisons :
• soit de l’ entreprise par rapport à son passé ,
• soit de l’ entreprise par rapport à son secteur d’ activité ou à sa branche.
L’ analyse des ratios financiers implique deux types de comparaisons. En
premier lieu, l’ analyste peut, dans le cadre d’ une mê me entreprise, comparer
un ratio actuel à sa valeur passé e et à des ratios anticipé s pour l’ avenir. Le
second type de comparaison suppose que l’ on confronte les ratios d’ une mê me
entreprise aux mê mes ratios d’ entreprises appartenant à la mê me branche
d’ activité au mê me moment. Une telle comparaison é claire la situation
financiè re et les ré sultats relatifs à l’ entreprise. Enfin, les ratios ont un inté rê t
é vident en matiè re de fixation des « normes » financiè res pré visionnelles.
Son usage est toutefois d’ une porté e limité e si l’ on dispose pas d’ une
analyse dé taillé e des dettes à CT. Il est important de savoir pour appré cier ce
ratio , si une opé ration d’ escompte n’ a pas é té ré alisé e
A l’ aide de ce ratio l’ entreprise peut dé finir son degré d’ indé pendance vis
à vis de ses bailleurs de fonds
A titre d’ information, un ratio de 1 signifie que l’ ensemble du passif est
constitué par les capitaux propres
Un ratio de 0,5 qui repré sente une norme financiè re acceptable, veut dire
que l’ entreprise a autant de ressources propres que de ressources emprunté es.
En conclusion, il faut savoir qu’ une analyse par des ratios ne peut que
fournir une meilleure compré hension de la situation de l’ entreprise mais ne
peut dans la majorité des cas porter un jugement dé finitif sur la santé
financiè re de l’ entreprise. Les ratios ne constituent qu’ une mé thode parmi
d’ autres, il faut se garder de la privilé gier, é viter d’ utiliser de trè s nombreux
ratios et veiller à ce que les ratios utilisé s soient adapté s au contexte de
l’ entreprise. Il est donc né cessaire d’ avoir une meilleure connaissance de
l’ entreprise et notamment des flux financiers gé né ré s par son activité .
Tableau 1
Produits d’ exploitation
-
Charges d’ exploitation
= Excé dent brut d’ exploitation
- Variation du BFR*
=Variation de la tré sorerie d’ exploitation
- Investissement
+ Cessions d’ actifs
+Produits Financiers
-Impô ts
-Dividendes
+Augmentation du capital
+Emprunt nouveau
-Remboursement des dettes
=Variation de la tré sorerie + tré sorerie de dé but de
pé riode
=tré sorerie de fin de pé riode
Sché ma
Fonctions essentielles d’ un tré sorier
Relations/Négociation
Avec les banque
Le tré sorier doit pré voir et gé rer les flux de l’ entreprise, anticiper les et
garantir les risques financiers
Le tré sorier qui est le principal responsable de l’ utilisation des services
bancaires, est tout naturellement dé signé pour la né gociation des conditions
bancaires, placer les excé dents et surtout assurer la liquidité et solvabilité de
l’ entreprise
Le tré sorier doit commencer par gé rer son besoin total de tré sorerie,
ensuite affecter ses flux sur ses banques puis affiner les positions par des
virements d’ é quilibrage
Dans l’ entreprise n’ ayant pas mis encore en place un systè me de gestion
de la tré sorerie en date valeur, l’ activité tré sorerie comporte gé né ralement
trois volets :
• Etablissement de la tré sorerie en date comptable
• Etablissement d’ un budget de tré sorerie mensuel ou trimestriel
• Né gociation avec ses banques
Cette conception traditionnelle, la fonction « Tré sorerie » n’ est pas
reconnue en tant que telle. C’ est une tâ che du service comptable
Cette conception pré sente des inconvé nients, notamment le rô le
pré pondé rant des comptables dans la ré alisation des travaux de tré sorerie.
En ce qui concerne la gestion des risques, il s’ agit essentiellement du
risque de taux, risque de change, risque de contrepartie (souscription d’ un
billet de tré sorerie). Le livre de B. POLINIATO et D. VOYENNE « La nouvelle
tré sorerie de l’ entreprise » explique clairement la gestion du risque
Risque de taux : Il ré sulte des changements, dans le temps, du niveau des
taux d’ inté rê ts. Le risque de taux peut se traduire par des plus ou moins values
et/ou une meilleure ou moindre ré muné ration d’ une cré ance ou d’ un
placement, ainsi que par une augmentation ou une diminution du coût d’ une
dette.
Risque de change : Le risque de change ré side dans les variations, dans le
temps, des cours de devises dans lesquelles sont exprimé es les cré ances et les
dettes de l’ entreprise, par rapport à la monnaie de compte que celle-ci utilise.
L’ entreprise est exposé e au risque de change entre le moment où elle
enregistre ses dettes et cré ances et le moment où elle les rè gle ou elle se les fait
ré gler.
Risque de contrepartie : Le risque de contrepartie ré sulte dans le non
respect des engagements de la contrepartie, il s’ agit soit d’ un risque de
livraison ou d’ un risque de rè glement.
Financement et
Information Organisation Décisions Placement
de la
trésorerie
Externe
Gestion des risques
financiers
Lors de l’ é tude spé cifique des procé dures les services financiers ou la
tré sorerie d’ une entreprise é taient loin d’ ê tre les seules fonctions concerné es
par la tré sorerie. Les services de production, achats, ou mê me facturation,
trouvent leur sanction en matiè re de tré sorerie.
Au dé but des anné es 70, il s’ est trouvé quelqu’ un, Monsieur N’ Guyen, qui
a dit et é crit qu’ il é tait inutile de payer des inté rê ts sur des fonds dont on
n’ avait pas besoin…C’ est tellement é vident que 20 ans aprè s cette notion n’ est
toujours pas tout à fait assimilé e. Comme pour la baguette de pain, si on a
besoin d’ une baguette on en achè te une seule et l’ entreprise n’ est pas plus
riche ni plus solvable parce qu’ elle a mobilisé inutilement son portefeuille
gé né rant ainsi des frais financiers inutiles. La solvabilité d’ une entreprise ne se
mesure pas à son solde en banque mais à la capacité de mobiliser ses cré ances
et d’ obtenir le cré dit elle a besoin.
Bien é videmment, le point de dé part est la connaissance globale des
recettes et des dé penses. Connaissance qui sera petit à petit affiné e pour
permettre une gestion journaliè re optimale.
Budget annuel de trésorerie
Un budget annuel de tré sorerie. Pré paré à l’ aide des é lé ments historiques
comptables de l’ entreprise et surtout en fonction des hypothè ses de dé penses
et de recettes de ses diffé rentes directions, il est conç u de faç on à permettre
des simulations. Simulations et analyses de sensibilité afin de pouvoir
é ventuellement ê tre corrigé ou modifié en cas de renversement de tendance.
Ce budget annuel ne sort pas tout armé de la cervelle du tré sorier mais é laboré
avec tout les services et s’ il y a des modifications en court d’ anné e chacun doit
en ê tre pré vu. Le tré sorier est un homme de contact…
1-Pré vision de recettes
Les recettes d’ exploitation. Elles proviennent d’ une hypothè se de
chiffre d’ affaires. Sin en montant ces pré visions sont gé né ralement exactes, en
revanche les dates de rè glement sont souvent difficiles à , appré hender. La
mé thode historique qui consiste à rechercher dans le passé le pourcentage des
facturations du mois M ré glé à M+1, M+2, M+3, etc. Est une bonne mé thode.
Particuliè rement inté ressante d’ ailleurs pour les entreprises ayant une activité
cyclique.
L’ autre inté rê t de cette mé thode est de permettre de faire varier les
hypothè ses, en particulier de faire une hypothè se haute et une hypothè se
basse. Attention, ces pré visions sont faites sur des facturations TTC et elles
sont ré alisé es sur une seule banque fictive. Nous n’ en sommes pas à ré partir
les mouvements entre banques, mais seulement à dé terminer ce qui sera la
tré sorerie).
Les recettes hors exploitation. Cession d’ actifs, primes, subventions,
remboursements de TVA ; toutes trè s difficiles à pré voir et qui sont inté gré s à
la tré sorerie en cours de parcours la plupart du temps.
2-Pré visions de dé penses
Les dé penses d’ exploitation : comme pour les recette ces pré visions
proviennent le plus souvent d’ é lé ments comptables historiques. En en gé né ral
elle sont assez faciles à appré hender sauf :
• La TVA qui doit tenir compte des facturations ou encaissements.
• Les impô ts.
• Les frais financiers.
Ces pré visions qui donnent le solde de tré sorerie en fin de pé riode doivent
ensuite ê tre affiné es et positionné es dans le compte.
Les pré visions regroupé es sous le titre « budget de tré sorerie » ne
constituent pas un budget autonome. Ce budget est en quelque sorte le reflet
de tous les autres budgets, car tous ses é lé ments en sont directement dé duits.
Les maté riaux né cessaires à son é laboration proviennent de l’ ensemble des
budgets d’ exploitation (approvisionnement, production, vente, autres
charges), du budget d’ é quipement et du budget des opé rations financiè res.
Le budget de tré sorerie mesure l’ é quilibre entre la liquidité des actifs est
l’ exigibilité des dettes et donne des informations sur les conditions de
maintien de la solvabilité de la firme. Il constitue un test de cohé rence de
l’ ensemble des pré visions. Il joue un rô le de clignotant dans le tableau de bord.
Ce budget joue un rô le important dans la dé termination du niveau
minimum des liquidité s né cessaires pour ré aliser l’ ajustement des flux
moné taires. Dans une optique budgé taire le Budget de Tré sorerie ré pond à
deux impé ratifs:
• S’ assurer d’ un é quilibre mensuel entre encaissements et dé caissements
en vue de mettre en place pré ventivement, des moyens de financements
né cessaires à court terme en cas de besoin de liquidité s pour un ou des mois
donné s;
• Connaî tre le solde de fin de pé riode budgé taire des comptes des tiers et
de disponible, tels qu’ ils figureront dans le bilan pré visionnel.
Le sché ma ci-dessous positionne le budget de tré sorerie par rapport aux
autres budgets.
Budget des Ventes Budget de Production
Ré alisé s A faire
FOURNISSEURS
CLIENTS
Budget de Trésorerie
Encaissements Décaissements
Constatation
Le compte "5141 Banque" tenu par une entreprise enregistre les mê mes
opé rations que le compte de l'entreprise tenu par le banquier, mais en sens
inverse. Il s'agit donc de comptabilité s ré ciproques.
Il ré sulte de cette dé finition que le rapprochement bancaire est l'action
qui consiste à associer les opé rations dé jà enregistré es dans la socié té et à la
banque afin de faire apparaî tre les é critures isolé es, c'est-à -dire enregistré e
uniquement d'un cô té ou de l'autre.
Le solde figurant sur son relevé de compte bancaire ne tient compte que
des recettes effectivement mises à l'encaissement, et des rè glements pré senté s
par le bé né ficiaire.
Exemple
Solde du
relevé de
31/12/2004 2502,00
compte
bancaire
Remise à
31/12/2004 12600,00
l'encaissement
ne figurant pas
encore sur le
dernier relevé
ne figurant pas
encore sur le
dernier relevé
Chè que
658132 non
30/12/2004 10654,00
encore
pré senté
Chè que
658002 non
08/01/2004 1235,43
encore
pré senté
Solde
31/12/2004 comptable de 3512,57
la tré sorerie
• Dans la pratique, les soldes sont rarement é gaux car les opé rations ne
peuvent pas ê tre enregistré es simultané ment dans chaque comptabilité pour
diverses raisons :
• les chè ques é mis par l'entreprise ne sont comptabilisé s par le banquier
qu'aprè s encaissement par le bé né ficiaire.
• le banquier enregistre des virements (rè glements des clients par
virements) au bé né ficie de l'entreprise et informe celle-ci dans un deuxiè me
temps.
• Le banquier procè de aux paiements de fournisseurs par pré lè vement
automatique sur le compte de l'entreprise et informe celle-ci dans un
deuxiè me temps.
• des erreurs sur les sommes peuvent ê tre commises par l'entreprise ou
par la banque.
Principe
Pointer les opé rations qui figurent pour le mê me montant dans les deux
comptes
Rectification et rapprochement
2- S’ assurer que toutes les dé penses ré alisé es sont correctement imputé es,
totalisé es et centralisé es
• Les listes des comptes fournisseurs sont ré guliè rement mises au point
• Les mises à jour sont transmises au personnel chargé des imputations
• Les imputations porté es sur les paiements sont-elles vé rifié es ayant
enregistrement ?
• Le total du journal des paiements est ré guliè rement vé rifié
• La balance fournisseur est ré guliè rement rapproché e au grand livre
• Les relevé s de compte reç us des fournisseurs sont rapproché s des
comptes individuels.
Audit de la paie
AUDIT de la PAIE
Introduction :
La paye est une fonction extrêmement complexe en raison de la diversité des éléments
qui la composent
(Regroupés en rubriques de paie) et de la multiplicité des opérations à réaliser pour la
mettre en uvre.
Elle est un outil essentiel de gestion, et dans ce sens, elle doit répondre et respecter des
règles de conformité et d efficacité. L audit est un moyen de détecter et de maîtriser les
problèmes et risques éventuels (erreurs, fraudes, coûts supplémentaires,
dysfonctionnement, etc.) liés àune dérive dans le fonctionnement de la fonction paie.
Dans le cas d un audit externe, c est au cours du premier rendez-vous que sera défini,
pour l auditeur, qui est le client, les raisons de l audit (35 H, l Euro, problèmes
particuliers et réguliers). C est la phase de prise de contact.
Le processus de la paye :
La paye est une fonction extrêmement complexe en raison de la diversité des
éléments qui la composent (regroupés en rubriques de paie) et de la multiplicité des
opérations àréaliser pour la mettre en France.
Cependant, les diverses opérations de la paye peuvent être regroupées en trois
grandes catégories : ordonnancement, paiement, comptabilisation. Le schéma suivant
présente les principales étapes du processus de la paye :
ORDONNANCEMENT
PAIEMENT
Salaires Accessoires
COMPTABILISATION
Comptabilise la Comptabilise le
charge et la dette paiement
I-Aspect comptable :
La composition de la rémunération:
a) Le salaire de base :
Le salaire est le nom donné à la rémunération versée au personnel. Toutefois on désigne
par salaire les rémunérations des ouvriers et par appointement les rémunérations des
employés et cadres.
b) Les accessoires sur salaire:
Le salaire brut est généralement composé:
- du Salaire de base
-Les heures supplémentaires :
Ce sont des heures effectuées en dehors des heures de travail normal. Elle est payée en
fonction d un taux majoréde 25% à100% selon le moment.
§ 25% pendant la journée
§ 50% pendant la nuit
§ 100% les jours fériés
-les primes :
Ce sont des suppléments de rémunérations prévues soit par la loi, soit par le contrat de
travail. Une prime est accordée lorsque certaines conditions se réalisent telles que les
rendements ou l ancienneté. Seule la prime d anciennetéest obligatoire légalement.
§ Prime d ancienneté (obligatoire)
§ Prime de rendement
-les indemnités :
Elles sont destinées à dédommager ou à rembourser le salarier comme par exemple les
frais de déplacement
-les avantages en nature :
Ce sont des compléments de salaire prévus dans le contrat de travail (logement, eau,
électricité.)
ensemble de ces éléments constitue le salaire brut.
Par ailleurs le code de travail oblige l employeur à remettre aux salariés un bulletin de
paye indiquant les rémunérations brutes et les retenues opérés. Ce bulletin ou fiche peut
servir de pièce justificative.
1 Audit de conformité
Pratiques
d’ organisation
Questions communé ment Documents à Personnes à Outils et
Mots clefs Risque
particuliè res adopté es utiliser rencontrer indicateurs
Ré fé rentiel
Normes
Taux Indicateur
Les calculs et légaux URSSAF permettant de
é tats Taux recenser les
pré paratoires SMIC (en erreurs :
fonction de la Paies non
de la paie sont conformes
branche et des
ils conventions
Total de paie
corrects et Comparaison
collectives)
possible avec
conformes ? Taux
audit antérieur
horaire (heures
supplémentaires
heures
complé mentaire
s, heures de
nuit…)
Indemnité
s fin de contrat,
licenciement,
accident de
travail,
retraites)
Calcul congés
payés
⇒ Cotés et
paraphés Erreurs DRH
Est-ce que
⇒ Mises à jour
tous Perte Assistant
de : d’ informat ressources
- Autres les autres Situation de ion humaines
documents documents famille, Perte de
lé gaux sont exemplaire justificati
tenus à jour ? contrat de fs
travail, date
Tels que :
d’ engagement,
_ Livre de paie spécimen de
_ Livre signature, détail
Entré es sorties rémunération et
_ Fichier du retenues à
personnel effectuer,
pensions et
indemnités dues
⇒ Suivi de la
situation légale
des travailleurs
étrangers
⇒ N° de Sécu
Engagemen
Existence d’ une
Y-a-t-il t de Collaboration
procédure de
dépenses avec la
justification et remboursement
Notes de
non
autorisation
des frais comptabilité
professionnels autorisées Frais
Rembourse des Existence d’ un Fraudes
dé placements support Risque de
ment
standardisé redresseme
notes de enregistré s en Exhaustivité et nt
frais note de frais ? contrô le des URSSAF
justificatifs, _ Risque de
vérification
double
arithmétique
Existence d’ un visa
rembourse
de la hiérarchie ment
Existence d’ un bon _ Risque de
à payer réintégrati
Absence de carte on fiscale
de crédit société pour les
salariés
Durée Développer
_ Pénalités
Accessibilité l’ archivage
Les documents _ Pertes Archives
Etudes Informatique,
relatifs à la d’ infos
microfiches micro-fiches
paie sont-ils
archivé s de
faç on lé gale ?
Archivage
2 Audit d efficacité :
Pratiques
d’ organisation
Questions communé ment Documents à Personnes à Outils et
Mots clefs Risque
particuliè res adopté es utiliser rencontrer indicateurs
Ré fé rentiel
Normes
service paie ?
d’ intervenir
Risque
n’ importe quand juridique
en cas de Risque
problè me sur le financier
systè me de Risque de
blocage
paie ? blocage
de toutes
les paies
des
salariés
Ce systè me
est-il doté de
mé canismes de Grè ves
contrô le Surcharge
susceptibles de du
faire foi en service du
cas personnel :
sollicitatio
de litige ?
ns
téléphoniq
ues
indicateurs
demandés par
l’ INSEE)
fort Entrées et
turn– over dans Sorties
le service paie
? Nombre de
démissions
Y-a-t-il des
possibilité s de
promotion et
d’ é volution de
carriè re ? Nombre de
formations
allouées aux
personnes
Existe-t-il des
guides de
procé dure pour
inté grer des
nouveaux dans Promotions
dans
le service paie
Existence d’ un le service
? organigramme Motivation
Des dé finitions Perte Organigramme
Est-on sû r que de fonction d’ efficacit
é
Audit financier et comptable 21
Audit de la paie
A la fin d une étude de ce genre, on va pouvoir se retrouver face à certains choix qui peuvent être en relation avec les
causes de l élaboration de l audit. Par exemple, il peut s agir de commander un audit pour savoir s il est opportun de
changer le système paye en raison d une cause précise : passage aux 35 heures, passage à l an 2000, L Euro , ou bien s il
est plus judicieux de l externaliser à un cabinet. Dans ce cas, la comparaison du coût d un bulletin de paie entre l ancien, le
nouveau système et le prix du marchévont conditionner le choix stratégique de la survie du service paie dans l entreprise.